1 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
1 es avoir faites. 18. En Allemagne, un groupe en croissance rapide, le Gegner, s’efforce de créer une unité révolutionnaire au-de
2 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
2 ine sociale-démocrate surgit indépendamment de la croissance spontanée du mouvement ouvrier ; elle y fut le résultat naturel et fa
3 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
3 igion de la prospérité quantifiée, le dogme de la croissance , la société de consommation sont les « Utopies » que je prévoyais alo
4 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
4 que nous assistions au spectacle grandiose de la croissance d’un chêne géant. Tout ici est organe, tout est nature. Et Goethe l’a
5 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
5 enversée : Augmentation, accroissement, surcroît, croissance , végétation, production. b) Interprétation de B. McM. Hasard (rés
6 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
6 et pourquoi, hors d’Europe, ont-elles subi cette croissance gigantesque ? Pourquoi n’ont-elles produit chez nous ni tout leur bie
7 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
7 et pourquoi, hors d’Europe, ont-elles subi cette croissance gigantesque ? Pourquoi n’ont-elles produit chez nous ni tout leur bie
8 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
8 de son rêve. C’étaient de très grandes forces en croissance sur toutes pistes de ce monde, et qui prenaient source plus haute qu’
9 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
9 avoir si elle signale une impasse ou une crise de croissance , l’échec de l’Aventure ou un risque nouveau. Préhistoire La préh
10 asses asiatiques, à la fois sous-alimentées et en croissance incontrôlable. Mais le seul fait de cette prise de conscience fixe en
10 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
11 ur d’une fin lugubre, ou seulement d’une crise de croissance  ? On a vu que la croyance à l’Histoire absolue, ce produit de remplac
11 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
12 ur d’une fin lugubre, ou seulement d’une crise de croissance  ? On a vu que la croyance à l’Histoire absolue, ce produit de remplac
12 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
13 avoir si elle signale une impasse ou une crise de croissance , l’échec de l’Aventure ou un risque nouveau. L’aventure technique 
14 asses asiatiques, à la fois sous-alimentées et en croissance incontrôlable. Mais le seul fait de cette prise de conscience fixe en
13 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). Comment définir l’Europe ?
15 ables de nourrir demain une humanité en si rapide croissance  ? Faut-il être pessimiste ou optimiste ? Bernanos avait coutume de di
14 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
16 la force au besoin, « les mouvements légitimes de croissance et de nationalité des peuples ». Cependant, elle n’entend pas : ince
17 is avares ; des Italiens souffrant d’une crise de croissance  ; des Balkaniques braconniers ; des Hongrois guerriers ? Comment calm
15 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
18 ’il obéit donc, comme tout individu, à une loi de croissance , d’épanouissement et de déclin fatal. Hegel pensait d’ailleurs que la
19 complexes mais constantes de leur genèse, de leur croissance , et de leur dissolution inévitable. Ces historiens et philosophes, ar
20 icables dans notre situation, ni que la courbe de croissance , grandeur et décadence soit la même pour toutes les civilisations et
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
21 is avares ; des Italiens souffrant d’une crise de croissance  ; des Balkaniques braconniers ; des Hongrois guerriers ? Comment calm
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
22 ne communauté de travail interpersonnelle dont la croissance et le constant perfectionnement, à mesure que le cercle des collabora
23 croître. Les degrés que nous observons dans cette croissance et dans la direction particulière qu’elle emprunte, c’est ce que nous
24 e est partiellement construction et partiellement croissance . Elle est partiellement organisation — et une organisation, si elle e
25 ent bonne pour tous les hommes ; et partiellement croissance liée à celle de la culture d’une nation donnée et se nourrissant d’el
18 1962, Arts, articles (1952-1965). Le monde entier irrite l’Europe et la méprise autant qu’il la jalouse ! (20 juin 1962)
26 ntinent. Jamais notre cap de l’Asie n’avait connu croissance économique aussi rapide que depuis qu’il a renoncé, bon gré, mal gré,
19 1962, Les Chances de l’Europe. IV. Les nouvelles chances de l’Europe
27 ntinent. Jamais notre cap de l’Asie n’avait connu croissance économique aussi rapide que depuis qu’il a renoncé, bon gré, mal gré,
20 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
28 unique) du nombre des divorces et de sa constante croissance . Nous sommes en train d’essayer — et de rater — l’une des expériences
21 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
29 es immédiates, qu’on l’agrandisse ! Les crises de croissance n’ont jamais été mortelles pour les administrations : elles représent
30 ajorité de nos contemporains les impératifs de la croissance de production, et de l’aide aux sous-développés ? 4. Possibilités d’u
22 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
31 es immédiates, qu’on l’agrandisse ! Les crises de croissance n’ont jamais été mortelles pour les administrations : elles représent
32 ajorité de nos contemporains les impératifs de la croissance de production, et de l’aide aux sous-développés ? 4. Possibilité d’un
23 1965, Fédéralisme culturel (1965). II. « Devenons nous-mêmes ! »
33 nombre, qu’il s’agit d’intégrer dans un groupe en croissance , de faire participer à l’esprit de ce groupe, de naturaliser culturel
24 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
34 leurs frontières très compliquées traduisent une croissance empirique, par l’intérieur, à partir de foyers multiples. Ces origine
25 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
35 ; au Japon, en Allemagne, à Boston des musées « à croissance continue » ; à Bagdad un énorme stade ; à Brasilia une ambassade, des
26 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
36 ressources, prendrait la mesure de leurs pôles de croissance , de l’intensité de leurs échanges et de l’orientation des flux de bie
27 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une réflexion sur le mode de vie plutôt que sur le niveau de vie (2 juin 1970)
37 de ses résultats — les questions suivantes : — La croissance indéfinie du PNB est-elle une obligation sacrée, donc indiscutable, o
28 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les prophètes de la décadence (24 septembre 1970)
38 ’il obéit donc, comme tout individu, à une loi de croissance , d’épanouissement et de déclin fatal. Hegel pensait d’ailleurs que la
39 mplexes, mais constantes, de leur genèse, de leur croissance et de leur dissolution inévitable. Ces historiens et philosophes, arm
29 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui
40 es immédiates, qu’on l’agrandisse ! Les crises de croissance n’ont jamais été mortelles pour les administrations : elles représent
