1
diculement opportuniste où mène la pente de notre
civilisation
. Meneurs et chefs : des économistes, des financiers, des industriels.
2
eptique ou railleur. Au cœur de la crise de notre
civilisation
, il y a un problème de morale à résoudre, une conscience individuelle
3
n l’étend vite à la société entière. Dégoût d’une
civilisation
qui aboutit logiquement à cet épuisant et forcené gaspillage : la gue
4
jours et des nuits à mesure que se développe une
civilisation
mécanicienne. (Les machines n’ont pas besoin de sommeil.) La fatigue
5
es d’aujourd’hui. Pour résoudre la crise de notre
civilisation
sous cet aspect comme sous les autres, il nous faut mieux que des dic
6
nances élèvent leur chant. Utopie ! Oui, si notre
civilisation
s’avoue trop fatiguée pour créer avec ses moyens matériels formidable
7
nes droites, est le propre de l’homme. Toutes les
civilisations
fortes l’ont osé. Créer un espace architectural lumineux à la place d
8
barbarie attentivement ordonnée, où l’idée de la
civilisation
et celle de l’ordre sont chaque jour confondues ». Nous cherchons à c
9
euse, Henry IV mettait le royaume à la tête de la
civilisation
; en interdisant aux réformés d’exercer leur religion, mais en même t
10
le plus pauvre auquel se soit jamais abaissée une
civilisation
. Mais nous sommes encore quelques-uns à jouer nos derniers atouts sur
11
époque, une vision si claire et si tragique de la
civilisation
d’Occident. Les questions capitales posées ailleurs depuis longtemps
12
» qui seul peut redonner quelque vitalité à notre
civilisation
, — et je sais bien que c’est là un des signes de sa décadence. Il y a
13
n’a pas connu de période où les directions d’une
civilisation
apparaissent plus nettement. Un certain ordre s’élabore, ou, pour mie
14
ar l’Esprit. À l’heure de toucher aux buts que sa
civilisation
poursuit depuis près de deux siècles, l’Occidental est saisi d’un étr
15
vant l’évidence de la banqueroute prochaine de sa
civilisation
. Il répugne à admettre qu’une époque entière ait pu se tromper, et se
16
t intégral. Il a atteint l’objectif de la moderne
civilisation
occidentale. Voici donc venue l’heure de la juger. Le héros de l’époq
17
onde, l’un de ceux qui influent le plus sur notre
civilisation
, possède la philosophie la plus rudimentaire. Le phénomène n’est pas
18
ance qu’il a prise dans notre vie, il détourne la
civilisation
de son but véritable : aller à l’Esprit, y conduire les peuples. Ains
19
r simplement des buts — si bas soient-ils — d’une
civilisation
sous le poids de laquelle nous risquons de périr. Il se prépare déjà
20
pas autant, emprisonnés que nous sommes dans une
civilisation
qui, selon l’expression de Jules Verne désabusé « emprunte l’aspect d
21
enda. Notre époque paiera cher ce crime contre la
civilisation
. Elle ne croit plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! e
22
le pôle idéaliste nécessaire à l’équilibre d’une
civilisation
— et c’est l’aspect négatif de sa trahison —, mais encore elle tend à
23
Même pas. C’est plutôt une vase où s’enlise notre
civilisation
; et où la Démocratie peut se conserver des siècles encore… Or si je
24
se représenter même très vaguement notre actuelle
civilisation
. Et même Diderot, même Rousseau, à la veille de la Révolution, soupço
25
pratiques d’en faire sortir le beau miracle d’une
civilisation
aux ordres de l’Esprit. Mais il faudrait que dès maintenant se consti
26
enda. Notre époque paiera cher ce crime contre la
civilisation
. Elle ne croit plus qu’au péché contre les lois sociales, eh bien ! e
27
le pôle idéaliste nécessaire à l’équilibre d’une
civilisation
— et c’est l’aspect négatif de sa trahison —, mais encore elle tend à
28
Même pas. C’est plutôt une vase où s’enlise notre
civilisation
; et où la Démocratie peut se conserver des siècles encore… Or si je
29
se représenter même très vaguement notre actuelle
civilisation
