1 eune et libre encore de toute contrainte sociale, culturelle , voire physiologique ; le dessin se simplifiera jusqu’au schème uniqu

2 ersonnaliste est seule capable d’édifier un monde culturel , économique et social qu’anime un risque permanent, essentiel. L’état

3 s conflits individu-société, petite patrie-nation culturelle , initiative privée-plan. 20. La seule révolution qu’elle légitimerai

4 e un résumé assez fidèle des influences sociales, culturelles et religieuses, qui s’exercèrent sur notre Suisse romande aux dernier

5 . Quels que soient les bouleversements sociaux ou culturels , l’homme demeure cet être qui veut penser le monde. Incapable désorma

6 le ? L’arrière-plan de bourgeoisie et d’optimisme culturel sur lequel, trop souvent, elles s’étaient appuyées, la guerre et la r

7 de l’activité humaine : politique, économique et culturel . Telle est la base de notre ordre. Cet ordre est nouveau en ceci qu’i

8 ersonnaliste et régionaliste, c’est une existence culturelle . Des nations débarrassées de leurs États et de leurs frontières, on p

9 ieu enfin d’un ambitieux effort de reconstruction culturelle . Il faut citer ici les numéros volumineux consacrés à la question du

10 on et patrie14, nationalisme et autarchie, nation culturelle et région économique. On n’est pas sûr, à lire Déat, qu’il ait poussé

11 ne décrire que les effets sociaux, politiques et culturels de la Réforme, sans les rapporter à l’évolution parallèle du dogme da

12 du marxisme. De tous côtés la préoccupation dite culturelle apparaît là où naguère on était surtout occupé à dogmatiser sur le ma

13 eunes protestants devant les problèmes sociaux et culturels du temps. 24. Illustration politique : à tout système qui tend à l’a

14 fasciste couvre des revendications politiques et culturelles assez contradictoires. Il satisfait d’abord les adversaires de l’indi

15 9. La confiscation par l’État fasciste de l’idéal culturel d’une « nation » est clairement symbolisé par la substitution de l’in

16 ersonnaliste est seule capable d’édifier un monde culturel , économique et social qu’anime un risque permanent, essentiel. L’État

17 s conflits individu-société, petite-patrie nation culturelle , initiative privée-plan. 57. La seule révolution qu’elle légitimerai

18 ncommensurables entre elles : ici matérielles, là culturelles  ; ici sentimentales, là techniques ; ici raisonnables, là intéressées

19 blement l’espoir d’une rénovation sociale et même culturelle de ce pays. C’est Proudhon, et non point Marx, qui sera le prophète d

20 ieu enfin d’un ambitieux effort de reconstruction culturelle . Il faut citer ici les numéros volumineux consacrés à la question du

21 ment de l’esprit bourgeois sur le plan éthique et culturel , fondement sur le plan politique, des partis, considérés comme les or

22 être utilement intégrée à notre patrimoine moral, culturel , social, national et même religieux. ⁂ Kierkegaard en tant que chréti

23 du marxisme. De tous côtés la préoccupation dite culturelle apparaît là où naguère on était surtout occupé à dogmatiser sur le ma

24 eunes protestants devant les problèmes sociaux et culturels du temps. 19. Illustration politique : à tout système qui tend à l’a

25 fasciste couvre des revendications politiques et culturelles assez contradictoires. Il satisfait d’abord les adversaires de l’indi

26 3. La confiscation par l’État fasciste de l’idéal culturel d’une « nation » est clairement symbolisé par la substitution de l’in

27 ersonnaliste est seule capable d’édifier un monde culturel , économique et social qu’anime un risque permanent, essentiel. L’État

28 s conflits individu-société, petite patrie-nation culturelle , initiative privée-plan. 50. La seule révolution qu’elle légitimera

29 ncommensurables entre elles : ici matérielles, là culturelles  ; ici sentimentales, là techniques ; ici raisonnables, là intéressées

30 blement l’espoir d’une rénovation sociale et même culturelle de ce pays. C’est Proudhon, et non point Marx, qui sera le prophète d

31 ieu enfin d’un ambitieux effort de reconstruction culturelle . Il faut citer ici les numéros volumineux consacrés à la question du

32 orisé, par l’instruction publique et l’atmosphère culturelle . La réponse ne peut faire de doute : seule une culture constituée et

