1
es avoir faites. 18. En Allemagne, un groupe en
croissance
rapide, le Gegner, s’efforce de créer une unité révolutionnaire au-de
2
ine sociale-démocrate surgit indépendamment de la
croissance
spontanée du mouvement ouvrier ; elle y fut le résultat naturel et fa
3
igion de la prospérité quantifiée, le dogme de la
croissance
, la société de consommation sont les « Utopies » que je prévoyais alo
4
que nous assistions au spectacle grandiose de la
croissance
d’un chêne géant. Tout ici est organe, tout est nature. Et Goethe l’a
5
enversée : Augmentation, accroissement, surcroît,
croissance
, végétation, production. b) Interprétation de B. McM. Hasard (rés
6
et pourquoi, hors d’Europe, ont-elles subi cette
croissance
gigantesque ? Pourquoi n’ont-elles produit chez nous ni tout leur bie
7
et pourquoi, hors d’Europe, ont-elles subi cette
croissance
gigantesque ? Pourquoi n’ont-elles produit chez nous ni tout leur bie
8
de son rêve. C’étaient de très grandes forces en
croissance
sur toutes pistes de ce monde, et qui prenaient source plus haute qu’
9
avoir si elle signale une impasse ou une crise de
croissance
, l’échec de l’Aventure ou un risque nouveau. Préhistoire La préh
10
asses asiatiques, à la fois sous-alimentées et en
croissance
incontrôlable. Mais le seul fait de cette prise de conscience fixe en
11
ur d’une fin lugubre, ou seulement d’une crise de
croissance
? On a vu que la croyance à l’Histoire absolue, ce produit de remplac
12
ur d’une fin lugubre, ou seulement d’une crise de
croissance
? On a vu que la croyance à l’Histoire absolue, ce produit de remplac
13
avoir si elle signale une impasse ou une crise de
croissance
, l’échec de l’Aventure ou un risque nouveau. L’aventure technique
14
asses asiatiques, à la fois sous-alimentées et en
croissance
incontrôlable. Mais le seul fait de cette prise de conscience fixe en
15
ables de nourrir demain une humanité en si rapide
croissance
? Faut-il être pessimiste ou optimiste ? Bernanos avait coutume de di
16
la force au besoin, « les mouvements légitimes de
croissance
et de nationalité des peuples ». Cependant, elle n’entend pas : ince
17
is avares ; des Italiens souffrant d’une crise de
croissance
; des Balkaniques braconniers ; des Hongrois guerriers ? Comment calm
18
’il obéit donc, comme tout individu, à une loi de
croissance
, d’épanouissement et de déclin fatal. Hegel pensait d’ailleurs que la
19
complexes mais constantes de leur genèse, de leur
croissance
, et de leur dissolution inévitable. Ces historiens et philosophes, ar
20
icables dans notre situation, ni que la courbe de
croissance
, grandeur et décadence soit la même pour toutes les civilisations et
21
is avares ; des Italiens souffrant d’une crise de
croissance
; des Balkaniques braconniers ; des Hongrois guerriers ? Comment calm
22
ne communauté de travail interpersonnelle dont la
croissance
et le constant perfectionnement, à mesure que le cercle des collabora
23
croître. Les degrés que nous observons dans cette
croissance
et dans la direction particulière qu’elle emprunte, c’est ce que nous
24
e est partiellement construction et partiellement
croissance
. Elle est partiellement organisation — et une organisation, si elle e
25
ent bonne pour tous les hommes ; et partiellement
croissance
liée à celle de la culture d’une nation donnée et se nourrissant d’el
26
ntinent. Jamais notre cap de l’Asie n’avait connu
croissance
économique aussi rapide que depuis qu’il a renoncé, bon gré, mal gré,
27
ntinent. Jamais notre cap de l’Asie n’avait connu
croissance
économique aussi rapide que depuis qu’il a renoncé, bon gré, mal gré,
28
unique) du nombre des divorces et de sa constante
croissance
. Nous sommes en train d’essayer — et de rater — l’une des expériences
29
es immédiates, qu’on l’agrandisse ! Les crises de
croissance
n’ont jamais été mortelles pour les administrations : elles représent
30
ajorité de nos contemporains les impératifs de la
croissance
de production, et de l’aide aux sous-développés ? 4. Possibilités d’u
31
es immédiates, qu’on l’agrandisse ! Les crises de
croissance
n’ont jamais été mortelles pour les administrations : elles représent
32
ajorité de nos contemporains les impératifs de la
croissance
de production, et de l’aide aux sous-développés ? 4. Possibilité d’un
33
nombre, qu’il s’agit d’intégrer dans un groupe en
croissance
, de faire participer à l’esprit de ce groupe, de naturaliser culturel
34
leurs frontières très compliquées traduisent une
croissance
empirique, par l’intérieur, à partir de foyers multiples. Ces origine
35
; au Japon, en Allemagne, à Boston des musées « à
croissance
continue » ; à Bagdad un énorme stade ; à Brasilia une ambassade, des
36
ressources, prendrait la mesure de leurs pôles de
croissance
, de l’intensité de leurs échanges et de l’orientation des flux de bie
37
de ses résultats — les questions suivantes : — La
croissance
indéfinie du PNB est-elle une obligation sacrée, donc indiscutable, o
38
’il obéit donc, comme tout individu, à une loi de
croissance
, d’épanouissement et de déclin fatal. Hegel pensait d’ailleurs que la
39
mplexes, mais constantes, de leur genèse, de leur
croissance
et de leur dissolution inévitable. Ces historiens et philosophes, arm
40
es immédiates, qu’on l’agrandisse ! Les crises de
croissance
n’ont jamais été mortelles pour les administrations : elles représent
