1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
1 st est le seul médiateur à qui doit s’adresser le culte , en son cœur, du croyant. Le centre de gravité religieux est replacé
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
2 copons, tant pis. » Cinq conférences et autant de cultes en trois jours, cela peut paraître excessif à qui n’a pas connu l’atm
3 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
3 et méditations. Dehors, on honore la liberté d’un culte moins platonique : n’est-ce pas Léo qui prétendit qu’on ne peut juger
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
4 nous empêcher de vivre, de rêver et de souffrir : culte du moi avec ses recettes garanties, chapelets d’optimisme, tyrannique
5 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
5 dépasse celle du cas pathologique. Il y a dans ce culte de la mythomanie qu’on a vu sévir parmi certains milieux d’avant-gard
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
6 ire dans un monde organisé pour la production. Le culte des valeurs désintéressées ne peut que diminuer le « rendement » quan
7 dont elle devrait être la mère. Elle favorise le culte exclusif de l’utile, l’incompréhension brutale de la nature, la haine
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
8 ire dans un monde organisé pour la production. Le culte des valeurs désintéressées ne peut que diminuer le « rendement » quan
9 dont elle devrait être la mère. Elle favorise le culte exclusif de l’utile, l’incompréhension brutale de la nature, la haine
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
10 rendre au père, selon le Décalogue, n’est pas un culte des ancêtres. Et pourtant, quelle est cette promesse mystérieusement
9 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
11 béir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous leur obéissons, e
10 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
12 venait aujourd’hui s’en prévaloir pour rendre un culte sanguinaire aux faux dieux qu’elle a suscités. « Le philosophe dit à
11 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
13 ise finale s’appelle dictature, réside dans notre culte du « pratique », dans la confiance naïve que nous donnons aux technic
14 ous donnons aux techniciens. Je distingue dans ce culte le premier temps du refoulement personnaliste, le symptôme évident de
12 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
15 béir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous leur obéissons, e
13 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
16 L’idole des humanistes (l’homme divinisé) et son culte orthodoxe, le marxisme, exigent de l’humanité un déploiement plus gén
17 des raisons analogues, l’humanisme fasciste et le culte des héros sont pour notre personnalisme une menace plus perfide que l
18 cheté que suppose, que favorise tout au moins, un culte officiel des héros ? — Le héros vrai n’imite personne. Il n’est confo
14 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
19 rité est en train d’abdiquer parmi nous devant le culte de la vie. « Le christianisme tel que Kierkegaard le représentait, ne
15 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
20 ise finale s’appelle dictature, réside dans notre culte du « pratique », dans la confiance naïve que nous donnons aux technic
21 ous donnons aux techniciens. Je distingue dans ce culte le premier temps du refoulement personnaliste, le symptôme évident de
16 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
22 béir à des forces invisibles et de leur rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous leur obéissons, e
17 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
23 L’idole des humanistes (l’homme divinisé) et son culte orthodoxe, le marxisme, exigent de l’humanité un déploiement plus gén
24 des raisons analogues, l’humanisme fasciste et le culte des héros sont pour notre personnalisme une menace plus perfide que l
25 cheté que suppose, que favorise tout au moins, un culte officiel des héros ? — Le héros vrai n’imite personne. Il n’est confo
18 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
26 e que la vie chrétienne ? demande Karl Barth dans Culte raisonnable dont le titre contraste singulièrement avec celui de Kier
27 nois par P.-H. Tisseau (Éditions Montaigne). – Le Culte raisonnable, par Karl Barth, traduit par P. Maury (Éditions « Je sers
19 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
28 et l’anarchie bourgeoise ont tolérées en marge du culte de l’argent : la passion, le bonheur, l’aventure, la sécurité, l’esth
20 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
29 lus radicale et salutaire) c’est, par exemple, le culte du Surhomme. Le « retour étemel » est alors le type même de la supers
21 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
30 aient les calvinistes ? Le libre exercice de leur culte . Or, l’édit, en donnant cent places fortes aux réformés, et certains
