1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 nt est justement un des premiers Français qui ait compris que le but du sport n’est pas la performance, mais le style et la mét
2 Je sais bien ce qu’on objectera : le sport ainsi compris , plus que l’apprentissage de la vie, est l’apprentissage de la guerre
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
3 atique : inutile de publier des poèmes. Éluard le comprenait , qui écrivit : « Quand les livres se liront-ils d’eux-mêmes, sans le
4 ans le secours des lecteurs ? Quand les hommes se comprendront -ils individuellement ? » Que M. Breton donne des « recettes pour fair
5 ncidence entre l’univers du poète et le mien ? Je comprends trop de choses dans ces poèmes qui devraient m’être parfaitement impé
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
6 eu de Moyen Âge », nous pourrons amener l’Asie à comprendre la religion romaine (ce christianisme méditerranéen si étroitement pa
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
7 ain quotidien de la bêtise de tous les partis, on comprendra ce que je veux dire. Il faudrait balayer, — et mettre qui à la place 
8 ». « Pour nous, le salut n’est nulle part… » « Je comprends la révolte des autres et quelles prières cela fait à Dieu », disait D
9 quels Niagaras 9 !) Quelques jeunes hommes l’ont compris . Ils sont modestes — ne s’isolant pas de la Société ; ils savent que
5 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
10 x de ne pas nous déformer artificiellement : nous comprenons que nos œuvres, si elles furent faites à l’image de notre esprit, le
11 obsède de craintes et de réticences dont nous ne comprenons pas toujours l’objet. Peur de perdre le fil de la conscience de soi,
12 né au jeu du hasard, jusqu’au jour où l’on me fit comprendre qu’il n’est que le jeu de sauter follement d’une habitude dans une au
13 r. Que tout cela s’agite sur fond de néant, je le comprends par éclairs, mais une secrète espérance m’emporte de nouveau, premier
14 ). J’entends des phrases qu’il ne faut pas encore comprendre — tout est si fragile —, mais je sais quelle légèreté puissante, quel
15 pas vrai, il est utile. C’est pourquoi je ne puis comprendre les excommunications et les intransigeances. Toutes les aspirations m
6 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
16 est poète : le chant fini, il n’y pense plus. On comprend qu’une telle attitude agace des gens qui se soucient avant tout de tr
7 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
17 ables ». Dès lors, comment collaborer, comment se comprendre , et si c’est impossible, pourra-t-on du moins éviter le conflit que c
18 ent, qui n’accepte d’être séduit que pour « mieux comprendre  », assez « fidèle » à ses origines pour garder dans ses dépaysements
8 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
19 ent au ras du fleuve sombre. Nul désir en nous de comprendre ce lamento. Le ciel est un silence qui s’impose à nos pensées. Ici la
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
20 ue son silence devient insupportable : « Orpha ne comprenait pas comment on pouvait tant souffrir et ne plus aimer ». Closain se t
10 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
21 claircissements du subtil abbé pour n’y plus rien comprendre . ⁂ Qu’on imagine un personnage de tableau se mettre à décrire ce qu’i
22  Gratuit ! », déclarent-ils chaque fois qu’ils ne comprennent pas. Il faudrait s’entendre. Et, ici encore, prenons garde de confond
11 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
23 s aînés de chercher plus patiemment encore à nous comprendre et de nous accorder une confiance sans laquelle nous ne saurions alle
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Dans le Style (janvier 1927)
24 français, termine : … Irène. (Grasset, 1924… … y compris la Suède et la Norvège.) On lit dans les Nouvelles littéraires , d
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
25 s de jeunesse auxquels il ne tient guère, et l’on comprend que ce journal bientôt les rejoindra dans l’armoire aux souvenirs. Ce
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
26 aussi me lasse, l’image que je m’en forme… Je ne comprends plus pourquoi je devrais me tuer, pourquoi je souffre, ce que c’est q
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