41
ajorité de nos contemporains les impératifs de la
croissance
de production, et de l’aide aux sous-développés ? 4. Possibilité d’un
42
eurs à nos divisions nationales et au culte de la
croissance
matérielle. On pense bien que le but ne saurait être d’instaurer une
43
’il obéit donc, comme tout individu, à une loi de
croissance
, d’épanouissement et de déclin fatal. Hegel pensait d’ailleurs que la
44
complexes mais constantes de leur genèse, de leur
croissance
et de leur dissolution inévitable. Ces historiens et philosophes, ar
45
priorité au niveau de vie matériel, défini par la
croissance
du PNB, ou au mode de vie existentiel, « sensible au cœur » ? Où trou
46
que cette finalité générale qu’est le profit, la
croissance
, l’augmentation quantitative, mesurable. Il y a aujourd’hui un sérieu
47
tout prix (celle de l’État-nation, s’entend), la
Croissance
à tout prix (du PNB, des salaires et des dividendes), et alors on se
48
iens et de services, d’urbanisation et de taux de
croissance
, qui ne saurait coïncider que par accident et temporairement avec un
49
ocal et régional. La recherche d’un optimum entre
croissance
industrielle et équilibre humain s’illustre aisément à ce niveau. Les
50
ait… Je fabriquais des plantes artificielles, par
croissance
osmotique dans des éprouvettes. Si bien que nous avons échappé de peu
51
e l’alimentation qui, selon lui, devait borner la
croissance
démographique. Elle s’impose aujourd’hui à notre esprit réticent, à c
52
prévisibles et calculables à moyen terme de cette
croissance
exponentielle. Mais il suffit que la notion de limite soit posée, im
53
nconditionnelle et absolue nécessité en soi de la
croissance
industrielle — et celui qui oserait la mettre en doute un seul instan
55
u monde moderne, qui est, dit-il, de passer de la
croissance
à l’équilibre, M. Forrester a commencé par établir un modèle simple d
56
r : — Si nous voulons réussir la transition de la
croissance
à l’équilibre, qui serait le seul salut de notre société, il faudra t
57
Si bien qu’on peut se demander si le dogme de la
croissance
industrielle n’est pas devenu sacro-saint dans la mesure même où il p
58
d’une concentration globale, au-delà du stade de
croissance
industrielle sauvage, dominée par la maxime utopique : « Chacun pour
59
nalités — pour remplacer la seule poursuite de la
croissance
et du progrès économique. » Car désormais, ajoute-t-il, « c’est l’ave
60
de renoncer à contrôler ensemble les facteurs de
croissance
du système global. Car alors les pires prévisions calculées sur ordin
61
coup). Bien sûr, il est plus facile de mesurer la
croissance
d’un PNB que de déterminer les conditions d’une qualité de vie meille
62
e choix global désormais entre Puissance, Profit,
Croissance
indéfinie d’une part, et Liberté, Service, Équilibre d’autre part, qu
63
libre chaque fois qu’il y a conflit déclaré entre
croissance
matérielle et nuisances morales ou naturelles. Ce qui m’amène à pense
64
non plus au seul profit individuel ni à la seule
croissance
du PNB, mais à un équilibre dynamique entre la personne, la cité et l
65
la Nature, enfin substituée au dogme unique de la
croissance
matérielle à tout prix, qui est le contraire d’une politique. D. de
66
ns incluses) soient comparables et les rythmes de
croissance
démographique, urbanistique, industrielle et culturelle du même ordre
67
eux décennies à venir. Si c’est au bénéfice de la
croissance
économique « aveugle », sacralisée, il n’y a plus guère d’avenir à su
68
a « fidélité inconditionnelle à l’idéologie de la
croissance
économique ». (p. 115) À cette fin, « les enfants deviennent de plus
69
ciété nouvelle : elle aurait pour finalité non la
croissance
du PNB mais l’équilibre dynamique entre ces trois déséquilibres perpé
70
sance de l’État à la Liberté des personnes, et la
Croissance
matérielle à une Sagesse équilibrante. Or nous découvrons depuis peu
71
nal en cette seconde moitié du xxe siècle : à la
croissance
si rapide de nos sociétés nationales, à leur excessive distension, ré
72
i viennent. La région n’est nullement un relai de
croissance
. C’est un milieu commun de participation, civique, politique et socia
73
e de la société. Elle aurait pour finalité non la
croissance
indéfinie du PNB, mais l’équilibre dynamique entre ces trois déséquil
74
politique de réduction simultanée des facteurs de
croissance
dans les deux décennies qui viennent, l’essentiel serait obtenu, les
75
se borner à « rechercher les causes et le mode de
croissance
du Pouvoir dans la Société », il dénonce en fait l’étatisation de la
76
le tout récent Rapport de Tokyo sur l’homme et la
croissance
124. que jusqu’ici l’on n’a guère étudié « que les structures et le m
77
nt résulter non pas des échecs de notre modèle de
croissance
, mais au contraire de ses succès. Et c’est là ce qui doit nous reteni
78
est née de la volonté typiquement occidentale de
croissance
illimitée dans un monde dont nous avions oublié qu’il est irrévocable
79
s esprits les plus obtus qu’il faudra bien que la
croissance
démographique s’arrête un jour. La croissance démographique ne peut
80
la croissance démographique s’arrête un jour. La
croissance
démographique ne peut pas être illimitée. Il faudra bien que quelque
81
s domaines de la civilisation contemporaine où la
croissance
a fait ses percées au xxe siècle et menace de devenir exponentielle.
