1 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
1 ins et de lacs secrets, cœur noir et tourmenté du continent  —, cette région escarpée entre Munich, Salzbourg et Prague, qui forme
2 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
2 ins et de lacs secrets, cœur noir et tourmenté du continent , — cette région escarpée entre Munich, Salzbourg et Prague, qui forme
3 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
3 le plan quinquennal s’édifier sur les ruines d’un continent  ; l’Amérique s’enrichir au-delà de toute raison européenne, puis s’af
4 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
4 ifie ce rajeunissement d’une importante partie du continent  ? Est-ce une opération artificielle, qu’il faudrait comparer à la chi
5 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
5 e veuille ou non, l’URSS met psychologiquement un continent de malentendus entre la France et ses voisins réels. Il a paru en Fra
6 départ. Les léninistes se sont trouvés devant un continent qu’ils n’avaient guère qu’à coloniser. Ils ont pu appliquer, sans cra
6 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
7 e veuille ou non, l’URSS met psychologiquement un continent de malentendus entre la France et ses voisins réels. Il a paru en Fra
8 départ. Les léninistes se sont trouvés devant un continent qu’ils n’avaient guère qu’à coloniser. Ils ont pu appliquer, sans cra
7 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
9 qui permettront d’étendre le processus à tous les continents . C’est la période d’euphorie capitaliste. Elle entraîne rapidement l’
10 urrence extraeuropéenne, condamnant l’économie du continent à se replier sur une exploitation artificielle des marchés nationaux.
8 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
11  » Contre-épreuve : un petit propriétaire venu du continent il y a trois ans et qui utilise des outils ordinaires, me dit qu’il a
12 à peine. Ils subsistent. À la fois aux limites du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils se cramponnen
13 la proportion des fous est moindre ici que sur le continent . Et l’on meurt vieux, et les médecins ne font pas fortune. Quelle con
9 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
14 son dialecte. L’un est l’œuvre d’un archiviste du continent . Il affecte une douce ironie sorbonnarde pour les petits événements q
15 prenez N. par exemple (la ville prochaine sur le continent ) ils n’auraient pas idée de ça, au contraire, ils sont tout fiers de
10 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
16 ce d’exterritorialité dont jouit la Suisse sur le continent , nous le voyons, lui aussi, se transformer d’année en année. Et nous
11 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
17 son dialecte. L’un est l’œuvre d’un archiviste du continent . Il affecte une douce ironie sorbonnarde pour les petits événements q
18 sur l’île, on fait venir le bois de chauffage du continent ). Éclairage au pétrole, 30 francs. Bons de la « Société coopérative d
19  » Contre-épreuve : un petit propriétaire venu du continent il y a trois ans et qui utilise des outils ordinaires, me dit qu’il a
20 à peine. Ils subsistent. À la fois aux limites du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils se cramponnen
21 la proportion des fous est moindre ici que sur le continent . Et l’on meurt vieux5, et les médecins ne font pas fortune. Quelle co
22 4 Le vent souffle en tempête de la mer vers le continent , depuis sept jours déjà, sans une seule heure d’interruption. Et cela
23 prenez N., par exemple (la ville prochaine sur le continent ), ils n’auraient pas idée de ça, au contraire, ils sont tout fiers de
12 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
24 que nos Églises suisses soient les seules sur le continent qui croient pouvoir s’en passer, sans dommage ? L’absence de liturgie
13 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
25 ce d’exterritorialité dont jouit la Suisse sur le continent , nous le voyons, lui aussi, se transformer d’année en année. Et nous
14 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
26 antesque se poursuit en silence à travers tout le continent . Personne n’en parle. On n’a pas eu besoin de changer de régime pour
15 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
27 pagne de « mission intérieure » à travers tout le continent . Imaginez Roosevelt prononçant une longue prière à la radio, la veill
16 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
28 ène de la guerre, brusquement, aux proportions du continent . Ainsi, par une mutation brusque, dans l’espace de cinquante à cent