27 ransplanter. Max Jacob. Ce soir-là, le programme comprenait  : un film d’avant-guerre ; un film japonais ; Entr’acte et le Voyage
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
28 sie.   On dit : « Des mots ! » au lieu de « Je ne comprends pas ». On dit : « Je ne comprends pas », et l’on pense : « C’est donc
29 lieu de « Je ne comprends pas ». On dit : « Je ne comprends pas », et l’on pense : « C’est donc incompréhensible ». On dit : « C’
30 hoses à aimer, et vous savez ce que cela suppose. Comprenez -moi : submergés, absolument… Le Sens Critique. — Justement j’aurais
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
31 s : « Qui va à la chasse perd sa place, nous nous comprenons . » On lui offrit immédiatement un fauteuil et un violon, pour qu’il e
18 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
32 es ou ses fausses négligences ; mais il faut pour comprendre cet art emprunter de singuliers chemins d’accès. Ce qui d’abord vous
33 sfaisant. Ce lyrique, ce mystique exige pour être compris une complicité de sentiments ou d’état d’âme. Je ne verrais guère que
34 , un sculpteur qui saura s’imposer. Léon Perrin a compris tout le parti qu’on pouvait tirer des principes cubistes dans un art
19 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
35 « éclats de l’impuissance ». Un plus délicat eut compris que certains des morceaux très divers qui composent ce livre sont bie
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
36 é qui ne trompe pas. Deux ou trois mots, on s’est compris . Que pouvions-nous espérer d’autre ? Il y eut quelques découvertes qu
21 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
37 ésie, écrit Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je compris que cet univers dont je rêvais n’était pas un objet de songe mais d’e
22 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
38 ormir, ah ! galope, caracole, éclabousse, ils n’y comprendront jamais rien, écoutez-les, comme ils me jugent et leurs cris indignés
23 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
39 oûté du grand public, de l’humour américain, l’on comprendra sans peine la popularité mondiale des « idées » d’Henry Ford et des l
40 « En être » ou ne pas en être Une fois qu’on a compris à quel point le fordisme et l’Esprit sont incompatibles, le monde mod
41 ourd à cette harmonie universelle, incapable d’en comprendre les correspondances divines et humaines, insensible même à sa déchéan
42 ibre et généreux, le sentiment d’avoir inventé ou compris par soi-même, la liberté et une certaine durée normale et capricieuse
43 ue des rapports abstraits entre les choses. Il ne comprend presque plus rien à l’Univers. Par la technique, l’Occidental a préte
24 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
44 l’Opéra où l’on donnait les Contes d’Hoffmann. Je comprends aujourd’hui le lien qui unissait dans mon esprit Vienne et Hoffmann :
45 relle. Et tout cela chanté dans une langue que je comprends mal. Je me penche vers un voisin pour lui demander je ne sais plus qu
46 e cette musique. Voici que vous êtes tout près de comprendre … Mon voisin avait parlé tout haut ; personne pourtant ne se détournai
47 us nous rencontrons. Vous me voyez parce que vous comprenez certaines choses par votre souffrance… Mais le temps approche où vous
48 oche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour comprendre . Le faisceau de lumière quitta la scène, un reflet balaya le parterre
49 de l’étreinte… C’est d’ailleurs une chose que je comprends assez bien, ajouta-t-il, mais pour d’autres raisons qu’eux, probablem
50 nt mystiques… Mais vous savez, « les autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un re
51 rcher ici avec le premier être venu. — Certes, je comprends que l’Europe est en décadence quand je la regarde s’amuser. Je vois s
52 Mais je crois que l’Orient est devenu fou. Il ne comprend plus rien. » Des bugles agonisaient, aux dernières mesures d’un tango
25 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
53 urage de se soumettre au concret de l’esprit, ils comprendraient que le « service dans le temple » s’accommode mal de tant de gesticul
26 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
54 re de Louis II exalte et déçoit l’imagination. On comprend que ce doux-amer ait séduit Barrès, mais ne l’ait point trompé : « Av
27 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