41 ajorité de nos contemporains les impératifs de la croissance de production, et de l’aide aux sous-développés ? 4. Possibilité d’un
30 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
42 eurs à nos divisions nationales et au culte de la croissance matérielle. On pense bien que le but ne saurait être d’instaurer une
43 ’il obéit donc, comme tout individu, à une loi de croissance , d’épanouissement et de déclin fatal. Hegel pensait d’ailleurs que la
44 complexes mais constantes de leur genèse, de leur croissance et de leur dissolution inévitable. Ces historiens et philosophes, ar
31 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
45 priorité au niveau de vie matériel, défini par la croissance du PNB, ou au mode de vie existentiel, « sensible au cœur » ? Où trou
32 1972, Articles divers (1970-1973). Autopsie d’un cas : Denis de Rougemont (15 mars 1972)
46 que cette finalité générale qu’est le profit, la croissance , l’augmentation quantitative, mesurable. Il y a aujourd’hui un sérieu
33 1972, Articles divers (1970-1973). Le sort de l’an 2000 se joue dans nos écoles (mars 1972)
47 tout prix (celle de l’État-nation, s’entend), la Croissance à tout prix (du PNB, des salaires et des dividendes), et alors on se
34 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
48 iens et de services, d’urbanisation et de taux de croissance , qui ne saurait coïncider que par accident et temporairement avec un
49 ocal et régional. La recherche d’un optimum entre croissance industrielle et équilibre humain s’illustre aisément à ce niveau. Les
35 1972, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). « Le respect du réel, c’est le revers du paradoxe » (14 décembre 1972)
50 ait… Je fabriquais des plantes artificielles, par croissance osmotique dans des éprouvettes. Si bien que nous avons échappé de peu
36 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « Un monde fini »
51 e l’alimentation qui, selon lui, devait borner la croissance démographique. Elle s’impose aujourd’hui à notre esprit réticent, à c
52 prévisibles et calculables à moyen terme de cette croissance exponentielle. Mais il suffit que la notion de limite soit posée, im
37 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « La religion du Progrès »
53 nconditionnelle et absolue nécessité en soi de la croissance industrielle — et celui qui oserait la mettre en doute un seul instan
38 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « Passer de la croissance à l’équilibre »
54 « Passer de la croissance à l’équilibre » La finitude des ressources naturelles (où l’on peut
55 u monde moderne, qui est, dit-il, de passer de la croissance à l’équilibre, M. Forrester a commencé par établir un modèle simple d
56 r : — Si nous voulons réussir la transition de la croissance à l’équilibre, qui serait le seul salut de notre société, il faudra t
57 Si bien qu’on peut se demander si le dogme de la croissance industrielle n’est pas devenu sacro-saint dans la mesure même où il p
58 d’une concentration globale, au-delà du stade de croissance industrielle sauvage, dominée par la maxime utopique : « Chacun pour
39 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « L’homme se voit contraint de choisir librement son avenir »
59 nalités — pour remplacer la seule poursuite de la croissance et du progrès économique. » Car désormais, ajoute-t-il, « c’est l’ave
60 de renoncer à contrôler ensemble les facteurs de croissance du système global. Car alors les pires prévisions calculées sur ordin
40 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « Gagner le monde ou sauver son âme »
61 coup). Bien sûr, il est plus facile de mesurer la croissance d’un PNB que de déterminer les conditions d’une qualité de vie meille
62 e choix global désormais entre Puissance, Profit, Croissance indéfinie d’une part, et Liberté, Service, Équilibre d’autre part, qu
63 libre chaque fois qu’il y a conflit déclaré entre croissance matérielle et nuisances morales ou naturelles. Ce qui m’amène à pense
64 non plus au seul profit individuel ni à la seule croissance du PNB, mais à un équilibre dynamique entre la personne, la cité et l
41 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). Post-scriptum
65 la Nature, enfin substituée au dogme unique de la croissance matérielle à tout prix, qui est le contraire d’une politique. D. de
42 1972, Articles divers (1970-1973). Europe divisée ou Europe fédérée ? (1972)
66 ns incluses) soient comparables et les rythmes de croissance démographique, urbanistique, industrielle et culturelle du même ordre
67 eux décennies à venir. Si c’est au bénéfice de la croissance économique « aveugle », sacralisée, il n’y a plus guère d’avenir à su
43 1972, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Suite des Méfaits (1972)
68 a « fidélité inconditionnelle à l’idéologie de la croissance économique ». (p. 115) À cette fin, « les enfants deviennent de plus
44 1972, Penser avec les mains (1972). Préface 1972
69 ciété nouvelle : elle aurait pour finalité non la croissance du PNB mais l’équilibre dynamique entre ces trois déséquilibres perpé
70 sance de l’État à la Liberté des personnes, et la Croissance matérielle à une Sagesse équilibrante. Or nous découvrons depuis peu
45 1973, Articles divers (1970-1973). De Genève à l’Europe par les régions (mars 1973)
71 nal en cette seconde moitié du xxe siècle : à la croissance si rapide de nos sociétés nationales, à leur excessive distension, ré
46 1973, Articles divers (1970-1973). Une possibilité européenne : la région genevoise (novembre 1973)
72 i viennent. La région n’est nullement un relai de croissance . C’est un milieu commun de participation, civique, politique et socia
47 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). « L’écrivain engagé, tel que je l’imagine et l’appelle »
73 e de la société. Elle aurait pour finalité non la croissance indéfinie du PNB, mais l’équilibre dynamique entre ces trois déséquil
48 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
74 politique de réduction simultanée des facteurs de croissance dans les deux décennies qui viennent, l’essentiel serait obtenu, les
49 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
75 se borner à « rechercher les causes et le mode de croissance du Pouvoir dans la Société », il dénonce en fait l’étatisation de la
76 le tout récent Rapport de Tokyo sur l’homme et la croissance 124. que jusqu’ici l’on n’a guère étudié « que les structures et le m
50 1974, Articles divers (1974-1977). Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)
77 nt résulter non pas des échecs de notre modèle de croissance , mais au contraire de ses succès. Et c’est là ce qui doit nous reteni
78 est née de la volonté typiquement occidentale de croissance illimitée dans un monde dont nous avions oublié qu’il est irrévocable
79 s esprits les plus obtus qu’il faudra bien que la croissance démographique s’arrête un jour. La croissance démographique ne peut
80 la croissance démographique s’arrête un jour. La croissance démographique ne peut pas être illimitée. Il faudra bien que quelque
81 s domaines de la civilisation contemporaine où la croissance a fait ses percées au xxe siècle et menace de devenir exponentielle.