. Et même Diderot, même Rousseau, à la veille de la Révolution, soupço
30
pratiques d’en faire sortir le beau miracle d’une
civilisation
aux ordres de l’Esprit. Mais il faudrait que dès maintenant se consti
31
s nombres ont tort au regard de l’antiquité d’une
civilisation
; qu’il s’agit ici de valeurs ; que si les populations des régions pe
32
oser les deux périls en une résultante qui est la
civilisation
. Appelons humanisme l’art de composer pour la défense de l’homme et s
33
nir un tel humanisme : l’organe d’équilibre de la
civilisation
. Nous tenions de l’Antiquité, et singulièrement de la Grèce, le senti
34
de l’emporter. Elle est en passe de gauchir notre
civilisation
à tel point que l’homme, affolé, soudain, doute s’il est encore maîtr
35
une pareille acuité le problème central de notre
civilisation
. À ce titre, l’œuvre anarchiste et antichrétienne que Malraux inaugur
36
s le début, à combattre les funestes effets de la
civilisation
athée qu’apportaient les Européens. Autre trait plus édifiant encore
37
me commodément cette volonté d’émancipation de la
civilisation
moderne à l’égard de toute autorité divine qui est le trait dominant
38
rait aux critiques que M. Nizan fait à l’actuelle
civilisation
, souffrant comme lui de ce que « les hommes ne vivent pas comme un ho
39
conférences sur les problèmes fondamentaux de la
civilisation
moderne. Décidément, le goût du colossal — transmis aux Américains —
40
raîné le renversement de presque tous les buts de
civilisation
. C’est ainsi que la pauvreté, considérée par les civilisations spirit
41
. C’est ainsi que la pauvreté, considérée par les
civilisations
spiritualistes comme le bien suprême dont seuls quelques élus peuvent
42
vaste empire moderne si rapidement envahi par la
civilisation
d’une Europe dont il rejette la religion24. Nous savions aussi que ce
43
uiètes qu’elles ne le furent jamais. Serait-ce la
civilisation
toute seule qui les aurait travaillées à ce point et les aurait ainsi
44
que ceux dont la fonction serait d’exprimer notre
civilisation
, en un temps où elle se trouve brutalement mise en question, posent e
45
exte élevé : maintenir l’ordre, porter au loin la
civilisation
, sauvegarder des « valeurs » que l’on dit être « de culture ». Il imp
46
paraissent totalement étrangers aux buts de notre
civilisation
capitaliste, et même hostiles à son progrès normal. Toute l’astuce, e
47
écriminer sur quelques aspects superficiels d’une
civilisation
dont on refuserait de dénoncer les principes ou plutôt la carence de
48
itor, ergo sum. » (Je suis pensé…). En face d’une
civilisation
de plus en plus soumise à ce dieu imbécile qu’elle honore sur les « p
49
ration pour une satire à grand spectacle de notre
civilisation
finissante ! (Vous souriez ? Vous mourrez avec elle.) Cependant, que
50
d’ambition et le sérieux dans les affaires : une
civilisation
qui se donne à elle-même un défilé de mannequins. Comme tout ce qui n
51
s nombres ont tort au regard de l’antiquité d’une
civilisation
; qu’il s’agit ici de valeurs ; que si les populations des régions pe
52
ration pour une satire à grand spectacle de notre
civilisation
finissante ! (Vous souriez ? Vous mourrez avec elle.) Cependant, que
53
d’ambition et le sérieux dans les affaires : une
civilisation
qui se donne à elle-même un défilé de mannequins. Comme tout ce qui n
54
s nombres ont tort au regard de l’antiquité d’une
civilisation
; qu’il s’agit ici de valeurs ; que si les populations des régions pe
55
éographie se passait bien d’atlas). C’est la même
civilisation
, les mêmes fumées sur les tourbières, les mêmes chants tristes, la mê
56
i plane vaguement, et parfois précisément, sur la
civilisation
actuelle n’est pas quelque chose qu’on esquive comme l’ennui, par de
57
tit livre sur Pétrarque, venant après celle d’une
Civilisation
de Saint-Gall non moins remarquable, le met aux antipodes de ces hist
58
