1
leurs est élégant. Mais comme tout cela manque de
chair
. Et de rêve. Est-ce qu’en ce temps-là on ne se nourrissait vraiment q
2
estion est de savoir si nous serons des hommes de
chair
et d’esprit, ou des pantins articulés. (Qui tiendra les ficelles, peu
3
estion est de savoir si nous serons des hommes de
chair
et d’esprit, ou des pantins articulés. (Qui tiendra les ficelles, peu
4
omme ? qu’est-ce donc que ce paradoxal mélange de
chair
et d’âme ? — Paracelse et Swedenborg s’accorderaient, je le crois, po
5
omme ? qu’est-ce donc que ce paradoxal mélange de
chair
et d’âme ? Paracelse et Swedenborg s’accorderaient, je le crois, pour
6
it. « Car le péché n’est pas le dérèglement de la
chair
et du sang, mais le consentement de l’esprit à ce dérèglement8 ». Et
7
es éléments de statistique, ou bien des hommes de
chair
et de sang, reconnaissant leur condition concrète, mais connaissant a
8
ne ne peut réellement appuyer ; car l’œuvre de la
chair
, c’est de refuser Dieu, même alors qu’il se rend visible. Et ce n’est
9
tre n’empêchera qu’en ces mêmes os, en cette même
chair
, nous ne voyions notre Rédempteur qui approche, et qui rendra, selon
10
et meurent ensemble, ils sont une seule et même «
chair
». C’est une étrange erreur que de nommer « esprit » l’aspect origina
11
l’abstrait. Qu’est-ce alors, parmi nous hommes de
chair
, que l’esprit ? Cet esprit qui souffle où il veut, et nous mourons où
12
me meurt totalement, parce qu’il est totalement «
chair
» ; et ce ne sont que des morts qui ressusciteront, non pas des endor
13
dans son Credo, parle d’une « résurrection de la
chair
», non pas de l’âme ni du corps. h. « Définition de la personne », E
14
es éléments de statistique, ou bien des hommes de
chair
et de sang, reconnaissant leur condition concrète, mais connaissant a
15
l’incarnation est soumise aux nécessités de la «
chair
», qui ne sont pas variées à l’infini. D’autre part, on peut renverse
16
Saint-Esprit. L’homme naturel ne connaît que la «
chair
» selon l’expression de l’Apôtre. Cette « chair » signifie aussi bien
17
« chair » selon l’expression de l’Apôtre. Cette «
chair
» signifie aussi bien la raison et l’intelligence que le corps et les
18
it. « Car le péché n’est pas le dérèglement de la
chair
et du sang, mais le consentement de l’esprit à ce dérèglement38. » Et
19
es éléments de statistique, ou bien des hommes de
chair
et de sang, reconnaissant leur condition concrète, mais connaissant a
20
l’incarnation est soumise aux nécessités de la «
chair
», qui ne sont pas variées à l’infini. D’autre part, on peut renverse
21
Saint-Esprit. L’homme naturel ne connaît que la «
chair
» selon l’expression de l’Apôtre. Cette « chair » signifie aussi bien
22
« chair » selon l’expression de l’Apôtre. Cette «
chair
» signifie aussi bien la raison et l’intelligence que le corps et les
23
it. « Car le péché n’est pas le dérèglement de la
chair
et du sang, mais le consentement de l’esprit à ce dérèglement. »31 E
24
es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Or, ni la
chair
, ni le sang n’auraient pu lui faire dire cette parole (Matt. 16, 17).
