1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
1 les gentilshommes archéologiques et les vieilles dames à principes. Voilà, n’est-ce pas, un amusant sujet de conte moral, av
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
2 er vers la vitre… Je montai. Il n’y avait que des dames . Personne ne parlait. La jeune femme qui s’était penchée vous ressemb
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
3 onge qu’il est des visites à de certaines grandes dames où je préférais — et lui aussi — me rendre seul et sans argent. Je ne
4 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
4 e dit Annie Besant. Et c’est charmant, disent les dames . Je ne suis pas aussi dur que les dames. … et M. Maurois, comme disen
5 isent les dames. Je ne suis pas aussi dur que les dames . … et M. Maurois, comme disent beaucoup de gens, qui persiste à passe
5 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
6 se libre. En bas, il y a juste autant de vieilles dames et de ministres en retraite que de fauteuils. Et on me regarde. J’ai
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
7 convient aux gens du monde et surtout aux belles dames qui n’ont rien à faire. Mais un homme supérieur, qui a déjà conscienc
7 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
8 nistres, des sirènes en lamé qui sont presque des dames , et aussi de vrais messieurs et de vraies dames : ils montent et desc
9 s dames, et aussi de vrais messieurs et de vraies dames  : ils montent et descendent de toutes parts, du haut des grands escal
8 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
10 se libre. En bas, il y a juste autant de vieilles dames et de ministres en retraite que de fauteuils. Et on me regarde. J’ai
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
11 nistres, des sirènes en lamé qui sont presque des dames , et aussi de vrais messieurs et de vraies dames : ils montent et desc
12 s dames, et aussi de vrais messieurs et de vraies dames  : ils montent et descendent de toutes parts, du haut des grands escal
10 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
13 se libre. En bas, il y a juste autant de vieilles dames et de ministres en retraite que de fauteuils. Et on me regarde. J’ai
11 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
14 ande. Le restaurant ne manque pas d’élégance. Une dame qui vient de passer le temps de la guerre en Amérique frémit de toute
12 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
15 ix Goncourt et des travaux d’amateurs de quelques dames lettrées. Pourtant, ce roman d’Edschmid aurait pu provoquer des polém
13 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
16 n, c’est tout de même pour Lawrence qu’on lit ces dames . Pour quel Lawrence ? Je me demande si le souvenir de son œuvre est p
14 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
17 la résoudre dans notre temps. Tout de suite, une dame m’interrompt : « Je croyais que notre époque était autoritaire ! Est-
15 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
18 M. Tailledet, etc., etc. À tous ces messieurs et dames , on oppose M. Stakhanov, champion mineur de l’URSS. L’erreur des Méch
16 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
19 , ce sont des signes qui n’ont jamais trompé. Les dames romaines aux combats de gladiateurs, les marquises encyclopédistes, e
17 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
20 , ce sont des signes qui n’ont jamais trompé. Les dames romaines aux combats de gladiateurs, les marquises encyclopédistes, e
18 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
21 de ferme mais la fermière nous reçoit comme une «  dame  », ou plutôt un peu mieux, avec une politesse pleine de réserve et d’
22 e ne pas tenir compte. Un communiste traitera les dames Turc de « koulaks » et tout sera dit. Le marxisme part de statistique
23 huit. Il en totalise sept pour son compte, et sa dame fait le petit appoint. Elle s’est « coupé » la jambe, cela fait bien
19 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
24 ouverture d’un chalet de nécessité pour hommes et dames sur la place principale. Si c’est cela, l’antifascisme, les fascistes
20 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
25 t pêcheurs, cela se voit. Au premier rang, deux «  dames  », l’une très vieille. Ce sont les seules femmes. Mauvais éclairage.
26 e la salle. Le président se lève : « Messieurs et dames , vous m’excuserez de ne pas vous présenter l’orateur qui va vous fair
27 tes sortes de petites commissions que de vieilles dames leur confient au départ avec force recommandations ; et ils sont rare
21 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
28 tes sortes de petites commissions que de vieilles dames leur confient au départ avec force recommandations ; et ils sont rare
22 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
29 t pêcheurs, cela se voit. Au premier rang, deux «  dames  », l’une très vieille. Ce sont les seules femmes. Mauvais éclairage.
30 e la salle. Le président se lève : « Messieurs et dames , vous m’excuserez de ne pas vous présenter l’orateur qui va vous fair
31 tes sortes de petites commissions que de vieilles dames leur confient au départ avec force recommandations ; et ils sont rare
23 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
32 e ferme, mais la fermière nous reçoit comme une «  dame  », ou plutôt un peu mieux, avec une politesse pleine de réserve et d’
33 e ne pas tenir compte. Un communiste traitera les dames Turc de « koulaks » et tout sera dit. Le marxisme part de statistique
34 Culture de la bourgeoisie ? Vous montrez à une dame de cette classe des reproductions de Rembrandt, elle dira : « Ah ! ou
35 — La Sybille de Cumes … Cinq minutes après, cette dame s’indignera de la barbarie des bolchéviques et des nazis, opposés com
36 espèce de culture raffinée. (D’après nature : la dame sort d’ici. Les reproductions de la Sixtine sont épinglées au-dessus
37 huit. Il en totalise sept pour son compte, et sa dame fait le petit appoint. Elle s’est « coupé » la jambe, cela fait bien
38 ouverture d’un chalet de nécessité pour hommes et dames sur la place principale. Si c’est cela l’antifascisme, les fascistes
24 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
39 t pèsent. J’étouffe un cri. À ce moment la grosse dame se lève et s’en va. Je balbutie, tremblant de colère : « Vous avez de
25 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
40 a c’est tapé ! Je n’aurais pas dit mieux. Mais la dame critique de Romorantin (Loir-et-Cher) ne se contente pas de fustiger
26 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
41 ère. L’Amour mystique, dont le symbole était la «  Dame des pensées » dans la lyrique des troubadours, suppose donc la chaste
42 ontré que le symbole courtois de l’amour pour une Dame spirituelle, amour évidemment incompatible avec le mariage dans la ch
43 dessus se produisit la confusion inévitable de la Dame , pur symbole de l’Amour, avec telle femme réelle et désirable ; la rh
44 -vous du rêve de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le paysage des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en
27 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
45 ’était couru. Pourtant, ils ont eu peur, ici. Une dame me téléphone, encore anxieuse : « Dès que le discours a été terminé,
28 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
46 ulte de Notre-Dame pour répondre au culte de la «  Dame  » des troubadours. Cet amour courtois ne fleurit que parmi les obstac
29 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
47 l’armée, dans les débuts d’une mobilisation. Les dames croient volontiers que c’est parades et bottes, fanfares, rythmes vir
48 al contre le mystérieux Esprit de subversion. Ces dames sont en retard d’au moins deux guerres ou victimes d’expressions tell
30 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
49 ses les plus cyniques ; ou telle qu’une vertueuse dame cette épouse adultère, et qui ne recule même pas devant un astucieux
50 oubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Dame élue. Mais en fait, il demeure le vassal d’un seigneur. D’où naîtront
51 vasselage instituée entre l’amant-chevalier et sa dame , ou domina.) Fidélité incompatible avec celle du mariage, on l’a vu.
