1
st est le seul médiateur à qui doit s’adresser le
culte
, en son cœur, du croyant. Le centre de gravité religieux est replacé
2
copons, tant pis. » Cinq conférences et autant de
cultes
en trois jours, cela peut paraître excessif à qui n’a pas connu l’atm
3
et méditations. Dehors, on honore la liberté d’un
culte
moins platonique : n’est-ce pas Léo qui prétendit qu’on ne peut juger
4
nous empêcher de vivre, de rêver et de souffrir :
culte
du moi avec ses recettes garanties, chapelets d’optimisme, tyrannique
5
dépasse celle du cas pathologique. Il y a dans ce
culte
de la mythomanie qu’on a vu sévir parmi certains milieux d’avant-gard
6
ire dans un monde organisé pour la production. Le
culte
des valeurs désintéressées ne peut que diminuer le « rendement » quan
7
dont elle devrait être la mère. Elle favorise le
culte
exclusif de l’utile, l’incompréhension brutale de la nature, la haine
8
ire dans un monde organisé pour la production. Le
culte
des valeurs désintéressées ne peut que diminuer le « rendement » quan
9
dont elle devrait être la mère. Elle favorise le
culte
exclusif de l’utile, l’incompréhension brutale de la nature, la haine
10
rendre au père, selon le Décalogue, n’est pas un
culte
des ancêtres. Et pourtant, quelle est cette promesse mystérieusement
11
béir à des forces invisibles et de leur rendre un
culte
de latrie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous leur obéissons, e
12
venait aujourd’hui s’en prévaloir pour rendre un
culte
sanguinaire aux faux dieux qu’elle a suscités. « Le philosophe dit à
13
ise finale s’appelle dictature, réside dans notre
culte
du « pratique », dans la confiance naïve que nous donnons aux technic
14
ous donnons aux techniciens. Je distingue dans ce
culte
le premier temps du refoulement personnaliste, le symptôme évident de
15
béir à des forces invisibles et de leur rendre un
culte
de latrie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous leur obéissons, e
16
L’idole des humanistes (l’homme divinisé) et son
culte
orthodoxe, le marxisme, exigent de l’humanité un déploiement plus gén
17
des raisons analogues, l’humanisme fasciste et le
culte
des héros sont pour notre personnalisme une menace plus perfide que l
18
cheté que suppose, que favorise tout au moins, un
culte
officiel des héros ? — Le héros vrai n’imite personne. Il n’est confo
19
rité est en train d’abdiquer parmi nous devant le
culte
de la vie. « Le christianisme tel que Kierkegaard le représentait, ne
20
ise finale s’appelle dictature, réside dans notre
culte
du « pratique », dans la confiance naïve que nous donnons aux technic
21
ous donnons aux techniciens. Je distingue dans ce
culte
le premier temps du refoulement personnaliste, le symptôme évident de
22
béir à des forces invisibles et de leur rendre un
culte
de latrie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous leur obéissons, e
23
L’idole des humanistes (l’homme divinisé) et son
culte
orthodoxe, le marxisme, exigent de l’humanité un déploiement plus gén
24
des raisons analogues, l’humanisme fasciste et le
culte
des héros sont pour notre personnalisme une menace plus perfide que l
25
cheté que suppose, que favorise tout au moins, un
culte
officiel des héros ? — Le héros vrai n’imite personne. Il n’est confo
26
e que la vie chrétienne ? demande Karl Barth dans
Culte
raisonnable dont le titre contraste singulièrement avec celui de Kier
27
nois par P.-H. Tisseau (Éditions Montaigne). – Le
Culte
raisonnable, par Karl Barth, traduit par P. Maury (Éditions « Je sers
28
et l’anarchie bourgeoise ont tolérées en marge du
culte
de l’argent : la passion, le bonheur, l’aventure, la sécurité, l’esth
29
lus radicale et salutaire) c’est, par exemple, le
culte
du Surhomme. Le « retour étemel » est alors le type même de la supers
30
aient les calvinistes ? Le libre exercice de leur
culte
. Or, l’édit, en donnant cent places fortes aux réformés, et certains
31
i politique. D’autre part, limitant l’exercice du
culte