25
mps des apôtres, ou à ce temps de la Parole faite
chair
. ⁂ On dira qu’il ne s’agit là que d’un schéma. Certes, et j’ai dû sch
26
ne répond plus : il est la vérité, la réponse en
chair
et en os. Il faudrait se « boucher les yeux… » Cet homme est l’Esprit
27
re par là, et il arrive que l’on devine l’être de
chair
et de sang qu’elle déguisait, — le vrai pays. Il suffit d’indiquer po
28
re imiter le modèle que ses yeux voient et que sa
chair
perçoit (à la lecture des évangiles par exemple) au lieu d’écouter l’
29
iste et ce qui crée, victoire de la Parole sur la
chair
, autorité de la personne sur l’anarchie et sur la loi individuelle. C
30
ire sur les traits du visage héroïque. Dans cette
chair
qui doit vieillir, la tension de la mort et de la vie a mis des marqu
31
est celle-ci : Jésus a dit : « Celui qui mange ma
chair
et qui boit mon sang a la vie éternelle », mais il a dit néanmoins (d
32
oclamé qu’il avait fait. L. — Mais l’homme est «
chair
», et cette chair est liée à l’espace et au temps. Comment le temps t
33
fait. L. — Mais l’homme est « chair », et cette
chair
est liée à l’espace et au temps. Comment le temps tuerait-il l’Éterne
34
omment le temps tuerait-il l’Éternel ? Comment la
chair
tuerait-elle l’Esprit ? Elle ne peut tuer que l’idée fausse qu’elle s
35
t’assure que notre raison, tout attachée à notre
chair
, à notre temps où elle s’est constituée, soit capable de concevoir ce
36
s d’ombre. L’ombre est la preuve humiliante de la
chair
— humiliante pour ceux, du moins qui, plaçant la Raison dans le monde
37
a « transparence », mais tolèrent très bien cette
chair
, — oui, même ceux-là qui déplorent qu’elle se fasse, aux regards de l
38
z pauvre : l’ombre est le fait, en nous, de notre
chair
. Mais perdre sa chair, c’est mourir, et cet infortuné Schlemihl n’éta
39
le fait, en nous, de notre chair. Mais perdre sa
chair
, c’est mourir, et cet infortuné Schlemihl n’était tout de même pas mo
40
faut se trouver placé soudain devant les êtres en
chair
et en os dont elles parlent, pour comprendre à quel point elles mente
41
faut se trouver placé soudain devant les êtres en
chair
et en os dont elles parlent, pour comprendre à quel point elles mente
42
ais de ne le point regarder. La vue d’un homme de
chair
et d’os eût porté la déroute en son système. Mais nous, serons-nous a
43
chée : un seul os aplati au milieu d’un paquet de
chair
dense et fade, et une tête aux gros yeux étalés, qui s’emboîte sur le
44
omment le temps tuerait-il l’Éternel ? Comment la
chair
tuerait-elle l’Esprit ? Elle ne peut tuer que l’idée fausse qu’elle s
45
i t’assure que notre raison tout attachée à notre
chair
, à notre temps où elle s’est constituée, soit capable de concevoir ce
46
n conflit éternel et angoissé avec la créature de
chair
et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d’Amour de
47
r évidemment incompatible avec le mariage dans la
chair
, devait amener des confusions inextricables. Pour l’amateur non initi
48
reste une faute parce qu’il est consommé dans la
chair
(et non point parce qu’il lèse le mariage), mais il se trouve revêtir
49
on du Rien. Mais dès lors que le Verbe s’est fait
chair
et qu’il nous a parlé en mots humains, nous avons appris cette nouvel
50
ion de l’esprit d’amour, chasteté et mépris de la
chair
, goût de la mort que l’on préfère aux biens de ce monde, profusion de
51
ndre avec cet Indicible qui reste, aux yeux de la
chair
, le pur Néant. Ainsi, le terme de la quête romantique, à travers les
52
e des sexes. Le grand Jour incréé, aux yeux de la
chair
, n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du dieu qui réside par-
53
la suite du passage : Et la Parole a été faite
chair
, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous
54
ale chrétienne authentique. La condamnation de la
chair
, où certains croient voir aujourd’hui une caractéristique chrétienne,
55
nne et hérétique. Car il faut bien noter que la «
chair
» dont parle saint Paul n’est pas le corps physique, mais le tout de
56
u’elle représentait pour eux non pas une femme de
chair
, mère de Jésus, mais leur Église. 47. Traduit par C.-A. Cingria (Mes
57
de pénétration psychologique les mouvements de la
chair
attirée par l’élan mystique en ses débuts (Nuit obscure, I, v. 3) ne
58
tu la forme de la Nuit : elle n’a pas « été faite
chair
