1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
1 désordre de son pays, suivra obstinément le « bon chemin  » de la santé et de la raison. C’est à lui que va la sympathie de l’a
2 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
2 endue qui nous accompagne depuis un moment sur le chemin de l’autre rive. Il y a un homme debout à l’avant d’un char tiré par
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
3 es deux termes d’un dilemme, l’une n’étant que le chemin qui mène à l’autre ? Car la foi naît de l’inquiétude autant que de la
4 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
4 t pour comprendre cet art emprunter de singuliers chemins d’accès. Ce qui d’abord vous prend et vous retient dans un tableau de
5 voir, peut-être. Il suivait son petit bonhomme de chemin sans se douter qu’il avait pris quelques années d’avance sur ses cont
5 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
6 ’écria-t-il, tu pourrais me remercier. Vois quels chemins de perdition j’ouvre sans cesse à ta course aveugle ; tu n’aurais pas
6 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
7 orable événement de ces années de jeunesse, son «  chemin de Damas » (comme il dit sans qu’on sache au juste quelle dose d’« hu
8 s’en inspirent toujours plus. Ford leur montre le chemin qu’ils seront bien obligés de prendre tôt ou tard. Il est préférable
7 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
9 avec lesquels il n’hésite pas à faire un bout de chemin , Hans le gardeur d’oies, le gueux Joseph qui parle à son chien en mou
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
10 y un fils de vaincus, les tours de carrousel, les chemins dans la forêt en automne, des jeux, des feuillages, des rêveries, des
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
11 y un fils de vaincus, les tours de carrousel, les chemins dans la forêt en automne, des jeux, des feuillages, des rêveries, des
10 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
12 de la luxure ? Quand je vais à pied, j’oublie en chemin les meilleures phrases que j’avais préparées pour subjuguer mes amies
13 e, qui vient trébucher dans les méandres de notre chemin  : « Il faut se perdre pour se retrouver », nous enseigne une doctrine
11 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
14 du programme, il a bien fallu que je recherche le chemin du Rozsadomb. « Vous n’y verrez, m’avait-on dit, qu’une paire de babo
12 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
15 de où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au ma
13 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
16 1829. 9. Si je pouvais écarter la magie de mon chemin Oublier tout à fait les formules d’enchaînement Si j’étais devant toi
14 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
17 n’existait pas ailleurs que dans mes bras, et nul chemin , nulle distance mesurable, ne conduisaient de Tendre-sur-noblesse à S
15 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
18 et officiel, il a bien fallu que je recherche le chemin du Rozsadomb. « Vous n’y verrez, m’avait-on dit, qu’une paire de babo
19 de où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au ma
16 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
20 our l’un des onze villages du burgraviat. Par des chemins à peine tracés au ras de la plaine sablonneuse — et parfois hors des
17 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
21 de la luxure ? Quand je vais à pied, j’oublie en chemin les meilleures phrases que j’avais préparées pour subjuguer mes amies
22 e, qui vient trébucher dans les méandres de notre chemin  : « Il faut se perdre pour se retrouver », nous enseigne une doctrine
18 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
23 out est changé, mais peu le savent. Peu savent le chemin qui va du signe à l’être. Longues pluies de printemps sur la campagne
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
24 n’existait pas ailleurs que dans mes bras, et nul chemin , nulle distance mesurable, ne conduisaient de Tendre-sur-Noblesse à S
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
25 et officiel, il a bien fallu que je recherche le chemin du Rozsadomb. « Vous n’y verrez, m’avait-on dit, qu’une paire de babo
26 de où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le vent sur la plaine… Ils l’ont perdu comme un rêve au ma
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
27 our l’un des onze villages du burgraviat. Par des chemins à peine tracés au ras de la plaine sablonneuse — et parfois hors des
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
28 se trompe en croyant qu’un voyageur à longueur de chemin perd sa patrie : c’est souvent elle qu’il découvre le mieux quand il
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
29 e trompe en croyant qu’un voyageur, à longueur de chemin , perd ses ancêtres : c’est eux parfois qu’il s’en va visiter, quand i
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
30 cherchais à mieux situer les miens, m’ont proposé chemin faisant quelques énigmes, et permis d’entrevoir quelques réponses. Vo
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
31 dail au col roulé, pédale à longues pesées sur le chemin de la plaine, luttant contre un vent impétueux. L’orage est imminent.
