1
ns Prikaz, cette traduction française de l’énorme
cri
de délivrance du peuple fou. Belles étincelles échappées d’un brasier
2
t nous mener à des hauteurs où devient naturel ce
cri
de sagesse orgueilleuse : « Qu’avons-nous besoin d’un autre amour que
3
Soir de Florence (13 novembre 1926)h Des
cris
mouraient vers les berges du fleuve jaune, entre les deux façades lon
4
ume enveloppée, une atmosphère trop claire où les
cris
se font un peu aigres et les couleurs fluides. Toute la tendresse que
5
naient plus furieusement dans l’ombre livide, aux
cris
fêlés et déchirants des saxophones. Sortie dans un matin sourd, frile
6
ouvient d’un vers d’Éluard14. Et des phrases, des
cris
, des mots. Au défaut de l’ivresse naissante se glisse un poème où vou
7
dieux de l’Orient et de l’Occident ? » Certains
cris
qui nous échappèrent n’avaient pas d’autre sens. 17. 20, rue Chalgr
8
oublé quelques bonnes petites somnolences par des
cris
intempestifs. Il y a des gens qui n’ont pas encore admis que jeunesse
9
s rien, écoutez-les, comme ils me jugent et leurs
cris
indignés qui couvrent une angoisse. Ça les dérange terriblement, sauf
10
follement au-dessus des rues parcourues de longs
cris
en voyage. Je me sentis perdre pied délicieusement. Et de cette nuit
11
eut-être est-il temps encore. Ici et là, quelques
cris
s’élèvent dans le désert d’une époque déjà presque abandonnée par l’E
12
re spirituel vers lequel il entraîne l’Occident ?
Cris
dans le désert. Déserts des villes fiévreuses où le fracas des machin
13
de formuler cette ivresse ; autrement que par des
cris
. 5. Avec toutes les erreurs et turpitudes que cela comporte, Belles-L
14
rre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques
cris
brisés : « Ô vieux démon ! — je te rappelle — Ou bien envoie — un hér
15
ais je sais comment tu pleurais. Au carrefour des
cris
perdus j’écoute encore une voix nue qui vient de dire ton nom même av
16
sir la danseuse, tourbillonner, pousser de grands
cris
; tourbillonner en sens inverse ; frapper des talons toujours plus vi
17
’est la danse qui se lève, et des tambours et des
cris
modulés, et toute la frénésie d’un grand souffle qui se serait mis à
18
iberté. Mais pourquoi dira-t-on, s’arrêter à ces
cris
d’une révolte égarée par la haine ? C’est qu’ils caractérisent une at
19
ut le drame secret de l’œuvre qui s’avoue dans ce
cri
: chaque fois que Goethe invoque la catégorie sacrée de l’humain, com
20
er et la réalité rugueuse à étreindre. » C’est le
cri
même de Faust. « Il faut être absolument moderne. » Travailler. Se do
21
t méditant regard le mot suprême de la Saison, ce
cri
sourd du plus lucide héroïsme : « Et allons ! » Goethe seul est allé
22
rt. » C’en est fait, les clercs ont trahi, et les
cris
de M. Benda sont couverts par la rumeur de la place. Dans toute la je
23
ccupe ». Dès la seconde page, c’est à pousser des
cris
de joie. Les enfants comprendront-ils ? Dans la mesure seulement où l
24
s, mais pas si sourds qu’ils ne s’irritent de nos
cris
. Il est vrai que certains, au lendemain de la guerre, ont trop souven
25
présida au dessin de la Carte du Tendre. C’est le
cri
d’un poète français, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosoph
26
ait un miracle d’amour qui fasse pousser un grand
cri
à un homme qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressi
27
re l’ivresse et la neurasthénie, avec parfois des
cris
admirables ou des caresses déchirantes, — mais ici l’on aime que tout
28
sir la danseuse, tourbillonner, pousser de grands
cris
; tourbillonner en sens inverse ; frapper des talons toujours plus vi
29
’est la danse qui se lève, et des tambours et des
cris
modulés, et toute la frénésie d’un grand souffle qui se serait mis à
30
rre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques
cris
brisés : « Ô vieux Démon ! — je te rappelle — Ou bien envoie — un hér
31
atin, dominant la ville, ses bruits de chars, ses
cris
d’enfants. Je traverse l’odeur des groseilliers, écarte des ronces, e
32
-t-elle apostropher le destin ou pousser de beaux
cris
raciniens ? Elle envoie le capitaine au château puis songe qu’il a ou