». Ils ne veulent pas que le Jour parfait se communique à nous au tra
59
influence des étoiles funestes Et sortir de cette
chair
lasse du monde. Mes yeux regardez une dernière fois ! Mes bras prenez
60
lle point favoriser les confusions extrêmes de la
chair
et de l’esprit qui ne manquèrent pas de se produire dans les sectes n
61
et physique. La distinction de l’esprit et de la
chair
, succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme croyante, aboutit
62
ndon à l’instinct énervé et au ressentiment de la
chair
. Il n’est pas caché mais perdu. Il ne peut qu’être recréé par un effo
63
sont faites, dans le conflit de l’esprit et de la
chair
; et c’est tenter de les surmonter non plus en détruisant mais en mar
64
ntagonistes. Que l’esprit vienne au secours de la
chair
et retrouve en elle son appui, et que la chair se soumette à l’esprit
65
la chair et retrouve en elle son appui, et que la
chair
se soumette à l’esprit et retrouve par lui sa paix. Telle est la voie
66
s, Paris et Berlin ; non plus seulement sur de la
chair
à canon, mais sur la chair qui fabrique les canons, ce qui est évidem
67
us seulement sur de la chair à canon, mais sur la
chair
qui fabrique les canons, ce qui est évidemment plus efficace. La tech
68
n conflit éternel et angoissé avec la créature de
chair
et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d’Amour de
69
r évidemment incompatible avec le mariage dans la
chair
, devait amener des confusions inextricables. Pour l’amateur non initi
70
ritable crime, c’est d’avoir « consommé » dans la
chair
cet adultère. 186. Sauf peut-être aux États-Unis, s’il faut en croir
71
on du Rien. Mais dès lors que le Verbe s’est fait
chair
et qu’il nous a parlé en mots humains, nous avons appris cette nouvel
72
seulement, comme l’a vu M. Gilson, celle de la «
chair
» et de l’« esprit » au sens paulinien de ces termes, mais surtout ce
73
Seigneur n’a-t-il pas dit : « Celui qui mange ma
chair
en sera rassasié » ? L’abbé. — Tu n’éprouves donc aucun besoin du
74
e des sexes. Le grand Jour incréé, aux yeux de la
chair
, n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du dieu qui réside par-
75
ci la suite du passage : Et la Parole a été faite
chair
, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous
76
orale chrétienne orthodoxe. La condamnation de la
chair
, où certains croient voir aujourd’hui une caractéristique chrétienne,
77
». Car il est essentiel de le rappeler ici : la «
chair
» dont parle saint Paul n’est pas le corps physique, mais le tout de
78
u’elle représentait pour eux non pas une femme de
chair
, mère de Jésus, mais leur Église ? Mais certains abjurèrent l’hérési
79
esprit et un Démiurge qui domine la matière et la
chair
. La compulsion qui créait le complexe œdipien faiblit d’autant. La ha
80
entre sur le démiurge et sur son œuvre : matière,
chair
, sexualité procréatrice, — tandis qu’un sentiment d’adoration purifié
81
chappe donc à l’interdit maintenu sur la femme de
chair
. L’union mystique avec cette divinité féminine devient alors une part
82
sse d’une société partagée non seulement entre la
chair
et l’esprit, mais encore entre l’hérésie et l’orthodoxie, et au sein
83
r » et la gnose dualiste : le monde manifesté, la
chair
en général, et dans ce monde l’ordre social du temps (féodal, clérica
84
la divinisation de celui qui les reçoit, c’est la
chair
qui se fond avec l’esprit en unité transcendantale. Et ce sont les am
85
de pénétration psychologique les mouvements de la
chair
attirée par l’élan mystique en ses débuts (Nuit obscure, I, v. 3) ne
86
tu la forme de la Nuit : elle n’a pas « été faite
chair
». Ils ne veulent pas que le Jour parfait se communique à nous au tra
87
influence des étoiles funestes Et sortir de cette
chair
lasse du monde. Mes yeux regardez une dernière fois ! Mes bras prenez
88
lle point favoriser les confusions extrêmes de la
chair
et de l’esprit qui ne manquèrent pas de se produire dans les sectes n
89
et physique. La distinction de l’esprit et de la
chair
, succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme croyante, aboutit
90
ndon à l’instinct énervé et au ressentiment de la
chair
. Il n’est pas caché mais perdu. Il ne peut qu’être recréé par un effo
91
sont faites, dans le conflit de l’esprit et de la
chair
; et c’est tenter de les surmonter non plus en détruisant mais en mar
