1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
1 ns Prikaz, cette traduction française de l’énorme cri de délivrance du peuple fou. Belles étincelles échappées d’un brasier
2 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
2 t nous mener à des hauteurs où devient naturel ce cri de sagesse orgueilleuse : « Qu’avons-nous besoin d’un autre amour que
3 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
3 Soir de Florence (13 novembre 1926)h Des cris mouraient vers les berges du fleuve jaune, entre les deux façades lon
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
4 ume enveloppée, une atmosphère trop claire où les cris se font un peu aigres et les couleurs fluides. Toute la tendresse que
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
5 naient plus furieusement dans l’ombre livide, aux cris fêlés et déchirants des saxophones. Sortie dans un matin sourd, frile
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
6 ouvient d’un vers d’Éluard14. Et des phrases, des cris , des mots. Au défaut de l’ivresse naissante se glisse un poème où vou
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
7 dieux de l’Orient et de l’Occident ? » Certains cris qui nous échappèrent n’avaient pas d’autre sens. 17. 20, rue Chalgr
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
8 oublé quelques bonnes petites somnolences par des cris intempestifs. Il y a des gens qui n’ont pas encore admis que jeunesse
9 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
9 s rien, écoutez-les, comme ils me jugent et leurs cris indignés qui couvrent une angoisse. Ça les dérange terriblement, sauf
10 follement au-dessus des rues parcourues de longs cris en voyage. Je me sentis perdre pied délicieusement. Et de cette nuit
10 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
11 eut-être est-il temps encore. Ici et là, quelques cris s’élèvent dans le désert d’une époque déjà presque abandonnée par l’E
12 re spirituel vers lequel il entraîne l’Occident ? Cris dans le désert. Déserts des villes fiévreuses où le fracas des machin
11 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
13 de formuler cette ivresse ; autrement que par des cris . 5. Avec toutes les erreurs et turpitudes que cela comporte, Belles-L
12 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
14 rre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux démon ! — je te rappelle — Ou bien envoie — un hér
13 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
15 ais je sais comment tu pleurais. Au carrefour des cris perdus j’écoute encore une voix nue qui vient de dire ton nom même av
14 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
16 sir la danseuse, tourbillonner, pousser de grands cris  ; tourbillonner en sens inverse ; frapper des talons toujours plus vi
17 ’est la danse qui se lève, et des tambours et des cris modulés, et toute la frénésie d’un grand souffle qui se serait mis à
15 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
18 iberté. Mais pourquoi dira-t-on, s’arrêter à ces cris d’une révolte égarée par la haine ? C’est qu’ils caractérisent une at
16 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
19 ut le drame secret de l’œuvre qui s’avoue dans ce cri  : chaque fois que Goethe invoque la catégorie sacrée de l’humain, com
20 er et la réalité rugueuse à étreindre. » C’est le cri même de Faust. « Il faut être absolument moderne. » Travailler. Se do
21 t méditant regard le mot suprême de la Saison, ce cri sourd du plus lucide héroïsme : « Et allons ! » Goethe seul est allé
17 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
22 rt. » C’en est fait, les clercs ont trahi, et les cris de M. Benda sont couverts par la rumeur de la place. Dans toute la je
18 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
23 ccupe ». Dès la seconde page, c’est à pousser des cris de joie. Les enfants comprendront-ils ? Dans la mesure seulement où l
19 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
24 s, mais pas si sourds qu’ils ne s’irritent de nos cris . Il est vrai que certains, au lendemain de la guerre, ont trop souven
20 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
25 présida au dessin de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète français, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosoph
21 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
26 ait un miracle d’amour qui fasse pousser un grand cri à un homme qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressi
27 re l’ivresse et la neurasthénie, avec parfois des cris admirables ou des caresses déchirantes, — mais ici l’on aime que tout
22 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
28 sir la danseuse, tourbillonner, pousser de grands cris  ; tourbillonner en sens inverse ; frapper des talons toujours plus vi
29 ’est la danse qui se lève, et des tambours et des cris modulés, et toute la frénésie d’un grand souffle qui se serait mis à
23 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
30 rre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux Démon ! — je te rappelle — Ou bien envoie — un hér
24 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
31 atin, dominant la ville, ses bruits de chars, ses cris d’enfants. Je traverse l’odeur des groseilliers, écarte des ronces, e