(qui ne peut être célébré que hors les murs, et qui souffre partout d
32
philosophie. C’est d’avoir enseigné au peuple un
culte
de l’esprit intemporel — comprenez : distingué, oisif — tout conforme
33
xiler l’esprit dans les nuages, c’est le vouer au
culte
d’une élite inféconde, et au juste mépris des masses. V. Situation
34
V. Situation faite aux intellectuels a) le
culte
de l’esprit gratuit. La surestimation grandiloquente de l’esprit, rés
35
istoire au maximum de spiritualisme distingué. Le
culte
des principes en soi : voilà ce qu’il faut au régime des requins. La
36
piritualiste, prêtre de l’esprit pur, s’adonne au
culte
solitaire des choses « sérieuses et précises ». Et que le monde suive
37
faites à l’image des terreurs de l’homme. Dans le
culte
de ces images, le peuple croit trouver son unité, et il y retrouve en
38
able, en instituant d’immenses fêtes populaires :
culte
de la Raison, des Vertus, de la Patrie, sous Robespierre ; fête des M
39
issons, fête de la jeunesse ou du Solstice d’été,
culte
des morts de la Révolution, sous Hitler. (Je ne puis ici que renvoyer
40
tion française, qui devait par ailleurs rendre un
culte
à la Raison déifiée. Mais cette raison ennemie du singulier, et défin
41
messianique. Point d’abstractions : c’est que le
culte
qu’il faut rendre au Dieu vivant est une obéissance directe « en espr
42
s seraient alors ceux qui rappellent le peuple au
culte
du vrai Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers —, mais aussi c
43
ries est encore celle qui prend pour objet de son
culte
la vraie mesure, mais la mesure en soi, isolée de ses fins. La décade
44
faites à l’image des terreurs de l’homme. Dans le
culte
de ces images, le peuple croit trouver son unité, et il y retrouve en
45
ase, comme le rappelait récemment le ministre des
Cultes
!) et bien qu’il attaque violemment le parti soviétique des sans-Dieu
46
temps, de la guerre ou des pestes. Cet amour, ce
culte
rendu à des déterminismes de plus en plus pesants, cette pitoyable my
47
tion française, qui devait par ailleurs rendre un
culte
à la Raison déifiée. Mais cette raison ennemie du singulier, et défin
48
messianique. Point d’abstractions : c’est que le
culte
qu’il faut rendre au Dieu vivant est une obéissance directe « en espr
49
s seraient alors ceux qui rappellent le peuple au
culte
du vrai Dieu, mais aussi ceux qui dénoncent les excès du légalisme. C
50
idolâtries est celle qui prend pour objet de son
culte
[non] la vraie mesure, mais la mesure en soi, isolée de ses fins. La
51
faites à l’image des terreurs de l’homme. Dans le
culte
de ces images, le peuple croit trouver son unité, et il y retrouve en
52
ase, comme le rappelait récemment le ministre des
Cultes
!) et bien qu’il attaque violemment le parti soviétique des sans-Dieu
53
temps, de la guerre ou des pestes. Cet amour, ce
culte
rendu à des déterminismes de plus en plus pesants, cette pitoyable my
54
ille bombardée, 2300 habitants. Cent personnes au
culte
. Dans la campagne environnante, une maison sur dix habitée. Dès 1934,
55
l’aurez remarqué, il n’en vient qu’une dizaine au
culte
. C’est trop compromettant. Mais pour une causerie sur un sujet neutre
56
tes ou pas, les hommes d’ici ne viennent guère au
culte
. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais ils ont peur. C’est toujours l
57
es hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va au
culte
, il faut défiler devant les terrasses, c’est gênant. Un homme me disa
58
our un dimanche prochain, au chef-lieu, après son
culte
. Je suis rentré à bicyclette, sans lumière, distinguant à peine la ro
59
fait ses preuves. 15 décembre Déjeuné, après le
culte
, chez M. Palut. Il n’est pas pasteur en titre, mais seulement « évang
60
aroissiens disséminés. Il en vient une dizaine au
culte
. Les autres habitent trop loin, ou sont indifférents. Il me raconte l
61
e dans son principe à adorer les instruments d’un
culte
, oubliant le dieu qu’il célèbre. Et pourquoi n’irais-je pas jusqu’à d
62
idéologie du Parti : technique, morale spartiate,
