1
. Jusqu’au viiie siècle de notre ère, les bardes
celtes
étaient honorés chez les rois. Tenez, lisez ceci : « La valeur du bar
2
Car du fond de notre Occident, la voix des bardes
celtes
lui répondait. Je ne sais si c’était un écho, ou quelque harmonie anc
3
en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant Rome, les
Celtes
avaient conquis une grande partie de l’Europe actuelle. Venus du Sud-
4
exactement l’extension de l’Empire romain. Or les
Celtes
n’étaient pas une nation. Ils n’avaient pas d’autre « unité » que cel
5
me nom que le brahmane.18) Il est certain que les
Celtes
croyaient à une vie après la mort. Vie aventureuse, très semblable à
6
ette doctrine centrale de la survie des âmes, les
Celtes
s’apparentent aux Grecs. Mais toute doctrine de l’immortalité suppose
7
uppose une préoccupation tragique de la mort. Les
Celtes
, écrit Hubert, « ont cultivé certainement la métaphysique de la mort…
8
de ce livre : la conception de la femme chez les
Celtes
n’est pas sans rappeler la dialectique platonicienne de l’Amour. La f
9
Les Gallo-Romains sont restés pour la plupart des
Celtes
déguisés. Si bien qu’après les invasions germaniques, on vit reparaît
10
e des modes et des goûts qui avaient été ceux des
Celtes
.20 » L’art roman et les langues romanes attestent l’importance de l’h
11
atoniciens, et d’autre part la nostalgie du héros
celte
revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’île des immortel
12
s mystères manichéens, et en partie pour ceux des
Celtes
. Sur quoi le christianisme triompha. La primitive Église fut une comm
13
que, « éternel féminin », « but de l’homme ». Les
Celtes
, déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan divin, à lui donner un su
14
tiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des
Celtes
, plus qu’à demi oubliés d’ailleurs par un Béroul ou un Chrétien de Tr
15
ancienne parenté entre le Midi précathare et les
Celtes
gaéliques et bretons. Nous avons vu que la religion druidique, d’où s
16
ncle. Or il était fréquent, chez les plus anciens
Celtes
, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié d
17
it que l’inceste était assez bien toléré chez les
Celtes
, comme l’attestent de nombreux documents). La coutume celtique du pot
18
. » (II, p. 234.) Enfin, l’on sait que les jeunes
Celtes
au moment de la puberté, donc au sortir de la maison des hommes, deva
19
s les livres qui viennent. 16. H. Hubert, Les
Celtes
, II, p. 227, 229, 274. (Le meilleur ouvrage d’ensemble sur la civilis
20
ligions hindoue et iranienne. La coupe sacrée des
Celtes
peut se confondre facilement avec la coupe de la Cène. Et la lance el
21
à la double mort volontaire. 80. H. Hubert, Les
Celtes
, II, p. 286. 81. Ibid., p. 298. 82. Histoire de Bailé au doux lan
22
noms et de situations tiré du fonds religieux des
Celtes
, donc d’une religion déjà morte, de même notre littérature et nos pas
23
Car au fond de notre Occident, la voix des bardes
celtes
lui répondait. Je ne sais si c’était un écho, ou quelque harmonie anc
24
en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant Rome, les
Celtes
avaient conquis une grande partie de l’Europe actuelle. Venus du Sud-
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exactement l’extension de l’Empire romain. Or les
Celtes
n’étaient pas une nation. Ils n’avaient pas d’autre « unité » que cel
26
me nom que le brahmane 21. Il est certain que les
Celtes
croyaient à une vie après la mort. Vie aventureuse, très semblable à
27
ette doctrine centrale de la survie des âmes, les
Celtes
s’apparentent aux Grecs. Mais toute doctrine de l’immortalité suppose
28
uppose une préoccupation tragique de la mort. Les
Celtes
, écrit Hubert, « ont cultivé certainement la métaphysique de la mort…
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de ce livre : la conception de la femme chez les
Celtes
n’est pas sans rappeler la dialectique platonicienne de l’Amour. La f
30
Les Gallo-Romains sont restés pour la plupart des
Celtes
déguisés. Si bien qu’après les invasions germaniques, on vit reparaît
31
atoniciens, et d’autre part la nostalgie du héros
celte
revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’île des immortel
32
s mystères manichéens, et en partie pour ceux des
Celtes
. Sur quoi le christianisme triompha. La primitive Église fut une comm
33
que, « éternel féminin », « but de l’homme ». Les
Celtes
, déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan divin, à lui donner un su
34
tiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des
Celtes
, plus qu’à demi oubliés d’ailleurs par un Béroul ou un Chrétien de Tr