bien dire sans précédent dans l’histoire de notre
civilisation
, et que son apparence irrationnelle devrait contribuer à rendre plus
59
de 17, qui décréta l’instauration en Russie d’une
civilisation
américaine dont on s’efforce, à coups de plans, de satisfaire les exi
60
tiviste, elle consacre la pire gradation qu’une «
civilisation
» ait imposée à l’homme. Si nous refusons « l’ordre » établi, nous ne
61
ute des monarchies ont consacré l’avènement d’une
civilisation
de vitesse, de machines et de masses, qui avait déjà bouleversé les m
62
tte époque, une forme politique adéquate. Cette «
civilisation
quantitative » telle que M. Guglielmo Ferrero, le premier, l’a baptis
63
des méthodes critiques de M. Goguel ? 3. Si notre
civilisation
chrétienne n’est pas détruite par le bolchévisme, elle reprendra sa m
64
nt son horizon de pensée. Peut-on dire que notre
civilisation
soit chrétienne ? Peut-on dire que pour le chrétien la perspective d’
65
nouveau progrès, d’une « marche en avant » de la
civilisation
capitaliste-bourgeoise-nationaliste fournisse une raison de se montre
66
on vraiment que, jusqu’à ces dernières années, la
civilisation
de l’Occident ait permis plus d’espoirs, favorisé plus de vertu, mieu
67
s le globe entier apparaisse solidaire d’une même
civilisation
. Mais cette solidarité, que vaut-elle ? Le premier exemple qui vous v
68
as une occupation, ni un but. Du moins pour notre
civilisation
, elle n’est rien que l’absence obsédante de la guerre. Tout cela est
69
ois de plus évoquer les menaces qui pèsent sur la
civilisation
? Ou verra-t-on que le service que la pensée chrétienne doit rendre n
70
de s’attaquer au problème de l’homme même dans la
civilisation
mécanique. Ainsi pour être moins bruyant et moins démagogique, le com
71
ontiers l’Église comme une force au service de la
civilisation
, s’étonner des rudesses de ce théologien, et affirmer innocemment qu’
72
sance nationale, l’Honneur, l’Esprit, l’Amour, la
Civilisation
, — les lieux communs de l’ère finissante ne sont plus que malentendus
73
’une société en voie de dissolution atomique. Les
civilisations
conscientes de leur mission n’ont jamais craint d’affirmer leur moral
74
de rechercher les témoignages dans l’ordre de la
civilisation
, et il est légitime d’en restaurer la mémoire, pourvu que l’on n’y ch
75
on vraiment que, jusqu’à ces dernières années, la
civilisation
de l’Occident ait permis plus d’espoirs, favorisé plus de vertu, mieu
76
s le globe entier apparaisse solidaire d’une même
civilisation
. Mais cette solidarité, que vaut-elle ? Le premier exemple qui vous v
77
rte de conversion profonde et subite de toute une
civilisation
, dont on ne voit pas quel dieu serait l’auteur, et que rien dans le p
78
our toutes les formes existantes ou théoriques de
civilisation
capitaliste. Je crois, comme André Philip l’écrivait un jour, que le
79
on générale, cela n’a aucun sens de comparer deux
civilisations
, et c’est une grande illusion de croire qu’on trouvera dans cette com
80
as une occupation, ni un but. Du moins pour notre
civilisation
, elle n’est rien que l’absence obsédante de la guerre. Tout cela est
81
actionnaire allègue la défense des intérêts d’une
civilisation
, ce qui peut apparaître « spirituel », mais il se trouve qu’à ses yeu
82
ais il se trouve qu’à ses yeux les intérêts de la
civilisation
se confondent avec ceux de la classe possédante, qui sont franchement
83
bien dire sans précédent dans l’histoire de notre
civilisation
, et que son apparence irrationnelle devrait contribuer à rendre plus
84
de 17, qui décréta l’instauration en Russie d’une
civilisation
américaine dont on s’efforce, à coups de plans, de satisfaire les exi
85
de s’attaquer au problème de l’homme même dans la
civilisation
mécanique. Ainsi, pour être moins bruyant et moins démagogique, le co
86
on vraiment que, jusqu’à ces dernières années, la
civilisation