culte
des héros militaires, retour au Moyen Âge germanique. Je vous laisse
63
our un dimanche prochain, au chef-lieu, après son
culte
. Je suis rentré à bicyclette, sans lumière, distinguant à peine la ro
64
our arriver au dit chef-lieu. — Déjeuné, après le
culte
, chez M. Palut. Il n’est pas pasteur en titre, mais seulement « évang
65
aroissiens disséminés. Il en vient une dizaine au
culte
. Les autres habitent trop loin, ou sont indifférents. Il me raconte l
66
ille bombardée. 2300 habitants. Cent personnes au
culte
. Dans la campagne environnante, une maison sur dix habitée. Dès 1934,
67
l’aurez remarqué, il n’en vient qu’une dizaine au
culte
. C’est trop compromettant. Mais pour une causerie sur un sujet neutre
68
tes ou pas, les hommes d’ici ne viennent guère au
culte
. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais ils ont peur. C’est toujours l
69
es hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va au
culte
, il faut défiler devant les terrasses, c’est gênant. Un homme me disa
70
rer humain prime cette volonté de puissance et ce
culte
du jeune guerrier à quoi certains de nos voisins sacrifient davantage
71
insi les Hébreux se rebellent, ils fuient dans le
culte
des faux dieux, rassurants parce que « faits de main d’homme »… Mais
72
notion d’idolâtrie déborde ici singulièrement le
culte
des images d’où elle tire son nom. Elle embrasse tout ce qui n’est pa
73
olâtries, c’est celle qui prend pour objet de son
culte
la mesure même, la Loi en soi, abstraite des fins pour lesquelles ell
74
messianique. Point d’abstractions : c’est que le
culte
qu’il faut rendre au Dieu vivant est une obéissance directe « en espr
75
nous sommes toujours préparés à nous acquitter du
culte
que nous lui devons ; que nos Sacrificateurs sont établis pour veille
76
chrétienne des religions à mystères et des autres
cultes
orientaux de cette époque, et qui fit d’elle dès son apparition la se
77
s seraient alors ceux qui rappellent le peuple au
culte
du vrai Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers — mais aussi ce
78
es de droite ou de gauche, leurs guerres et leurs
cultes
d’État. 80. Voir numéro du 1er décembre 1937 : Le Personnalisme en
79
quelque manifestation politique. Mais c’est leur
culte
qu’ils célèbrent ! Et c’est une liturgie qui se déroule, la grande cé
80
de mots vides ou de mensonges pour les fidèles du
culte
allemand. Il ne s’agit ici que de religion. Ce n’est pas pour défendr
81
émasquer cette idole, et les raisons profondes du
culte
qu’on lui rend. Or je distingue dans ces raisons plus d’angoisse que
82
ent pas de passer pour athées : ils refusaient le
culte
de l’idole et s’en moquaient. Nous aussi nous devons rire des idoles
83
— de remplacer le christianisme défaillant par le
culte
social de l’État et de son principe « sacral » : Prolétariat, Race, E
84
» les illusions de la passion, de leur rendre un
culte
secret, et d’en attendre un mystérieux surcroît de vie. J’essaierai
85
s, certes, dans les domaines les plus divers : le
culte
du nombre, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la culture par
86
quelque manifestation politique. Mais c’est leur
culte
qu’ils célèbrent ! Et c’est une liturgie qui se déroule, la grande cé
87
heure et demie, et je l’ai vu à la sortie de son
culte
, debout dans sa voiture qui longeait très lentement une rue étroite,
88
de mots vides ou de mensonges pour les fidèles du
culte
allemand. Il ne s’agit ici que de religion. Ce n’est pas pour défendr
89
able, en instituant d’immenses fêtes populaires :
culte
de la Raison, des Vertus, de la Patrie, sous Robespierre ; fête des M
90
issons, fête de la Jeunesse ou du Solstice d’été,
culte
des morts de la Révolution, sous Hitler. L’analogie est à peu près pa
91
quelque manifestation politique. Mais c’est leur
culte
que ces Allemands célébraient. C’était une liturgie qui se déroulait,
92
bien senti le danger, puisqu’elle a développé le
culte
de Notre-Dame pour répondre au culte de la « Dame » des troubadours.