82 xe siècle et menace de devenir exponentielle. La croissance démographique est due en bonne partie aux succès de la science occide
83 occidentale, laquelle est aussi à l’origine de la croissance industrielle et technique. Mais toutes les deux vont rencontrer dans
84 commence à produire leur propre mise en échec. La croissance démographique et la croissance industrielle s’entraînant l’une l’autr
85 mise en échec. La croissance démographique et la croissance industrielle s’entraînant l’une l’autre, provoquent l’une et l’autre
86 ant l’une l’autre, provoquent l’une et l’autre la croissance de la pollution, de l’air des villes, de l’eau des lacs et des océans
87 ments massifs de la population. Parallèlement, la croissance de la production industrielle entraîne l’épuisement des ressources te
88 rielle. Nous arrivons au point où le moteur de la croissance commence à avoir des ratés*13 très inquiétants… Tout cela, je le répè
89 et qui sont liées inexorablement aux succès de la croissance des villes, des mégalopoles infinies où 80 % de l’humanité va vivre,
51 1974, Articles divers (1974-1977). L’Europe des régions (juin-juillet 1974)
90 autodétermination, l’autogestion régionale. La croissance économique Alors cela signifie-t-il qu’il faille trouver un nouvea
91 ifie-t-il qu’il faille trouver un nouveau mode de croissance économique ? Vous faite allusion au célèbre rapport du club de Rome q
92 ais pensé : à savoir qu’il y a deux sens au mot «  croissance  », qui sont absolument différents — je dirais presque antinomiques —
93 ous cas qu’il est très dangereux de confondre. La croissance biologique, végétale ou animale, et cette croissance dont on parle pa
94 issance biologique, végétale ou animale, et cette croissance dont on parle par métaphore dans l’industrie. La croissance du vivant
95 dont on parle par métaphore dans l’industrie. La croissance du vivant, cela va de soi et ne fait pas de question : petit enfant d
96 ou en corps humain. Tout cela est bel et bon, la croissance , c’est la vie, la loi de la vie ; tout le monde est donc pour la croi
97 la loi de la vie ; tout le monde est donc pour la croissance économique, industrielle, technologique… Mais c’est par une erreur fo
98 que : il faut être absolument clair là-dessus. La croissance du vivant est autoréglée : c’est la même loi de la vie qui fait qu’un
99 gresse et meurt, donnant naissance à de nouvelles croissances également régulées par un programme qui est dans les chaînes de chrom
100 les chaînes de chromosomes et dans les gènes. La croissance vivante comporte un ralentissement de la croissance, une maturation,
101 oissance vivante comporte un ralentissement de la croissance , une maturation, un arrêt, la mort de l’individu et le retour à la te
102 u et le retour à la terre. Rien de pareil dans la croissance industrielle qui augmente indéfiniment, mécaniquement, tant qu’elle n
103 ble tous les sept ans ». Voilà donc le type d’une croissance illimitée. À quoi je répondais : « avez-vous jamais fait le calcul à
104 « avez-vous jamais fait le calcul à quoi mène une croissance qui double tous les sept ans ? Savez-vous par combien il faut la mult
105 touche les régions, de nous rendre compte que la croissance industrielle, la croissance du PNB, la croissance du revenu par tête
106 rendre compte que la croissance industrielle, la croissance du PNB, la croissance du revenu par tête d’habitant n’est pas une mes
107 croissance industrielle, la croissance du PNB, la croissance du revenu par tête d’habitant n’est pas une mesure humaine qui puisse
108 ité de l’autorégulation de tous ces mécanismes de croissance par la régionalisation. Il faut proportionner la production et l’amén
109 inalement. Je crois que si l’on veut passer à une croissance autoréglée — qui est la croissance normale, biologique — c’est par le
110 t passer à une croissance autoréglée — qui est la croissance normale, biologique — c’est par le moyen des petites unités régionale
111 en crise comme elle ne l’a jamais été — crise de croissance ou crise mortelle, nul ne le sait encore — il nous est apparu indispe
52 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
112 atériels et le syndrome fondamental : celui de la croissance illimitée. La crise mondiale, et la carence politique des Européens s
113 politique du célèbre Rapport sur Les Limites à la croissance (matérielle) reste à écrire. Je l’intitulerais pour ma part Rapport s
114 sement du pouvoir sur soi-même, mais seulement la croissance illimitée de besoins et de produits matériels, croissance dont on a r
115 ce illimitée de besoins et de produits matériels, croissance dont on a remarqué que le rythme est celui des cellules cancéreuses.