31 i politique. D’autre part, limitant l’exercice du culte (qui ne peut être célébré que hors les murs, et qui souffre partout d
22 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
32 philosophie. C’est d’avoir enseigné au peuple un culte de l’esprit intemporel — comprenez : distingué, oisif — tout conforme
33 xiler l’esprit dans les nuages, c’est le vouer au culte d’une élite inféconde, et au juste mépris des masses. V. Situation
34 V. Situation faite aux intellectuels a) le culte de l’esprit gratuit. La surestimation grandiloquente de l’esprit, rés
35 istoire au maximum de spiritualisme distingué. Le culte des principes en soi : voilà ce qu’il faut au régime des requins. La
36 piritualiste, prêtre de l’esprit pur, s’adonne au culte solitaire des choses « sérieuses et précises ». Et que le monde suive
23 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
37 faites à l’image des terreurs de l’homme. Dans le culte de ces images, le peuple croit trouver son unité, et il y retrouve en
24 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
38 able, en instituant d’immenses fêtes populaires : culte de la Raison, des Vertus, de la Patrie, sous Robespierre ; fête des M
39 issons, fête de la jeunesse ou du Solstice d’été, culte des morts de la Révolution, sous Hitler. (Je ne puis ici que renvoyer
25 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
40 tion française, qui devait par ailleurs rendre un culte à la Raison déifiée. Mais cette raison ennemie du singulier, et défin
26 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
41 messianique. Point d’abstractions : c’est que le culte qu’il faut rendre au Dieu vivant est une obéissance directe « en espr
42 s seraient alors ceux qui rappellent le peuple au culte du vrai Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers —, mais aussi c
43 ries est encore celle qui prend pour objet de son culte la vraie mesure, mais la mesure en soi, isolée de ses fins. La décade
27 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
44 faites à l’image des terreurs de l’homme. Dans le culte de ces images, le peuple croit trouver son unité, et il y retrouve en
28 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
45 ase, comme le rappelait récemment le ministre des Cultes  !) et bien qu’il attaque violemment le parti soviétique des sans-Dieu
29 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
46 temps, de la guerre ou des pestes. Cet amour, ce culte rendu à des déterminismes de plus en plus pesants, cette pitoyable my
30 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
47 tion française, qui devait par ailleurs rendre un culte à la Raison déifiée. Mais cette raison ennemie du singulier, et défin
31 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
48 messianique. Point d’abstractions : c’est que le culte qu’il faut rendre au Dieu vivant est une obéissance directe « en espr
49 s seraient alors ceux qui rappellent le peuple au culte du vrai Dieu, mais aussi ceux qui dénoncent les excès du légalisme. C
50 idolâtries est celle qui prend pour objet de son culte [non] la vraie mesure, mais la mesure en soi, isolée de ses fins. La
32 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
51 faites à l’image des terreurs de l’homme. Dans le culte de ces images, le peuple croit trouver son unité, et il y retrouve en
33 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
52 ase, comme le rappelait récemment le ministre des Cultes  !) et bien qu’il attaque violemment le parti soviétique des sans-Dieu
34 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
53 temps, de la guerre ou des pestes. Cet amour, ce culte rendu à des déterminismes de plus en plus pesants, cette pitoyable my
35 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
54 ille bombardée, 2300 habitants. Cent personnes au culte . Dans la campagne environnante, une maison sur dix habitée. Dès 1934,
55 l’aurez remarqué, il n’en vient qu’une dizaine au culte . C’est trop compromettant. Mais pour une causerie sur un sujet neutre
56 tes ou pas, les hommes d’ici ne viennent guère au culte . Ce n’est pas l’envie qui manque, mais ils ont peur. C’est toujours l
57 es hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va au culte , il faut défiler devant les terrasses, c’est gênant. Un homme me disa
36 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
58 our un dimanche prochain, au chef-lieu, après son culte . Je suis rentré à bicyclette, sans lumière, distinguant à peine la ro
37 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
59 fait ses preuves.   15 décembre Déjeuné, après le culte , chez M. Palut. Il n’est pas pasteur en titre, mais seulement « évang
60 aroissiens disséminés. Il en vient une dizaine au culte . Les autres habitent trop loin, ou sont indifférents. Il me raconte l
38 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