55 lu se constater. Va-t-il découvrir aussi qu’on ne comprend que ce qu’on dépasse ? Et qu’il faut sortir de soi pour se voir ? Il
28 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
56 id, je ne puis dire grand-chose de plus. On ne se comprend bien qu’entre jeunes hommes ivres. Mais alors point n’est besoin de f
29 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
57 pports sociaux. On vous mène au Théâtre, vous n’y comprenez rien, mais le charme des voix hongroises féminines suffit à votre bon
30 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
58 u médecin, mais il est plus difficile de se faire comprendre par un sot que par un fou. » L’hiver dernier, m’occupant assez longue
59 a s’oublie. Et l’amour, tout justement, nous fait comprendre , dans le temps même qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’i
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
60 sieur qui racontait gravement des choses qu’on ne comprend pas, la prière du soir pour qu’il fasse beau demain, Michel Strogoff
61 t vrai. (Il y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont aucune importance.) Quant
62 ite jusqu’à les mettre en doute : mais un jour je compris que ce n’étaient que des principes. Et ce fut ma seconde découverte :
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
63 lez voir comme il bafouillent leur « par cœur non compris  ». Aux yeux de beaucoup de gens, la passion est aveuglante : cela tie
64 sponsables, vous savez par expérience que nous ne comprenons pas la plaisanterie et que notre temps est précieux. D’ailleurs, les
65 ulture de l’esprit démocratique telle qu’elle est comprise par les instituteurs — et elle ne peut être comprise autrement — est
66 prise par les instituteurs — et elle ne peut être comprise autrement — est essentiellement négative. Elle consiste à persécuter
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
67 l’on culbutera ces Messieurs de leurs sièges, ils comprendront le sens des images.) 9. J’emploie ce mot au sens fort, au sens eniv
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
68 réserve le siècle à venir, et vous commencerez à comprendre que votre scepticisme à l’endroit de la forme sociale que nous appelo
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
69 crâne pour l’en empêcher. Il s’agit de lui faire comprendre que l’école est le plus gros obstacle à sa culture. Et c’est cela, pr
70 , dans quelque domaine que ce soit. Si l’Occident comprenait cette vérité élémentaire et en tirait des conclusions immédiates, non
71 lus en barbare cette fois-ci. Ce qui l’empêche de comprendre , ici encore, c’est la peur scolaire des mots. Ce terme hindou agace,
72 inventée à ce jour. Ce calme nous permettrait de comprendre beaucoup de choses qui restent cachées aux agités ; la nature par exe
73 sans vous. Déjà revient le temps des mages : ils comprennent les théories d’Einstein, ils composent de la poésie pure, ils mesuren
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
74 sieur qui racontait gravement des choses qu’on ne comprend pas, la prière du soir pour qu’il fasse beau demain, Michel Strogoff
75 t vrai. (Il y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ces vérités-là n’ont aucune importance.) Quant
76 ite jusqu’à les mettre en doute : mais un jour je compris que ce n’étaient que des principes. Et ce fut ma seconde découverte :
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
77 voir comment ils bafouillent leur « par cœur non compris  ». Aux yeux de beaucoup de gens, la passion est aveuglante : cela tie
78 sponsables, vous savez par expérience que nous ne comprenons pas la plaisanterie et que notre temps est précieux. D’ailleurs, les
79 ulture de l’esprit démocratique telle qu’elle est comprise par les instituteurs — et elle ne peut être comprise autrement — est
80 prise par les instituteurs — et elle ne peut être comprise autrement — est essentiellement négative. Elle consiste à persécuter
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
81 l’on culbutera ces Messieurs de leurs sièges, ils comprendront le sens des images.) 9. J’emploie ce mot au sens fort, au sens eniv
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
82 réserve le siècle à venir, et vous commencerez à comprendre que votre scepticisme à l’endroit de la forme sociale que nous appelo
