1 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
1 « qu’entre les êtres, le bonheur est un lien sans durée . Seules la souffrance ou de secrètes anomalies ont un pouvoir d’étern
2 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
2 compris par soi-même, la liberté et une certaine durée normale et capricieuse dans le plaisir, la conscience de ses besoins
3 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
3 très lisse nous délivra de notre conquête pour la durée des danses. Gérard bâillait : « Voilà ce que c’est que de prendre des
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
4 ute la valeur de l’œuvre de Baring réside dans sa durée , dans son atmosphère et dans le son qu’elle rend. Il ne s’y passe rie
5 ntir et « réaliser » au lecteur le tragique de la durée d’une vie. M. Baring nous fait suivre de sa naissance à sa mort toute
6 , d’une volonté, d’une âme virile, trouve dans sa durée même l’élément le plus convaincant de sa grandeur, et le plus tonique
7 utrement de l’histoire d’une vie sentimentale. La durée est l’élément tragique par excellence du sentiment, parce qu’elle le
8 elle, ses manifestations dans notre vie — dans la durée — sont nécessairement douloureuses. Certains, peut-être, verront-là u
5 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
9 i, nul homme n’est capable de la posséder dans la durée  ; elle « survient », et jamais nous ne pouvons en tirer argument, com
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
10 é dans la mesure où elle existe en sol et dans sa durée propre, comme un 3e terme, en réalité, supprime l’un des deux premier
7 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
11 très lisse nous délivra de notre conquête pour la durée des danses. Gérard bâillait : « Voilà ce que c’est que de prendre des
8 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
12 éternité, mais prolongés par l’acte de piété à la durée des siècles écoulés et futurs de ce « pays que Dieu nous donne ».
9 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
13 moment où il semblait qu’elle dût s’occuper de la durée du travail, de la question des salaires, etc. Cette carence subite da
10 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
14 er, apprivoiser, réglementer, administrer dans la durée . C’est une force que l’Église aurait, une fois pour toutes. Et cette
15 Elle n’est jamais entrée en collusion avec aucune durée , étant la rupture de toute durée. Mais dès lors nous savons le vérita
16 sion avec aucune durée, étant la rupture de toute durée . Mais dès lors nous savons le véritable nom de la rupture, son lieu,
11 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
17 Ce oui, c’est l’éternité, et ce non, c’est notre durée . Car notre durée n’est sans doute que notre perpétuel refus de l’éter
18 éternité, et ce non, c’est notre durée. Car notre durée n’est sans doute que notre perpétuel refus de l’éternité. Dieu dit ou
12 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
19 ue par ce centre. Elle est le rayonnement dans la durée de l’acte instantané qui unit un je et un tu par un lien de responsab
20 -à-dire dans l’instant présent, non point dans la durée psychologique et descriptible ; c’est pourquoi des généralités abstra
13 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
21 voirs des romanciers du Nord, que d’introduire la durée d’une vie comme protagoniste du drame.) Des fragments émouvants du jo
14 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
22 re, d’un certain aménagement des activités, de la durée , des créations humaines. Tout ordre terrestre suppose une conception
23 sé par une politique est dans l’histoire, dans la durée . Mais il faut que l’ordre reçu s’insère aussitôt dans l’histoire ; et
15 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
24 ge universel intégral (femmes comprises) pour une durée de 6 ans. Le vote sera obligatoire sous peine d’amende. » Vous voyez
25 oir ni les lois ne peuvent compter sur une longue durée ou sur une action un peu féconde, s’ils ne sont pas en rapport avec l
16 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
26 uvoirs des romanciers du Nord que d’introduire la durée d’une vie comme protagoniste du drame.) Des fragments du journal de S
17 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
27 uls s’opèrent ces transformations qui scandent la durée , qui marquent nos mémoires, qui nient le temps, mais aussi nous perme
28 i. L’ai-je accepté ? Déjà tout recommence. Car la durée n’ajoute rien à l’éternel. Ce pas petit et triomphal à peine fait, je
18 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
29 ont, d’ores et déjà, une existence concrète, une durée d’action et de réaction. Elles modèlent l’homme, elles créent des hab
