1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 e, M. de Montherlant ne s’est même pas demandé si ces deux contrepoisons pouvaient être administrés ensemble. L’opération f
2 ette œuvre, elle ne lui est pas indispensable : «  Ces simplifications valent ce que valent toutes les simplifications, qu’o
3 ordre », et aussi parfois, de la pensée que « sur ces corps de l’entre-deux-guerres, … cinq sur dix sont désignés… ». Voici
4 e cœur connaît la présence muette et sûre. Toutes ces choses ne se font pas en vain. Le chef se dresse entre les dix qui so
5 dévoué. » Ils disent : « Tu es notre capitaine. » Ces choses ne sont pas dites en vain. Stades que parcourent de jeunes et
2 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
6 me, de l’impressionnisme, pour aboutir enfin dans ces impasses : cubisme et futurisme. Les voici revenus, après cent-vingt-
7 e, qu’on a pu voir à la Rose d’Or témoignaient de ces mêmes qualités : car la façon de peindre correspond à la façon de pen
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
8 ueuses. Il nous montre « des Français qui pensent ces carnages inévitables, avec un bref soupir s’y résignent, puis tablent
9 tiennent qu’une telle attitude est responsable de ces carnages ». Naguère il était des premiers ; il s’affirme aujourd’hui
10 D’une phrase, il justifie son livre : « Ranimons ces horreurs pour les vouloir éviter, et ces grandeurs pour n’en pas trop
11 Ranimons ces horreurs pour les vouloir éviter, et ces grandeurs pour n’en pas trop descendre ». N’est-ce pas une éclatante
12 u point ? Et venant de l’auteur du Songe, d’un de ces hommes qui « descendirent » du front dans notre paix lassée, ne prend
13 gent c’est d’avancer. Et l’on atteindra peut-être ces régions élevées où les éléments contraires s’unissent dans la grandeu
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
14 e terne manuel de philosophie ou de psychanalyse. Ces principes ? Ils se laissent hélas résumer en un court article de dict
15 tant un simple sténographe de ses rêves. Soit. De ces faits, je tire cette conclusion pratique : inutile de publier des poè
16 ète et le mien ? Je comprends trop de choses dans ces poèmes qui devraient m’être parfaitement impénétrables. Je crois même
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
17 t peu intéressant. On en a connu bien d’autres de ces jeunes gens prétentieux et sincères qui se croient une vocation, végè
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
18 et des capitalistes des villes. Mais dans une de ces provinces du Midi où le souvenir des luttes religieuses encore vivace
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
19 rains accumulent les documents. La littérature de ces dernières années n’est qu’une forme de reportage international. L’Eur
20 y a enfin ceux qui refondent et combinent toutes ces opinions ; et ceux qui avouent n’en point avoir, sincérité trop rare…
8 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
21 et viennois, Hesse, Hofmannsthal… Les extraits de ces auteurs qui composent l’Almanach Fischer donnent une juste idée de ce
9 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
22 fole. Les plus beaux types créés par Unamuno sont ces femmes dures et passionnées, Raquel et Catherine, ou cet Alexandro Go
23 e détail extérieur ou d’enjolivure. La lecture de ces trois tragédies, d’une classique sobriété mais d’une brutalité et d’u
10 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
24 ’est plus protestant qu’une telle attitude ? Mais ces réserves sont de peu d’importance si l’on songe au service que M. Sei
11 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
25 ment que les individus. L’auteur, qui est l’un de ces Anglais, tombe malade avec à-propos et perd connaissance chaque fois
26 ines. Qu’on veuille bien ne voir autre chose dans ces « procédés », d’ailleurs assez peu choquants, que le revers de grande
12 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
27 de famille entre Art et Morale, Pensée et Action… Ces deux moralistes adonnés à la culture et à la libération du moi parais
28 le portent en eux qu’il en paraît plus incurable. Ces jeunes gens n’en finissent pas de peindre leur déséquilibre. Il serai
29 ur lequel tout apparaît inutile et vain ? Je cite ces phrases, tirées d’un récit d’ailleurs admirable4, de Louis Aragon, po
30 lois naturelles ; et leur effort est de retrouver ces lois ; ils ne craignent pas de choisir parmi leurs instincts, ni de l
31 e de l’Évangile qui, prenant à plein poing toutes ces petites misères, en compose d’un seul coup une grande misère, et par
13 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
32 pre les discussions philosophiques provoquées par ces deux travaux. Avec la conférence de M. Jean Cadier, un jeune pasteur
33 et les difficultés d’une action missionnaire dans ces milieux, comme M. Terrisse l’avait fait le soir avant pour les milieu
34 f à qui n’a pas connu l’atmosphère particulière à ces rencontres. Rien de plus aéré, au moral comme au physique. Chacun dit
14 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
35 nce3 pour savoir tout ce que je n’ai pas dit dans ces quelques notes. 3. Il suffit encore : f 2.50, nom et adresse. e. «
15 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
36 choses. Amour de soi… Mais moi, qui suis-je ? Par ces trois mots commence le drame de toute vie. Ha ! Qui je suis ? Mais je
37 s très bien cette force — ici, je tape du pied —, ces désirs, ce corps… J’ai un passé à moi, un milieu, des amis, ce tic. M
38 e n’était plus une douleur rare que j’aimais dans ces brutalités, c’était ma liberté agissante. J’allais plier des résistan
39 imites. Je m’attache particulièrement à retrouver ces limites : la vie moderne, mécanique, nous les fait oublier, d’où cett
40 e résistance. Mais je ne m’emprisonnerai pas dans ces limites. Ma liberté est de les porter plus loin sans cesse, de battre
41 es actes… Déjà je sens un sourire — en songeant à ces raisonnements que je me tiens — plisser un peu mes lèvres, et s’affir
16 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
42 ufilent des douceurs au bas des jambes », jusqu’à ces chats qui griffent et lèchent alternativement, « en vraies bêtes de d
43 phrases, ce qui s’élève en fin de compte de tous ces tableaux de violence et de passion, c’est la présence d’un tempéramen
44 e préserve des états d’incertitude douloureux, où ces problèmes viennent se poser à l’esprit, profitant de son désaccord av
45 ne vaudrait-il pas autant s’abandonner parfois à ces forces obscures qui nous replacent dans l’intelligence de l’instinct
17 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
46 oncé certaines des confusions sur quoi se fondent ces poétiques espérances ou ces craintes imaginaires. Beaucoup pourtant s
47 s sur quoi se fondent ces poétiques espérances ou ces craintes imaginaires. Beaucoup pourtant subsistent encore. Or, le nou
