1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 e principe. Jusqu’ici, rien d’original dans cette conception simpliste du monde, qui n’est en rien différente de celle de l’Action
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 , de se voir vivre, dans son œuvre ? C’est ici la conception même de la littérature, telle qu’elle apparaît chez les émules de Bar
3 de rechercher ici les origines historiques d’une conception qui, de plus en plus, se révèle à la base de tous les problèmes moder
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
4 décisive. Et c’est justement par opposition à la conception proustienne de la personnalité — « mosaïque de sensations juxtaposées
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
5 ent angoissé qu’on y apporte, l’on en vient à une conception de la sincérité qui me paraît proprement inhumaine. Tout dire, vraime
5 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
6 , ce qu’il y a de profondément antihumain dans la conception fordienne de l’oisiveté. Ford a créé un second dimanche dans la semai
6 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
7 ment !) Serons-nous longtemps encore dupes d’une conception de la littérature si pédante qu’elle exclut un de nos plus grands con
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
8 e qu’il y a de schématique et de monotone dans la conception démocratique du monde. Entrons, c’est pire encore. Beaucoup d’enfants
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
9 re nature exige une discipline sévère. D’où notre conception pénitentiaire de l’école. Mais, s’il est des disciplines qui renforc
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
10 s à la profession de chauffeurs de taxi. Si cette conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école nouvelle n’apporte
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
11 e qu’il y a de schématique et de monotone dans la conception démocratique du monde. Entrons, c’est pire encore. Beaucoup d’enfants
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
12 re nature exige une discipline sévère. D’où notre conception pénitentiaire de l’école. Mais, s’il est des disciplines qui renforce
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
13 s à la profession de chauffeurs de taxi. Si cette conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école nouvelle n’apporte
13 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
14 inconsciemment et qui n’est rien de moins qu’une conception nouvelle de l’amour-passion : il apparaît ici sous la forme d’une obs
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
15 la définition d’un art protestant est liée à une conception dogmatique de la foi. Nous pensons même que la renaissance et l’épano
15 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
16 es étoiles filantes. ») Mais plus encore que leur conception de l’« existence » et que leur ironie, ce qui rapproche Kassner et so
16 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
17 es mains complices à des œuvres qui relevaient de conceptions nettement a-chrétiennes de la « moralité publique » par exemple. Et q
17 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
18 t libéré de l’idéologie bourgeoise, que Ramuz. Sa conception tragique du sort de l’homme suffirait à l’attester. Mais plus sûremen
18 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
19 à la faveur du secret, et dans la profondeur, des conceptions s’opèrent. C’est ainsi que la magie reniée extérieurement au profit d
19 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
20 re que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la conception de la transcendance divine aboutit pratiquement, chez Goethe, à des a
21 r. » Et certes, on ne voit guère en quoi pareille conception pourrait choquer certains protestants libéraux par exemple. Mais c’es
20 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
22 e, mais alors elle implique la condamnation d’une conception du monde à la fois libérale et inconsciemment matérialiste qui permet
23 qui permet et favorise tout ce dont il s’indigne, conception à laquelle, par ailleurs, M. Duhamel semble fort attaché. Pourquoi ré
21 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
24 itales, peu importe. Ce n’est pas la pureté d’une conception cohérente et rationnelle que nous défendons, c’est l’homme en tant qu
22 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
25 e moins une chaste fille de Montmartre. C’est une conception de Français né paillard, décoré, et qui ne sait pas la géographie. Il
23 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
26 article de la Revue d’Allemagne (oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir. Elle ne désigne en réalité qu’un des m
24 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
27 ans un monde athée. Quelle que soit d’ailleurs la conception historique que l’on ait, il faut pourtant reconnaître que la personne
28 rialisme, c’est l’opium de la révolution. 3e — La conception personnaliste est seule capable d’édifier un monde culturel, économiq
25 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
29 sentimentalisme subjectif qui rend impossible la conception toute classique, objective, latine, spatiale et statique, qui présida
26 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
30 ien, Sonnette : Vos actions et vos pensées, votre conception de l’amour se réfèrent en vérité à une carte postale en couleurs. Et
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
31 sentimentalisme subjectif que rend impossible la conception toute classique, objective, latine, spatiale et statique, qui présida
28 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
