1 1938, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Poète et le Vilain (novembre 1938)
1 . Jusqu’au viiie siècle de notre ère, les bardes celtes étaient honorés chez les rois. Tenez, lisez ceci : « La valeur du bar
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
2 Car du fond de notre Occident, la voix des bardes celtes lui répondait. Je ne sais si c’était un écho, ou quelque harmonie anc
3 en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant Rome, les Celtes avaient conquis une grande partie de l’Europe actuelle. Venus du Sud-
4 exactement l’extension de l’Empire romain. Or les Celtes n’étaient pas une nation. Ils n’avaient pas d’autre « unité » que cel
5 me nom que le brahmane.18) Il est certain que les Celtes croyaient à une vie après la mort. Vie aventureuse, très semblable à
6 ette doctrine centrale de la survie des âmes, les Celtes s’apparentent aux Grecs. Mais toute doctrine de l’immortalité suppose
7 uppose une préoccupation tragique de la mort. Les Celtes , écrit Hubert, « ont cultivé certainement la métaphysique de la mort…
8 de ce livre : la conception de la femme chez les Celtes n’est pas sans rappeler la dialectique platonicienne de l’Amour. La f
9 Les Gallo-Romains sont restés pour la plupart des Celtes déguisés. Si bien qu’après les invasions germaniques, on vit reparaît
10 e des modes et des goûts qui avaient été ceux des Celtes .20 » L’art roman et les langues romanes attestent l’importance de l’h
11 atoniciens, et d’autre part la nostalgie du héros celte revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’île des immortel
12 s mystères manichéens, et en partie pour ceux des Celtes . Sur quoi le christianisme triompha. La primitive Église fut une comm
13 que, « éternel féminin », « but de l’homme ». Les Celtes , déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan divin, à lui donner un su
14 tiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des Celtes , plus qu’à demi oubliés d’ailleurs par un Béroul ou un Chrétien de Tr
15 ancienne parenté entre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et bretons. Nous avons vu que la religion druidique, d’où s
16 ncle. Or il était fréquent, chez les plus anciens Celtes , que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié d
17 it que l’inceste était assez bien toléré chez les Celtes , comme l’attestent de nombreux documents). La coutume celtique du pot
18 . » (II, p. 234.) Enfin, l’on sait que les jeunes Celtes au moment de la puberté, donc au sortir de la maison des hommes, deva
19 s les livres qui viennent. 16. H. Hubert, Les Celtes , II, p. 227, 229, 274. (Le meilleur ouvrage d’ensemble sur la civilis
20 ligions hindoue et iranienne. La coupe sacrée des Celtes peut se confondre facilement avec la coupe de la Cène. Et la lance el
21 à la double mort volontaire. 80. H. Hubert, Les Celtes , II, p. 286. 81. Ibid., p. 298. 82. Histoire de Bailé au doux lan
3 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
22 noms et de situations tiré du fonds religieux des Celtes , donc d’une religion déjà morte, de même notre littérature et nos pas
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
23 Car au fond de notre Occident, la voix des bardes celtes lui répondait. Je ne sais si c’était un écho, ou quelque harmonie anc
24 en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant Rome, les Celtes avaient conquis une grande partie de l’Europe actuelle. Venus du Sud-
25 exactement l’extension de l’Empire romain. Or les Celtes n’étaient pas une nation. Ils n’avaient pas d’autre « unité » que cel
26 me nom que le brahmane 21. Il est certain que les Celtes croyaient à une vie après la mort. Vie aventureuse, très semblable à
27 ette doctrine centrale de la survie des âmes, les Celtes s’apparentent aux Grecs. Mais toute doctrine de l’immortalité suppose
28 uppose une préoccupation tragique de la mort. Les Celtes , écrit Hubert, « ont cultivé certainement la métaphysique de la mort…
29 de ce livre : la conception de la femme chez les Celtes n’est pas sans rappeler la dialectique platonicienne de l’Amour. La f
30 Les Gallo-Romains sont restés pour la plupart des Celtes déguisés. Si bien qu’après les invasions germaniques, on vit reparaît
31 atoniciens, et d’autre part la nostalgie du héros celte revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’île des immortel
32 s mystères manichéens, et en partie pour ceux des Celtes . Sur quoi le christianisme triompha. La primitive Église fut une comm
33 que, « éternel féminin », « but de l’homme ». Les Celtes , déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan divin, à lui donner un su
34 tiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des Celtes , plus qu’à demi oubliés d’ailleurs par un Béroul ou un Chrétien de Tr
35 ancienne parenté entre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et bretons. Nous avons vu que la religion druidique, d’où s
36 ncle. Or il était fréquent, chez les plus anciens Celtes , que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié d
37 it que l’inceste était assez bien toléré chez les Celtes , comme l’attestent de nombreux documents.) La coutume du potlatch, do