82
xe siècle et menace de devenir exponentielle. La
croissance
démographique est due en bonne partie aux succès de la science occide
83
occidentale, laquelle est aussi à l’origine de la
croissance
industrielle et technique. Mais toutes les deux vont rencontrer dans
84
commence à produire leur propre mise en échec. La
croissance
démographique et la croissance industrielle s’entraînant l’une l’autr
85
mise en échec. La croissance démographique et la
croissance
industrielle s’entraînant l’une l’autre, provoquent l’une et l’autre
86
ant l’une l’autre, provoquent l’une et l’autre la
croissance
de la pollution, de l’air des villes, de l’eau des lacs et des océans
87
ments massifs de la population. Parallèlement, la
croissance
de la production industrielle entraîne l’épuisement des ressources te
88
rielle. Nous arrivons au point où le moteur de la
croissance
commence à avoir des ratés*13 très inquiétants… Tout cela, je le répè
89
et qui sont liées inexorablement aux succès de la
croissance
des villes, des mégalopoles infinies où 80 % de l’humanité va vivre,
90
autodétermination, l’autogestion régionale. La
croissance
économique Alors cela signifie-t-il qu’il faille trouver un nouvea
91
ifie-t-il qu’il faille trouver un nouveau mode de
croissance
économique ? Vous faite allusion au célèbre rapport du club de Rome q
92
ais pensé : à savoir qu’il y a deux sens au mot «
croissance
», qui sont absolument différents — je dirais presque antinomiques —
93
ous cas qu’il est très dangereux de confondre. La
croissance
biologique, végétale ou animale, et cette croissance dont on parle pa
94
issance biologique, végétale ou animale, et cette
croissance
dont on parle par métaphore dans l’industrie. La croissance du vivant
95
dont on parle par métaphore dans l’industrie. La
croissance
du vivant, cela va de soi et ne fait pas de question : petit enfant d
96
ou en corps humain. Tout cela est bel et bon, la
croissance
, c’est la vie, la loi de la vie ; tout le monde est donc pour la croi
97
la loi de la vie ; tout le monde est donc pour la
croissance
économique, industrielle, technologique… Mais c’est par une erreur fo
98
que : il faut être absolument clair là-dessus. La
croissance
du vivant est autoréglée : c’est la même loi de la vie qui fait qu’un
99
gresse et meurt, donnant naissance à de nouvelles
croissances
également régulées par un programme qui est dans les chaînes de chrom
100
les chaînes de chromosomes et dans les gènes. La
croissance
vivante comporte un ralentissement de la croissance, une maturation,
101
oissance vivante comporte un ralentissement de la
croissance
, une maturation, un arrêt, la mort de l’individu et le retour à la te
102
u et le retour à la terre. Rien de pareil dans la
croissance
industrielle qui augmente indéfiniment, mécaniquement, tant qu’elle n
103
ble tous les sept ans ». Voilà donc le type d’une
croissance
illimitée. À quoi je répondais : « avez-vous jamais fait le calcul à
104
« avez-vous jamais fait le calcul à quoi mène une
croissance
qui double tous les sept ans ? Savez-vous par combien il faut la mult
105
touche les régions, de nous rendre compte que la
croissance
industrielle, la croissance du PNB, la croissance du revenu par tête
106
rendre compte que la croissance industrielle, la
croissance
du PNB, la croissance du revenu par tête d’habitant n’est pas une mes
107
croissance industrielle, la croissance du PNB, la
croissance
du revenu par tête d’habitant n’est pas une mesure humaine qui puisse
108
ité de l’autorégulation de tous ces mécanismes de
croissance
par la régionalisation. Il faut proportionner la production et l’amén
109
inalement. Je crois que si l’on veut passer à une
croissance
autoréglée — qui est la croissance normale, biologique — c’est par le
110
t passer à une croissance autoréglée — qui est la
croissance
normale, biologique — c’est par le moyen des petites unités régionale
111
en crise comme elle ne l’a jamais été — crise de
croissance
ou crise mortelle, nul ne le sait encore — il nous est apparu indispe
112
atériels et le syndrome fondamental : celui de la
croissance
illimitée. La crise mondiale, et la carence politique des Européens s
113
politique du célèbre Rapport sur Les Limites à la
croissance
(matérielle) reste à écrire. Je l’intitulerais pour ma part Rapport s
114
sement du pouvoir sur soi-même, mais seulement la
croissance
illimitée de besoins et de produits matériels, croissance dont on a r
115
ce illimitée de besoins et de produits matériels,
croissance
dont on a remarqué que le rythme est celui des cellules cancéreuses.
