1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 mmes maîtres d’eux-mêmes, c’est-à-dire libres. Et cela me semble d’autant plus paradoxal que M. de Montherlant est justement
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
2 de barbarie, un assez malsain goût du sang. Tout cela s’est purifié dans le Chant funèbre. Et une phrase telle que « … Nous
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
3 llièrisme » de tout son mysticisme protestant. Et cela n’est pas sans gêner M. Seillière. C’est peut-être pourquoi il insist
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
4 l’exploitation des ruines. On sait le reste. Tout cela , Walpole ne le dit pas. Mais ses personnages le suggèrent de toute la
5 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
5 compréhension et de sympathie que le sien propre. Cela donne à ses conclusions cette sécurité dont trop souvent un brillant
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
6 penseurs, nos écrivains ont perdu le sens social. Cela devient frappant dans les générations nouvelles. Toute la jeune litté
7 omprends la révolte des autres et quelles prières cela fait à Dieu », disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remet
8 er que de construire. Et l’on y prend vite goût. Cela tourne alors en passion de détruire, en haine de toute stabilité, de
9 s par ensembles7 : symptôme de fatigue. Mais tout cela  : dégoût universel, désir de violences, gratuité des pensées et des a
10 té des pensées et des actes, rêves éveillés, tout cela ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense. Nous voyons se fausser le r
7 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
11 q conférences et autant de cultes en trois jours, cela peut paraître excessif à qui n’a pas connu l’atmosphère particulière
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
12 es ou à une relation cinématographique. Mais tout cela baigne dans le même lyrisme et s’agite sur un fond sombre et riche de
13 , ou d’analyses de démences mystiques ; mais tout cela est sublimé dans un monde poétique où il paraît inconvenant d’introdu
9 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
14 r le doute, le modèle des réponses désirées. Tout cela , c’est l’atmosphère de la chapelle où ont lieu travaux et méditations
10 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
15 ue par ce que je puis devenir. Se perfectionner : cela consiste à retrouver l’instinct le plus profond de l’homme, la vertu
16 tincts et je n’entends pas tous les cultiver pour cela seul qu’ils sont naturels : la nature est un champ de luttes, de tend
17 , en même temps que ma puissance d’agir. Que tout cela s’agite sur fond de néant, je le comprends par éclairs, mais une secr
11 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
18 liste. Mais comment montrer des taureaux sans que cela sente un peu l’étable ? L’étonnant, c’est de voir à quel point Monthe
12 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
19 t, comme seul il sait l’être aujourd’hui sans que cela nuise en rien à un don de sympathie qui est parfois la plus subtile d
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
20 t. On n’a pas ménagé les critiques à cette œuvre. Cela tient surtout à sa forme : il est parfois agaçant de pressentir sous
14 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
21 r les moyens les plus efficaces ? Mais on nommera cela de l’hypocrisie. Soit, j’accepte. Et aussitôt j’annonce : Éloge de
22 loi individuelle, quelles merveilleuses duperies cela suppose. Mais c’est une honnêteté peut-être plus réelle que l’autre.
15 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
23 nous-mêmes. Et, disons-le tout de suite, c’est en cela uniquement — être nous-mêmes — que consistera notre programme. Sans d
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
24 s ma chambre : le feu n’a pas pris, et d’ailleurs cela n’en vaut plus la peine. (Veuillez ne pas voir dans cette phrase quel
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
25 te membres et cent doigts dans deux lits. Combien cela fait-il de pieds et d’oreillles ? À signaler la fuite de Bec-de-Gaz,
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
26 e recherchée de certaines scènes (l’enterrement). Cela fait bizarre. Or, dans le monde où le cinéma doit nous « transplanter
27 é). Qu’une sorcière transforme un homme en chien, cela n’a rien d’étonnant au cinéma. C’est la photographie d’une chose qui
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
28 ut faire désormais vibrer à sa fantaisie, même si cela doit m’anéantir. Hoffmann. I (Notes écrites en décembre 1925,
29 s Dieux, mais c’est pour détourner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vide. Tant de séductions nous ont en vain t
30 . Ce n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il faudrait être sûr de n’avoir pas la tête en bas par r
31 de quelque utilité… Moi. — Ah ! oui, oui… c’est cela , utilité,… en effet,… oui, oui, très intéressant. Seulement, mon cher
32 ’êtres et de choses à aimer, et vous savez ce que cela suppose. Comprenez-moi : submergés, absolument… Le Sens Critique. — 
33 e la « saine raison », sans se demander jamais si cela ne condamne pas et la santé et la raison. Il s’est trouvé des Maurras
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
34 i, si j’aime la comtesse ? Mais tu es si laid que cela me donne encore plus de plaisir. » Le duc paya et s’enfuit en disant