38 . » (II, p. 234.) Enfin, l’on sait que les jeunes Celtes au moment de la puberté, donc au sortir de la maison des hommes, deva
39 t. 18. Traduction d’Amyot. 19. H. Hubert, les Celtes , II, p. 227, 229, 274. (Le meilleur ouvrage d’ensemble sur la civilis
40 ligions hindoue et iranienne. La coupe sacrée des Celtes peut se confondre facilement avec la coupe de la Cène. Et la lance el
41 ns la poésie des troubadours. 93. H. Hubert, les Celtes , II, p. 286. 94. Hubert, op. cit., Il, p. 298. 95. Histoire de Ba
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
42 noms et de situations tiré du fonds religieux des Celtes , donc d’une religion déjà morte, de même notre littérature et nos pas
6 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
43 Car du fond de notre Occident, la voix des bardes celtes lui répondait. Je ne sais si c’était un écho, ou quelque harmonie anc
44 en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant Rome, les Celtes avaient conquis une grande partie de l’Europe actuelle. Venus du Sud-
45 moins les péninsules italienne et grecque. Or les Celtes n’étaient pas une nation. Ils n’avaient pas d’autre « unité » que cel
46 me nom que le brahmane 14. Il est certain que les Celtes croyaient à une vie après la mort. Vie aventureuse, très semblable à
47 ette doctrine centrale de la survie des âmes, les Celtes s’apparentent aux Grecs. Mais toute doctrine de l’immortalité suppose
48 uppose une préoccupation tragique de la mort. Les Celtes , écrit Hubert, « ont cultivé certainement la métaphysique de la mort…
49 de ce livre : la conception de la femme chez les Celtes n’est pas sans rappeler la dialectique platonicienne de l’Amour. La f
50 Les Gallo-Romains sont restés pour la plupart des Celtes déguisés. Si bien qu’après les invasions germaniques, on vit reparaît
51 e des modes et des goûts qui avaient été ceux des Celtes .16 » L’art roman et les langues romanes attestent l’importance de l’h
52 atoniciens, et d’autre part la nostalgie du héros celte revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’île des immortel
53 s mystères manichéens, et en partie pour ceux des Celtes . Sur quoi le christianisme triompha. La primitive Église fut une comm
54 que, « éternel féminin », « but de l’homme ». Les Celtes , déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan divin, à lui donner un su
55 tiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des Celtes , plus qu’à demi oubliés d’ailleurs par un Béroul ou un Chrétien de Tr
56 ancienne parenté entre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et bretons. Nous avons vu que la religion druidique, d’où s
57 ncle. Or il était fréquent, chez les plus anciens Celtes , que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié d
58 it que l’inceste était assez bien toléré chez les Celtes , comme l’attestent de nombreux documents.) La coutume du potlatch, do
59 . » (II, p. 234.) Enfin, l’on sait que les jeunes Celtes au moment de la puberté, donc au sortir de la maison des hommes, deva
60 . 11. Traduction d’Amyot. 12. H. Hubert, Les Celtes , II, p. 227, 229, 274. (Le meilleur ouvrage d’ensemble sur la civilis
61 ligions hindoue et iranienne. La coupe sacrée des Celtes peut se confondre facilement avec la coupe de la Cène. Et la lance el
62 ns la poésie des troubadours. 85. H. Hubert, Les Celtes , II, p. 286. 86. H. Hubert, op. cit., II, p. 298. 87. Histoire de
7 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
63 noms et de situations tiré du fonds religieux des Celtes , donc d’une religion déjà morte, de même notre littérature et nos pas
8 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
64 ’oppose, selon lui, l’énergique génie des Gaulois celtes . Or les vieux poèmes allemands, pour autant qu’ils ne sont pas les tr
65 ançais, n’écrit-il pas que dans la mythologie des Celtes , « l’idée de la mort domine tout, et tout la découvre »? On voit le d
9 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
66 que lui. C’est-à-dire qu’il n’en a pas le droit. Celtes , il est d’autres recours, d’autres points de vision qu’humains. La ré
10 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
67 unité de race est perdue depuis les temps où les Celtes helvètes en occupaient la plus grande partie : les Romains, puis les
11 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
68 l’arianisme et ne se mêleront avec la population celte et les colons romains que lorsqu’ils auront adopté la religion cathol
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
69 tiques, l’Odin des Scandinaves et le Dispater des Celtes , les courants de pensée judaïques et arabes, iraniens et manichéens,
13 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
70 tiques, l’Odin des Scandinaves et le Dispater des Celtes , les courants de pensées judaïques et arabes, iraniens et manichéens,
14 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
71 les ossements mêlés des Ibères, des Ligures, des Celtes , des Germains, des Romains et des Burgondes : société des nations sou
15 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). Comment définir l’Europe ?