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
32  : c’est encore un petit lièvre ! et poursuis mon chemin plus léger. Si je l’avais attrapé, m’en souviendrais-je encore ? Je
27 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
33 il est doublement édifiant. Ceux qui ont aimé le Chemin de la Vie retrouveront ici l’atmosphère salubre, la naïveté puissante
28 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
34 Pour nous aimer, nous devons faire chacun tout le chemin qui nous sépare l’un de l’autre. Et c’est au seul moment où je t’atte
29 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
35 ailleurs, une analyse détaillée des Stades sur le chemin de la vie, dont In Vino Veritas constitue l’introduction, dans l’étud
30 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
36 alors, l’acquittement est possible. « Je suis le chemin  » — mais alors l’acte aussi est possible. Ainsi, la foi au Christ est
31 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
37 homme s’engage, « en vertu de l’absurde », sur le chemin que Dieu lui montre, seul. Cette primauté de la foi sur les vérités q
38 s mettons en lui notre espoir de trouver un autre chemin  : un chemin qui ne mène à Rome, ni à Berlin, ni à Moscou, mais à nous
39 lui notre espoir de trouver un autre chemin : un chemin qui ne mène à Rome, ni à Berlin, ni à Moscou, mais à nous-mêmes devan
40 son maître… 54. Jean XI, 4. 55. Stades sur le chemin de la vie. 56. L’instant. 57. Journal. 58. Traité du désespoir,
41 ophique (nov.-déc. 1931). 60. Journal. 61. Le chemin du paradis, p. 269. C’est moi qui souligne. 62. Pourquoi poser la qu
32 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
42 pure hypocrisie en dehors de Dieu. Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu. Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas
33 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
43 Carl Koch s’est inspiré surtout des Stades sur le chemin de la vie, c’est-à-dire d’un ouvrage qui est à la fois le plus parado
34 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
44 pure hypocrisie en dehors de Dieu. Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu. Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas
35 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
45 aussitôt le bélier ; on oublie qu’Abraham fit le chemin lentement, au pas de son âne, qu’il eut trois jours de voyage et qu’i
36 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
46 is non pas Abraham partant ; les disciples sur le chemin , mais non pas cet instant où Christ se révèle. C’est sous ce signe cr
37 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
47 , ce sont bien moins des normes de pensée que des chemins vers l’Évangile. L’Évangile seul, éclairé par l’Esprit, reste la norm
38 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
48 à l’acte, c’est qu’ils ne connaissent plus aucun chemin . Comment marcher, s’il n’existe pas de chemin ? disent-ils dans leur
49 cun chemin. Comment marcher, s’il n’existe pas de chemin  ? disent-ils dans leur suffisance — car on appelle ainsi leur anxiété
50 dence du désespoir : l’homme moderne a perdu « le chemin  ». Je suis le chemin, la vérité et la vie, dit le Christ. 1. La vé
51 ’homme moderne a perdu « le chemin ». Je suis le chemin , la vérité et la vie, dit le Christ. 1. La vérité est le chemin
52 é et la vie, dit le Christ. 1. La vérité est le chemin Christ est la Vérité dans ce sens qu’être la vérité est la seule
53 rne.3 Voici donc le mystère : s’il n’y a pas de chemin , nous ne pouvons marcher, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas
54 er, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas de chemin . La foi au Christ nous permet seule de franchir ce cercle enchanté où
55 de toute victoire sur la Nécessité. « Je suis le chemin  ». Mais un chemin n’est un chemin que si on y marche4. Sinon il n’est
56 sur la Nécessité. « Je suis le chemin ». Mais un chemin n’est un chemin que si on y marche4. Sinon il n’est qu’un point de vu
57 é. « Je suis le chemin ». Mais un chemin n’est un chemin que si on y marche4. Sinon il n’est qu’un point de vue ; ou bien enco
58 as que nous faisons dans notre nuit, voici que le chemin s’éclaire et que les perspectives se dégagent. Et nous allons connaît
59 que dans l’acte, et cet acte devient alors notre chemin et notre loi. Ainsi nous ne pouvons connaître que ce que nous prophét
60 et son chemin5, lumière qui n’est pas sa lumière, chemin toujours imprévisible, certitude que devinent les pas, chemin qui se