33
t parfois avec un cahot mou. Le silence grandit ;
cris
de pics, vibration basse des cylindres. On voit paraître de plus haut
34
tissent une rumeur dans l’obscurité profonde. Des
cris
de chouettes se poursuivent, s’éloignent, reprennent tout proches. Le
35
présida au dessin de la Carte du Tendre. C’est le
cri
d’un poète français, non d’un Français. 2. Hegel serait le philosoph
36
ait un miracle d’amour qui fasse pousser un grand
cri
à un homme qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressi
37
re l’ivresse et la neurasthénie, avec parfois des
cris
admirables ou des caresses déchirantes, — mais ici l’on aime que tout
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sir la danseuse, tourbillonner, pousser de grands
cris
; tourbillonner en sens inverse ; frapper des talons toujours plus vi
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’est la danse qui se lève, et des tambours et des
cris
modulés, et toute la frénésie d’un grand souffle qui se serait mis à
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t parfois avec un cahot mou. Le silence grandit ;
cris
de pics, vibration basse des cylindres. On voit paraître de plus haut
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tissent une rumeur dans l’obscurité profonde. Des
cris
de chouettes se poursuivent, s’éloignent, reprennent tout proches. Le
42
rre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques
cris
brisés : « Ô vieux Démon ! — je te rappelle — ou bien envoie — un hér
43
atin, dominant la ville, ses bruits de chars, ses
cris
d’enfants. Je traverse l’odeur des groseilliers, écarte des ronces, e
44
-t-elle apostropher le destin ou pousser de beaux
cris
raciniens ? Elle envoie le capitaine au château puis songe qu’il a ou
45
é aiguë du petit jour. Et cette rumeur soudain de
cris
menus et de sifflets, de tous côtés, comme les premières gouttes d’un
46
es complets, et la peine une baie secrète, où les
cris
des oiseaux dans la brume s’occupent d’une vie bien différente… Enfin
47
uvernent. (On sait ce qu’ils sont.) Il faut qu’un
cri
jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce
48
t fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce
cri
est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne serait poussé
49
é menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce
cri
, nous rende aussi lucides et efficaces ! Nous voulons rompre, et nous
50
hoit un « bonheur » imprévu, pousse en réalité le
cri
d’un humaniste, c’est-à-dire d’un homme, pour qui la valeur absolue e
51
remier ou sur le second membre de la phrase —, ce
cri
est significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie c
52
gands, victimes et complices. On reconnaît ici le
cri
: À bas les Voleurs !, mot d’ordre des troupes fascistes ces dernière
53
qu’il lui arrive parfois de pousser « un immense
cri
en vingt-deux langues ». La satire de Toepffer n’est pas méchante, el
54
ophétique dans le vol pesant du corbeau, dans les
cris
funèbres des oiseaux de la nuit, dans les rugissements éloignés des b
55
n d’exaspérer la Reine. Elle tempête et hurle son
cri
favori : « Qu’on lui coupe la tête ! » Alors, le chat s’élève dans le
56
t rien fait de mieux. Ils ont eu parfois de beaux
cris
, mais à qui les adressaient-ils ? À la galerie plus qu’à eux-mêmes, j
57
uvernent. (On sait ce qu’ils sont.) Il faut qu’un
cri
jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce
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t fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce
cri
est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne serait poussé
59
é menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce
cri
, nous rende aussi lucides et efficaces ! Nous voulons rompre, et nous
60
hoit un « bonheur » imprévu, pousse en réalité le
cri
d’un humaniste, c’est-à-dire d’un homme pour qui la valeur absolue es
61
s, mais pas si sourds qu’ils ne s’irritent de nos
cris
. Il est vrai que certains, au lendemain de la guerre, ont trop souven
62
t-il donc sous cette révolte qui élève en moi son
cri
contre les choses qui viennent à grands pas assurés, et qui sortent,
