1
i. Au détour d’une ivresse, ils rencontrèrent une
créature
évadée d’anciens rêves qui hantait les limbes depuis un an déjà. Ils
2
e que cela lui va. Mais comme c’est odieux qu’une
créature
aussi parfaite soit touchée par les mains outrageusement baguées de c
3
de prophètes, les bavards seraient peut-être des
créatures
très silencieuses, comme les belettes ou les étoiles filantes. ») Mai
4
e que cela lui va. Mais comme c’est odieux qu’une
créature
aussi parfaite soit touchée par les mains outrageusement baguées de c
5
beaucoup trop imprécise pour que l’homme, faible
créature
, puisse s’y « fier » et se passer de recettes morales inventées par l
6
son lieu dans la question que nous adressent les
créatures
, lorsque nous distinguons leur véritable angoisse, et qu’elle nous dr
7
prise. Elle ne règne vraiment que sur ses propres
créatures
. Alors il faut refaire un monde. L’arbre devient colonne et ne pose p
8
alités naturelles et de l’« attente ardente » des
créatures
. De la séparation tragique, maintenant consommée, il ne subsiste en l
9
qui atteint et qui embrasse l’être anxieux de la
créature
. En cet amour, enfin, l’homme et les choses accèdent au concret de le
10
dernière de l’homme. Qu’est-ce que l’homme ? Une
créature
. Qu’est-ce que son ordre ? La loi du Créateur. Le solitaire que Kierk
11
est un loup pour l’homme, que seront pour lui ses
créatures
divinisées ! Les dieux de l’Occident réclament des dividendes ; ils r
12
est un loup pour l’homme, que seront pour lui ses
créatures
divinisées ! Les dieux de l’Occident réclament des dividendes ; ils r
13
e moraliste voit des types, le physionomiste, des
créatures
. Mais nous vivons dans un monde sans mesures, sans barrières sociales
14
s catégories d’hommes, avec toutes les espèces de
créatures
. Dialoguant toujours avec les plus divers interlocuteurs, il ne se ra
15
lit-on dans un dialogue de Kassner6 — toutes les
créatures
, le Soleil, la Terre, la Lune, les plantes, les animaux et les pierre
16
e chaque chose tire sa force et son temps ; toute
créature
languit après ce commencement et bienheureux est celui qui dans sa fi
17
agit n’est point un jugement des résultats, — des
créatures
; elle n’est pas davantage appréciation des causes. L’acte n’est jama
18
a mesure de sa violence, il tente de rétablir les
créatures
dans leur état incorruptible. Ce n’est pas en notre pouvoir d’étonner
19
a mesure de sa violence, il tente de rétablir les
créatures
dans leur état incorruptible. Il n’est pas en notre pouvoir d’étonner
20
décrépitude où l’ont laissée les radicaux et les
créatures
de Bouisson, dont mon alcoolique fait partie. Voilà l’aspect local et
21
xtase religieuse, c’est se moquer cruellement des
créatures
, ou plutôt c’est avouer qu’on n’a pas su les voir. Aller demander à l
22
cette espérance ou cette « attente ardente de la
créature
», comme dit saint Paul. Mais alors, pourquoi fermer les yeux ? (Non
23
ut dire ? Je parlais de « l’attente ardente » des
créatures
, songeant au passage où l’Apôtre nous fait entendre ce soupir de tout
24
me concret, produit social selon Marx, et non pas
créature
spirituelle et charnelle. 48. En particulier, dans les Thèses sur Fe
25
ut dire ? Je parlais de « l’attente ardente » des
créatures
, songeant au passage où l’Apôtre nous fait entendre ce soupir de tout
26
xtase religieuse, c’est se moquer cruellement des
créatures
, ou plutôt c’est avouer qu’on n’a pas su les voir. Aller demander à l
27
décrépitude où l’ont laissée les radicaux et les
créatures
de Bouisson, dont mon alcoolique fait partie. Voilà l’aspect local et
28
ussions qu’elle engage avec les animaux parlants,
créatures
curieusement acharnées à lui opposer une logique qui, n’étant plus le
29
ivinisant, en conflit éternel et angoissé avec la
créature
de chair et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d
30
ne me reste que la révolte contre ma condition de