92
ntagonistes. Que l’esprit vienne au secours de la
chair
et retrouve en elle son appui, et que la chair se soumette à l’esprit
93
la chair et retrouve en elle son appui, et que la
chair
se soumette à l’esprit et retrouve par lui sa paix. Telle est la voie
94
Londres et Berlin ; non plus seulement sur de la
chair
à canon, mais sur la chair qui fabrique les canons, ce qui est évidem
95
us seulement sur de la chair à canon, mais sur la
chair
qui fabrique les canons, ce qui est évidemment plus efficace. La tech
96
n conflit éternel et angoissé avec la créature de
chair
et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d’Amour de
97
r évidemment incompatible avec le mariage dans la
chair
, devait amener des confusions inextricables. Pour l’amateur non initi
98
ritable crime, c’est d’avoir « consommé » dans la
chair
cet adultère. 204. L’aventure fameuse de la princesse de C… donna li
99
on du Rien. Mais dès lors que le Verbe s’est fait
chair
et qu’il nous a parlé en mots humains, nous avons appris cette nouvel
100
e des sexes. Le grand Jour incréé, aux yeux de la
chair
, n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du dieu qui réside par-
101
la suite du passage : « Et la Parole a été faite
chair
, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous
102
orale chrétienne orthodoxe. La condamnation de la
chair
, où certains croient voir aujourd’hui une caractéristique chrétienne,
103
». Car il est essentiel de le rappeler ici : la «
chair
» dont parle saint Paul n’est pas le corps physique, mais le tout de
104
u’elle représentait pour eux non pas une femme de
chair
, mère de Jésus, mais leur Église ? Mais certains abjurèrent l’hérésie
105
esprit et un Démiurge qui domine la matière et la
chair
. La compulsion qui créait le complexe œdipien faiblit d’autant. La ha
106
entre sur le démiurge et sur son œuvre : matière,
chair
, sexualité procréatrice, — tandis qu’un sentiment d’adoration purifié
107
chappe donc à l’interdit maintenu sur la femme de
chair
. L’union mystique avec cette divinité féminine devient alors une part
108
sse d’une société partagée non seulement entre la
chair
et l’esprit, mais encore entre l’hérésie et l’orthodoxie, et au sein
109
r » et la gnose dualiste : le monde manifesté, la
chair
en général, et dans ce monde l’ordre social du temps (féodal, clérica
110
la divinisation de celui qui les reçoit, c’est la
chair
qui se fond avec l’esprit en unité transcendantale. Et ce sont les am
111
de pénétration psychologique les mouvements de la
chair
attirée par l’élan mystique en ses débuts (Nuit obscure, I, v. 3), ne
112
tu la forme de la Nuit : elle n’a pas « été faite
chair
». Ils ne veulent pas que le Jour parfait se communique à nous au tra
113
influence des étoiles funestes Et sortir de cette
chair
lasse du monde. Mes yeux regardez une dernière fois ! Mes bras prenez
114
lle point favoriser les confusions extrêmes de la
chair
et de l’esprit qui ne manquèrent pas de se produire dans les sectes n
115
et physique. La distinction de l’esprit et de la
chair
, succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme croyante, aboutit
116
ndon à l’instinct énervé et au ressentiment de la
chair
. Il n’est pas caché mais perdu. Il ne peut qu’être recréé par un effo
117
sont faites, dans le conflit de l’esprit et de la
chair
; et c’est tenter de les surmonter non plus en détruisant mais en mar
118
ntagonistes. Que l’esprit vienne au secours de la
chair
et retrouve en elle son appui, et que la chair se soumette à l’esprit
119
la chair et retrouve en elle son appui, et que la
chair
se soumette à l’esprit et retrouve par lui sa paix. Telle est la voie
120
Londres et Berlin ; non plus seulement sur de la
chair
à canon, mais sur la chair qui fabrique les canons, ce qui est évidem
121
us seulement sur de la chair à canon, mais sur la
chair
qui fabrique les canons, ce qui est évidemment plus efficace. La tec
122
n conflit éternel et angoissé avec la créature de
chair
et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d’Amour de
123
r évidemment incompatible avec le mariage dans la
chair
, devait amener des confusions inextricables. Pour l’amateur non initi
124
ritable faute, c’est d’avoir « consommé » dans la
chair
cet adultère. 190. L’aventure fameuse de la princesse de C… donna li
125
