1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 re l’un et l’autre. Ainsi mon art, entre terre et ciel . Mais sa foulée, bondissante et posée, est pleine du désir de l’air.
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
2 voilà qui s’avance, foulant les hautes herbes du ciel . » Le gaucho a dompté Pégase et caracole dans les étoiles. J’avoue qu
3 lus près de l’infini au fond de soi qu’au fond du ciel . l. « Jules Supervielle : Gravitations (NRF, Paris) », Bibliothèque
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
4 soir, tandis que les fenêtres s’ouvraient vers le ciel de Florence… « Du sang, de la volupté et de la mort », un titre s’eff
5 après tant d’autres, comme chaque soir un nouveau ciel . Il l’a transcrite en brèves notations lyriques suivant le rythme d’u
4 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
6 dans ce corridor de lumière où elle accueille le ciel — et derrière, elle devient plus secrète. Vers l’est, des collines fl
7 e. Nul désir en nous de comprendre ce lamento. Le ciel est un silence qui s’impose à nos pensées. Ici la vie n’a presque plu
8 le. Fleurs de lumières sur les champs sombres du ciel de l’est, et une façade parfaite répond encore au couchant. San Minia
9 sérénité de cette façade élevée lumineuse sur le ciel fut le signe d’un équilibre retrouvé. Un grand pont de fer, près de n
10 seul parmi la foule, lève les yeux, au plus beau ciel du monde. h. « Soir de Florence », La Semaine littéraire, Genève, n
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
11 l en s’étirant ; le printemps désormais rendra le ciel plus pâle, et nous irons chercher dans le souvenir les vent-coulis de
6 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
12 eurs intérêts immédiats à leur désir de gagner le ciel , persuadent Louis XIV que la révocation serait une œuvre digne du Roi
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
13 poir étroit, ces œillères géantes aux pensées, le ciel trop bas d’un rêve sans issue, pesant comme l’envie d’un sommeil sans
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
14 le Monde des Rêves ». Rondes de cheminées dans le ciel où des pressentiments clignent de l’œil. Des poupées en baudruche gon
15 paysage urbain vu par les poursuivants, arbres au ciel renversé, maisons obliques, montagnes russes. (J’ai regretté que René
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
16 ........................ Solitude, antichambre du ciel . À travers l’amour ou la poésie — et d’autres, à travers les déserts
10 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
17 l peigne entre deux pluies. Il aime ces heures où ciel et onde se mêlent, et sait rendre mieux que personne la liquidité d’u
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
18 e premier jour du printemps. Les rues riaient. Le ciel descendait dans la ville, on marchait dans le bleu. Je sortis avec ce
12 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
19 aissons dorés, l’étendent indéfiniment — c’est un ciel suspendu assez bas sur nos têtes. Lumière orangée, tamisée ; un piano
13 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
20 temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux démon !
21 « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le ciel , les dieux le vouent au malheur. » Ô cette chambre, où pénètre la fac
22 ndre, dans le temps même qu’il nous entr’ouvre le ciel , qu’il est bon qu’il y ait le monde… Mais que cette musique vulgaire,
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
23 État, et dont la vue permet à ceux qui tombent du ciel sur notre sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, v
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
24 État, et dont la vue permet à ceux qui tombent du ciel sur notre sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, v
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
25 de mouettes — « Un beau bruit d’ailes me fait un ciel  » — la vaporeuse beauté du lac de Neuchâtel. Mlle Kikou Yamata a su l
17 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
26 udapest enferme quelques paysages romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme » deva
18 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
27 par la seule ligne dure de l’horizon s’oppose au ciel qui retire ses lueurs. Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit…
28 ve, d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révél
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
29 lace plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel simplifié. Et voilà, n’est-ce pas, un ton et une ferveur qui rendron
30 jà presque transfiguré en symbole mystique sur le ciel vert du plus grand jour de l’Histoire. On a beaucoup remarqué la part
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
31 est restée semblable, mais on lui a retranché le ciel  ; les mêmes aspirations demeurent, qui faisaient tressaillir nos ancê
21 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
32 heure de terreur et de prière. Puis, « la page du ciel a été tournée », ils se relèvent : « Il paraît bien qu’on n’est pas m
22 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
33 , « Ainsi » (16 avril 1932)a Mouvement Ô ciel c’est par ici dépêchons-nous ! L’explosion sera retardée si vou
23 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
34 ous connaissons la vérité. Qu’elle soit tombée du ciel ou qu’elle éclate dans les choses, on nous demande seulement l’acte d
24 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
35 aissons dorés, l’étendent indéfiniment — c’est un ciel suspendu assez bas sur nos têtes. Lumière orangée, tamisée ; un piano
25 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
36 e parquet, venir par une salle vide où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les lumières qui déjà retirent leurs plus lon
26 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
37 udapest enferme quelques paysages romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme » deva
38 u au-dessus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel , là où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense.