32 du changement à vue qui s’opère dans toute notre conception du monde. Dans une époque qui a vu les frontières et les peuples de l
29 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
33 e fondaient toutes, et se fondent encore, sur une conception antichrétienne de la foi. La foi, pour elles, est une « force » que l
30 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
34 s plus général, non moins précis, qui désigne une conception générale de vie — politique, économique, éthique — fondée sur la croy
35 e pour mieux vivre. Mais alors, en quoi les deux conceptions s’opposent-elles si radicalement ? C’est en ceci que, pour les uns, l
36 à quel point l’humanisme, loin d’être une simple conception philosophique, est une attitude devant la « vie pratique » — comme on
31 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
37 la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatem
38 n vice interne, vice qui affecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et conséquemment du loisir. Il ne semble pas
39 tique bourgeoise du travail-vertu, associée à une conception purement quantitative de l’activité, n’est plus une mystique de class
32 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
40 d’une culture, c’est vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlent de cette erreur spirituelle ; et principaleme
41 e cette erreur spirituelle ; et principalement la conception abstraite et négative qui sévit aujourd’hui. On peut en dater l’origi
33 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
42 individualisme libéral, procédant par ailleurs de conceptions positives et pseudo-scientifiques qui étaient déjà contenues dans la
34 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
43 danger est beaucoup plus profond : il est dans la conception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’h
44 ception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comme individu atomique. Or ces deux c
45 me considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le système marxiste-stalinien. Elles
35 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
46 on prolétarienne ». Il est bon de noter que cette conception dépasse les rêveries marxistes dans leur domaine de prédilection. Mai
36 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
47 ations humaines. Tout ordre terrestre suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’il devrait être. Tel qu’il est :
48 tel qu’il devrait être. Tel qu’il est : c’est la conception réactionnaire, ou statique, la politique de la contrainte armée, de l
49 sole de force. Tel qu’il devrait être : c’est la conception révolutionnaire, ou dynamique, la politique du devenir et de l’évolut
50 . L’analyse du pouvoir aboutit d’autre part à une conception de l’organisation politique radicalement antiétatiste, fédéraliste, o
51 la revue, définissait dès son premier numéro une conception spiritualiste qui n’a rien de commun avec cela qu’ont voulu voir en e
37 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
52 ielles et commerciales. » C’est l’amorce de notre conception du service civil, mais entreprise à rebours, et dans un sens qui ne p
53 rnier alinéa). Mais il y manque l’essentiel : une conception nette et honnête de la corporation. Je ne trouve là-dessus que six li
54 uveau, avant toute construction, se fonde sur une conception totale de l’homme et sur une absolue intransigeance morale : en un mo
38 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
55 ra son patriotisme. Le danger, c’est que ces deux conceptions partielles, qui comportent chacune leur vérité, ne viennent à s’oppos
39 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
56 que et organisée (thèse de Marx et de Lasalle) la conception personnaliste oppose mieux qu’un scepticisme : elle renverse de fond
40 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
57 lamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une politique stalinienne ou fasciste, qui ne connaît plus
41 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
58 à la divergence irréductible qui existe entre la conception chrétienne et la conception marxiste-hégélienne de la réalité humaine
59 e qui existe entre la conception chrétienne et la conception marxiste-hégélienne de la réalité humaine et de l’histoire. On peut d
42 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
60 ations humaines. Tout ordre terrestre suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’il devrait être. Tel qu’il est :
61 tel qu’il devrait être. Tel qu’il est : c’est la conception réactionnaire, ou statique, la politique de la contrainte armée, de l
62 sole de force. Tel qu’il devrait être : c’est la conception révolutionnaire, ou dynamique, la politique du devenir et de l’évolut
43 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
63 article de la Revue d’Allemagne (oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir. Cette formule ne désigne en réalité qu
44 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
64 e fondaient toutes, et se fondent encore, sur une conception antichrétienne de la foi. La foi, pour elles, est une « force » que l
45 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
65 s plus général, non moins précis, qui désigne une conception générale de la vie — politique, économique, éthique — fondée sur la c
66 re pour mieux vivre. Mais alors, en quoi les deux conceptions s’opposent-elles si radicalement ? C’est en ceci que, pour les uns, l
67 à quel point l’humanisme, loin d’être une simple conception philosophique, est une attitude devant la « vie pratique » — comme on
46 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
68 isme. Je puis discuter sa théorie économique ; sa conception de l’histoire ; sa dialectique ; ses méthodes politiques et sociales.