52 rien, celui qui désire l’entière possession de sa dame . Cela n’est plus amour, qui tourne à la réalité 11. » Voilà qui nous
53 t-à-dire aboutisse à l’« entière possession de sa dame  ». Tristan choisira donc, dans ce cas, d’observer la fidélité féodale
31 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
54 u donnoi, vasselage amoureux. Le poète a gagné sa dame par la beauté de son hommage musical. Il lui jure à genoux une éterne
55 omme on fait à un suzerain. « En gage d’amour, la dame donnait à son paladin-poète un anneau d’or, lui enjoignait de se leve
56 si, comme les « purs », ils ne reçoivent de leur Dame qu’un seul baiser d’initiation ? Et s’ils distinguent deux degrés dan
57 alier peut-il être à la fois marié et fidèle à sa dame  ? » — voilà qui nous donne à penser si l’on songe à tous les troubado
58 tout en servant dans leurs « pensées » une autre Dame , l’Église d’Amour…46 Mais certains abjurèrent l’hérésie sans abandon
59 t que de faillir en un seul mot… Quelle est la «  dame  » qui mériterait ce sacrifice ? Ou ce cri de Guillaume de Poitiers :
60 cle, pour instituer un culte de la Vierge. À la «  Dame des pensées » de l’hérétique, on substituera « Notre-Dame ». En 1140,
61 e la confusion qu’elle favorise, de Dieu et de la Dame des pensées, il écrit : « Il n’y a là, dira-t-on, que figures de rhét
62 être à nos yeux, par exemple, le symbolisme de la Dame . Dans l’optique de l’homme médiéval, toute chose signifie autre chose
63 fait servir le cœur de la victime sur un plat. La dame le mange sans savoir ce que c’est. Le seigneur le lui ayant dit : — «
64 eigneur le lui ayant dit : — « Messire, répond la dame , vous m’avez donné à manger mets si savoureux que jamais plus ne mang
65 « réalistes » et des descriptions précises de la Dame aimée, alors qu’ailleurs on leur reproche de ne recourir jamais qu’à
66 Rudel, prince de Blaye, dit très nettement que sa Dame est une création de son esprit, et qu’elle s’évanouit avec l’aube. Ai
67 troyer. » D’autre part, Rudel « décrit » ainsi sa Dame  : elle a le corps « gras, delgat et gen ». Or la première phrase, où
68 t aux épithètes « réalistes » qui décriraient une dame « réelle », on les retrouve parfaitement identiques chez une douzaine
69 oubadours fût l’œuvre d’un seul auteur louant une Dame unique !) Où est alors cette expression « vive et brutale » d’un dési
70 t d’Orange d’admirables poèmes à la louange de la Dame . Et nous savons par ailleurs que l’anneau (échangé par Tristan et Ise
71 humilité, loyauté, respect et fidélité envers la Dame , sont ici rapportées expressément au refus de l’amour physique. Au su
72 parmi les troubadours à louer les beautés de leur Dame , Arnaut Daniel et l’Italien Guinizelli sont placés au chant XXIV du P
73 ns interprètes de la mystique des troubadours, la Dame des pensées ne serait autre que la part spirituelle et angélique de l
74 e ici Dieu. Or les troubadours nommaient aussi la Dame de leurs pensées d’un nom conventionnel ou senhal, derrière lequel no
75 que. Tous ces poètes attachent au « salut » de la Dame une importance apparemment démesurée69, mais qui s’explique fort bien
76 me : « En un verger, sous une loge d’aubépine, la dame a tenu son ami dans ses bras jusqu’à ce que le guetteur ait crié : « 
77 it que le chevalier courtois donnait souvent à sa Dame le titre de seigneur au masculin : mi dons (mi dominus) et en Espagne
32 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
78 tan si follement que lorsqu’il est séparé de sa «  dame  ». La psychologie la plus simple rendrait compte de ce phénomène. Mai
79 imé la même prière en feignant de l’adresser à sa Dame . L’amant habitué aux métaphores mystiques, qu’il entend à leur sens p
80 romans français, François fit de la Pauvreté sa «  Dame  », et s’honora d’être son « chevalier »101. Cette forme de « dénuemen
81 e la suprême sensation. Et de même, l’amour de la Dame , dès qu’il cessera d’être un symbole de l’union avec la Jour incréé,
33 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
82 dans un douteux allégorisme : ils parlaient de la dame comme d’une femme réelle, ce n’était plus que galanterie mais froide
83 et disent (dans ce dire est la nouveauté) que la Dame est purement symbolique. Tel est le secret paradoxal de l’amour court
84 douloureusement que de mort naturelle, pour vous Dame qu’il désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un feu, qui je le
85 même : Amour qui, dans ma pensée, me parle de ma Dame avec grand désir, souvent m’entretient de choses telles qu’à leur suj
86 as capable de répéter ce que j’entends dire de ma Dame  ! Et qui douterait encore de la signification symbolique de la Dame,
87 erait encore de la signification symbolique de la Dame , lorsqu’un Guido Guinizelli en parle comme du principe de « notre foi
88 é prend notre parti, car Dieu dit, et c’est de ma Dame qu’il entend parler : — Mes bien-aimés, ores souffrez en paix que vot
89 d’amour puise la vie dans la contemplation de sa dame , car ainsi il soulage sa grande peine… Mais la dame n’a point le cœur
90 me, car ainsi il soulage sa grande peine… Mais la dame n’a point le cœur pitoyable, le jour passe et l’espoir est déçu ! Ic
91 ble, le jour passe et l’espoir est déçu ! Ici la Dame au cœur impitoyable est bien la femme qui détourne l’Amour à son prof
92 doucement me consume et détruit. (Les Yeux de ma dame .) Ô mort vivante, ô mal délicieux124 Comment as-tu sur moi tel pou
93 eut faire qu’il vive encore, quoique séparé de sa dame  : Mais Amour me répond : ne te souvient-il pas que c’est là le privi
94 derniers chants à la louange de la Vierge — Notre Dame opposée à « ma » dame — mais sans varier le moins du monde ses lieux
95 ouange de la Vierge — Notre Dame opposée à « ma » dame  — mais sans varier le moins du monde ses lieux communs de poésie cour
96 Rousseau ? Ou plutôt au symbolisme ? Beaucoup de dames d’aujourd’hui croient que « mystique » signifie sentimental. Vitraux,
34 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
97 nutieux parallélisme. L’amant fait le siège de sa Dame . Il livre d’amoureux assauts à sa vertu. Il la serre de près, il la p
98 pudeur, et à les tourner par surprise ; enfin la dame se rend à merci. Mais alors, par une curieuse inversion bien typique