21 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
35 un Zurichois qui nous arriva de Genève il y a de cela cinq ou six ans. Il peignait alors des natures mortes, de petits pays
36 plaisir, mais plutôt par amour du courant d’air. Cela dérange toujours quelques frileux, mais les autres sont soulagés. Et
37 dessin, qui ont du poids et nulle lourdeur, tout cela communique une impression de puissance domptée et qui semble se faire
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
38 quelques mois, je m’amuse à jouer le pickpocket. Cela permet, avec un minimum d’adresse, de découvrir certaines personnalit
39 ccède immédiatement le sommeil. Je rêve beaucoup.  Cela explique, m’a-t-on dit, le peu de goût que j’ai pour la poésie imprim
40 ivertissement perpétuel et dénué d’inquiétude. Et cela n’est pas sans me charmer, croyez-moi. Car, enfin, si je suis ici à v
23 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
41 ans les cafés. Et puis, c’est égal, ce soir, tout cela est sans importance, car voici « l’heure des petits arbres pourpres,
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
42 s noms, ces opinions, ces titres de livres : tout cela jaillit, s’entrechoque, s’annule. Poussière. Ma vie est ailleurs. L’a
43 pensée. La poésie pure écrite est inconcevable : cela consisterait dans l’expression directe de la réalité individuelle. El
44 oue prendre à cette étude un intérêt bien vif. Et cela fournit un merveilleux sujet de conversation, au café. Dans un salon,
45 re très belle histoire ». (Et vous verriez à quoi cela peut servir, une citation.) Mais non, cher ami, voici qu’une envie me
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
46 mpagnent une création littéraire. Bien sûr, c’est cela , le malaise d’écrire. Bopp est très intelligent. Et plein de verve, e
47 enade » du héros de Bopp est une sorte de pensum. Cela rend peut-être moins convaincantes certaines de ses remarques sur l’i
26 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
48 ont un pouvoir tyrannique sur mon esprit. Non que cela m’intéresse au fond : les faits-divers, rien de moins divers. Mais je
49 es de mes folies ? Je me répète : paradoxes, mais cela ne suffit plus à m’en délivrer. Ma vie m’a repris, je ne suis pas heu
27 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
50 e préciosité ou quelques « pointes » faciles mais cela même ne manque pas de naturel… On peut regretter que ce livre ne réal
28 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
51 temps y concourent obscurément ; et, pour peu que cela continue, pour peu que la bourgeoisie intellectuelle persiste à jouer
52 tteté, de solidité, de propreté. Si l’on ajoute à cela le plaisir qu’on éprouve toujours au récit de succès mirobolants, et
53 , quel que soit l’état du marché. » Il semble que cela soit tout à l’avantage du client. Mais cherchons un peu les causes ré
54 at du marché est tel que le client n’achète plus, cela signifie parfois que la marchandise est momentanément trop chère ; ma
55 l n’y a qu’une solution : recréer le besoin. Pour cela , on abaisse les prix. Le client fait la comparaison. Il est impressio
56 ionné par la baisse, au point qu’il en oublie que cela ne l’intéresse plus réellement. Il croit qu’il va gagner 5 francs en
57 u’il l’ait trompé sur ses véritables besoins. Car cela va bien plus profond, cette tromperie-là. Elle peut amener, en se gén
58 matériel, avec l’arrière-pensée sournoise que, si cela ratait, on gardait toutes les autres chances. J’accorderai que le pro
59 pas une philosophie. Mais, sans qu’on s’en doute, cela en prend la place. Les facultés de l’âme, inutilisées, s’atrophient.
60 e nécessité. Ennui, fatigue, sommeil sans prière. Cela s’appelle encore vivre. Mais l’homme qui était un membre vivant dans
29 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
61 rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’autres stupéfiants. Mais un tour de tourniquet anéant
62 les accords d’une harmonie surnaturelle. Et tout cela chanté dans une langue que je comprends mal. Je me penche vers un voi
63 rd tenait en laisse le fameux homard enrubanné. «  Cela vexe les Viennois, me dit-il, parce qu’ils y voient une façon de me m
64 er la sensation jusque dans les choses — et c’est cela seul qui donna un sens au monde. — Mais je bavarde, je philosophe, et
65 esse de sa danse. Je la nomme Clarissa, parce que cela lui va. Mais comme c’est odieux qu’une créature aussi parfaite soit t
66 ces sur les chapeaux noirs de ses cavaliers. Tout cela s’empila dans des autos ; en dix minutes, il n’y eut plus personne, l
30 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
67 nécessité » (et dans la bouche de ce libertaire, cela constituait un jugement !) Serons-nous longtemps encore dupes d’une
31 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
68 brités locales. (Quant à Goethe, traité de clown, cela ne va pas loin.) C’est une belle rage (ô combien partagée !) vainemen
32 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
69 les trouvent trop littérateurs. Rien d’étonnant à cela dans une époque où les valeurs de l’esprit sont en pratique universel
33 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
70 jeunes gens de sa génération. Seulement chez lui, cela ne s’est pas porté sur les autos. Il préfère s’intéresser aux divers
34 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
71 tout un poète, un homme qui aime inventer et que cela console des nécessités modernes, dégradantes. Cet amour de l’inventio