39 par la seule ligne dure de l’horizon s’oppose au ciel qui retire ses lueurs. Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit…
40 ve, d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révél
27 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
41 temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux Démon !
42 « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le ciel , les dieux le vouent au malheur. » Ô cette chambre, où pénètre la fac
43 endre, dans le temps même qu’il nous entrouvre le ciel , qu’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire,
28 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
44 dans une grande paix. Vue de la hauteur, sous un ciel pâle avec des nuages blancs qui s’en vont. Un vent froid, mais quelqu
45 s hauts feuillages exultaient de clarté devant le ciel pâli. Tout vivait autour de moi dans une sorte d’ivresse lente et maj
46 un instant merveilleux que je veux noter ici. Le ciel est encore plus blanc, et la prairie s’embrume. Soudain, à dix pas de
47 re enseigne que chacun des anges est un miroir du ciel entier. C’est parce qu’ils savent les correspondances que ce médecin
48 e systèmes qui ne correspondent à rien ni dans le ciel ni sur la terre. Car enfin, qu’est-ce que l’homme ? qu’est-ce donc qu
49 iers et sentencieux, qu’il s’agisse des choses du ciel ou de l’ordonnance du ménage. Une fois de plus, je m’émerveille du ré
50 es, aux collines thuringiennes sous un très grand ciel doux. Une atmosphère de réflexion confiante et substantielle… Qu’irai
51 che et du bonheur de respirer. Combien j’aime ces ciels bas et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le bon, si l’expre
29 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
52 t des voiles claires parmi les blés violents ; le ciel paraissait plus grand que la terre. Des bois de pins s’approchaient,
53 iries doucement soulevées s’arrêtaient au bord du ciel , devant la lumière maritime ; puis cédaient de l’épaule et l’on voyai
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
54 e parquet, venir par une salle vide où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les lumières qui déjà retirent leurs plus lon
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
55 udapest enferme quelques paysages romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un homme » deva
56 u au-dessus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel , là où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense.
57 par la seule ligne dure de l’horizon s’oppose au ciel qui retire ses lueurs. Ciel blanc, où très peu d’or rose s’évanouit…
58 êve d’une plaine, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révél
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
59 t des voiles claires parmi les blés violents ; le ciel paraissait plus grand que la terre. Des bois de pins s’approchaient,
60 iries doucement soulevées s’arrêtaient au bord du ciel , devant la lumière maritime ; puis cédaient de l’épaule et l’on voyai
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
61 temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux Démon !
62 « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le ciel , les dieux le vouent au malheur. » O cette chambre, où pénètre la fac
63 ndre, dans le temps même qu’il nous entr’ouvre le ciel , qu’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire,
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
64 dans une grande paix. Vue de la hauteur, sous un ciel pâle avec des nuages blancs qui s’en vont. Un vent froid, mais quelqu
65 s hauts feuillages exultaient de clarté devant le ciel pâli. Tout vivait autour de moi dans une sorte d’ivresse lente et maj
66 un instant merveilleux que je veux noter ici. Le ciel est encore plus blanc, et la prairie s’embrume. Soudain, à dix pas de
67 re enseigne que chacun des anges est un miroir du ciel entier. C’est parce qu’ils savent les correspondances que ce médecin
68 e systèmes qui ne correspondent à rien ni dans le ciel ni sur la terre. Car enfin, qu’est-ce que l’homme ? qu’est-ce donc qu
69 iers et sentencieux, qu’il s’agisse des choses du ciel ou de l’ordonnance du ménage. Une fois de plus, je m’émerveille du ré
70 es, aux collines thuringiennes sous un très grand ciel doux. Une atmosphère de réflexion confiante et substantielle… Qu’irai
71 che et du bonheur de respirer. Combien j’aime ces ciels bas et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le bon, si l’expre
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
72 llées — tremble dans l’attente orageuse — sous un ciel d’angoisse et de haine ! — Malheur sur nous ! Nuit lugubre, sans som
73 s’étant heureusement dénouée dans les hauteurs du ciel arctique, nous montâmes en spirale à 5000 mètres, au-dessus d’une mer
74 e l’immobilité comme ce vol sans repères en plein ciel , à 150 mètres à la seconde, sans vibration ni courant d’air, et sans
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
75 la lumière, vers le grand lac doublant soudain le ciel au sortir du treizième tunnel, vers des parcs somptueux et secrets, v
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
76 , où je ne reconnais rien de déjà lu ? Et de quel ciel me tombent ces visions surprenantes, où je reconnais bientôt ce que j
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