99 tant d’autres assauts et de reprises une si belle Dame entre les pavillons de votre lit ! » Il ne faudra pas s’étonner si le
100 fontaine, une tente dans laquelle est assise une dame (en effigie naturellement) ; celle-ci tient une licorne qui porte tro
101 rmes blanches ; on les touche par pitié pour la «  Dame des pleurs ». À l’emprise du Dragon, célébré à l’occasion du départ d
102 de porter le voile ou une pièce du vêtement de sa dame , qu’il lui remet parfois, après le combat, tout maculé de son sang. (
35 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
103 ontré que le symbole courtois de l’amour pour une Dame (spirituelle), amour évidemment incompatible avec le mariage dans la
104 -vous du rêve de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le paysage des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en
36 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
105 xtrême maturité, après avoir ouï plusieurs nobles dames , ait à passer pour vérité constante et irréfragable. Donné l’an 1174,
106  : Demande. Un amant heureux avait demandé à sa dame la permission d’offrir ses hommages à une autre : il y fut autorisé e
107 s, et de n’avoir pris aucune liberté avec l’autre dame , mais d’avoir voulu seulement mettre à l’épreuve la constance de sa m
108 core une strophe de Thibaut de Champagne : Douce dame , s’il vos plesoit un soir M’avriez vos plus de joie doné C’onques Tri
109 la Comédie, quand l’idée est partout présente. «  Dames  ». — Les initiés du templarisme albigeois, qui par un dédoublement my
37 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
110 eur en droit ; fanfaristes de La Chaux-de-Fonds ; dames cousant des costumes ; choristes des montagnes et du vignoble — le fé
38 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
111 ses les plus cyniques ; ou telle qu’une vertueuse dame cette épouse adultère, et qui ne recule même pas devant un astucieux
112 oubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Dame élue. Mais en fait, il demeure le vassal d’un seigneur. D’où naîtront
113 vasselage instituée entre l’amant-chevalier et sa Dame , ou domina). Fidélité incompatible avec celle du mariage, on l’a vu,
114 rien celui qui désire l’entière possession de sa dame . Cela n’est plus amour, qui tourne à la réalité 13. » Voilà qui nous
115 t-à-dire aboutisse à l’« entière possession de sa dame  ». Tristan choisira donc, dans ce cas, d’observer la fidélité féodale
39 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
116 u donnoi, vasselage amoureux. Le poète a gagné sa dame par la beauté de son hommage musical. Il lui jure à genoux une éterne
117 comme on fait à un suzerain. En gage d’amour, la dame donnait à son paladin-poète un anneau d’or, lui enjoignait de se leve
118 , le printemps, l’aube, les vergers fleuris et la Dame  ? Tout notre rationalisme moderne appuie les savants romanistes dans
119 t c’est là qu’Esclarmonde de Foix, la plus grande Dame de l’hérésie, recevra le consolamentum ! La seconde strophe ne parle
120 olamentum ! La seconde strophe ne parle que des «  dames  » : Je n’ai pas d’ennemi si mortel dont je ne devienne l’ami loyal, s
121 ont je ne devienne l’ami loyal, s’il me parle des dames et m’en dit honneur et louange. Et comme je ne suis pas au milieu d’e
122 si, comme les « purs », ils ne reçoivent de leur Dame qu’un seul baiser d’initiation ? Et s’ils distinguent deux degrés dan
123 alier peut-il être à la fois marié et fidèle à sa dame  ? » — Voilà qui nous donne à penser, si l’on songe à tous les troubad
124 tout en servant dans leurs « pensées » une autre Dame , l’Église d’Amour… Bernard Gui, dans son Manuel de l’Inquisiteur, n’a
125 nyme : En un verger, sous une loge d’aubépine, la dame a tenu son ami dans ses bras jusqu’à ce que le guetteur ait crié : Di
126 t que de faillir en un seul mot… Quelle est la «  dame  » qui mériterait ce sacrifice ? Ou ce cri de Guillaume de Poitiers :
127 é ! Ou cette invocation d’Uc de Saint-Circ à une Dame sans merci : Je ne désire pas que Dieu m’aide ni me donne joie ou bo
128 l’intuition directrice de cette recherche. Si la Dame n’est pas simplement l’Église d’Amour des cathares (comme ont pu le c
129 lumière, sa salvatrice. Or, qu’attendait de la «  Dame de ses pensées », inaccessible par essence, toujours placée « en trop
130 l et bien « l’amour de loin ». Il y eut aussi des dames « réelles »… Mais le furent-elles, en vérité, plus que cet événement
131 e la confusion qu’elle favorise, de Dieu et de la Dame des pensées, il écrit : « Il n’y a là, dira-t-on, que figures de rhét
132 être à nos yeux, par exemple, le symbolisme de la Dame . Dans l’optique de l’homme médiéval, toute chose signifie autre chose
133 fait servir le cœur de la victime sur un plat. La dame le mange sans savoir ce que c’est. Le seigneur le lui ayant dit : — »
134 eigneur le lui ayant dit : — » Messire, répond la dame , vous m’avez donné à manger mets si savoureux que jamais plus ne mang
135 « réalistes » et des descriptions précises de la Dame aimée, alors qu’ailleurs on leur reproche de ne recourir jamais, qu’à
136 Rudel, prince de Blaye, dit très nettement que sa Dame est une création de son esprit, et qu’elle s’évanouit avec l’aube. Ai
137 troyer. » D’autre part, Rudel « décrit » ainsi sa Dame  : elle a le corps « gras, delgat et gen ». Or la première phrase, où
138 t aux épithètes « réalistes » qui décriraient une dame « réelle », on les retrouve parfaitement identiques chez une centaine
139 oubadours fût l’œuvre d’un seul auteur louant une Dame unique !) Où est alors cette expression « vive et brutale » d’un dési
140 t d’Orange d’admirables poèmes à la louange de la Dame . Et nous savons par ailleurs que l’anneau (échangé par Tristan et Ise
141 humilité, loyauté, respect et fidélité envers la Dame , sont ici rapportées expressément au refus de l’amour physique. Au su
142 parmi les troubadours à louer les beautés de leur Dame , Arnaut Daniel et l’italien Guinizelli sont placés au chant XXIV du P
143 ns interprètes de la mystique des troubadours, la Dame des pensées ne serait autre que la part spirituelle et angélique de l