116
s que « nous arrivons au point où le moteur de la
croissance
commence à avoir des ratés ». Sur ce dernier mot, très exactement, le
117
atériels et le syndrome fondamental : celui de la
croissance
illimitée. La crise mondiale, et la carence politique des Européens s
118
litique du célèbre Rapport sur « Les Limites à la
croissance
» (matérielle) reste à écrire : je l’intitulerais pour ma part Rappor
119
sement du pouvoir sur soi-même, mais seulement la
croissance
illimitée de besoins et de produits matériels, croissance dont on a r
120
ce illimitée de besoins et de produits matériels,
croissance
dont on a remarqué que le rythme est celui de la prolifération des ce
121
0) ; il a fallu le rapport sur « Les Limites à la
croissance
» ; il a fallu la crise du pétrole et ses suites ; mais surtout, il a
122
rise profonde de civilisation, due au culte de la
croissance
. (Mais on ne peut parler de tout à la fois, même avec la maîtrise d’u
123
ic et Eduard Pestel. À mon sens, les Limites à la
croissance
ont marqué le tournant du siècle. Mais si Forrester et Meadows ont bi
124
eadows ont bien fait voir que les problèmes de la
croissance
sont en interactions mondiales, il fallait montrer aussitôt que ces p
125
nations étatisées. Cela se poursuit à travers la
croissance
industrielle — qui est une croissance non régulée, contrairement à la
126
travers la croissance industrielle — qui est une
croissance
non régulée, contrairement à la croissance organique d’un individu —
127
st une croissance non régulée, contrairement à la
croissance
organique d’un individu — à travers l’aventure scientifique et techni
128
s de la région. Un facteur d’autorégulation de la
croissance
serait ainsi introduit à la base par l’autonomie régionale. Mais les
129
nd ils tendent à nous faire accroire qu’une seule
croissance
est à la fois possible et nécessaire, celle de la production matériel
130
». Mais je vois au contraire les promoteurs de la
croissance
se servir des calculs prévisionnels pour couper court à toute critiqu
131
rme ne peut faire ressortir que l’absurdité de la
croissance
dès qu’elle devient exponentielle. Le long terme, au surplus, devrait
132
nverse une tendance — comme on va le voir pour la
croissance
démographique dans toute l’Europe — le long terme en subira des effet
133
Si bien qu’on peut se demander si le dogme de la
croissance
industrielle n’est pas devenu sacro-saint dans la mesure même où il p
134
ment les technologues, portent en soi des fins de
croissance
illimitée, qui condamnent le système à la fuite en avant vers un désa
135
hnologiques, accordés par leur facture même à une
croissance
illimitée, portent en eux des finalités virtuellement incompatibles a
136
ouvoir d’achat, et d’autoroutes, c’est-à-dire une
croissance
illimitée — celle que l’on « justifiait » naguère par la croissance d
137
ée — celle que l’on « justifiait » naguère par la
croissance
démographique… Or toute croissance biologique porte en elle-même ses
138
naguère par la croissance démographique… Or toute
croissance
biologique porte en elle-même ses principes régulateurs. Ce n’est pas
139
principes régulateurs. Ce n’est pas le cas de la
croissance
industrielle, qui est contraire aux lois de la vie et qui met en péri
140
litique conduirait d’une manière calculable à une
croissance
exponentielle ; et de préconiser au contraire tous moyens dont la mis
141
je lis dans le Rapport de Tokyo sur l’homme et la
croissance
, publié par le club de Rome : « En vérité, nous sommes comme un enfan
142
eux ou inepte, tandis que s’accélère le rythme de
croissance
des échanges matériels et des contacts humains, voilà qui ne cesse de
143
de demain s’annonce si long que les dangers de la
croissance
illimitée sont encore inconcevables dans ce monde-là. D’autant plus q
144
Le référentiel de ce système de valeurs était la
croissance
; mais une croissance indéfinie, sans autre mesure que numérique, une
145
système de valeurs était la croissance ; mais une
croissance
indéfinie, sans autre mesure que numérique, une croissance qui n’avai
146
e indéfinie, sans autre mesure que numérique, une
croissance
qui n’avait donc rien de commun, sauf le nom, avec la croissance viva
147
n’avait donc rien de commun, sauf le nom, avec la
croissance
vivante au sens authentique du terme, celle des plantes, des animaux
148
des plantes, des animaux et de l’individu humain,
croissance
qui, elle, comporte son programme génétique, ses propres lois d’épano
149
encore pour la majorité de nos contemporains — la
croissance
sans lois internes, sans principe d’autorégulation, l’accroissement i
150
s, pour invoquer les prétendus impératifs de leur
croissance
provoquée. Le meilleur exemple que l’on puisse donner d’un tel proces
151
echerché sera vers le mieux, non vers le plus. La
croissance
aura pour limites les conditions de l’équilibre vivant. Elle sera dés
152
ous interdiraient de multiplier (comme le fait la
croissance
industrielle) n’importe quoi par n’importe quel chiffre : car cette o
153
fédération continentale ; d’un dépassement de la
croissance
à tout prix des formules d’équilibre humain qui prennent en compte le
154
selon laquelle, finalement, cette critique de la
croissance
n’est qu’un luxe de nantis ? Après tout, le club des pays industriali
155
industriel, c’est précisément à cause du type de
croissance
que les pays riches ont choisi pour eux. Ce type de croissance suppos
156
e les pays riches ont choisi pour eux. Ce type de
croissance
suppose nécessairement un pillage du tiers-monde et une spoliation gé
157
our les justifier. Elle tient en un mot magique :
croissance
. Or cette idée de croissance est une idée fausse ; c’est une espèce d
158
en un mot magique : croissance. Or cette idée de
croissance
est une idée fausse ; c’est une espèce de mauvaise métaphore faite à
159