48 aît destiné à lever plusieurs des plus tenaces de ces confusions. M. de Traz a visité l’Égypte, ses habitants, ses tombeaux
18 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
49 une série d’expériences négatives. La critique de ces expériences négatives est contenue surtout dans ses essais sur Proust
50 ssayer ? Je ne puis amorcer ici une discussion de ces thèses subtiles, d’autant que la position de l’auteur dans cet essai
51 er encore un thème qui revient dans la plupart de ces essais : l’esthétique du roman. Fernandez en formule une théorie asse
19 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
52 n ou de perfection formelle. Pour quelques-uns de ces traits d’énergie ou de savante sensualité, pour ces insolences jolies
53 s traits d’énergie ou de savante sensualité, pour ces insolences jolies et les subites violences, qui composent la séductio
54 lètes. Et c’est elle avant tout que j’admire dans ces Bestiaires, presque malgré leur sujet trop pittoresque. « Honneur et
20 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
55 frais, avec l’odeur du limon. Nous marchions vers ces hauts arbres clairs, au tournant du fleuve, parmi les dissonances mél
56 s yeux ont regardé longtemps — où va l’âme durant ces minutes ? — jusqu’à ce que les bœufs ruisselants remontent sur notre
57 e à jamais impénétrable pour l’homme, nous fuyons ces bords où conspirent des ombres informes et des harmonies troubles de
58 perdent dans la nuit leurs lignes graves. Toutes ces formes devinées dans l’espace nous environnent d’une obscure confianc
21 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
59 personne ne sait la richesse de ta vie…). J’écris ces choses. Puis, dans un ancien carnet de notes, je retrouve un être si
60 spection : ce daltonisme du souvenir. Si l’un de ces deux procédés peut m’apprendre quelque chose, c’est bien le second. L
61 exemples les plus récents et significatifs ? Tous ces livres évoquent assez précisément la forme d’un entonnoir. La vie ser
62 démonstration la plus cynique que je connaisse de ces ravages du sincérisme. Dans la solitude qu’il s’acharne à approfondir
63 être dérisoire vers quoi je me portais, mais bien ces figurants de mon bonheur que je me conciliais pour des retours possib
22 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
64 Champvallon, et surtout Madame de Maintenon. Tous ces gens conciliant fort bien leurs intérêts immédiats à leur désir de ga
23 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
65 ent. Paysages tristes et sans violence, autour de ces êtres dont la détresse est d’autant plus cruelle qu’elle est contenue
24 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
66 blesses qu’il recherche secrètement, parce que de ces « ratages » naît le perpétuel besoin d’évasion qui est la condition d
67 re, à se faire souffrir rejette l’un vers l’autre ces êtres égoïstes, et fonde lentement leur amour, à force de petites ble
25 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
68 e vous attiraient. Mais, maintenant, je pense que ces regards croisés n’avaient aucune signification et que mon anxiété seu
69 e jazz martelait mon désespoir. Désespoir étroit, ces œillères géantes aux pensées, le ciel trop bas d’un rêve sans issue,
70 ar la crainte du réveil. Puis je suis revenu dans ces rues où je vous rencontrais parfois, du temps que j’ignorais vous aim
71 qui vous appelait, assourdissant mes pensées ; et ces élans réticents, maladroits, contradictoires… Un autobus de luxe s’ét
72 flement particulièrement doux pour ma fatigue, et ces gens pressés et songeurs respectaient la folie douloureuse qui devait
26 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
73 it-il, il faut obtenir un scandale. Il faut un de ces orages qui rafraîchissent l’air. » Il prétend « traquer l’inconnu ».
74 le conduira où il veut, sans surprises. « Puisque ces mystères me dépassent, feignons d’en être l’organisateur », disait le
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
75 e sommes pas des imbéciles, nous ne sommes pas de ces gens qui croient que 2 et 2 font 22, et qui confondent Jérôme et Jean
28 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
76 un peu froid, n’aura pas été tentée de lui faire ces confidences qu’elle livre si facilement au héros plus confiant et sec
77 an lyrique, par l’équilibre qu’il maintient entre ces deux inconscients : l’époque et l’être secret du héros. Il sait mieux
78 nt des personnages spirituellement dessinés un de ces drames tout intérieurs dont il dit : « Personne ne peut juger du dram
29 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
79 s théories sur le rêve, le peuple, qui n’a pas vu ces dessous mais accueille le résultat avec la naïveté qu’il faut, approu
30 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
80 consciente ruse d’un inquiet qui veut le rester ? Ces deux solutions peuvent se résumer en deux mots : inquiétude ou foi. D
31 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
81 parmi les éclairs nos premiers pas. Aragon, dans ces tempêtes de nuits filantes où s’enfuient, souffles à peine parfumés,
82 t si éprouvées par le repas dont vous sortez, que ces trois mots où se résume la défense de la loi sociale, patriotique, re
83 qui protège votre paresse à concevoir en esprit. Ces trois mots vous ont délivré du plus absurde malaise, et vous rallumez
84 s, attiré par les premiers sophismes de l’aurore, ces corniches de craie où t’accoudant tu mêles tes traits purs et labiles
85 e, à Athènes, à Moscou, dans cette doctrine, dans ces œuvres, à droite, à gauche, — nulle part sur cette terre où l’orgueil
86 ent, mon cher Monsieur, nous n’avons pas le temps ces jours-ci, beaucoup trop à faire, beaucoup trop d’êtres et de choses à
87 rveuse ou des troubles organiques. Ils opposent à ces « délires » les thèses rassurantes de la « saine raison », sans se de
88 critiques qu’on pourrait leur adresser, parce que ces « maudits » ont la grâce, parce qu’ils sont la vie, même quand ils ap
89 vers des souvenirs, quand nous allions tous deux, ces bonnes farces, et aussi pourtant des histoires de copains qui ont mal
90 cceptera plus que des valeurs de passion. Balayez ces douanes de l’esprit, proclamez le grand Libre-Échange, voici déjà s’a
91 enirs ; et ce n’est pas se libérer que de brasser ces chaînes sonores. 9. Lettre à Paul Claudel. 10. Musset de La coupe e
32 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
92 e retenir, Je ne pouvais pas le suivre. On dit de ces phrases. Même, on en pleure. l. « Quatre incidents », Revue de Bel
33 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
93 ir d’impertinence, je me fusse dispensé de redire ces lieux communs, auxquels pourtant nos circonstances confèrent une actu
94 je ne saurais me prémunir par le moyen d’aucun de ces appareils à jugements garantis qui posent un critique d’art diplômé.