93
développé le culte de Notre-Dame pour répondre au
culte
de la « Dame » des troubadours. Cet amour courtois ne fleurit que par
94
des choses fatales et des « choses espérées », du
culte
des morts et de celui du Dieu vivant. L’ère des religions s’ouvre à n
95
ortie de cette « manifestation monstre », — de ce
culte
— debout dans sa voiture qui longeait très lentement une rue étroite,
96
et laïcise le contenu. « La vraie religion est le
culte
des morts », dit-il après Auguste Comte. Je le pense aussi. (Voyez le
97
, le mépris des frontières et des obligations, le
culte
des morts rétabli, le rêve d’expansion indéfinie, mais aussi le goût
98
adultère, c’est insister sur la réalité que notre
culte
de l’amour masque et transfigure à la fois ; c’est mettre au jour ce
99
figure à la fois ; c’est mettre au jour ce que ce
culte
dissimule, refoule, et refuse de nommer pour nous permettre un abando
100
vèle plus exténuant que les morales anciennes. Le
culte
de l’amour-passion s’est tellement démocratisé qu’il perd ses vertus
101
te, c’est le Jour incréé. Et sa passion, c’est le
culte
d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il souffre volupté, mê
102
qui évangélisèrent l’Europe, et la rappelèrent au
culte
des lettres. Et ceci nous amène aux abords de l’époque où se forma no
103
est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du
culte
de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et souffrant d
104
— de très obscures complicités. Souvenons-nous du
culte
druidique pour la Femme, être prophétique, « éternel féminin », « but
105
nes vivantes, pures et impures, de la révolte. Au
culte
symbolique de la Femme, le clergé eut la grande sagesse d’opposer une
106
dès le milieu du xiie siècle, pour instituer un
culte
de la Vierge. À la « Dame des pensées » de l’hérétique, on substituer
107
eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le
culte
de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’Église me
108
par des voies proprement religieuses, mais par le
culte
plus profane des héros et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu le
109
a est sui juris ; servus non est persona. 25. Le
culte
des images — manifestation la plus simpliste de ce penchant — a toujo
110
différences ne sont pas de nature à expliquer le
culte
de la femme. On y reviendra. 33. A. Jeanroy, La Poésie lyrique des
111
7 : elle rattachait le Graal aux rites secrets du
culte
d’Adonis. Ce qui est certain, c’est qu’un symbole comme celui du roi
112
êt les significations les plus diverses selon les
cultes
: Je ne pense pas qu’on doive s’en tenir à une seule interprétation.
113
re s’oppose aux violences du sang féodal comme le
culte
de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose à l’exaltation érotiqu
114
horrifiant et d’attirant tout à la fois. C’est le
culte
et le mystère sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle
115
» les illusions de la passion, de leur rendre un
culte
secret, et d’en attendre un mystérieux surcroît de vie. J’essaierai d
116
s, certes, dans les domaines les plus divers : le
culte
du nombre, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la culture par
117
, chez nous, la vertu régénératrice du sang et le
culte
des morts sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, de métaphores
118
t que cette force reste pure ! Car de même que le
culte
de la terre et des morts, pour peu qu’il vienne à s’accentuer, risque
119
ne certaine déviation de notre morale, un certain
culte
de la personnalité en soi, un certain individualisme, risquent aussi
120
anger intime et permanent, c’est le moralisme, le
culte
de nos vertus utilisées pour des fins purement humaines. À force de l
121
adultère, c’est insister sur la réalité que notre
culte
de l’amour masque et transfigure à la fois ; c’est mettre au jour ce
122
figure à la fois ; c’est mettre au jour ce que ce
culte
dissimule, refoule, et refuse de nommer pour nous permettre un abando
123
vèle plus exténuant que les morales anciennes. Le
culte
de l’amour-passion s’est tellement démocratisé qu’il perd ses vertus
124