17 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
29 Gothard, invincible et désert, cœur mystérieux du continent , dernier symbole d’une liberté qui ne peut plus vivre que sous la cui
18 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un climat tempéré (22 août 1945)
30 aciers, et jungles qui couvrent neuf dixièmes des continents … Notre terre est à peine habitable, dans l’ensemble ! Et dans les rég
19 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le dernier des Mohicans (11 octobre 1945)
31 re sur les forêts et sur les lacs innombrables du continent , l’esprit subtil et ombrageux de l’éternel dernier des Mohicans ! Vai
20 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
32 chose — une autre civilisation. L’Amérique est un continent dont je tiens pour possible et même facile de parler fort correctemen
33 y a tant de bizarreries dans le monde, et dans ce continent américain on en voit chaque jour tant d’exemples. Tant d’espèces de
21 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Le rêve américain (9 novembre 1945)
34 ne grande victoire sur la géographie démesurée du continent . Mais c’était une limite atteinte. Qu’allaient-ils faire des énergies
22 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétaire (30 mars 1946)
35 a guerre des nations ; et l’avion à la guerre des continents . Voici la Bombe, à quoi servira-t-elle ? À la guerre planétaire, c’es
23 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Pour la suppression des visas (23 avril 1946)
36 après un petit tour de planète. Nous changeons de continent comme on part en week-end. Le mot partir a donc changé de sens. Il a
24 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
37 . Et, ne serait-ce que pour mieux comprendre leur continent grâce à l’éloignement, il faudrait que le plus grand nombre possible
38 qui est tout à notre honneur ! L’Europe reste le continent de la création. L’Amérique ne crée pas. Elle est plutôt complémentair
25 1946, Articles divers (1941-1946). Faut-il rentrer ? (4 mai 1946)
39 après un petit tour da planète. Nous changeons de continent comme on part en week-end. Le mot partir a donc changé de sens. Il a
26 1946, Articles divers (1941-1946). « Selon Denis de Rougemont, le centre de gravité du monde s’est déplacé d’Europe en Amérique » (16 mai 1946)
40 t la Suisse. L’Américain moyen, qui connaît notre continent par les journaux, nous juge assez mal, nous considère comme un pays t
41 du centre du pays, elle ne connaît rien de notre continent  ; souvent, elle ignore même que la Suisse existe. Un GI m’a récemment
42 e partout, de toutes les Amériques et de tous les continents . New York résume un peu les États-Unis… Mais un jugement d’ensemble e
43 . Cette impression est une réalité. Quant à notre continent , il est considéré comme une espèce de champ de bataille en puissance.
44 e ne vois pas d’hostilité possible entre les deux continents — qui se complètent admirablement. Les différences sont fortes, certe
45 se prépare déjà à repartir à la découverte de ce continent qui, à lui seul, constitue un monde. Quelle merveilleuse exploration
27 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)
46 ut Petit, qui est la dernière paroisse intacte du Continent . Un peu plus loin, j’irais buter contre le fameux « rideau de fer » m
28 1946, Combat, articles (1946–1950). Paralysie des hommes d’État (21 mai 1946)
47 Chacun sait que, pour arbitrer la lutte entre les continents , il faut d’autres talents et un autre savoir que pour équilibrer les
29 1946, Articles divers (1941-1946). La pensée planétaire (30 mai 1946)
48 a guerre des nations ; et l’avion à la guerre des continents . Voici la Bombe. À quoi servira-t-elle ? À la guerre planétaire, c’es
30 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
49 morales me semble s’inverser lorsqu’on passe d’un continent à l’autre. Un seul exemple : en Europe, la longue durée d’une liaison
31 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
50 , autour du massif du Gothard, cœur mystérieux du continent , dernier symbole d’une liberté qui ne peut plus vivre que sous la cui
51 terre qui s’approche, avec l’immense sécurité du continent qu’on imagine au-delà de ces falaises orangées, frangées de forêts d’
32 1946, Réforme, articles (1946–1980). Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)
52 xxe siècle et l’achèvement de la colonisation du continent , peut-être par l’effet d’une réaction normale, peut-être aussi parce
33 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
53 grand délire de construction qui enfièvre tout le continent et dont le pont de l’autostrade au long de l’horizon porte la gloire.