créature
; et au contraire, si je l’atteins trop aisément, je deviendrai le ph
31
l’âme, la fidélité des époux est l’accueil de la
créature
, la volonté d’accepter l’autre tel qu’il est, dans son intime singula
32
au-dessus de notre condition finie et limitée de
créatures
. Ainsi le même mouvement qui fait que nous adorons la vie nous précip
33
ôt ou tard est la rançon d’une divinisation de la
créature
. Mais cette égalité ne doit pas être entendue au sens moderne et reve
34
reur morale, mais un état de révolte active de la
créature
(même lorsqu’il se déguise en bonne volonté souriante). La foi, au se
35
s’exprimer que par l’image de l’absence de toute
créature
, de toute forme. » Car nous ne percevons et n’exprimons que le divers
36
re, disait Hamann, est « un discours adressé à la
créature
au moyen de la créature : car un jour le redit au suivant, une nuit l
37
un discours adressé à la créature au moyen de la
créature
: car un jour le redit au suivant, une nuit l’annonce à l’autre. Cett
38
ltation ne tend pas vers le vrai Dieu, ni vers la
créature
telle qu’elle est, mais vers le moi rêvé de celui qui s’exalte. C’est
39
de vers Dieu et qui l’atteigne à travers la vraie
créature
, c’est l’amour qui est venu de Dieu, rendu aux hommes par le Christ,
40
mour fait apparaître le prochain. Pour l’Éros, la
créature
n’était qu’un prétexte illusoire, une occasion de s’enflammer ; et il
41
t qu’au-delà, l’homme religieux se détournait des
créatures
ignorées par son dieu. Mais Dieu ne s’est pas détourné. « Il nous a a
42
vine perfection. Que l’homme se n’attache pas aux
créatures
, puisqu’elles n’ont aucune excellence, et qu’en tant que particulière
43
l’ordonne le sommaire évangélique de la Loi). Une
créature
finie ne peut aimer que le fini. Il en résulta que les mystiques fure
44
it à établir cette confusion du Créateur et de la
créature
. Et l’on accusa ces poètes de manichéisme déguisé, sur la foi de leur
45
efforce de répondre à l’« attente ardente » de la
créature
. (Romains, 8.) 40. D’où le nom de docètes pris par une secte gnostiq
46
er à une grossière confusion du Créateur et de la
créature
, dans le Roman : la fameuse « divinisation de la femme » selon la for
47
olu, l’attachement impossible et condamnable à la
créature
imparfaite ; tandis que pour le chrétien, l’amour divin est un malheu
48
, dans la mort. Ainsi de leur attitude envers les
créatures
: ils ne les retrouvent pas au-delà de leur passion et de son ascèse.
49
les passions, l’âme ne reçoit plus d’aliment des
créatures
; et de cette façon, elle est remplie d’obscurité, et destituée des o
50
point chez Jean de la Croix à la condamnation des
créatures
. Maître Eckhart, que l’on tient cependant — à tort peut-être — pour p
51
ques que l’âme pure est le lieu de rédemption des
créatures
dénaturées par le péché. « Toutes les créatures passent de leur vie à
52
s créatures dénaturées par le péché. « Toutes les
créatures
passent de leur vie à leur être. Toutes les créatures se portent dans
53
tures passent de leur vie à leur être. Toutes les
créatures
se portent dans ma raison afin d’être en moi raisonnables. Moi seul,
54
moi raisonnables. Moi seul, je ramène toutes les
créatures
à Dieu. » C’est ce mouvement qui fait défaut, théoriquement, à toute
55
’une distinction d’essence est maintenue entre la
créature
et le Créateur. Quelques exemples individuels — les seuls valables en
56
raire, Eckhart verra Dieu présent dans toutes les
créatures
, en tant que, par l’âme du croyant, elles « passent de leur vie à leu
57
e mystique des siècles suivants. Souviens-toi, ô
créature
, que ta nature est celle des anges. Si plus longtemps tu demeures en
58
e, c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la
créature
, mais dans un esprit renouvelé, dans une liberté reconquise. 8.Cré
59
tière », méconnaissant une Agapè qui sanctifie la
créature