on du Rien. Mais dès lors que le Verbe s’est fait
chair
et qu’il nous a parlé en mots humains, nous avons appris cette nouvel
126
seulement, comme l’a vu M. Gilson, celle de la «
chair
» et de l’« esprit » au sens paulinien de ces termes, mais surtout ce
127
ser outre au doute naturel, à confesser ce que la
chair
ni le sang par eux-mêmes ne sauraient confesser. Alors seulement pour
128
ndigne encore que je reste, et vulnérable dans ma
chair
, j’ai vaincu, me voici relié ! Avec les choses, avec les êtres, avec
129
d’un paroxysme que nous avons souffert dans notre
chair
, il nous appartient de laisser une description valable de ce phénomèn
130
reux, Simon, pis de Jonas ; car ce ne sont pas la
chair
et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans le
131
ndigne encore que je reste, et vulnérable dans ma
chair
, j’ai vaincu, me voici relié ! Avec les choses, avec les êtres, avec
132
d’un paroxysme que nous avons souffert dans notre
chair
, il nous appartient de laisser une description valable de ce phénomèn
133
eux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la
chair
et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans le
134
ndigne encore que je reste, et vulnérable dans ma
chair
, j’ai vaincu, me voici relié ! Avec les choses, avec les êtres, avec
135
es et désignée du nom de Christ. Mais ce que « la
chair
ni le sang », ni la raison qui entend les dominer, ne pouvaient croir
136
, en une Personne. À tout jamais, pour l’homme de
chair
et de raison, ce trait d’union reste impensable, cette identité scand
137
reux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la
chair
ni le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans le
138
re imiter le modèle que ses yeux voient et que sa
chair
perçoit (à la lecture des évangiles, par exemple) au lieu d’écouter l
139
iste et ce qui crée, victoire de la Parole sur la
chair
, autorité de la personne sur l’anarchie individuelle. C’est ici qu’on
140
ire sur les traits du visage héroïque. Dans cette
chair
qui peut vieillir, la tension de la mort et de la vie a mis des marqu
141
omment le temps tuerait-il l’éternel ? Comment la
chair
tuerait-elle l’Esprit ? Elle ne peut tuer que l’idée fausse qu’elle s
142
t’assure que notre raison, tout attachée à notre
chair
, à notre temps où elle s’est constituée, soit capable de concevoir ce
143
ser outre au doute naturel, à confesser ce que la
chair
ni le sang par eux-mêmes ne sauraient confesser. Alors seulement pour
144
a grâce. L’Évangile nous le dit formellement : la
chair
n’héritera pas le Royaume à venir. a. Ainsi orthographié dans les di
145
ndre avec cet Indicible qui reste, aux yeux de la
chair
, le pur Néant. Ainsi le terme de la quête romantique, à travers les i
146
et la frange de cet éclat qui doit consumer toute
chair
. Dans cette lueur suspecte, risque un jour d’apparaître la face réell
147
yse. Un théologien répondit : — L’affection de la
chair
, c’est la mort. Saint Paul l’a vu bien avant Freud, et mieux. Il ente
148
vu bien avant Freud, et mieux. Il entendait par «
chair
» le tout de l’homme, intelligence et belle âme comprises. Et ce n’es
149
me telle. Bien au contraire, ce qu’affectionne la
chair
, c’est ce qui, croit-elle, la détourne de la mort. C’est la vie telle
150
rdon Toute chose a son lieu, maintenant, toute
chair
a son temps, tout esprit son essor. Et chacun de nous accède au desti
151
tué son propre fils Pélops, pour faire servir sa
chair
à la table divine. Les liqueurs d’immortalité sont ici comme des sign
152
tuel, un homme tue lui-même son fils, et donne sa
chair
aux dieux pour qu’ils en meurent, — s’ils perdent leur divinité de s’
153
omme ? qu’est-ce donc que ce paradoxal mélange de
chair
et d’âme ? — Paracelse et Swedenborg s’accorderaient, je le crois, po
154
faut se trouver placé soudain devant les êtres en
chair
et en os dont elles parlent, pour comprendre à quel point elles mente
155
ais de ne le point regarder. La vue d’un homme de
chair
et d’os eût porté la déroute en son système. Mais nous, serons-nous a
156
chée : un seul os aplati au milieu d’un paquet de
chair
dense et fade, et une tête aux gros yeux étalés, qui s’emboîte sur le
157
rejeté tous ses tabous. On ne pense plus que la «
chair
» soit le Mal, ni ses désirs des signes de malédiction divine. Peu ou
158