95 e et parfait. Trop parfait seulement. Il manque à ces recompositions de la nature, à ces natures remises à neuf, l’imperfec
96 t. Il manque à ces recompositions de la nature, à ces natures remises à neuf, l’imperfection humaine qui touche. Mais l’atm
97 ion humaine qui touche. Mais l’atmosphère pure de ces espaces définis par quelques plans ne tue pas un certain mystère. Cet
98 toujours qu’il peigne entre deux pluies. Il aime ces heures où ciel et onde se mêlent, et sait rendre mieux que personne l
99 ui simplifie et renforce l’expression. Décidément ces trois frères sont une école. Délaissant un moment ce trésor du meille
100 de mystère. Que va-t-il se passer là-dedans ? Et ces roses sont le signe de quel occulte prodige ? Intrigué, vous reprenez
101 en effet un rêve de précision qui s’incarne dans ces motifs géométriques, pour le plaisir de la perfection exercée par jeu
102 jeu. Mais quel support à de nouvelles songeries ! Ces horlogeries impossibles sont des pièges à chimères. C’est ainsi qu’on
103 . Attention qu’André Evard n’aille trouver une de ces machines à explorer l’au-delà. En vérité il faut être sorcier ou arti
104 artiste pour changer en instruments métaphysiques ces bonnes montres de précision de La Chaux-de-Fonds… Avant de quitter le
34 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
105 cœur d’une femme qui va les étrangler doucement. Ces vers sont de jolies flèches empoisonnées. Quelque chose, tout de même
35 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
106 ’agit-il ? de détruire ou de rafistoler ? » Entre ces deux tentations, cédant à l’une autant qu’à l’autre, Drieu s’examine.
36 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
107 n croirait ouïr parfois le récit de quelqu’une de ces farces d’étudiants qui ne sont que la traduction en actes de jeux de
37 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
108 rand. Est-ce vraiment aux romantiques de 1830 que ces reproches s’adressent, ou bien plutôt — vous alliez le dire — aux sur
109 Si le mal du siècle consistait véritablement dans ces quelques effets, nous donnerions peut-être raison à M. Y. Z., qui, da
110 e tous les « vices romantiques ». — Citez-m’en de ces phénomènes ! — Mon Dieu, que dire… Il y aurait, par exemple, ce fait
38 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
111 pour Paul Morand par qui découvrîtes le charme de ces lieux. Vous composez un cocktail en guise de métaphore, avec une pens
112 C’est de la littérature. À force d’avoir mérité ces épithètes, pour nous laudatives, vous vous étonnez aujourd’hui de la
113 r littérature, c’est faire la part du feu. Je dis ces noms, ces opinions, ces titres de livres : tout cela jaillit, s’entre
114 ure, c’est faire la part du feu. Je dis ces noms, ces opinions, ces titres de livres : tout cela jaillit, s’entrechoque, s’
115 re la part du feu. Je dis ces noms, ces opinions, ces titres de livres : tout cela jaillit, s’entrechoque, s’annule. Poussi
116 us plaît. Il est temps de sortir de ce café et de ces jeux, simulacres de vie, qui sont à la vraie vie ce que le flirt est
117 peurs sans cause, plus vides que la mort. Toutes ces choses mystiques, c’est-à-dire réelles, c’est-à-dire agissantes, que
118 mettre un peu les pieds dans le plat, de dire de ces choses qu’entre gens du métier l’on a convenu de passer sous silence.
119 ientôt renier le signe le plus certain par lequel ces « quelques-uns » peuvent encore se reconnaître. Quand bien même elle
120 les signaux de l’angoisse sur quoi se fondent, en ces temps, nos amitiés miraculeuses.   Voici donc les seules révélations
39 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
121 Les derniers jours (juillet 1927)p Ces « cahiers politiques et littéraires »17, rédigés par Drieu la Rochell
122 ettons de n’en pouvoir citer, faute de place, que ces quelques phrases de Drieu : « On voit déjà éclater dans les singulie
40 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
123 dent de nous que d’innocentes farces — ou bien de ces affirmations dont en vérité l’on n’a pas à se préoccuper de prévoir l
41 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
124 Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)an Ces trois nouvelles n’ont guère de commun entre elles que la forme : ce s
125 presque de la nonchalance. M. Vaudoyer ressuscite ces adolescences avec une tendre minutie, avec une sorte d’amoureuse appl
126 … » Sachons gré à M. Vaudoyer d’avoir su donner à ces œuvrettes une si exquise humanité : par lui le « charme » reprend que
42 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
127 e que ne fut Rilke. Rilke y apparaît comme une de ces âmes mystiques et raffinées telles qu’on en découvre chez certaines f
128 stratégie littéraire », de gazetiers ; au cœur de ces sujets qui paraît-il, ne sont pas d’actualité : la solitude, la malad
43 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
129 ttre plus de choses qu’il n’y paraît d’abord dans ces 50 pages. Beaucoup sont excellentes et leur facilité même est une réu
44 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
130 cialiste, gros farceur, va. Quand je songe à tous ces gens qui perdent leur vie à la gagner9, et leur façon inexplicable de
45 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
131 ’elle n’est pas à l’échelle de ce qui la précède. Ces défaillances de la technique du roman sont sauvées par un style brill
46 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
132 pçonne, par éclairs, qu’il y avait peut-être dans ces buts une absurdité fondamentale. L’infaillible progrès aurait-il fait
133 présent », dit‑il. Le plus mémorable événement de ces années de jeunesse, son « chemin de Damas » (comme il dit sans qu’on
134 oduction, d’année en année. On pourrait ajouter à ces chiffres celui des milliards qu’il possède, ou plutôt qu’il gère, mai
135 nts de loisir, il a des exigences effectives ; et ces exigences sont en contradiction avec celles que le développement de l
136 oppement de la technique impose au monde moderne. Ces êtres, d’une espèce de plus en plus rare, qui savent encore quelque c
47 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
137 une place vide : la jolie femme qu’on attend dans ces circonstances, une fois de plus manquait le rendez-vous que j’avais d
138 ifique couleur orangée. Gérard semblait habitué à ces sortes de scènes. On reparla de l’inconstance viennoise. Gérard l’att
139 une façon de parler — à laquelle on se livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de parler. On dit que j’ai vécu d’illu
140 attachaient aux buts les plus hauts de notre vie. Ces citadins blasés s’amusent plus grossièrement que des barbares, ils s’