, ignorant donc la vraie nature de ce qu’ils tiennent pour le péché, i
60
aspect diurne, son reflet moral dans notre vie de
créatures
finies. Il y manque l’aspect nocturne, l’épanouissement mystique dans
61
ces sont accompagnées d’un entier détachement des
créatures
, quant à l’esprit… On se sent alors beaucoup plus étranger aux choses
62
ité de l’univers ; le jour, forme illimitée de la
créature
; le soir, négation illimitée de l’existence à l’origine de l’univers
63
ivinisant, en conflit éternel et angoissé avec la
créature
de chair et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d
64
ne me reste que la révolte contre ma condition de
créature
; et au contraire, si je l’atteins trop aisément, je deviendrai le ph
65
l’âme, la fidélité des époux est l’accueil de la
créature
, la volonté d’accepter l’autre tel qu’il est, dans son intime singula
66
au-dessus de notre condition finie et limitée de
créatures
. Ainsi le même mouvement qui fait que nous adorons la vie nous précip
67
ôt ou tard est la rançon d’une divinisation de la
créature
. Mais cette égalité ne doit pas être entendue au sens moderne et reve
68
t et reste transcendant ». Mais alors, lorsqu’une
créature
aime son Dieu, l’obstacle de la transcendance introduit dans l’amour
69
mour fait apparaître le prochain. Pour l’Éros, la
créature
n’était qu’un prétexte illusoire, une occasion de s’enflammer ; et il
70
t qu’au-delà, l’homme religieux se détournait des
créatures
ignorées par son dieu. Mais le Dieu des chrétiens — et lui seul, parm
71
vine perfection. Que l’homme ne s’attache pas aux
créatures
, puisqu’elles n’ont aucune excellence, et qu’en tant que particulière
72
l’ordonne le sommaire évangélique de la Loi). Une
créature
finie ne peut aimer que le fini. Il en résulta que les mystiques fure
73
it à établir cette confusion du Créateur et de la
créature
. Et l’on accusa ces poètes de manichéisme déguisé, sur la foi de leur
74
er à une grossière confusion du Créateur et de la
créature
, dans le Roman : la fameuse « divinisation de la femme » selon la for
75
olu, l’attachement impossible et condamnable à la
créature
imparfaite ; tandis que pour le chrétien, l’amour divin est un malheu
76
, dans la mort. Ainsi de leur attitude envers les
créatures
: ils ne les retrouvent pas au-delà de leur passion et de son ascèse.
77
les passions, l’âme ne reçoit plus d’aliment des
créatures
; et de cette façon, elle est remplie d’obscurité, et destituée des o
78
point chez Jean de la Croix à la condamnation des
créatures
. Maître Eckhart, que l’on tient cependant — à tort peut-être — pour p
79
ques que l’âme pure est le lieu de rédemption des
créatures
dénaturées par le péché. « Toutes les créatures passent de leur vie à
80
s créatures dénaturées par le péché. « Toutes les
créatures
passent de leur vie à leur être. Toutes les créatures se portent dans
81
tures passent de leur vie à leur être. Toutes les
créatures
se portent dans ma raison afin d’être en moi raisonnables. Moi seul,
82
moi raisonnables. Moi seul, je ramène toutes les
créatures
à Dieu. » C’est ce mouvement qui fait défaut, théoriquement, à toute
83
’une distinction d’essence est maintenue entre la
créature
et le Créateur. Quelques exemples individuels — les seuls valables en
84
raire, Eckhart verra Dieu présent dans toutes les
créatures
, en tant que, par l’âme du croyant, elles « passent de leur vie à leu
85
ge mystique des siècles suivants. Souviens-toi, ô
créature
, que ta nature est celle des anges. Si plus longtemps tu demeures en
86
e, c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la
créature
, mais dans un esprit renouvelé, dans une liberté reconquise. 8.Cré
87
tière », méconnaissant une Agapè qui sanctifie la
créature
, ignorant donc la vraie nature de ce qu’ils tiennent pour le péché, i
88
aspect diurne, son reflet moral dans notre vie de
créatures