35
ancienne parenté entre le Midi précathare et les
Celtes
gaéliques et bretons. Nous avons vu que la religion druidique, d’où s
36
ncle. Or il était fréquent, chez les plus anciens
Celtes
, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié d
37
it que l’inceste était assez bien toléré chez les
Celtes
, comme l’attestent de nombreux documents.) La coutume du potlatch, do
38
. » (II, p. 234.) Enfin, l’on sait que les jeunes
Celtes
au moment de la puberté, donc au sortir de la maison des hommes, deva
39
t. 18. Traduction d’Amyot. 19. H. Hubert, les
Celtes
, II, p. 227, 229, 274. (Le meilleur ouvrage d’ensemble sur la civilis
40
ligions hindoue et iranienne. La coupe sacrée des
Celtes
peut se confondre facilement avec la coupe de la Cène. Et la lance el
41
ns la poésie des troubadours. 93. H. Hubert, les
Celtes
, II, p. 286. 94. Hubert, op. cit., Il, p. 298. 95. Histoire de Ba
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noms et de situations tiré du fonds religieux des
Celtes
, donc d’une religion déjà morte, de même notre littérature et nos pas
43
Car du fond de notre Occident, la voix des bardes
celtes
lui répondait. Je ne sais si c’était un écho, ou quelque harmonie anc
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en Orient et en Occident. ⁂ Bien avant Rome, les
Celtes
avaient conquis une grande partie de l’Europe actuelle. Venus du Sud-
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moins les péninsules italienne et grecque. Or les
Celtes
n’étaient pas une nation. Ils n’avaient pas d’autre « unité » que cel
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me nom que le brahmane 14. Il est certain que les
Celtes
croyaient à une vie après la mort. Vie aventureuse, très semblable à
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ette doctrine centrale de la survie des âmes, les
Celtes
s’apparentent aux Grecs. Mais toute doctrine de l’immortalité suppose
48
uppose une préoccupation tragique de la mort. Les
Celtes
, écrit Hubert, « ont cultivé certainement la métaphysique de la mort…
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de ce livre : la conception de la femme chez les
Celtes
n’est pas sans rappeler la dialectique platonicienne de l’Amour. La f
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Les Gallo-Romains sont restés pour la plupart des
Celtes
déguisés. Si bien qu’après les invasions germaniques, on vit reparaît
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e des modes et des goûts qui avaient été ceux des
Celtes
.16 » L’art roman et les langues romanes attestent l’importance de l’h
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atoniciens, et d’autre part la nostalgie du héros
celte
revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’île des immortel
53
s mystères manichéens, et en partie pour ceux des
Celtes
. Sur quoi le christianisme triompha. La primitive Église fut une comm
54
que, « éternel féminin », « but de l’homme ». Les
Celtes
, déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan divin, à lui donner un su
55
tiques », c’étaient les vieux mystères sacrés des
Celtes
, plus qu’à demi oubliés d’ailleurs par un Béroul ou un Chrétien de Tr
56
ancienne parenté entre le Midi précathare et les
Celtes
gaéliques et bretons. Nous avons vu que la religion druidique, d’où s
57
ncle. Or il était fréquent, chez les plus anciens
Celtes
, que l’on confiât les enfants « à la garde d’un personnage qualifié d
58
it que l’inceste était assez bien toléré chez les
Celtes
, comme l’attestent de nombreux documents.) La coutume du potlatch, do
59
. » (II, p. 234.) Enfin, l’on sait que les jeunes
Celtes
au moment de la puberté, donc au sortir de la maison des hommes, deva
60
. 11. Traduction d’Amyot. 12. H. Hubert, Les
Celtes
, II, p. 227, 229, 274. (Le meilleur ouvrage d’ensemble sur la civilis
61
ligions hindoue et iranienne. La coupe sacrée des
Celtes
peut se confondre facilement avec la coupe de la Cène. Et la lance el
62
ns la poésie des troubadours. 85. H. Hubert, Les
Celtes
, II, p. 286. 86. H. Hubert, op. cit., II, p. 298. 87. Histoire de
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noms et de situations tiré du fonds religieux des
Celtes
, donc d’une religion déjà morte, de même notre littérature et nos pas
64
’oppose, selon lui, l’énergique génie des Gaulois
celtes
. Or les vieux poèmes allemands, pour autant qu’ils ne sont pas les tr
65
ançais, n’écrit-il pas que dans la mythologie des
Celtes
, « l’idée de la mort domine tout, et tout la découvre »? On voit le d
66
que lui. C’est-à-dire qu’il n’en a pas le droit.