141 blances. Aussi l’ennui règne-t-il bruyamment dans ces lieux : cet orchestre triomphant suffit à peine à toucher leurs sens
142 toucher leurs sens fatigués et épaissis. Regardez ces yeux mornes, ou luisants de concupiscences élémentaires : Ce sont vos
143 t touchée par les mains outrageusement baguées de ces courtiers alourdis de “Knödl”. En Orient on en ferait une chose extrê
144 Il semble se rapprocher de moi. Il me raconte de ces superstitions qui ne sont enfantines que pour nos savants retombés en
145 ans de la neige fondante, tout en croquant une de ces saucisses à la moutarde qu’on appelle ici « Frankfurter » et ailleurs
48 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
146 détenus des maisons de correction se jetaient sur ces volumes « au travers desquels ils respiraient l’air du monde ». N’en
49 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
147 éressent pas ou bien qui ne sont pas atteints par ces épithètes drôles ou quelconques. Mais la seconde partie du livre est
148 e l’être. Et l’on voit bien ici qu’Aragon dépasse ces surréalistes, ces orthodoxes de l’absurde confondu avec le poétique,
149 voit bien ici qu’Aragon dépasse ces surréalistes, ces orthodoxes de l’absurde confondu avec le poétique, ou ces disciples d
150 odoxes de l’absurde confondu avec le poétique, ou ces disciples de Rimbaud, ou enfin ces littérateurs antilittéraires, ces
151 e poétique, ou ces disciples de Rimbaud, ou enfin ces littérateurs antilittéraires, ces « Messieurs les Nymphes ». Mais don
152 mbaud, ou enfin ces littérateurs antilittéraires, ces « Messieurs les Nymphes ». Mais donner l’air bête à ceux qui le sont
50 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
153 e — nous sommes en France — vers la politique. Or ces ennemis de toute littérature voient leurs avances dédaignées par les
51 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
154 y découvre le jeu des tempéraments qui fait opter ces chefs pour l’une ou l’autre de ces attitudes. (Elles ne sont pas esse
155 qui fait opter ces chefs pour l’une ou l’autre de ces attitudes. (Elles ne sont pas essentiellement contradictoires : elles
156 l’unité d’une époque obsédée d’action.) Autour de ces individus — Chinois nationalistes ou terroristes, Européens expérimen
157 urdité de ses ambitions. Écoutons Garine, l’un de ces chefs (c’est lui qui parle au nom de l’auteur, je pense) : « Il me se
52 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
158 e à Paris même… Il subjugue le jeune Français par ces évocations et l’espèce de fièvre qu’il y apporte. Mais plusieurs inci
53 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
159 ir : il est laid. Lâchement il se prend en pitié. Ces séances lui font du mal, l’énervent, mais l’aveu qu’il en consent l’a
160 qu’il est. Semblablement, il ne sait plus aimer. ( Ces jeunes gens ne veulent pas se fatiguer pour rien.) Cette histoire idi
161 ions précédentes lui échappe, qu’il y voie une de ces marques. Stéphane a oublié jusqu’au mot de prière. Orphée perd Euryd
162 l’écho de ce qui serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mais comme on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’amour
54 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
163 e voit pas encore apparaître sous cet aspect dans ces deux premiers tomes, où il décrit des scènes de son enfance et de sa
164 de la poésie sont dans notre maison. Voici un de ces passages où il sait être, avec sa verve doucement comique, si émouvan
55 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
165 : rond de cuir ou poète (au sens le plus large de ces mots.) (Mais je tiens à le leur dire ici : les anciens bellettriens q
56 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
166 Et qu’importe si la perspective manque souvent à ces récits : ce n’est point un paysage d’âme qu’on y cherche, mais l’anec
57 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
167 simple visite des cafés dans l’une et l’autre de ces capitales suffit à vous en donner la sensation : ce que vous pourrez
168 tat d’esprit le plus naturel. Mais de quoi vivent ces bourgeois aimables et insipides, qui passent des après-midi entiers d
58 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
169 uer l’attention la plus grave — car il vécut dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Esprit et dont
170 rs de la ville sonnent deux heures. Allons. Un de ces corridors de vieille maison souabe, hauts et sombres, qui paraîtraien
171 pas trop qui c’était… Alors vous devez connaître ces portraits ? — (et comme je considère un ravissant médaillon de marbre
172 s le même monde ? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette ville, tout se
173 i aussi a vécu dans cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalons trop courts, qui se promèn
174 tre la facilité atroce de cette fin d’après-midi, ces musiquettes et ces parfums de fleurs et d’eau… elle est tellement d’a
175 oce de cette fin d’après-midi, ces musiquettes et ces parfums de fleurs et d’eau… elle est tellement d’ailleurs… Faut-il do
176 … Faut-il donc que l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité,
177 eau fixe. Pourquoi troubler le miroir innocent de ces eaux, ces âmes indulgentes à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçon
178 Pourquoi troubler le miroir innocent de ces eaux, ces âmes indulgentes à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent jamai
59 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
179 rait un livre de Cassou qui ne serait fait que de ces intermèdes ; pur de tout souci de vraisemblance extérieure ; qui ne s
180 ntion, qui inventerait sa vérité. Ce serait un de ces miracles de liberté dont nous avons besoin pour croire que le monde a
181 sou, et singulièrement dans ce livre, beaucoup de ces petites merveilles qui valent de gros romans « bien faits ». Car il y
60 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
182 ançais… Mais non, nous préférons voir ici l’un de ces signes qui de toutes parts annoncent une rentrée de l’âme dans la lit
183 de cet essai — la voyance de Rimbaud — est une de ces évidences qu’il est bon de proposer à la réflexion de notre temps, ne
61 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
184 que « le petit Benda est un fameux serin ». Mais ces affirmations sont exactement celles qu’il fallait attendre de ces aut
185 sont exactement celles qu’il fallait attendre de ces auteurs. Ce qu’on ne viendra pas disputer à M. Benda, c’est son dur a
62 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
186 es autres disaient qu’il n’y a plus de morale, et ces jeunes gens ont une façon de trancher les questions qui vous désarme.