77 rêts enchantées où chevauchait Lancelot, sous les ciels méditants de l’Ouest celtique ; le Midi sec et enfiévré des troubadou
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
78 los, si grands soient les miroirs qu’il offre aux ciels changeants, et si profonds ses lointains de lumière. La pente derrièr
79 où se déployer sans se perdre, la méditation des ciels bas, la passion des orages complets, et la peine une baie secrète, où
80 appée vers la plaine, où l’eau rejoint presque le ciel , le petit phare de la baie de Sirmione… Sur les lacs sinueux de la Pr
81 eine incandescence les Alpes déployées au fond du ciel . Sommets d’où l’on voit l’Italie… Et le rêve s’éteint, guirlande mort
82 rodiges sévères, et l’œil ne s’en évade au bas du ciel — vers l’ouest — que par cet or lointain que l’eau n’a point doublé,
83 ive est solennel, comme l’attente du pays sous le ciel orageux. Oui, c’est bien cela qu’il sent, il ne peut s’y tromper : la
84 ont cédé ! Le lac était d’un bleu très sombre, le ciel bas, des éclairs de chaleur palpitaient dans la nue, et le jeune homm
40 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
85 , la sanctifient, et en son nom rendent grâces au ciel , alors éclate le scandale, car alors, de par la défection, mais aussi
41 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
86 te gratuit et le clerc-qui-ne-trahit-pas, dans le ciel des Idées, dernier asile pour les démissionnaires d’une Démocratie fa
42 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
87 sion, — un acte d’obéissance à l’ordre « tombé du ciel  ». Comment parler de la « restauration intégrale d’une dogmatique app
43 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
88 Le tombeau est vide parce que Jésus est vivant au ciel  », les prédicateurs ont dû dire : « Jésus est vivant au ciel, et la p
89 prédicateurs ont dû dire : « Jésus est vivant au ciel , et la preuve, c’est que sa tombe s’est trouvée vide ». Et l’on a spo
44 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
90 , la sanctifient, et en son nom rendent grâces au ciel , alors éclate le scandale, car alors, de par la défection, mais aussi
45 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
91 , la sanctifient, et en son nom rendent grâces au ciel , alors éclate le scandale, car alors, de par la défection, mais aussi
46 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
92 ald, dont la main prodigieuse se détachant sur le ciel noir désigne le Sauveur en croix : « Il faut qu’il croisse et que je
47 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
93 isme mais à l’homme, considéré comme un miroir du ciel entier. Certes, elle n’est pas seulement cruelle et folle, l’époque q
48 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
94 it n’a pas son siège dans la cervelle. Ni dans le ciel . L’esprit n’a pas de siège. Il est passage, prise, saisissement. L’es
95 ses « viennent », le monde « vient » (à nous), le ciel , le lac et les montagnes « viennent » : et on les voit venir ainsi à
96 e rose du lever du jour et ils sont roses dans le ciel rose, avec des gouttes de rosée qui leur pendent à chaque poil et des
97 oins « lyrique » et le plus matériel, parler d’un ciel au bleu de lessive, plutôt que de l’azur du firmament, c’est, à vrai
98 heure de terreur et de prière… Puis, « la page du ciel a été tournée », ils se relèvent : « Il paraît bien qu’on n’est pas m
49 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
99 temps limité de l’Histoire, sous les figures d’un ciel unique. C’est là seulement qu’elle se révèle à nous, comme un jugemen
50 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
100 c’est que la mesure est indivisible. Dieu est au ciel , sa loi est sur la terre, et les prêtres sont là pour veiller sur l’A
51 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
101 temps limité de l’Histoire, sous les figures d’un ciel unique. C’est là seulement qu’elle se révèle à nous, comme un jugemen
52 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
102 c’est que la mesure est indivisible. Dieu est au ciel , sa loi est sur la terre, et les prêtres sont là pour veiller sur l’A
53 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
103 temps limité de l’Histoire, sous les figures d’un ciel unique. C’est là seulement qu’elle se révèle à nous, comme un jugemen
54 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
104 s de ce rose émouvant des tuiles romaines sous un ciel doux. Au nord, derrière notre maison, c’est le rocher, la montagne br
105 ues cheminées d’usines grattent le bas d’un grand ciel jaune. On distingue à peine le village de N. parmi les rangées de peu
55 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
106 iers tout simplets, suivant une piste par jeu. Le ciel est d’un bleu sec et pur, tranché au sommet du vallon par un cyprès g
107 s encore translucides au-dessus du bassin bleu de ciel où nagent d’énormes bottes de radis rouges. Tout a son éclat neuf, sa
56 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
108 ation précise aux choses, etc. Ne montons plus au ciel du second Faust que par ces allées de Ferrare ! 18 décembre 1933 Je n
57 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
109 e la largeur de la maison. On ne voit rien que le ciel au-delà, un ciel lavé, tissé d’oiseaux, et parfois traversé par un nu