53 1974, Articles divers (1974-1977). Quelques-unes des choses curieuses qui me sont arrivées (1974)
116 s que « nous arrivons au point où le moteur de la croissance commence à avoir des ratés ». Sur ce dernier mot, très exactement, le
54 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
117 atériels et le syndrome fondamental : celui de la croissance illimitée. La crise mondiale, et la carence politique des Européens s
118 litique du célèbre Rapport sur « Les Limites à la croissance  » (matérielle) reste à écrire : je l’intitulerais pour ma part Rappor
119 sement du pouvoir sur soi-même, mais seulement la croissance illimitée de besoins et de produits matériels, croissance dont on a r
120 ce illimitée de besoins et de produits matériels, croissance dont on a remarqué que le rythme est celui de la prolifération des ce
121 0) ; il a fallu le rapport sur « Les Limites à la croissance  » ; il a fallu la crise du pétrole et ses suites ; mais surtout, il a
55 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). III. Venise : colloque sur le fédéralisme, modèle de l’Europe
122 rise profonde de civilisation, due au culte de la croissance . (Mais on ne peut parler de tout à la fois, même avec la maîtrise d’u
56 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). IV. Berlin : le second Rapport au club de Rome
123 ic et Eduard Pestel. À mon sens, les Limites à la croissance ont marqué le tournant du siècle. Mais si Forrester et Meadows ont bi
124 eadows ont bien fait voir que les problèmes de la croissance sont en interactions mondiales, il fallait montrer aussitôt que ces p
125 nations étatisées. Cela se poursuit à travers la croissance industrielle — qui est une croissance non régulée, contrairement à la
126 travers la croissance industrielle — qui est une croissance non régulée, contrairement à la croissance organique d’un individu —
127 st une croissance non régulée, contrairement à la croissance organique d’un individu — à travers l’aventure scientifique et techni
128 s de la région. Un facteur d’autorégulation de la croissance serait ainsi introduit à la base par l’autonomie régionale. Mais les
57 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
129 nd ils tendent à nous faire accroire qu’une seule croissance est à la fois possible et nécessaire, celle de la production matériel
130 ». Mais je vois au contraire les promoteurs de la croissance se servir des calculs prévisionnels pour couper court à toute critiqu
131 rme ne peut faire ressortir que l’absurdité de la croissance dès qu’elle devient exponentielle. Le long terme, au surplus, devrait
132 nverse une tendance — comme on va le voir pour la croissance démographique dans toute l’Europe — le long terme en subira des effet
133 Si bien qu’on peut se demander si le dogme de la croissance industrielle n’est pas devenu sacro-saint dans la mesure même où il p
134 ment les technologues, portent en soi des fins de croissance illimitée, qui condamnent le système à la fuite en avant vers un désa
135 hnologiques, accordés par leur facture même à une croissance illimitée, portent en eux des finalités virtuellement incompatibles a
136 ouvoir d’achat, et d’autoroutes, c’est-à-dire une croissance illimitée — celle que l’on « justifiait » naguère par la croissance d
137 ée — celle que l’on « justifiait » naguère par la croissance démographique… Or toute croissance biologique porte en elle-même ses
138 naguère par la croissance démographique… Or toute croissance biologique porte en elle-même ses principes régulateurs. Ce n’est pas
139 principes régulateurs. Ce n’est pas le cas de la croissance industrielle, qui est contraire aux lois de la vie et qui met en péri
140 litique conduirait d’une manière calculable à une croissance exponentielle ; et de préconiser au contraire tous moyens dont la mis
141 je lis dans le Rapport de Tokyo sur l’homme et la croissance , publié par le club de Rome : « En vérité, nous sommes comme un enfan
58 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
142 eux ou inepte, tandis que s’accélère le rythme de croissance des échanges matériels et des contacts humains, voilà qui ne cesse de
143 de demain s’annonce si long que les dangers de la croissance illimitée sont encore inconcevables dans ce monde-là. D’autant plus q
59 1975, Articles divers (1974-1977). Au-delà de la société industrielle (1975)
144 Le référentiel de ce système de valeurs était la croissance  ; mais une croissance indéfinie, sans autre mesure que numérique, une
145 système de valeurs était la croissance ; mais une croissance indéfinie, sans autre mesure que numérique, une croissance qui n’avai
146 e indéfinie, sans autre mesure que numérique, une croissance qui n’avait donc rien de commun, sauf le nom, avec la croissance viva
147 n’avait donc rien de commun, sauf le nom, avec la croissance vivante au sens authentique du terme, celle des plantes, des animaux
148 des plantes, des animaux et de l’individu humain, croissance qui, elle, comporte son programme génétique, ses propres lois d’épano
149 encore pour la majorité de nos contemporains — la croissance sans lois internes, sans principe d’autorégulation, l’accroissement i
150 s, pour invoquer les prétendus impératifs de leur croissance provoquée. Le meilleur exemple que l’on puisse donner d’un tel proces
151 echerché sera vers le mieux, non vers le plus. La croissance aura pour limites les conditions de l’équilibre vivant. Elle sera dés
152 ous interdiraient de multiplier (comme le fait la croissance industrielle) n’importe quoi par n’importe quel chiffre : car cette o
60 1977, Foi et Vie, articles (1928–1977). Pédagogie des catastrophes (avril 1977)
153 fédération continentale ; d’un dépassement de la croissance à tout prix des formules d’équilibre humain qui prennent en compte le
61 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
154 selon laquelle, finalement, cette critique de la croissance n’est qu’un luxe de nantis ? Après tout, le club des pays industriali
155 industriel, c’est précisément à cause du type de croissance que les pays riches ont choisi pour eux. Ce type de croissance suppos
156 e les pays riches ont choisi pour eux. Ce type de croissance suppose nécessairement un pillage du tiers-monde et une spoliation gé
62 1977, Articles divers (1974-1977). Pierre Desgraupes fait le point avec Denis de Rougemont (10 octobre 1977)