54 antesque se poursuit en silence à travers tout le continent . Personne n’en parle. On n’a pas eu besoin de changer de régime pour
34 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
55 ol qui relie d’un seul coup le Nord et le Midi du continent à travers les deux chaînes des Alpes ici croisées, n’est pas seulemen
35 1946, Journal des deux mondes. Intermède
56 tais que dans la lutte en cours, perdue sur notre continent , l’élément décisif allait venir et ne pouvait venir que d’Amérique. P
36 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
57 , autour du massif du Gothard, cœur mystérieux du continent , dernier symbole d’une liberté qui ne peut plus vivre que sous la cui
58 terre qui s’approche, avec l’immense sécurité du continent qu’on imagine au-delà de ces falaises orangées, frangées de forêts d’
37 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
59 grand délire de construction qui enfièvre tout le continent , et dont le pont de l’autostrade au fond de l’horizon porte la’ gloir
60 ai pas osé m’étendre sur le sol. Il semble que ce continent , mystérieusement, refuse à l’homme son intimité. Rien d’étonnant si l
61 devant le Zoo. Au-dessus d’une forêt de tous les continents , vert électrique sur un ciel noir, se dressaient les gratte-ciel livi
38 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
62 . ⁂ Suramérique. — Ce terme pourrait désigner le continent américain du Sud, puisque sud se dit sur en espagnol. Mais il évoque
63 l’air nordique, exactitude du regard ! Dur est ce continent , et la vie qui m’y attend — je l’ai connue tout juste assez pour le s
39 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
64 laciers et jungles qui couvrent neuf dixièmes des continents … Notre terre est à peine habitable, dans l’ensemble ! Et dans les rég
40 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
65 ve d’une guerre qui ravagerait soudain son propre continent  ? Il y aurait lieu de craindre un break down national… Je vois l’Euro
41 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
66 re sur les forêts et sur les lacs innombrables du continent , l’esprit subtil et ombrageux de l’éternel dernier des Mohicans ! Vai
42 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
67 après un petit tour de planète. Nous changeons de continent comme on part en week-end. Le mot partir a donc changé de sens. Il a
68 ut Petit, qui est la dernière paroisse intacte du continent . Un peu plus loin j’irais buter contre le fameux « rideau de fer » ma
43 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
69 Chacun sait que pour arbitrer la lutte entre les continents il faut d’autres talents et un autre savoir que pour équilibrer les d
44 1946, Lettres sur la bombe atomique. La pensée planétaire
70 a guerre des nations ; et l’avion à la guerre des continents . Voici la Bombe, à quoi servira-t-elle ? À la guerre planétaire, c’es
45 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
71 Chacun sait que pour arbitrer la lutte entre les continents il faut d’autres talents et un autre savoir que pour équilibrer les d
46 1946, Lettres sur la bombe atomique. La pensée planétaire
72 a guerre des nations ; et l’avion à la guerre des continents . Voici la bombe, à quoi servira-t-elle ? À la guerre planétaire, c’es
47 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
73 ins et de lacs secrets, cœur noir et tourmenté du continent  — cette région escarpée entre Munich, Salzbourg et Prague, qui forme
48 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
74 son dialecte. L’un est l’œuvre d’un archiviste du continent . Il affecte une douce ironie sorbonnarde pour les petits événements q
75 sur l’île, on fait venir le bois de chauffage du continent ). Éclairage au pétrole, 30 francs. Bons de la « Société coopérative d
76  » Contre-épreuve : un petit propriétaire venu du continent il y a trois ans et qui utilise des outils ordinaires, me dit qu’il a
77 à peine. Ils subsistent. À la fois aux limites du continent et aux limites de l’humanité. Ils n’attaquent plus, ils se cramponnen
78 la proportion des fous est moindre ici que sur le continent . Et l’on meurt vieux31, et les médecins ne font pas fortune. Quelle c
79 4 Le vent souffle en tempête de la mer vers le continent , depuis sept jours déjà, sans une seule heure d’interruption. Et cela
80 prenez N., par exemple (la ville prochaine sur le continent ), ils n’auraient pas idée de ça, au contraire, ils sont tout fiers de
49 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
81 tais que dans la lutte en cours, perdue sur notre continent , l’élément décisif allait venir et ne pouvait venir que d’Amérique. P