69 toutes ces choses réunies. Il est avant tout une conception totale de la destinée humaine. Et c’est à cette conception totale, à
70 n totale de la destinée humaine. Et c’est à cette conception totale, à cette vie, que je ne puis participer même en imagination, d
71 prendre sur soi et assumer en toute conscience la conception communiste, il y a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’ac
72 istorique, — ou mieux : évolutive. Entre ces deux conceptions , il n’y a ni passage, ni compromis, ni points communs, ni rien. Il n’
47 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
73 uelles il faudra revenir, le fascisme n’a pas une conception totale et cohérente de la vie humaine. Ou plutôt, il n’est cohérent q
48 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
74 ans un monde athée. Quelle que soit d’ailleurs la conception historique que l’on ait, il faut pourtant reconnaître que la personne
75 térialisme, c’est l’opium de la révolution. 3° La conception personnaliste est seule capable d’édifier un monde culturel, économiq
49 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
76 danger est beaucoup plus profond : il est dans la conception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’h
77 ception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comme individu atomique. Or ces deux c
78 me considéré comme individu atomique. Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le système marxiste-stalinien. Elles
50 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
79 des gardiens de l’ordre. De part et d’autre, une conception très vague de l’ordre ; de part et d’autre, aucun pouvoir réel, aucun
51 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
80 la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatem
81 n vice interne, vice qui affecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et, conséquemment, du loisir. Il ne semble pa
82 tique bourgeoise du travail-vertu, associée à une conception purement quantitative de l’activité, n’est plus une mystique de class
52 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
83 d’une culture, c’est vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlent de cette erreur spirituelle ; et principaleme
84 e cette erreur spirituelle ; et principalement la conception abstraite et négative qui sévit aujourd’hui. On peut en dater l’origi
53 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
85 . L’analyse du pouvoir aboutit d’autre part à une conception de l’organisation politique radicalement antiétatiste, fédéraliste, o
86 la revue, définissait dès son premier numéro une conception spiritualiste qui n’a rien de commun avec cela qu’ont voulu voir en e
54 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
87 on prolétarienne ». Il est bon de noter que cette conception dépasse les rêveries marxistes dans leur domaine de prédilection. Mai
55 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
88 kegaard est si peu séparable de l’ensemble de ses conceptions , qu’en vérité, celui qui la rejette, rejette aussi sa raison d’être e
56 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
89 lamée par toute la pensée bourgeoise aboutit à la conception brutale d’une politique stalinienne ou fasciste, qui ne connaît plus
57 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
90 à la divergence irréductible qui existe entre la conception chrétienne et la conception marxiste-hégélienne de la réalité humaine
91 e qui existe entre la conception chrétienne et la conception marxiste-hégélienne de la réalité humaine et de l’histoire. On peut d
58 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
92 ations humaines. Tout ordre terrestre suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’il devrait être. Tel qu’il est :
93 tel qu’il devrait être. Tel qu’il est : c’est la conception réactionnaire, ou statique, la politique de la contrainte armée, de l
94 sole de force. Tel qu’il devrait être : c’est la conception révolutionnaire, ou dynamique, la politique du devenir et de l’évolut
59 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
95 article de la Revue d’Allemagne (oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir. Cette formule ne désigne en réalité qu
60 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
96 e fondaient toutes, et se fondent encore, sur une conception antichrétienne de la foi. La foi, pour elles, est une « force » que l
61 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
97 s plus général, non moins précis, qui désigne une conception générale de la vie — politique, économique, éthique — fondée sur la c
98 re pour mieux vivre. Mais alors, en quoi les deux conceptions s’opposent-elles si radicalement ? C’est en ceci que, pour les uns, l
99 à quel point l’humanisme, loin d’être une simple conception philosophique, est une attitude devant la « vie pratique » — comme on
62 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
100 isme. Je puis discuter sa théorie économique ; sa conception de l’histoire ; sa dialectique ; ses méthodes politiques et sociales.