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
83 crâne pour l’en empêcher. Il s’agit de lui faire comprendre que l’école est le plus gros obstacle à sa culture. Et c’est cela, pr
84 , dans quelque domaine que ce soit. Si l’Occident comprenait cette vérité élémentaire et en tirait des conclusions immédiates, non
85 lus en barbare cette fois-ci. Ce qui l’empêche de comprendre , ici encore, c’est la peur scolaire des mots. Ce terme hindou agace,
86 inventée à ce jour. Ce calme nous permettrait de comprendre beaucoup de choses qui restent cachées aux agités ; la nature par exe
87 sans vous. Déjà revient le temps des mages : ils comprennent les théories d’Einstein, ils composent de la poésie pure, ils mesuren
41 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
88 etc.) Actuellement, Nietzsche est encore très mal compris . 6. Il s’agit ici de la critique d’un certain état d’esprit moins fa
89 n sait se chargent de tout réduire à la raison, y compris la Révolution, thème rhétorique, y compris la Religion, thème catholi
90 son, y compris la Révolution, thème rhétorique, y compris la Religion, thème catholique. Servir leur paraît ridicule. Soit, mai
42 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
91 e, cédant à l’évidence des choses ou de l’esprit, comprend enfin qu’il est perdu, il découvre la liberté. (Je pense à la boussol
43 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
92 oral », multiplie à nos yeux les correspondances. Comprenons à ce signe qu’il nous transporte dans un monde plus hautement organis
44 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
93 aux jeunes Promesses nationales (on n’a pas bien compris les noms, on échange, à la dérobée, des coups d’œil, dans le léger ét
94 sensibilité même qu’on impose une livrée. — « Je comprends , me dit-on. Vous êtes pour la fantaisie, c’est bien joli !… » — Non,
95 ait à la SDN en tenue de magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa politique. 8. Les coussins Rothermere Le nationalisme
96 upériorité de race — sa véritable légitimité — on comprend que le Hongrois n’ait point conservé une extrême sensibilité aux argu
45 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
97 un rythme constamment imprévu. Il s’agit moins de comprendre que de s’abandonner d’une certaine manière. En France, chacun parle p
98 et basse, prolongée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie
99 dans mon compartiment. Est-ce encore un rêve ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’
100 sterait qu’à le détruire. (Aussitôt je commence à comprendre ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce monde…) Malheur à c
46 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
101 rt pour se dépasser — indéfiniment. L’homme ne se comprend lui-même qu’en tant qu’il « passe l’homme » et participe, en esprit,
47 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
102 monde-termitière type Lénine ou Ford. Soucieux de comprendre notre temps avant de le condamner ou de l’absoudre, défenseur convain
48 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
103 désireux de justifier une thèse plus que de faire comprendre la réalité. Et c’est au cours des quarante pages qu’il consacre à la
104 (C’est Blanche qui parle au père Michaël.) Vous comprenez tout à présent. Je vous demande seulement de prier pour moi, car j’ai
49 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
105 monotonie. Au reste, à mesure qu’on avance, l’on comprend mieux les raisons de la popularité d’une telle œuvre : c’est toute la
106 , sa bien-aimée. Suicide et Osaka la nuit ! Il ne comprenait pas pourquoi ces deux mots lui semblaient avoir des rapports intimes
50 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
107 r qu’on l’engage. Mais qu’est-ce à dire lorsqu’on comprend que, non satisfait de s’y complaire, il croit y découvrir son origina
51 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
108 savoir taire ce qui permettrait aux indiscrets de comprendre intellectuellement sans « réaliser ». Il faut que les pensées créées
109 les domestique. Une pensée neuve ne saurait être comprise à moins d’être recréée dans sa forme — ce dont certaine clarté dispen
52 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
110 avages ne prendront fin qu’au jour où nous aurons compris que la santé est dans l’humilité de la prière, dans la reconnaissance