te, c’est le Jour incréé. Et sa passion, c’est le
culte
d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il souffre volupté, mê
125
qui évangélisèrent l’Europe, et la rappelèrent au
culte
des lettres. Et ceci nous amène aux abords de l’époque où se forma no
126
est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du
culte
de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et souffrant d
127
— de très obscures complicités. Souvenons-nous du
culte
druidique pour la Femme, être prophétique, « éternel féminin », « but
128
que l’Inquisition avait brûlé tous les livres de
culte
et traités de doctrine de l’Hérésie, et que les seuls témoignages sub
129
ées, l’idée platonicienne du principe féminin, le
culte
de l’Amour contre le mariage, en même temps que la chasteté. Saint Be
130
e puissante et comme universelle de l’Amour et du
culte
de la Femme idéalisée, l’Église et le clergé ne pouvaient manquer d’o
131
ne pouvaient manquer d’opposer une croyance et un
culte
qui répondissent au même désir profond, surgi de l’âme collective. Il
132
, dès le début du xiie siècle, pour instituer un
culte
de la Vierge. Marie reçoit généralement, dès cette époque, le titre d
133
eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le
culte
de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’Église me
134
ibéré : il peut enfin s’avouer sous la forme d’un
culte
rendu à l’archétype divin de la femme, à condition que cette Déesse-M
135
ion dualiste ; enfin, à cette montée puissante du
culte
de l’Amour, dont je viens de rappeler les manifestations. Nous voici
136
re… Le dynamisme créateur revient à la Déesse… Le
culte
se concentre autour de ce principe cosmique féminin ; la méditation t
137
la femme, dans tout cela ? Elle reste objet d’un
culte
. Considérée comme « source unique de joie et de repos, l’amante synth
138
ue de l’âme, le Principe Féminin de la shakti, le
culte
de la Femme, de la Mère, de la Vierge. Il participe de cette épiphani
139
par des voies proprement religieuses, mais par le
culte
plus profane des héros et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu le
140
7 : elle rattachait le Graal aux rites secrets du
culte
d’Adonis. Ce qui est certain, c’est qu’un symbole comme celui du roi
141
êt les significations les plus diverses selon les
cultes
. Je ne pense pas qu’on doive s’en tenir à une seule interprétation. I
142
re s’oppose aux violences du sang féodal comme le
culte
de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose à l’exaltation érotiqu
143
se d’horrifiant et d’attirant à la fois. C’est le
culte
et le mystère sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle
144
ralité de causes profondes ou prochaines, dont le
culte
de la romance n’est qu’un exemple. (Mais je me devais de le souligner
145
» les illusions de la passion, de leur rendre un
culte
secret, et d’en attendre un mystérieux surcroît de vie. J’essaierai d
146
s, certes, dans les domaines les plus divers : le
culte
du nombre, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la culture par
147
adultère, c’est insister sur la réalité que notre
culte
de l’amour masque et transfigure à la fois ; c’est mettre au jour ce
148
figure à la fois ; c’est mettre au jour ce que ce
culte
dissimule, refoule, et refuse de nommer pour nous permettre un abando
149
vèle plus exténuant que les morales anciennes. Le
culte
de l’amour-passion s’est tellement démocratisé qu’il perd ses vertus
150
te, c’est le Jour incréé. Et sa passion, c’est le
culte
d’Éros, le Désir qui méprise Vénus, même quand il souffre volupté, mê
151
qui évangélisèrent l’Europe, et la rappelèrent au
culte
des lettres. Et ceci nous amène aux abords de l’époque où se forma no
152
est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du
culte
de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et souffrant d
153
l de très obscures complicités. Souvenons-nous du
culte
druidique pour la Femme, être prophétique, « éternel féminin », « but
154
que l’Inquisition avait brûlé tous les livres de
culte
et traités de doctrine de l’Hérésie, et que les seuls témoignages sub