32 -t-elle apostropher le destin ou pousser de beaux cris raciniens ? Elle envoie le capitaine au château puis songe qu’il a ou
25 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
33 t parfois avec un cahot mou. Le silence grandit ; cris de pics, vibration basse des cylindres. On voit paraître de plus haut
34 tissent une rumeur dans l’obscurité profonde. Des cris de chouettes se poursuivent, s’éloignent, reprennent tout proches. Le
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
35 présida au dessin de la Carte du Tendre. C’est le cri d’un poète français, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosoph
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
36 ait un miracle d’amour qui fasse pousser un grand cri à un homme qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressi
37 re l’ivresse et la neurasthénie, avec parfois des cris admirables ou des caresses déchirantes, — mais ici l’on aime que tout
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
38 sir la danseuse, tourbillonner, pousser de grands cris  ; tourbillonner en sens inverse ; frapper des talons toujours plus vi
39 ’est la danse qui se lève, et des tambours et des cris modulés, et toute la frénésie d’un grand souffle qui se serait mis à
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
40 t parfois avec un cahot mou. Le silence grandit ; cris de pics, vibration basse des cylindres. On voit paraître de plus haut
41 tissent une rumeur dans l’obscurité profonde. Des cris de chouettes se poursuivent, s’éloignent, reprennent tout proches. Le
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
42 rre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux Démon ! — je te rappelle — ou bien envoie — un hér
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
43 atin, dominant la ville, ses bruits de chars, ses cris d’enfants. Je traverse l’odeur des groseilliers, écarte des ronces, e
44 -t-elle apostropher le destin ou pousser de beaux cris raciniens ? Elle envoie le capitaine au château puis songe qu’il a ou
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
45 é aiguë du petit jour. Et cette rumeur soudain de cris menus et de sifflets, de tous côtés, comme les premières gouttes d’un
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
46 es complets, et la peine une baie secrète, où les cris des oiseaux dans la brume s’occupent d’une vie bien différente… Enfin
34 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
47 uvernent. (On sait ce qu’ils sont.) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce
48 t fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne serait poussé
49 é menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri , nous rende aussi lucides et efficaces ! Nous voulons rompre, et nous
35 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
50 hoit un « bonheur » imprévu, pousse en réalité le cri d’un humaniste, c’est-à-dire d’un homme, pour qui la valeur absolue e
36 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
51 remier ou sur le second membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie c
37 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
52 gands, victimes et complices. On reconnaît ici le cri  : À bas les Voleurs !, mot d’ordre des troupes fascistes ces dernière
38 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
53 qu’il lui arrive parfois de pousser « un immense cri en vingt-deux langues ». La satire de Toepffer n’est pas méchante, el
39 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
54 ophétique dans le vol pesant du corbeau, dans les cris funèbres des oiseaux de la nuit, dans les rugissements éloignés des b
40 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
55 n d’exaspérer la Reine. Elle tempête et hurle son cri favori : « Qu’on lui coupe la tête ! » Alors, le chat s’élève dans le
41 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
56 t rien fait de mieux. Ils ont eu parfois de beaux cris , mais à qui les adressaient-ils ? À la galerie plus qu’à eux-mêmes, j
42 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
57 uvernent. (On sait ce qu’ils sont.) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce
58 t fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne serait poussé
59 é menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri , nous rende aussi lucides et efficaces ! Nous voulons rompre, et nous
43 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
60 hoit un « bonheur » imprévu, pousse en réalité le cri d’un humaniste, c’est-à-dire d’un homme pour qui la valeur absolue es
44 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
61 s, mais pas si sourds qu’ils ne s’irritent de nos cris . Il est vrai que certains, au lendemain de la guerre, ont trop souven
45 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
62 t-il donc sous cette révolte qui élève en moi son cri contre les choses qui viennent à grands pas assurés, et qui sortent,
46 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
63 remier ou sur le second membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie c
47 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
64 riissem ! La devise de Kierkegaard fait écho à ce cri de Thérèse d’Avila : « Je meurs de ne pas mourir. » Qu’un humanisme r