111 u’ils adoptèrent vis-à-vis du moralisme. Qu’on me comprenne  : ce n’est pas à eux que j’en ai, mais à ce dont ils ont souffert. 3
53 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
112 enouveler perpétuellement durant toute sa vie. Et comprendre , éprouver jusqu’à la souffrance — qui est la « substance » — à quel p
113 e Goethe invoque la catégorie sacrée de l’humain, comprenons qu’il y va de tout. Mais les anges enfin élèvent Faust au-dessus de c
114 s « réalisée ». L’homme moderne est peu fait pour comprendre cela, de même qu’il est peu fait pour la grandeur et la pureté, et po
54 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
115 constructive de toutes les doctrines régnantes, y compris celles qui sont officiellement révolutionnaires. Petits purs, ceux qu
116 hisme centenaire d’un matérialisme d’ailleurs mal compris , ils ne bougent plus le petit doigt, s’arrêtent de penser et attenden
55 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
117 ge, c’est à pousser des cris de joie. Les enfants comprendront -ils ? Dans la mesure seulement où le plan de dépoétisation de leur mo
56 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
118 , peut-être mieux qu’à nous, il sera donné de les comprendre en vérité, c’est-à-dire de les réaliser en obéissance. ⁂ En face d’un
57 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
119 à le dire. Beaucoup de capitalistes l’ont si bien compris qu’on peut les voir déjà préparer en sous-main des terrains d’entente
58 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
120 s effets sur tous les plans, celui de la guerre y compris . Mais il est bon de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exemple. L’Al
59 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
121 l’Opéra où l’on donnait les Contes d’Hoffmann. Je comprends aujourd’hui le lien qui unissait dans mon esprit Vienne et Hoffmann :
122 relle. Et tout cela chanté dans une langue que je comprends mal. Je me penche vers un voisin pour lui demander je ne sais plus qu
123 e cette musique. Voici que vous êtes tout près de comprendre … Mon voisin avait parlé tout haut ; personne pourtant ne se détournai
124 us nous rencontrons. Vous me voyez parce que vous comprenez certaines choses par votre souffrance… Mais le temps approche où vous
125 oche où vous n’aurez plus besoin de souffrir pour comprendre . Le faisceau de lumière quitta la scène, un reflet balaya le parterre
126 de l’étreinte… C’est d’ailleurs une chose que je comprends assez bien, ajouta-t-il, mais pour d’autres raisons qu’eux, probablem
127 nt mystiques… Mais vous savez, « les autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh ! cette femme ! elle n’était qu’un re
128 le premier être venu. — Certes, poursuivit-il, je comprends que l’Europe est en décadence quand je la regarde s’amuser. Je vois s
129 ais je crois que l’Occident est devenu fou. Il ne comprend plus rien. » Des bugles agonisaient, aux dernières mesures d’un tango
60 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
130 On voudrait que cela dure longtemps, on voudrait comprendre ce qui se passe… Mais le poète referme son livre, plie ses lunettes,
61 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
131 aux jeunes Promesses nationales (on n’a pas bien compris les noms, on échange, à la dérobée, des coups d’œil, dans le léger ét
132 sensibilité même qu’on impose une livrée. — « Je comprends , me dit-on. Vous êtes pour la fantaisie, c’est bien joli ! » — Non, M
133 ait à la SDN en tenue de magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa politique. viii Les coussins Rothermere Le nationalis
134 upériorité de race — sa véritable légitimité — on comprend que le Hongrois n’ait point conservé une extrême sensibilité aux argu
135 un rythme constamment imprévu. Il s’agit moins de comprendre que de s’abandonner d’une certaine manière. En France, chacun parle p
136 et basse, prolongée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie
137 dans mon compartiment. Est-ce encore un rêve ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’
138 sterait qu’à le détruire. (Aussitôt je commence à comprendre ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce monde.) Malheur à c
62 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