finies. Il y manque l’aspect nocturne, l’épanouissement mystique dans
89
ces sont accompagnées d’un entier détachement des
créatures
, quant à l’esprit… On se sent alors beaucoup plus étranger aux choses
90
ité de l’univers ; le jour, forme illimitée de la
créature
; le soir, négation illimitée de l’existence à l’origine de l’univers
91
ivinisant, en conflit éternel et angoissé avec la
créature
de chair et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d
92
e et le temps sans lesquelles il n’est point de «
créatures
» — alors que le seul but de l’amour infini ne peut être que le divin
93
ne me reste que la révolte contre ma condition de
créature
; et au contraire, si je l’atteins trop aisément, je deviendrai le ph
94
l’âme, la fidélité des époux est l’accueil de la
créature
, la volonté d’accepter l’autre tel qu’il est, dans son intime singula
95
au-dessus de notre condition finie et limitée de
créatures
. Ainsi le même mouvement qui fait que nous adorons la vie nous précip
96
ôt ou tard est la rançon d’une divinisation de la
créature
. Mais cette égalité ne doit pas être entendue au sens moderne et reve
97
mour fait apparaître le prochain. Pour l’Éros, la
créature
n’était qu’un prétexte illusoire, une occasion de s’enflammer ; et il
98
t qu’au-delà, l’homme religieux se détournait des
créatures
ignorées par son dieu. Mais le Dieu des chrétiens — et lui seul, parm
99
vine perfection. Que l’homme ne s’attache pas aux
créatures
, puisqu’elles n’ont aucune excellence, et qu’en tant que particulière
100
l’ordonne le sommaire évangélique de la Loi). Une
créature
finie ne peut aimer que le fini. Il en résulta que les mystiques fure
101
it à établir cette confusion du Créateur et de la
créature
. Et l’on accusa ces poètes de manichéisme déguisé, sur la foi de leur
102
er à une grossière confusion du Créateur et de la
créature
, dans le Roman : la fameuse « divinisation de la femme » selon la for
103
olu, l’attachement impossible et condamnable à la
créature
imparfaite ; tandis que pour le chrétien l’amour divin est un malheur
104
, dans la mort. Ainsi de leur attitude envers les
créatures
: ils ne les retrouvent pas au-delà de leur passion et de son ascèse.
105
les passions, l’âme ne reçoit plus d’aliment des
créatures
; et de cette façon, elle est remplie d’obscurité, et destituée des o
106
point chez Jean de la Croix à la condamnation des
créatures
. Maître Eckhart, que l’on tient cependant — à tort peut-être — pour p
107
ques que l’âme pure est le lieu de rédemption des
créatures
dénaturées par le péché. « Toutes les créatures passent de leur vie à
108
s créatures dénaturées par le péché. « Toutes les
créatures
passent de leur vie à leur être. Toutes les créatures se portent dans
109
tures passent de leur vie à leur être. Toutes les
créatures
se portent dans ma raison afin d’être en moi raisonnables. Moi seul,
110
moi raisonnables. Moi seul, je ramène toutes les
créatures
à Dieu. » C’est ce mouvement qui fait défaut, théoriquement, à toute
111
’une distinction d’essence est maintenue entre la
créature
et le Créateur. Quelques exemples individuels — les seuls valables en
112
raire, Eckhart verra Dieu présent dans toutes les
créatures
, en tant que, par l’âme du croyant, elles « passent de leur vie à leu
113
e mystique des siècles suivants. Souviens-toi, ô
créature
, que ta nature est celle des anges. Si plus longtemps tu demeures en
114
e, c’est-à-dire à l’acceptation des limites de la
créature
, mais dans un esprit renouvelé, dans une liberté reconquise. 8.Cré
115
tière », méconnaissant une Agapè qui sanctifie la
créature
, ignorant donc la vraie nature de ce qu’ils tiennent pour le péché, i
116
aspect diurne, son reflet moral dans notre vie de
créatures
finies. Il y manque l’aspect nocturne, l’épanouissement mystique dans
117
ces sont accompagnées d’un entier détachement des
créatures
, quant à l’esprit… On se sent alors beaucoup plus étranger aux choses