50 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
82 , autour du massif du Gothard, cœur mystérieux du continent , dernier symbole d’une liberté qui ne peut plus vivre que sous la cui
83 terre qui s’approche, avec l’immense sécurité du continent qu’on imagine au-delà de ces falaises orangées, frangées de forêts d’
51 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
84 grand délire de construction qui enfièvre tout le continent , et dont le pont de l’autostrade au fond de l’horizon porte la gloire
85 ai pas osé m’étendre sur le sol. Il semble que ce continent , mystérieusement, refuse à l’homme son intimité. Rien d’étonnant si l
86 devant le Zoo. Au-dessus d’une forêt de tous les continents , vert électrique sur un ciel noir, se dressaient les gratte-ciel livi
52 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
87 . ⁂ Suramérique. — Ce terme pourrait désigner le continent américain du Sud, puisque sud se dit sur en espagnol, mais il évoque
88 l’air nordique, exactitude du regard ! Dur est ce continent , et la vie qui m’y attend — je l’ai connue tout juste assez pour le s
53 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
89 t récif perdu à plus de deux-mille miles de notre continent … et si on la reprend : c’est une importante base d’attaque, à moins d
90 aciers, et jungles qui couvrent neuf dixièmes des continents … Notre terre est à peine habitable, dans l’ensemble ! Et dans les rég
54 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
91 ve d’une guerre qui ravagerait soudain son propre continent  ? Il y aurait lieu de craindre un nervous break down national… Je voi
55 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
92 re sur les forêts et sur les lacs innombrables du continent , l’esprit subtil et ombrageux de l’éternel dernier des Mohicans ! Vai
56 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
93 après un petit tour de planète. Nous changeons de continent comme on part en week-end. Le mot partir a donc changé de sens. Il a
94 ds et le Tout Petit, dernière paroisse intacte du continent . Un peu plus loin j’irais buter contre le fameux « rideau de fer » ma
57 1947, Carrefour, articles (1945–1947). Fédération ou dictature mondiale ? (9 avril 1947)
95 et la transmission instantanée de la parole d’un continent à l’autre. Traiter une idée en utopie, c’est en fait déclarer « qu’on
58 1947, Articles divers (1946-1948). Drôle de paix (7 juin 1947)
96 Europe qui naguère était le plus orgueilleux des continents , et qui fait une grande crise de scepticisme et de manque de confianc
59 1947, Articles divers (1946-1948). Einstein, patriarche de l’âge atomique, m’a dit : « C’est pour dissimuler sa pauvreté et sa faiblesse que l’URSS méfiante, s’entoure de secret… » (9 août 1947)
97 de bains : c’est l’une des grandes universités du continent . Depuis deux ans que j’y vis, je vois passer chaque jour sous mes fen
60 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
98 ure seraient perdues si l’on tentait d’unifier le continent , de tout mélanger, et d’obtenir une sorte de nation européenne, où La
61 1947, Carrefour, articles (1945–1947). La France est assez grande pour n’être pas ingrate (26 novembre 1947)
99 mer ou regagner, c’est dans l’union fédérative du continent qu’elle trouvera sa seule garantie. Nous serons guéris de notre mauva
62 1947, Articles divers (1946-1948). Une Europe fédérée (20 décembre 1947)
100 éelles est international et opère à l’échelle des continents . Il pense encore en kilomètres, séparant des points immobiles, quand
63 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
101 ue j’ai cru distinguer sur le visage spirituel du continent — je ne dis rien de son visage physique — ne trahissent qu’une fatigu
102 le rayonnement s’élargissait sur tous les autres continents . L’Europe nous semblait donc plus grande qu’elle n’était. D’où l’effe
103 que assez grossière suffit à révéler dans tout le continent une sorte de clivage et un double tropisme. Les masses industrielles,
104 te ou de progrès capitaliste qui ont quitté notre continent , mais à leur suite les espoirs et les rêves des plus actifs d’entre n
105 d’abord : l’Europe, cette Grèce agrandie, est un continent cloisonné, et par nature diversifié, impropre donc et même rebelle au
64 1947, Vivre en Amérique. Avertissement
106 mon livre est au total plus favorable à l’un des continents qu’à l’autre. La réponse théorique dépend des goûts, et la réponse pr
65 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
107 hose — une autre civilisation. L’Amérique est un continent dont je tiens pour possible et même facile de parler fort correctemen