139 u médecin, mais il est plus difficile de se faire comprendre par un sot que par un fou. » L’hiver dernier, m’occupant assez longue
140 a s’oublie. Et l’amour, tout justement, nous fait comprendre , dans le temps même qu’il nous entrouvre le ciel, qu’il est bon qu’il
63 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
141 leur neutre, et quelque bienveillance lorsqu’il a compris . Est-ce tout ? Il y a encore l’absence de la fille, élément considéra
142 op tôt. 28 avril 1929 Ils ont de la peine à comprendre pourquoi je suis venu vivre dans ce bourg, chez eux justement… Commen
143 r des collines, il semble que mon sang ce soir la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme un jardin aux allées
144 u point du jour je vis pâlir la jeune femme. Elle comprit que j’allais parler, et mit un doigt contre mes lèvres. Alors j’abais
145 et instant du moins je les ai tous aimés. Et j’ai compris que la grandeur du cœur humain, c’est de donner sans mesure un amour
64 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
146 e, cédant à l’évidence des choses ou de l’esprit, comprend enfin qu’il est perdu, il découvre la liberté. Le goût de se perdre e
65 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
147 nirez par démontrer qu’il faut être chrétien pour comprendre quoi que ce soit à la pluie et au beau temps. Lord Artur. — J’ai tou
148 de l’aube aussi d’autres fois tu l’as possédé. Tu comprends maintenant qu’il ne faut pas choisir parmi tant de choses créées, mai
66 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
149 s effets sur tous les plans, celui de la guerre y compris . Mais il est bon de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exemple. L’Al
67 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
150 On voudrait que cela dure longtemps, on voudrait comprendre ce qui se passe… Mais le poète referme son livre, plie ses lunettes,
68 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
151 poirs aux jeunes Promesses nationales (on n’a pas compris les noms, on échange, à la dérobée, des coups d’œil, dans le léger ét
152 ait à la SDN en tenue de magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa politique. Les coussins Rothermere Le nationalisme de
153 upériorité de race — sa véritable légitimité — on comprend que le Hongrois n’ait point conservé une extrême sensibilité aux argu
154 un rythme constamment imprévu. Il s’agit moins de comprendre que de s’abandonner d’une certaine manière. En France, chacun parle p
155 et basse, prolongée. Peut-être ce soir-là, ai-je compris la Grande Plaine, et que par sa musique j’étais aux marches de l’Asie
156 dans mon compartiment. Est-ce encore un rêve ? Je comprends bien qu’il faudrait ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’
157 sterait qu’à le détruire. (Aussitôt je commence à comprendre ce qu’il est : cela qui me rendrait acceptable ce monde.) Malheur à c
69 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
158 u médecin, mais il est plus difficile de se faire comprendre par un sot que par un fou. » L’hiver dernier, m’occupant assez longue
159 a s’oublie. Et l’amour, tout justement, nous fait comprendre , dans le temps même qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’i
70 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
160 leur neutre, et quelque bienveillance lorsqu’il a compris . Est-ce tout ? Il y a encore l’absence de la fille, élément considéra
161 op tôt. 28 avril 1929 Ils ont de la peine à comprendre pourquoi je suis venu vivre dans ce bourg, chez eux justement… Commen
162 r des collines, il semble que mon sang ce soir la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme un jardin aux allées
163 u point du jour je vis pâlir la jeune femme. Elle comprit que j’allais parler et mit un doigt contre mes lèvres. Alors j’abaiss
164 et instant du moins je les ai tous aimés. Et j’ai compris que la grandeur du cœur humain, c’est de donner sans mesure un amour
71 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
165 cette ville était peut-être nécessaire pour faire comprendre au monde entier qu’il est des victoires impossibles. On ne conquiert
166 ur de la pire vengeance où, s’arrêtant enfin, ils comprendront qu’aucun triomphe ne vaut pour eux la moindre des réalités humaines q
167 à chaque instant choisir, et s’efforcer de mieux comprendre quelles sont les suites nécessaires de son choix, quel est l’enjeu, c