Celtes
, il est d’autres recours, d’autres points de vision qu’humains. La ré
67
unité de race est perdue depuis les temps où les
Celtes
helvètes en occupaient la plus grande partie : les Romains, puis les
68
l’arianisme et ne se mêleront avec la population
celte
et les colons romains que lorsqu’ils auront adopté la religion cathol
69
tiques, l’Odin des Scandinaves et le Dispater des
Celtes
, les courants de pensée judaïques et arabes, iraniens et manichéens,
70
tiques, l’Odin des Scandinaves et le Dispater des
Celtes
, les courants de pensées judaïques et arabes, iraniens et manichéens,
71
les ossements mêlés des Ibères, des Ligures, des
Celtes
, des Germains, des Romains et des Burgondes : société des nations sou
72
ni romains, c’est-à-dire les apports germaniques,
celtes
, arabes, iraniens, et orientaux, qui sont venus s’ajouter au cours de
73
. Sources grecque, juive et phénicienne, romaine,
celte
et germanique, arabe enfin ; et leur fusion dégage une énergie dont l
74
m, il ajoute à bon droit l’héritage des Barbares,
Celtes
, Germains et Slaves, dont l’apport trop souvent méconnu (pour avoir é
75
lstatt. Celle-ci fera place à la civilisation des
Celtes
, au ve siècle av. J.-C. Des Gaëls d’Irlande, d’Angleterre et de Bret
76
us en Asie Mineure au iiie siècle av. J.-C., les
Celtes
(apparentés aux Germains) ont recouvert la majeure partie de la pénin
77
e la mer du Sud, mystérieusement inaccessible aux
Celtes
. La conquête de la Gaule par César va marquer le début de la fusion s
78
aves, op. cit., I, p. 182-184. L’année sacrée des
Celtes
, qui paraît avoir été commune aux traditions sacrées de toute l’Europ
79
ute l’Europe. Il prend sa source dans le pays des
Celtes
… Et après avoir traversé l’Europe entière, il entre dans la Scythie p
80
in qui se sent libre quand il touche son épée, le
Celte
romantique et magique, — et nous descendons tous de la plupart d’entr
81
in qui se sent libre quand il touche son épée, le
Celte
romantique et magique — et nous descendons tous de la plupart d’entre
82
lstatt. Celle-ci fera place à la civilisation des
Celtes
, au ve siècle av. J.-C. Des Gaëls d’Irlande, d’Angleterre et de Bret
83
us en Asie Mineure au iiie siècle av. J.-C., les
Celtes
ont recouvert la majeure partie de la péninsule occidentale, à l’excl
84
la mer du Sud, mystérieusement inaccessibles aux
Celtes
. La conquête de la Gaule par César va marquer le début de la fusion s
85
ute l’Europe. Il prend sa source dans le pays des
Celtes
… Et après avoir traversé l’Europe entière, il entre dans la Scythie p
86
aves, op. cit., I, p. 182-184. L’année sacrée des
Celtes
, qui paraît avoir été commune aux traditions sacrées de toute l’Europ
87
sser ces divagations au sujet de la postérité des
Celtes
, des Illyriens ou des Thraces, toutes ces peuplades primitives qui vé
88
onna naissance à ce que nous appelons les souches
celte
, germanique et slave. S’il y a en Europe un élément d’unité prenant r
89
i créèrent les civilisations hellénique, romaine,
celte
et germanique ; civilisations qui dépassent de beaucoup celles d’Asie
90
, Athènes, Rome et Jérusalem, les Germains et les
Celtes
, et enfin les Arabes. On citera simplement quelques textes-témoins de
91
ans le cadre de cet empire se trouvent inclus des
Celtes
, des Germains et des Slaves, des « barbares » toujours plus nombreux,
92
’Occident : la Grèce, Rome et Jérusalem, la magie
celte
, l’inquiétude hébraïque, la science allemande, l’exaltation des Ibéri
93
globant avec les Méditerranéens des Germains, des
Celtes
et des Slaves. De cette culture commune, mais de ses sources variées,
94