61 e dans son principe à adorer les instruments d’un culte , oubliant le dieu qu’il célèbre. Et pourquoi n’irais-je pas jusqu’à d
39 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Lectures dirigées dans le IIIe Reich (15 décembre 1937)
62 idéologie du Parti : technique, morale spartiate, culte des héros militaires, retour au Moyen Âge germanique. Je vous laisse
40 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
63 our un dimanche prochain, au chef-lieu, après son culte . Je suis rentré à bicyclette, sans lumière, distinguant à peine la ro
64 our arriver au dit chef-lieu. — Déjeuné, après le culte , chez M. Palut. Il n’est pas pasteur en titre, mais seulement « évang
65 aroissiens disséminés. Il en vient une dizaine au culte . Les autres habitent trop loin, ou sont indifférents. Il me raconte l
41 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
66 ille bombardée. 2300 habitants. Cent personnes au culte . Dans la campagne environnante, une maison sur dix habitée. Dès 1934,
67 l’aurez remarqué, il n’en vient qu’une dizaine au culte . C’est trop compromettant. Mais pour une causerie sur un sujet neutre
68 tes ou pas, les hommes d’ici ne viennent guère au culte . Ce n’est pas l’envie qui manque, mais ils ont peur. C’est toujours l
69 es hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va au culte , il faut défiler devant les terrasses, c’est gênant. Un homme me disa
70 rer humain prime cette volonté de puissance et ce culte du jeune guerrier à quoi certains de nos voisins sacrifient davantage
42 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
71 insi les Hébreux se rebellent, ils fuient dans le culte des faux dieux, rassurants parce que « faits de main d’homme »… Mais
72 notion d’idolâtrie déborde ici singulièrement le culte des images d’où elle tire son nom. Elle embrasse tout ce qui n’est pa
73 olâtries, c’est celle qui prend pour objet de son culte la mesure même, la Loi en soi, abstraite des fins pour lesquelles ell
74 messianique. Point d’abstractions : c’est que le culte qu’il faut rendre au Dieu vivant est une obéissance directe « en espr
75 nous sommes toujours préparés à nous acquitter du culte que nous lui devons ; que nos Sacrificateurs sont établis pour veille
76 chrétienne des religions à mystères et des autres cultes orientaux de cette époque, et qui fit d’elle dès son apparition la se
77 s seraient alors ceux qui rappellent le peuple au culte du vrai Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers — mais aussi ce
43 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
78 es de droite ou de gauche, leurs guerres et leurs cultes d’État. 80. Voir numéro du 1er décembre 1937 : Le Personnalisme en
44 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
79 quelque manifestation politique. Mais c’est leur culte qu’ils célèbrent ! Et c’est une liturgie qui se déroule, la grande cé
80 de mots vides ou de mensonges pour les fidèles du culte allemand. Il ne s’agit ici que de religion. Ce n’est pas pour défendr
45 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
81 émasquer cette idole, et les raisons profondes du culte qu’on lui rend. Or je distingue dans ces raisons plus d’angoisse que
82 ent pas de passer pour athées : ils refusaient le culte de l’idole et s’en moquaient. Nous aussi nous devons rire des idoles
83 — de remplacer le christianisme défaillant par le culte social de l’État et de son principe « sacral » : Prolétariat, Race, E
46 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
84  » les illusions de la passion, de leur rendre un culte secret, et d’en attendre un mystérieux surcroît de vie. J’essaierai
85 s, certes, dans les domaines les plus divers : le culte du nombre, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la culture par
47 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
86 quelque manifestation politique. Mais c’est leur culte qu’ils célèbrent ! Et c’est une liturgie qui se déroule, la grande cé
87 heure et demie, et je l’ai vu à la sortie de son culte , debout dans sa voiture qui longeait très lentement une rue étroite,
48 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
88 de mots vides ou de mensonges pour les fidèles du culte allemand. Il ne s’agit ici que de religion. Ce n’est pas pour défendr
49 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
89 able, en instituant d’immenses fêtes populaires : culte de la Raison, des Vertus, de la Patrie, sous Robespierre ; fête des M
90 issons, fête de la Jeunesse ou du Solstice d’été, culte des morts de la Révolution, sous Hitler. L’analogie est à peu près pa
50 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
91 quelque manifestation politique. Mais c’est leur culte que ces Allemands célébraient. C’était une liturgie qui se déroulait,
51 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
92 bien senti le danger, puisqu’elle a développé le culte de Notre-Dame pour répondre au culte de la « Dame » des troubadours.