61 urs imprévisible, certitude que devinent les pas, chemin qui se dérobe au doute et à l’orgueil, mais que parfois la prophétie
62 les conduira au martyre. La Parole dite est leur chemin , leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite,
63 de l’avoir dite, et n’ont pas d’autre tâche7. Le chemin est imprévisible ; le nôtre, disons-nous, n’est pas celui de ces prop
64 ire comment obéir à la Parole qui prophétise ? Le chemin est imprévisible. Ce que nous connaissons, c’est pourtant son point d
65 nnaissons, c’est pourtant son point de départ. Le chemin commence à tout homme qui se met en devoir d’obéir à l’ordre qu’il re
66 t et dans la joie d’une découverte quotidienne du chemin , — ton chemin, sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta
67 oie d’une découverte quotidienne du chemin, — ton chemin , sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta vie, sa mesur
68 ret du risque. 3. Nous n’avons pas à suivre le chemin , mais bien à l’inventer à chaque pas Tant que nous considérons le
69 atteur et rassurant. Et pourquoi ? Parce que « le chemin  » est invisible tant qu’on n’y est pas engagé. Parce que c’est un bla
70 croire et de faire un pas dans la nuit, sur ce «  chemin  » qui est le Christ présent. Il y a abîmes entre ces deux exigences :
71 maintenant, aller maintenant, par la foi, sur ce chemin qui commence à ses pas, — c’est là le destin du chrétien, c’est son «
72 t »9 Nous ne connaissons rien du Christ, du «  chemin  », en dehors de l’acte de foi qui, supprimant toute distance historiq
73 té a marché sur la terre : ainsi le Christ est le chemin . Mais nous avons refusé l’éternel et nous lui préférons nos vies : c’
74 t. Que s’est-il donc passé ? Me voici seul sur le chemin  ; mais je vois des visages fraternels où s’agitait la foule confuse e
75 à la vraisemblance »19. Parce qu’il faut créer le chemin , non pas le suivre ; parce que l’acte est initiateur ; parce que la d
76 side dans la seule vocation qu’il incarne. Sur le chemin qui commence à ses pas, il ne meurt jamais par surprise : et ce n’est
39 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
77 puis In vino veritas, fragment des Stades sur le chemin de la vie, et cela, sans déclarer avec toute l’instance que requérait
78 retorses. Si ces ouvrages font néanmoins quelque chemin , ce ne peut être qu’à contre-courant du snobisme qui naît autour de l
40 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
79 dans le concret intime d’une vie, c’est aussi le chemin de l’universel. S’il veut rester vivant, c’est dans un amitié nouvell
41 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
80 entiment drapé, non pas un idéal qui passe sur le chemin de Jéricho, devant l’homme dépouillé par les brigands. Décadence o
42 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
81 x. « Préparer les voies du Seigneur », aplanir le chemin du Messie, voilà la fin transcendante de ce peuple, celle que lui prê
43 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
82 confondent indistinctement. Autrement dit : notre chemin est éclairé par la seule vérité du but. Mais à l’inverse, le but ne n
83 ible que lorsque nous marchons et avançons sur le chemin . C’est donc ce chemin qu’il va falloir décrire. Ce n’est pas une rout
84 marchons et avançons sur le chemin. C’est donc ce chemin qu’il va falloir décrire. Ce n’est pas une route nationale, où l’on p
44 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
85 nous entraider, nous devons faire chacun tout le chemin qui nous sépare les uns des autres. Et c’est au seul moment où je t’a
45 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
86 entiment drapé, non pas un idéal qui passe sur le chemin de Jéricho, devant l’homme dépouillé par les brigands. Décadence o
46 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
87 x. « Préparer les voies du Seigneur », aplanir le chemin du Messie, voilà la fin transcendante de ce peuple, celle que lui prê
47 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
88 confondent indistinctement. Autrement dit : notre chemin est éclairé par la seule vérité du but. Mais à l’inverse, le but ne n
89 ible que lorsque nous marchons et avançons sur le chemin . C’est donc ce chemin qu’il va falloir décrire. Ce n’est pas une rout
90 marchons et avançons sur le chemin. C’est donc ce chemin qu’il va falloir décrire. Ce n’est pas une route nationale où l’on pu
48 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