108 y a tant de bizarreries dans le monde, et dans ce continent américain on en voit chaque jour tant d’exemples. Tant d’espèces de g
66 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
109 ne grande victoire sur la géographie démesurée du continent . Mais c’était une limite atteinte. Qu’allaient-ils faire des énergies
67 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
110 sez en Europe, sont dispersés aux quatre coins du continent , ne se connaissent guère entre eux, ne se rencontrent pas. Depuis le
111 ellectuelle. Dispersées, elles aussi, sur tout le continent , elles forment des centres locaux — en Virginie, dans l’Arizona, à Ne
112 xxe siècle et l’achèvement de la colonisation du continent , peut-être par l’effet d’une réaction normale, peut-être aussi parce
113 pagne de « mission intérieure » à travers tout le continent . Imaginez Roosevelt prononçant une longue prière à la radio, la veill
68 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
114 ans tout le détail de la vie quotidienne des deux continents . Il serait peu civilisé de penser que l’un de ces idéaux tout faits d
115 ’Atlantique. Entrez maintenant dans la réalité du continent où vous amène un rêve. Je vous accompagne en sourdine, attentif à vou
69 1947, Vivre en Amérique. Épilogue. La route américaine
116 antesque se poursuit en silence à travers tout le continent . Personne n’en parle. On n’a pas eu besoin de changer de régime pour
70 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
117 clare Denis de Rougemont. Mais je pense que notre continent ne peut être sauvé que par une organisation fédérative. Le modèle en
71 1948, Combat, articles (1946–1950). Message aux Européens (14 mai 1948)
118 ous les hommes, que nous voulons l’union de notre continent . Sur cette union l’Europe joue son destin et celui de la paix du mond
119 lés pour donner une voix à tous les peuples de ce continent , déclarons solennellement notre commune volonté dans les cinq article
72 1948, Réforme, articles (1946–1980). L’Europe, aventure du xxe siècle (1er mai 1948)
120 les, à l’opinion qui se réveille, aux citoyens du continent . Ils vont la prendre dans quinze jours, aux états généraux de l’Europ
121 mps de réveiller l’espoir d’une moitié séparée du continent . Il est temps de donner aussi à nos amis américains la certitude que
73 1948, Articles divers (1948-1950). Pour sauver nos diversités (le sens de La Haye) (juin 1948)
122 pour chacun de nous. Que signifie l’autonomie du continent , et que signifierait sa perte ? Quel que soit le parti dont nous somm
123 s, correspondant au cloisonnement géographique du continent , a fait pendant des siècles l’originalité de l’Europe et la fécondité
124 ntions à un droit exclusif dans l’organisation du continent n’est pas moins dangereuse et utopique que ne serait l’impérialisme d
74 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
125 d’énergie. » Les adversaires de la fédération du continent (peu s’avouent tels) et les sceptiques (dont l’espèce est courante) n
75 1948, Esprit, articles (1932–1962). Thèses du fédéralisme (novembre 1948)
126 que assez grossière suffit à révéler dans tout le continent une sorte de clivage et un double tropisme. Les masses industrielles,
127 te ou de progrès capitaliste qui ont quitté notre continent , mais, à leur suite, les espoirs et les rêves des plus actifs d’entre
76 1948, Articles divers (1948-1950). Pourquoi l’Europe ? (25 décembre 1948)
128 d’abord impossible, de faire dépendre l’unité du continent d’une préalable mise au pas, intellectuelle ou politique, d’une unifi
77 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
129 on signifierait pratiquement la désintégration du continent en nationalismes rivaux. L’helvétisation signifierait l’intégration f
78 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
130 nd propose une doctrine pour la reconstruction du continent . Et le troisième s’inscrit dans une action — dont les Documents de La
131 de l’Europe, pour que l’idée de la fédération du continent s’éveille un peu partout, spontanément, comme un réflexe de compensat
132 enève des intellectuels venus des quatre coins du continent . Le sujet des débats était l’Europe. Dans la conférence qu’on va lire
133 ue j’ai cru distinguer sur le visage spirituel du continent — je ne dis rien de son visage physique — ne trahissent qu’une fatigu
134 le rayonnement s’élargissait sur tous les autres continents . L’Europe nous semblait donc plus grande qu’elle n’était. D’où l’effe
135 que assez grossière suffit à révéler dans tout le continent une sorte de clivage et un double tropisme. Les masses industrielles,
136 te ou de progrès capitaliste qui ont quitté notre continent , mais, à leur suite, les espoirs et les rêves des plus actifs d’entre