93 développé le culte de Notre-Dame pour répondre au culte de la « Dame » des troubadours. Cet amour courtois ne fleurit que par
52 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
94 des choses fatales et des « choses espérées », du culte des morts et de celui du Dieu vivant. L’ère des religions s’ouvre à n
53 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
95 ortie de cette « manifestation monstre », — de ce culte — debout dans sa voiture qui longeait très lentement une rue étroite,
54 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
96 et laïcise le contenu. « La vraie religion est le culte des morts », dit-il après Auguste Comte. Je le pense aussi. (Voyez le
55 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
97 , le mépris des frontières et des obligations, le culte des morts rétabli, le rêve d’expansion indéfinie, mais aussi le goût
56 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
98 adultère, c’est insister sur la réalité que notre culte de l’amour masque et transfigure à la fois ; c’est mettre au jour ce
99 figure à la fois ; c’est mettre au jour ce que ce culte dissimule, refoule, et refuse de nommer pour nous permettre un abando
100 vèle plus exténuant que les morales anciennes. Le culte de l’amour-passion s’est tellement démocratisé qu’il perd ses vertus
57 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
101 te, c’est le Jour incréé. Et sa passion, c’est le culte d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il souffre volupté, mê
102 qui évangélisèrent l’Europe, et la rappelèrent au culte des lettres. Et ceci nous amène aux abords de l’époque où se forma no
103 est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du culte de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et souffrant d
104 — de très obscures complicités. Souvenons-nous du culte druidique pour la Femme, être prophétique, « éternel féminin », « but
105 nes vivantes, pures et impures, de la révolte. Au culte symbolique de la Femme, le clergé eut la grande sagesse d’opposer une
106 dès le milieu du xiie siècle, pour instituer un culte de la Vierge. À la « Dame des pensées » de l’hérétique, on substituer
107 eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le culte de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’Église me
108 par des voies proprement religieuses, mais par le culte plus profane des héros et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu le
109 a est sui juris ; servus non est persona. 25. Le culte des images — manifestation la plus simpliste de ce penchant — a toujo
110 différences ne sont pas de nature à expliquer le culte de la femme. On y reviendra. 33. A. Jeanroy, La Poésie lyrique des
111 7 : elle rattachait le Graal aux rites secrets du culte d’Adonis. Ce qui est certain, c’est qu’un symbole comme celui du roi
112 êt les significations les plus diverses selon les cultes  : Je ne pense pas qu’on doive s’en tenir à une seule interprétation.
58 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
113 re s’oppose aux violences du sang féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose à l’exaltation érotiqu
114 horrifiant et d’attirant tout à la fois. C’est le culte et le mystère sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle 
59 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
115  » les illusions de la passion, de leur rendre un culte secret, et d’en attendre un mystérieux surcroît de vie. J’essaierai d
116 s, certes, dans les domaines les plus divers : le culte du nombre, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la culture par
60 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
117 , chez nous, la vertu régénératrice du sang et le culte des morts sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, de métaphores
118 t que cette force reste pure ! Car de même que le culte de la terre et des morts, pour peu qu’il vienne à s’accentuer, risque
119 ne certaine déviation de notre morale, un certain culte de la personnalité en soi, un certain individualisme, risquent aussi
120 anger intime et permanent, c’est le moralisme, le culte de nos vertus utilisées pour des fins purement humaines. À force de l
61 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
121 adultère, c’est insister sur la réalité que notre culte de l’amour masque et transfigure à la fois ; c’est mettre au jour ce
122 figure à la fois ; c’est mettre au jour ce que ce culte dissimule, refoule, et refuse de nommer pour nous permettre un abando
123 vèle plus exténuant que les morales anciennes. Le culte de l’amour-passion s’est tellement démocratisé qu’il perd ses vertus
62 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