91 nous entraider, nous devons faire chacun tout le chemin qui nous sépare les uns des autres. Et c’est au seul moment où je t’a
49 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
92 tuel, donc humain. Je sais gré à Mounier d’avoir, chemin faisant, démontré que la propriété n’est pas un instinct permanent, m
50 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
93 ent. Et cette richesse à son tour va reprendre le chemin de l’Orient, d’où vint autrefois le mûrier. Question : Que reste-t-il
94 moignant, en annonçant aux hommes la vérité et le chemin . Point n’est besoin d’actions extraordinaires, surhumaines : se rire
51 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
95 quitte à tout propos la route nationale pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que la voiture. Mais a
96 d’énormes plaines, sans barrières ni haies, sans chemins creux et sans secrets, où les hommes vivent sans calcul ni prudence,
52 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
97 pas de lui, elle tourne à droite. Il poursuit son chemin dans une exaltation croissante, priant et reprenant courage. Soudain
53 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
98 quitte à tout propos la route nationale pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que la voiture. Mais a
54 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
99 s, et qui « expliqueraient » physiologiquement le chemin de Damas et beaucoup de « conversions religieuses de notre époque ».
55 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
100 quitte à tout propos la route nationale pour des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que la voiture. Mais a
101 d’énormes plaines, sans barrières ni haies, sans chemins creux et sans secrets, où les hommes vivent sans calcul ni prudence,
56 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
102 Ce chiffre est fort utile à l’administration des Chemins de fer. Toutefois, il est non moins certain que chacun de ces voyageu
103 ent. Et cette richesse à son tour va reprendre le chemin de l’Orient, d’où vint autrefois le mûrier. Question : que reste-t-il
104 moignant, en annonçant aux hommes la vérité et le chemin . Point n’est besoin d’actions extraordinaires, surhumaines : se rire
57 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
105 attentifs et à juger, c’est exactement prendre le chemin du vrai martyre. Un vrai martyr n’a jamais eu recours à la violence,
58 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
106 age qu’au-delà des deux premières critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant sans cesse présente l’e
59 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
107 z-vous de l’Allemagne ? me demandaient-ils sur le chemin du retour, tandis que le jour baissait dans la forêt. — Quelle impres
60 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
108 ais le Fils de Dieu est venu pour nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce Christ ne s’est pas incarné : il n’a pris
109 ce fou désir M’occira, que je reste ou aille par chemins Puisque celle qui me peut guérir ne me plaint. … et ce désir Prévaut
110 forêt parvient à un carrefour. Il hésite entre le chemin de gauche et celui de droite. Il s’engage dans celui de gauche, malgr
61 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
111 ler à Dieu sans passer par le Christ qui est « le chemin  », celui-là va au diable, disait énergiquement Luther.) Ils pressente
112 ut n’est plus la Lumière, et quand on ignore le «  chemin  », c’est se précipiter dans la Nuit. Le dépassement, dès lors, n’est
62 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
113 du principe de « notre foi » : Elle passe par le chemin , si pleine de grâce et de noblesse qu’elle abaisse l’orgueil de celui
114 e donc la geôle où je suis enfermé Qui me clôt le chemin vers une telle vie ! (Chanson 72.) La « nuit infernale » devient le
115 en marge du siècle, nous allons parcourir le même chemin en sens inverse : par Werther, cette réplique d’Héloïse mais qui fini
63 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
116 n du Moyen Âge en nous faisant pénétrer par mille chemins dans la vie quotidienne des bourgeois et des nobles de l’époque. Les
64 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
117 age qu’au-delà des deux premières critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant sans cesse présente l’e
65 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
118 es habitations humaines. Il hante les déserts. Le chemin qui conduit à sa retraite Est dur et pénible. (Traduction Bossert.)