espèce de mauvaise métaphore faite à partir de la
croissance
des plantes et des organismes vivants avec laquelle elle n’a pourtant
160
ec laquelle elle n’a pourtant rien à voir. Car la
croissance
biologique est une croissance autorégulée ; c’est même ce qui la défi
161
rien à voir. Car la croissance biologique est une
croissance
autorégulée ; c’est même ce qui la définit : les plantes et les corps
162
nner naissance à de nouvelles choses. C’est ça la
croissance
: un cycle où la vie et la mort sont associées. C’est tout à fait abu
163
à fait abusivement qu’on a transporté ce terme de
croissance
dans le domaine des choses matérielles où il n’a plus aucun sens, par
164
n’a plus aucun sens, parce qu’on envisage là une
croissance
indéfinie ; personne n’a jamais dit à quel moment il faudrait que l’é
165
à parler tranquillement de relance, à pousser la
croissance
et à fabriquer de plus en plus de voitures et de plus en plus d’autor
166
tome est insignifiant par rapport à notre fameuse
croissance
. Peut-être que la population occidentale diminue, mais la consommatio
167
e montrer où il mène. On ne parle qu’en termes de
croissance
— un terme d’ailleurs employé à faux — de puissance, de grandeur. On
168
savants qui a alerté le monde sur les excès de la
croissance
démographique et industrielle) est à l’origine de ce déclic : J’ai vu
169
font courir la surproductivité et la course à la
croissance
. En revanche, les experts des grandes entreprises concluent à toujour
170
monde et de ce qu’il appelle la « religion de la
croissance
: ceux qui croient qu’on peut continuer ce qu’on a fait depuis vingt-
171
la réalisation de l’utopie industrielle. Déjà la
croissance
démographique et son corollaire, la croissance urbaine ont ralenti en
172
la croissance démographique et son corollaire, la
croissance
urbaine ont ralenti en Europe, après tout de même que le boom industr
173
ision, ait détruit le cadre de vie. En Suisse, la
croissance
démographique est négative depuis deux ans. Prenons le cas de Ferney-
174
l’avouent en privé et qui, en public, prêchent la
croissance
sans fin. Après moi le déluge, semblent-ils dire. Ils ne pensent qu’a
175
ue de l’homme et de l’humanité. C’est notre folle
croissance
qui affame le tiers-monde et cause les pénuries qui viennent. C’est l
177
1La religion de la croissance
Croissance
démographique : il faudra bien qu’elle s’arrête un jour Partons de
178
lle sert d’argument principal aux partisans de la
croissance
à tout prix. Au train où elle va, l’humanité va doubler, pour la prem
179
s esprits les plus obtus qu’il faudra bien que la
croissance
démographique s’arrête un jour3. Ici paraît l’idée de limite, celle-
180
t donc entendu que cela n’arrivera pas. Car cette
croissance
— dont la courbe actuelle présente la plus troublante analogie avec c
181
sation de la natalité au taux de remplacement, ou
croissance
zéro, c’est-à-dire deux enfants par couple, d’ici la fin du xxe sièc
182
pauvres s’élargirait avec l’écart entre les deux
croissances
démographiques… Mais ici le conditionnel est superflu : les jeux sont
183
), puis pour le tiers-monde pléthorique, où toute
croissance
de la population veut dire d’abord croissance de la misère. Car une p
184
ute croissance de la population veut dire d’abord
croissance
de la misère. Car une population doublée en fin de siècle suppose une
185
: contraception, avortement légalisé, prime à la
croissance
zéro, taxation progressive à partir du troisième enfant, etc. Mais ce
186
s, Dieu seul peut sauver le sens de la vie7. »
Croissance
urbaine : on ne peut pas tout multiplier impunément L’urbanisation
187
l’industrie européenne, de la technique et de la
croissance
démographique. Je note qu’elle est aussi contemporaine de l’essor de
188
, relèvent d’une même cause immédiate, qui est la
croissance
urbaine sauvage : aucun système d’inter-régulation n’existe plus entr
189
térale — procède de son expansion même. D’une
croissance
sans frein naturel Mais la croissance démographique n’a pas eu seu
190
D’une croissance sans frein naturel Mais la
croissance
démographique n’a pas eu seulement pour effet de dé-civiliser les vil
191
qu’elle excite, et dont elle semble justifier la
croissance
sans frein naturel. De là, deux séries de conséquences : la pollutio
192
ent que sont stabilisés les rythmes actuels de la
croissance
, tant de la population occidentale que des taux de consommation. « Au
193
le fait peu contestable « qu’au rythme actuel de
croissance
des besoins », les réserves de tout sont condamnées à terme. « Change
194
et possible. Mais les économistes partisans de la
croissance
et les fonctionnaires des grandes sociétés industrielles se voilent l
195
n crise d’eau buvable. « Au rythme actuel » de la
croissance
démographique et de la pollution universelle, il faut prévoir que l’e
196
oupeau ?) Mais il s’agit surtout d’une société de
croissance
à tout prix, et donc de pollution. Lutter contre la pollution, je le
197
« impératifs techniques » que dans un monde où la
croissance
technologique est tenue pour impérative — parce que sans elle, point
198
e pour impérative — parce que sans elle, point de
croissance
industrielle, sans quoi point de croissance du PNB, sans quoi l’État
199
nt de croissance industrielle, sans quoi point de
croissance
du PNB, sans quoi l’État risque une baisse de prestige… Dans un tel m
200
e serait donné d’autres finalités que celle de la
croissance
et tiendrait compte, en conséquence, des seuls impératifs réels, qui
201
. Tout doit céder devant les « impératifs » de la
croissance
»… Le concept de croissance, depuis un siècle et demi, en tant que ré
202
« impératifs » de la croissance »… Le concept de
croissance
, depuis un siècle et demi, en tant que référentiel unique de l’indust
203
tion de la pulsion dite de fuite en avant. La
croissance