144 e ici Dieu. Or les troubadours nommaient aussi la Dame de leurs pensées d’un nom conventionnel ou senhal, derrière lequel no
145 que. Tous ces poètes attachent au « salut » de la Dame une importance apparemment démesurée, mais qui s’explique fort bien s
146 di de la France, patrie cathare : elle célèbre la Dame des pensées, l’idée platonicienne du principe féminin, le culte de l’
147 ine désormais que l’art va la représenter. À la «  Dame des Pensées » de la cortezia, on substituera « Notre-Dame ». Et les o
148 e rois qui dominaient le jeu primitif, on voit la Dame (ou Reine) prendre le pas sur toutes les pièces, sauf sur le Roi, cel
149 ans le même poète un adorateur enthousiaste de la Dame , qu’il exalte, et un contempteur de la femme, qu’il rabaisse : qu’on
150 de la cortezia, René Nelli : « Presque toutes les dames du Carcassès, du Toulousain, du Foix, de l’Albigeois étaient « croyan
151 te en Joie, Patience et Mesure… J’approuve que ma dame me fasse longtemps attendre et que je n’aie point d’elle ce qu’elle m
152 e m’a promis. (Marcabru.) Voici le Service de la Dame  : Prenez ma vie en hommage, belle et dure merci, pourvu que vous m’ac
153 t me purifie, car je sers et révère la plus gente dame du monde. (Arnaut Daniel.) (De même, le troubadour arabe Ibn Dawoud
154 t aussi fontaine de Jouvence : Je veux garder (ma dame ) pour me rafraîchir le cœur et renouveler mon corps, si bien que je n
155 e l’amour courtois, si on le matérialise ou si la Dame se rend comme récompense », écrit Daude de Prades, qui cependant ne c
156 s érotiques que l’on peut se permettre avec cette Dame . Et Guiraut de Calenson : Dans le palais où elle siège (la Dame) sont
157 ut de Calenson : Dans le palais où elle siège (la Dame ) sont cinq portes : celui qui peut ouvrir les deux premières passe ai
158 c’est pourquoi les maris deviennent jaloux et les dames sont dans l’angoisse… Ces faux servants font qu’un grand nombre aband
159 it que le chevalier courtois donnait souvent à sa Dame le titre de seigneur au masculin : mi dons (mi dominas) et en Espagne
40 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
160 tan si follement que lorsqu’il est séparé de sa «  dame  ». La psychologie la plus simple rendrait compte de ce phénomène. Mai
161 imé la même prière en feignant de l’adresser à sa Dame . L’amant habitué aux métaphores mystiques, qu’il entend à leur sens p
162 romans français, François fit de la Pauvreté sa «  Dame  », et s’honora d’être son « chevalier »119. Cette forme de « dénuemen
163 e la suprême sensation. Et de même, l’amour de la Dame , dès qu’il cessera d’être un symbole de l’union avec le Jour incréé,
41 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
164 dans un douteux allégorisme : ils parlaient de la dame comme d’une femme réelle, ce n’était plus que galanterie mais froide
165 et disent (dans ce dire est la nouveauté) que la Dame est purement symbolique. Tel est le secret paradoxal de l’amour court
166 douloureusement que de mort naturelle, pour vous Dame qu’il désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un feu, qui je le
167 même : Amour qui, dans ma pensée, me parle de ma Dame avec grand désir, souvent m’entretient de choses telles qu’à leur suj
168 as capable de répéter ce que j’entends dire de ma Dame  ! Et qui douterait encore de la signification symbolique de la Dame,
169 erait encore de la signification symbolique de la Dame , lorsqu’un Guido Guinizelli en parle comme du principe de « notre foi
170 é prend notre parti, car Dieu dit, et c’est de ma Dame qu’il entend parler : — Mes bien-aimés, ores souffrez en paix que vot
171 d’amour puise la vie dans la contemplation de sa dame , car ainsi il soulage sa grande peine… Mais la dame n’a point le cœur
172 me, car ainsi il soulage sa grande peine… Mais la dame n’a point le cœur pitoyable, le jour passe et l’espoir est déçu ! Ici
173 able, le jour passe et l’espoir est déçu ! Ici la Dame au cœur impitoyable est bien la femme qui détourne l’Amour à son prof
174 doucement me consume et détruit. (Les Yeux de ma dame .) Ô mort vivante, ô mal délicieux142 Comment as-tu sur moi tel pou
175 eut faire qu’il vive encore, quoique séparé de sa dame  : Mais Amour me répond : ne te souvient-il pas que c’est là le privi
176 derniers chants à la louange de la Vierge — Notre Dame opposée à « ma » dame — mais sans varier le moins du monde ses lieux
177 ouange de la Vierge — Notre Dame opposée à « ma » dame  — mais sans varier le moins du monde ses lieux communs de poésie cour
178 Rousseau ? Ou plutôt au symbolisme ? Beaucoup de dames d’aujourd’hui croient que « mystique » signifie sentimental. Vitraux,
42 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
179 nutieux parallélisme. L’amant fait le siège de sa Dame . Il livre d’amoureux assauts à sa vertu. Il la serre de près, il la p
180 pudeur, et à les tourner par surprise ; enfin la dame se rend à merci. Mais alors, par une curieuse inversion bien typique
181 tant d’autres assauts et de reprises une si belle Dame entre les pavillons de votre lit ! » Il ne faudra pas s’étonner si le
182 fontaine, une tente dans laquelle est assise une dame (en effigie naturellement) ; celle-ci tient une licorne qui porte tro
183 rmes blanches ; on les touche par pitié pour la «  Dame des pleurs ». À l’emprise du Dragon, célébré à l’occasion du départ d
184 de porter le voile ou une pièce du vêtement de sa dame , qu’il lui remet parfois, après le combat, tout maculé de son sang. (
43 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
185 ontré que le symbole courtois de l’amour pour une Dame (spirituelle), amour évidemment incompatible avec le mariage dans la
186 -vous du rêve de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le paysage des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en
44 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
187 ruses les plus cyniques ; ou telle une vertueuse dame cette épouse adultère, et qui ne recule même pas devant un astucieux
188 oubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Dame élue. Mais en fait, il demeure le vassal d’un seigneur. D’où naîtront
189 vasselage institué entre l’amant-chevalier et sa Dame , ou domina.) Fidélité incompatible avec celle du mariage, on l’a vu.