48 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
65 uvernent. (On sait ce qu’ils sont.) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce
66 t fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne serait poussé
67 é menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri , nous rende aussi lucides et efficaces ! Nous voulons rompre, et nous
49 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
68 hoit un « bonheur » imprévu, pousse en réalité le cri d’un humaniste, c’est-à-dire d’un homme, pour qui la valeur absolue e
50 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
69 s, mais pas si sourds qu’ils ne s’irritent de nos cris . Il est vrai que certains, au lendemain de la guerre, ont trop souven
51 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
70 t-il donc sous cette révolte qui élève en moi son cri contre les choses qui viennent à grands pas assurés, et qui sortent,
52 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
71 remier ou sur le second membre de la phrase —, ce cri est significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie c
53 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
72 rs cette conclusion. Peut-être n’est-ce ici qu’un cri d’appel à rien : les modernes ont inventé cela. On peut toutefois ne
54 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
73 e par les assemblées du clergé réclamant à grands cris la destruction des réformés (1660) et exhortant le roi à « terrasser
55 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
74 ndrais l’homme d’action qui n’aurait jamais eu ce cri , qui n’aurait jamais éprouvé cette détresse ! Quant à moi, pendant qu
56 1935, Articles divers (1932-1935). Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)
75 lmy le général Kellermann entraîne ses troupes au cri de « Vive la Nation ! », les sans-culottes comprennent : « Vive la Ré
57 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
76 5)q Kellermann à Valmy entraîne ses troupes au cri de « Vive la Nation ! » nation et peuple se confondaient alors dans l
58 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
77 al Le Journal répandait brusquement dans Paris ce cri d’alarme stupéfiant. Soucieux de ne point céder au goût de la catastr
59 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
78 ant de heil rythmés — je n’entendais plus que les cris de mes voisins sur un fond de tempête et de battements sourds — avec
79 foi et la confiance du Peuple en moi ! — un seul cri des masses confessant leur fidélité lui répondit. » Cri désignant ici
80 s masses confessant leur fidélité lui répondit. » Cri désignant ici la clameur instantanée de 30 000 hommes dressés d’un se
60 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
81 a foi dans l’Évangile n’est-elle pas justement ce cri  : « Je crois, Seigneur, viens au secours de mon incrédulité ». L’on e
61 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
82 déceptions d’une génération. Puis j’ai trouvé ce cri  : « Tout me concerne », et ce sous-titre, vers la fin : « Retour à la
62 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
83 r, parcourait le terrain en hurlant au hasard son cri de guerre : « Qu’on lui coupe la tête ! » — Ainsi nos mots se déforme
63 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
84 ot sa valeur d’appel, appeler sans cesse à grands cris l’univers (cette « version à l’unité »), la plénitude, le rassembleme
64 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
85 r, parcourait le terrain en hurlant au hasard son cri de guerre : « Qu’on lui coupe la tête ! » — Ainsi nos mots se déforme
65 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
86 le chant séculaire de l’angoisse, après quelques cris rauques de désespoir, épuisé, fait silence et laisse entendre un chan
66 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
87 des pouvoirs. Et nous n’en sommes qu’aux premiers cris . Si nous parvenons aujourd’hui à prendre une conscience ferme des néc
67 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
88 r, parcourait le terrain en hurlant au hasard son cri de guerre : « Qu’on lui coupe la tête ! » — Ainsi nos mots se déforme
68 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
89 le chant séculaire de l’angoisse, après quelques cris rauques de désespoir, épuisé, fait silence et laisse entendre un chan
69 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
90 des pouvoirs. Et nous n’en sommes qu’aux premiers cris . Si nous parvenons aujourd’hui à prendre une conscience ferme des néc
70 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
91 uer que les meilleures œuvres du temps soient des cris de protestation, souvent très maladroits, et plus souvent encore, hab
71 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
92 es rumeurs de gare, un coup de trompe d’auto, des cris de coq. L’odeur du raisin foulé monte de la cour, et remplit l’ombre
72 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
93 ns la cour, et sur toutes les terrasses. Avec des cris et des râles presque humains. Ce matin, j’ai trouvé des traces de san
94 cheux. Soudain la girouette fait entendre un long cri presque humain. La maison la plus proche est à une bonne demi-heure.