72 le plus méridional des conteurs américains. Avec cela , un réalisme, plein de verdeur et souvent d’amertume. Mais là où d’au
35 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
73 ris. 5. Avec toutes les erreurs et turpitudes que cela comporte, Belles-Lettres est une liberté. Une rude épreuve : on n’en
36 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
74 un des rares qui ont réussi à se connaître et que cela n’a point stérilisé : sa nature, il est vrai, s’y prêtait, peu comple
75 le dessin d’ailleurs est élégant. Mais comme tout cela manque de chair. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-là on ne se nourri
37 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
76 de l’Opéra aussi sont en grosses lettres, et tout cela finira bien par s’arranger, comme au dernier acte d’une opérette. Ce
77 érils et nostalgie des grandeurs de naguère, tout cela compose un visage romantique et ardent dont le voyageur s’éprend malg
38 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
78 esprit : « Car l’on pense beaucoup trop haut, et cela fait un vacarme terrible. » ay. « Jules Supervielle : Saisir (NRF) 
39 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
79 a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon de poser parfois de ces grand
80 ccorde à trouver malsain ce genre de tentatives : cela ne peut que mal finir. Ceux du bon sens hochent la tête et citent la
81 u’il s’agit de l’âme. Dans la bouche de certains, cela prend l’air de je ne sais quelle revanche du médiocre dont ils se sen
82 i ont préféré faire tout de suite la bête : comme cela on est mieux pour donner le coup de pied de l’âne… Écoutons plutôt Be
83 sentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’amour, tout justement, nous fait comprendre, dans le t
40 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
84 le pour qu’une telle interprétation voie le jour. Cela pourrait donner lieu à de mélancoliques réflexions sur le génie « poé
41 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
85 ’elle « mène loin… dans l’ordre moral ». Et quand cela serait ! dirons-nous, — avec le Benda qui ne trahit pas.) D’autre par
42 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
86 ires le dénonçaient, et les précieuses trouvaient cela d’un romantisme ! ma chère, d’un mauvais goût ! Cependant le jeune ho
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
87 ment. Je marque d’autre part la nécessité de tout cela qui me blesse, la liaison fatale avec la démocratie, de tout ce qui m
88 ories dont je vais régler le compte sommairement. Cela n’empêchera personne de me resservir ces arguments, bien que dûment p
89 é sans égard aux dérangements, même violents, que cela ne manque jamais de provoquer, je me propose de marquer ici la distin
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
90 e, où les chiffres trop gros s’emmêlent… Et c’est cela l’enfance insouciante ? Qu’est-ce qui ressemble plus au souci quotidi
91 e souci qui renaît chaque jour, je pense que tout cela tient trop de place dans notre enfance. À 5 ans, j’avais appris à lir
92 nt leurs bâtons en rêvant à leur manière. Un jour cela m’ennuya. Sachant lire, je ne pensais pas devoir suivre syllabe après
93 it mon tour, je savais rarement où l’on en était. Cela m’attira des reproches acides, et naturellement, la phrase sacrée : «
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
94 conscience d’appartenir à une élite responsable, cela se voit de loin. Il faut dire que ce ridicule n’échappe pas à ceux qu
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
95 de beaucoup de gens, la passion est aveuglante : cela tient pour une bonne part à ce que ces personnes ont les yeux faibles
96 ets 6 heures par jour durant 8 ans. Il paraît que cela facilite le travail du maître. Il se peut. Tout dépend de ce qu’on at
97 sournoise, admiration des forts en gueule, — tout cela qui deviendra plus tard socialisme, morgue bourgeoise, esprit de part
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
98 4. L’illusion réformiste Bien entendu, tout cela a été dit. (Un peu autrement, j’en conviens.) On n’a pas attendu ma c
99 ves âgés de 3 à 4 ans à lacer leurs souliers ; et cela s’appelle de l’école pratique. Plus tard on fait apprendre à ces même
100 lus des résultats, on les fait trouver. Notez que cela revient au même, sauf que par la méthode nouvelle on atteint l’enfant
101 jour l’atteindre au cœur, et je vois tout ce que cela entraînerait, dans une ruine d’où renaîtrait peut-être l’humanité… Je
102 sont de vraies foires : ils ont toute mon amitié. Cela me permet de leur faire remarquer d’autant plus librement qu’ils trah
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
103 rtain nombre de vérités tellement évidentes — que cela n’irait pas sans quelque indécence. Et d’abord, il faut pouvoir lire,
104 de l’instruction civique, pour qu’on sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès l’enfance pour façon
105 n n’ait pas le temps de se rendre compte que tout cela est absurde. Pour qu’on n’ait pas le temps d’écouter la nature qui ré
106 gens mourront sans avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la fin du cahier. 11. Est-il besoin d
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
107 amatoire, de… journalistique, de bedonnant creux, cela vous a un petit air démocratique, hé ! hé !… et d’ailleurs vous aimez