155
ées, l’idée platonicienne du principe féminin, le
culte
de l’Amour contre le mariage, en même temps que la chasteté. Saint Be
156
e puissante et comme universelle de l’Amour et du
culte
de la Femme idéalisée, l’Église et le clergé ne pouvaient manquer d’o
157
ne pouvaient manquer d’opposer une croyance et un
culte
qui répondissent au même désir profond, surgi de l’âme collective. Il
158
, dès le début du xiie siècle, pour instituer un
culte
de la Vierge. Marie reçoit généralement, dès cette époque, le titre d
159
eu besoin d’être rachetée par Jésus-Christ. » Le
culte
de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’Église me
160
ibéré : il peut enfin s’avouer sous la forme d’un
culte
rendu à l’archétype divin de la femme, à condition que cette Déesse-M
161
ion dualiste ; enfin, à cette montée puissante du
culte
de l’Amour, dont je viens de rappeler les manifestations. Nous voici
162
re… Le dynamisme créateur revient à la Déesse… Le
culte
se concentre autour de ce principe cosmique féminin ; la méditation t
163
la femme, dans tout cela ? Elle reste objet d’un
culte
. Considérée comme « source unique de joie et de repos, l’amante synth
164
ue de l’âme, le Principe Féminin de la shakti, le
culte
de la Femme, de la Mère, de la Vierge. Il participe de cette épiphani
165
par des voies proprement religieuses, mais par le
culte
plus profane des héros et de leurs prouesses, remplaçant peu à peu le
166
7 : elle rattachait le Graal aux rites secrets du
culte
d’Adonis. Ce qui est certain, c’est qu’un symbole comme celui du roi
167
êt les significations les plus diverses selon les
cultes
. Je ne pense pas qu’on doive s’en tenir à une seule interprétation. I
168
re s’oppose aux violences du sang féodal comme le
culte
de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose à l’exaltation érotiqu
169
se d’horrifiant et d’attirant à la fois. C’est le
culte
et le mystère sanglant autour duquel se crée une communauté nouvelle
170
ralité de causes profondes ou prochaines, dont le
culte
de la romance n’est qu’un exemple. (Mais je me devais de le souligner
171
» les illusions de la passion, de leur rendre un
culte
secret, et d’en attendre un mystérieux surcroît de vie. J’essaierai d
172
s, certes, dans les domaines les plus divers : le
culte
du nombre, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la culture par
173
il ne croit. Il se décrit « forcé de s’asseoir au
culte
de famille. Sa gêne. L’horreur du geste qui puisse dépasser son senti
174
e, de nos jours ? Souvent, en sortant d’un de nos
cultes
, je regarde les gens qui se dispersent, et je me pose cette question
175
our prochain. Je me demande si les fidèles de nos
cultes
se sentent plus fortement liés aux autres membres de l’Église qu’ils
176
nisées, — douées d’une discipline et de formes de
culte
fixes. Je ne soulèverai pas ici le problème de l’épiscopat, encore qu
177
ce. Je me bornerai au seul problème des formes du
culte
, au problème de la liturgie protestante. C’est un laïque qui parle ic
178
e pays. J’entends ici par liturgie : la partie du
culte
qui n’est pas le sermon, les lectures, prières et chants réglés et ré
179
nce de toute espèce de liturgie sérieuse dans nos
cultes
, à quelques rares exceptions près10. Et ce n’est pas seulement le déf
180
e absence. Nous avons bien, de temps à autre, des
cultes
que nous appelons « liturgiques » et qui consistent en lectures bibli
181
re à la fois spontanée et réglée d’avance. Or nos
cultes
soi-disant liturgiques sont exactement le contraire : ils sont compos
182
lorsqu’il arrive qu’on lise, au début d’un de nos
cultes
, une prière liturgique isolée, comme la confession des péchés, certai
183
ut). VII. Alléluia (chant spontané). (À la fin du
culte
, après l’Oraison dominicale, chant spontané d’une strophe du Te Deum
184
Vous réussissez à l’amener, un beau dimanche, au
culte
d’une de nos paroisses suisses. Elle sera d’abord, probablement, dépa
185
ra donné la clef. Il en ira tout autrement, si le
culte
débute par la liturgie que je viens de vous résumer. Cette liturgie,
186