190 rien, celui qui désire l’entière possession de sa dame . Cela n’est plus amour, qui tourne à réalité. »7 Voilà qui nous met s
191 t-à-dire aboutisse à l’« entière possession de sa dame  ». Tristan choisira donc, dans ce cas, d’observer la fidélité féodale
45 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
192 u donnoi, vasselage amoureux. Le poète a gagné sa dame par la beauté de son hommage musical. Il lui jure à genoux une éterne
193 comme on fait à un suzerain. En gage d’amour, la dame donnait à son paladin-poète un anneau d’or, lui enjoignait de se leve
194 , le printemps, l’aube, les vergers fleuris et la Dame  ? Tout notre rationalisme moderne appuie les savants romanistes dans
195 t c’est là qu’Esclarmonde de Foix, la plus grande Dame de l’hérésie, recevra le consolamentum ! La seconde strophe ne parle
196 olamentum ! La seconde strophe ne parle que des «  dames  » : Je n’ai pas d’ennemi si mortel, dont je ne devienne l’ami loyal,
197 ont je ne devienne l’ami loyal, s’il me parle des dames et m’en dit honneur et louange. Et comme je ne suis pas au milieu d’e
198 si, comme les « purs », ils ne reçoivent de leur Dame qu’un seul baiser d’initiation ? Et s’ils distinguent deux degrés dan
199 alier peut-il être à la fois marié et fidèle à sa dame  ? » voilà qui nous donne à penser, si l’on songe à tous les troubadou
200 tout en servant dans leurs « pensées » une autre Dame , l’Église d’Amour… Bernard Gui, dans son Manuel de l’Inquisiteur, n’a
201 yme : En un verger, sous une loge d’aubépine, la dame a tenu son ami dans ses bras jusqu’à ce que le guetteur ait crié : Di
202 t que de faillir en un seul mot… Quelle est la «  dame  » qui mériterait ce sacrifice ? Ou ce cri de Guillaume de Poitiers :
203 é ! Ou cette invocation d’Uc de Saint-Circ à une Dame sans merci : Je ne désire pas que Dieu m’aide ni me donne joie ou bo
204 l’intuition directrice de cette recherche. Si la Dame n’est pas simplement l’Église d’Amour des cathares (comme ont pu le c
205 lumière, sa salvatrice. Or, qu’attendait de la «  Dame de ses pensées », inaccessible par essence, toujours placée « en trop
206 l et bien « l’amour de loin ». Il y eut aussi des dames « réelles »… Mais le furent-elles, en vérité, plus que cet événement
207 e la confusion qu’elle favorise, de Dieu et de la Dame des pensées, il écrit : « Il n’y a là, dira-t-on, que figures de rhét
208 être à nos yeux, par exemple, le symbolisme de la Dame . Dans l’optique de l’homme médiéval, toute chose signifie autre chose
209 fait servir le cœur de la victime sur un plat. La dame le mange sans savoir ce que c’est. Le seigneur le lui ayant dit : « M
210 seigneur le lui ayant dit : « Messire, répond la dame , vous m’avez donné à manger mets si savoureux que jamais plus ne mang
211 « réalistes » et des descriptions précises de la Dame aimée, alors qu’ailleurs on leur reproche de ne recourir jamais qu’à
212 Rudel, prince de Blaye, dit très nettement que sa Dame est une création de son esprit, et qu’elle s’évanouit avec l’aube. Ai
213 troyer. » D’autre part, Rudel « décrit » ainsi sa Dame  : elle a le corps « gras, delgat et gen ». Or la première phrase, où
214 t aux épithètes « réalistes » qui décriraient une dame « réelle », on les retrouve parfaitement identiques chez une centaine
215 oubadours fût l’œuvre d’un seul auteur louant une Dame unique !) Où est alors cette expression « vive et brutale » d’un dési
216 t d’Orange d’admirables poèmes à la louange de la Dame . Et nous savons par ailleurs que l’anneau (échangé par Tristan et Ise
217 humilité, loyauté, respect et fidélité envers la Dame , sont ici rapportées expressément au refus de l’amour physique. Au su
218 parmi les troubadours à louer les beautés de leur Dame , Arnaut Daniel et l’Italien Guinizelli, sont placés au chant XXIV du
219 ns interprètes de la mystique des troubadours, la Dame des pensées ne serait autre que la part spirituelle et angélique de l
220 e ici Dieu. Or les troubadours nommaient aussi la Dame de leurs pensées d’un nom conventionnel ou senhal, derrière lequel no
221 que. Tous ces poètes attachent au « salut » de la Dame une importance apparemment démesurée, mais qui s’explique fort bien s
222 di de la France, patrie cathare : elle célèbre la Dame des pensées, l’idée platonicienne du principe féminin, le culte de l’
223 ine désormais que l’art va la représenter. À la «  Dame des Pensées » de la cortezia, on substituera « Notre-Dame ». Et les o
224 e rois qui dominaient le jeu primitif, on voit la Dame (ou Reine) prendre le pas sur toutes les pièces, sauf sur le Roi, cel
225 ans le même poète un adorateur enthousiaste de la Dame , qu’il exalte, et un contempteur de la femme, qu’il rabaisse : qu’on
226 de la cortezia, René Nelli : « Presque toutes les dames du Carcassès, du Toulousain, du Foix, de l’Albigeois étaient « croyan
227 te en Joie, Patience et Mesure… J’approuve que ma dame me fasse longtemps attendre et que je n’aie point d’elle ce qu’elle m
228 e m’a promis. (Marcabru.) Voici le Service de la Dame  : Prenez ma vie en hommage, belle de dure merci, pourvu que vous m’a
229 t me purifie, car je sers et révère la plus gente dame du monde. (Arnaut Daniel.) (De même, le troubadour arabe Ibn Dawoud
230 aussi fontaine de Jouvence : Je veux garder (ma dame ) pour me rafraîchir le cœur et renouveler mon corps, si bien que je n
231 e l’amour courtois, si on le matérialise ou si la Dame se rend comme récompense », écrit Daude de Prades, qui cependant ne c
232 s érotiques que l’on peut se permettre avec cette Dame . Et Guiraut de Calanson : Dans le palais où elle siège (la Dame) son
233 t de Calanson : Dans le palais où elle siège (la Dame ) sont cinq portes : celui qui peut ouvrir les deux premières passe ai
234 c’est pourquoi les maris deviennent jaloux et les dames sont dans l’angoisse… Ces faux servants font qu’un grand nombre aband
235 it que le chevalier courtois donnait souvent à sa Dame le titre de seigneur au masculin : mi dons (mi dominus) et en Espagne
46 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
236 tan si follement que lorsqu’il est séparé de sa «  dame  ». La psychologie la plus simple rendrait compte de ce phénomène. Mai
237 imé la même prière en feignant de l’adresser à sa Dame . L’amant habitué aux métaphores mystiques, qu’il entend à leur sens p
238 romans français, François fit de la Pauvreté sa «  Dame  », et s’honora d’être son « chevalier »109. Cette forme de « dénuemen
239 e la suprême sensation. Et de même, l’amour de la Dame , dès qu’il cessera d’être un symbole de l’union avec le Jour incréé,
47 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
240 dans un douteux allégorisme : ils parlaient de la dame comme d’une femme réelle, ce n’était plus que galanterie mais froide