chaque être, et non sa classification, l’homme de
chair
et non pas son concept. Le peintre. Pardonnez-moi, je ne comprends l
159
omme s’il ne formait pas avec l’autre « une seule
chair
» ? Ou bien allez-vous soutenir que la beauté d’un couple est simplem
160
s d’ombre. L’ombre est la preuve humiliante de la
chair
humiliante pour ceux, du moins, qui, plaçant la Raison dans le monde
161
rt la transparence, mais tolèrent très bien cette
chair
, oui, même ceux-là qui déplorent qu’elle se fasse, aux regards de la
162
z pauvre : l’ombre est le fait, en nous, de notre
chair
. Mais perdre sa chair, c’est mourir, n’en déplaise aux spiritualismes
163
le fait, en nous, de notre chair. Mais perdre sa
chair
, c’est mourir, n’en déplaise aux spiritualismes, et cet « infortuné S
164
tué son propre fils Pélops, pour faire servir sa
chair
à la table divine. Les liqueurs d’immortalité sont ici comme des sign
165
tuel, un homme tue lui-même son fils, et donne sa
chair
aux dieux pour qu’ils en meurent — s’ils perdent leur divinité de s’ê
166
et la frange de cet éclat qui doit consumer toute
chair
. Dans cette lueur suspecte, risque un jour d’apparaître la face réell
167
yse. Un théologien répondit : « L’affection de la
chair
, c’est la mort. Saint Paul l’a vu bien avant Freud, et mieux. Il ente
168
vu bien avant Freud, et mieux. Il entendait par «
chair
» le tout de l’homme, intelligence et belle âme comprises. Et ce n’es
169
me telle. Bien au contraire, ce qu’affectionne la
chair
, c’est ce qui, croit-elle, la détourne de la mort. C’est la vie telle
170
rdon Toute chose a son lieu, maintenant, toute
chair
a son temps, tout esprit son essor. Et chacun de nous accède au desti
171
rejeté tous ses tabous. On ne pense plus que la «
chair
» soit le Mal, ni ses désirs des signes de malédiction divine. Peu ou
172
ur tour, font beaucoup plus peur que des êtres en
chair
et en os. C’est pourquoi la seule cure possible de la grande peur qu’
173
té d’imaginer à la limite qu’ils ne sont rien que
chair
opaque, virilité à l’état pur. Aussi tyranniquement déterminés par la
174
est pas un produit de la race, c’est-à-dire de la
chair
, mais une œuvre de l’esprit. C’est un fait admirable, qu’autour du Go
175
, de la pensée sur la matière, de l’esprit sur la
chair
. Prendre conscience de ce qu’il y a de beau et de grand dans notre co
176
« exilée », qui ne s’arrache à la matière et à la
chair
que pour sombrer. Mais alors la passion ne serait-elle pas l’échec de
177
par l’Inde et le bouddhisme. Dans son refus de la
chair
fragile et provisoire, et du temps décisif de cette vie dans la chair
178
visoire, et du temps décisif de cette vie dans la
chair
, dans son angélisme essentiel, la passion ne peut rêver d’autre horiz
179
limitée, dans ce temps qui nous fuit, dans cette
chair
impérieuse et débile, n’a pas cessé de travailler les âmes depuis vin
180
confère au monde manifesté de la matière et de la
chair
, — c’est-à-dire aux futurs objets de nos sciences physiques et nature
181
Comment nier la réalité de la matière et de notre
chair
, quand Dieu lui-même a choisi de se manifester en elle ? Il est bien
182
is Dieu lui-même s’est rendu connaissable dans la
chair
. Et il est vrai aussi que « l’Esprit seul vivifie, la chair ne sert d
183
il est vrai aussi que « l’Esprit seul vivifie, la
chair
ne sert de rien », mais pourtant c’est bien dans cette vie, dans cett
184
de son obéissance. Et il est vrai enfin que « la
chair
n’héritera pas du Royaume des cieux », et qu’elle est aujourd’hui sou
185
iles et des épîtres sur la réalité mortelle de la
chair
, et sur toutes ses contradictions, ce terme même d’In-carnation et le
186
nier l’Esprit même qui avait permis de valoriser
chair
et matière. Il se voulait moniste, mais né d’un Occident profondément
187
e sous le règne de la Loi, c’est-à-dire dans la «
chair
», telle que la définissent saint Paul et l’Évangile. De la scienc
188
ans l’homme naturel. 22. Il est certain que « la
chair
» selon S. Paul n’est pas seulement le corps physique, mais l’homme n
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: elle en vient souvent à l’excès d’identifier la
chair
avec la seule sexualité ! 23. Karl Jaspers, Nietzsche und das Christ
190
t vraiment bon que s’il parvient à s’évader de la
chair
, de la matière et de la vie naturelle, règne et création du Démiurge.