187 attend votre lettre depuis des mois. Je pense que ces lignes vous trouveront réunis. Avec ma bénédiction, je suis votre ami
63 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
188 qu’est en fait l’esprit démocratique. Là-dessus, ces messieurs se lamentent, la jeunesse d’aujourd’hui, etc. Évidemment. M
189 rement. Cela n’empêchera personne de me resservir ces arguments, bien que dûment prévus et réduits à néant ici même ; mais
190 1° qu’ils ne peuvent me dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne peuvent, en vertu même de leur scepticisme quant
191 cratie progressiste et tolérante qui se livrent à ces excès de langage, je les renvoie en corps au chapitre 5 où je traiter
64 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
192 dessus » de la tâche des instituteurs : Faire de ces belles analyses logiques, et grammaticales, où tout retombait droit…
193 et grammaticales, où tout retombait droit… Et de ces beaux problèmes d’arithmétique où il fallait si soigneusement séparer
194 es bonheurs fous dans les bras maternels, ou bien ces promenades en tenant la forte main du père qui fait de longs pas régu
195 e ne sais quoi, j’étais délicieusement seul parmi ces petits êtres en tabliers bleus qui alignaient leurs bâtons en rêvant
196 pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont aucune importance.) Quant à l’autre « évidence » que
197 gager de leur empire. Mais on avait brisé en nous ces ressorts de la révolte et de la libération d’une personnalité : l’ima
198 ouvert et nommé cet asservissement de l’esprit et ces mythes stériles, que je les rendis responsables de ma perte de contac
65 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
199 militaire me permit de retrouver quelques-unes de ces réalités. J’y retrouvai aussi plusieurs têtes connues d’anciens camar
200 nt mieux qu’on était devenus plus différents. Car ces différences sont les premières marques de la vie vécue et l’on aime à
201 choses, à une façon théorique de juger les êtres. Ces distributeurs automatiques (brevetés par le gouvernement) de la manne
202 t, vous êtes presque certain qu’il s’agit d’un de ces cuistres pédants qu’on aime rencontrer dans des farces où ils sont dr
203 c’était pourtant un refuge pour l’imagination que ces initiales, ces signes, ces devises… —, les estampes piquées, Numa Dro
204 t un refuge pour l’imagination que ces initiales, ces signes, ces devises… —, les estampes piquées, Numa Droz et ses crotte
205 pour l’imagination que ces initiales, ces signes, ces devises… —, les estampes piquées, Numa Droz et ses crottes de mouches
206 ue, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la mauvaise époque » qui sont dans nos villes l’apport
66 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
207 l’instruction publique — on ne me contestera pas ces raisons puisqu’elles me sont absolument personnelles et qu’elles ont
208 uglante : cela tient pour une bonne part à ce que ces personnes ont les yeux faibles. Il serait plus juste de dire que la p
209 8 à 9 arithmétique ; de 9 à 10 composition, etc. Ces disciplines se succèdent sans transition, dans un ordre absolument fo
210 tation de l’enfant ; de la valeur fort inégale de ces disciplines ; de la diversité des besoins ; enfin des rythmes naturel
211 laignez-vous, vous ? — Mais on fausse l’esprit de ces enfants… — Mais on nous paye, et ils n’en meurent pas. Les examens
212 légitimer l’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits. Là encore il y a une exagération absurde, une généralisation
213 oints vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonographes…ographes…graphes…graphes… Enfoncés, les perroquet
214 nent leur essor de chérubins du parti au cours de ces nombreux banquets de cercles locaux où se fondent les réputations, où
215 ustrés la face épanouie quoique énergique d’un de ces coqs de village qu’on vient de jucher sur la flèche de l’édifice admi
216 t c’est ce qui s’appelle une belle carrière. Mais ces brillants météores ne troublent pas beaucoup ma superstition, par ail
217 race. D’autre part, il est aisé de voir que tous ces principes dérivent nécessairement du fait que l’école est publique, o
67 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
218 e avec l’enseignement officiel. Les promoteurs de ces mouvements tentent la gageure de réformer l’école primaire sans touch
219 e l’école pratique. Plus tard on fait apprendre à ces mêmes enfants, et réciter par cœur et à rebours, les noms des rues et
220 le moyen de gesticulations appropriées : foin de ces analyses de textes absurdes où l’on soulignait en rouge tous les mots
221 essaire pour que ça ne soit pas une lourde farce. Ces exagérations ne sont pas bien graves, parce qu’elles sont comiques pr
222 s petits d’hommes comme des plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y parle de « l’enfant » comme on parle d’un pro
223 très dangereux. Néanmoins je soupçonne dans tous ces mouvements des possibilités lointaines qui sont pour me plaire ; un g
224 … En attendant, puisqu’il faut attendre, je salue ces jeunes gens qui appliquent avec ferveur les principes de l’école libr
68 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
225 et simples ; il serait vraiment dommage de priver ces Messieurs d’une aubaine pour eux si rare. Un fait simple, par exemple
226 que dis-je, la valeur hautement moralisatrice de ces glapissants entonnoirs. D’ailleurs cette complicité, si évidente à l
227 ’un peu de chaleur d’âme pour amorcer le dégel de ces principes, et ce peut être le signal de la grande débâcle printanière
228 que de la sensibilité. (Le jour où l’on culbutera ces Messieurs de leurs sièges, ils comprendront le sens des images.) 9.
69 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
229 istes serait parfois tenté de retirer brusquement ces sièges, farce connue et qui ridiculise à coup sûr sa victime. En fait
230 s intellectuels sont convertis depuis longtemps à ces idées antidémocratiques : il est temps qu’elles débordent ce cercle é
231 grand courant d’air à créer qui emportera toutes ces statistiques et ces journaux, il en restera toujours assez pour allum
232 à créer qui emportera toutes ces statistiques et ces journaux, il en restera toujours assez pour allumer des feux de joie,
233 e. Notre époque serait le deuxième temps d’une de ces triades. Son rationalisme nie l’être sous toutes ses formes, traduit
70 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
234 — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples de somnambules s’éveilleront du cauchemar où les plongent tou
235 ais il faudrait que dès maintenant se constituent ces élites, et cela ne se peut que si les tenants de l’ordre spirituel re