72 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
168 ivision ; ces conseillers sont nobles. La seconde comprend les quatre Châtelains de Landeron, Boudry, Valtravers et Thielle… Enf
73 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
169 it, être souvent bizarre et mystérieux qu’il faut comprendre avant de l’aider, qu’il faut aimer si l’on veut le comprendre. Sa tra
170 vant de l’aider, qu’il faut aimer si l’on veut le comprendre . Sa tradition, cependant, était d’autorité, de justes proportions et
74 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
171 cherche à se rassurer, et d’abord en essayant de comprendre la menace. Il veut des documents, des explications, des directives. N
172 ualisme. Car, — et j’espère que le lecteur m’aura compris — ce n’est plus de jeux de l’esprit, d’acrobaties de psychologues, de
75 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
173 reconnaisse à ce signe : dès qu’ils commencent à comprendre de quoi il s’agit, ils s’écrient : « Je ne comprends plus ! » En réal
174 rendre de quoi il s’agit, ils s’écrient : « Je ne comprends plus ! » En réalité, ils nous demandent des thèmes de discussion, c’e
175 demandez des solutions pratiques, vous n’avez pas compris la gravité du cas humain. Nous n’avons à guérir personne, mais à mont
76 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
176 parmi eux des mystiques. Ils sont rares : ils ont compris le marxisme. Ils considèrent avec dédain les camarades qui s’excitent
77 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
177 « tout n’est que vanité et poursuite du vent », y compris la sagesse de celui qui croit trouver dans cette sentence la justific
178 étuel refus de l’éternité. Dieu dit oui : l’homme comprend non, se découvrant soudain plongé dans la négation radicale. Mais aus
78 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
179 e. « Nos auditeurs attendent de nous que nous les comprenions mieux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes… Si nous ne prenons pas les
180 nous que nous les comprenions mieux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes… Si nous ne prenons pas les hommes au sérieux quand la détr
79 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
181 qui choisira bien entendu Kolka dès qu’elle aura compris que l’autre « n’est pas né quand il aurait fallu ». L’Histoire a de c
182 t plus le formuler. À nous de les y aider ; et de comprendre que seule cette question-là rétablit la communion humaine. n. « Le
80 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
183 tant les pouces », je me rends à son ordre. 2. On comprend dès lors l’attrait que le thomisme a exercé à un moment donné sur la
184 é à un moment donné sur la pensée protestante. On comprend également le retour à Calvin, comme aussi la position prise par Barth
81 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
185 ie du rapport d’un je à un tu. Mais on ne peut le comprendre et le vivre, dans son paradoxe profond, que si l’on se réfère au rapp
82 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
186 s fera rire. En général on est plutôt déçu.) Pour comprendre l’humour de Pierre Girard, il faut avoir aimé Charlot, celui des Lumi
187 st plein de malins, de gens qui ont l’air d’avoir compris de quoi il s’agit. Il n’y a plus qu’à perpétrer une horrible inconven
83 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
188 s esprits qui prélude à toute guerre moderne bien comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiques seraient sans forc
189 té que toute sa religion n’avait pas pu lui faire comprendre  : le prochain, c’est celui qui exerce, en actes, la miséricorde. Cet
84 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
190 hommes. Ce ne fut que lorsque les citoyens eurent compris que leur égalité purement politique était fictive7 qu’ils commencèren
191 encèrent à soupçonner la duperie. Il leur reste à comprendre que l’Égalité n’est pas seulement fictive, mais encore que sa revendi
85 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
192 espèce de silence. Il a vu qu’une jeunesse avait compris , venait à lui comme il savait qu’elle y viendrait. Quelque temps, il
86 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
193 plus il impose à la Nature sa tyrannie, moins il comprend le sens de sa haine anxieuse. Peut-être, s’il allait au-devant de ces