191
e monachisme, l’angélisme, qui méprisant matière,
chair
et Nature, ne peuvent conduire qu’à la condamnation et à l’abandon de
192
esprit et un démiurge qui domine la matière et la
chair
. La compulsion qui créait le complexe œdipien faiblit d’autant. La ha
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entre sur le démiurge et sur son œuvre : matière,
chair
, sexualité procréatrice, — tandis qu’un sentiment d’adoration purifié
194
chappe donc à l’interdit maintenu sur la femme de
chair
. L’union mystique avec cette divinité féminine devient alors une part
195
sse d’une société partagée non seulement entre la
chair
et l’esprit, mais encore entre l’hérésie et l’orthodoxie, et au sein
196
ain à grande distance par radio. Une particule de
chair
coupée et aussitôt recollée continue à vivre. On pourrait donc envoye
197
nence et dans l’Histoire, se fait corps matériel,
chair
d’enfant pauvre, assume les pires souffrances et finalement en meurt,
198
se, qui réduisaient toute vie dans le temps et la
chair
à l’insignifiance anonyme d’un passage éphémère dans l’Illusion. Ains
199
Pâques, que l’homme ne lui appartient que par la
chair
(étant au monde mais non du monde) et qu’un terme est promis à l’Hist
200
nence et dans l’Histoire, se fait corps matériel,
chair
d’enfant pauvre, assume les pires souffrances et finalement en meurt,
201
és radicalement distinctes : le Verbe divin et la
chair
. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et
202
et la Parole était Dieu… Et la Parole a été faite
chair
, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité. » Ce scan
203
rle. Or l’Incarnation c’est le Verbe entré par la
chair
dans l’Histoire. L’avatar hindouiste, qui est la descente du dieu dan
204
pas de cette liberté un prétexte à vivre selon la
chair
, mais rendez-vous par l’amour serviteurs les uns des autres20. » Ains
205
’homme occidental. Parole et non Silence ; faite
chair
et non concept. Grâce au lieu de mérite ou de technique de l’âme. Foi
206
divin. Histoire au lieu de Mythe. Admission de la
chair
, et par là de la matière, en tant que réalités de notre vie présente.
207
t initial que pose l’Incarnation, la Parole faite
chair
, retraçons maintenant la Quête occidentale dans ses deux ambitions ma
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de l’esprit la signification et la réalité de la
chair
et de la matière, et par là même de toute la Création, telle qu’elle
209
« exilée », qui ne s’arrache à la matière et à la
chair
que pour sombrer. Mais alors la passion ne serait-elle pas l’échec de
210
par l’Inde et le bouddhisme. Dans son refus de la
chair
fragile et provisoire, et du temps décisif de cette vie dans la chair
211
visoire, et du temps décisif de cette vie dans la
chair
, dans son angélisme essentiel, la passion ne peut rêver d’autre horiz
212
limitée, dans ce temps qui nous fuit, dans cette
chair
impérieuse et débile, n’a pas cessé de travailler les âmes depuis vin
213
se, qui réduisaient toute vie dans le temps et la
chair
à l’insignifiance anonyme d’un passage éphémère dans l’Illusion. Ains
214
Pâques, que l’homme ne lui appartient que par la
chair
(étant au monde mais non du monde) et qu’un terme est promis à l’Hist
215
confère au monde manifesté de la matière et de la
chair
— c’est-à-dire aux futurs objets de nos sciences physiques et naturel
216
Comment nier la réalité de la matière et de notre
chair
, quand Dieu lui-même a choisi de se manifester en elles ? Il est bien
217
is Dieu lui-même s’est rendu connaissable dans la
chair
. Et il est vrai aussi que « l’Esprit seul vivifie, la chair ne sert d
218
il est vrai aussi que « l’Esprit seul vivifie, la
chair
ne sert de rien », mais pourtant c’est bien dans cette vie, dans cett
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de son obéissance. Et il est vrai enfin que « la
chair
n’héritera pas du Royaume des cieux », et qu’elle est aujourd’hui sou
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iles et des épîtres sur la réalité mortelle de la
chair
, et sur toutes ses contradictions, ce terme même d’In-carnation et le
221
nier l’Esprit même qui avait permis de valoriser
chair
et matière. Il se voulait moniste, mais né d’un Occident profondément
222
e sous le règne de la Loi, c’est-à-dire dans la «
chair
», telle que le définissent saint Paul et l’Évangile. De la scienc
223
nce dans l’homme naturel. 57. Rappelons que « la
chair
» selon saint Paul n’est pas seulement le corps physique, mais l’homm
224
: elle en vient souvent à l’excès d’identifier la
chair
avec la seule sexualité ! 58. « Je ne puis croire que Dieu joue aux
225
t vraiment bon que s’il parvient à s’évader de la
chair
, de la matière et de la vie naturelle, règne et création du Démiurge.