108 llumer des feux de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’attendez à ce tournant et vous me s
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
109 j’ai la ferme intention de vous faire rigoler, si cela peut vous rassurer quant à ma santé mentale.) La question est de savo
110 eront matériellement catastrophiques pour peu que cela continue. Qu’on ne s’y trompe pas : le sens technique qui tient lieu
111 x-luxe, suffrage universel, instruction publique. Cela promet des grabuges inouïs. Il ne tient peut-être qu’à une forte équi
112 que dès maintenant se constituent ces élites, et cela ne se peut que si les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le cour
113 t creux.) Si beaucoup de personnes répondent oui, cela finira par créer un courant d’opinion. Et l’opinion publique mène le
114 est le plus gros obstacle à sa culture. Et c’est cela , préparer le terrain. D’autre part, il faut partir de ce qui est. Mai
115 rôle de la respiration. Il ne s’agit nullement de cela . Nous ne sommes pas aux Indes, je vous jure que je m’en doute. Mais l
116 ents. Il n’y a pas là de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté en même temps qu’un peu de calme
117 et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fera sans vous. Déjà revient le temps des mages : ils comprennent
51 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
118 ment. Je marque d’autre part la nécessité de tout cela qui me blesse, la liaison fatale avec la démocratie, de tout ce qui m
119 ories dont je vais régler le compte sommairement. Cela n’empêchera personne de me resservir ces arguments, bien que dûment p
120 sans égards aux dérangements, même violents, que cela ne manque jamais de provoquer, je me propose de marquer ici la distin
52 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
121 e, où les chiffres trop gros s’emmêlent… Et c’est cela l’enfance insouciante ? Qu’est-ce qui ressemble plus au souci quotidi
122 e souci qui renaît chaque jour, je pense que tout cela tient trop de place dans notre enfance. À 5 ans, j’avais appris à lir
123 nt leurs bâtons en rêvant à leur manière. Un jour cela m’ennuya. Sachant lire, je ne pensais pas devoir suivre syllabe après
124 it mon tour, je savais rarement où l’on en était. Cela m’attira des reproches acides, et naturellement, la phrase sacrée : «
53 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
125 conscience d’appartenir à une élite responsable, cela se voit de loin. Il faut dire que ce ridicule n’échappe pas à ceux qu
54 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
126 de beaucoup de gens, la passion est aveuglante : cela tient pour une bonne part à ce que ces personnes ont les yeux faibles
127 ets 6 heures par jour durant 8 ans. Il paraît que cela facilite le travail du maître. Il se peut. Tout dépend de ce qu’on at
128 sournoise, admiration des forts en gueule, — tout cela qui deviendra plus tard socialisme ou morgue bourgeoise, esprit de pa
55 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
129 4. L’illusion réformiste Bien entendu, tout cela a été dit. (Un peu autrement, j’en conviens). On n’a pas attendu ma c
130 ves âgés de 3 à 4 ans à lacer leurs souliers ; et cela s’appelle l’école pratique. Plus tard, on fait apprendre à ces mêmes
131 plus de résultats, on les fait trouver. Notez que cela revient au même, sauf que par la méthode nouvelle, on atteint un enfa
132 jour l’atteindre au cœur, et je vois tout ce que cela entraînerait, dans une ruine d’où renaîtrait peut-être l’humanité… Je
133 sont de vraies foires ; ils ont toute mon amitié. Cela me permet de leur faire remarquer d’autant plus librement qu’ils trah
56 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
134 rtain nombre de vérités tellement évidentes — que cela n’irait pas sans quelque indécence. Et d’abord, il faut pouvoir lire,
135 de l’instruction civique, pour qu’on sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès l’enfance pour façon
136 n n’ait pas le temps de se rendre compte que tout cela est absurde. Pour qu’on n’ait pas le temps d’écouter la nature qui ré
137 gens mourront sans avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la fin du livre, p. 65. 11. Est-il be
57 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
138 amatoire, de… journalistique, de bedonnant creux, cela vous a un petit air démocratique, hé ! hé !… et d’ailleurs, vous aime
139 llumer des feux de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’attendez à ce tournant et vous me s
58 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
140 j’ai la ferme intention de vous faire rigoler, si cela peut vous rassurer quant à ma santé morale.) La question est de savoi
141 eront matériellement catastrophiques pour peu que cela continue. Qu’on ne s’y trompe pas : le sens technique qui tient lieu
142 x-luxe, suffrage universel, instruction publique. Cela promet des grabuges inouïs. Il ne tient peut-être qu’à une forte équi
143 t que dès maintenant se constituent ces élites et cela ne se peut que si les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le cour
144 t creux.) Si beaucoup de personnes répondent oui, cela finira par créer un courant d’opinion. Et l’opinion publique mène le
145 est le plus gros obstacle à sa culture. Et c’est cela , préparer le terrain. D’autre part, il faut partir de ce qui est. Mai
146 rôle de la respiration. Il ne s’agit nullement de cela . Nous ne sommes pas aux Indes, je vous jure que je m’en doute. Mais l