, religion du monde moderne La preuve que la croissance est devenue
204
ce, religion du monde moderne La preuve que la
croissance
est devenue la vraie religion du monde contemporain en tant que monde
205
titre délibérément blasphématoire : Limites à la
croissance
31. Quand les économistes, sociologues, industriels et technocrates
206
s de ralentir, de contrôler ou mieux d’arrêter la
croissance
, ils ont tous dit d’abord « Voyons, c’est impossible ! » du ton du pè
207
u’on vient de léser le Sacré ! Vraie et fausse
croissance
Le rapport dit du MIT succédant au premier rapport Forrester, plus
208
de notre siècle : il a démythifié le dogme de la
croissance
et c’était tout ce que le club de Rome pouvait souhaiter. Qu’il prête
209
d’une part, au prestige qu’attachent au terme de
croissance
tant de millénaires de culture du sol ; d’autre part, à la confusion
210
n qui s’opère dans l’esprit des modernes entre la
croissance
vivante, celle de l’herbe, des arbres, des bêtes et de l’homme, et l’
211
ie en général, et que l’on nomme aujourd’hui « la
croissance
», par une image aussi trompeuse que plaisante. De telle sorte que ce
212
De telle sorte que ceux qui s’en prennent à « la
croissance
» au sens d’augmentation quantitative sont ressentis comme ennemis de
213
ive sont ressentis comme ennemis de la vie, de la
croissance
biologique au sens premier, et du même coup comme ennemis de l’avenir
214
comme ennemis de l’avenir, car le prestige de la
croissance
biologique a également contaminé l’idée de progrès. La vraie croissan
215
a également contaminé l’idée de progrès. La vraie
croissance
a un programme où son épanouissement, son déclin et sa mort se trouve
216
déclin et sa mort se trouvent inscrits. La fausse
croissance
est sans programme, théoriquement illimitée ; une fois lancée, elle v
217
e germination… Dans cette suite autoréglée, toute
croissance
biologique trouve ses limites, qui sont conditions mêmes de la vie. M
218
a la seule limite infranchissable à notre type de
croissance
industrielle. Mais une croissance qui ne peut s’arrêter que par l’épu
219
à notre type de croissance industrielle. Mais une
croissance
qui ne peut s’arrêter que par l’épuisement de ce dont elle se nourrit
220
té : elle répond, en effet, à la définition de la
croissance
cancéreuse. Je ne suis pas contre la croissance (je ne suis pas catha
221
a croissance cancéreuse. Je ne suis pas contre la
croissance
(je ne suis pas cathare dans ce sens). Je propose, au contraire, que
222
, au contraire, que l’on s’inspire des lois de la
croissance
vivante, donc réglée par ses fins particulières dans un ensemble cohé
223
i à l’humanité qui vit en symbiose avec elle, une
croissance
sans limites, qui n’est en fait qu’une ex-croissance maligne. Pert
224
le culte du PNB. Un indicateur universel de la
croissance
: le PNB Le produit national brut, ou PNB, est un total, obtenu pa
225
n dans le tiers-monde. Indicateur universel de la
croissance
et paramètre unique du progrès, le PNB définit à lui seul, et beaucou
226
e même, nous l’avons vu, du principe absolu de la
croissance
sans limites, puis de l’augmentation sans fin du PNB, rapportée à son
227
valables au plan mondial, seuls indicateurs d’une
croissance
qui ne saurait sévir désormais, dans nos pays occidentaux, qu’aux dép
228
isse encore entretenir l’illusion d’une percée de
croissance
réussie aux dépens d’autres pays, notamment du tiers-monde. C’est pou
229
genre d’illusion qu’a pris naissance la notion de
croissance
indéfinie du PNB. Utopie analogue à celle qui rêve que la balance com
230
rer le site des Baux-de-Provence. La politique de
croissance
matérielle que pratiquent nos gouvernements a pour effet inévitable d
231
és humaines non nationales, sacrifiées à la seule
croissance
. Et voilà le principe même des crises dont nous souffrons et dont le
232
èrent tellement — à les en croire —, en sont à la
croissance
zéro quand ce n’est pas à la régression démographique. Pas un seul dé
233
itre annonce bien la thèse. 6. Cf. Alfred Sauvy,
Croissance
zéro ? Calmann-Lévy, Paris, 1973, p. 109. 7. L. Kolakowski : Confér
234
Paris, 1972. 9. Toynbee semblait avoir admis une
croissance
démographique uniforme sur toute la Terre. C’est justement ce qui ne
235
évisions de l’ONU lui accordent pour l’an 2000 ? (
Croissance
de 23 ‰, alors qu’elle est de 140 ‰ pour le tiers-monde dans son ense
236
rait plus donner d’acier. 19. Cité par A. Sauvy,
Croissance
zéro ?, op. cit. 20. D. Gabor, Innovations, Scientific Technologic
237
e. L’éditeur français Fayard en a fait Halte à la
croissance
? Le grand public oublie le point d’interrogation, le remplace par un
238
a cela dans une « Argumentation contre Halte à la
croissance
? » présentée au Conseil de l’Europe par Mr. John Maddox, directeur d
239
les concepts de modèle mondial et de limites à la
croissance
. 35. La critique la plus profonde, et la plus sympathique aussi, du
240
lité et ne tient pas compte des qualités, dont la
croissance
est sans limites. 36. Selon Barbara Ward et René Dubos, Nous n’avons
241
aînement en tous domaines publics et privés où la
croissance
paraît possible, bientôt souhaitable, et aussitôt indispensable ; com
242
s. » 6 et 7. « L’explosion démographique et la
croissance
industrielle nous imposent le choix nucléaire. » Le mensonge, ici, se
243
es chances qu’avant la fin du siècle, son taux de
croissance
s’établisse à zéro. La pression qu’on invoque affectera le tiers-mond
244
pas moins efficace, car il invoque l’absolu de la
croissance
, et ce recours suffit à donner bonne conscience au promoteur, qu’il m
245
uver, en arrière-plan et couvrant tout, l’idée de
croissance
absolue, comme vrai référentiel d’un « homme moderne » conforme aux a
246
d’énergie qui explique sans doute ces courbes de
croissance
continue, tandis que la population se stabilise ? Bien au contraire.