226
e monachisme, l’angélisme, qui méprisant matière,
chair
et Nature, ne peuvent conduire qu’à la condamnation et à l’abandon de
227
il prit une forme corporelle en prenant l’humaine
chair
. Comme l’un de nous il vint demeurer en ce monde terrestre plein de t
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és radicalement distinctes : le Verbe divin et la
chair
. Pour mesurer l’ampleur de cette révolution, il faut imaginer ce qu’é
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la grâce et peut conduire à des révélations. « La
chair
ne sert de rien » (quant au salut) déclare saint Paul. Et l’on eut bi
230
bien vite fait de réduire au sexuel le sens de «
chair
» qui, pour l’Apôtre, désignait le tout de l’homme (corps, âme et int
231
t le transfigurer, — d’où la « résurrection de la
chair
». Il en va de même pour le bouddhisme originel. Qu’est-ce que l’homm
232
intaine et la musique, la souple résistance de la
chair
, et le désir qui ne s’arrêtera plus dans sa lancée vers un au-delà de
233
tuitif au clair-obscur de l’âme, à l’obscur de la
chair
, à l’opaque de la matière et au noir absolu de l’espace électronique,
234
’épanouir dans les trois dimensions (esprit, âme,
chair
) Correspond au Corps et à la sensation. (« Toute chair est comme l’he
235
) Correspond au Corps et à la sensation. (« Toute
chair
est comme l’herbe. » Amour de la chair pour ce qui la transcende et l
236
. (« Toute chair est comme l’herbe. » Amour de la
chair
pour ce qui la transcende et l’anime, car la poussée vient d’en bas,
237
a grâce, et peut conduire à des révélations. « La
chair
ne sert de rien » (quant au salut), déclare saint Paul. Et l’on eut b
238
bien vite fait de réduire au sexuel le sens de «
chair
» qui, pour l’Apôtre, désignait le tout de l’homme (corps, âme, intel
239
quise que par le détachement de nos liens avec la
chair
, avec le monde, et avec notre moi distinct ? Ou bien faut-il plutôt o
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mme, et une âme conçue comme « adversaire » de la
chair
. Mais la vertu de ce mot âme « s’épuise à force de le répéter : il fa
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s’est plaint très souvent d’une « écharde dans la
chair
» qui, pensait-il, le rendait inapte au mariage. Cause ou effet de l’
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élevé dans une folle ignorance des réalités de la
chair
, eussent au moins prévenu le drame du mariage blanc. Mais justement l
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téraire, il l’a subie comme une « écharde dans la
chair
», elle a ruiné sa vie intime et son mariage et peut-être la vie de s
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ne avait fait un monstre des revendications de la
chair
»72. Non seulement c’était mal, mais c’était le Péché. Et dans le Péc
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nelles — « à qui le prêt du moindre trouble de la
chair
eût fait injure, me semblait-il » — puis confondant avec l’image de s
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plus pur, l’amour plus parfait, si le cœur et la
chair
ne s’entr’engageaient point75. » C’est le moyen qu’il a trouvé de mén
247
t le transfigurer, — d’où la « résurrection de la
chair
». Il en va de même pour le bouddhisme originel. Qu’est-ce que l’homm