118
ité de l’univers ; le jour, forme illimitée de la
créature
; le soir, négation illimitée de l’existence à l’origine de l’univers
119
ivinisant, en conflit éternel et angoissé avec la
créature
de chair et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d
120
e et le temps sans lesquelles il n’est point de «
créatures
» — alors que le seul But de l’amour infini ne peut être que le divin
121
ne me reste que la révolte contre ma condition de
créature
. ; et au contraire, si je l’atteins trop aisément, je deviendrai le p
122
l’âme, la fidélité des époux est l’accueil de la
créature
, la volonté d’accepter l’autre tel qu’il est, dans son intime singula
123
au-dessus de notre condition finie et limitée de
créatures
. Ainsi le même mouvement qui fait que nous adorons la vie nous précip
124
ôt ou tard est la rançon d’une divinisation de la
créature
. Mais cette égalité ne doit pas être entendue au sens moderne et reve
125
t et reste transcendant. » Mais alors, lorsqu’une
créature
aime son Dieu, l’obstacle de la transcendance introduit dans l’amour
126
ceux parmi nous qui se souviennent d’être hommes,
créatures
de l’esprit autant que de la terre, chargés d’une vocation et non seu
127
fer est un ange tombé du ciel. Les anges sont des
créatures
spirituelles vivant et agissant sur les frontières de l’Éternel et de
128
e saurait combler le vide que forme au cœur d’une
créature
la conscience d’avoir quitté sa juste place dans le monde. Tombé de l
129
nt mais non moins fascinant, il est sans doute la
créature
la plus poétique du monde, au sens romantique de ce terme. Il est bea
130
stant où la passion transgresse les limites de la
créature
et s’emporte à la diviniser, que le Tentateur a parlé. « Vous serez c
131
, parole articulée dans le discours de toutes les
créatures
, je prétends m’isoler ou m’abstraire du cosmos, et provoquer ma catas
132
ns quand nous vivons vraiment, dans notre état de
créatures
libres, c’est-à-dire constamment placées devant des choix, dans la co
133
fer est un ange tombé du ciel. Les anges sont des
créatures
spirituelles vivant et agissant sur les frontières de l’Éternel et de
134
e saurait combler le vide que forme au cœur d’une
créature
la conscience d’avoir quitté sa juste place dans le monde. Tombé de l
135
intention — en partie révélés — que les actes des
créatures
pourraient être jugés sans erreur. « Ne jugez pas », dit l’Évangile.
136
poursuit le récit, « l’impiété s’accrut ; et les
créatures
transgressèrent et corrompirent toutes leurs voies » (Énoch VIII 2).
137
les à sa torture, à sa grandeur, à son orgueil de
créature
faite à l’image de Dieu et qui veut s’emparer du Ciel. Le diable a ti
138
34. Le démon de la popularité De toutes les
créatures
qui aient jamais existé, le diable est celle qui sait le mieux « how
139
nt mais non moins fascinant, il est sans doute la
créature
la plus poétique du monde. Il est beau aux yeux des naïfs qui croient
140
stant où la passion transgresse les limites de la
créature
et s’emporte à la diviniser, que le Tentateur a parlé. « Vous serez c
141
, parole articulée dans le discours de toutes les
créatures
, je prétends m’isoler ou m’abstraire du cosmos, et provoquer ma catas
142
ns quand nous vivons vraiment, dans notre état de
créatures
libres, c’est-à-dire constamment placées devant des choix, dans la co
143
fer est un ange tombé du ciel. Les anges sont des
créatures
spirituelles vivant et agissant sur les frontières de l’Éternel et de
144
e saurait combler le vide que forme au cœur d’une
créature
la conscience d’avoir quitté sa juste place dans le monde. Tombé de l
145
intention — en partie révélés — que les actes des
créatures
pourraient être jugés sans erreur. « Ne jugez pas », dit l’Évangile.
146
poursuit le récit, « l’impiété s’accrut ; et les
créatures
transgressèrent et corrompirent toutes leurs voies » (Énoch VIII 2).
