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uard Martinet, intitulé André Gide, l’amour et la
divinité
, M. Albert Thibaudet exprime son regret de ce qu’un tel titre ne répo
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et pourtant méticuleusement tyrannique, comme une
divinité
qui, depuis peu, serait devenue folle. Des peuples entiers s’exaltent
3
avons fait de toutes les réalités collectives des
divinités
nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, et dont nous es
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réalités collectives des divinités nouvelles, des
divinités
presque toujours menaçantes, et dont nous essayons avec angoisse de s
5
s à leur sacrifier leur vie même. Les noms de ces
divinités
, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la nation, la classe, la
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importent assez peu. Vous jouez, vis-à-vis de ces
divinités
, le rôle d’incroyants, de sceptiques ou même d’adversaires. Mais il y
7
apper. La classe et la race : voilà peut-être les
divinités
maîtresses de cette première moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là
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et pourtant méticuleusement tyrannique, comme une
divinité
qui, depuis peu, serait devenue folle. Des peuples entiers s’exaltent
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avons fait de toutes les réalités collectives des
divinités
nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, et dont nous es
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réalités collectives des divinités nouvelles, des
divinités
presque toujours menaçantes, et dont nous essayons avec angoisse de s
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s à leur sacrifier leur vie même. Les noms de ces
divinités
, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la nation, la classe, la
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importent assez peu. Vous jouez, vis-à-vis de ces
divinités
, le rôle d’incroyants, de sceptiques ou même d’adversaires. Mais il y
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apper. La classe et la race : voilà peut-être les
divinités
maîtresses de cette première moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là
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et pourtant méticuleusement tyrannique, comme une
divinité
qui, depuis peu, serait devenue folle. Des peuples entiers s’exaltent
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avons fait de toutes les réalités collectives des
divinités
nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, et dont nous es
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réalités collectives des divinités nouvelles, des
divinités
presque toujours menaçantes, et dont nous essayons avec angoisse de s
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s à leur sacrifier leur vie même. Les noms de ces
divinités
, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la nation, la classe, la
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importent assez peu. Vous jouez, vis-à-vis de ces
divinités
, le rôle d’incroyants, de sceptiques ou même d’adversaires. Mais il y
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apper. La classe et la race : voilà peut-être les
divinités
maîtresses de cette première moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là
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humanité ; un chrétien ne peut se dégager de sa “
divinité
” (au sens où saint Chrysostome prenait le terme). Et puis, je vous, e
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tes. » Ces incroyants nous ont peuplé le monde de
divinités
impuissantes, et pourtant propres à les rassurer : car la foi sauve,
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tes. » Ces incroyants nous ont peuplé le monde de
divinités
impuissantes, et pourtant propres à les rassurer : car la foi sauve,
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l’Histoire, mythes de la gauche et de la droite,
divinité
du Führer, omniscience du Duce, etc.) Toutes ces puissances mythiques
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st un élément de transcendance, la nature devient
divinité
(et ne peut pas ne pas le devenir). Pour ma part, je ne conçois pas d
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l’Histoire, mythes de la gauche et de la droite,
divinité
du Führer, omniscience du Duce, etc.) Toutes ces puissances mythiques
26
e est cette réalité ? Notre nature profonde ou la
divinité
? « Plus nous nous retirons en nous-mêmes, en nous détournant des app
27
d. Vie d’expansion indéfinie dans l’univers ou la
divinité
. Vie d’innocence retrouvée : car le moi qui s’y perd, perd aussi le s
28
ou de délire, qui ne s’engendre pas sans quelque
divinité
, ni ne se crée dans l’âme au-dedans de nous : c’est une inspiration t
29
fie « endieusement », car ce délire procède de la
divinité
et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire
30
n cessant d’être, en se « perdant » au sein de la
divinité
. Mais le christianisme, par son dogme de l’incarnation du Christ dans
31
l et toutes les étoiles », n’est-ce point déjà la
Divinité
en soi des grands mystiques hétérodoxes, le Dieu d’avant la Trinité d
32
’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la
Divinité
. Or le langage érotico-religieux des poètes mystiques tendait à établ
33
ve : il tend à la fusion totale de l’âme et de la
divinité
. Le second courant peut être appelé celui de la mystique épithalamiqu
34
a nature, à son être et à sa vie, et naît dans la
Divinité
. C’est là qu’est son devenir. Elle devient si totalement un seul être
35
ile et fascinante, — ce nous-même d’horreur et de
divinité
auquel s’adressent nos plus beaux poèmes ; ressuscité d’un coup dans
36
et cela donne finalement tout un verbiage sur la
divinité
des impressions champêtres du dimanche.) Spinoza définit l’amour : un
37
un dans l’autre et la foi dans la toute-puissante
divinité
de l’Amour qui à jamais nous guidera, invisible, et renforcera sans c
38
s Iraniens et des cathares, la coupe de Gwyon159,
divinité
celtique ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende, dan
39
croire. Vous avez fait de la femme une espèce de
divinité
coquette, cruelle et vampirique. Vos femmes fatales, et vos femmes ad
40
r. Vos tabous sont des sacrilèges contre la vraie
divinité
, qui est la Vie. Et la vie, c’est l’instinct libéré de l’esprit, la g