73 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
95 défilent en maillots rouges et l’on pousse des «  cris séditieux » ; le dimanche suivant, ce sont les enfants de la fondatio
74 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
96 défilent en maillots rouges et l’on pousse des «  cris séditieux » ; le dimanche suivant, ce sont les enfants de la fondatio
75 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
97 es rumeurs de gare, un coup de trompe d’auto, des cris de coq. L’odeur du raisin foulé monte de la cour, et remplit l’ombre
98 ns la cour, et sur toutes les terrasses. Avec des cris et des râles presque humains. Ce matin, j’ai trouvé des traces de san
99 cheux. Soudain la girouette fait entendre un long cri presque humain. La maison la plus proche est à une bonne demi-heure.
76 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
100 qui se rapprochent encore et pèsent. J’étouffe un cri . À ce moment la grosse dame se lève et s’en va. Je balbutie, tremblan
77 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Victoire à Waterloo, par Robert Aron (février 1938)
101 de la bataille vacille, il a retrouvé soudain le cri de la Révolution : Vive la Nation ! Or ce cri qui lui donne la victoi
102 le cri de la Révolution : Vive la Nation ! Or ce cri qui lui donne la victoire le condamne. Je simplifie encore la thèse :
78 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
103 heil rythmés. (Je n’entends bientôt plus que les cris rauques de mes voisins.) Pas à pas il s’avance, il accueille l’hommag
79 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
104 On sent des siècles de cartésianisme derrière ce cri sublime et désintéressé. Naturellement, mon auteur, une fois de plus,
80 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
105 te heure où Brangaine du haut de la tour jette le cri des « aubes » mystiques : « Prenez garde ! prenez garde ! Voici que l
81 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
106 heil rythmés. (Je n’entends bientôt plus que les cris rauques de mes voisins sur un fond de tempête et de battements sourds
107 foi et la confiance du Peuple en moi ! — un seul cri des masses confessant leur fidélité lui répondit. » Je n’oublierai pl
108 fidélité lui répondit. » Je n’oublierai plus ce «  cri  », cette clameur instantanée de 40 000 humains dressés d’un seul élan
109 , égaré… » On entend des bruits de guerre civile, cris , tac-tac de mitrailleuse, fragments de chœurs désordonnés, haineux. S
110 la joie des feux de la Saint-Jean sautés avec des cris aigus ? (Ce feu-là est beaucoup trop gros, et d’ailleurs, on ne quitt
111 surer par la peur qu’elle se fait à elle-même. Au cri d’Allemagne réveille-toi ! Hitler a-t-il hypnotisé son peuple, mainte
82 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
112 avec elles-mêmes dans un chant triste ou dans un cri . Or ces religions vagues et violentes se cherchent pourtant une doctr
83 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
113 conduit à maturité des chefs-d’œuvre comme : Les Cris du Monde, David, Pacific 231. Sur une table s’étale une feuille de pa
114 se, émergera de la masse sonore. Ce sera comme un cri répété plusieurs fois. Et la conversation continue longuement sur les
84 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
115 secondes, ça ressemble tellement au bonheur ! Un cri dans le vent va tout détruire. Oui, c’est bien ça, c’est toujours ça,
85 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
116 r tous les chœurs du drame : Éclatez, éclatez en cris de joie ! Oui, tous en chœur, levez-vous et chantez ! Dans la pai
86 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