236 corps une immobilité absolue. L’un et l’autre de ces exercices montrent que le candidat possède une énergie suffisante pou
237 el, le yoga est un drill de l’esprit. Je sais que ces deux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme ce qu’ils d
238 e des fins auxquelles on l’applique généralement. Ces gens-là diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer
239 nées de liberté en même temps qu’un peu de calme. Ces années de liberté nous permettraient de vivre, seule façon de s’instr
240 lité plus aiguisée. En tout cas, c’est à cultiver ces facultés atrophiées que devrait s’employer l’école. Nous avons vu qu’
241 diversité des besoins individuels. Méditez un peu ces truismes : On apprend plus d’une chose longuement contemplée que de m
242 instaurer cette nouvelle attitude de l’âme. Mais ces méthodes ne prendraient tout leur sens et toute leur efficace que dan
243 monte le cou. 13. Économistes et philosophes : ces Messieurs n’apparaissent ici que pour impressionner le public. Je n’a
244 ’ai pas besoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots en effet, terrorisent à tel point les bourgeois qu’ils n’en
71 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
245 qu’est en fait l’esprit démocratique. Là-dessus, ces messieurs se lamentent, la jeunesse d’aujourd’hui, etc. Évidemment. M
246 rement. Cela n’empêchera personne de me resservir ces arguments, bien que dûment prévus et réduits à néant ici même ; mais
247 1° qu’ils ne peuvent me dénier le droit de juger ces faits ; 2° qu’ils ne peuvent, en vertu même de leur scepticisme quant
248 cratie progressiste et tolérante qui se livrent à ces excès de langage. Je les renvoie en corps au chapitre 5 où je traiter
72 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
249 dessus » de la tâche des instituteurs : Faire de ces belles analyses logiques, et grammaticales, où tout retombait droit…
250 et grammaticales, où tout retombait droit… Et de ces beaux problèmes d’arithmétique où il fallait si soigneusement séparer
251 nheurs fous dans les bras maternels, ou bien dans ces promenades en tenant la forte main du père qui fait de longs pas régu
252 e ne sais quoi, j’étais délicieusement seul parmi ces petits êtres en tabliers bleus qui alignaient leurs bâtons en rêvant
253 pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont aucune importance.) Quant à l’autre « évidence » que
254 gager de leur empire. Mais on avait brisé en nous ces ressorts de la révolte et de la libération d’une personnalité : l’ima
255 ouvert et nommé cet asservissement de l’esprit et ces mythes stériles, que je les rendis responsables de ma perte de contac
73 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
256 militaire me permit de retrouver quelques-unes de ces réalités. J’y retrouvai aussi plusieurs têtes connues d’anciens camar
257 ant mieux qu’on était devenu plus différents. Car ces différences sont les premières marques de la vie vécue et l’on aime à
258 choses, à une façon théorique de juger les êtres. Ces distributeurs automatiques (brevetés par le gouvernement) de la manne
259 c’était pourtant un refuge pour l’imagination que ces initiales, ces signes, ces devises… —, les estampes piquées, Numa Dro
260 t un refuge pour l’imagination que ces initiales, ces signes, ces devises… —, les estampes piquées, Numa Droz et ses crotte
261 pour l’imagination que ces initiales, ces signes, ces devises… —, les estampes piquées, Numa Droz et ses crottes de mouches
262 ue, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la mauvaise époque » qui sont dans nos villes l’apport
74 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
263 l’instruction publique — on ne me contestera pas ces raisons puisqu’elles me sont absolument personnelles et qu’elles ont
264 uglante : cela tient pour une bonne part à ce que ces personnes ont les yeux faibles. Il serait plus juste de dire que la p
265 8 à 9 arithmétique ; de 9 à 10 composition, etc. Ces disciplines se succèdent sans transition, dans un ordre absolument fo
266 tation de l’enfant ; de la valeur fort inégale de ces disciplines ; de la diversité des besoins ; enfin des rythmes naturel
267 laignez-vous, vous ? — Mais on fausse l’esprit de ces enfants… — Mais on nous paye, et ils n’en meurent pas. 3.b. Les ex
268 légitimer l’énormité de l’effort qu’on demande à ces petits. Là encore, il y a une exagération absurde, une généralisation
269 oints vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonographes… ographes… graphes… graphes… Enfoncés, les perroq
270 nent leur essor de chérubins du parti au cours de ces nombreux banquets de cercles locaux où se fondent les réputations, où
271 ustrés la face épanouie quoique énergique d’un de ces coqs de village qu’on vient de jucher sur la flèche de l’édifice admi
272 t c’est ce qui s’appelle une belle carrière. Mais ces brillants météores ne troublent pas beaucoup ma superstition, par ail
273 euple. D’autre part, il est aisé de voir que tous ces principes dérivent nécessairement du fait que l’école est publique, o
75 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
274 e avec l’enseignement officiel. Les promoteurs de ces mouvements tentent la gageure de réformer l’école primaire sans touch
275 l’école pratique. Plus tard, on fait apprendre à ces mêmes enfants, et réciter par cœur et à rebours, les noms des rues et
276 le moyen de gesticulations appropriées : foin de ces analyses de textes absurdes où l’on soulignait en rouge tous les mots
277 essaire pour que ça ne soit pas une lourde farce. Ces exagérations ne sont pas bien graves, parce qu’elles sont comiques pr
278 s petits d’hommes comme des plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y parle de « l’enfant » comme on parle d’un pro
279 très dangereux. Néanmoins, je soupçonne dans tous ces mouvements des possibilités lointaines qui sont pour me plaire ; un g
280 … En attendant, puisqu’il faut attendre, je salue ces jeunes gens qui appliquent avec ferveur les principes de l’école libr
76 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
281 et simples ; il serait vraiment dommage de priver ces Messieurs d’une aubaine pour eux si rare. Un fait simple, par exemple
282 que dis-je, la valeur hautement moralisatrice de ces glapissants entonnoirs. D’ailleurs cette complicité, si évidente à l’
283 ’un peu de chaleur d’âme pour amorcer le dégel de ces principes, et ce peut être le signal de la grande débâcle printanière
284 que de la sensibilité. (Le jour où l’on culbutera ces Messieurs de leurs sièges, ils comprendront le sens des images.) 9.