72 ni romains, c’est-à-dire les apports germaniques, celtes , arabes, iraniens, et orientaux, qui sont venus s’ajouter au cours de
16 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
73 . Sources grecque, juive et phénicienne, romaine, celte et germanique, arabe enfin ; et leur fusion dégage une énergie dont l
17 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
74 m, il ajoute à bon droit l’héritage des Barbares, Celtes , Germains et Slaves, dont l’apport trop souvent méconnu (pour avoir é
18 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. I. Protohistoire d’un continent sans nom
75 lstatt. Celle-ci fera place à la civilisation des Celtes , au ve siècle av. J.-C. Des Gaëls d’Irlande, d’Angleterre et de Bret
76 us en Asie Mineure au iiie siècle av. J.-C., les Celtes (apparentés aux Germains) ont recouvert la majeure partie de la pénin
77 e la mer du Sud, mystérieusement inaccessible aux Celtes . La conquête de la Gaule par César va marquer le début de la fusion s
19 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. V. Les étymologies
78 aves, op. cit., I, p. 182-184. L’année sacrée des Celtes , qui paraît avoir été commune aux traditions sacrées de toute l’Europ
20 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
79 ute l’Europe. Il prend sa source dans le pays des Celtes … Et après avoir traversé l’Europe entière, il entre dans la Scythie p
21 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
80 in qui se sent libre quand il touche son épée, le Celte romantique et magique, — et nous descendons tous de la plupart d’entr
22 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
81 in qui se sent libre quand il touche son épée, le Celte romantique et magique — et nous descendons tous de la plupart d’entre
23 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
82 lstatt. Celle-ci fera place à la civilisation des Celtes , au ve siècle av. J.-C. Des Gaëls d’Irlande, d’Angleterre et de Bret
83 us en Asie Mineure au iiie siècle av. J.-C., les Celtes ont recouvert la majeure partie de la péninsule occidentale, à l’excl
84 la mer du Sud, mystérieusement inaccessibles aux Celtes . La conquête de la Gaule par César va marquer le début de la fusion s
85 ute l’Europe. Il prend sa source dans le pays des Celtes … Et après avoir traversé l’Europe entière, il entre dans la Scythie p
86 aves, op. cit., I, p. 182-184. L’année sacrée des Celtes , qui paraît avoir été commune aux traditions sacrées de toute l’Europ
24 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
87 sser ces divagations au sujet de la postérité des Celtes , des Illyriens ou des Thraces, toutes ces peuplades primitives qui vé
88 onna naissance à ce que nous appelons les souches celte , germanique et slave. S’il y a en Europe un élément d’unité prenant r
25 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
89 i créèrent les civilisations hellénique, romaine, celte et germanique ; civilisations qui dépassent de beaucoup celles d’Asie
26 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
90 , Athènes, Rome et Jérusalem, les Germains et les Celtes , et enfin les Arabes. On citera simplement quelques textes-témoins de
27 1962, Arts, articles (1952-1965). Le miracle européen a créé le monde civilisé (6 juin 1962)
91 ans le cadre de cet empire se trouvent inclus des Celtes , des Germains et des Slaves, des « barbares » toujours plus nombreux,
92 ’Occident : la Grèce, Rome et Jérusalem, la magie celte , l’inquiétude hébraïque, la science allemande, l’exaltation des Ibéri
28 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
93 globant avec les Méditerranéens des Germains, des Celtes et des Slaves. De cette culture commune, mais de ses sources variées,
29 1962, Les Chances de l’Europe. I. L’aventure mondiale des Européens
94 ans le cadre de cet empire se trouvent inclus des Celtes , des Germains et des Slaves, des « barbares » toujours plus nombreux,
95 ’Occident : la Grèce, Rome et Jérusalem, la magie celte , l’inquiétude hébraïque, la science allemande, l’exaltation des Ibéri
30 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
96 isse actuelle, et ce fut le nom des Helvètes. Ces Celtes , nous dit Jules César, surpassaient en valeur guerrière tous les autr
31 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
97 e la grecque, la romaine, la judéo-chrétienne, la celte , la germanique, etc., bien antérieures aux découpages en couleurs pla
98 rianisme et qui ne se mêleront avec la population celte et les colons romains que lorsqu’ils auront adopté la religion cathol