147
les à sa torture, à sa grandeur, à son orgueil de
créature
faite à l’image de Dieu et qui veut s’emparer du Ciel. Le diable a ti
148
34. Le démon de la popularité De toutes les
créatures
qui aient jamais existé, le diable est celle qui sait le mieux « how
149
nt mais non moins fascinant, il est sans doute la
créature
la plus poétique du monde. Il est beau aux yeux des naïfs qui croient
150
stant où la passion transgresse les limites de la
créature
et s’emporte à la diviniser, que le Tentateur a parlé. « Vous serez c
151
, parole articulée dans le discours de toutes les
créatures
, je prétends m’isoler ou m’abstraire du cosmos, et provoquer ma catas
152
nt mais non moins fascinant, il est sans doute la
créature
la plus poétique du monde, au sens romantique de ce terme. Il est bea
153
it-on dans un dialogue de Kassner30 —, toutes les
créatures
, le soleil, la terre, la lune, les plantes, les animaux et les pierre
154
e chaque chose tire sa force et son temps ; toute
créature
languit après ce commencement, et bienheureux est celui qui dans sa f
155
i agit n’est point un jugement des résultats, des
créatures
; elle n’est pas davantage appréciation des causes. L’acte n’est jama
156
réation tout entière est un discours adressé à la
créature
au moyen de la créature : car un jour le redit au suivant, une nuit l
157
un discours adressé à la créature au moyen de la
créature
: car un jour le redit au suivant, une nuit l’annonce à l’autre. Cett
158
s’exprimer que par l’image de l’Absence de toute
créature
, de toute forme. » Car nous ne percevons et n’exprimons que le divers
159
n essence dans les aspects de l’univers et de ses
créatures
, et cependant restant le « Dieu caché », deus absconditus, éternellem
160
ger d’antiques découvertes. À propos de ces mêmes
créatures
, une expérience récente peut nous fournir une seconde parabole du siè
161
ses replongées dans la stupeur originelle, toutes
créatures
livrées d’un seul coup à la violence de l’acte décisif, nous allons v
162
ut dire ? Je parlais de « l’attente ardente » des
créatures
, songeant au passage où l’Apôtre nous fait entendre ce soupir de tout
163
xtase religieuse, c’est se moquer cruellement des
créatures
, ou plutôt c’est avouer qu’on n’a pas su les voir. Aller demander à l
164
décrépitude où l’ont laissée les radicaux et les
créatures
de Bouisson, dont mon alcoolique fait partie. Voilà l’aspect local et
165
ses replongées dans la stupeur originelle, toutes
créatures
livrées d’un seul coup à la violence de l’acte décisif, nous allons v
166
rie. Rien ne sert de faire durer, de conserver la
créature
— l’Europe — si l’on tarit les sources de sa recréation perpétuelle.
167
rie. Rien ne sert de faire durer, de conserver la
créature
, si l’on tarit les sources de sa recréation perpétuelle. Et rien ne s
168
i les choisit souverainement ; non pas au sens de
créature
, mais bien à celui de démiurge ; non pas au sens d’un homme, mais bie
169
s aussi, ce qui est humain, c’est l’orgueil de la
créature
, et l’obstination à conserver ce qui est établi. C’est pourquoi il fa
170
change rien46. K. dénonçant Staline au nom de ses
créatures
— et des seules que Staline ait épargnées — ne donne aucune indicatio
171
e scélérats, Staline en tête, dont la plupart des
créatures
sont encore au pouvoir en URSS ; 6. que les camps de travail forcé no
172
’un essai de montée de l’homme vers ce qui nie la
créature
. Foi et Connaissance. L’Oriental, tournant le dos au « monde » décid
173
’un essai de montée de l’homme vers ce qui nie la
créature
. Foi et Connaissance. L’Oriental, tournant le dos au « monde » décid
174
nymphique (entendons : démoniaque) ; et, pour ces
créatures
choisies, je propose le nom de nymphets. » Lolita, 12 ans et 7 mois,
175
rich. L’homme qui en serait capable engagerait la
créature
désarmée et inachevée encore, dans des histoires pour quoi elle n’est
176
essemble absolument tout en étant un autre, d’une
créature