124 te, c’est le Jour incréé. Et sa passion, c’est le culte d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il souffre volupté, mê
125 qui évangélisèrent l’Europe, et la rappelèrent au culte des lettres. Et ceci nous amène aux abords de l’époque où se forma no
126 est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du culte de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et souffrant d
127 — de très obscures complicités. Souvenons-nous du culte druidique pour la Femme, être prophétique, « éternel féminin », « but
128 que l’Inquisition avait brûlé tous les livres de culte et traités de doctrine de l’Hérésie, et que les seuls témoignages sub
129 ées, l’idée platonicienne du principe féminin, le culte de l’Amour contre le mariage, en même temps que la chasteté. Saint Be
130 e puissante et comme universelle de l’Amour et du culte de la Femme idéalisée, l’Église et le clergé ne pouvaient manquer d’o
131 ne pouvaient manquer d’opposer une croyance et un culte qui répondissent au même désir profond, surgi de l’âme collective. Il
132 , dès le début du xiie siècle, pour instituer un culte de la Vierge. Marie reçoit généralement, dès cette époque, le titre d
133 eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le culte de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’Église me
134 ibéré : il peut enfin s’avouer sous la forme d’un culte rendu à l’archétype divin de la femme, à condition que cette Déesse-M
135 ion dualiste ; enfin, à cette montée puissante du culte de l’Amour, dont je viens de rappeler les manifestations. Nous voici
136 re… Le dynamisme créateur revient à la Déesse… Le culte se concentre autour de ce principe cosmique féminin ; la méditation t
137 la femme, dans tout cela ? Elle reste objet d’un culte . Considérée comme « source unique de joie et de repos, l’amante synth
138 ue de l’âme, le Principe Féminin de la shakti, le culte de la Femme, de la Mère, de la Vierge. Il participe de cette épiphani
139 par des voies proprement religieuses, mais par le culte plus profane des héros et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu le
140 7 : elle rattachait le Graal aux rites secrets du culte d’Adonis. Ce qui est certain, c’est qu’un symbole comme celui du roi
141 êt les significations les plus diverses selon les cultes . Je ne pense pas qu’on doive s’en tenir à une seule interprétation. I
63 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
142 re s’oppose aux violences du sang féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose à l’exaltation érotiqu
143 se d’horrifiant et d’attirant à la fois. C’est le culte et le mystère sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle 
64 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
144 ralité de causes profondes ou prochaines, dont le culte de la romance n’est qu’un exemple. (Mais je me devais de le souligner
65 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
145  » les illusions de la passion, de leur rendre un culte secret, et d’en attendre un mystérieux surcroît de vie. J’essaierai d
146 s, certes, dans les domaines les plus divers : le culte du nombre, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la culture par
66 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
147 adultère, c’est insister sur la réalité que notre culte de l’amour masque et transfigure à la fois ; c’est mettre au jour ce
148 figure à la fois ; c’est mettre au jour ce que ce culte dissimule, refoule, et refuse de nommer pour nous permettre un abando
149 vèle plus exténuant que les morales anciennes. Le culte de l’amour-passion s’est tellement démocratisé qu’il perd ses vertus
67 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
150 te, c’est le Jour incréé. Et sa passion, c’est le culte d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il souffre volupté, mê
151 qui évangélisèrent l’Europe, et la rappelèrent au culte des lettres. Et ceci nous amène aux abords de l’époque où se forma no
152 est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du culte de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et souffrant d
153 l de très obscures complicités. Souvenons-nous du culte druidique pour la Femme, être prophétique, « éternel féminin », « but
154 que l’Inquisition avait brûlé tous les livres de culte et traités de doctrine de l’Hérésie, et que les seuls témoignages sub
155 ées, l’idée platonicienne du principe féminin, le culte de l’Amour contre le mariage, en même temps que la chasteté. Saint Be
156 e puissante et comme universelle de l’Amour et du culte de la Femme idéalisée, l’Église et le clergé ne pouvaient manquer d’o