101 toutes ces choses réunies. Il est avant tout une conception totale de la destinée humaine. Et c’est à cette conception totale, à
102 n totale de la destinée humaine. Et c’est à cette conception totale, à cette vie, que je ne puis participer, même en imagination,
103 prendre sur soi et assumer en toute conscience la conception communiste, il y a un abîme. Seul, un acte d’adhésion, une sorte d’ac
104 istorique — ou mieux : évolutive. Entre ces deux conceptions , il n’y a ni passage, ni compromis, ni points communs, ni rien. Il n’
63 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
105 talitaire dont il s’orne, le fascisme n’a pas une conception totale et cohérente de la vie humaine. Ou plutôt, il n’est cohérent q
64 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
106 ans un monde athée. Quelle que soit d’ailleurs la conception historique que l’on ait, il faut pourtant reconnaître que la personne
107 rialisme, c’est l’opium de la révolution. 3° La conception personnaliste est seule capable d’édifier un monde culturel, économiq
65 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
108 danger est beaucoup plus profond : il est dans la conception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’h
109 ception rationaliste de l’État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comme individu indifférencié. Or ces d
110 nsidéré comme individu indifférencié. Or ces deux conceptions sont également à la base de tout le système marxiste-stalinien. Elles
66 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
111 des gardiens de l’ordre. De part et d’autre, une conception très vague de l’ordre ; de part et d’autre, aucun pouvoir réel, aucun
67 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
112 la machine. Cette assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatem
113 n vice interne, vice qui affecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et, conséquemment, du loisir. Il ne semble pa
114 tique bourgeoise du travail-vertu, associée à une conception purement quantitative de l’activité, n’est plus une mystique de class
68 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
115 d’une culture, c’est vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlent de cette erreur spirituelle ; et principaleme
116 e cette erreur spirituelle ; et principalement la conception abstraite et négative qui sévit aujourd’hui. On peut en dater l’origi
69 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
117 il78. L’analyse du aboutissait d’autre part à une conception de l’organisation politique radicalement antiétatiste, fédéraliste, o
118 la revue, définissait dès son premier numéro une conception spiritualiste qui n’a rien de commun avec cela qu’ont voulu voir en e
70 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
119 ns le cas d’autres pays, qui auraient conservé la conception traditionnelle de la politique, l’homme se voit entraîné dans la vie
120 ouvent ainsi déterminées. C’est en vertu de notre conception de la personne que nous voulons subordonner l’État à la liberté créat
121 ux qui forment la nation. C’est en vertu de notre conception de la personne que nous voulons assurer à chacun un « minimum vital »
122 tution du service civil.) C’est en vertu de notre conception de la personne que nous voulons restaurer le sens de la mission natio
123 n nationale des Français. C’est en vertu de notre conception de la personne, enfin, que nous jugeons désirable et féconde la plura
124 sances la mettent au défi de jouer ? A-t-elle une conception de l’homme qui lui soit propre, et qu’elle puisse opposer victorieuse
125 re, et qu’elle puisse opposer victorieusement aux conceptions nouvelles ou rétrogrades que les autres puissances exaltent ? Toutes
71 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
126 dre qu’en renvoyant au livre de M. Thurneysen. La conception « dialectique » de l’homme illustrée par les personnages de Dostoïevs
127 ne poésie philosophique par Kierkegaard, c’est la conception même de la vie du chrétien selon Calvin, c’est surtout le simul pecca
72 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
128 de tout le romantisme allemand de cette grandiose conception d’un univers où tout est correspondance organique, où la réalité naît
129 i subsiste de l’Organismusgedanke, une fois cette conception débarrassée des équivoques métaphysiques, c’est un irrationalisme con
130 de préférence à physiognomonie, pour désigner une conception du monde, ou plutôt une image du monde, dont l’étude du visage n’est
73 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