32 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
99 vilisateurs (Proche-Orient, Grèce, christianisme, Celtes , Germains, puis Arabes et Slaves) et qui s’est, au cours des âges, à
100 ie, Crête, Grèce, Rome, Jérusalem, christianisme, Celtes , Germains, Arabes, Slaves : nous avons tous subi ces influences, tout
33 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
101 e, du mithraïsme, des sectes gnostiques, puis des Celtes , et des Germains. Le christianisme, étant la seule grande religion qu
34 1969, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Une longue et vieille histoire (7 juin 1969)
102 é ! » Tout cela — qui est d’abord occitan, arabe, celte et anglo-saxon — va donner en français, par Béroul et Chrétien, le mo
35 1970, Articles divers (1970-1973). Ce que la Suisse peut apporter à l’Europe (19 mars 1970)
103 , romains, juifs, par le christianisme, germains, celtes , un petit peu arabes, un petit peu slaves. Nous avons tout cela en co
36 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
104 isme. Définition célèbre, qui néglige les apports celtes , germaniques, arabes, slaves et orientaux, mais surtout qui ferait ou
105 rt probablement cathare (manichéen), mais surtout celte . c) Prenons enfin l’exemple le plus général : notre sens de la liber
106 ie, Crète, Grèce, Rome, Jérusalem, christianisme, Celtes , Germains, Arabes, Slaves. Nous avons tous subi ces influences, tout
37 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
107 — grecque, romaine, judéo-chrétienne, germanique, celte , à quoi se sont ajoutées des influences arabes, slaves, et j’en passe
38 1971, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Paul Valéry et l’Europe (29 octobre 1971)
108 rsovie. Tout ce « reste » atlantique et nordique, celte ou germain, arabe ou slave, ne serait donc pas européen, ou de second
39 1971, Articles divers (1970-1973). L’Europe est d’abord une unité de culture (1971)
109 mêmes influences indo-européennes, gréco-latines, celtes et germaniques qui nous ont tous affectés, à doses variables, et qui
40 1971, Articles divers (1970-1973). L’héritage culturel de l’Europe (1971)
110 s l’habitude de combiner en contrepoint la source celte , la germanique, la scandinave, et leurs contradictions multipliées av
41 1972, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). De l’unité de culture à l’union politique (17-23 avril 1972)
111 tir d’influences indo-européennes, gréco-latines, celtes et germaniques, arabes et slaves, souvent incompatibles entre elles —
42 1972, Articles divers (1970-1973). Qu’est-ce que la culture ? : quatre thèses et une hypothèse (juin 1972)
112 Syrie et aux Juifs, aux Grecs et aux Romains, aux Celtes et aux Germains, au christianisme et aux religions du Proche-Orient,
43 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
113 tir d’influences indo-européennes, gréco-latines, celtes et germaniques, arabes et slaves, souvent incompatibles entre elles —
44 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
114 été longtemps sa sœur siamoise. À quoi, dans Les Celtes et la civilisation celtique, Jean Markale semblera faire écho : On a
115 semblera faire écho : On a l’impression que les Celtes ont une affection particulière pour les histoires qui se terminent ma
116 iques (le Midi précathare se révèle apparenté aux Celtes gaéliques et gallois), le courant néo-manichéen et l’influence arabe
117 xaltant-le-printemps, tandis que les « Bretons », Celtes et autres Germains chantent la Mort. C’est dans le grand ouvrage de R
118 le maternel, lequel joue le rôle du père chez les Celtes , il a commis et consommé l’inceste, mais en transe, dans le fantasme
45 1973, Articles divers (1970-1973). L’Europe, c’est d’abord une culture (juillet-août 1973)
119 s, gréco-latines, chrétiennes et par là juives22, celtes et germaniques — et plus tard, à un moindre degré, arabes puis slaves
46 1974, Articles divers (1974-1977). Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)
120 héritées de la Grèce, de Rome, de Jérusalem, des Celtes , des Germains, plus tard des Arabes au Sud et des Slaves à l’Est. Imp
47 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
121 ité, de communauté, de biens communs, les valeurs celtes d’aventure initiatique courue par le chevalier errant et de Quête spi
48 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
122 ité, de communauté, de biens communs, les valeurs celtes d’aventure initiatique courue par le chevalier errant, et de Quête sp
49 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