117 dont Wagner, au deuxième acte de Tristan, fera le cri sublime de Brengaine : « Habet acht ! Habet acht ! Schon weicht dem T
118 t la « dame » qui mériterait ce sacrifice ? Ou ce cri de Guillaume de Poitiers : Par elle seule je serai sauvé ! S’il ne
119 ferais rien, car ne sais vouloir qu’ELLE. Et ce cri de Bernart de Ventadour : Elle m’a pris mon cœur, elle m’a pris moi-
120 s de son amour ne peut en vivre.70 C’est ici le cri même de la mystique occidentale mais aussi du lyrisme provençal. C’es
87 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
121 e arracha à Job soumis à une semblable épreuve ce cri  : « Pourquoi, mon Dieu, m’as-tu fait contraire à toi-même, pourquoi s
122 peut certes rapprocher ce passage de l’admirable cri de Ventadour : « Elle m’a pris le cœur, elle m’a pris moi-même, elle
123 pitres 7 du livre II et 3-4 du livre IV. 106. Ce cri célèbre de sainte Thérèse est inspiré de la franciscaine Angèle de Fo
88 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
124 nd il prend la harpe de Tristan123, c’est dans le cri de la « torture délicieuse », du mal aimé, du plaisir qui consume :
125 gocier avec la mort ! La lucidité même d’un tel cri , où s’avoue le dernier secret du mythe courtois, c’est le signe d’une
126 rera l’Alliance éternelle. L’Esprit est Dieu ! ce cri puissant retentira Comme un tonnerre de joie à travers la nuit de pri
127 ans ses Lamentations, il laisse échapper le grand cri du romantisme et de Tristan : « Amoris impulsio culpae justificatio. 
89 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
128 les cimiers et les blasons, les bannières et les cris de guerre conservent aux combats un caractère individuel et l’apparen
129 la passion contre la « science exacte ». C’est au cri de Vive la Nation ! que les sans-culottes repoussèrent l’armée « clas
130 assionnel dans la conduite des batailles. D’où ce cri d’un des généraux qu’il venait de battre en Italie : « Il n’est pas p
90 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
131 nt, frère Claus, plus rien ne nous résistera ! Cris . —  Sois notre chef ! Toi le plus pauvre ! Défends-nous ! Du pain ! D
132 s. Le pèlerin. —  Tu viens donc avec nous ? Cris . —  Il vient ! Il accepte ! Sois notre chef ! Nicolas. —  Je reste
133 nde éclate à leurs oreilles et les rend sourds au cri du vieux guetteur ! Chœur des puissances. (Plan 1.) Autrichiens. (
134  ! Taillez et culbutez, Terreur au loin par votre cri de guerre ! Tous. Sonnez le cor épouvantable des batailles Et n
91 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
135 re Confédération ! (Sa voix est couverte par les cris .) Cris des compagnons. —  Assez de par-lottes ! À bas les vieil-lar
136 ération ! (Sa voix est couverte par les cris.) Cris des compagnons. —  Assez de par-lottes ! À bas les vieil-lards ! Nous
137 n. —  Nous tirerons les conséquences ! (Tumulte, cris  : À la guerre ! À la guerre !) Le président. —  La séance est suspe
138 ! Chœur final. (Tutti.) Éclatez, éclatez en cris de joie ! Oui, tous, en chœur, levez-vous et chantez ! Dans la paix q
92 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
139 dont Wagner au deuxième acte de Tristan, fera le cri sublime de Brengaine : « Habet acht ! Habet acht ! Schon weicht dem T
140 t la « dame » qui mériterait ce sacrifice ? Ou ce cri de Guillaume de Poitiers : Par elle seule je serai sauvé ! Ou cette
141 ferais rien, car ne sais vouloir qu’ELLE ! Et ce cri de Bernart de Ventadour : Elle m’a pris mon cœur, elle m’a pris moi-
142 pas de son amour ne peut en vivre. C’est ici le cri même de la mystique occidentale mais aussi du lyrisme provençal. C’es