131 elieu — dernières luttes du fédéralisme contre la conception maniaque de l’unité —, on est fondé à dire que les principes qui fure
74 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
132 sion établie par quelque unité dominante entre la conception de l’unité d’une part, sa réalisation concrète de l’autre. Il est de
75 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
133 chanalyse. Paracelse s’était formé de l’homme une conception spirituelle et organique (théologique-astrologique) à laquelle notre
76 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
134 tion réelle de la vie », Henri de Man y voit « la conception courante des masses populaires ». (L’Idée socialiste, p. 33). Le fait
135 incontestable, mais il faut l’interpréter : cette conception n’est pas seulement spontanée dans le peuple — ce ne serait pas grave
136 symbolise celle de notre culture : il part d’une conception spiritualiste dont il escompte le triomphe temporel automatique (par
77 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). « Le plus beau pays du monde » (octobre 1935)
137 oulait dire l’inspecteur (à moins qu’il n’ait une conception conquérante de la beauté ?). « Démodé » : on se demande dans quel pay
78 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
138 peu importe. La vérité, c’est que nous avons une conception héroïque de la vie. Tout dépend de cela. Moi. — Nous y voilà. Je ne
139 i. — Nous y voilà. Je ne vais pas combattre votre conception du monde dans la mesure où elle se veut héroïque, comme celle des fas
140 ’une éthique héroïque. Seulement, nous avons deux conceptions radicalement opposées de l’héroïsme. Vous mettez vos bottes et vous a
79 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
141 errait mieux que l’opposition réelle est entre la conception « évangélique » et la conception papale ; entre la foi à la Révélatio
142 lle est entre la conception « évangélique » et la conception papale ; entre la foi à la Révélation parfaite et suffisante, et le r
143 la prédestination (pour Augustin) ou l’Immaculée Conception de la Vierge (pour Thomas d’Aquin), par exemple. 26. Le plus étonnan
80 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
144 uelle ont depuis lors amené les Messageries à une conception moins vorace de leur rôle d’intermédiaire et leurs décrets ont subi q
81 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
145 ns le cas d’autres pays, qui auraient conservé la conception traditionnelle de la politique, l’homme se voit entraîné dans la vie
146 ouvent ainsi déterminées. C’est en vertu de notre conception de la personne que nous voulons subordonner l’État à la liberté créat
147 qui forment la nation46. C’est en vertu de notre conception de la personne que nous voulons assurer à chacun un « minimum vital »
148 tution du service civil.) C’est en vertu de notre conception de la personne que nous voulons restaurer le sens de la mission natio
149 nationale des Français47. C’est en vertu de notre conception de la personne, enfin, que nous jugeons désirable et féconde la plura
150 sances la mettent au défi de jouer ? A-t-elle une conception de l’homme qui lui soit propre, et qu’elle puisse opposer victorieuse
151 re, et qu’elle puisse opposer victorieusement aux conceptions nouvelles ou rétrogrades que les autres puissances exaltent ? Toutes
82 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
152 hristianisme n’est pas précisément opposé à « une conception dramatique de l’homme » (p. 226) ; enfin que, contrairement aux affir
83 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
153 ction » en général. Étonnante réaction contre les conceptions bourgeoises qui assimilaient de plus en plus la culture à la « jouiss
154 des activités spirituelles et pratiques. Mais la conception qui assimile l’élévation du niveau de la culture à l’épaisseur des se
155 idicule et vain de tirer une « condamnation » des conceptions culturelles russes ou allemandes60. Ces entreprises, d’une envergure
156 trahison des clercs, etc., tout cela au nom d’une conception de l’esprit pur dont la faiblesse philosophique égale l’hypocrisie pr
157 , de grandes œuvres représentatives des nouvelles conceptions proclamées, — autant de facteurs d’indétermination, ou tout au moins
158 e est apparue : celle d’une image du monde, d’une conception du monde fondée sur la raison, l’individu et la science cartésienne.
84 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
159 x conventions de l’amour courtois, et à y voir la conception naturaliste de l’amour, en opposition avec la conception romantique.