66 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
119 ime. Oh ! que je ne sois plus un obstacle sur ton chemin … Prends ceci pour la route, cher époux. (Elle lui tend un baluchon.
67 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
120 ion toute spéciale ! (Le cortège s’engage sur le chemin descendant à droite. Un page joue d’un instrument joyeux. En même tem
121 par la misère et par les guerres continuelles, en chemin ramassant hommes et femmes, tous pauvres gens des cantons suisses et
122 s’agenouiller devant son abri. Paraissent sur le chemin de gauche deux personnages richement vêtus.) Ulrich. —  J’aperçois
68 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
123 s députés. Ensuite tu me laisseras sur le bord du chemin . Et tu courras leur crier : Paix ! Paix !… Viens près de moi. Écris c
69 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
124 Christ est venu parmi nous, pour nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce Christ, en cela semblable à celui des gnos
125 ce fou désir M’occira, que je reste ou aille par chemins Puisque celle qui peut me guérir ne me plaint         … et ce désir
126 , elle est mère, sœur, épouse, fille… elle est le chemin du salut79 ». Ainsi le tantrisme apporte cette nouveauté qui consiste
127 forêt parvient à un carrefour. Il hésite entre le chemin de gauche et celui de droite. Il s’engage dans celui de gauche, malgr
70 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
128 ler à Dieu sans passer par le Christ qui est « le chemin  », celui-là va au diable, disait énergiquement Luther.) Ils pressente
129 ut n’est plus la Lumière, et quand on ignore le «  chemin  », c’est se précipiter dans la Nuit. Le dépassement, dès lors, n’est
71 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
130 du principe de « notre foi » : Elle passe par le chemin , si pleine de grâce et de noblesse qu’elle abaisse l’orgueil de celui
131 e donc la geôle où je suis enfermé Qui me clôt le chemin vers une telle vie ! » (Chanson 72.) La « nuit infernale » devient l
132 en marge du siècle, nous allons parcourir le même chemin en sens inverse : par Werther, cette réplique d’Héloïse mais qui fini
72 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
133 n du Moyen Âge en nous faisant pénétrer par mille chemins dans la vie quotidienne des bourgeois et des nobles de l’époque. Les
73 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
134 age qu’au-delà des deux premières critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant sans cesse présente l’e
74 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
135 Christ est venu parmi nous, pour nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce Christ, en cela semblable à celui des gnos
136 ce fou désir M’occira, que je reste ou aille par chemins Puisque celle qui peut me guérir ne me plaint … et ce désir Prévaut —
137 , elle est mère, sœur, épouse, fille… elle est le chemin du salut »70. Ainsi le tantrisme apporte cette nouveauté qui consiste
138 forêt parvient à un carrefour. Il hésite entre le chemin de gauche et celui de droite Il s’engage dans celui de gauche, malgré
75 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
139 ler à Dieu sans passer par le Christ qui est « le chemin  », celui-là va au diable, disait énergiquement Luther.) Ils pressente
140 ut n’est plus la Lumière, et quand on ignore le «  chemin  », c’est se précipiter dans la Nuit. Le dépassement, dès lors, n’est
76 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
141 du principe de « notre foi » : Elle passe par le chemin , si pleine de grâce et de noblesse qu’elle abaisse l’orgueil de celui
142 e donc la geôle où je suis enfermé Qui me clôt le chemin vers une telle vie ! (Chanson 72.) La « nuit infernale » devient le
143 en marge du siècle, nous allons parcourir le même chemin en sens inverse : par Werther, cette réplique d’Héloïse mais qui fini
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
144 n du Moyen Âge en nous faisant pénétrer par mille chemins dans la vie quotidienne des bourgeois et des nobles de l’époque. Les
78 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
145 age qu’au-delà des deux premières critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant sans cesse présente l’e
79 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
146 es habitations humaines. Il hante les déserts. Le chemin qui conduit à sa retraite Est dur et pénible. (Traduction Bossert.)