41
’en vertu de cet amour mystique qui les unit à la
divinité
! Au contraire, l’amour mystique orthodoxe n’unit pas de cette façon,
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ou de délire, qui ne s’engendre pas sans quelque
divinité
, ni ne se crée dans l’âme au-dedans de nous : c’est une inspiration t
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fie « endieusement », car ce délire procède de la
divinité
et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire
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n cessant d’être, en se « perdant » au sein de la
divinité
. Mais le christianisme, par son dogme de l’incarnation du Christ dans
45
ane « au-dessus du ciel », n’est-ce point déjà la
Divinité
en soi des grands mystiques hétérodoxes, le Dieu d’avant la Trinité d
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es hérésies gnostiques (le Principe féminin de la
divinité
), ne serait-elle pas l’Anima, ou plus précisément encore : la part sp
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’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la
Divinité
. Or le langage érotico-religieux des poètes mystiques tendait à établ
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ur la femme de chair. L’union mystique avec cette
divinité
féminine devient alors une participation à la puissance légitime du D
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ve : il tend à la fusion totale de l’âme et de la
divinité
. Le second courant peut être appelé celui de la mystique épithalamiqu
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a nature, à son être et à sa vie, et naît dans la
Divinité
. C’est là qu’est son devenir. Elle devient si totalement un seul être
51
bile et fascinante — ce nous-même d’horreur et de
divinité
auquel s’adressent nos plus beaux poèmes ; ressuscité d’un coup dans
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et cela donne finalement tout un verbiage sur la
divinité
des impressions champêtres du dimanche.) Spinoza définit l’amour : un
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un dans l’autre et la foi dans la toute-puissante
divinité
de l’Amour qui à jamais nous guidera, invisible, et renforcera sans c
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s Iraniens et des cathares, la coupe de Gwyon177,
divinité
celtique ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende, dan
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croire. Vous avez fait de la femme une espèce de
divinité
coquette, cruelle et vampirique. Vos femmes fatales, et vos femmes ad
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r. Vos tabous sont des sacrilèges contre la vraie
divinité
, qui est la Vie. Et la vie, c’est l’instinct libéré de l’esprit, la g
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ou de délire, qui ne s’engendre pas sans quelque
divinité
, ni ne se crée dans l’âme au-dedans de nous : c’est une inspiration t
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fie « endieusement », car ce délire procède de la
divinité
et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire
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n cessant d’être, en se « perdant » au sein de la
divinité
. Mais le christianisme, par son dogme de l’incarnation du Christ dans
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ane « au-dessus du ciel », n’est-ce point déjà la
Divinité
en soi des grands mystiques hétérodoxes, le Dieu d’avant la Trinité d
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es hérésies gnostiques (le Principe féminin de la
divinité
), ne serait-elle pas l’Anima, ou plus précisément encore : la part sp
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’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la
Divinité
. Or le langage érotico-religieux des poètes mystiques tendait à établ
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ur la femme de chair. L’union mystique avec cette
divinité
féminine devient alors une participation à la puissance légitime du D
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ve : il tend à la fusion totale de l’âme et de la
divinité
. Le second courant peut être appelé celui de la mystique épithalamiqu
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a nature, à son être et à sa vie, et naît dans la
Divinité
. C’est là qu’est son devenir. Elle devient si totalement un seul être
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bile et fascinante — ce nous-même d’horreur et de
divinité
auquel s’adressent nos plus beaux poèmes ; ressuscité d’un coup dans
67
et cela donne finalement tout un verbiage sur la
divinité
des impressions champêtres du dimanche.) Spinoza définit l’amour : un
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un dans l’autre et la foi dans la toute-puissante
divinité
de l’Amour qui à jamais nous guidera, invisible, et renforcera sans c
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s Iraniens et des cathares, la coupe de Gwyon165,
divinité
celtique ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende, dan
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croire. Vous avez fait de la femme une espèce de
divinité
coquette, cruelle et vampirique. Vos femmes fatales, et vos femmes ad
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r. Vos tabous sont des sacrilèges contre la vraie
divinité
, qui est la Vie. Et la vie, c’est l’instinct libéré de l’esprit, la g
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’en vertu de cet amour mystique qui les unit à la
divinité
! Au contraire, l’amour mystique orthodoxe n’unit pas de cette façon,
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non l’autorité. Satan peut voler ce monde, non sa
divinité
. Et cependant, nous pouvons perdre toutes ces choses, qui sont notre
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entation, il y a l’occasion entrevue d’aller à la
divinité
par un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on i
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non l’autorité. Satan peut voler ce monde, non sa
divinité
. Et cependant, nous les humains, nous pouvons perdre toutes ces chose
76
entation, il y a l’occasion entrevue d’aller à la
divinité
par un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on i
77
in. Pour avoir voulu prendre un raccourci vers la
divinité
, Adam et Ève débouchent hors du Jardin, dans le désert au sol maudit.