ans le cadre de cet empire se trouvent inclus des
Celtes
, des Germains et des Slaves, des « barbares » toujours plus nombreux,
95
’Occident : la Grèce, Rome et Jérusalem, la magie
celte
, l’inquiétude hébraïque, la science allemande, l’exaltation des Ibéri
96
isse actuelle, et ce fut le nom des Helvètes. Ces
Celtes
, nous dit Jules César, surpassaient en valeur guerrière tous les autr
97
e la grecque, la romaine, la judéo-chrétienne, la
celte
, la germanique, etc., bien antérieures aux découpages en couleurs pla
98
rianisme et qui ne se mêleront avec la population
celte
et les colons romains que lorsqu’ils auront adopté la religion cathol
99
vilisateurs (Proche-Orient, Grèce, christianisme,
Celtes
, Germains, puis Arabes et Slaves) et qui s’est, au cours des âges, à
100
ie, Crête, Grèce, Rome, Jérusalem, christianisme,
Celtes
, Germains, Arabes, Slaves : nous avons tous subi ces influences, tout
101
e, du mithraïsme, des sectes gnostiques, puis des
Celtes
, et des Germains. Le christianisme, étant la seule grande religion qu
102
é ! » Tout cela — qui est d’abord occitan, arabe,
celte
et anglo-saxon — va donner en français, par Béroul et Chrétien, le mo
103
, romains, juifs, par le christianisme, germains,
celtes
, un petit peu arabes, un petit peu slaves. Nous avons tout cela en co
104
isme. Définition célèbre, qui néglige les apports
celtes
, germaniques, arabes, slaves et orientaux, mais surtout qui ferait ou
105
rt probablement cathare (manichéen), mais surtout
celte
. c) Prenons enfin l’exemple le plus général : notre sens de la liber
106
ie, Crète, Grèce, Rome, Jérusalem, christianisme,
Celtes
, Germains, Arabes, Slaves. Nous avons tous subi ces influences, tout
107
— grecque, romaine, judéo-chrétienne, germanique,
celte
, à quoi se sont ajoutées des influences arabes, slaves, et j’en passe
108
rsovie. Tout ce « reste » atlantique et nordique,
celte
ou germain, arabe ou slave, ne serait donc pas européen, ou de second
109
mêmes influences indo-européennes, gréco-latines,
celtes
et germaniques qui nous ont tous affectés, à doses variables, et qui
110
s l’habitude de combiner en contrepoint la source
celte
, la germanique, la scandinave, et leurs contradictions multipliées av
111
tir d’influences indo-européennes, gréco-latines,
celtes
et germaniques, arabes et slaves, souvent incompatibles entre elles —
112
Syrie et aux Juifs, aux Grecs et aux Romains, aux
Celtes
et aux Germains, au christianisme et aux religions du Proche-Orient,
113
tir d’influences indo-européennes, gréco-latines,
celtes
et germaniques, arabes et slaves, souvent incompatibles entre elles —
114
été longtemps sa sœur siamoise. À quoi, dans Les
Celtes
et la civilisation celtique, Jean Markale semblera faire écho : On a
115
semblera faire écho : On a l’impression que les
Celtes
ont une affection particulière pour les histoires qui se terminent ma
116
iques (le Midi précathare se révèle apparenté aux
Celtes
gaéliques et gallois), le courant néo-manichéen et l’influence arabe
117
xaltant-le-printemps, tandis que les « Bretons »,
Celtes
et autres Germains chantent la Mort. C’est dans le grand ouvrage de R
118
le maternel, lequel joue le rôle du père chez les
Celtes
, il a commis et consommé l’inceste, mais en transe, dans le fantasme
119
s, gréco-latines, chrétiennes et par là juives22,
celtes
et germaniques — et plus tard, à un moindre degré, arabes puis slaves
120
héritées de la Grèce, de Rome, de Jérusalem, des
Celtes
, des Germains, plus tard des Arabes au Sud et des Slaves à l’Est. Imp
121
ité, de communauté, de biens communs, les valeurs
celtes