de l’Occident ait permis plus d’espoirs, favorisé plus de vertu, mieu
87
s le globe entier apparaisse solidaire d’une même
civilisation
. Mais cette solidarité, que vaut-elle ? Le premier exemple qui vous v
88
rte de conversion profonde et subite de toute une
civilisation
, dont on ne voit pas quel dieu serait l’auteur, et que rien dans le p
89
our toutes les formes existantes ou théoriques de
civilisation
capitaliste. Je crois, comme André Philip l’écrivait un jour, que le
90
on générale, cela n’a aucun sens de comparer deux
civilisations
, et c’est une grande illusion de croire qu’on trouvera dans cette com
91
as une occupation, ni un but. Du moins pour notre
civilisation
, elle n’est rien que l’absence obsédante de la guerre. Tout cela est
92
actionnaire allègue la défense des intérêts d’une
civilisation
, ce qui peut apparaître « spirituel », mais il se trouve qu’à ses yeu
93
ais il se trouve qu’à ses yeux les intérêts de la
civilisation
se confondent avec ceux de la classe possédante, qui sont franchement
94
bien dire sans précédent dans l’histoire de notre
civilisation
, et que son apparence irrationnelle devrait contribuer à rendre plus
95
1917, qui décréta l’instauration en Russie d’une
civilisation
américaine dont on s’efforce, à coups de plans, de satisfaire les exi
96
de s’attaquer au problème de l’homme même dans la
civilisation
mécanique. Ainsi, pour être moins bruyant et moins démagogique, le co
97
monter la garde autour de la mesure vivante d’une
civilisation
. Par « mesure », nous voulons désigner le principe normatif d’une ci
98
nous voulons désigner le principe normatif d’une
civilisation
; non point toujours son principe officiel, mais son principe effecti
99
rifices quotidiens. C’est ainsi que la mesure des
civilisations
antiques était l’homme dans la cité ; que la mesure du monde capitali
100
s fausse que l’argent ; que la mesure enfin d’une
civilisation
nouvelle ne peut être que la personne. Une mesure vivante, ce n’est p
101
mais sans doute moins féconde pour l’essor de la
civilisation
; des anabaptistes de Münster aux puritains capitalistes ; du Roi-Sol
102
eurs que dans la religion. L’histoire des grandes
civilisations
, c’est l’histoire de leur mesure commune, de leur règle centrale de p
103
r opposition, et créent des tensions fécondes. La
civilisation
et la culture naissent et vivent de tensions de ce genre. Prenez l’ex
104
ice, et non pas destructrice. Tout l’effort de la
civilisation
est là : tirer des conflits naturels et nécessaires des forces nouvel
105
on d’un des antagonistes. Je sais bien que le mot
civilisation
est mal vu chez vous. Mais nous ne renoncerons pas à la civilisation
106
l vu chez vous. Mais nous ne renoncerons pas à la
civilisation
sous prétexte que les juifs allemands en ont donné, selon vous, une c
107
s grands crimes de l’Histoire, ce crime contre la
civilisation
latine que représente la résistance des Éthiopiens. L’on se souvient
108
moyens, qui permette d’aller au-delà de ce que la
civilisation
lui donne de plus achevé. Le mouvement de Ramuz paraît inverse : par
109
sans difficulté multiplier les grands exemples de
civilisations
anciennes fondées sur des mesures déterminées, et tirant justement de
110
qui les harmonise. La question de la mesure d’une
civilisation
est sans nul doute la question mère de toute problématique culturelle
111
cette mesure. Si donc nous voulons restaurer une
civilisation
défaite, il faudra commencer par ce qui détermine toute mesure : il f
112
une volonté d’action bientôt jugée vulgaire. ⁂ La
civilisation
occidentale aurait-elle donc des fins dernières à quoi elle tend ? Qu
113
t et puissant dans nos vies, c’est le drame de la
civilisation
, de la culture, de la cité modernes. Tous les hommes de ce temps, s’i
114
de ces deux phénomènes culturels : finalité de la
civilisation
et actualité de l’esprit. Qu’on supprime l’un, et l’autre disparaît.