33 sure » du monde de l’argent est une fausse mesure culturelle . Car c’est ici d’un chiffre que dépendent la puissance, et la vertu,

34 alisme. La fausseté, la stérilité de notre mesure culturelle devait provoquer l’invention d’une série de pseudo-mesures que le lib

35 étisme… Presque toutes ces pseudo-mesures d’ordre culturel ou moral ont été supprimées par l’État soviétique, plus rigoureux dan

36 humanité. Principe de la véritable « démocratie » culturelle  : une élite dont le sens et l’honneur soit de s’agréger le plus grand

37 des fins dernières identiques.   4. — L’autorité culturelle ne sera pas l’État, mais la Révolution elle-même. La Révolution appa

38 -t-il, avait prévu et précisé l’action proprement culturelle de ce « conseil suprême » de la révolution : « La nouvelle éducation

39 (Que de dissociations à opérer dans nos préjugés culturels  !) Il y a du démiurge chez Goethe. (Souvenons-nous de son Prométhée).

40 oici : « Dans des époques de transition des bases culturelles , la critique qui ne jaillit pas de la métaphysique et d’une véritable

41 par une norme et un but commun. Ce sont les bases culturelles qui sont atteintes ! Et c’est pourquoi toute réforme de détail, ou to

42 voilà son but, à la fois politique, économique et culturel . Ici, la vérité est mise au premier rang : le succès même lui est sub

43 t. Mais je m’en voudrais de déplorer la décadence culturelle qui marque la plupart des écrits de ce temps, au moment où certaine r

44 st l’œuvre synthétique d’un philosophe des formes culturelles , plutôt que d’un historien de la science. Les historiens font la grim

45 ritables desseins, mais c’est toute une éducation culturelle , universitaire, qui l’a sans le vouloir autorisée. Je ne crois guère

46 ituer un parti, préparent les voies d’un fascisme culturel , de droite ou de gauche, et qui saura leur imposer un conformisme mon

47 1937, vu le désarroi général40 ; vu la situation culturelle créée par le décret de séparation de l’esprit et du corps, de la rais

48 à me battre aussi, contre un régime économique et culturel , contre une masse de préjugés politiques antédiluviens qui encombrent

49 nt les véritables responsables de notre décadence culturelle , — si toutefois l’on n’en considère que les agents pratiques et insti

50 . Si Ramuz tend à rejeter tous les intermédiaires culturels , s’il critique le machinisme, s’il raille le confort de ses concitoye

51 s, honteux de l’être, l’orgueil de leurs origines culturelles , la bonne conscience « bourgeoise » au sens originel, qu’ils étaient

52 mme introduire la tactique de Lénine dans le plan culturel . C’était substituer aux lois mythiques les hommes réels, les petits g

53 Le rapport de la lutte des classes au mouvement culturel n’obéit pas à la loi de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque c

54 tous comme exemple impressionnant de l’ascension culturelle des masses la construction du métro de Moscou, le plus beau du monde

55 se russe des déclarations de ce genre « Le niveau culturel a été élevé par le Torgsin (magasin de produits étrangers). Le Torgsi

56 xamen de la valeur du Plan considéré comme mesure culturelle , sans plus tenir compte de ces énormités peut-être inévitables au déb

57 par anticipation ou régression sur les « décrets culturels  » de Staline. Et je ne dis pas, ou pas encore contre le Plan, mais en

58 s grands auteurs. C’était réintroduire l’anarchie culturelle dans le monde le moins fait pour l’intégrer. Qu’on baptise cette nouv

59 lle est réfutée dans son principe par la création culturelle , dès lors que cette création vient s’« insérer de l’extérieur » ; en

60 ssent-ils largement pour l’heure sa malfaisance «  culturelle  ». Mais pour nous il ne s’agit plus de découvrir les semelles-crêpe e

61 ain de tirer une « condamnation » des conceptions culturelles russes ou allemandes60. Ces entreprises, d’une envergure sans précéde

62 garder de tout pronostic global quant à l’avenir culturel des régimes totalitaires. Le composé hitlérien d’irrationalisme roman

63 formelle entre les moyens d’approche du problème culturel mis en œuvre par les deux régimes, alors que leurs fins sont hostiles

64 origine coupé des sources mêmes de toute création culturelle , qui jaillissent de la personne, de l’aventure personnelle, de la lib