d’aventure initiatique courue par le chevalier errant et de Quête spi
122
ité, de communauté, de biens communs, les valeurs
celtes
d’aventure initiatique courue par le chevalier errant, et de Quête sp
123
nd l’orphelin à sa cour et l’éduque. Or, chez les
Celtes
, comme chez bien d’autres peuples, l’oncle maternel prend la place du
124
mandéennes, et dans notre ère européenne, ordres
celtes
, bénédictins, franciscains, jésuites… Quant aux hippies, je les trouv
125
me et de Jérusalem, puis des Germains et puis des
Celtes
, puis des Arabes par l’Espagne puis des Slaves au xixe siècle. C’est
126
’intégrer par la suite des apports germaniques et
celtes
, mais aussi slaves et arabes, tout différents des premiers. L’apport
127
ives et communautaires, ou « libertés ». L’apport
celte
est sensible d’une part dans l’évangélisation de plusieurs régions de
128
ques, sociales et religieuses des Germains et des
Celtes
, des Vikings et des Ibères réordonnées et composées bon an mal an sou
129
ques, sociales et religieuses des Germains et des
Celtes
, des Vikings et des Ibères réordonnées et composées bon an mal an sou
130
Rougemont (13-14 juin 1981)bp Nous sommes des
Celtes
, me dit Denis de Rougemont. Il habite une ancienne ferme dans le pays
131
oubli ? Par méconnaissance de notre histoire. Les
Celtes
ont occupé tout le territoire européen de Gibraltar à la Roumanie, du
132
ncé par Athènes et par Rome est un Européen : les
Celtes
et les Germains manquent à cette définition. Or, je crois que la vie
133
on. Or, je crois que la vie de l’esprit, chez les
Celtes
, leur sensibilité, leur affectivité sont beaucoup plus riches et raff
134
e du Graal Réjouissons-nous donc : nous sommes
Celtes
, comme l’affirme avec force Jean-Pierre Vouga, dans son livre L’Europ
135
erre Vouga, dans son livre L’Europe à l’heure des
Celtes
(Galland) qui contient un hommage à Denis de Rougemont. Quelles sont,
136
. Tout d’abord, évidemment, les vieilles légendes
celtes
adaptées par le christianisme, au xiie siècle. Or, à cette époque se
137
lations préexistantes en Europe, c’est-à-dire les
Celtes
sur presque tout l’ensemble du continent, et les Germains qui viennen
138
, et les Germains qui viennent à la rencontre des
Celtes
, se mélangent avec eux et finissent par recouvrir aussi une bonne par
139
ù l’on use aussi du normand et des vieux langages
celtes
: bas allemand, moyen et haut allemand autour desquels se réalise la
140
n de l’Europe, un autre tiers étant la population
celte
. Ce sont les deux grandes sources qui sont venues s’ajouter pour comp
141
t le jeu, pendant tout le Moyen Âge : la mystique
celte
, l’aventure, le roman, toute la littérature, y compris l’opéra sont s
142
rusalem, bien sûr, mais aussi les Germains et les
Celtes
, qui ont recouvert le continent (sauf Rome et Delphes, mises à sac pa
143
ue entièrement peuplé par les Germains et par les
Celtes
, — de là deux nouvelles sources de notre culture commune, se mariant
144
ome, d’Athènes, de Jérusalem, de la Germanie, des
Celtes
et plus tard des Arabes, et à partir du xixe siècle des Russes aussi
145
e de la civilisation occidentale sont les valeurs
celtes
, qu’il convient donc d’ajouter aux valeurs grecques, romaines, chréti
146
iduelles de la quête spirituelle. Le triomphe des
Celtes
, dans leur échec, a été de parvenir à intérioriser le sens de l’avent
147
r Paul Valéry, Denis de Rougemont ajoute ceux des
Celtes
et des Germains, ainsi que, dans une certaine mesure, ceux des Arabes
148
usalem. À ces trois sources, s’ajoutent la source
celte
(d’où viennent les romans, une grande partie de la littérature europé