63
remier ou sur le second membre de la phrase —, ce
cri
est significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie c
64
riissem ! La devise de Kierkegaard fait écho à ce
cri
de Thérèse d’Avila : « Je meurs de ne pas mourir. » Qu’un humanisme r
65
uvernent. (On sait ce qu’ils sont.) Il faut qu’un
cri
jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce
66
t fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce
cri
est le témoignage d’un réveil. Et quand bien même il ne serait poussé
67
é menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce
cri
, nous rende aussi lucides et efficaces ! Nous voulons rompre, et nous
68
hoit un « bonheur » imprévu, pousse en réalité le
cri
d’un humaniste, c’est-à-dire d’un homme, pour qui la valeur absolue e
69
s, mais pas si sourds qu’ils ne s’irritent de nos
cris
. Il est vrai que certains, au lendemain de la guerre, ont trop souven
70
t-il donc sous cette révolte qui élève en moi son
cri
contre les choses qui viennent à grands pas assurés, et qui sortent,
71
remier ou sur le second membre de la phrase —, ce
cri
est significatif de l’étrange équivoque cultivée par la bourgeoisie c
72
rs cette conclusion. Peut-être n’est-ce ici qu’un
cri
d’appel à rien : les modernes ont inventé cela. On peut toutefois ne
73
e par les assemblées du clergé réclamant à grands
cris
la destruction des réformés (1660) et exhortant le roi à « terrasser
74
ndrais l’homme d’action qui n’aurait jamais eu ce
cri
, qui n’aurait jamais éprouvé cette détresse ! Quant à moi, pendant qu
75
lmy le général Kellermann entraîne ses troupes au
cri
de « Vive la Nation ! », les sans-culottes comprennent : « Vive la Ré
76
5)q Kellermann à Valmy entraîne ses troupes au
cri
de « Vive la Nation ! » nation et peuple se confondaient alors dans l
77
al Le Journal répandait brusquement dans Paris ce
cri
d’alarme stupéfiant. Soucieux de ne point céder au goût de la catastr
78
ant de heil rythmés — je n’entendais plus que les
cris
de mes voisins sur un fond de tempête et de battements sourds — avec
79
foi et la confiance du Peuple en moi ! — un seul
cri
des masses confessant leur fidélité lui répondit. » Cri désignant ici
80
s masses confessant leur fidélité lui répondit. »
Cri
désignant ici la clameur instantanée de 30 000 hommes dressés d’un se
81
a foi dans l’Évangile n’est-elle pas justement ce
cri
: « Je crois, Seigneur, viens au secours de mon incrédulité ». L’on e
82
déceptions d’une génération. Puis j’ai trouvé ce
cri
: « Tout me concerne », et ce sous-titre, vers la fin : « Retour à la
83
r, parcourait le terrain en hurlant au hasard son
cri
de guerre : « Qu’on lui coupe la tête ! » — Ainsi nos mots se déforme
84
ot sa valeur d’appel, appeler sans cesse à grands
cris
l’univers (cette « version à l’unité »), la plénitude, le rassembleme
85
r, parcourait le terrain en hurlant au hasard son
cri
de guerre : « Qu’on lui coupe la tête ! » — Ainsi nos mots se déforme
86
le chant séculaire de l’angoisse, après quelques
cris
rauques de désespoir, épuisé, fait silence et laisse entendre un chan
87
des pouvoirs. Et nous n’en sommes qu’aux premiers
cris
. Si nous parvenons aujourd’hui à prendre une conscience ferme des néc
88
r, parcourait le terrain en hurlant au hasard son
cri
de guerre : « Qu’on lui coupe la tête ! » — Ainsi nos mots se déforme
89
le chant séculaire de l’angoisse, après quelques
cris
rauques de désespoir, épuisé, fait silence et laisse entendre un chan
90
des pouvoirs. Et nous n’en sommes qu’aux premiers
cris
. Si nous parvenons aujourd’hui à prendre une conscience ferme des néc
91
uer que les meilleures œuvres du temps soient des
cris
de protestation, souvent très maladroits, et plus souvent encore, hab
92
es rumeurs de gare, un coup de trompe d’auto, des
cris
de coq. L’odeur du raisin foulé monte de la cour, et remplit l’ombre
93
ns la cour, et sur toutes les terrasses. Avec des
cris
et des râles presque humains. Ce matin, j’ai trouvé des traces de san
94
cheux. Soudain la girouette fait entendre un long
cri
presque humain. La maison la plus proche est à une bonne demi-heure.