110 a maison. On ne voit rien que le ciel au-delà, un ciel lavé, tissé d’oiseaux, et parfois traversé par un nuage rapide. La ma
111 te sur la façade de la maison, plus claire que le ciel vide, et illumine la goutte rose d’une fourmi ailée qui danse au-dess
58 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
112 e la largeur de la maison. On ne voit rien que le ciel au-delà, un ciel lavé, tissé d’oiseaux, et parfois traversé par un nu
113 a maison. On ne voit rien que le ciel au-delà, un ciel lavé, tissé d’oiseaux, et parfois traversé par un nuage rapide. En me
114 erment l’horizon bas. Peu de terre et beaucoup de ciel , et partout cette humide lumière blanche qui met des ombres si légère
59 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
115 la Promesse, au point où tout se renverse, où le ciel s’ouvre sur le châtiment, où le démon découvre que son œuvre a libéré
60 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
116 it dans chacun de ses membres, et non pas dans un ciel abstrait. Car le gage de l’action chrétienne n’est pas futur, mais ét
61 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
117 re lui, vaguement américain et militaire, sous un ciel bas couleur d’acier où rien ne bougeait, et voilà tout d’un coup cet
118 uatre éléments primordiaux : la terre, la mer, le ciel , et le feu de la lumière. Nous vivrons bien ! ⁂ Je revois, je revis s
62 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
119 e la largeur de la maison. On ne voit rien que le ciel au-delà, un ciel lavé, tissé d’oiseaux, et parfois traversé par un nu
120 a maison. On ne voit rien que le ciel au-delà, un ciel lavé, tissé d’oiseaux, et parfois traversé par un nuage rapide. En me
121 erment l’horizon bas. Peu de terre et beaucoup de ciel , et partout cette humide lumière blanche qui met des ombres si légère
122 ant un verre de petit vin, à regarder le carré de ciel pâlir et les murs qui deviennent roses. 21 novembre 1933 Le bu
123 puis se perdent parmi les vapeurs des marais. Le ciel change avec une incroyable rapidité, il arrive qu’il se couvre et se
124 roximité de l’océan. Clameur des masses contre le ciel fatal, et l’homme se tait là-bas, « ne s’entend plus », dans la multi
125 ation précise aux choses, etc. Ne montons plus au ciel du second Faust que par ces allées de Ferrare ! 18 décembre 1933
126 ble activité humaine au ras du sol, sous ce grand ciel … Au nom de quelle « vérité » brutaliser et bouleverser à grand fracas
127 ate sur la façade de la maison plus claire que le ciel vide, et illumine la goutte rose d’une fourmi ailée qui danse au-dess
63 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
128 s de ce rose émouvant des tuiles romaines sous un ciel doux. Au nord, derrière notre maison, c’est le rocher, la montagne br
129 ues cheminées d’usines grattent le bas d’un grand ciel jaune. On distingue à peine le village de N. parmi les rangées de peu
130 iers tout simplets, suivant une piste par jeu. Le ciel est d’un bleu sec et pur, tranché au sommet du vallon par un cyprès g
131 onds où le pied enfonce, entre deux rochers et le ciel . J’y reviens chaque année. Comme par hasard… 8 mars 1935 (de retou
132 s encore translucides au-dessus du bassin bleu de ciel où nagent d’énormes bottes de radis rouges. Tout a son éclat neuf, sa
64 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
133 5 juillet 1935 Porte de Choisy. — Dans le ciel vert d’un couchant de banlieue, le groupe scolaire de la mairie commu
134 paraît libre et presque heureux. Soir villageois, ciel de province, jeux d’enfants et chansons, accordéon… Je me dis qu’on p
65 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
135 c’est que la mesure est indivisible. Dieu est au ciel , sa loi est sur la terre, et les prêtres sont là pour veiller sur l’A
66 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
136 . Il a étendu le bras énergiquement — les yeux au ciel — et le Horst Wessel Lied monte sourdement du parterre. « Les camarad
67 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
137 u au-dessus de la plaine, pas tout à fait dans le ciel , là où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense.
68 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
138 mbre 1938)a Ce ne sont plus des signes dans le ciel , mais des réalités terrestres et brutales qui nous avertissent aujour
69 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
139 ouce des magasins de tabac, dans la tristesse des ciels pesants sur les rues grises et trop bien astiquées. Méthode : Se gard
140 voir s’il n’y avait pas d’avions français dans le ciel  ! » Extraordinaire affectivité qui s’attache dans ce pays aux armes,
141 ) Il a étendu le bras énergiquement — les yeux au ciel  — et le Horst Wessel Lied monte sourdement du parterre. « Les camarad
142 u et une roue dentée se dressent, énormes, sur le ciel rouge. Au-dessous, une vingtaine de visages d’ouvriers, éclatants de
143 nte et se perd dans une belle nuit d’été, vers le ciel vide ! Minuit. La flamme jaillit de l’énorme bûcher, illuminant des f
70 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
144 premier « étage » à moins qu’ils ne descendent du ciel vers la terre, car nous avons appelé « ciel » la partie supérieure de
145 nt du ciel vers la terre, car nous avons appelé «  ciel  » la partie supérieure de la scène, là où se trouve le chœur céleste.