80 1940, Articles divers (1938-1940). Un fondateur de la Ligue du Gothard part pour quatre mois aux États-Unis : M. Denis de Rougemont nous dit… (23 août 1940)
147 et à laquelle je tiens. Elle suit d’ailleurs son chemin malgré les torrents d’injures dont elle a été abreuvée et vous pouvez
81 1940, Mission ou démission de la Suisse. Avertissement
148 Ce sera plus sûr pour toi qu’une lumière et qu’un chemin que tu connaisses. »1 D. R. Berne, 1er mars 1940. 1. Vers d’un po
82 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
149 our nous concept, forme arrêtée, devient chez eux chemin , mouvement indéfini. C’est pourquoi je prendrai les routes d’Amérique
83 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Souvenir de la paix française (15 mars 1941)
150 ses outils sont là, contre le mur. Il reprend le chemin de son champ. En passant au carrefour, il s’est dit : Peut-être est-e
84 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
151 entrevue d’aller à la divinité par un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on inventerait soi-même, en d
152 r un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on inventerait soi-même, en dépit des interdictions que posent
153 trois moyens de gagner le monde par un plus court chemin que le sentier du Golgotha. À l’origine, le « méchant » n’est pas cel
85 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
154 s hésiter lui remit un quarter, et poursuivit son chemin . Il marchait dans la gloire, et sa conscience resplendissait comme un
155 trop grand pour nos pouvoirs, nous avons perdu en chemin la règle d’or, l’étalon-homme. Et pour avoir été trop vite en tout, n
156 e Ève, grâce à son intuition fameuse, a trouvé le chemin du Ciel. « Das ewig weibliche zieht uns hinan ! », dit-il d’un air ém
86 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
157 antôt une puissance bien inférieure jette sur son chemin un obstacle imperceptible, mais qui, on ne sait comment, grandit ensu
158 e n’importe quel homme, — celui qui passe sur ton chemin et qui s’arrête… 18. Régime parlementaire, contrats sociaux, lois, o
87 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
159 entrevue d’aller à la divinité par un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on inventerait soi-même, en d
160 r un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on inventerait soi-même, en dépit des interdictions que posent
161 trois moyens de gagner le monde par un plus court chemin que le sentier du Golgotha. À l’origine donc, le « méchant » n’est pa
88 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
162 s hésiter lui remit un quarter, et poursuivit son chemin . Il marchait dans la gloire, et sa conscience resplendissait comme un
163 trop grand pour nos pouvoirs, nous avons perdu en chemin la règle d’or, l’étalon-homme. Et pour avoir été trop vite en tout, n
164 e Ève, grâce à son intuition fameuse, a trouvé le chemin du Ciel. « Das ewig weibliche zieht uns hinan ! », dit-il d’un air ém
89 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
165 antôt une puissance bien inférieure jette sur son chemin un obstacle imperceptible, mais qui, on ne sait comment, grandit ensu
166 e n’importe quel homme, — celui qui passe sur ton chemin et qui s’arrête… 29. Régime parlementaire, contrats sociaux, lois, o
90 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
167 entrevue d’aller à la divinité par un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on inventerait soi-même, en d
168 r un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on inventerait soi-même, en dépit des interdictions que posent
169 trois moyens de gagner le monde par un plus court chemin que le sentier du Golgotha. À l’origine donc, le « méchant » n’est pa
91 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
170 ns hésiter lui remit un dollar, et poursuivit son chemin . Il marchait dans la gloire, et sa conscience resplendissait comme un