247
des nations étatisées ; se poursuit à travers la
croissance
industrielle, l’exploitation têtue, naïve, aveugle des ressources nat
248
lisant la nation tout entière en tout temps59. La
croissance
industrielle est devenue par sa liaison avec la technique, elle-même
249
la guerre, la condition autant que l’effet de la
croissance
des pouvoirs de l’État sur ses sujets. Vers le milieu du xxe siècle,
250
rançais ». Ce ministre ne veut que ce que veut la
croissance
, et celle-ci ne saurait être que « française », mesurée en revenu nat
251
emps : à partir de Napoléon, la dialectique de la
croissance
du pouvoir ne comportera plus seulement deux termes, l’État et la Gue
252
» social (au sens physiologique) nécessaires à la
croissance
industrielle. Celle-ci va se propager d’abord sans autre loi que cell
253
assives assurées aux armées76, investissements en
croissance
accélérée, conditionnement des masses en vue de la production de bien
254
aint par sa nature d’étendre ses prérogatives. La
croissance
de son appareil administratif et de son budget le font devenir tout à
255
ntrales nucléaires et des fusées, le moteur de la
croissance
n’a cessé d’être la préparation à la guerre (capacité productive, cen
256
e et l’instinct de mort, l’équilibre vivant et la
croissance
folle, la liberté qui est pouvoir sur soi-même, et ces richesses qui
257
ient s’élever sous des dômes d’air artificiel, la
croissance
sans frein de l’industrie relevant le défi de l’explosion démographiq
258
nd ils tendent à nous faire accroire qu’une seule
croissance
est à la fois possible et nécessaire, celle de la production matériel
259
». Mais je vois au contraire les promoteurs de la
croissance
se servir des calculs prévisionnels pour couper court à toute critiqu
260
rme ne peut faire ressortir que l’absurdité de la
croissance
dès qu’elle devient exponentielle. Le long terme, au surplus, devrait
261
nverse une tendance — comme on va le voir pour la
croissance
démographique dans toute l’Europe — le long terme en subira des effet
262
Si bien qu’on peut se demander si le dogme de la
croissance
industrielle n’est pas devenu sacro-saint dans la mesure même où il p
263
je lis dans le Rapport de Tokyo sur l’homme et la
croissance
, publié par le club de Rome : « En vérité, nous sommes comme un enfan
264
mment les technologues portent en soi des fins de
croissance
illimitée, qui condamnent le système à la fuite en avant vers un désa
265
hnologiques, accordés par leur facture même à une
croissance
illimitée, portent en eux des finalités virtuellement incompatibles a
266
litique conduirait d’une manière calculable à une
croissance
exponentielle ; et de préconiser au contraire tous moyens dont la mis
267
identels du développement d’une industrie dont la
croissance
normale eût bien suffi à créer des désastres. Mais il y a mieux. L’ac
268
tic du club de Rome. Ils amassent des fortunes en
croissance
exponentielle qui les mettraient, selon la déclaration récente du pet
269
rces naturelles non renouvelables, en vertu d’une
croissance
exponentielle des besoins. 5. On a vu que les pionniers de l’automob
270
ations qui se partagent la Planète, gérants de la
croissance
illimitée sans but, du gaspillage des ressources naturelles, et des p
271
e plutonium à longue période ; les mégalopoles en
croissance
de type cancéreux ; les rendements décroissants dans l’industrie et d
272
ffaire et non la mienne de parier sur tel taux de
croissance
irréversible de ce qui limite la liberté de l’homme. Si l’on me deman
273
ouvernants, incapables de renoncer au dogme de la
croissance
indéfinie (ce serait renoncer à eux-mêmes, on l’a vu dans ma première
274
tion et de l’ensemble des valeurs qu’il implique (
croissance
matérielle indéfinie, gaspillage de l’énergie, toujours plus de tout
275
cis à mes censeurs, en quoi des termes tels que «
croissance
équilibrée », « décentralisation », ou « fuite devant la liberté de c
276
tes abstractions : le revenu national, le taux de
croissance
, la production par tête, l’analyse input/output, la mobilité de la ma
277
un facteur de régulation et d’harmonisation de la
croissance
. Supposons que la région, comme tout l’y porte, choisisse d’utiliser
278
truction à terme, conformément à la logique de la
croissance
à tout prix. Tout cela ne serait rien s’il s’agissait de méchants hom
279
des ressources existantes, il est démontré que la
croissance
augmente l’écart entre riches et pauvres201, écart plus douloureux, d
280
fédération continentale ; d’un dépassement de la
croissance
à tout prix par des formules d’équilibre humain qui prennent en compt
281
oujours plus d’énergie et à nous persuader que la
croissance
sans fin de nos besoins en énergie est désormais inévitable. Alors qu
282
véritable utopie, justement, c’est la folie de la
croissance
industrielle ! Cette fuite en avant qui aggrave la crise. On sait que
283
urtant, on continue à pratiquer la religion de la
croissance
. Quand je dis qu’il est urgent de concevoir autre chose, j’invoque de
284
pour l’essentiel, ils veulent la même chose : la
croissance
illimitée et le prestige national. Ils ont perdu le sens de l’homme a
285
e posant deux questions simples. Par exemple : la
croissance
peut-elle durer toujours et sans limites dans un monde fini ? Et enco
286
s d’avenir. 14. Vous vous attaquez au Pouvoir, la
croissance
économique, vous êtes à votre manière un révolutionnaire. Vos idées s
287
gouvernement, au nom d’une vaste mythologie de la
croissance
indéfinie ? Tenez, le but des autoroutes était bien, à l’origine, d’a
288
cette question, le TCS ne répond pas. Pourtant la
croissance
est très vulnérable, puisqu’elle dépend du pétrole, et que celui-ci n
289
sme partagent la même religion fondamentale de la