71 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
146 dois, après la grêle, qui désignait d’un doigt le ciel coupable : « Je n’accuse personne, mais c’est dégoûtant ! ») Nous voi
72 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
147 nom du héros, la couleur sombre de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la légende. Le roi Marc de Cornouailles, frère
148 cette « vraie vie », c’est la vie impossible. Ce ciel aux nuées exaltées, crépuscule empourpré d’héroïsme, n’annonce pas le
73 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
149 l’amant est auprès de l’être aimé « comme dans le ciel  », car l’amour est la voie qui monte par degrés d’extase vers l’origi
150 de Wagner veut sombrer, mais pour renaître en un ciel de Lumière. La « Nuit » qu’il chante, c’est le Jour incréé. Et sa pas
151 qui s’opérerait au-delà de la vie. « Dieu est au ciel , et toi tu es sur la terre. » Et ton sort se joue ici-bas. Le péché n
152 sance carolingienne. Ou bien tout cela « tombe du ciel  », c’est-à-dire jaillit d’une inspiration subite et collective — mais
153 le premier est de telle élévation qu’au-dessus du ciel plane son pouvoir. Cet Amour un en trois, ce principe féminin (Amor
154 du genre féminin) qui chez Dante va « mouvoir le ciel et toutes les étoiles », n’est-ce point déjà la Divinité en soi des g
155 médiéval procède généralement de haut en bas — de ciel en terre — ce qui réfute les conclusions modernes déduites du préjugé
156 t plus tragiques, c’est naturel. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la doctrin
157 nis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la doctrine courtoise rejoignît et fît resurgir
158 sur « le danger d’une envolée trop rapide vers le ciel  », selon les cathares, et oppose le catharisme au bouddhisme sur ce p
74 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
159 in ni devoirs, ni liens qui tiennent, ni terre ni ciel  : on est seul avec tout ce que l’on aime. « Nous avons perdu le monde
75 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
160 Elle te vient la grâce généreuse Qui te pousse au ciel par un droit sentier Et fait que je marche fier de mon espérance. Où
161 mortelle prison, pourrait s’enlever mon esprit au ciel . Mais cela, jusqu’alors, à rien ne m’a servi… Prends ton parti avec
162 i vers un espoir plus heureux — en contemplant le ciel qui tourne autour de toi immortel et paré ! S’il est vrai, qu’ici-bas
163 iracle, les lions et les licornes se dévorent, le ciel s’obscurcit, le tonnerre gronde, le génie de l’Amour paraît dans un n
164 Seigneur ! si notre heure est une fois marquée Le ciel de nos raisons ne sait point s’informer. (I, 1.) Ce n’est pas ce cie
165 e sait point s’informer. (I, 1.) Ce n’est pas ce ciel -là qu’eût adoré Corneille ! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’
76 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
166 , dansez, sonnez sonnailles — Du mont, du val, du ciel , des neiges Sonnez les merveilles ! 2. Sous le ciel du plus beau jo
167 , des neiges Sonnez les merveilles ! 2. Sous le ciel du plus beau jour Quelle est ma chanson ? Tout au long des lourds lab
168 Reste donc ferme en ta résolution. Tu porteras au ciel une bannière de la milice victorieuse, si tu portes ici-bas, dans la
169 .) Chœur des enfants. Avec tous les chœurs du ciel Dans la claire matinée Nous invoquons l’Éternel Qu’il bénisse nos val
77 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
170 voix. La nuit s’en va et le jour vient Avec un ciel clair et serein ! Toutes les voix. Prions afin que pacifiés Nou
171 elle, guetteur aux yeux fermés, à la frontière du ciel et de la terre, témoin frugal et prophétique ! Une épreuve sévère est
172 prendre aucun aliment ! Je me nourris du pain du ciel , à la très sainte communion. L’abbé. —  Comment une telle merveill
173 e pèlerin. —  Écoute ! Notre misère crie jusqu’au ciel  ! Le temps de la révolte est là. Si tu marches devant, frère Claus, p
174 Choral ii. Sentinelle ! Sentinelle ! Voix du ciel  ! Que dis-tu ? Des sons lointains prédisent le malheur Le vent des pl
175 L’astrologue (après quelques simagrées). —  Au ciel visible, Mars entre au Lion. L’Ourse est dressée la gueule ouverte et
176 s s’avancer par milliers en grand arroi. Signe du ciel  ! Une épée nue brandie par une main coupée ! À l’Orient, j’entends mu
177 c’est le Destin qui l’a voulu ! Aux armes ! (Le ciel devient rouge.) Chœur des suisses. (Il font un pas lourd en avant
78 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
178 e. Siège de Soleure — siège de Fribourg ! Plût au ciel que jamais ils n’aient été dressés ! Ou bien qu’ils soient déjà dans