157 ne pouvaient manquer d’opposer une croyance et un culte qui répondissent au même désir profond, surgi de l’âme collective. Il
158 , dès le début du xiie siècle, pour instituer un culte de la Vierge. Marie reçoit généralement, dès cette époque, le titre d
159 eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le culte de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’Église me
160 ibéré : il peut enfin s’avouer sous la forme d’un culte rendu à l’archétype divin de la femme, à condition que cette Déesse-M
161 ion dualiste ; enfin, à cette montée puissante du culte de l’Amour, dont je viens de rappeler les manifestations. Nous voici
162 re… Le dynamisme créateur revient à la Déesse… Le culte se concentre autour de ce principe cosmique féminin ; la méditation t
163 la femme, dans tout cela ? Elle reste objet d’un culte . Considérée comme « source unique de joie et de repos, l’amante synth
164 ue de l’âme, le Principe Féminin de la shakti, le culte de la Femme, de la Mère, de la Vierge. Il participe de cette épiphani
165 par des voies proprement religieuses, mais par le culte plus profane des héros et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu le
166 7 : elle rattachait le Graal aux rites secrets du culte d’Adonis. Ce qui est certain, c’est qu’un symbole comme celui du roi
167 êt les significations les plus diverses selon les cultes . Je ne pense pas qu’on doive s’en tenir à une seule interprétation. I
68 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
168 re s’oppose aux violences du sang féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose à l’exaltation érotiqu
169 se d’horrifiant et d’attirant à la fois. C’est le culte et le mystère sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle 
69 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
170 ralité de causes profondes ou prochaines, dont le culte de la romance n’est qu’un exemple. (Mais je me devais de le souligner
70 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
171  » les illusions de la passion, de leur rendre un culte secret, et d’en attendre un mystérieux surcroît de vie. J’essaierai d
172 s, certes, dans les domaines les plus divers : le culte du nombre, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la culture par
71 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
173 il ne croit. Il se décrit « forcé de s’asseoir au culte de famille. Sa gêne. L’horreur du geste qui puisse dépasser son senti
72 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
174 e, de nos jours ? Souvent, en sortant d’un de nos cultes , je regarde les gens qui se dispersent, et je me pose cette question 
175 our prochain. Je me demande si les fidèles de nos cultes se sentent plus fortement liés aux autres membres de l’Église qu’ils
176 nisées, — douées d’une discipline et de formes de culte fixes. Je ne soulèverai pas ici le problème de l’épiscopat, encore qu
177 ce. Je me bornerai au seul problème des formes du culte , au problème de la liturgie protestante. C’est un laïque qui parle ic
178 e pays. J’entends ici par liturgie : la partie du culte qui n’est pas le sermon, les lectures, prières et chants réglés et ré
179 nce de toute espèce de liturgie sérieuse dans nos cultes , à quelques rares exceptions près10. Et ce n’est pas seulement le déf
180 e absence. Nous avons bien, de temps à autre, des cultes que nous appelons « liturgiques » et qui consistent en lectures bibli
181 re à la fois spontanée et réglée d’avance. Or nos cultes soi-disant liturgiques sont exactement le contraire : ils sont compos
182 lorsqu’il arrive qu’on lise, au début d’un de nos cultes , une prière liturgique isolée, comme la confession des péchés, certai
183 ut). VII. Alléluia (chant spontané). (À la fin du culte , après l’Oraison dominicale, chant spontané d’une strophe du Te Deum 
184 Vous réussissez à l’amener, un beau dimanche, au culte d’une de nos paroisses suisses. Elle sera d’abord, probablement, dépa
185 ra donné la clef. Il en ira tout autrement, si le culte débute par la liturgie que je viens de vous résumer. Cette liturgie,
186 aine participation personnelle, physique même, au culte public, n’est pas sans portée spirituelle. Se lever, prier ensemble à
73 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
187 rigines : souvenirs, mythologies, rites magiques, culte ancestral ou religion d’État. C’est là ce que j’appellerai une commun
188 , chez nous, la vertu régénératrice du sang et le culte des morts sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, de métaphores
189 t que cette force reste pure ! Car de même que le culte de la terre et des morts, pour peu qu’il vienne à s’accentuer, risque