65 eule « base commune » puissante pour toute action culturelle future. Je réponds à ces deux objections : a) Oui, vos circonstances

66 n face des mêmes tâches décisives dans le domaine culturel . Vous disposez d’un matériel de base beaucoup plus puissant que le nô

67 nul doute la question mère de toute problématique culturelle . Mais une mesure n’est en soi ni vraie ni fausse ; elle n’est que plu

68 et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels . L’Europe des religions nouvelles nous met au défi de résoudre sur to

69 erons réduits à l’état de colonies économiques et culturelles par l’expansion normale de nos voisins ; — ou bien nous recréerons no

70 teint même pas. On a dit que cette « seconde zone culturelle  » préparait peu à peu un public pour les auteurs du niveau supérieur.

71 erspicaces et pessimistes de notre état social et culturel en plein déclin n’aboutissent, on l’a remarqué, qu’à précipiter le co

72 craindre que certaines tentatives de restauration culturelle qui s’amorcent ici depuis peu ne soient rapidement déprimées par la d

73 l’étude, en partie par le rang social. L’adjectif culturel se voit le plus souvent accouplé au substantif héritage : « sauver no

74 au substantif héritage : « sauver notre héritage culturel  ». Cet automatisme en dit long sur la notion courante de la culture,

75 ous y reviendrons. Prendre conscience de la crise culturelle , c’est d’abord ressentir la foncière inadaptation de la culture, tell

76 témoignage important de notre prise de conscience culturelle , j’entends de notre prise de mauvaise conscience. C’est aussi qu’il e

77 enant ces faits économiques de notre point de vue culturel . L’éthique générale des bourgeois, qui les a portés au pouvoir, consi

78 travail comme une valeur en soi, comme une valeur culturelle donnant le droit de gouverner aux travailleurs. Mais dès que la bourg

79 its au niveau du nouvel idéal conquis par l’élite culturelle . Dès le début du xixe siècle, cet idéal est installé dans la conscie

80 hénomènes se développant parallèlement. Une série culturelle , obéissant à la logique interne de la raison, dont nous avons montré

81 araît la liaison organique de ces deux phénomènes culturels  : finalité de la civilisation et actualité de l’esprit. Qu’on supprim

82 s. Nous considérerons alors quatre autres moments culturels qui paraissent propres à illustrer successivement certains aspects fo

83 tant que les hommes sont porteurs d’une tradition culturelle commune. Tous les nombres, dit Dante, sont mesurés par l’unité et ils

84 r contre la cour de Léon X se traduit sur le plan culturel par la substitution du langage vulgaire au latin. Le vrai clerc, déso

85 teint même pas. On a dit que cette « seconde zone culturelle  » préparait peu à peu un public pour les auteurs du niveau supérieur.

86 à son époque. Telle est l’origine spirituelle, ou culturelle si l’on veut, de la situation intenable que révéla la Grande Guerre.

87 s, honteux de l’être, l’orgueil de leurs origines culturelles , la bonne conscience « bourgeoise » au sens originel, qu’ils étaient

88 mme introduire la tactique de Lénine dans le plan culturel . C’était substituer aux lois — les hommes, les petits groupes d’homme

89 « Le rapport de la lutte des classes au mouvement culturel n’obéit pas à la loi de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque c

90 tous, comme exemple impressionnant de l’ascension culturelle des masses, la construction du métro de Moscou ; le plus beau du mond

91 russe des déclarations de ce genre : « Le niveau culturel a été élevé par le Torgsin (magasin de produits étrangers). Le Torgsi

92 xamen de la valeur du Plan considéré comme mesure culturelle , sans plus tenir compte de ces énormités peut-être inévitables au déb

93 par anticipation ou régression sur les « décrets culturels  » de Staline ; et je ne dis pas, ou pas encore, contre le Plan, mais

94 s grands auteurs. C’était réintroduire l’anarchie culturelle dans le monde le moins fait pour l’intégrer dans le monde le plus dép

95 lle est réfutée dans son principe par la création culturelle , dès lors que cette création vient s’« insérer de l’extérieur » ; en

96 ssent-ils largement pour l’heure sa malfaisance «  culturelle  ». Mais pour nous, il ne s’agit plus de découvrir les semelles-crêpe

97 n France nombre d’ouvrages excellents sur l’œuvre culturelle des Russes. Beaucoup de ces Russes sont venus à Paris vanter leur dic