160 ion naturaliste de l’amour, en opposition avec la conception romantique. Or la gauloiserie, aussi bien que la courtoisie, est une
85 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
161 ementales. Dès le xiiie siècle était apparue une conception du travail et de la culture qui va caractériser la nouvelle classe op
162 a dans ses postulats de départ, à la base de ses conceptions provisoirement réunies en vue d’une conquête précise, un vice profond
163 e Man oppose des éthiques, des styles de vie, des conceptions d’ordre moral. C’est ici qu’une question plus profonde me paraît devo
86 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
164 ypothèse est aujourd’hui démodée. On revient à la conception ancienne : un chef hébreu — celui que la Bible appelle Moïse — aurait
87 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
165 veulent l’un et l’autre imposer à leur peuple une conception et une pratique de la vie qui obéissent à un but commun, au service d
88 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
166 duction en général. Étonnante réaction contre les conceptions bourgeoises, qui assimilaient de plus en plus la culture à la « jouis
167 des activités spirituelles et manuelles. Mais la conception qui assimile l’élévation du niveau de la culture à celui de l’épaisse
89 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
168 tuelles nous montrent que seule la victoire d’une conception du monde unifiée peut permettre une collaboration judicieuse de tous
169 discours où il s’élève avec violence contre toute conception ascétique ou moyenâgeuse de la vie : « Nous condamnons tous les systè
90 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
170 idicule et vain de tirer une « condamnation » des conceptions culturelles russes ou allemandes. Ces entreprises, d’une envergure sa
171 trahison des clercs, etc., tout cela au nom d’une conception de l’esprit pur, dont la faiblesse philosophique égale l’hypocrisie p
172 , de grandes œuvres représentatives des nouvelles conceptions proclamées — voilà autant de facteurs d’indétermination. Le seul fait
91 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
173 e est apparue : celle d’une image du monde, d’une conception du monde fondée sur la raison, l’individu, et la science cartésienne.
92 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
174 gnant l’opposition que cette formule implique aux conceptions courantes de « l’esprit », de l’intelligence, et de la culture. Par c
93 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
175 quement une impasse absolue, nous contraint à une conception proprement révolutionnaire (ou « changement de plan »), qui seule nou
176 ous disions tout à l’heure éprouver en face d’une conception purement critique, ou idéaliste, ou relativiste, de l’activité du phi
94 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
177 ementales. Dès le xiiie siècle était apparue une conception du travail et de la culture qui va caractériser la nouvelle classe op
178 a dans ses postulats de départ, à la base de ses conceptions provisoirement réunies en vue d’une conquête précise, un vice profond
179 e Man oppose des éthiques, des styles de vie, des conceptions d’ordre moral. C’est ici qu’une question plus profonde me paraît devo
95 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
180 ypothèse est aujourd’hui démodée. On revient à la conception ancienne : un chef hébreu — celui que la Bible appelle Moïse — aurait
96 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
181 veulent l’un et l’autre imposer à leur peuple une conception et une pratique de la vie qui obéissent à un but commun, au service d
97 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
182 duction en général. Étonnante réaction contre les conceptions bourgeoises, qui assimilaient de plus en plus la culture à la « jouis
183 des activités spirituelles et manuelles. Mais la conception qui assimile l’élévation du niveau de la culture à celui de l’épaisse
98 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
184 tuelles nous montrent que seule la victoire d’une conception du monde unifiée peut permettre une collaboration judicieuse de tous
185 discours où il s’élève avec violence contre toute conception ascétique ou moyenâgeuse de la vie : « Nous condamnons tous les systè
99 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
186 idicule et vain de tirer une « condamnation » des conceptions culturelles russes ou allemandes. Ces entreprises, d’une envergure sa
187 trahison des clercs, etc., tout cela au nom d’une conception de l’esprit pur dont la faiblesse philosophique égale l’hypocrisie pr
188 , de grandes œuvres représentatives des nouvelles conceptions proclamées — voilà autant de facteurs d’indétermination. Le seul fait
100 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
189 e est apparue : celle d’une image du monde, d’une conception du monde fondée sur la raison, l’individu, et la science cartésienne.