95
défilent en maillots rouges et l’on pousse des «
cris
séditieux » ; le dimanche suivant, ce sont les enfants de la fondatio
96
défilent en maillots rouges et l’on pousse des «
cris
séditieux » ; le dimanche suivant, ce sont les enfants de la fondatio
97
es rumeurs de gare, un coup de trompe d’auto, des
cris
de coq. L’odeur du raisin foulé monte de la cour, et remplit l’ombre
98
ns la cour, et sur toutes les terrasses. Avec des
cris
et des râles presque humains. Ce matin, j’ai trouvé des traces de san
99
cheux. Soudain la girouette fait entendre un long
cri
presque humain. La maison la plus proche est à une bonne demi-heure.
100
qui se rapprochent encore et pèsent. J’étouffe un
cri
. À ce moment la grosse dame se lève et s’en va. Je balbutie, tremblan
101
de la bataille vacille, il a retrouvé soudain le
cri
de la Révolution : Vive la Nation ! Or ce cri qui lui donne la victoi
102
le cri de la Révolution : Vive la Nation ! Or ce
cri
qui lui donne la victoire le condamne. Je simplifie encore la thèse :
103
heil rythmés. (Je n’entends bientôt plus que les
cris
rauques de mes voisins.) Pas à pas il s’avance, il accueille l’hommag
104
On sent des siècles de cartésianisme derrière ce
cri
sublime et désintéressé. Naturellement, mon auteur, une fois de plus,
105
te heure où Brangaine du haut de la tour jette le
cri
des « aubes » mystiques : « Prenez garde ! prenez garde ! Voici que l
106
heil rythmés. (Je n’entends bientôt plus que les
cris
rauques de mes voisins sur un fond de tempête et de battements sourds
107
foi et la confiance du Peuple en moi ! — un seul
cri
des masses confessant leur fidélité lui répondit. » Je n’oublierai pl
108
fidélité lui répondit. » Je n’oublierai plus ce «
cri
», cette clameur instantanée de 40 000 humains dressés d’un seul élan
109
, égaré… » On entend des bruits de guerre civile,
cris
, tac-tac de mitrailleuse, fragments de chœurs désordonnés, haineux. S
110
la joie des feux de la Saint-Jean sautés avec des
cris
aigus ? (Ce feu-là est beaucoup trop gros, et d’ailleurs, on ne quitt
111
surer par la peur qu’elle se fait à elle-même. Au
cri
d’Allemagne réveille-toi ! Hitler a-t-il hypnotisé son peuple, mainte
112
avec elles-mêmes dans un chant triste ou dans un
cri
. Or ces religions vagues et violentes se cherchent pourtant une doctr
113
conduit à maturité des chefs-d’œuvre comme : Les
Cris
du Monde, David, Pacific 231. Sur une table s’étale une feuille de pa
114
se, émergera de la masse sonore. Ce sera comme un
cri
répété plusieurs fois. Et la conversation continue longuement sur les
115
secondes, ça ressemble tellement au bonheur ! Un
cri