98 s malade, un territoire surpeuplé, des traditions culturelles profondément ancrées dans la petite et la moyenne bourgeoisie, niées

99 donc à une dictature trois grandes tâches d’ordre culturel  : a) la mise en forme des doctrines qui justifient rétrospectivement

100 , les premiers contacts du régime avec le domaine culturel . Le problème s’est donc posé dans tous les cas sous la forme très sim

101 gne qu’en URSS. Ce schématisme de « l’édification culturelle  » produit dans les deux cas la même impression très pénible de menson

102 ain de tirer une « condamnation » des conceptions culturelles russes ou allemandes. Ces entreprises, d’une envergure sans précédent

103 garder de tout pronostic global quant à l’avenir culturel des deux régimes totalitaires dont j’ai parlé. Rosenberg a beau dire

104 formelle entre les moyens d’approche du problème culturel mis en œuvre par les deux régimes, alors que leurs fins sont hostiles

105 origine coupé des sources mêmes de toute création culturelle  : la personne, l’aventure personnelle, la liberté et le risque person

106 science, en tout cas d’un sentiment d’impuissance culturelle . Il est apparu plus tard en URSS qu’en Allemagne — relativement à l’â

107 our la raison très simple qu’en Russie, le niveau culturel étant nul au départ, on a pu se contenter pendant longtemps d’appeler

108 eule « base commune » puissante pour toute action culturelle future. Je réponds à ces deux objections : a) Oui, vos circonstances

109 n face des mêmes tâches décisives dans le domaine culturel . Vous disposez d’un matériel de base beaucoup plus puissant que le nô

110 nul doute la question-mère de toute problématique culturelle . Mais cependant nous avons vu qu’elle ne comporte pas de réponse en s

111 s coup, de distinguer les très puissantes raisons culturelles et spirituelles qui ont déterminé depuis des siècles cet abaissement

112 et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels . L’Europe des religions nouvelles nous met au défi de résoudre sur to

113 erons réduits à l’état de colonies économiques et culturelles par l’expansion normale de nos voisins ; ou bien nous recréerons notr

114 ent l’attitude dont ils découlaient. Révolution culturelle La décadence de la culture en Occident nous pose pour la première

115 erspicaces et pessimistes de notre état social et culturel en plein déclin n’aboutissent, on l’a remarqué, qu’à précipiter le co

116 craindre que certaines tentatives de restauration culturelle qui s’amorcent ici depuis peu ne soient rapidement déprimées par la d

117 l’étude, en partie par le rang social. L’adjectif culturel se voit le plus souvent accouplé au substantif héritage : « sauver no

118 au substantif héritage : « sauver notre héritage culturel  ». Cet automatisme en dit long sur la notion courante de la culture,

119 ous y reviendrons. Prendre conscience de la crise culturelle , c’est d’abord ressentir la foncière inadaptation de la culture, tell

120 témoignage important de notre prise de conscience culturelle , j’entends de notre prise de mauvaise conscience. C’est aussi qu’il e

121 enant ces faits économiques de notre point de vue culturel . L’éthique générale des bourgeois, qui les a portés au pouvoir, consi

122 travail comme une valeur en soi, comme une valeur culturelle donnant le droit de gouverner aux travailleurs. Mais dès que la bourg

123 its au niveau du nouvel idéal conquis par l’élite culturelle . Dès le début du xixe siècle, cet idéal est installé dans la conscie

124 hénomènes se développant parallèlement. Une série culturelle , obéissant à la logique interne de la raison, dont nous avons montré

125 araît la liaison organique de ces deux phénomènes culturels  : finalité de la civilisation et actualité de l’esprit. Qu’on supprim

126 s. Nous considérerons alors quatre autres moments culturels qui paraissent propres à illustrer successivement certains aspects fo

127 tant que les hommes sont porteurs d’une tradition culturelle commune. Tous les nombres, dit Dante, sont mesurés par l’unité et ils

128 r contre la cour de Léon X se traduit sur le plan culturel par la substitution du langage vulgaire au latin. Le vrai clerc, déso

129 teint même pas. On a dit que cette « seconde zone culturelle  » préparait peu à peu un public pour les auteurs du niveau supérieur.

130 à son époque. Telle est l’origine spirituelle, ou culturelle si l’on veut, de la situation intenable que révéla la Grande Guerre.