croissance
, de la productivité, du bonheur des hommes envisagé selon le nombre d
290
ncipalement du Parti communiste aux tenants d’une
croissance
limitée : n’est-il pas injuste, disent-ils, que certains privilégiés
291
s et d’ailleurs partagent leurs superstitions, la
croissance
indéfinie par exemple. On s’en sortira, nous promettent-ils, les uns
292
il ne faut pas faire ! Nous ne le pouvons pas. La
croissance
indéfinie dans un monde fini est une aberration. Nous le savons désor
293
qu’il n’est pas question de remettre en cause la
croissance
infinie, le gaspillage des ressources non renouvelables, bref ceux qu
294
t de famine, c’est précisément à cause du type de
croissance
que les pays riches ont choisi pour eux. Car ce type de croissance su
295
s pays riches ont choisi pour eux. Car ce type de
croissance
suppose nécessairement un pillage du tiers-monde et une spoliation gé
296
plus de puissance collective, à toujours plus de
croissance
et de richesse, visons à la liberté, à une vie plus saine où l’on ne
297
e se lancer dans les mêmes histoires de courbe de
croissance
, d’augmentation de niveau de vie… Comme si le club de Rome n’avait ja
298
ns les pays industrialisés de l’Europe le taux de
croissance
est en baisse, approchant parfois de la croissance zéro. (Le phénomèn
299
roissance est en baisse, approchant parfois de la
croissance
zéro. (Le phénomène se reproduit au sein de l’Union soviétique : tand
300
e salut de l’humanité sont-ils vraiment liés à la
croissance
du PNB et de la consommation d’énergie, comme l’ont cru depuis le siè
301
De réviser les dogmes du progrès matériel, de la
croissance
illimitée de tout et de n’importe quoi, du salut par la quantité au m
302
à démontrer — des grands États centralisés. Or la
croissance
illimitée de la production industrielle a entraîné une consommation t
303
ée à l’idéal (mais qui tourne au cauchemar) de la
croissance
illimitée. Mais voici la question décisive : « Jusqu’à quand et jusqu
304
uestion décisive : « Jusqu’à quand et jusqu’où la
croissance
que nos gouvernements sont unanimes à prôner — ils n’en discutent plu
305
e interrogation fondamentale : « À quelle date la
croissance
industrielle aura-t-elle épuisé la totalité des ressources terrestres
306
tention : résoudre les problèmes que nous pose la
croissance
, au sens actuel, ce ne serait pas encore le bonheur, comme le croient
307
e qui va manquer vers l’an 2000 — et qu’enfin, la
croissance
de la consommation d’électricité, condition de la croissance industri
308
de la consommation d’électricité, condition de la
croissance
industrielle, elle-même condition du bien-être des hommes (ce qui n’e
309
udraient la « tension sur l’emploi ». À quelle
croissance
aspirons-nous ? II. On présente les écologistes comme des ennemis
310
nse donnée à cette question à la page 180 : « Par
croissance
qualitative, nous entendons une offre plus riche de ces biens qui ren
311
Le fait est que dès ce moment-là, je dénonçais la
croissance
illimitée dans un monde fini — 44 ans avant le club de Rome ! J’ai re
312
ées d’autogestion, de région, de modération de la
croissance
, d’équilibre à rétablir entre l’homme et la nature : tout cela était
313
ance, la richesse, et être chrétien. L’idée de la
croissance
illimitée comme bien suprême de l’humanité est une idée fondamentalem
314
enir plus urgente, mais illustre en même temps la
croissance
zéro. Depuis trente ans que nos chefs d’État proclament qu’elle est u
315
s clichés et tous les dogmes de la religion de la
croissance
matérielle, dans l’obédience de laquelle rivalisent capitalistes et c
316
ations des républiques islamiques dont le taux de
croissance
démographique oscille entre 3 et 3,5. Un taux plus fort qu’en Amériqu
317
a population blanche dans le monde est en état de
croissance
nulle, voire déjà de croissance négative. Mais le tiers-monde augment
318
de est en état de croissance nulle, voire déjà de
croissance
négative. Mais le tiers-monde augmente de 3 % par an. La proportion d
319
ui. Tous nos États se donnent pour but suprême la
croissance
industrielle sans limites, alors que notre terre et ses ressources so
320
tionaux — si lié que soit leur sort à celui de la
croissance
industrielle — se sont vus contraints de créer des ministères de l’En
321
stères sont les premiers à le reconnaître). Si la
croissance
de la civilisation industrielle correspond exactement au développemen
322
a population blanche dans le monde est en état de
croissance
nulle, voire déjà de croissance négative. Mais le tiers-monde augment
323
de est en état de croissance nulle, voire déjà de
croissance
négative. Mais le tiers-monde augmente de 3 % par an, c’est-à-dire va
324
Tous nos États se donnent pour but suprême la
croissance
industrielle sans limites, alors que notre terre et ses ressources so
325
rces naturelles non renouvelables, en vertu de la
croissance
exponentielle des besoins artificiellement provoquée par la publicité
326
augmentation matérielle indéfinie et celles de la
croissance
naturelle, autoréglée, entre l’exploitation forcenée des « réussites
327
tionaux — si lié que soit leur sort à celui de la
croissance
industrielle — se sont vus contraints de créer des ministères de l’En
328
stères sont les premiers à le reconnaître.) Si la
croissance
de la civilisation industrielle correspond exactement au développemen
329
r un autre modèle de civilisation que celui de la
croissance
industrielle conduisant à la guerre atomique, exporté sous le nom de
330
nos contemporains les impératifs prétendus de la
croissance
de production, et de l’aide aux « sous-développés » ? 4. Possibilité
331
r à un tiers-monde jusqu’ici fasciné par la seule
croissance
industrielle, un modèle neuf de développement. III. Sur un point d