190 ne certaine déviation de notre morale, un certain culte de la « personnalité » en soi, un certain individualisme, risquent au
191 anger intime et permanent, c’est le moralisme, le culte de nos vertus utilisées pour des fins purement humaines. À force de l
74 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
192 e dans son principe à adorer les instruments d’un culte , oubliant le dieu qu’il célèbre. Et pourquoi n’irais-je pas jusqu’à d
75 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
193 rigines : souvenirs, mythologies, rites magiques, culte ancestral ou religion d’État. C’est là ce que j’appellerai une commun
194 t que cette force reste pure ! Car de même que le culte de la terre et des morts, pour peu qu’il vienne à s’accentuer, risque
195 ne certaine déviation de notre morale, un certain culte de la « personnalité » en soi, un certain individualisme, risquent au
196 anger intime et permanent, c’est le moralisme, le culte de nos vertus utilisées pour des fins purement humaines. À force de l
76 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
197 sur le sol américain la liberté de célébrer leur culte , ils y trouvaient aussi la possibilité de fonder une « cité » entière
198 ront les principales paroisses de la cité. (Trois cultes chaque dimanche dans beaucoup d’églises.) Le lundi, copieux résumés d
199 s. Le dimanche, du matin au soir, une douzaine de cultes relayés par différentes stations. Vous passerez d’une liturgie solenn
200 commercial. Une page y est réservée aux lieux de culte . En tête : « Préservez votre privilège américain : allez au culte de
201 « Préservez votre privilège américain : allez au culte de votre paroisse. » Certes, l’on peut sourire de la publicité qu’éta
77 1942, La Vie protestante, articles (1938–1978). Perspectives d’avenir du protestantisme (2 janvier 1942)
202 pirituelle dans la diversité admise des formes de culte et d’organisation. Ce n’est point par hasard que les calvinistes, bie
78 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
203 grands discours, et je l’ai vu à la sortie de son culte , debout dans sa voiture qui longeait très lentement une rue étroite,
79 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
204 érêts puissants capables d’absorber nos rêves. Ce culte de la passion toujours fuyante, j’y vois le signe d’une espèce de név
205 empare, la contamine, la dénature, ou lui rend un culte obsédé. L’idéalisation romantique de l’amour dans l’époque moderne, e
206 homme au contraire se met à l’adorer, à rendre un culte aux valeurs féminines, il prive la femme de ses appuis et transforme
207 e plus grand réaliste de tous les temps.) Mais le culte romantique de la femme a inverti cet ordre naturel. Trop d’abus de po
80 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
208 e sentimentalisme qui font toute la démagogie, le culte du succès facile et hasardeux, la peur des coups, la peur des paroles
209 t rapportent le plus d’argent, quand elle rend un culte à des stars d’une intolérable sottise, quand tout cela paraît naturel
81 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
210 grands discours, et je l’ai vu à la sortie de son culte , debout dans sa voiture qui longeait très lentement une rue étroite,
82 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
211 laide pas ici pour le manque de tenue, ni pour le culte des « belles brutes », ni pour la guerre. Mais je constate que dans u
212 la saveur même de la vie. Nous avons institué le culte de ce qui ne tire pas à conséquence. Il règne sur nos mœurs et sur no
213 ublique16. Nous oublions que la conséquence de ce culte n’est autre que l’insignifiance de nos vertus autant que de nos vices
214 nt des banquets. 16. Celle-ci le compense par un culte en apparences contraire du sensationnel. 17. Tel que le définit Kie
83 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
215 érêts puissants capables d’absorber nos rêves. Ce culte de la passion toujours fuyante, j’y vois le signe d’une espèce de név
216 empare, la contamine, la dénature, ou lui rend un culte obsédé. L’idéalisation romantique de l’amour dans l’époque moderne, e
217 homme au contraire se met à l’adorer, à rendre un culte aux valeurs féminines, il prive la femme de ses appuis et transforme
218 e plus grand réaliste de tous les temps.) Mais le culte romantique de la femme a inverti cet ordre naturel. Trop d’abus de po
84 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
219 e sentimentalisme qui font toute la démagogie, le culte du succès facile et hasardeux, la peur des coups, la peur des paroles
220 t rapportent le plus d’argent, quand elle rend un culte à des stars d’une intolérable sottise, quand tout cela paraît naturel
85 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