131 s, honteux de l’être, l’orgueil de leurs origines culturelles , la bonne conscience « bourgeoise » au sens originel, qu’ils étaient

132 mme introduire la tactique de Lénine dans le plan culturel . C’était substituer aux lois les hommes, les petits groupes d’hommes

133 « Le rapport de la lutte des classes au mouvement culturel n’obéit pas à la loi de cause à effet. Leur unité n’est pas quelque c

134 tous, comme exemple impressionnant de l’ascension culturelle des masses, la construction du métro de Moscou ; le plus beau du mond

135 russe des déclarations de ce genre : « Le niveau culturel a été élevé par le Torgsin (magasin de produits étrangers). Le Torgsi

136 xamen de la valeur du Plan considéré comme mesure culturelle , sans plus tenir compte de ces énormités peut-être inévitables au déb

137 par anticipation ou régression sur les « décrets culturels  » de Staline ; et je ne dis pas, ou pas encore, contre le Plan, mais

138 s grands auteurs. C’était réintroduire l’anarchie culturelle dans le monde le moins fait pour l’intégrer, dans le monde le plus dé

139 lle est réfutée dans son principe par la création culturelle , dès lors que cette création vint s’« insérer de l’extérieur » ; en d

140 ssent-ils largement pour l’heure sa malfaisance «  culturelle  ». Mais pour nous, il ne s’agit plus de découvrir les semelles-crêpe

141 n France nombre d’ouvrages excellents sur l’œuvre culturelle des Russes. Beaucoup de ces Russes sont venus à Paris vanter leur dic

142 s malade, un territoire surpeuplé, des traditions culturelles profondément ancrées dans la petite et la moyenne bourgeoisie, niées

143 donc à une dictature trois grandes tâches d’ordre culturel  : a) la mise en forme des doctrines qui justifient rétrospectivement

144 , les premiers contacts du régime avec le domaine culturel . Le problème s’est donc posé dans tous les cas sous la forme très sim

145 gne qu’en URSS. Ce schématisme de « l’édification culturelle  » produit dans les deux cas la même impression très pénible de menson

146 ain de tirer une « condamnation » des conceptions culturelles russes ou allemandes. Ces entreprises, d’une envergure sans précédent

147 garder de tout pronostic global quant à l’avenir culturel des deux régimes totalitaires dont j’ai parlé. Rosenberg a beau dire

148 formelle entre les moyens d’approche du problème culturel mis en œuvre par les deux régimes, alors que leurs fins sont hostiles

149 origine coupé des sources mêmes de toute création culturelle  : la personne, l’aventure personnelle, la liberté et le risque person

150 science, en tout cas d’un sentiment d’impuissance culturelle . Il est apparu plus tard en URSS qu’en Allemagne — relativement à l’â

151 our la raison très simple qu’en Russie, le niveau culturel des moujiks étant ce que l’on sait au départ, on a pu se contenter pe

152 eule « base commune » puissante pour toute action culturelle à venir. Je réponds à ces deux objections : a) Oui, vos circonstance

153 n face des mêmes tâches décisives dans le domaine culturel . Vous disposez d’un matériel de base beaucoup plus puissant que le nô

154 nul doute la question-mère de toute problématique culturelle . Mais cependant nous avons vu qu’elle ne comporte pas de réponse en s

155 s coup, de distinguer les très puissantes raisons culturelles et spirituelles qui ont déterminé depuis des siècles cet abaissement

156 et destins qui sont tout à la fois politiques et culturels . L’Europe des religions nouvelles nous met au défi de résoudre sur to

157 erons réduits à l’état de colonies économiques et culturelles par l’expansion normale de nos voisins ; ou bien nous recréerons not

158 ent l’attitude dont ils découlaient. Révolution culturelle La décadence de la culture en Occident nous pose pour la première

159 que nous jetions alors dans le débat politique et culturel , et qu’on nous reprochait non sans aigreur, quand il ne faisait pas s

160 de l’instruction !) C’est pourquoi les problèmes culturels sont pour nous, Suisses, plus vitaux encore que pour les grandes nati

161 e celui des mots ; et qu’il n’est pas de problème culturel qui ne dépende de la politique. Cela revient à écrire, si l’on me com

162 , en 1937, des opportunités plus précises d’ordre culturel et littéraire. « Toute époque de la pensée humaine, dit en débutant n

163 ment « intérêt » au maintien d’un ordre public et culturel immuable. (Préservé contre les mutations brusques.) Elle a donc tout