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non l’autorité. Satan peut voler ce monde, non sa
divinité
. Et cependant, nous les humains, nous pouvons perdre toutes ces chose
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entation, il y a l’occasion entrevue d’aller à la
divinité
par un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on i
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in. Pour avoir voulu prendre un raccourci vers la
divinité
, Adam et Ève débouchent hors du Jardin, dans le désert au sol maudit.
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entation, il y a l’occasion entrevue d’aller à la
divinité
par un plus court chemin que celui du réel ; par un chemin que l’on i
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ssance, la passion du malheur, le sacrifice à une
divinité
abstraite, autant de principes de grandeur et de réduction du désordr
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et Grâce — sous lesquelles, selon la Kabbale, la
Divinité
s’offre à nous. » Sans doute peut-on préciser davantage certains élém
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e est cette réalité ? Notre Nature profonde ou la
Divinité
? « Plus nous nous retirons en nous-mêmes, nous détournant des appare
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d. Vie d’expansion indéfinie dans l’Univers ou la
divinité
. Vie d’innocence retrouvée : car le moi, qui s’y perd, y perd aussi l
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ieux pour qu’ils en meurent, — s’ils perdent leur
divinité
de s’être une fois laissé surprendre et abuser. À cette double infrac
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l’Histoire, mythes de la gauche et de la droite,
divinité
du Führer, omniscience du Duce, etc.) Toutes ces puissances mythiques
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dieux pour qu’ils en meurent — s’ils perdent leur
divinité
de s’être une fois laissé surprendre et abuser. À cette double infrac
89
pe, jadis, fut enlevée à l’Asie par une fougueuse
divinité
de l’Occident : Jupiter changé en Taureau. On nous dit qu’Europe, auj
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un dogme exprimant la nature triple et une de la
Divinité
révélée en Jésus. Ainsi naquit l’idée de Personne, terme purement thé
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ur la femme de chair. L’union mystique avec cette
divinité
féminine devient alors une participation à la puissance légitime du D
92
est-il vraiment réel ? S’identifier à l’Un, à la
divinité
, ne serait-ce pas, pense l’Occidental, une illusion psychologique che
93
ieu, n’est pas absurde ni soumis aux caprices des
divinités
monstrueuses ; il vaut la peine d’en scruter les lois et il attend de
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est-il vraiment réel ? S’identifier à l’Un, à la
divinité
, ne serait-ce pas, pense l’Occidental, une illusion psychologique che
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un dogme exprimant la nature triple et une de la
Divinité
révélée en Jésus. Ainsi naquit l’idée de Personne, terme purement thé
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ieu, n’est pas absurde ni soumis aux caprices des
divinités
monstrueuses. Il vaut la peine d’en scruter les lois. Et l’univers at
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éisme grec. Il maintient l’unité entre toutes ces
divinités
qui se multiplient et toutes ces traditions locales qui se diversifie
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figurent que les protestants ne croient pas à la
divinité
du Christ, ont supprimé les sacrements et n’ont guère qu’un seul dogm
99
ble d’aimer un être sans se représenter en lui la
divinité
. Un être n’aime en réalité personne d’autre que son créateur.76 » Ibn
100
mesure où elles nous procurent une jouissance. La
divinité
n’est un objet d’amour que parce qu’elle représente une volupté sans
101
ble d’aimer un être sans se représenter en lui la
divinité
… Un être n’aime en réalité personne d’autre que son créateur ?110 » I
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mesure où elles nous procurent une jouissance. La
divinité
n’est un objet d’amour que parce qu’elle représente une volupté sans
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éisme grec. Il maintient l’unité entre toutes ces
divinités
qui se multiplient et toutes ces traditions locales qui se diversifie
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à sçavoir à la recognoissance et adoration de la
divinité
. Que si aucunes ne choisissent pas le bon chemin ou moyen legitime, c
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d’une haute culture, tout ce monde merveilleux de
divinités
, d’arts, de pensées, de batailles, de villes, se termine encore par l
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en vient à transformer l’Histoire en une sorte de
divinité
ou Devenir fatal, dont seuls les dictateurs (ou les chefs du parti au
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e de théophanie substituée à la pure notion de la
divinité
». Dès lors Suso, dans ses ouvrages, notamment la Vita et l’Horologiu
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gage de la passion : il cherche la fusion dans la
divinité
, et il « meurt de ne pas mourir » (Thérèse d’Ávila). Il est à l’amour
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ent d’interdire aux prêtres —, tous professent la
divinité
de l’âme et jugent que, le corps étant vil, rien de ce qu’il fait ne
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rope jadis fut enlevée à l’Asie par une fougueuse
divinité
de l’Occident, Jupiter changé en Taureau. On nous dit qu’Europe aujou