dans le vent va tout détruire. Oui, c’est bien ça, c’est toujours ça,
116
r tous les chœurs du drame : Éclatez, éclatez en
cris
de joie ! Oui, tous en chœur, levez-vous et chantez ! Dans la pai
117
dont Wagner, au deuxième acte de Tristan, fera le
cri
sublime de Brengaine : « Habet acht ! Habet acht ! Schon weicht dem T
118
t la « dame » qui mériterait ce sacrifice ? Ou ce
cri
de Guillaume de Poitiers : Par elle seule je serai sauvé ! S’il ne
119
ferais rien, car ne sais vouloir qu’ELLE. Et ce
cri
de Bernart de Ventadour : Elle m’a pris mon cœur, elle m’a pris moi-
120
s de son amour ne peut en vivre.70 C’est ici le
cri
même de la mystique occidentale mais aussi du lyrisme provençal. C’es
121
e arracha à Job soumis à une semblable épreuve ce
cri
: « Pourquoi, mon Dieu, m’as-tu fait contraire à toi-même, pourquoi s
122
peut certes rapprocher ce passage de l’admirable
cri
de Ventadour : « Elle m’a pris le cœur, elle m’a pris moi-même, elle
123
pitres 7 du livre II et 3-4 du livre IV. 106. Ce
cri
célèbre de sainte Thérèse est inspiré de la franciscaine Angèle de Fo
124
nd il prend la harpe de Tristan123, c’est dans le
cri
de la « torture délicieuse », du mal aimé, du plaisir qui consume :
125
gocier avec la mort ! La lucidité même d’un tel
cri
, où s’avoue le dernier secret du mythe courtois, c’est le signe d’une
126
rera l’Alliance éternelle. L’Esprit est Dieu ! ce
cri
puissant retentira Comme un tonnerre de joie à travers la nuit de pri
127
ans ses Lamentations, il laisse échapper le grand
cri
du romantisme et de Tristan : « Amoris impulsio culpae justificatio.
128
les cimiers et les blasons, les bannières et les
cris
de guerre conservent aux combats un caractère individuel et l’apparen
129
la passion contre la « science exacte ». C’est au
cri
de Vive la Nation ! que les sans-culottes repoussèrent l’armée « clas
130
assionnel dans la conduite des batailles. D’où ce
cri
d’un des généraux qu’il venait de battre en Italie : « Il n’est pas p
131
nt, frère Claus, plus rien ne nous résistera !
Cris
. — Sois notre chef ! Toi le plus pauvre ! Défends-nous ! Du pain ! D
132
s. Le pèlerin. — Tu viens donc avec nous ?
Cris
. — Il vient ! Il accepte ! Sois notre chef ! Nicolas. — Je reste
133
nde éclate à leurs oreilles et les rend sourds au
cri
du vieux guetteur ! Chœur des puissances. (Plan 1.) Autrichiens. (
134
! Taillez et culbutez, Terreur au loin par votre
cri
de guerre ! Tous. Sonnez le cor épouvantable des batailles Et n
135
re Confédération ! (Sa voix est couverte par les
cris
.) Cris des compagnons. — Assez de par-lottes ! À bas les vieil-lar
136
ération ! (Sa voix est couverte par les cris.)