221 grands discours, et je l’ai vu à la sortie de son culte , debout dans sa voiture qui longeait très lentement une rue étroite,
86 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
222 laide pas ici pour le manque de tenue, ni pour le culte des « belles brutes », ni pour la guerre. Mais je constate que dans u
223 la saveur même de la vie. Nous avons institué le culte de ce qui ne tire pas à conséquence. Il règne sur nos mœurs et sur no
224 ublique18. Nous oublions que la conséquence de ce culte n’est autre que l’insignifiance de nos vertus autant que de nos vices
225 nt des banquets. 18. Celle-ci le compense par un culte en apparence contraire du sensationnel. 19. Tel que le définit Kierk
87 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
226 érêts puissants capables d’absorber nos rêves. Ce culte de la passion toujours fuyante, j’y vois le signe d’une espèce de név
227 empare, la contamine, la dénature, ou lui rend un culte obsédé. L’idéalisation romantique de l’amour dans l’époque victorienn
228 homme au contraire se met à l’adorer, à rendre un culte aux valeurs féminines, il prive la femme de ses appuis et transforme
229 e plus grand réaliste de tous les temps.) Mais le culte romantique de la femme a inverti cet ordre naturel. Trop d’abus de po
88 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
230 e sentimentalisme qui font toute la démagogie, le culte du succès facile et hasardeux, la peur des coups, la peur des paroles
231 t rapportent le plus d’argent, quand elle rend un culte à des stars d’une intolérable sottise, quand tout cela paraît naturel
89 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable III : diable et sexe (29 octobre 1943)
232 empare, la contamine, la dénature, ou lui rend un culte obsédé. L’idéalisation romantique de l’amour dans l’époque moderne, e
90 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
233 ble. On comprend dès lors facilement la raison du culte rendu à Goethe par les meilleurs Allemands. Goethe figure à leurs yeu
91 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
234 venait aujourd’hui s’en prévaloir pour rendre un culte sanguinaire à ses faux dieux. Ils n’ont pas lu Hegel, bien sûr, mais
92 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
235 il ne croit. Il décrit X, « forcé de s’asseoir au culte de famille. Sa gêne. L’horreur du geste qui puisse dépasser son senti
93 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
236 , le mépris des frontières et des obligations, le culte des morts rétabli, le rêve d’expansion indéfinie, mais aussi le goût
94 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
237 s dont l’élite a perdu le sens, pour instaurer le culte dépouillé de la Raison. La terreur dans les arts vint au siècle suiva
95 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
238 antes : science, (scientisme), eudémonisme païen, culte de ces valeurs que l’on dit « appartenir à la vie », création de nouv
239 rd contact avec l’Église, avec sa doctrine et son culte , l’Église perd ses moyens les plus efficaces d’agir sur le siècle, de
96 1945, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique de la vie quotidienne (19 octobre 1945)
240 nseur galonnés comme des généraux d’opérette ; le culte méticuleux de la bannière étoilée inculqué chaque matin aux enfants d
97 1946, Articles divers (1941-1946). Les quatre libertés (30 mars 1946)
241 saient l’enjeu de la lutte. La deuxième, celle du culte ou de la religion, paraît en bonne voie de s’établir dans les pays ré
98 1946, Présence, articles (1932–1946). Le Nœud gordien renoué (avril 1946)
242 s’en allait qu’enrichi d’un mystère. Tel était le culte de Gordius, religion de l’inextricable. ⁂ Alexandre impatient et tric
99 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
243 nisme ? Pour ce qui est du matérialisme, avec son culte du confort et de la machine, son admiration pour le progrès technique
100 1946, Réforme, articles (1946–1980). Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)
244 les. Mais il y a aussi, qui n’annoncent pas leurs cultes  : les luthériens de Finlande et de Suède, les orthodoxes serbes, grec
245 eurs sanctuaires, enfin par le spectacle de leurs cultes . Séparations et réunions Les États-Unis ont été fondés par des g
246 chercher en Amérique la liberté de célébrer leur culte . Ils y trouvèrent aussi la possibilité de fonder des cités idéales, c
247 d’ailleurs aucun inconvénient à ce qu’un lieu de culte soit moins haut qu’un building, comme une hostie est moins grosse qu’
248 le protestant français qui assiste à l’un de ces cultes . Mais un de mes amis, argentin, sortant de la messe à Saint-Patrick,