147 ents. Il n’y a pas là de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années de liberté, en même temps qu’un peu de calm
148 et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fera sans vous. Déjà revient le temps des mages : ils comprennent
59 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
149 e jugulée par une constante mauvaise humeur, tout cela compose une atmosphère poétique très dense et active. Depuis longtemp
60 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
150 n’existe qui vaille qu’on s’y dévoue. Mais quoi ! cela peut vous mener à crever de faim, ce qui ne se porte plus, — voire mê
151 artent vers la foi et s’arrêtent chez un éditeur. Cela fait un roman de plus. Il obtiendra le prix d’assiduité et l’approbat
152 leur opposer un effort digne de ce qu’ils furent… Cela demanderait certains sacrifices, certains mépris qui passent tellemen
61 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
153 mmer tous les officiants visibles ou virtuels, et cela pour différentes raisons, la plupart suffisantes. Francis de Miomandr
154 e, c’est toujours entre deux voyages d’Allemagne. Cela se passe actuellement dans un hôtel tragi-comique en cinq étages et u
62 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
155 ovoquer une crise, bref, sans le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi, je poursuivrai mon discours en faveu
156 en ont envie, puis ceux qui en auront envie : car cela m’inciterait à chercher après coup des transitions, et c’est alors qu
157 ue c’est pour des raisons techniques. (Est-ce que cela ne devrait pas, au contraire, aggraver le cas ?) Or l’intérêt d’un ré
63 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
158 er, ils auront toujours raison, mais n’auront que cela , car c’est l’ivresse15 seulement qui permet à l’esprit de passer d’un
159 on dit. (L’imprudence de penser dans l’insomnie ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre liberté de penser est absur
160 e transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus que de la
161 oi, j’entrerais en plein Moi… Une clef ? Plutôt «  cela  » qui me permettrait de combler l’écart entre moi et Moi qui est la s
162  rien à déclarer » après des semaines de voyage ? Cela va paraître improbable. On a dû voir sur moi que je le cherche, c’est
163 ux qui ne désespèrent pas encore du Grand Œuvre ? Cela seul est certain : qu’il existe des signes. Peut-être faut-il d’abord
164 des mains, — tu perds les clefs de tes valises… ( Cela encore : m’arrêter à Vienne à cause des serrures… Peut-être y passer
165 (Aussitôt je commence à comprendre ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce monde…) Malheur à celui qui ne cherche
64 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
166 ne « fraternité désespérée » devant la mort. Tout cela , dira-t-on, compose une figure originale certes, mais à tel point que
167 on et de masques si dissemblables, n’est-ce point cela qui forme l’autoportrait le plus profondément ressemblant du maître ?
65 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
168 de nos jours… bref, que la science a changé tout cela . C’est précisément à ce sécularisme que répond M. Gabriel Marcel dans
169 sonne. Je répondrai tout d’abord que c’est ou que cela veut être l’Esprit de tout le monde ; et nous savons depuis Platon ce
170 é et dont on ne saurait prévoir les avatars. Tout cela , disons-le nettement, est d’une singulière incohérence. Et il est évi
66 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
171 parlait ici que d’« artistes protestants ». Mais cela n’empêche pas de rechercher ce que ces artistes peuvent avoir de comm
172 ontre, le définir idéalement ? Il nous semble que cela supposerait d’abord une définition nette de notre foi : il faut qu’on
67 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
173 ieu de l’Amour. « Si vous désirez savoir comment cela s’applique à mon histoire, dit l’auteur dans sa préface, lisez-la, et
174 « conformiste » à l’extrême, mais internationale. Cela permet à l’auteur autant qu’aux personnages de ne pas s’attarder à de
175 r à des considérations matérielles fastidieuses ; cela permet aussi de résoudre certains conflits apparemment sans issues :
176 tinée, de la transfigurer ou d’y succomber. C’est cela qui forme le sujet implicite, nous l’avons dit, de son œuvre romanesq
177 ments de son roman le contredisent. Ceci entraîne cela — bonheur ou catastrophe — non parce que c’est mal ou bien, mais en v
68 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
178 comme juste et de juger ses semblables. Pire que cela , elle portait à croire que tous les hommes sont coupables. Ceci acqui
179 s leur témoigner de la sympathie. — Qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi me regardez-vous aussi insolemment ? Le Procureu
180 choses les plus banales une nouveauté frappante. Cela éclate particulièrement dans l’analyse des motifs de ses actions jour
181 ourage et de lutter bravement à l’avenir, et pour cela il accepterait tout de l’existence. Il accepterait aussi la religion
182 ien en critiquant les réformes socialistes — mais cela dispense-t-il de chercher d’autres solutions ? Quant à ceux qui accep
183 er chrétiennement le fait de la misère humaine, —  cela ne saurait être sans fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler christi
69 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
184 es bases sociales et religieuses. Ah ! comme tout cela est juste et net, parfaitement exprimé et mûri. Mais comme aussi tout