179 allées, — tremble dans l’attente orageuse sous un ciel d’angoisse et de haine ! Malheur sur nous ! Nuit lugubre et sans somm
180 uitté pour vivre seul avec mon Dieu, tout près du ciel . Et voici qu’il me faut maintenant quitter aussi ma solitude et redes
181 ent ! (Il tombe à genoux.) Haimo. —  Au nom du ciel , efforce-toi, mon frère ! Le temps fuit ! (Nicolas se relève, fait q
79 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
182 nom du héros, la couleur sombre de sa vie, et le ciel bas d’orage qui couvre la légende. Le roi Marc de Cornouailles, frère
183 cette « vraie vie », c’est la vie impossible. Ce ciel aux nuées exaltées, crépuscule empourpré d’héroïsme, n’annonce pas le
80 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
184 l’amant est auprès de l’être aimé « comme dans le ciel  », car l’amour est la voie qui monte par degrés d’extase vers l’origi
185 de Wagner veut sombrer, mais pour renaître en un ciel de Lumière. La « Nuit » qu’il chante, c’est le Jour incréé. Et sa pas
186 qui s’opérerait au-delà de la vie. « Dieu est au ciel , et toi tu es sur la terre. » Et ton sort se joue ici-bas. Le péché n
187 sance carolingienne. Ou bien tout cela « tombe du ciel  », c’est-à-dire jaillit d’une inspiration subite et collective — mais
188 le premier est de telle élévation qu’au-dessus du ciel plane son pouvoir. Cet Amour un en trois, ce principe féminin (Amor
189 du genre féminin) qui chez Dante va « mouvoir le ciel et toutes les étoiles », et dont Guiraut nous dit ici qu’il plane « a
190 t Guiraut nous dit ici qu’il plane « au-dessus du ciel  », n’est-ce point déjà la Divinité en soi des grands mystiques hétéro
191 médiéval procède généralement de haut en bas — de ciel en terre — ce qui réfute les conclusions modernes déduites du préjugé
192 erci, pourvu que vous m’accordiez que par vous au ciel je tende ! (Uc de Saint-Circ.) Chaque jour je m’améliore et me purif
193 t plus tragiques, c’est naturel. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la doctrin
194 nis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la doctrine courtoise rejoignît et fît ressurgi
195 sur « le danger d’une envolée trop rapide vers le ciel  », selon les cathares, et oppose le catharisme au bouddhisme sur ce p
81 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
196 in ni devoirs, ni liens qui tiennent, ni terre ni ciel  : on est seul avec tout ce que l’on aime. « Nous avons perdu le monde
82 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
197 Elle te vient la grâce généreuse Qui te pousse au ciel par un droit sentier Et fait que je marche fier de mon espérance. Où
198 mortelle prison, pourrait s’enlever mon esprit au ciel . Mais cela, jusqu’alors, à rien ne m’a servi… Prends ton parti avec
199 i vers un espoir plus heureux – en contemplant le ciel qui tourne autour de toi Immortel et paré ! S’il est vrai — qu’ici-ba
200 iracle, les lions et les licornes se dévorent, le ciel s’obscurcit, le tonnerre gronde, le génie de l’Amour paraît dans un n
201 Seigneur ! si notre heure est une fois marquée Le ciel de nos raisons ne sait point s’informer. (I, 1) Ce n’est pas ce ciel
202 ne sait point s’informer. (I, 1) Ce n’est pas ce ciel -là qu’eût adoré Corneille ! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’
83 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
203 nom du héros, la couleur sombre de sa vie, et le ciel d’orage qui couvre la légende. Le roi Marc de Cornouailles, frère de
204 cette « vraie vie », c’est la vie impossible. Ce ciel aux nuées exaltées, crépuscule empourpré d’héroïsme, n’annonce pas le
84 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
205 l’amant est auprès de l’être aimé « comme dans le ciel  », car l’amour est la voie qui monte par degrés d’extase vers l’origi
206 de Wagner veut sombrer, mais pour renaître en un ciel de Lumière. La « Nuit » qu’il chante, c’est le Jour incréé. Et sa pas
207 qui s’opérerait au-delà de la vie. « Dieu est au ciel , et toi tu es sur la terre. » Et ton sort se joue ici-bas. Le péché n
208 sance carolingienne. Ou bien tout cela « tombe du ciel  », c’est-à-dire jaillit d’une inspiration subite et collective — mais
209 le premier est de telle élévation qu’au-dessus du ciel plane son pouvoir. Cet Amour un en trois, ce principe féminin (Amor
210 du genre féminin) qui chez Dante va « mouvoir le ciel et toutes les étoiles », et dont Guiraut nous dit ici qu’il plane « a
211 t Guiraut nous dit ici qu’il plane « au-dessus du ciel  », n’est-ce point déjà la Divinité en soi des grands mystiques hétéro
212 médiéval procède généralement de haut en bas — de ciel en terre — ce qui réfute les conclusions modernes déduites du préjugé