77 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
285 istes serait parfois tenté de retirer brusquement ces sièges, farce connue et qui ridiculise à coup sûr sa victime. En fait
286 ntellectuels se sont convertis depuis longtemps à ces idées antidémocratiques : il est temps qu’elles débordent ce cercle é
287 grand courant d’air à créer qui emportera toutes ces statistiques et ces journaux, il en restera toujours assez pour allum
288 à créer qui emportera toutes ces statistiques et ces journaux, il en restera toujours assez pour allumer des feux de joie,
289 e. Notre époque serait le deuxième temps d’une de ces triades. Son rationalisme nie l’être sous toutes ses formes, traduit
78 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
290 — le Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces peuples de somnambules s’éveilleront du cauchemar où les plongent tou
291 ais il faudrait que dès maintenant se constituent ces élites et cela ne se peut que si les tenants de l’ordre spirituel ret
292 corps une immobilité absolue. L’un et l’autre de ces exercices montrent que le candidat possède une énergie suffisante pou
293 el, le yoga est un drill de l’esprit. Je sais que ces deux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme ce qu’ils d
294 e des fins auxquelles on l’applique généralement. Ces gens-là diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer
295 ées de liberté, en même temps qu’un peu de calme. Ces années de liberté nous permettraient de vivre, seule façon de s’instr
296 lité plus aiguisée. En tout cas, c’est à cultiver ces facultés atrophiées que devrait s’employer l’école. Nous avons vu qu’
297 diversité des besoins individuels. Méditez un peu ces truismes : On apprend plus d’une chose longuement contemplée que de m
298 instaurer cette nouvelle attitude de l’âme. Mais ces méthodes ne prendraient tout leur sens et toute leur efficace que dan
299 monte le cou. 13. Économistes et philosophes : ces Messieurs n’apparaissent ici que pour impressionner le public. Je n’a
300 ’ai pas besoin de leurs attendus pour juger. 14. Ces deux mots en effet, terrorisent à tel point les bourgeois qu’ils n’en
79 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
301 riantes, au premier coup d’œil, assez dénuées de ces effets faciles qu’on aime à ménager dans un jardin à la française. Ma
302 toujours sous forme d’objets. Ce comique triste, ces imaginations délirantes mais parfaitement concrètes, ces tours de phr
303 ginations délirantes mais parfaitement concrètes, ces tours de phrases d’une familiarité bourrue mais raffinée, cette ivres
80 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
304 plus occidental dans les beaux volumes pleins de ces paysages, que dans ses dessins, dont Kikou Yamata a dit ailleurs la p
81 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
305 perdus. II Je ne sais pas où tu m’entends mais ces hauts murs d’ombre et de vent autour du monde où nous vivons parquent
306 ends. III Fais rentrer dans leur peau d’ombre ces mots qui voudraient fleurir tourne le dos ferme les poings ne fais qu
82 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
307 écœure plus que tout. Plutôt donc que de discuter ces thèses, je voudrais suivre leurs prolongements au-delà — au-dessous —
308 s d’une terrible carence d’héroïsme intellectuel. Ces messieurs — et qui pensent — ont la chance de vivre à l’une des époqu
309 ietzsche et celui de Schiller. Romancer la vie de ces excessifs est assez bien vu ; mais tenter de leur opposer un effort d
310 nature que Léonard ne soupçonna même pas ; — que ces limites rendent absurde l’adoption d’un ordre de valeurs « arbitraire
83 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
311 nce d’un visage dans ma mémoire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…) De là, je le suppose, une certaine misanthropie e
312 s, en kimono de soie « capstan ». Il ouvre une de ces parenthèses dont il a le secret, et dans laquelle la rédaction s’empr
313 e voilà bien perdu cette fois, dérive un peu vers ces Allemagnes où, tu le sais, la tristesse la plus amère invente encore
314  à Paris. Bientôt… Mais il est temps de mettre à ces fariboles un terme19. J’ai du solide à équarrir. Et auparavant, j’aim
84 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
315 on sujet. Mais pourquoi se refuse-t-il à tirer de ces remarques fort justes les conclusions qu’elles nécessitent ? Celle-ci
316 e demande une pensée forte et orientée plutôt que ces éclats de voix sarcastiques, émouvants comme 93, mais où certaine bêt
85 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
317 reconduit à sa villa, vers cinq heures à travers ces quartiers si clairs, arbres et jets d’eau ; sans avoir pu retrouver,
318 e terrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne des arriv
319 silence de l’adoration comblée, j’en sortirais de ces objets sans nom, inutilisables, bouleversants de perfection, gages d’
320 t comme il est, lui, de l’autre école, il referme ces pages et vaque à ses devoirs. Nous voici plus à l’aise. Eh bien oui :
321 r cette mastication. Mais je m’égare, laissons-là ces moutons. 5. Café amer En Hongrie l’on est assailli par le pitto
322 age les Karolyi, les Festetics, les Esterházy, et ces comtes Szechenyi qui construisirent le premier pont sur le Danube, au
323 tes les villes, conduisent dans la cour d’honneur ces reliques incroyables et les encensent à la benzine industrielle. Mais
324 ne Carte du Tendre d’après le traité de Trianon ! Ces choses, je les ai rêvées sur un divan, à cause d’un coussin où s’étal
325 , est mort à 35 ans, mais sa ferveur anime encore ces écrivains profondément magyars de sensibilité, bien que souvent europ
86 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
326 mme Nietzsche qui en fut obsédé. Empédocle est de ces mythes tels qu’il n’est peut-être pas donné à une race d’en créer plu
327 n est à chercher dans leur rythme seulement, — si ces mots séparés par des suites de points ne lui servaient qu’à noter des
328 est illusoire, car on ne peut songer à remplacer ces mots-notes par des syllabes de valeur rythmique équivalente. Quoi qu’
329 ’il en soit, et tels qu’ils nous sont ici livrés, ces fragments sont capables d’éveiller le sentiment rare et grandiose que
87 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
330 ’or rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des colline
331 uir, alors il faut voler plus vite pour rattraper ces apparences adorables… Si je « lâchais » un instant, toutes choses dis
332 t une seule vigne de véritable Tokay. Et point de ces endroits déprimants, à plusieurs milliers d’exemplaires, tels que ban
333 toutes choses, cette atmosphère de nomadisme, et ces vents vastes ; et cette passion de vivre au-dessus de ses moyens — c’
334 elles apprennent de leurs mères ». Combien j’aime ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par le n
335 ; hongrois : cigány ; mien : cigognes. D’ailleurs ces Égyptiens venaient des Indes, qui nous apportèrent le tarot et la rou
336 grisé, je nageais dans les eaux fades du Balaton. Ces eaux, je crois, s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les
337 s professeurs entourés de leur famille, et toutes ces Magda, toutes ces Maritza rieuses et déjà presque belles dans leurs p
338 urés de leur famille, et toutes ces Magda, toutes ces Maritza rieuses et déjà presque belles dans leurs petits sweaters — v
339 . Je ne sais plus dans quel sens je roule. J’aime ces heures désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la vie n’est-il
340 un rêve ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille des a
341 t pas une sorte de pierre philosophale. Peut-être ces deux mots suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en parle ? Tout en
342 fallait attendre pour aimer !… Je me souviens de ces terrains de sable noir, piqués de petits arbres et d’un désordre de m