164 sens pratique. Comment espérer un développement «  culturel  » de cette population abrutie de fatigue ? Il faudrait d’abord réform

165 tout lorsqu’il s’agit d’un phénomène spirituel et culturel de première importance. Ensuite, cette impartialité ne saurait être h

166 c’est là notre vocation. Neutralité, sur le plan culturel , ce n’est pas mélange, ni accommodation et encore moins imitation méd

167 oi n’irais-je pas jusqu’à dire que notre grandeur culturelle est de n’avoir pas de culture suisse, mais seulement une culture euro

168 aire. Mais je me représente volontiers une Suisse culturelle pluraliste, avec ses centres successifs ou parfois même simultanés, o

169 de toucher tous les jours les limites du domaine culturel  : et là seulement paraissent les absurdités sur lesquelles nous vivon

170 sens pratique. Comment espérer un développement «  culturel  » de cette population abrutie de fatigue ? Il faudrait d’abord réform

171 mille autres semblables…, représentent une valeur culturelle aussi générale que la santé elle-même ou que l’application du princip

172 qui m’a étonné. La santé n’étant pas une valeur «  culturelle  » ni même une valeur de culture « générale », je crains que la compar

173 ation que l’ampoule électrique a plus de « valeur culturelle  » que la lampe à pétrole ; et l’eau courante que la pompe ; — et Babb

174 aux rouges, de la suppression totale des libertés culturelles et politiques, etc. Ils me répondent que tout cela n’est rien, ou n’e

175 er ici dans son ensemble l’évolution des éléments culturels et civilisateurs qui survécurent à la chute d’Israël, au moins aussi

176 d’autre part, une morale inspirée par l’ambiance culturelle , littéraire, artistique — c’est la morale passionnelle ou romanesque.

177 urpasser la passion. Quant à stériliser le milieu culturel où la passion plonge ses racines, il est probable que l’État s’en cha

178 me battre, aussi, contre un régime économique et culturel , contre une masse de préjugés politiques antédiluviens qui encombrent

179 de faire de cette organisation une troupe de choc culturelle (einen weltanschaulichen Stosstrupp). La conception chrétienne et la

180 d’autre part, une morale inspirée par l’ambiance culturelle , littéraire, artistique — c’est la morale passionnelle ou romanesque.

181 urpasser la passion. Quant à stériliser le milieu culturel où la passion plonge ses racines, il est probable que l’État s’en cha

182 d’autre part, une morale inspirée par l’ambiance culturelle , littéraire, artistique — c’est la morale passionnelle ou romanesque.

183 urpasser la passion. Quant à stériliser le milieu culturel où la passion plonge ses racines, il est probable que l’État s’en cha

184 d’autre part, une morale inspirée par l’ambiance culturelle , littéraire, artistique — c’est la morale passionnelle ou romanesque.

185 urpasser la passion. Quant à stériliser le milieu culturel où la passion plonge ses racines, il est probable que l’État s’en cha

186 faute d’un grand principe directeur, spirituel ou culturel . Tout cela parce qu’on pensait que le Progrès était sain, juste et in

187 les maîtres est la seule règle de toute activité, culturelle , politique, ou même religieuse. » C’était un coup de génie, si le gén

188 rahirions-nous ? Toute notre tradition civique et culturelle nous a dressés pour ce genre de mission. On parle un peu partout de f

189 chars, mais si je demande qu’on double un budget culturel , on me répondra que je veux ruiner le pays. 5. Comme le fait Paul Re

190 chars, mais si je demande qu’on double un budget culturel , on me répondra que je veux ruiner le pays. 8. Voir mon livre Missi

191 a culture : synthèse rapide des éléments sociaux, culturels et spirituels qui déterminent l’état présent de l’Europe, et situent

192 faute d’un grand principe directeur, spirituel ou culturel . Tout cela parce qu’on pensait que le Progrès était sain, juste et in

193 les maîtres est la seule règle de toute activité, culturelle , politique, ou même religieuse. » C’était un coup de génie, si le gén

194 rahirions-nous ? Toute notre tradition civique et culturelle nous y prépare, nous a dressés pour l’accomplir. On parle un peu part

195 c’est là notre vocation. Neutralité, sur le plan culturel , ce n’est pas mélange, ni accommodation et encore moins imitation méd