213 erci, pourvu que vous m’accordiez que par vous au ciel je tende ! (Uc de Saint-Circ.) Chaque jour je m’améliore et me purifi
214 t plus tragiques, c’est naturel. Taranis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la doctrin
215 nis, dieu du ciel orageux, supplante Lug, dieu du ciel lumineux. Et bien que la doctrine courtoise rejoignît et fît resurgir
216 sur « le danger d’une envolée trop rapide vers le ciel  », selon les cathares, et oppose le catharisme au bouddhisme sur ce p
85 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
217 in ni devoirs, ni liens qui tiennent, ni terre ni ciel  : on est seul avec tout ce que l’on aime. « Nous avons perdu le monde
86 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
218 Elle te vient la grâce généreuse Qui te pousse au ciel par un droit sentier Et fait que je marche fier de mon espérance. Où
219 mortelle prison, pourrait s’enlever mon esprit au ciel . Mais cela, jusqu’alors, à rien ne m’a servi… Prends ton parti avec
220 toi vers un espoir plus heureux en contemplant le ciel qui tourne autour de toi immortel et paré ! S’il est vrai qu’ici-bas
221 iracle, les lions et les licornes se dévorent, le ciel s’obscurcit, le tonnerre gronde, le génie de l’Amour paraît dans un n
222 Seigneur ! si notre heure est une fois marquée Le ciel de nos raisons ne sait point s’informer. (I,1.) Ce n’est pas ce ciel
223 ne sait point s’informer. (I,1.) Ce n’est pas ce ciel -là qu’eût adoré Corneille ! Ni ces dieux que l’on dupe, et sur qui l’
87 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
224 l’Écriture nous l’apprend lorsqu’elle dit : « Le ciel et la terre passeront, mais ma Parole ne passera point. » Voilà la ba
225 humaine ne saurait ébranler, quand tout le reste, ciel et terre, idéaux et réalités, est pulvérisé par les bombes. Au plus f
88 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
226 fût-il aussi mal déguisé qu’un grenadier tombé du ciel en parachute pour jouer l’ange protecteur. À l’origine de notre aveug
227 l’Écriture nous l’apprend lorsqu’elle dit : « Le ciel et la terre passeront, mais ma Parole ne passera point. » Voilà la ba
228 humaine ne saurait ébranler, quand tout le reste, ciel et terre, idéaux et réalités, est pulvérisé par les bombes. Au plus f
89 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). New York alpestre (14 février 1941)
229 r ozone, et la lumière éclatant très haut dans le ciel sur des parois violemment découpées, c’est un climat que je connais.
90 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Souvenir de la paix française (15 mars 1941)
230 des lignes humaines, humilité sous la douceur du ciel , retrait des âmes dans leur destin. Je longeais cette rue silencieuse
231 village, silence des rues vides, ouvertes sur le ciel et sur les blés. J’étais là fasciné comme par la découverte d’un secr
91 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
232 on alléguée, et finalement flamboyé par le feu du ciel et précipité dans un étang de flammes et de souffre avec ses faux pro
233 . 3. L’Ange déchu Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Luc 10.18. La Bible nous apprend que Lucifer est u
234 ble nous apprend que Lucifer est un ange tombé du ciel . Les anges sont des créatures spirituelles vivant et agissant sur les
235 e sophisme L’Ange déchu nous dit : je suis ton ciel , il n’y a pas d’autre espérance. Le Prince de ce monde nous dit : il
236 plus croire à Dieu ni à Satan ! S’il n’y a pas de ciel , comme nous le dit Satan, il n’y a pas non plus d’enfer, ni de Maître
92 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
237 par la Science et l’Éducation. Sur nos têtes, au ciel de nos villes, de grands oiseaux tournaient avec un bourdonnement sin
93 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
238 us une ville et une tour dont le sommet touche au ciel , et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la
239 ux que Dieu, « se faire un nom » à eux, monter au ciel par leurs propres moyens pour y devenir des dieux à leur manière. Le
240 u’est-ce que le monde a désormais à faire sous le ciel  ? Baudelaire Que ce Rien soit enfin mon ordre ! C’est le cri même
241 nos douleurs, je l’ai nommé : cantique au bleu du ciel . 8. La morale du succès, dans l’Amérique contemporaine, est une la
94 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
242 subsiste, la Partie est déjà gagnée, — le bleu du ciel n’est pas terni par les nuées de notre angoisse. Et voyez : le jugeme
243 vec un dégagement de fumée noire qui obscurcit le ciel pour un temps, et peut-être nous fait pleurer, puis tout est clair et