241 et disent (dans ce dire est la nouveauté) que la Dame est purement symbolique. Tel est le secret paradoxal de l’amour court
242 douloureusement que de mort naturelle, pour vous Dame qu’il désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un feu, qui je le
243 même : Amour qui, dans ma pensée, me parle de ma Dame avec grand désir, souvent m’entretient de choses telles qu’à leur suj
244 as capable de répéter ce que j’entends dire de ma Dame  ! Et qui douterait encore de la signification symbolique de la Dame,
245 erait encore de la signification symbolique de la Dame , lorsqu’un Guido Guinizelli en parle comme du principe de « notre foi
246 é prend notre parti, car Dieu dit, et c’est de ma Dame qu’il entend parler : — Mes bien-aimés, ores souffrez en paix que vot
247 d’amour puise la vie dans la contemplation de sa dame , car ainsi il soulage sa grande peine… Mais la dame n’a point le cœur
248 me, car ainsi il soulage sa grande peine… Mais la dame n’a point le cœur pitoyable, le jour passe et l’espoir est déçu ! Ic
249 ble, le jour passe et l’espoir est déçu ! Ici la Dame au cœur impitoyable est bien la femme qui détourne l’Amour à son prof
250 doucement me consume et détruit. (Les Yeux de ma dame .) Ô mort vivante, ô mal délicieux131 Comment as-tu sur moi tel pou
251 eut faire qu’il vive encore, quoique séparé de sa dame  : Mais Amour me répond : ne te souvient-il pas que c’est là le privi
252 louange de la Vierge Notre-Dame opposée à « ma » dame — mais sans varier le moins du monde ses lieux communs de poésie cour
253 Rousseau ? Ou plutôt au symbolisme ? Beaucoup de dames d’aujourd’hui croient que « mystique » signifie sentimental. Vitraux,
48 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
254 nutieux parallélisme. L’amant fait le siège de sa Dame . Il livre d’amoureux assauts à sa vertu. Il la serre de près, il la p
255 pudeur, et à les tourner par surprise ; enfin la dame se rend à merci. Mais alors, par une curieuse inversion bien typique
256 tant d’autres assauts et de reprises une si belle Dame entre les pavillons de votre lit ! » Il ne faudra pas s’étonner si le
257 fontaine, une tente dans laquelle est assise une dame (en effigie naturellement) ; celle-ci tient une licorne qui porte tro
258 rmes blanches ; on les touche par pitié pour la «  Dame des pleurs ». À l’emprise du Dragon, célébré à l’occasion du départ d
259 de porter le voile ou une pièce du vêtement de sa dame , qu’il lui remet parfois, après le combat, tout maculé de son sang. (
49 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
260 ontré que le symbole courtois de l’amour pour une Dame (spirituelle), amour évidemment incompatible avec le mariage dans la
261 -vous du rêve de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le paysage des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en
50 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
262 xtrême maturité, après avoir ouï plusieurs nobles dames , ait à passer pour vérité constante et irréfragable. Donné l’an 1174,
263  : Demande. Un amant heureux avait demandé à sa dame la permission d’offrir ses hommages à une autre : il y fut autorisé e
264 s, et de n’avoir pris aucune liberté avec l’autre dame , mais d’avoir voulu seulement mettre à l’épreuve la constance de sa m
265 core une strophe de Thibaut de Champagne : Douce dame , s’il vos plesoit un soir M’avriez vos plus de joie doné C’onques Tr
266 ns des limites déterminées.  7.Avènement de la Dame au jeu d’échecs On a tenté d’expliquer la transformation du jeu pa
267 er la transformation du jeu par l’avènement de la Dame ou Reine, qui survint dès l’introduction des échecs en Europe, en ima
268 reste masculine. Ensuite, le passage de Vierge à Dame ou Reine ne va pas de soi, mais constitue, précisément — s’il s’est v
269 la Comédie, quand l’idée est partout présente. «  Dames  ». — Les initiés du templarisme albigeois, qui par un dédoublement my
270 e la femme, mais celle où commence le règne de la Dame , qui devait en vérité former l’âme de l’Occident et fixer définitivem
51 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
271 te de l’Armée du salut. Trois jours plus tôt, une dame milliardaire me déclarait pathétiquement : « Si Roosevelt gagne, je r
272 ous le dis, la famine et le bolchévisme ! » Cette dame s’occupe aujourd’hui, comme toutes ses pareilles, à réunir des conser
52 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
273 moins peur qu’envie. Nous connaissons tous de ces dames qui se récrient quand on leur parle du diable — c’est trop affreux, v
274 de répondre par l’anecdote suivante. Un jour une dame vient le trouver à Zurich, et lui expose son tourment : elle ne pouva
275 Après deux ou trois mois, l’état général de cette dame s’était notablement amélioré. Elle dormait mieux, l’appétit revenait,
276 s un petit pavillon au bord de l’eau. On sort, la dame la première ; et sitôt dans le jardin, conclut Jung, eh bien… les ois
53 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
277 e son action réelle. N’avez-vous pas connu de ces dames charmantes qui se récrient dès qu’on parle du diable : — C’est trop a
278 de répondre par l’anecdote suivante. Un jour une dame vient le trouver à Zurich, et lui expose son tourment : elle ne pouva
279 Après deux ou trois mois, l’état général de cette dame s’était notablement amélioré. Elle dormait mieux, l’appétit revenait,
280 s un petit pavillon au bord de l’eau. On sort, la dame la première ; et sitôt dans le jardin, conclut Jung, « eh bien… les o
54 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
281 teverde, Mozart ou Bach — et qu’une bien gentille dame et ses charmants amis l’écoutent d’une oreille, poliment, disant lors
55 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
282 e son action réelle. N’avez-vous pas connu de ces dames charmantes qui se récrient dès qu’on parle du diable : — C’est trop a
283 de répondre par l’anecdote suivante. Un jour une dame vient le trouver à Zurich, et lui expose son tourment : elle ne pouva
284 Après deux ou trois mois, l’état général de cette dame s’était notablement amélioré. Elle dormait mieux, l’appétit revenait,
285 s un petit pavillon au bord de l’eau. On sort, la dame la première ; et sitôt dans le jardin, conclut Jung, « eh bien… les o
56 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
286 teverdi, Mozart ou Bach — et qu’une bien gentille dame et ses charmants amis l’écoutent d’une oreille, poliment, disant lors
57 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
287 , de nos images. Hier, dans l’autobus, une petite dame assise devant moi s’écrie, voyant s’abattre une pluie d’orage sur la