115
Moyen Âge. ⁂ L’histoire du monde n’a pas connu de
civilisation
plus finaliste que celle des juifs sous l’Ancienne Alliance. La grand
116
e. Les ruines des grandes abbayes d’où rayonna la
civilisation
bénédictine sont un suffisant témoignage des luttes qui déchirèrent l
117
resse directement dans ce chapitre — c’est que la
civilisation
occidentale a perdu le sens des fins dernières à quoi elle tend. Quan
118
t et puissant dans nos vies, c’est le drame de la
civilisation
, de la culture, de la cité modernes. Tous les hommes de ce temps, s’i
119
sans difficulté multiplier les grands exemples de
civilisations
anciennes fondées sur des mesures déterminées, et tirant justement de
120
entendent servir. La question de la mesure d’une
civilisation
est sans nul doute la question-mère de toute problématique culturelle
121
⁂ Si nous voulons restaurer une mesure dans notre
civilisation
défaite, il nous faudra donc commencer par ce qui détermine toute mes
122
ue au point de ne plus redouter la pauvreté. (Les
civilisations
à principe spirituel puissant y parviennent seules : yogis, ordres me
123
es milliers d’années que les peuples édifient des
civilisations
dont nous connaissons la chronique, il est frappant de voir qu’ils n’
124
de ces deux phénomènes culturels : finalité de la
civilisation
et actualité de l’esprit. Qu’on supprime l’un, et l’autre disparaît.
125
Moyen Âge. ⁂ L’histoire du monde n’a pas connu de
civilisation
plus finaliste que celle des juifs sous l’Ancienne Alliance. La grand
126
e. Les ruines des grandes abbayes d’où rayonna la
civilisation
bénédictine sont un suffisant témoignage des luttes qui déchirèrent l
127
resse directement dans ce chapitre — c’est que la
civilisation
occidentale a perdu le sens des fins dernières à quoi elle tend. Quan
128
t et puissant dans nos vies, c’est le drame de la
civilisation
, de la culture, de la cité modernes. Tous les hommes de ce temps, s’i
129
sans difficulté multiplier les grands exemples de
civilisations
anciennes fondées sur des mesures déterminées, et tirant justement de
130
entendent servir. La question de la mesure d’une
civilisation
est sans nul doute la question-mère de toute problématique culturelle
131
⁂ Si nous voulons restaurer une mesure dans notre
civilisation
défaite, il nous faudra donc commencer par ce qui détermine toute mes
132
ue au point de ne plus redouter la pauvreté. (Les
civilisations
à principe spirituel puissant y parviennent seules : yogis, ordres me
133
es milliers d’années que les peuples édifient des
civilisations
dont nous connaissons la chronique, il est frappant de voir qu’ils n’
134
parfois, identifier le phénomène capitaliste à la
civilisation
occidentale. C’est un point de vue des plus contestables, le grand co
135
rce de dissociation sociale la plus puissante des
civilisations
de l’Occident. Celles-ci n’ont pas su lui faire sa part, le subordonn
136
siècles avant J.-C. Le caractère essentiel de la
civilisation
romaine se voit menacé du jour où le laboureur-soldat, type Cincinnat
137
l’État totalitaire, qui à son tour a sécrété une
civilisation
dont la seule raison d’être (ou commune mesure) fut la puissance maté
138
se, et dont le moyen fut le bureaucratisme. Cette
civilisation
justifiait d’avance et appelait le viol des barbares, des vivants !
139
uis de l’argent, que le capitalisme entra dans la
civilisation
médiévale. Le développement du transit65 apporta un incontestable éla
140
ire qu’elles affectent les sources vives de notre
civilisation
. C’est pourquoi le problème apparemment secondaire de l’édition, et d
141
ernel ressentiment de la race allemande contre la
civilisation
romaine. On a poussé la bouffonnerie jusqu’à cet excès grandiose d’as
142
ve jugée par l’aventure d’Espagne, mais toute une
civilisation
de maquignons. Leur paix ne vaut pas mieux que leur guerre. Entre l’é
143
ble, pour peu qu’il en ait la force ! Comme si la
civilisation
, au vrai sens, ne consistait pas justement à réfréner ou à détourner
144
en assemblant dans un État nos trois plus grandes
civilisations
, la germanique, la latine et la française. ⁂ De cette mission qui jus
145
, d’États chrétiens, ou de nations, de forces, de
civilisation
chrétiennes. Tout cela se trouve mis au défi par l’exigence totalitai
146
ropéennes, dans une espèce de terrain vague de la
civilisation
de l’Occident, pays dénué et purifié, ramené à la nudité des quatre é