137 d’abord : l’Europe, cette Grèce agrandie, est un continent cloisonné, et par nature diversifié, impropre donc et même rebelle au
79 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
138 de leur commune volonté de promouvoir l’union du continent , sur la base des principes fédéralistes illustrés par le pays même da
139 ure seraient perdues si l’on tentait d’unifier le continent , de tout y mélanger, et d’obtenir une sorte de nation européenne où L
140 éelles est international et opère à l’échelle des continents . Il pense encore en kilomètres, séparant des points immobiles, quand
141 ppeler pour ce nouveau destin tous les peuples du continent , et de dresser devant eux l’image pacifiante vers laquelle dès mainte
80 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
142 les, à l’opinion qui se réveille, aux citoyens du continent . Ils vont la prendre dans quinze jours, aux états généraux de l’Europ
143 , c’est l’organisation économique et politique du continent , je répondrai dans ce cas, soyez sérieux, devenez une colonie américa
144 s, correspondant au cloisonnement géographique du continent , a fait pendant des siècles l’originalité de l’Europe et la fécondité
145 arvées à un droit exclusif dans l’organisation du continent n’est pas moins dangereuse, n’est pas moins utopique, que ne serait l
146 mps de réveiller l’espoir d’une moitié séparée du continent . Il est temps de donner aussi à nos amis américains la certitude que
147 i elle n’est continuellement découverte. D’autres continents se vantent de leur efficacité, mais c’est le climat européen seul qui
148 qu’on attendait de La Haye, tout au moins sur le Continent . Le plan Reynaud n’était pas excellent. Il eût fallu le remplacer par
81 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. IV
149 hose sérieuse, c’est l’organisation économique du continent , je répondrai : dans ce cas, soyons sérieux, et laissons-nous colonis
150 Europe. Car, du point de vue de la géographie, le continent européen n’est qu’une péninsule de l’Asie. Si ce petit coin de terre
151 s, correspondant au cloisonnement géographique du continent , a fait pendant des siècles l’originalité de l’Europe et la fécondité
152 ntions à un droit exclusif dans l’organisation du continent n’est pas moins dangereuse et utopique, que ne serait « l’impérialism
153 allier pour ce nouveau destin tous les peuples du continent représentés ici ou non — en une fédération qui sera le premier pas ve
154 n sur les grandes questions intéressant la vie du continent , par voie d’appels à l’opinion et aux gouvernements ; 3. D’exercer un
155 ous les hommes, que nous voulons l’union de notre continent . Sur cette union l’Europe joue son destin et celui de la paix du mond
156 lés pour donner une voix à tous les peuples de ce continent , déclarons solennellement notre commune volonté dans les cinq article
82 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
157 d’abord impossible, de faire dépendre l’unité du continent d’une préalable mise au pas, intellectuelle ou politique, d’une unifi
83 1949, La Vie protestante, articles (1938–1978). Printemps de l’Europe (29 avril 1949)
158 st ainsi qu’il trouva l’Amérique. Mais nous, quel continent nouveau allons-nous aborder demain ? Se peut-il que ce soit tout simp
84 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
159 se mit en route pour la joindre. Mais nous, quel continent nouveau, tout imprévu, risquons-nous d’aborder ? Et quel bonheur, auq
85 1949, Articles divers (1948-1950). « Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous dit… » (1er juillet 1949)
160 re éclatante qu’une ère nouvelle s’ouvre au Vieux Continent . Monsieur de Rougemont, pourquoi faut-il fédérer l’Europe ? Parce qu’
86 1949, Articles divers (1948-1950). Le Centre européen de la culture aura son siège en Suisse (7 juillet 1949)
161 ntre nous. L’Europe déchue n’est plus qu’un petit continent , divisé en vingt-quatre nations, à demi ruiné, et menacé par les deux
162 e pleine participation aux conseils politiques du continent . Et pourtant, nul ne songe à défendre un isolationnisme suisse : notr
163 rope étant acquis), à mesure que la fédération du continent se dessine et prend corps, la nécessité de lui donner une âme passe a
164 périence fédéraliste qui peut servir d’exemple au continent , les Suisses seront fidèles à leur vraie vocation en accueillant, sou
87 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
165 peut-être plus effective, en imposant à tous les continents un certain angle de vision de la destinée, une notion de l’homme issu
166 sorti de l’esprit. Or, il se trouve que d’autres continents nous ont ravi les moyens matériels de la puissance, et nous en ont en