93 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
143 e arracha à Job soumis à une semblable épreuve ce cri  : « Pourquoi, mon Dieu, m’as-tu fait contraire à toi-même, pourquoi s
144 peut certes rapprocher ce passage de l’admirable cri de Ventadour : « Elle m’a pris le cœur, elle m’a pris moi-même, elle
145 hap. VII du livre II et III-V, livre IV. 124. Ce cri célèbre de sainte Thérèse fait écho à celui de la franciscaine Angèle
94 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
146 nd il prend la harpe de Tristan141, c’est dans le cri de la « torture délicieuse », du mal aimé, du plaisir qui consume :
147 égocier avec la mort ! La lucidité même d’un tel cri , où s’avoue le dernier secret du mythe courtois, c’est le signe d’une
148 era l’Alliance éternelle. L’Esprit est Dieu ! ce cri puissant retentira Comme un tonnerre de joie à travers la nuit de pri
149 ans ses Lamentations, il laisse échapper le grand cri du romantisme et de Tristan : « Amoris impulsio, culpæ justificatio. 
95 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
150 les cimiers et les blasons, les bannières et les cris de guerre conservent aux combats un caractère individuel et l’apparen
151 la passion contre la « science exacte ». C’est au cri de Vive la Nation ! que les sans-culottes repoussèrent l’armée « clas
152 assionnel dans la conduite des batailles. D’où ce cri d’un des généraux qu’il venait de battre en Italie : « Il n’est pas p
96 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
153 dont Wagner, au deuxième acte de Tristan, fera le cri sublime de Brengaine : « Habet acht ! Habet acht ! Schon weicht dem T
154 t la « dame » qui mériterait ce sacrifice ? Ou ce cri de Guillaume de Poitiers : Par elle seule je serai sauvé ! Ou cette
155 ferais rien, car ne sais vouloir qu’ELLE ! Et ce cri de Bernard de Ventadour : Elle m’a pris mon cœur, elle m’a pris moi-
156 pas de son amour ne peut en vivre. C’est ici le cri même de la mystique occidentale mais aussi du lyrisme provençal et de
97 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
157 e arracha à Job soumis à une semblable épreuve ce cri  : « Pourquoi, mon Dieu, m’as-tu fait contraire à toi-même, pourquoi s
158 peut certes rapprocher ce passage de l’admirable cri de Ventadour : « Elle m’a pris le cœur, elle m’a pris moi-même, elle
159  vii du livre II et iii-iv du livre IV. 114. Ce cri célèbre de sainte Thérèse fait écho à celui de la franciscaine Angèle
98 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
160 nd il prend la harpe de Tristan130, c’est dans le cri de la « torture délicieuse », du mal aimé, du plaisir qui consume :
161 égocier avec la mort ! La lucidité même d’un tel cri , où s’avoue le dernier secret du mythe courtois, c’est le signe d’une
162 era l’Alliance éternelle. L’Esprit est Dieu ! ce cri puissant retentira Comme un tonnerre de joie à travers la nuit de pri
163 ans ses Lamentations, il laisse échapper le grand cri du romantisme et de Tristan : « Amoris impulsio, culpæ justificatio. 
99 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
164 les cimiers et les blasons, les bannières et les cris de guerre conservent aux combats un caractère individuel et l’apparen
165 la passion contre la « science exacte ». C’est au cri de Vive la Nation ! que les sans-culottes repoussèrent l’armée « clas
166 assionnel dans la conduite des batailles. D’où ce cri d’un des généraux qu’il venait de battre en Italie : « Il n’est pas p
100 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
167 es plus perspicaces de notre temps sont autant de cris dans le désert, alors ? Laissons les choses aller… Les clercs se cons