123 nd l’orphelin à sa cour et l’éduque. Or, chez les Celtes , comme chez bien d’autres peuples, l’oncle maternel prend la place du
50 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
124 mandéennes, et dans notre ère européenne, ordres celtes , bénédictins, franciscains, jésuites… Quant aux hippies, je les trouv
51 1978, Articles divers (1978-1981). Dialogue-interview avec Denis de Rougemont (novembre 1978)
125 me et de Jérusalem, puis des Germains et puis des Celtes , puis des Arabes par l’Espagne puis des Slaves au xixe siècle. C’est
52 1978, Articles divers (1978-1981). L’Europe est une culture commune (1978)
126 ’intégrer par la suite des apports germaniques et celtes , mais aussi slaves et arabes, tout différents des premiers. L’apport
127 ives et communautaires, ou « libertés ». L’apport celte est sensible d’une part dans l’évangélisation de plusieurs régions de
53 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
128 ques, sociales et religieuses des Germains et des Celtes , des Vikings et des Ibères réordonnées et composées bon an mal an sou
54 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe, invention culturelle (1980)
129 ques, sociales et religieuses des Germains et des Celtes , des Vikings et des Ibères réordonnées et composées bon an mal an sou
55 1981, Articles divers (1978-1981). La ruée vers le Graal : questions à Denis de Rougemont (13-14 juin 1981)
130 Rougemont (13-14 juin 1981)bp Nous sommes des Celtes , me dit Denis de Rougemont. Il habite une ancienne ferme dans le pays
131 oubli ? Par méconnaissance de notre histoire. Les Celtes ont occupé tout le territoire européen de Gibraltar à la Roumanie, du
132 ncé par Athènes et par Rome est un Européen : les Celtes et les Germains manquent à cette définition. Or, je crois que la vie
133 on. Or, je crois que la vie de l’esprit, chez les Celtes , leur sensibilité, leur affectivité sont beaucoup plus riches et raff
134 e du Graal Réjouissons-nous donc : nous sommes Celtes , comme l’affirme avec force Jean-Pierre Vouga, dans son livre L’Europ
135 erre Vouga, dans son livre L’Europe à l’heure des Celtes (Galland) qui contient un hommage à Denis de Rougemont. Quelles sont,
136 . Tout d’abord, évidemment, les vieilles légendes celtes adaptées par le christianisme, au xiie siècle. Or, à cette époque se
56 1982, Articles divers (1982-1985). L’Europe une et diverse : la contribution des cultures nationales [commentaires] (1982)
137 lations préexistantes en Europe, c’est-à-dire les Celtes sur presque tout l’ensemble du continent, et les Germains qui viennen
138 , et les Germains qui viennent à la rencontre des Celtes , se mélangent avec eux et finissent par recouvrir aussi une bonne par
57 1984, Cadmos, articles (1978–1986). L’État-nation contre l’Europe : Notes pour une histoire des concepts (printemps 1984)
139 ù l’on use aussi du normand et des vieux langages celtes  : bas allemand, moyen et haut allemand autour desquels se réalise la
58 1984, Cadmos, articles (1978–1986). Conclusions (été-automne 1984)
140 n de l’Europe, un autre tiers étant la population celte . Ce sont les deux grandes sources qui sont venues s’ajouter pour comp
141 t le jeu, pendant tout le Moyen Âge : la mystique celte , l’aventure, le roman, toute la littérature, y compris l’opéra sont s
59 1984, Articles divers (1982-1985). L’Europe et les intellectuels (1984)
142 rusalem, bien sûr, mais aussi les Germains et les Celtes , qui ont recouvert le continent (sauf Rome et Delphes, mises à sac pa
60 1984, Articles divers (1982-1985). Le Patrimoine européen [conclusion] (1984)
143 ue entièrement peuplé par les Germains et par les Celtes , — de là deux nouvelles sources de notre culture commune, se mariant
61 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
144 ome, d’Athènes, de Jérusalem, de la Germanie, des Celtes et plus tard des Arabes, et à partir du xixe siècle des Russes aussi
62 1988, Inédits (extraits de cours). Culture
145 e de la civilisation occidentale sont les valeurs celtes , qu’il convient donc d’ajouter aux valeurs grecques, romaines, chréti
146 iduelles de la quête spirituelle. Le triomphe des Celtes , dans leur échec, a été de parvenir à intérioriser le sens de l’avent
147 r Paul Valéry, Denis de Rougemont ajoute ceux des Celtes et des Germains, ainsi que, dans une certaine mesure, ceux des Arabes
63 1988, Inédits (extraits de cours). Europe
148 usalem. À ces trois sources, s’ajoutent la source celte (d’où viennent les romans, une grande partie de la littérature europé