147
mprunté à l’antiquité hellénique) la mesure d’une
civilisation
, le canon d’une culture et d’un ordre social, le principe initial et
148
que politiques et spirituelles65. L’histoire des
civilisations
nous offre certes d’autres exemples assez grandioses de communes mesu
149
nre humain. Le dilemme qui se trouve posé à toute
civilisation
, et d’une manière très urgente à la nôtre, est assez clairement défin
150
te notion de commune mesure pour toute culture ou
civilisation
, j’ai donné de plus amples précisions dans un volume intitulé Penser
151
stopher Dawson, Les Origines de l’Europe et de la
civilisation
européenne, trad. française, chez Rieder, 1934, p. 43. 74. Sitôt que
152
ernel ressentiment de la race allemande contre la
civilisation
romaine. On a poussé la bouffonnerie jusqu’à cet excès grandiose d’as
153
le de l’Occident, l’élément civilisateur de notre
civilisation
, le caractère spécifique de la pensée et de la vie des hommes qui ont
154
paradoxale et dynamique de l’homme qui a fait la
civilisation
et la grandeur réelle de l’Occident : l’homme libre, existant par soi
155
ines où il peut entraîner la destruction de notre
civilisation
. Tout cela est, tout cela nous menace, et d’autant plus qu’on voudrai
156
r opposition, et créent des tensions fécondes. La
civilisation
et la culture naissent et vivent de tensions de ce genre. Prenez l’ex
157
ice, et non pas destructrice. Tout l’effort de la
civilisation
est là : rendre féconds les conflits nécessaires. Et non pas aboutir
158
on d’un des antagonistes. Je sais bien que le mot
civilisation
est mal vu chez vous. Mais nous ne renoncerons pas à la civilisation
159
l vu chez vous. Mais nous ne renoncerons pas à la
civilisation
sous prétexte que les juifs allemands en ont donné, selon vous, une c
160
’ombre, dans la pierre et dans les vestiges d’une
civilisation
qui déserte… Je me suis enfermé dans ma chambre d’hôtel et j’ai écrit
161
s n’avaient pas d’autre « unité » que celle d’une
civilisation
, dont le principe spirituel était maintenu par le collège sacerdotal
162
égende du Graal44 — enfin saccagea brutalement la
civilisation
qu’ils avaient édifiée en moins d’un siècle. Et cependant, de cette c
163
e mouvement. Supposons l’historien futur de notre
civilisation
détruite : il a devant les yeux quelques poèmes surréalistes, il a pu
164
229, 274. (Le meilleur ouvrage d’ensemble sur la
civilisation
, l’histoire et l’archéologie celtique.) 17. H. d’Arbois de Jubainvi
165
e Tristan. La croisade des albigeois a saccagé la
civilisation
courtoise du Languedoc, dispersant les derniers troubadours. Que va d
166
la renaissance des études romanes.) « Singulière
civilisation
», dit-il. Et il rêve un peu là-dessus. On dirait qu’il pressent quel
167
vagues où se sont déversés tous les rebuts d’une
civilisation
intoxiquée. L’« authentique » dont le désir nous obsède, nous ne pour
168
ieur — une culture admirablement humanisée, une «
civilisation
» profonde, donc le contraire d’une « militarisation ». L’État était
169
qu’ils pouvaient. Or c’était là le triomphe d’une
civilisation
dont tout l’effort tendait à ordonner la Nature, la matière, et leurs
170
. Illusion si l’on veut, mais sans laquelle nulle
civilisation
et nulle culture ne sont proprement concevables. Racine aussi, nous l
171
guerre européenne fut un premier contact avec la
civilisation
technique. Une sorte de visite dirigée de l’exposition universelle de
172
t le problème de la passion sera supprimé avec la
civilisation
qui l’a fait naître ; Ou bien ce sera la paix, et le problème renaîtr
173
ines où il peut entraîner la destruction de notre
civilisation
. Tout cela est, tout cela nous menace, et d’autant plus qu’on voudrai
174
au moins maintenant je le sais. Et encore : La
civilisation
chinoise est fondée sur la famille, et la famille sur l’absence d’amo
175
s’agir que « de deux produits indépendants de la
civilisation
du xiie siècle », ayant tout au plus en commun quelques figures de l
176
es qui pèsent aujourd’hui sur l’Église, et sur la
civilisation
dite chrétienne, incitent beaucoup de contemporains à se tourner vers
177
totalitaire comme une menace terrible pour notre
civilisation
et plus encore pour nos Églises. Je considère que nous n’avons plus l
178
t le contraire, le mot l’indique, d’une véritable
civilisation
. Qu’allons-nous opposer à cela ? Tout simplement, la force préventive