Cris
des compagnons. — Assez de par-lottes ! À bas les vieil-lards ! Nous
137
n. — Nous tirerons les conséquences ! (Tumulte,
cris
: À la guerre ! À la guerre !) Le président. — La séance est suspe
138
! Chœur final. (Tutti.) Éclatez, éclatez en
cris
de joie ! Oui, tous, en chœur, levez-vous et chantez ! Dans la paix q
139
dont Wagner au deuxième acte de Tristan, fera le
cri
sublime de Brengaine : « Habet acht ! Habet acht ! Schon weicht dem T
140
t la « dame » qui mériterait ce sacrifice ? Ou ce
cri
de Guillaume de Poitiers : Par elle seule je serai sauvé ! Ou cette
141
ferais rien, car ne sais vouloir qu’ELLE ! Et ce
cri
de Bernart de Ventadour : Elle m’a pris mon cœur, elle m’a pris moi-
142
pas de son amour ne peut en vivre. C’est ici le
cri
même de la mystique occidentale mais aussi du lyrisme provençal. C’es
143
e arracha à Job soumis à une semblable épreuve ce
cri
: « Pourquoi, mon Dieu, m’as-tu fait contraire à toi-même, pourquoi s
144
peut certes rapprocher ce passage de l’admirable
cri
de Ventadour : « Elle m’a pris le cœur, elle m’a pris moi-même, elle
145
hap. VII du livre II et III-V, livre IV. 124. Ce
cri
célèbre de sainte Thérèse fait écho à celui de la franciscaine Angèle
146
nd il prend la harpe de Tristan141, c’est dans le
cri
de la « torture délicieuse », du mal aimé, du plaisir qui consume :
147
égocier avec la mort ! La lucidité même d’un tel
cri
, où s’avoue le dernier secret du mythe courtois, c’est le signe d’une
148
era l’Alliance éternelle. L’Esprit est Dieu ! ce
cri
puissant retentira Comme un tonnerre de joie à travers la nuit de pri
149
ans ses Lamentations, il laisse échapper le grand
cri
du romantisme et de Tristan : « Amoris impulsio, culpæ justificatio.
150
les cimiers et les blasons, les bannières et les
cris
de guerre conservent aux combats un caractère individuel et l’apparen
151
la passion contre la « science exacte ». C’est au
cri
de Vive la Nation ! que les sans-culottes repoussèrent l’armée « clas
152
assionnel dans la conduite des batailles. D’où ce
cri
d’un des généraux qu’il venait de battre en Italie : « Il n’est pas p
153
dont Wagner, au deuxième acte de Tristan, fera le
cri
sublime de Brengaine : « Habet acht ! Habet acht ! Schon weicht dem T
154
t la « dame » qui mériterait ce sacrifice ? Ou ce
cri
de Guillaume de Poitiers : Par elle seule je serai sauvé ! Ou cette
155
ferais rien, car ne sais vouloir qu’ELLE ! Et ce
cri
de Bernard de Ventadour : Elle m’a pris mon cœur, elle m’a pris moi-
156
pas de son amour ne peut en vivre. C’est ici le
cri
même de la mystique occidentale mais aussi du lyrisme provençal et de
157
e arracha à Job soumis à une semblable épreuve ce
cri
: « Pourquoi, mon Dieu, m’as-tu fait contraire à toi-même, pourquoi s
158
peut certes rapprocher ce passage de l’admirable
cri
de Ventadour : « Elle m’a pris le cœur, elle m’a pris moi-même, elle
159
vii du livre II et iii-iv du livre IV. 114. Ce
cri
célèbre de sainte Thérèse fait écho à celui de la franciscaine Angèle
160
nd il prend la harpe de Tristan130, c’est dans le
cri
de la « torture délicieuse », du mal aimé, du plaisir qui consume :
161
égocier avec la mort ! La lucidité même d’un tel
cri
, où s’avoue le dernier secret du mythe courtois, c’est le signe d’une
162
era l’Alliance éternelle. L’Esprit est Dieu ! ce
cri
puissant retentira Comme un tonnerre de joie à travers la nuit de pri
163
ans ses Lamentations, il laisse échapper le grand
cri
du romantisme et de Tristan : « Amoris impulsio, culpæ justificatio.
164
les cimiers et les blasons, les bannières et les
cris
de guerre conservent aux combats un caractère individuel et l’apparen
165
la passion contre la « science exacte ». C’est au
cri
de Vive la Nation ! que les sans-culottes repoussèrent l’armée « clas
166
assionnel dans la conduite des batailles. D’où ce
cri
d’un des généraux qu’il venait de battre en Italie : « Il n’est pas p
167
es plus perspicaces de notre temps sont autant de
cris
dans le désert, alors ? Laissons les choses aller… Les clercs se cons