244 ibération qui vient après la ruine, quand le même ciel ramène un printemps pur sur les décombres de la vie. Je suppose une c
245 sa part a été consumée. Je lui oppose le bleu du ciel . Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France
246 sumée. Je lui oppose le bleu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douceur de l’a
247 iel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douceur de l’art et des âges, et le sourire d’
248 e d’une femme à l’amour fidèle et gai. Le bleu du ciel de Manhattan, fusant comme une inexorable joie entre les verticalités
249 erticalités argentées des gratte-ciel. Le bleu du ciel des Alpes moiré d’éclatante noirceur, à midi, sur la tranche des glac
250 aux étendues de pureté ardente et dure du bleu du ciel au cœur du jour ! 14. Proverbes 26, 4 et 5. 15. Assumer, confesse
95 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
251 aison alléguée, finalement flamboyé par le feu de ciel et précipité dans un étang de flammes et de soufre avec ses faux prop
252 e blanche, Père éternel de Michel-Ange tonnant au ciel violent de la Sixtine. On nous dit « diable », et nous voyons un démo
253 5. L’Ange déchu Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Luc 10, 18. La Bible nous apprend que Lucifer est
254 ble nous apprend que Lucifer est un ange tombé du ciel . Les anges sont des créatures spirituelles vivant et agissant sur les
255 e sophisme L’Ange déchu nous dit : je suis ton ciel , il n’y a pas d’autre espérance. Le Prince de ce monde nous dit : il
256 plus croire à Dieu ni à Satan ! S’il n’y a pas de ciel , comme nous le dit Satan, il n’y a pas non plus d’enfer, ni de Maître
96 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
257 ar la Science et la Prospérité. Sur nos têtes, au ciel de nos villes, de grands oiseaux tournaient avec un bourdonnement sin
258 C’est inconcevable ! » opineront-ils, les bras au ciel . Mais c’est très simple. Un homme qui meurt de faim mange n’importe q
97 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
259 rade de New York devant le symbole dressé sur un ciel commercial de la Liberté aux yeux vides15, ne tardent pas à recevoir
98 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
260 us une ville et une tour dont le sommet touche au ciel , et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la
261 ux que Dieu, « se faire un nom » à eux, monter au ciel par leurs propres moyens pour y devenir des dieux à leur manière. Le
262 u’est-ce que le monde a désormais à faire sous le ciel  ? Baudelaire Que ce Rien soit enfin mon ordre ! C’est le cri même
263 nos douleurs, je l’ai nommé : cantique au bleu du ciel . 18. La morale du succès, dans l’Amérique contemporaine, est une l
99 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
264 subsiste, la Partie est déjà gagnée, — le bleu du ciel n’est pas terni par les nuées de notre angoisse. Et voyez : le jugeme
265 vec un dégagement de fumée noire qui obscurcit le ciel pour un temps, et peut-être nous fait pleurer, puis tout est clair et
266 ibération qui vient après la ruine, quand le même ciel ramène un printemps pur sur les décombres de la vie. Je suppose une c
267 sa part a été consumée. Je lui oppose le bleu du ciel . Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France
268 sumée. Je lui oppose le bleu du ciel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douceur de l’a
269 iel. Le bleu des ciels que j’ai aimés. Le bleu du ciel de l’Île-de-France, la douceur de l’art et des âges, et le sourire d’
270 e d’une femme à l’amour fidèle et gai. Le bleu du ciel de Manhattan, fusant comme une inexorable joie entre les verticalités
271 erticalités argentées des gratte-ciel. Le bleu du ciel des Alpes moiré d’éclatante noirceur, à midi, sur la tranche des glac
272 aux étendues de pureté ardente et dure du bleu du ciel au cœur du jour ! 25. Proverbes 26. 4 et 5. 26. Assumer, confesse
100 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
273 aison alléguée, finalement flamboyé par le feu de ciel et précipité dans un étang de flammes et de soufre avec ses faux prop
274 e blanche, Père éternel de Michel-Ange tonnant au ciel violent de la Sixtine. On nous dit « diable », et nous voyons un démo
275 . 5. L’Ange déchu Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Luc 10, 18. La Bible nous apprend que Lucifer est
276 ble nous apprend que Lucifer est un ange tombé du ciel . Les anges sont des créatures spirituelles vivant et agissant sur les
277 e sophisme L’Ange déchu nous dit : je suis ton ciel , il n’y a pas d’autre espérance. Le Prince de ce monde nous dit : il
278 plus croire à Dieu ni à Satan ! S’il n’y a pas de ciel , comme nous le dit Satan, il n’y a pas non plus d’enfer, ni de Maître