aine participation personnelle, physique même, au
culte
public, n’est pas sans portée spirituelle. Se lever, prier ensemble à
187
rigines : souvenirs, mythologies, rites magiques,
culte
ancestral ou religion d’État. C’est là ce que j’appellerai une commun
188
, chez nous, la vertu régénératrice du sang et le
culte
des morts sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, de métaphores
189
t que cette force reste pure ! Car de même que le
culte
de la terre et des morts, pour peu qu’il vienne à s’accentuer, risque
190
ne certaine déviation de notre morale, un certain
culte
de la « personnalité » en soi, un certain individualisme, risquent au
191
anger intime et permanent, c’est le moralisme, le
culte
de nos vertus utilisées pour des fins purement humaines. À force de l
192
e dans son principe à adorer les instruments d’un
culte
, oubliant le dieu qu’il célèbre. Et pourquoi n’irais-je pas jusqu’à d
193
rigines : souvenirs, mythologies, rites magiques,
culte
ancestral ou religion d’État. C’est là ce que j’appellerai une commun
194
t que cette force reste pure ! Car de même que le
culte
de la terre et des morts, pour peu qu’il vienne à s’accentuer, risque
195
ne certaine déviation de notre morale, un certain
culte
de la « personnalité » en soi, un certain individualisme, risquent au
196
anger intime et permanent, c’est le moralisme, le
culte
de nos vertus utilisées pour des fins purement humaines. À force de l
197
sur le sol américain la liberté de célébrer leur
culte
, ils y trouvaient aussi la possibilité de fonder une « cité » entière
198
ront les principales paroisses de la cité. (Trois
cultes
chaque dimanche dans beaucoup d’églises.) Le lundi, copieux résumés d
199
s. Le dimanche, du matin au soir, une douzaine de
cultes
relayés par différentes stations. Vous passerez d’une liturgie solenn
200
commercial. Une page y est réservée aux lieux de
culte
. En tête : « Préservez votre privilège américain : allez au culte de
201
« Préservez votre privilège américain : allez au
culte
de votre paroisse. » Certes, l’on peut sourire de la publicité qu’éta
202
pirituelle dans la diversité admise des formes de
culte
et d’organisation. Ce n’est point par hasard que les calvinistes, bie
203
grands discours, et je l’ai vu à la sortie de son
culte
, debout dans sa voiture qui longeait très lentement une rue étroite,
204
érêts puissants capables d’absorber nos rêves. Ce
culte
de la passion toujours fuyante, j’y vois le signe d’une espèce de név
205
empare, la contamine, la dénature, ou lui rend un
culte
obsédé. L’idéalisation romantique de l’amour dans l’époque moderne, e
206
homme au contraire se met à l’adorer, à rendre un
culte
aux valeurs féminines, il prive la femme de ses appuis et transforme
207
e plus grand réaliste de tous les temps.) Mais le
culte
romantique de la femme a inverti cet ordre naturel. Trop d’abus de po
208
e sentimentalisme qui font toute la démagogie, le
culte
du succès facile et hasardeux, la peur des coups, la peur des paroles
209
t rapportent le plus d’argent, quand elle rend un
culte
à des stars d’une intolérable sottise, quand tout cela paraît naturel
210
grands discours, et je l’ai vu à la sortie de son
culte
, debout dans sa voiture qui longeait très lentement une rue étroite,
211
laide pas ici pour le manque de tenue, ni pour le
culte
des « belles brutes », ni pour la guerre. Mais je constate que dans u
212
la saveur même de la vie. Nous avons institué le
culte
de ce qui ne tire pas à conséquence. Il règne sur nos mœurs et sur no
213
ublique16. Nous oublions que la conséquence de ce
culte
n’est autre que l’insignifiance de nos vertus autant que de nos vices
214
nt des banquets. 16. Celle-ci le compense par un
culte
en apparences contraire du sensationnel. 17. Tel que le définit Kie
215
érêts puissants capables d’absorber nos rêves. Ce
culte
de la passion toujours fuyante, j’y vois le signe d’une espèce de név
216
empare, la contamine, la dénature, ou lui rend un
culte
obsédé. L’idéalisation romantique de l’amour dans l’époque moderne, e
217
homme au contraire se met à l’adorer, à rendre un
culte