58 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
288 convient aux gens du monde et surtout aux belles dames qui n’ont rien à faire. Mais un homme supérieur, qui a déjà conscienc
59 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Hollywood n’a plus d’idées (13 décembre 1945)
289 re jeunesse, volupté du regard. Reine des neiges, Dame des rêves de l’adolescence, femme la plus célèbre du monde, idée de l
60 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un salon atomique (26 décembre 1945)
290 bsistance. — Comme c’est passionnant ! me dit une dame , really, I love him, he is fascinating ! J’observai que la panique de
291 a tue l’imagination. — Pensez-vous, dit une autre dame , que la Bombe puisse faire sauter la terre ? — Cela se discute… Certa
292 e terrestre, comme si vous peliez une orange. Les dames étaient ravies, les hommes pensifs. On eût dit qu’ils réfléchissaient
61 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
293 ande. Le restaurant ne manque pas d’élégance. Une dame qui vient de passer le temps de la guerre en Amérique frémit de toute
62 1946, Réforme, articles (1946–1980). Spiritualité américaine (19 octobre 1946)
294 les vestrymen (anciens d’Église), et beaucoup de dames avides de donner libre cours à leur fameuse efficiency. Sa fonction p
63 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
295 e formule hongroise. La présentation faite, cette dame nous offrit la rituelle liqueur de pêche dont on vide trois verres d’
64 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
296 tidienne, dans les débuts d’une mobilisation. Les dames croient volontiers que c’est parades et bottes, fanfares, rythmes vir
297 al contre le mystérieux Esprit de Subversion. Ces dames sont en retard d’au moins deux guerres ou victimes d’expressions tell
65 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
298 é sentimentale. Vous ne l’aurez pas volé, grosses dames des clubs de dames ! L’histoire de Superman finira par vous ennuyer,
299 s ne l’aurez pas volé, grosses dames des clubs de dames  ! L’histoire de Superman finira par vous ennuyer, et vous regarderez
66 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
300 Rêve de la liberté. — Au Cosmopolitan Club une dame me dit : — Si cet Hitler gagnait la guerre, pensez-vous que notre vie
67 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
301 ande. Le restaurant ne manque pas d’élégance. Une dame qui vient de passer le temps de la guerre en Amérique frémit de toute
68 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
302 subsistance. Comme c’est passionnant ! me dit une dame , really, I love him, he is perfectly dreamy ! J’observai que la paniq
303 a tue l’imagination. — Pensez-vous, dit une autre dame , que la Bombe puisse faire sauter la Terre ? — Cela se discute… Certa
304 e terrestre, comme si vous peliez une orange. Les dames étaient ravies, les hommes pensifs. On eût dit qu’ils réfléchissaient
69 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
305 subsistance. Comme c’est passionnant ! me dit une dame , really, I love him, he is perfectly dreamy ! J’observai que la paniq
306 ela tue l’imagination. Pensez-vous, dit une autre dame , que la Bombe puisse faire sauter la Terre ? Cela se discute… Certain
307 e terrestre, comme si vous peliez une orange. Les dames étaient ravies, les hommes pensifs. On eût dit qu’ils réfléchissaient
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
308 nistres, des sirènes en lamé qui sont presque des dames , et aussi de vrais messieurs et de vraies dames : ils montent et desc
309 s dames, et aussi de vrais messieurs et de vraies dames  : ils montent et descendent de toutes parts, du haut des grands escal
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
310 se libre. En bas, il y a juste autant de vieilles dames et de ministres en retraite que de fauteuils. Et on me regarde. J’ai
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
311 t pêcheurs, cela se voit. Au premier rang, deux «  dames  », l’une très vieille. Ce sont les seules femmes. Mauvais éclairage.
312 e la salle. Le président se lève : « Messieurs et dames , vous m’excuserez de ne pas vous présenter l’orateur qui va vous fair
313 tes sortes de petites commissions que de vieilles dames leur confient au départ avec force recommandations ; et ils sont rare
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
314 e ferme, mais la fermière nous reçoit comme une «  dame  », ou plutôt un peu mieux, avec une politesse pleine de réserve et d’
315 e ne pas tenir compte. Un communiste traitera les dames Turc de « koulaks » et tout sera dit. Le marxisme part de statistique
316 Culture de la bourgeoisie ? Vous montrez à une dame de cette classe des reproductions de Rembrandt, elle dira : « Ah ! ou
317 — La Sybille de Cumes… Cinq minutes après, cette dame s’indignera de la barbarie des bolchéviques et des nazis, opposés com
318 espèce de culture raffinée. (D’après nature : la dame sort d’ici. Les reproductions de la Sixtine sont épinglées au-dessus
319 huit. Il en totalise sept pour son compte, et sa dame fait le petit appoint. Elle s’est « coupé » la jambe, cela fait bien
320 ouverture d’un chalet de nécessité pour hommes et dames sur la place principale. Si c’est cela l’antifascisme, les fascistes
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
321 t pèsent. J’étouffe un cri. À ce moment la grosse dame se lève et s’en va. Je balbutie, tremblant de colère : « Vous avez de
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
322 ’était couru. Pourtant, ils ont eu peur, ici. Une dame me téléphone, encore anxieuse : « Dès que le discours a été terminé,
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
323 ans ma longue malle d’officier. Le soir même, une dame pieuse m’a fait remettre une biographie nouvelle de Nicolas de Flue,
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
324 tidienne, dans les débuts d’une mobilisation. Les dames d’antan croyaient que c’est parades et bottes, fanfares, rythmes viri
325 al contre le mystérieux Esprit de Subversion. Ces dames , nos mères, étaient victimes d’expressions telles que « sous les drap
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
326 é sentimentale. Vous ne l’aurez pas volé, grosses dames des clubs de dames ! L’histoire de Superman finira par vous ennuyer,
327 s ne l’aurez pas volé, grosses dames des clubs de dames  ! L’histoire de Superman finira par vous ennuyer, et vous regarderez
328 vinrent chrétiens. Ceci dans l’ascenseur bondé de dames du Club. En suivant le groupe qui se dirige vers les salons, je repre
329 devant le Mal, « non légitime », me disait cette dame américaine. « Mais bien réel ! » ai-je répliqué. On ne peut accepter