157 our les justifier. Elle tient en un mot magique : croissance . Or cette idée de croissance est une idée fausse ; c’est une espèce d
158 en un mot magique : croissance. Or cette idée de croissance est une idée fausse ; c’est une espèce de mauvaise métaphore faite à
159 espèce de mauvaise métaphore faite à partir de la croissance des plantes et des organismes vivants avec laquelle elle n’a pourtant
160 ec laquelle elle n’a pourtant rien à voir. Car la croissance biologique est une croissance autorégulée ; c’est même ce qui la défi
161 rien à voir. Car la croissance biologique est une croissance autorégulée ; c’est même ce qui la définit : les plantes et les corps
162 nner naissance à de nouvelles choses. C’est ça la croissance  : un cycle où la vie et la mort sont associées. C’est tout à fait abu
163 à fait abusivement qu’on a transporté ce terme de croissance dans le domaine des choses matérielles où il n’a plus aucun sens, par
164 n’a plus aucun sens, parce qu’on envisage là une croissance indéfinie ; personne n’a jamais dit à quel moment il faudrait que l’é
165 à parler tranquillement de relance, à pousser la croissance et à fabriquer de plus en plus de voitures et de plus en plus d’autor
166 tome est insignifiant par rapport à notre fameuse croissance . Peut-être que la population occidentale diminue, mais la consommatio
63 1977, Articles divers (1974-1977). « L’avenir, c’est notre affaire ! » (18 octobre 1977)
167 e montrer où il mène. On ne parle qu’en termes de croissance — un terme d’ailleurs employé à faux — de puissance, de grandeur. On
64 1977, Articles divers (1974-1977). Au tableau d’honneur de Parents : L’Avenir est notre affaire (octobre 1977)
168 savants qui a alerté le monde sur les excès de la croissance démographique et industrielle) est à l’origine de ce déclic : J’ai vu
65 1977, Articles divers (1974-1977). Demain le soleil (20 décembre 1977)
169 font courir la surproductivité et la course à la croissance . En revanche, les experts des grandes entreprises concluent à toujour
66 1977, Articles divers (1974-1977). Écologie, régionalisme, fédéralisme : l’avenir selon Denis de Rougemont (30 décembre 1977)
170 monde et de ce qu’il appelle la « religion de la croissance  : ceux qui croient qu’on peut continuer ce qu’on a fait depuis vingt-
171 la réalisation de l’utopie industrielle. Déjà la croissance démographique et son corollaire, la croissance urbaine ont ralenti en
172 la croissance démographique et son corollaire, la croissance urbaine ont ralenti en Europe, après tout de même que le boom industr
173 ision, ait détruit le cadre de vie. En Suisse, la croissance démographique est négative depuis deux ans. Prenons le cas de Ferney-
174 l’avouent en privé et qui, en public, prêchent la croissance sans fin. Après moi le déluge, semblent-ils dire. Ils ne pensent qu’a
67 1977, L’Avenir est notre affaire. Introduction. Crise de l’avenir
175 ue de l’homme et de l’humanité. C’est notre folle croissance qui affame le tiers-monde et cause les pénuries qui viennent. C’est l
68 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
176 1La religion de la croissance Croissance démographique : il faudra bien qu’elle s’arrête un jou
177 1La religion de la croissance Croissance démographique : il faudra bien qu’elle s’arrête un jour Partons de
178 lle sert d’argument principal aux partisans de la croissance à tout prix. Au train où elle va, l’humanité va doubler, pour la prem
179 s esprits les plus obtus qu’il faudra bien que la croissance démographique s’arrête un jour3. Ici paraît l’idée de limite, celle-
180 t donc entendu que cela n’arrivera pas. Car cette croissance — dont la courbe actuelle présente la plus troublante analogie avec c
181 sation de la natalité au taux de remplacement, ou croissance zéro, c’est-à-dire deux enfants par couple, d’ici la fin du xxe sièc
182 pauvres s’élargirait avec l’écart entre les deux croissances démographiques… Mais ici le conditionnel est superflu : les jeux sont
183 ), puis pour le tiers-monde pléthorique, où toute croissance de la population veut dire d’abord croissance de la misère. Car une p
184 ute croissance de la population veut dire d’abord croissance de la misère. Car une population doublée en fin de siècle suppose une
185  : contraception, avortement légalisé, prime à la croissance zéro, taxation progressive à partir du troisième enfant, etc. Mais ce
186 s, Dieu seul peut sauver le sens de la vie7. » Croissance urbaine : on ne peut pas tout multiplier impunément L’urbanisation
187 l’industrie européenne, de la technique et de la croissance démographique. Je note qu’elle est aussi contemporaine de l’essor de
188 , relèvent d’une même cause immédiate, qui est la croissance urbaine sauvage : aucun système d’inter-régulation n’existe plus entr
189 térale — procède de son expansion même. D’une croissance sans frein naturel Mais la croissance démographique n’a pas eu seu
190 D’une croissance sans frein naturel Mais la croissance démographique n’a pas eu seulement pour effet de dé-civiliser les vil
191 qu’elle excite, et dont elle semble justifier la croissance sans frein naturel. De là, deux séries de conséquences : la pollutio
192 ent que sont stabilisés les rythmes actuels de la croissance , tant de la population occidentale que des taux de consommation. « Au
193 le fait peu contestable « qu’au rythme actuel de croissance des besoins », les réserves de tout sont condamnées à terme. « Change
194 et possible. Mais les économistes partisans de la croissance et les fonctionnaires des grandes sociétés industrielles se voilent l
195 n crise d’eau buvable. « Au rythme actuel » de la croissance démographique et de la pollution universelle, il faut prévoir que l’e
196 oupeau ?) Mais il s’agit surtout d’une société de croissance à tout prix, et donc de pollution. Lutter contre la pollution, je le
197 « impératifs techniques » que dans un monde où la croissance technologique est tenue pour impérative — parce que sans elle, point
198 e pour impérative — parce que sans elle, point de croissance industrielle, sans quoi point de croissance du PNB, sans quoi l’État
199 nt de croissance industrielle, sans quoi point de croissance du PNB, sans quoi l’État risque une baisse de prestige… Dans un tel m