185 rfaitement exprimé et mûri. Mais comme aussi tout cela manque d’enthousiasme, d’« endieusement », selon l’étymologie de Unam
186 devant Dieu, avec l’incommensurable tragique que cela comporte. Un nom me hante, pendant que j’écris ces mots : Kierkegaard
70 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
187 ançais de la vieille souche maritime. Évidemment, cela n’en fait pas un Genevois, au contraire ! Mais n’oublions pas que tou
71 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
188 ble et significative sévérité. Et dès lors, c’est cela qu’il nous paraît utile et nécessaire, aujourd’hui, de confesser. Aus
189 rme, mais jamais rien d’explicitement religieux : cela n’a point empêché ces trois romans de faire figure, aux yeux de beauc
190 à nommer « un caractère protestant »32. Et c’est cela qui est grave, — d’autant plus grave que nombre de protestants tienne
191 t un penchant traditionnel de l’esprit français). Cela pouvait donner soit des œuvres d’analyse tendant à dissoudre les affi
192 ragique du péché et de la grâce souveraine. C’est cela qui donne aux romans de Dostoïevski ou d’Émily Brontë ces prolongemen
72 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
193 à couverture bleue », où les événements actuels — cela se passe un jour d’été de 1918 — sont expliqués à la lumière des Écri
194 est un jugement6, — un « arrêt dans une forme ». Cela se voit par l’étymologie. Aussi, par le passage à la limite : car la
73 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
195 moderne, conclut par un renversement soudain : «  Cela ne viendrait-il pas de ce que l’Éthique possède en soi une certitude 
196 rs seul. Par définition. Quant au bourgeois seul, cela ne se peut concevoir, n’a jamais existé5. Le bourgeois n’étant donc j
197 ublis feints et de brusques retours. Il faut tout cela , et les mille petites souffrances de la souffrance, pour qu’une idée
198 n voudrait dire — mais ce n’est pas si simple que cela — qu’il faut avaler les idées7, et qu’une idée qui ne peut être masti
74 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
199 et me persuade de son intérêt humain. Et si tout cela reste absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte certaine « origi
200 dieux et m’y égaler… combien je dois expier tout cela  ! » Faust se reprend au seuil de la mort. Mais la vie ne lui sera plu
201 e ». L’homme moderne est peu fait pour comprendre cela , de même qu’il est peu fait pour la grandeur et la pureté, et pour de
202 un second renoncement. Nous aurions combiné tout cela avec de la littérature. Car il n’est pas donné à beaucoup d’hommes de
203 ulier. Ce renoncement à un Orient de mythe, c’est cela même qui constitue l’Occident spirituel. C’est le refus de la magie q
204 Goethe, comme un exercice de choix, l’écriture, —  cela n’a rien que de logique, et résulte de la définition même d’un tel yo
205 ées relatives à l’immortalité, poursuivit Goethe, cela convient aux gens du monde et surtout aux belles dames qui n’ont rien
206 xcès même est encore une évasion hors du réel. En cela il est romantique, comme tous ceux que leur violence et leur faibless
75 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
207 ames philosophiques, les meilleurs de son époque. Cela ne donnera pas un portrait de Goethe, certes, mais une idée de l’impo
76 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
208 ligé de rédiger lui-même ses discours-programmes, cela se sent toujours : il y manque cette espèce de rhétorique prudente à
209 timent blessé que ces jeunes gens se sont connus. Cela crée le sous-entendu fondamental. Ensuite on confronte les buts et le
210 buts et les moyens inséparables de ces fins. Tout cela nous dépasse et se meut sur un plan où la vanité chercherait en vain
211 ère, — la « Frau Sorge » de notre Goethe. De tout cela nous ne sommes plus, n’appartenant plus à la mort, mais au combat de
77 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
212 e mouche. ⁂ Des millions de gens vous répondront cela . Des millions d’hommes dont vous n’avez aucune raison de suspecter la
213 prédilection à vrai dire bien compréhensible, car cela mène pratiquement à l’acceptation des solutions officielles. M. Duran
214 u cercle qui intéresse concrètement le bourgeois. Cela commence dès l’école primaire. Le conformisme violemment imposé aux e
78 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
215 ique avant toute chose…” Oh ! vous ne diriez plus cela , Verlaine ! » (page 16). 17. « Si je cherche querelle au monde, c’es
79 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
216 acile pour les réactionnaires. Et c’est bien pour cela qu’il nous paraît urgent de leur coller une étiquette qui les disting
217 t des révolutionnaires en peau de lapin, comme si cela , notons-le en passant, excusait lesdits rédacteurs d’être eux-mêmes d
80 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
218 un acte, un combat. Fin de l’esprit désintéressé, cela signifierait pour les clercs, selon M. Benda, la fin de l’esprit. Et
219 selon M. Benda, la fin de l’esprit. Et pour nous, cela signifie : le renouveau, le sacrifice salutaire et l’unique justifica
220 nt pas vu — qui n’ont pas encore vu — tout ce que cela implique. Ils voient bien le vice de la « pensée désintéressée », et
221 s contemporains qu’ils ont tort de penser ceci ou cela avec passion. Il faut encore leur donner d’autres objets de passion.