aux valeurs féminines, il prive la femme de ses appuis et transforme
218
e plus grand réaliste de tous les temps.) Mais le
culte
romantique de la femme a inverti cet ordre naturel. Trop d’abus de po
219
e sentimentalisme qui font toute la démagogie, le
culte
du succès facile et hasardeux, la peur des coups, la peur des paroles
220
t rapportent le plus d’argent, quand elle rend un
culte
à des stars d’une intolérable sottise, quand tout cela paraît naturel
221
grands discours, et je l’ai vu à la sortie de son
culte
, debout dans sa voiture qui longeait très lentement une rue étroite,
222
laide pas ici pour le manque de tenue, ni pour le
culte
des « belles brutes », ni pour la guerre. Mais je constate que dans u
223
la saveur même de la vie. Nous avons institué le
culte
de ce qui ne tire pas à conséquence. Il règne sur nos mœurs et sur no
224
ublique18. Nous oublions que la conséquence de ce
culte
n’est autre que l’insignifiance de nos vertus autant que de nos vices
225
nt des banquets. 18. Celle-ci le compense par un
culte
en apparence contraire du sensationnel. 19. Tel que le définit Kierk
226
érêts puissants capables d’absorber nos rêves. Ce
culte
de la passion toujours fuyante, j’y vois le signe d’une espèce de név
227
empare, la contamine, la dénature, ou lui rend un
culte
obsédé. L’idéalisation romantique de l’amour dans l’époque victorienn
228
homme au contraire se met à l’adorer, à rendre un
culte
aux valeurs féminines, il prive la femme de ses appuis et transforme
229
e plus grand réaliste de tous les temps.) Mais le
culte
romantique de la femme a inverti cet ordre naturel. Trop d’abus de po
230
e sentimentalisme qui font toute la démagogie, le
culte
du succès facile et hasardeux, la peur des coups, la peur des paroles
231
t rapportent le plus d’argent, quand elle rend un
culte
à des stars d’une intolérable sottise, quand tout cela paraît naturel
232
empare, la contamine, la dénature, ou lui rend un
culte
obsédé. L’idéalisation romantique de l’amour dans l’époque moderne, e
233
ble. On comprend dès lors facilement la raison du
culte
rendu à Goethe par les meilleurs Allemands. Goethe figure à leurs yeu
234
venait aujourd’hui s’en prévaloir pour rendre un
culte
sanguinaire à ses faux dieux. Ils n’ont pas lu Hegel, bien sûr, mais
235
il ne croit. Il décrit X, « forcé de s’asseoir au
culte
de famille. Sa gêne. L’horreur du geste qui puisse dépasser son senti
236
, le mépris des frontières et des obligations, le
culte
des morts rétabli, le rêve d’expansion indéfinie, mais aussi le goût
237
s dont l’élite a perdu le sens, pour instaurer le
culte
dépouillé de la Raison. La terreur dans les arts vint au siècle suiva
238
antes : science, (scientisme), eudémonisme païen,
culte
de ces valeurs que l’on dit « appartenir à la vie », création de nouv
239
rd contact avec l’Église, avec sa doctrine et son
culte
, l’Église perd ses moyens les plus efficaces d’agir sur le siècle, de
240
nseur galonnés comme des généraux d’opérette ; le
culte
méticuleux de la bannière étoilée inculqué chaque matin aux enfants d
241
saient l’enjeu de la lutte. La deuxième, celle du
culte
ou de la religion, paraît en bonne voie de s’établir dans les pays ré
242
s’en allait qu’enrichi d’un mystère. Tel était le
culte
de Gordius, religion de l’inextricable. ⁂ Alexandre impatient et tric
243
nisme ? Pour ce qui est du matérialisme, avec son
culte
du confort et de la machine, son admiration pour le progrès technique
244
les. Mais il y a aussi, qui n’annoncent pas leurs
cultes
: les luthériens de Finlande et de Suède, les orthodoxes serbes, grec
245
eurs sanctuaires, enfin par le spectacle de leurs
cultes
. Séparations et réunions Les États-Unis ont été fondés par des g
246
chercher en Amérique la liberté de célébrer leur
culte
. Ils y trouvèrent aussi la possibilité de fonder des cités idéales, c
247
d’ailleurs aucun inconvénient à ce qu’un lieu de
culte
soit moins haut qu’un building, comme une hostie est moins grosse qu’
248
le protestant français qui assiste à l’un de ces
cultes
. Mais un de mes amis, argentin, sortant de la messe à Saint-Patrick,