200 e serait donné d’autres finalités que celle de la croissance et tiendrait compte, en conséquence, des seuls impératifs réels, qui
201 . Tout doit céder devant les « impératifs » de la croissance  »… Le concept de croissance, depuis un siècle et demi, en tant que ré
202 « impératifs » de la croissance »… Le concept de croissance , depuis un siècle et demi, en tant que référentiel unique de l’indust
203 tion de la pulsion dite de fuite en avant. La croissance , religion du monde moderne La preuve que la croissance est devenue
204 ce, religion du monde moderne La preuve que la croissance est devenue la vraie religion du monde contemporain en tant que monde
205 titre délibérément blasphématoire : Limites à la croissance 31. Quand les économistes, sociologues, industriels et technocrates
206 s de ralentir, de contrôler ou mieux d’arrêter la croissance , ils ont tous dit d’abord « Voyons, c’est impossible ! » du ton du pè
207 u’on vient de léser le Sacré ! Vraie et fausse croissance Le rapport dit du MIT succédant au premier rapport Forrester, plus
208 de notre siècle : il a démythifié le dogme de la croissance et c’était tout ce que le club de Rome pouvait souhaiter. Qu’il prête
209 d’une part, au prestige qu’attachent au terme de croissance tant de millénaires de culture du sol ; d’autre part, à la confusion
210 n qui s’opère dans l’esprit des modernes entre la croissance vivante, celle de l’herbe, des arbres, des bêtes et de l’homme, et l’
211 ie en général, et que l’on nomme aujourd’hui « la croissance  », par une image aussi trompeuse que plaisante. De telle sorte que ce
212 De telle sorte que ceux qui s’en prennent à « la croissance  » au sens d’augmentation quantitative sont ressentis comme ennemis de
213 ive sont ressentis comme ennemis de la vie, de la croissance biologique au sens premier, et du même coup comme ennemis de l’avenir
214 comme ennemis de l’avenir, car le prestige de la croissance biologique a également contaminé l’idée de progrès. La vraie croissan
215 a également contaminé l’idée de progrès. La vraie croissance a un programme où son épanouissement, son déclin et sa mort se trouve
216 déclin et sa mort se trouvent inscrits. La fausse croissance est sans programme, théoriquement illimitée ; une fois lancée, elle v
217 e germination… Dans cette suite autoréglée, toute croissance biologique trouve ses limites, qui sont conditions mêmes de la vie. M
218 a la seule limite infranchissable à notre type de croissance industrielle. Mais une croissance qui ne peut s’arrêter que par l’épu
219 à notre type de croissance industrielle. Mais une croissance qui ne peut s’arrêter que par l’épuisement de ce dont elle se nourrit
220 té : elle répond, en effet, à la définition de la croissance cancéreuse. Je ne suis pas contre la croissance (je ne suis pas catha
221 a croissance cancéreuse. Je ne suis pas contre la croissance (je ne suis pas cathare dans ce sens). Je propose, au contraire, que
222 , au contraire, que l’on s’inspire des lois de la croissance vivante, donc réglée par ses fins particulières dans un ensemble cohé
223 i à l’humanité qui vit en symbiose avec elle, une croissance sans limites, qui n’est en fait qu’une ex-croissance maligne. Pert
224 le culte du PNB. Un indicateur universel de la croissance  : le PNB Le produit national brut, ou PNB, est un total, obtenu pa
225 n dans le tiers-monde. Indicateur universel de la croissance et paramètre unique du progrès, le PNB définit à lui seul, et beaucou
226 e même, nous l’avons vu, du principe absolu de la croissance sans limites, puis de l’augmentation sans fin du PNB, rapportée à son
227 valables au plan mondial, seuls indicateurs d’une croissance qui ne saurait sévir désormais, dans nos pays occidentaux, qu’aux dép
228 isse encore entretenir l’illusion d’une percée de croissance réussie aux dépens d’autres pays, notamment du tiers-monde. C’est pou
229 genre d’illusion qu’a pris naissance la notion de croissance indéfinie du PNB. Utopie analogue à celle qui rêve que la balance com
230 rer le site des Baux-de-Provence. La politique de croissance matérielle que pratiquent nos gouvernements a pour effet inévitable d
231 és humaines non nationales, sacrifiées à la seule croissance . Et voilà le principe même des crises dont nous souffrons et dont le
232 èrent tellement — à les en croire —, en sont à la croissance zéro quand ce n’est pas à la régression démographique. Pas un seul dé
233 itre annonce bien la thèse. 6. Cf. Alfred Sauvy, Croissance zéro ? Calmann-Lévy, Paris, 1973, p. 109. 7. L. Kolakowski : Confér
234 Paris, 1972. 9. Toynbee semblait avoir admis une croissance démographique uniforme sur toute la Terre. C’est justement ce qui ne
235 évisions de l’ONU lui accordent pour l’an 2000 ? ( Croissance de 23 ‰, alors qu’elle est de 140 ‰ pour le tiers-monde dans son ense
236 rait plus donner d’acier. 19. Cité par A. Sauvy, Croissance zéro ?, op. cit. 20. D. Gabor, Innovations, Scientific Technologic
237 e. L’éditeur français Fayard en a fait Halte à la croissance  ? Le grand public oublie le point d’interrogation, le remplace par un
238 a cela dans une « Argumentation contre Halte à la croissance  ? » présentée au Conseil de l’Europe par Mr. John Maddox, directeur d
239 les concepts de modèle mondial et de limites à la croissance . 35. La critique la plus profonde, et la plus sympathique aussi, du
240 lité et ne tient pas compte des qualités, dont la croissance est sans limites. 36. Selon Barbara Ward et René Dubos, Nous n’avons
69 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
241 aînement en tous domaines publics et privés où la croissance paraît possible, bientôt souhaitable, et aussitôt indispensable ; com
242 s. »   6 et 7. « L’explosion démographique et la croissance industrielle nous imposent le choix nucléaire. » Le mensonge, ici, se
243 es chances qu’avant la fin du siècle, son taux de croissance s’établisse à zéro. La pression qu’on invoque affectera le tiers-mond
244 pas moins efficace, car il invoque l’absolu de la croissance , et ce recours suffit à donner bonne conscience au promoteur, qu’il m
245 uver, en arrière-plan et couvrant tout, l’idée de croissance absolue, comme vrai référentiel d’un « homme moderne » conforme aux a
246 d’énergie qui explique sans doute ces courbes de croissance continue, tandis que la population se stabilise ? Bien au contraire.