167 , dans Strasbourg, une Assemblée parlementaire du Continent . Mais toutes les constructions économiques, juridiques, politiques et
168 s spirituelles, intellectuelles et artistiques du Continent . b) Coordination des activités « culturelles » de tous ordres, qui se
88 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
169 e tous les hommes, et pas seulement ceux de notre continent , pour qui le nom d’Europe a représenté la beauté dans la vie, l’intel
89 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
170 l’unité européenne. Quand il regarde notre vieux continent , il n’y voit, si j’ose dire, que ce qui n’y est pas ; il voit que ça
90 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
171 e par l’équilibre entre les grandes puissances du continent . Il s’agit aujourd’hui d’autre chose. L’idée d’une guerre prochaine e
172 é représente un apport positif à la fédération du continent , c’est-à-dire à ses vrais intérêts. Mais sur le plan précis de la déf
173 alité est une contribution réelle à la défense du continent , on ne saurait vraiment en dire autant de notre attitude méfiante et
174 passe, soit encore une menace de guerre contre le continent tout entier, nous poseront ces questions précises. Il faut que notre
91 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
175 besoin d’un inventaire des forces culturelles du continent . Cette nécessité devient évidente dès qu’on entreprend des recherches
176 ages culturels de l’Europe par rapport aux autres continents , sur les forces disponibles pour certaines tâches, sur les réformes à
177 d’un instrument d’action concertée à l’échelle du continent , quelque chose comme un Chatham House européen, mais certainement plu
178 r élargir l’esprit nationaliste aux dimensions du continent , non par orgueil ou par satisfaction de nous-mêmes, et encore moins a
179 i peut devenir l’École des sciences politiques du continent . f. « L’Europe et sa culture », La Revue de Paris, Paris, n° 11, nov
92 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
180 t le sens. (Point de départ d’une rhétorique.) Un continent nous est ici donné dans sa formule dynamique, dans son mouvement vers
181 tes ! Rien ne s’accorde mieux au génie matinal du continent américain. (La poésie des « blues » fait illusion : temps faible d’un
182 grand lyrisme américain. Ils sont classiques. Les continents , les peuples et leurs rites, les éléments, la quête et la conquête, l
183 , sur les derniers roulements d’orage… Demain, ce continent largué… S’ensuit une description charmante et déchirante d’une Franc
93 1950, Lettres aux députés européens. Troisième lettre
184 e tous les hommes, et pas seulement ceux de notre continent , pour qui le nom d’Europe a représenté la beauté dans la vie, l’intel
94 1950, Lettres aux députés européens. Quatrième lettre
185 l’unité européenne. Quand il regarde notre vieux continent , il n’y voit, si j’ose dire, que ce qui n’y est pas : il voit que ça
95 1950, Articles divers (1948-1950). Préface à Le Problème de l’union européenne d’Olivier Philip (1950)
186 ne thèse simple : c’est que l’union économique du continent exige son union politique. Voilà, me semble-t-il, une manière implici
96 1951, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Réplique à M. Lasserre (mars-avril 1951)
187 nt » le Conseil de l’Europe avec la fédération du continent  : le premier n’étant, comme chacun sait, qu’un effort encore hésitant
97 1951, Articles divers (1951-1956). Comment fabriquer un Européen ?
188 mant les vertus et les défauts contradictoires du continent . Il n’y a que des Français, des Danois, des Croates, des parpaillots,
189 t unir les 25 États souverains qui se divisent le continent . Mais nous venons de montrer qu’il serait vain de rêver cette union s
190 ns d’hommes réels qui peuplent la partie libre du continent . Il faut les prendre comme ils sont, avec leurs vingt nations, leurs
98 1951, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Extrait du discours prononcé par Denis de Rougemont à l’inauguration du Centre (mai 1951)
191 r élargir l’esprit nationaliste aux dimensions du continent , non par orgueil ou par satisfaction de nous-mêmes, et encore moins a
99 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). L’anxiété de l’homme moderne
192 oup d’Européens de s’organiser pour la défense du continent , c’est justement cette psychose ou cette névrose qui leur fait dire q
100 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
193 ds voyages qui ont permis de relever la carte des continents et de dénombrer toutes nos races de Marco Polo à Vasco de Gama, et de