222 , rende efficace et créatrice la critique de tout cela qui agite le cœur des hommes. Ce n’est pas une férule : c’est un bon
223 que, et dans un sens plus vaste, la religion, que cela regarde. M. Nizan demande inlassablement ce que les philosophes bourg
81 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
224 de grâces et des pointes d’ironie anachroniques. Cela frise Salammbô plus que Laforgue d’ailleurs, avec, en plus, du sentim
82 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
225 r le fameux principe de la liberté de conscience. Cela prenait « dans cette enceinte » un petit air anarcho ou pleurard… Et
226 aites de la théologie, et vous ne faites même que cela  ; c’est une tout autre théologie que la chrétienne, simplement. C’est
83 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
227 avec son Créateur ne puisse être que paradoxale, cela est clair, d’une clarté proprement aveuglante et même insupportable,
228 lir le Royaume sur la terre, mais elle oublie que cela nous est à jamais impossible. C’est le principe de cet activisme que
229 t Détroit. Il s’agirait de s’entendre ; mais pour cela il faudrait tout d’abord connaître la position du calvinisme dialecti
84 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
230 annique et privée de toute résistance interne, de cela justement que dans le désordre régnant, nous détestons de toute la fo
231 ng. Il y a une vérité qui domine et condamne tout cela . Entre le communisme et la révolution personnaliste, l’opposition doc
232 -dire qu’ils font pire que ceux qu’ils attaquent. Cela commence à se savoir. Ils promettent du pain, et croient ainsi triomp
85 1932, Le Paysan du Danube. Note
233 d’une assez prétentieuse modestie. Comment, après cela , l’auteur du Paysan du Danube oserait-il assurer qu’il considère ces
86 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
234 osant tour à tour le cynisme ou la bonhomie, tout cela baigne dans une inguérissable nostalgie, celle d’un grand accord comp
235 ue et renie ses mensonges. Mais pour le Français, cela ne saurait présenter que des inconvénients tout pratiques, strictemen
236 entencieuse et synthétique de l’esprit hindou. Et cela n’est point trop théorique. Que l’on considère en effet le devenir di
237 t à la fois moins abstrait et moins sentimental ; cela se marque par un trait unique : il devient plus concret dans ses pens
87 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
238 rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’autres stupéfiants. Mais un tour de tambour anéantiss
239 les accords d’une harmonie surnaturelle. Et tout cela chanté dans une langue que je comprends mal. Je me penche vers un voi
240 rd tenait en laisse le fameux homard enrubanné. «  Cela vexe les Viennois, me dit-il, parce qu’ils y voient une façon de me m
241 on de ce regard jusque dans des objets — et c’est cela seul qui donne un sens au monde. — Mais je bavarde, je philosophe, et
242 esse de sa danse. Je la nomme Clarissa, parce que cela lui va. Mais comme c’est odieux qu’une créature aussi parfaite soit t
243 ces sur les chapeaux noirs de ses cavaliers. Tout cela s’empila dans les autos ; en un quart d’heure, il n’y eut plus person
88 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
244 nt à la présentation des acteurs. Ah ! jeter tout cela dans quelque vaudeville dont une poésie insolente et ivre tirerait le
245 l’ébène, succombant à ses bagues. On voudrait que cela dure longtemps, on voudrait comprendre ce qui se passe… Mais le poète
246 oilà qui est plein de significations troublantes. Cela donne à penser, prête à rire, mais je réserve pour demain les conclus
89 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
247 ovoquer une crise, bref, sans le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi, je poursuivrai mon discours en faveu
248 en ont envie, puis ceux qui en auront envie : car cela m’inciterait à chercher après coup des transitions, et c’est alors qu
249 ’est pour des raisons « techniques ». (Est-ce que cela ne devrait pas, au contraire, aggraver le cas ?) Or l’intérêt d’un ré
250 is petites chambres et un pan de toit par-dessus, cela fait une baraque à peine visible dans les vignes, à peine détachée du
251 er, ils auront toujours raison, mais n’auront que cela , car c’est l’ivresse10 seulement qui permet à l’esprit de passer d’un
252 t. (L’imprudence que de penser dans l’insomnie ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre liberté de penser est absur
253 e transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus que de la
254 ême j’entrerais en plein Moi… Une clef ? Plutôt «  cela  » qui me permettrait de combler l’écart entre moi et Moi qui est la s
255  rien à déclarer » après des semaines de voyage ? Cela va paraître improbable. On a dû voir sur moi que je le cherche, c’est
256 ux qui ne désespèrent pas encore du Grand Œuvre ? Cela seul est certain : qu’il existe des signes. Peut-être faut-il d’abord
257 des mains, — tu perds les clefs de tes valises… ( Cela encore : m’arrêter à Vienne à cause des serrures. Peut-être y passer
258 (Aussitôt je commence à comprendre ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce monde.) Malheur à celui qui ne cherche
90 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
259 a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon de poser parfois de ces grand
260 ccorde à trouver malsain ce genre de tentatives : cela ne peut que mal finir. Ceux du bon sens hochent la tête et citent la
261 u’il s’agit de l’âme. Dans la bouche de certains, cela prend l’air de je ne sais quelle revanche du médiocre dont ils se sen
262 i ont préféré faire tout de suite la bête : comme cela on est mieux pour donner le coup de pied de l’âne… Écoutons plutôt Be
263 sentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’amour, tout justement, nous fait comprendre, dans le t
91 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
264 nt en substance grise qui n’eussent pas mieux dit cela , — mauvais signe. J’ai pourtant dans la tête et dans la peau toute ce
265 le thème de mes songeries souabes. Mettons un peu cela au net. Paracelse s’occupait d’extraire l’ens des corps, tandis que S
266 édiateur entre les corps et les esprits. C’est en cela seulement que réside son originalité dans l’univers, son irremplaçabl