70 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
247 des nations étatisées ; se poursuit à travers la croissance industrielle, l’exploitation têtue, naïve, aveugle des ressources nat
248 lisant la nation tout entière en tout temps59. La croissance industrielle est devenue par sa liaison avec la technique, elle-même
249 la guerre, la condition autant que l’effet de la croissance des pouvoirs de l’État sur ses sujets. Vers le milieu du xxe siècle,
250 rançais ». Ce ministre ne veut que ce que veut la croissance , et celle-ci ne saurait être que « française », mesurée en revenu nat
251 emps : à partir de Napoléon, la dialectique de la croissance du pouvoir ne comportera plus seulement deux termes, l’État et la Gue
252 » social (au sens physiologique) nécessaires à la croissance industrielle. Celle-ci va se propager d’abord sans autre loi que cell
253 assives assurées aux armées76, investissements en croissance accélérée, conditionnement des masses en vue de la production de bien
254 aint par sa nature d’étendre ses prérogatives. La croissance de son appareil administratif et de son budget le font devenir tout à
255 ntrales nucléaires et des fusées, le moteur de la croissance n’a cessé d’être la préparation à la guerre (capacité productive, cen
71 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
256 e et l’instinct de mort, l’équilibre vivant et la croissance folle, la liberté qui est pouvoir sur soi-même, et ces richesses qui
257 ient s’élever sous des dômes d’air artificiel, la croissance sans frein de l’industrie relevant le défi de l’explosion démographiq
72 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
258 nd ils tendent à nous faire accroire qu’une seule croissance est à la fois possible et nécessaire, celle de la production matériel
259 ». Mais je vois au contraire les promoteurs de la croissance se servir des calculs prévisionnels pour couper court à toute critiqu
260 rme ne peut faire ressortir que l’absurdité de la croissance dès qu’elle devient exponentielle. Le long terme, au surplus, devrait
261 nverse une tendance — comme on va le voir pour la croissance démographique dans toute l’Europe — le long terme en subira des effet
262 Si bien qu’on peut se demander si le dogme de la croissance industrielle n’est pas devenu sacro-saint dans la mesure même où il p
263 je lis dans le Rapport de Tokyo sur l’homme et la croissance , publié par le club de Rome : « En vérité, nous sommes comme un enfan
264 mment les technologues portent en soi des fins de croissance illimitée, qui condamnent le système à la fuite en avant vers un désa
265 hnologiques, accordés par leur facture même à une croissance illimitée, portent en eux des finalités virtuellement incompatibles a
266 litique conduirait d’une manière calculable à une croissance exponentielle ; et de préconiser au contraire tous moyens dont la mis
73 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
267 identels du développement d’une industrie dont la croissance normale eût bien suffi à créer des désastres. Mais il y a mieux. L’ac
268 tic du club de Rome. Ils amassent des fortunes en croissance exponentielle qui les mettraient, selon la déclaration récente du pet
269 rces naturelles non renouvelables, en vertu d’une croissance exponentielle des besoins. 5. On a vu que les pionniers de l’automob
74 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
270 ations qui se partagent la Planète, gérants de la croissance illimitée sans but, du gaspillage des ressources naturelles, et des p
75 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
271 e plutonium à longue période ; les mégalopoles en croissance de type cancéreux ; les rendements décroissants dans l’industrie et d
272 ffaire et non la mienne de parier sur tel taux de croissance irréversible de ce qui limite la liberté de l’homme. Si l’on me deman
76 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
273 ouvernants, incapables de renoncer au dogme de la croissance indéfinie (ce serait renoncer à eux-mêmes, on l’a vu dans ma première
77 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
274 tion et de l’ensemble des valeurs qu’il implique ( croissance matérielle indéfinie, gaspillage de l’énergie, toujours plus de tout
275 cis à mes censeurs, en quoi des termes tels que «  croissance équilibrée », « décentralisation », ou « fuite devant la liberté de c
276 tes abstractions : le revenu national, le taux de croissance , la production par tête, l’analyse input/output, la mobilité de la ma
78 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
277 un facteur de régulation et d’harmonisation de la croissance . Supposons que la région, comme tout l’y porte, choisisse d’utiliser
278 truction à terme, conformément à la logique de la croissance à tout prix. Tout cela ne serait rien s’il s’agissait de méchants hom
79 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
279 des ressources existantes, il est démontré que la croissance augmente l’écart entre riches et pauvres201, écart plus douloureux, d
280 fédération continentale ; d’un dépassement de la croissance à tout prix par des formules d’équilibre humain qui prennent en compt
80 1978, Articles divers (1978-1981). Le diable en Suisse (1er janvier 1978)
281 oujours plus d’énergie et à nous persuader que la croissance sans fin de nos besoins en énergie est désormais inévitable. Alors qu
81 1978, Articles divers (1978-1981). 20 questions à Denis de Rougemont (22 février 1978)
282 véritable utopie, justement, c’est la folie de la croissance industrielle ! Cette fuite en avant qui aggrave la crise. On sait que
283 urtant, on continue à pratiquer la religion de la croissance . Quand je dis qu’il est urgent de concevoir autre chose, j’invoque de
284 pour l’essentiel, ils veulent la même chose : la croissance illimitée et le prestige national. Ils ont perdu le sens de l’homme a
285 e posant deux questions simples. Par exemple : la croissance peut-elle durer toujours et sans limites dans un monde fini ? Et enco
286 s d’avenir. 14. Vous vous attaquez au Pouvoir, la croissance économique, vous êtes à votre manière un révolutionnaire. Vos idées s
82 1978, Articles divers (1978-1981). « Que fera-t-on quand l’essence coûtera 25 fr. le litre ? » (22 février 1978)
287 gouvernement, au nom d’une vaste mythologie de la croissance indéfinie ? Tenez, le but des autoroutes était bien, à l’origine, d’a
288 cette question, le TCS ne répond pas. Pourtant la croissance est très vulnérable, puisqu’elle dépend du pétrole, et que celui-ci n
83 1978, Articles divers (1978-1981). L’Avenir est notre affaire ou la méditation apocalyptique d’un optimiste (février-mars 1978)
289 sme partagent la même religion fondamentale de la croissance , de la productivité, du bonheur des hommes envisagé selon le nombre d
290 ncipalement du Parti communiste aux tenants d’une croissance limitée : n’est-il pas injuste, disent-ils, que certains privilégiés
84 1978, Articles divers (1978-1981). Un autre avenir pour la planète (février 1978)