88 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
343 otre esprit ne comporte pas l’égalité de droit de ces deux disciplines. Car la science à peine libérée, demande la tête de
89 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
344 en, dans ses conversations, fait parfois penser à ces gens — on en rencontre dans les affaires — qui se donnent une espèce
345 qu’il n’y en a pas. Perken, comme Garine, est de ces êtres qui agissent par désespoir, parce que l’action, à tout prendre,
346 es portraits des meilleurs peintres ressemblent à ces peintres sous les traits du modèle. Cet air de famille qu’ont tous le
347 ssent aussi « fausses » que l’effort désespéré de ces conquérants de désert. 9. Chez Grasset. 10. La Voie royale n’est
90 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
348 s des gens qui ont une mission urgente à remplir. Ces quelques remarques nous placent sous l’angle qu’il faut pour situer l
349 ais volontiers le contraire, mais M. Nizan est de ces gens, si nombreux aujourd’hui (Freud, etc.), qui croient que le pire
350 de tous les dieux blancs se sont mis à convertir ces idolâtres, ces fétichistes, à leur parler de Luther et de la Vierge d
351 eux blancs se sont mis à convertir ces idolâtres, ces fétichistes, à leur parler de Luther et de la Vierge de Lourdes, à le
352 ur liberté. Mais pourquoi dira-t-on, s’arrêter à ces cris d’une révolte égarée par la haine ? C’est qu’ils caractérisent u
353 dérations psychologiques ou même sociologiques de ces survivances chez l’astronome, il nous interdira formellement de procé
91 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
354 t parce qu’ils nous parlent, nous avons demandé à ces artistes de venir dans notre cercle. Héritiers du plus grand affranch
355 s ». Mais cela n’empêche pas de rechercher ce que ces artistes peuvent avoir de commun, ce qu’ils doivent à leur origine ou
356 nt à leur origine ou à leur foi réformée, — et si ces traits ne constituent pas, en définitive, les éléments d’un art prote
357 s : qu’y a-t-il de spécifiquement protestant chez ces peintres ? — Certaines rigidités, pensez-vous, certaines austérités d
358 n de la rue de Vaugirard nous invite à renoncer à ces clichés. Pas de trace de « puritanisme » chez des artistes si différe
92 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
359 faut organiser la conquête et la distribution de ces biens : d’où la technique. Cette prétention des masses, légitime d’ai
360 méfiance systématique du voisin inévitable. Mais ces anomalies très graves ne sont peut-être que transitoires, ajoute Keys
93 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
361 individualité et un milieu social bien défini. À ces deux éléments s’en ajoute un troisième qui est moins visible, mais do
362 er. » Eh bien ! non, c’est au contraire décharger ces critiques d’une tâche impossible. Car toute la valeur de l’œuvre de B
363 récit se ralentit, au contraire, fâcheusement en ces pages — et qui s’explique si l’on a lu la phrase par quoi se termine
364 argées ici de représenter deux églises anglaises. Ces deux respectables ladies, qui ne jouent pas d’autre rôle dans l’histo
365 chant une sécurité intérieure, ne trouve pas dans ces indignations sentimentales la réponse aux premiers troubles que la gr
94 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
366 lenteur des choses ». C’est qu’il a pénétré dans ces solitudes que les autres contemplaient d’en bas ; non pas en curieux 
367 ts, qu’écrira-t-il ? — Shelley : « L’immensité de ces sommets aériens excite, lorsqu’ils frappent la vue, un sentiment d’ex
368 ts, aux mille bruits. » Ce n’est plus l’homme que ces poètes viennent interroger sur les hauteurs, mais une sombre et surhu
369 ietzsche est pleine de repères alpestres. « Comme ces vues précises, aiguës, et qu’inspire l’escarpement, nous changent des
370 cs l’occasion d’une lutte… elle ignorera toujours ces victoires. » Nous empruntons ces lignes au très bel essai que Robert
371 gnorera toujours ces victoires. » Nous empruntons ces lignes au très bel essai que Robert de Traz intitula Nietzsche et les
95 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
372 l’action de Kagawa, telles qu’il les raconte dans ces deux volumes, témoignent que l’amour chrétien peut encore aujourd’hui
373 t celui des meneurs. Mais le rare, c’est qu’un de ces meneurs écrive un livre pour nous dire comment il voit le peuple, com
374 ons à l’existence la plus quotidienne d’Eiichi, à ces mille petites difficultés précises et humiliantes, à ces moments de d
375 le petites difficultés précises et humiliantes, à ces moments de doute, de désir ou d’ennui qui constituent la trame réelle
376 arvient à être si émouvant. On peut dire que dans ces deux gros volumes si nourris, il n’y a pas deux lignes d’allure conve
377 et Osaka la nuit ! Il ne comprenait pas pourquoi ces deux mots lui semblaient avoir des rapports intimes et atroces. Quel
378 x intérieure qui lui disait : « Si tu te mêles de ces affaires, tu ne seras toi-même, à la fin, pas bien éloigné du vulgair
379 plus que tout ce qu’on a pu lire de plus vécu sur ces milieux. Finalement, la police accuse Eiichi d’avoir prêté son appui
380 ons ? Quant à ceux qui acceptent d’étudier à fond ces problèmes, ils ne les rendent, en général, guère attirants — (le devr
96 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
381 vite elle en devient la rançon. (Divers, p. 75.) Ces quelques notes voudraient marquer une réaction toute personnelle prov
382 fins rien moins que grandes. Car l’excès même de ces scrupules les fait tourner soudain, les fait cailler en coquetteries.
383 par quoi tiendra-t-il à les « équilibrer », un de ces jours, à les « gauchir »…) Le héros de Vol de nuit, non déshumanisé
384 la comporte. Un nom me hante, pendant que j’écris ces mots : Kierkegaard, — et c’est Gide qui, l’un des premiers, l’a prono
97 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
385 la terre protestante et de l’esprit protestant. Ces intéressantes remarques, où l’on retrouve le goût de l’analogie histo
386 trepoint d’Aldous Huxley. Combien actuelles aussi ces remarques sur le déclin de la personnalité, la profondeur des sentime
98 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
387 est la forme des dialogues où culmine son art. De ces dialogues, où chaque interlocuteur, tour à tour, atteint à l’expressi
99 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
388 vent. Dans quelques-uns des plus significatifs de ces récits (Dieu et le sommeil, Les Fins dernières) l’on assiste à un rév
389 oblématique qu’il parvient à susciter au cours de ces brèves imaginations, avec une bonhomie d’autant plus touchante qu’ell
100 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
390 féminins, et classe son auteur dans la lignée de ces fameux « moralistes français » auxquels nous pardonnons souvent d’êtr
391 ’explicitement religieux : cela n’a point empêché ces trois romans de faire figure, aux yeux de beaucoup, de livres « bien
392 même tenté de dire, forçant un peu ma thèse, que ces traits négatifs, alliés à d’évidentes préoccupations morales, compose
393 aliste ». Était-ce qu’il y avait dans l’accent de ces docteurs-là quelque chose qui les empêchait de convaincre ? Tel étant
394 ouffer, elle a souvent faussé le développement de ces germes ; les produits d’une terre ingrate grandissent comme une déris
395 re la police des mœurs, l’éducation bourgeoise et ces blasphématoires « hygiènes de l’esprit » dont les ravages ne prendron
396 ach, Rembrandt, les sœurs Brontë, Henrik Ibsen et ces deux Danois prodigieux, Hans-Christian Andersen et Søren Kierkegaard.
397 donne aux romans de Dostoïevski ou d’Émily Brontë ces prolongements poétiques, ces perspectives bouleversantes qui manquero
398 ki ou d’Émily Brontë ces prolongements poétiques, ces perspectives bouleversantes qui manqueront toujours aux œuvres nées s