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
330 Rêve de la liberté. — Au Cosmopolitan Club une dame me dit : — Si cet Hitler gagnait la guerre, pensez-vous que notre vie
80 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
331 ande. Le restaurant ne manque pas d’élégance. Une dame qui vient de passer le temps de la guerre en Amérique frémit de toute
81 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
332 e formule hongroise. La présentation faite, cette dame nous offrit la rituelle liqueur de pêche dont on vide trois verres d’
82 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
333 te de l’Armée du salut. Trois jours plus tôt, une dame milliardaire me déclarait pathétiquement : « Si Roosevelt gagne, je r
334 vous le dis, la famine et le bolchévisme. » Cette dame s’occupe aujourd’hui, comme toutes ses pareilles, à réunir des conser
83 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
335 re jeunesse, volupté du regard, Reine des neiges, Dame des rêves de l’adolescence, femme la plus célèbre du monde, idée de l
336 t de « l’idée » et du titre d’un livre. Ces trois dames ont vendu chacune de sept-cent-mille à un million d’exemplaires de le
337 les vestrymen (anciens d’Église), et beaucoup de dames avides de donner libre cours à leur fameuse efficiency. Sa fonction p
84 1950, Articles divers (1951-1956). Faire la propagande de la liberté, c’est sauver notre culture (décembre 1950-janvier 1951)
338 ns culturelles. Cela me fait penser à de vieilles dames qui font du crochet pendant que les armées ennemies se mettent en mar
339 oyez bien certains qu’il ne joue pas aux vieilles dames , qu’il ne fait pas de la broderie, et que les armées qu’il met en mar
85 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
340 le culte de la Vierge. Et Notre-Dame répond à la Dame des pensées, comme à la cortezia des troubadours la mystique de l’amo
86 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
341 di de la France, patrie cathare : elle célèbre la Dame des pensées, l’idée platonicienne du principe féminin, le culte de l’
342 ine désormais que l’art va la représenter. À la «  Dame des Pensées » de la cortezia, on substituera « Notre Dame ». Et les o
343 Pensées » de la cortezia, on substituera « Notre Dame  ». Et les ordres monastiques qui apparaissent alors sont des réplique
344 e rois qui dominaient le jeu primitif, on voit la Dame (ou Reine) prendre le pas sur toutes les pièces, sauf le Roi, celui-c
345 ans le même poète un adorateur enthousiaste de la Dame , qu’il exalte, et un contempteur de la femme, qu’il rabaisse : qu’on
346 de la cortezia, René Nelli : Presque toutes les dames du Carcassès, du Toulousain, du Foix, de l’Albigeois étaient « croyan
347 te en Joie, Patience et Mesure… J’approuve que ma dame me fasse longtemps attendre et que je n’aie point d’elle ce qu’elle m
348 e m’a promis. (Marcabru.) Voici le Service de la Dame  : Prenez ma vie en hommage, belle de dure merci, pourvu que vous m’a
349 t me purifie, car je sers et révère la plus gente dame du monde. (Arnaut Daniel.) (De même, le troubadour arabe Ibn Dawoud
350 aussi fontaine de Jouvence : Je veux garder (ma dame ) pour me rafraîchir le cœur et renouveler mon corps, si bien que je n
351 e l’amour courtois, si on le matérialise ou si la Dame se rend comme récompense », écrit Daude de Prades, qui cependant ne c
352 s érotiques que l’on peut se permettre avec cette Dame . Et Guiraut de Calenson : Dans le palais où elle siège (la Dame) son
353 t de Calenson : Dans le palais où elle siège (la Dame ) sont cinq portes : celui qui peut ouvrir les deux premières passe ai
354 c’est pourquoi les maris deviennent jaloux et les dames sont dans l’angoisse… Ces faux servants font qu’un grand nombre aband
87 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Europe-URSS : en attendant le dialogue (février 1956)
355 essins précieux qu’exécutaient jadis les vieilles dames et les célibataires sentimentaux. » « Monde immobile et composé, où l
88 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
356 cès à ceux qui pensent et qui parlent comme cette dame . Ces hordes de barbares aux mollets nus qui se promènent sur Saint-Ma
89 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
357 le culte de la Vierge. Et Notre-Dame répond à la Dame des pensées, comme à la cortezia des troubadours la mystique de l’amo
90 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
358 ôleur l’argent de deux parcours, c’était déjà une dame , mais sans trace d’affectation puérile… Elle était merveilleusement b
91 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
359 orts et vivants) et des plus authentiques Grandes Dames , mais aussi d’une foule de figures touchantes, excentriques ou typiqu
92 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
360 écue, Tristan et la passion rêvée, le culte de la Dame et le culte de la Vierge, les hérésies gnostiques ravivées et le cyni
93 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
361 ’un des habitués, et l’amitié de quelques grandes dames qui lui permettront de rencontrer les hommes d’État et diplomates qu’
362 ans les salons, parmi les esthètes et les grandes dames . Depuis son arrivée au Mexique, en 1919, Retinger avait passé plusieu
94 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
363 un beau conte d’amour et de mort ? Seigneurs et dames ici présents, vous répondez tous dans vos cœurs : Rien au monde ne sa
95 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Soulèvement des puissances animiques
364 écue, Tristan et la passion rêvée, le culte de la Dame et le culte de la Vierge, les hérésies gnostiques ravivées et le cyni
96 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
365 ôleur l’argent de deux parcours, c’était déjà une dame , mais sans trace d’affectation puérile… Elle était merveilleusement b
97 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
366 éatrice », c’est l’éternelle fiancée, c’est « une Dame élue, immatériellement pure ». C’est l’Âme, en somme, et une âme conç
98 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
367 orts et vivants) et des plus authentiques grandes dames , mais aussi d’une foule de figures touchantes, excentriques ou typiqu
99 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Post-scriptum
368 auteur de l’amour animique et du culte rendu à la Dame (considérée non pas comme femme et comme personne, mais comme symbole
100 1963, Articles divers (1963-1969). L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’adultère ? la passion ? le couple ? (25 octobre 1963)
369 e la femme qui est élevée au-dessus de lui, de la Dame . Pour la première fois, l’amour malheureux (mais réciproque) est exal