194 stant, parce qu’il possède cette réponse, l’homme comprend le sens de la question. Et dans l’élan désordonné des êtres et des ch
195 fort de l’homme pour imposer au monde — mais sans comprendre sa question — un ordre « humain » — mais sans connaître l’Homme — peu
87 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
196 ellement détachée du concret de nos vies que l’on comprend sans peine l’indifférence où le public la tient. Un philosophe « séri
88 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
197 ion métaphysique. Tous les efforts des hommes — y compris les philosophes — consistent peut-être à échapper à cette vision, qui
89 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
198 quels elles furent inventées. La sémantique ainsi comprise peut être une science proprement révolutionnaire. Ce n’est point par
199 il met en doute la puissance de soulèvement. « On comprend qu’un bourgeois risque sa peau pour la sauver : on ne comprend pas qu
200 n bourgeois risque sa peau pour la sauver : on ne comprend pas qu’il s’arrache la peau dans l’espoir qu’une meilleure lui pousse
90 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
201 immense succès ; mais à mesure qu’il se fit mieux comprendre , le public s’écarta, effrayé. Lorsqu’en 1854 il se mit à attaquer de
91 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
202 t-être, par une compensation mystérieuse, d’avoir compris mieux qu’aucun autre le message du « solitaire devant Dieu ». L’ir
203 e philosophe dit à bon droit que la vie doit être comprise en arrière, mais il oublie l’autre proposition : qu’elle doit être vé
92 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
204 peu mieux, si l’on estime ses seuls moyens. Elle comprend la plupart des auteurs qui se gaussent des deux premières, ceux qui m
93 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
205 as toujours renoncé à faire de la littérature. On comprend bien que je n’oppose pas ici le nationaliste au communiste. Je ne par
94 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
206 s (?) élus au suffrage universel intégral (femmes comprises ) pour une durée de 6 ans. Le vote sera obligatoire sous peine d’amend
207 ous voyez d’ici ! À ces deux Chambres (dont je ne comprends pas très bien, je l’avoue, en quoi elles cesseront de s’opposer à une
95 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
208 Ne penserez-vous jamais à ceux qui ont besoin de comprendre le monde ? — J’ai une grande dette de reconnaissance à payer à M. Joh
209 nsupportable, et fallait-il être bien fin pour le comprendre  ? 15. Je n’ai pas suivi le conseil de cet homme, et n’ai pas lu le
96 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
210 ue la personne éclaire en eux : le matérialisme a compris qu’il y a pour l’homme un monde des objets, ce que niaient pratiqueme
211 ue niaient pratiquement beaucoup de clercs ; il a compris que le phénomène homme ne se produit en fait qu’au niveau des objets,
212 vu, être touché, consister sous la main17 ; il a compris que l’homme n’est pas un ange, qu’il est un corps jeté au milieu d’au
213 eil assez court que de prétendre l’ignorer ; il a compris le fait — sinon l’acte — de l’incarnation. Il y a une santé dans le m
214 . Ceci pourtant doit être dit en sa faveur : il a compris le fait — sinon l’acte — de la liberté. Il a su reconnaître que l’hom
215 poussière ? — Rien, l’esprit n’est plus rien, et comprendre n’est rien qu’envisager les modes de notre esclavage. — Jusqu’à cet a
97 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
216 réfère garder la chambre. S’il était moine, on le comprendrait mieux…
98 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
217 eulent soumis.)   Dans de telles conjonctures, on comprendra sans peine qu’un intellectuel hésite à s’engager. En ce temps de part
99 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
218 s esprits qui prélude à toute guerre moderne bien comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiques seraient sans forc
219 té que toute sa religion n’avait pas pu lui faire comprendre  : le prochain, c’est celui qui exerce, en actes, la miséricorde. Cet
100 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
220 nérales. 2° Mais on me dira que la vocation ainsi comprise est une réalité chrétienne, qui n’a pas de sens pour l’incroyant. Je