196 oi n’irais-je pas jusqu’à dire que notre grandeur culturelle est de n’avoir pas de culture suisse, mais seulement une culture euro

197 , un écho. Je me représenterais plutôt une Suisse culturelle pluraliste, avec ses centres successifs ou parfois même simultanés, o

198 pluralité d’organismes déjà existants, religieux, culturels , linguistiques, idéologiques ou économiques, à condition qu’ils aient

199 e, et libre encore de toute contrainte sociale et culturelle  : le dessin se simplifiera jusqu’au schème unique, le rythme se préci

200 . Si Ramuz tend à rejeter tous les intermédiaires culturels , s’il critique le machinisme, s’il raille le confort de ses concitoye

201 La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)g Il y a un accord frappant entre les princ

202 ucun de ces documents ne fasse allusion à l’ordre culturel de demain. Et il est cependant certain que si les Églises continuent

203 uel, présente à nouveau l’apparence d’un fascisme culturel  : le besoin de chefs, la violence de la guerre transportée dans le do

204 la Renaissance et inspirèrent un vaste mouvement culturel . Plus tard, lorsque les théologies romaines et réformées s’atrophière

205 enir comme influences inspiratrices dans le débat culturel . L’abîme commença à s’ouvrir entre l’Église et la culture. Un chrétie

206 Églises pour collaborer à la création d’un ordre culturel dans le chaos de demain ? Nous proposons une réponse simple. Les Égli

207 éologie d’une Église à des applications sociales, culturelles , politiques ou économiques, il semblerait bon de fixer certains princ

208 diaire qui paraît la plus féconde dans le domaine culturel et social est celle de Vocation (au sens calviniste et luthérien du m

209 tion. Maintenant les grandes maladies sociales et culturelles des temps modernes ont toutes cette caractéristique commune : elles n

210 fédéral plutôt que centralisé (dans les domaines culturels , religieux et sociaux). Il placera les droits et les devoirs de l’ind

211 pas nécessairement chrétiens. Les conséquences culturelles Deux dangers menacent la culture moderne au point de vue d’une éth

212 ir et d’intégrer le plus possible chaque vocation culturelle du groupe (qu’il soit religieux ou national), le tout en vue de l’uni

213 on chrétienne du monde. g. « La responsabilité culturelle de l’Église », Le Semeur, Paris, n° 5, mars 1945, p. 17-25.

214 ice de coordination des relations commerciales et culturelles interaméricaines. Cette dénomination m’a longtemps intrigué et choqué

215 américaine, c’est-à-dire multiplier les échanges culturels . Ces ambitions sont étroitement liées, car seule une atmosphère de dé

216 union. 2. Que l’Église offre un type de relations culturelles viables ; qu’elle ose de nouveau soutenir et guider une avant-garde i

217 pes, l’un religieux, l’autre social, le troisième culturel ou politique, ou professionnel. Cette pluralité d’appartenances — qui

218 des Suisses à l’étranger, m’offrait une « mission culturelle  » en Amérique. L’armée démobilisait les deux tiers de ses effectifs.

219 19 octobre 1943 Coup d’œil sur le Département culturel de ce vaste royaume (que Mary administre seule, pendant que son mari

220 ersonnaliste est seule capable d’édifier un monde culturel , économique et social qu’anime un risque permanent, essentiel. L’État

221 s conflits individu-société, petite patrie-nation culturelle , initiative privée-plan. 22. La position définie par la phrase citée

222 de toucher tous les jours les limites du domaine culturel  : et là seulement paraissent les absurdités sur lesquelles nous vivon

223 sens pratique. Comment espérer un développement «  culturel  » de cette population abrutie de fatigue ? Il faudrait d’abord réform

224 mille autres semblables…, représentent une valeur culturelle aussi générale que la santé elle-même ou que l’application du princip

225 qui m’a étonné. La santé n’étant pas une valeur «  culturelle  » ni même une valeur de culture « générale », je crains que la compar

226 ation que l’ampoule électrique a plus de « valeur culturelle  » que la lampe à pétrole ; et l’eau courante que la pompe ; — et Babb

227 aux rouges, de la suppression totale des libertés culturelles et politiques, etc. Ils me répondent que tout cela n’est rien, ou n’e

228 avant, j’avais écarté l’offre faite par l’attaché culturel allemand, rencontré aux Deux Magots, d’un lectorat dans une universit