291 s et d’ailleurs partagent leurs superstitions, la croissance indéfinie par exemple. On s’en sortira, nous promettent-ils, les uns
292 il ne faut pas faire ! Nous ne le pouvons pas. La croissance indéfinie dans un monde fini est une aberration. Nous le savons désor
293 qu’il n’est pas question de remettre en cause la croissance infinie, le gaspillage des ressources non renouvelables, bref ceux qu
294 t de famine, c’est précisément à cause du type de croissance que les pays riches ont choisi pour eux. Car ce type de croissance su
295 s pays riches ont choisi pour eux. Car ce type de croissance suppose nécessairement un pillage du tiers-monde et une spoliation gé
296 plus de puissance collective, à toujours plus de croissance et de richesse, visons à la liberté, à une vie plus saine où l’on ne
297 e se lancer dans les mêmes histoires de courbe de croissance , d’augmentation de niveau de vie… Comme si le club de Rome n’avait ja
85 1978, Articles divers (1978-1981). De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés (mai 1978)
298 ns les pays industrialisés de l’Europe le taux de croissance est en baisse, approchant parfois de la croissance zéro. (Le phénomèn
299 roissance est en baisse, approchant parfois de la croissance zéro. (Le phénomène se reproduit au sein de l’Union soviétique : tand
300 e salut de l’humanité sont-ils vraiment liés à la croissance du PNB et de la consommation d’énergie, comme l’ont cru depuis le siè
301 De réviser les dogmes du progrès matériel, de la croissance illimitée de tout et de n’importe quoi, du salut par la quantité au m
302 à démontrer — des grands États centralisés. Or la croissance illimitée de la production industrielle a entraîné une consommation t
86 1978, Articles divers (1978-1981). Questions gênantes mais fécondes (26 juillet 1978)
303 ée à l’idéal (mais qui tourne au cauchemar) de la croissance illimitée. Mais voici la question décisive : « Jusqu’à quand et jusqu
304 uestion décisive : « Jusqu’à quand et jusqu’où la croissance que nos gouvernements sont unanimes à prôner — ils n’en discutent plu
305 e interrogation fondamentale : « À quelle date la croissance industrielle aura-t-elle épuisé la totalité des ressources terrestres
306 tention : résoudre les problèmes que nous pose la croissance , au sens actuel, ce ne serait pas encore le bonheur, comme le croient
87 1978, Articles divers (1978-1981). Le choix du siècle (novembre 1978)
307 e qui va manquer vers l’an 2000 — et qu’enfin, la croissance de la consommation d’électricité, condition de la croissance industri
308 de la consommation d’électricité, condition de la croissance industrielle, elle-même condition du bien-être des hommes (ce qui n’e
309 udraient la « tension sur l’emploi ». À quelle croissance aspirons-nous ? II. On présente les écologistes comme des ennemis
310 nse donnée à cette question à la page 180 : « Par croissance qualitative, nous entendons une offre plus riche de ces biens qui ren
88 1978, La Vie protestante, articles (1938–1978). « Bof ! disent les jeunes, pourquoi ? » (1er décembre 1978)
311 Le fait est que dès ce moment-là, je dénonçais la croissance illimitée dans un monde fini — 44 ans avant le club de Rome ! J’ai re
312 ées d’autogestion, de région, de modération de la croissance , d’équilibre à rétablir entre l’homme et la nature : tout cela était
313 ance, la richesse, et être chrétien. L’idée de la croissance illimitée comme bien suprême de l’humanité est une idée fondamentalem
89 1978, Articles divers (1978-1981). Le Jura libre à l’heure des régions (1978)
314 enir plus urgente, mais illustre en même temps la croissance zéro. Depuis trente ans que nos chefs d’État proclament qu’elle est u
90 1979, Articles divers (1978-1981). Quand la Perse renverse l’Iran (21 février 1979)
315 s clichés et tous les dogmes de la religion de la croissance matérielle, dans l’obédience de laquelle rivalisent capitalistes et c
91 1979, Articles divers (1978-1981). « Nous subsisterons unis, ou nous périrons séparés ! » (avril-mai 1979)
316 ations des républiques islamiques dont le taux de croissance démographique oscille entre 3 et 3,5. Un taux plus fort qu’en Amériqu
92 1979, Articles divers (1978-1981). Rapport au peuple européen (9 mai 1979)
317 a population blanche dans le monde est en état de croissance nulle, voire déjà de croissance négative. Mais le tiers-monde augment
318 de est en état de croissance nulle, voire déjà de croissance négative. Mais le tiers-monde augmente de 3 % par an. La proportion d
319 ui. Tous nos États se donnent pour but suprême la croissance industrielle sans limites, alors que notre terre et ses ressources so
93 1979, Réforme, articles (1946–1980). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (19 mai 1979)
320 tionaux — si lié que soit leur sort à celui de la croissance industrielle — se sont vus contraints de créer des ministères de l’En
321 stères sont les premiers à le reconnaître). Si la croissance de la civilisation industrielle correspond exactement au développemen
94 1979, Articles divers (1978-1981). L’Europe : idéal… et moyen de survie (3 août 1979)
322 a population blanche dans le monde est en état de croissance nulle, voire déjà de croissance négative. Mais le tiers-monde augment
323 de est en état de croissance nulle, voire déjà de croissance négative. Mais le tiers-monde augmente de 3 % par an, c’est-à-dire va
95 1979, Articles divers (1978-1981). Une Europe unie et diverse (27 août 1979)
324 Tous nos États se donnent pour but suprême la croissance industrielle sans limites, alors que notre terre et ses ressources so
96 1979, Articles divers (1978-1981). Considérations sur une charte culturelle européenne : mémorandum (17 décembre 1979)
325 rces naturelles non renouvelables, en vertu de la croissance exponentielle des besoins artificiellement provoquée par la publicité
97 1979, Cadmos, articles (1978–1986). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (printemps 1979)
326 augmentation matérielle indéfinie et celles de la croissance naturelle, autoréglée, entre l’exploitation forcenée des « réussites 
327 tionaux — si lié que soit leur sort à celui de la croissance industrielle — se sont vus contraints de créer des ministères de l’En
328 stères sont les premiers à le reconnaître.) Si la croissance de la civilisation industrielle correspond exactement au développemen
98 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Europe comme invention de la culture (automne 1979)
329 r un autre modèle de civilisation que celui de la croissance industrielle conduisant à la guerre atomique, exporté sous le nom de
99 1979, Cadmos, articles (1978–1986). L’Université par l’Europe et vice versa (hiver 1979)
330 nos contemporains les impératifs prétendus de la croissance de production, et de l’aide aux « sous-développés » ? 4. Possibilité
100 1979, Articles divers (1978-1981). Genève et l’Europe : un exemple de coopération transfrontalière [préface] (1979)
331 r à un tiers-monde jusqu’ici fasciné par la seule croissance industrielle, un modèle neuf de développement. III. Sur un point d