171 trop grand pour nos pouvoirs, nous avons perdu en chemin la règle d’or, l’étalon-homme. Et pour avoir été trop vite en tout, n
172 e Ève, grâce à son intuition fameuse, a trouvé le chemin du Ciel. « Das ewig weibliche zieht uns hinan ! », dit-il d’un air ém
92 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
173 antôt une puissance bien inférieure jette sur son chemin un obstacle imperceptible, mais qui, on ne sait comment, grandit ensu
174 tre n’importe quel homme, celui qui passe sur ton chemin et qui s’arrête… 31. Régime parlementaire, contrats sociaux, lois, o
93 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
175 Je m’étais arrêté à cet endroit, hésitant sur le chemin à prendre. Et soudain, je vis à mes pieds, tracé à la craie sur le so
176 ses outils sont là, contre le mur. Il reprend le chemin de son champ. En passant au carrefour, il s’est dit : « Peut-être est
94 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable V : Le tentateur (12 novembre 1943)
177 entrevue d’aller à la divinité par un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on inventerait soi-même, en d
178 r un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on inventerait soi-même, en dépit des interdictions que posent
179 trois moyens de gagner le monde par un plus court chemin que le sentier de Golgotha. À l’origine, le « méchant » n’est pas cel
95 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable XI : Le diable dans nos dieux (24 décembre 1943)
180 ns hésiter lui remit une pièce, et poursuivit son chemin . Il marchait dans la gloire, et sa conscience resplendissait comme un
96 1944, Articles divers (1941-1946). L’attitude personnaliste (octobre 1944)
181 re que les idées personnalistes avaient fait leur chemin dans l’élite de la Résistance. S’agit-il d’une influence directe, ou
97 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
182 llement de précautions, vérifiant à chaque pas le chemin parcouru : elle ignore tout de son but et tiendrait même pour une pré
98 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
183 1829. 4. Si je pouvais écarter la Magie de mon chemin , Oublier tout de ses enchantements. Je ne serais. Nature ! devant toi
99 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
184 attentifs et à juger, c’est exactement prendre le chemin du vrai martyre. Un vrai martyr n’a jamais eu recours à la violence,
185 à l’acte, c’est qu’ils ne connaissent plus aucun chemin . Comment marcher, s’il n’existe pas de chemin ? disent-ils dans leur
186 cun chemin. Comment marcher, s’il n’existe pas de chemin  ? disent-ils dans leur suffisance, — car on appelle ainsi leur anxiét
187 dence du désespoir : l’homme moderne a perdu le «  chemin  ». Je suis le chemin, la vérité et la vie, dit le Christ. 1.La vér
188 ’homme moderne a perdu le « chemin ». Je suis le chemin , la vérité et la vie, dit le Christ. 1.La vérité est le chemin
189 té et la vie, dit le Christ. 1.La vérité est le chemin Christ est la Vérité dans ce sens qu’être la vérité est la seule
190 rne27 Voici donc le mystère : s’il n’y a pas de chemin nous ne pouvons marcher, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas d
191 er, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas de chemin . La foi au Christ nous permet seule de franchir ce cercle enchanté où
192 de toute victoire sur la Nécessité. « Je suis le chemin  ». Mais un chemin n’est un chemin que si l’on y marche28. Sinon il n’
193 sur la Nécessité. « Je suis le chemin ». Mais un chemin n’est un chemin que si l’on y marche28. Sinon il n’est qu’un point de
194 é. « Je suis le chemin ». Mais un chemin n’est un chemin que si l’on y marche28. Sinon il n’est qu’un point de vue ; ou bien e
195 as que nous faisons dans notre nuit, voici que le chemin s’éclaire et que les perspectives se dégagent. Et nous allons connaît