267 vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout cela est très juste ; la vie doit être ainsi : parfaitement compréhensible
268 hicksal ! » Avec un soupir c’est irrésistible, et cela signifie d’ailleurs qu’il n’y a pas lieu de résister. 22 juin 1929
269 s comme une retraite sensuelle. N’est-ce point de cela que l’homme des villes a besoin de nos jours ? On parle toujours de s
92 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
270 er sensible au moindre son de voix humaine. (Tout cela c’était pour préparer quelque battue prochaine.) Visiblement, ils tro
271 ne doit pas être bien drôle à la longue ! » Avec cela que vos plaisirs vous amusent tant ! La neurasthénie n’est-elle pas u
272 a fonction dans le monde actuel, je répondrai que cela dépend après tout des possibilités qu’on lui en laisse. On, c’est le
273 soin de tels mythes. Mais au regard de la nature, cela n’a point de sens. Ou bien alors : cela désigne une nouvelle répartit
274 a nature, cela n’a point de sens. Ou bien alors : cela désigne une nouvelle répartition des terres. Question que la nature d
275 erre, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de monnaie : cela n’a rien changé à l’organisme de leur vie sociale. Ils vivent en pays
93 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
276 mmer tous les officiants visibles ou virtuels, et cela pour différentes raisons, la plupart suffisantes. Francis de Miomandr
94 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
277 laisir qu’on ne peut pas nous refuser ; du reste, cela me rend plus jolie, quelqu’un me l’a dit hier encore, vous ne saurez
95 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
278 osant tour à tour le cynisme ou la bonhomie, tout cela baigne dans une inguérissable nostalgie, celle d’un grand accord comp
279 ue et renie ses mensonges. Mais pour le Français, cela ne saurait présenter que des inconvénients tout pratiques, strictemen
280 entencieuse et synthétique de l’esprit hindou. Et cela n’est point trop théorique. Que l’on considère en effet le devenir di
281 t à la fois moins abstrait et moins sentimental ; cela se marque par un trait unique : il devient plus concret dans ses pens
96 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
282 nt à la présentation des acteurs. Ah ! Jeter tout cela dans quelque vaudeville dont une poésie insolente et ivre tirerait le
283 l’ébène, succombant à ses bagues. On voudrait que cela dure longtemps, on voudrait comprendre ce qui se passe… Mais le poète
284 oilà qui est plein de significations troublantes. Cela donne à penser, prête à rire, mais je réserve pour demain les conclus
97 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
285 is petites chambres et un pan de toit par-dessus, cela fait une baraque à peine visible dans les vignes, à peine détachée du
286 er, ils auront toujours raison, mais n’auront que cela , car c’est l’ivresse7 seulement qui permet à l’esprit de passer d’une
287 it. (L’imprudence que de penser dans l’insomnie ! Cela tourne tout de suite à la débauche. Notre liberté de penser est absur
288 e transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique plus que de la
289 ême j’entrerais en plein Moi… Une clef ? Plutôt «  cela  » qui me permettrait de combler l’écart entre moi et Moi qui est la s
290  rien à déclarer » après des semaines de voyage ? Cela va paraître improbable. On a dû voir sur moi que je le cherche, c’est
291 ux qui ne désespèrent pas encore du Grand’Œuvre ? Cela seul est certain : qu’il existe des signes. Peut-être faut-il d’abord
292 des mains, — tu perds les clefs de tes valises… ( Cela encore : m’arrêter à Vienne à cause des serrures. Peut-être y passer
293 (Aussitôt je commence à comprendre ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce monde.) Malheur à celui qui ne cherche
98 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
294 er sensible au moindre son de voix humaine. (Tout cela pour préparer quelque battue prochaine.) Visiblement, ils trouvent le
295 ne doit pas être bien drôle à la longue ! » Avec cela que vos plaisirs vous amusent tant ! La neurasthénie n’est-elle pas u
296 a fonction dans le monde actuel, je répondrai que cela dépend après tout des possibilités qu’on lui en laisse. On, c’est le
297 soin de tels mythes. Mais au regard de la nature, cela n’a point de sens. Ou bien alors : cela désigne une nouvelle réparti
298 nature, cela n’a point de sens. Ou bien alors : cela désigne une nouvelle répartition des terres. Question que la nature d
299 erre, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de monnaie : cela n’a rien changé à l’organisation de leur vie sociale. Ils vivent en p
99 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
300 a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon de poser parfois de ces grand
301 ccorde à trouver malsain ce genre de tentatives : cela ne peut que mal finir. Ceux du bon sens hochent la tête et citent la
302 u’il s’agit de l’âme. Dans la bouche de certains, cela prend l’air de je ne sais quelle revanche du médiocre dont ils se sen
303 i ont préféré faire tout de suite la bête : comme cela on est mieux pour donner le coup de pied de l’âne… Écoutons plutôt Be
304 sentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela s’oublie. Et l’amour, tout justement, nous fait comprendre, dans le t
100 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
305 nt en substance grise qui n’eussent pas mieux dit cela , — mauvais signe. J’ai pourtant dans la tête et dans la peau toute ce
306 le thème de mes songeries souabes. Mettons un peu cela au net. Paracelse s’occupait d’extraire l’ens des corps, tandis que S
307 édiateur entre les corps et les esprits. C’est en cela seulement que réside son originalité dans l’univers, son irremplaçabl
308 vers son magazine — pas trop doux, hein !… » Tout cela est très juste ; la vie doit être ainsi : parfaitement compréhensible
309 hicksal ! » Avec un soupir c’est irrésistible, et cela signifie d’ailleurs qu’il n’y a pas lieu de résister. 22 juin 1929
310 lettres sur mon assiette, j’ai dit : « C’est bien cela  », sans plus d’étonnement que les autres fois. Le père Reinecke, surv
311 s comme une retraite sensuelle. N’est-ce point de cela que l’homme des villes a besoin de nos jours ? On parle toujours de s