magique qui soit nous tout en possédant l’avantage, sur toutes nos im
177
de prophètes, les bavards seraient peut-être des
créatures
très silencieuses, comme les belettes ou les étoiles filantes. » Mais
178
it en une mythologie évoquant le grouillement des
créatures
qui décorent l’extérieur des grands temples de l’Inde. Je relève enco
179
line, il devient évident que Khrouchtchev est une
créature
intermédiaire entre le dictateur et l’homme. Plus près de l’homme qu’
180
trois amours : l’amour divin du Créateur pour sa
créature
, et d’elle pour Lui ; l’amour spirituel « dont le siège est en la cré
181
Lui ; l’amour spirituel « dont le siège est en la
créature
toujours à la quête de l’être dont elle découvre en elle l’Image, ou
182
en que tu ne dois aimer que ton « Dieu » dans ses
créatures
, puisqu’il est dit de Lui qu’il est amour. — Mais Dieu pour nous est
183
en son point de réflexion et de résonance dans la
créature
, un moi nouveau qui transcende l’ancien parce qu’il le totalise et l’
184
nymphique (entendons : démoniaque) ; et, pour ces
créatures
choisies, je propose le nom de nymphets. » Lolita, 12 ans et sept moi
185
rich. L’homme qui en serait capable engagerait la
créature
, désarmée et inachevée encore, dans des histoires pour quoi elle n’es
186
essemble absolument tout en étant un autre, d’une
créature
magique qui soit nous tout en possédant l’avantage, sur toutes nos im
187
de prophètes, les bavards seraient peut-être des
créatures
très silencieuses, comme les belettes ou les étoiles filantes. Mais
188
it en une mythologie évoquant le grouillement des
créatures
qui décorent l’extérieur des grands temples de l’Inde. Je relève enco
189
trois amours : l’amour divin du Créateur pour sa
créature
, et d’elle pour Lui ; l’amour spirituel « dont le siège est en la cré
190
Lui ; l’amour spirituel « dont le siège est en la
créature
toujours à la quête de l’être dont elle découvre en elle l’Image, ou
191
en que tu ne dois aimer que ton « Dieu » dans ses
créatures
, puisqu’il est dit de Lui qu’il est amour. — Mais Dieu pour nous est
192
en son point de réflexion et de résonance dans la
créature
, un moi nouveau qui transcende l’ancien parce qu’il le totalise et l’
193
ans l’habitude, dans la routine. Il deviendra une
créature
vulgaire, formaliste, vide comme les Grecs de la décadence et ceux de
194
de la terre, déroba le feu du ciel pour animer sa
créature
et qui, par cela même, initia la lutte contre tout ce qui n’est que f
195
e rien d’autre qu’une particule de la nature, une
créature
acceptant le Paradis de la Fatalité ? Et cet Ulysse du Dante, n’est-i
196
l pas le frère de Prométhée qui, tout en étant la
créature
des Dieux, veut, lui aussi, devenir créateur, et non pas en vertu d’u
197
i les choisit souverainement ; non pas au sens de
créature
, mais bien à celui de démiurge ; non pas au sens d’un homme, mais bie
198
me concret, produit social selon Marx, et non pas
créature
spirituelle et charnelle. 29. En particulier, dans les Thèses sur Fe
199
cœur du Gothard. Des baillis ou intendants, leurs
créatures
, tentent de gouverner le pays. Or, ces baillis sont presque tous choi
200
ntité ou essence de la Dame : « Est-elle Dieu ou
créature
humaine, femme ou homme, savoir secret ou puissance magique, ou quoi
201
douleur poignante, la douleur inconsolable de la
créature
finie » : Quand je vois l’alouette mouvoir De joie ses ailes à contr
202
roid de tous les monstres froids », n’est pas une
créature
mythologique. Il est en fait la résultante mécanique et l’indicateur
203
iller le vieil homme », de devenir une « nouvelle
créature
», un « homme nouveau », — dont les « hommes nouveaux » de l’utopie d
204
Chalcédoine, saint Augustin transpose à l’homme,
créature
de chair et d’esprit, à la fois immanent et transcendant, le « modèle
205
lée. Parler pour eux, dire la plainte muette des
créatures
que l’homme a trop souvent nommées des « bêtes brutes », quand elles