196 que dans l’acte, et cet acte devient alors notre chemin et notre loi. Ainsi nous ne pouvons connaître que ce que nous prophét
197 t son chemin29, lumière qui n’est pas sa lumière, chemin qui se dérobe au doute et à l’orgueil, mais que parfois la prophétie
198 les conduira au martyre. La Parole dite est leur chemin , leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite,
199 de l’avoir dite, et n’ont pas d’autre tâche31. Le chemin est imprévisible ; le nôtre, disons-nous, n’est pas celui de ces prop
200 ire comment obéir à la Parole qui prophétise ? Le chemin est imprévisible. Ce que nous connaissons, c’est pourtant son point d
201 nnaissons, c’est pourtant son point de départ. Le chemin commence à tout homme qui se met en devoir d’obéir à l’ordre qu’il re
202 t et dans la joie d’une découverte quotidienne du chemin , ton chemin, sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta v
203 joie d’une découverte quotidienne du chemin, ton chemin , sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta vie, sa mesur
204 cret du risque. 3.Nous n’avons pas à suivre le chemin , mais bien à l’inventer à chaque pas Tant que nous considérons le
205 flatteur et rassurant. Et pourquoi ? Parce que le chemin est invisible tant qu’on n’y est pas engagé. Parce que c’est un blasp
206 croire et de faire un pas dans la nuit, sur ce «  chemin  » qui est le Christ présent. Il y a des abîmes entre ces deux exigenc
207 maintenant, aller maintenant, par la foi, sur ce chemin qui commence à ses pas, — c’est là le destin du chrétien. C’est son «
208  »33 Nous ne connaissons rien du Christ, du «  chemin  », en dehors de l’acte de foi qui, supprimant toute distance historiq
209 té a marché sur la terre : ainsi le Christ est le chemin . Mais nous avons refusé l’éternel et nous lui préférons nos vies : c’
210 t. Que s’est-il donc passé ? Me voici seul sur le chemin  ; mais je vois des visages, où s’agitait la foule. Nous ne voyons auc
211 la vraisemblance. 43 » Parce qu’il faut créer le chemin , non pas le suivre ; parce que l’acte est initiateur ; parce que la d
212 side dans la seule vocation qu’il incarne. Sur le chemin qui commence à ses pas, il ne meurt jamais par surprise ; et ce n’est
213 ’homme s’engage « en vertu de l’absurde », sur le chemin que Dieu lui montre, — seul. Cette primauté de la foi sur les vérités
214 s mettons en lui notre espoir de trouver un autre chemin  : un chemin qui ne mène à Rome, ni à Berlin, ni à Genève ni à Moscou,
215 lui notre espoir de trouver un autre chemin : un chemin qui ne mène à Rome, ni à Berlin, ni à Genève ni à Moscou, mais à nous
216 adie redoutable est le péché. 49. Stades sur le chemin de la vie. 50. L’Instant. 51. Journal. 52. La Maladie mortelle.
217 51. Journal. 52. La Maladie mortelle. 53. Le Chemin du Paradis (p. 269). — C’est moi qui souligne. 54. Pourquoi poser la
100 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
218 ment l’atteindre, parce qu’il ne connaît pas « le chemin  » qui relie le Ciel et la terre. Parce qu’il ne connaît pas celui qui
219 ’il ne connaît pas celui qui a dit : « Je suis le chemin . » ⁂ Imaginons en guise de contre-épreuve que Josef K. puisse croire
220 ble et la grâce peut être accordée ! « Je suis le chemin  », a dit le Médiateur. Mais alors, l’acte aussi est possible, et l’ob
221 ière vers l’humanité en révolte et qui a perdu le chemin . Quelque chose d’analogue au moment négatif d’un élan — d’un saut dan
222 l’histoire. Kafka savait qu’il devait y avoir un chemin , et cela suffisait à lui faire prendre une conscience cruelle de « l’
223  » ; mais il ne pouvait croire à la réalité de ce chemin , et c’est pourquoi il refusait de s’y engager. Il exigeait une certit
224 ntrait nulle part dans la vie quotidienne. Car le chemin n’existe, en vérité de vie, que pour celui qui ose y faire un pas san