19 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
30 re, d’un certain aménagement des activités, de la durée , des créations humaines. Tout ordre terrestre suppose une conception
31 é par une politique est dans l’évolution, dans la durée . Mais il faut que l’ordre reçu s’insère aussitôt dans l’histoire ; et
20 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
32 i, nul homme n’est capable de la posséder dans la durée  ; elle « survient », et jamais nous ne pouvons en tirer argument, com
21 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
33 er, apprivoiser, réglementer, administrer dans la durée . C’est une force que l’Église aurait, une fois pour toutes. Et cette
34 Elle n’est jamais entrée en collusion avec aucune durée , étant la rupture de toute durée. Mais dès lors, nous savons le vérit
35 sion avec aucune durée, étant la rupture de toute durée . Mais dès lors, nous savons le véritable nom de la rupture, son lieu,
22 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
36 é dans la mesure où elle existe en soi et dans sa durée propre, comme un 3e terme, en réalité, supprime l’un des deux premier
23 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
37 et propre au plus à écœurer celui qui veut non la durée mais l’éternel, non la raison mais la révélation, non la pensée qui s
24 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
38 ont, d’ores et déjà, une existence concrète, une durée d’action et de réaction. Elles modèlent l’homme, elles créent des hab
25 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
39 re, d’un certain aménagement des activités, de la durée , des créations humaines. Tout ordre terrestre suppose une conception
40 é par une politique est dans l’évolution, dans la durée . Mais il faut que l’ordre reçu s’insère aussitôt dans l’histoire ; et
26 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
41 i, nul homme n’est capable de la posséder dans la durée  ; elle « survient », et jamais nous ne pouvons en tirer argument, com
27 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
42 er, apprivoiser, réglementer, administrer dans la durée . C’est une force que l’Église aurait, une fois pour toutes. Et cette
43 Elle n’est jamais entrée en collusion avec aucune durée , étant la rupture de toute durée. Mais dès lors, nous savons le vérit
44 sion avec aucune durée, étant la rupture de toute durée . Mais dès lors, nous savons le véritable nom de la rupture, son lieu,
28 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
45 é dans la mesure où elle existe en soi et dans sa durée propre, comme un 3e terme, en réalité, supprime l’un des deux premier
29 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
46 Jésus était aussi le Christ. Ainsi l’histoire, la durée , les dogmes appris, nous dispenseraient progressivement de faire en p
30 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
47 férences et pour les congrès, il sera, pendant la durée de l’Exposition, le centre de ces « journées », de ces « semaines » c
31 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
48 st ce contact impensable de l’éternité avec notre durée , et l’on n’en peut n’en dire sinon qu’il s’est produit, et qu’il peut
49 rtissez-vous et revenez ! » La forme du monde est durée , et c’est la forme du péché, du refus de l’instant éternel12, — le te
50 né vit dans le temps comme à contre-courant de sa durée , vit d’acte en acte. Et son temps n’est plus son péché, mais on pourr
51 plutôt puisque l’acte est à contre-courant de la durée  : entre la mort et la naissance — toute la réalité de l’homme est dan
52 de désir qui veut que l’acte — l’instant ! — soit durée … Mais l’absolu qui vient jucher nos vies nous meut parce qu’il est un
32 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
53 es symptômes imperceptibles répandus sur toute la durée fastidieuse d’un long règne. La longue imbécilité d’un monarque caduc
33 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
54 nir, de relancer vers sa vraie fin tout ce qu’une durée mauvaise a disjoint et altéré. « Car l’attente ardente de la création
34 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
55 gement d’autorité. Et pour marquer le point de la durée où sa réalité entre en vigueur, je me borne à constater ceci : la rév
35 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
56 part de ceux qui ont exercé une action de quelque durée sur leur temps, — qu’il suffise de citer Marx et Sorel — restera le p
36 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
57 d’un Ibsen, d’un Rimbaud, d’un Tolstoï ! mais la durée du monde, sa survie, est faite de telles compensations — cultivèrent
58 je l’ai déjà noté — n’est pas une inversion de la durée , une extension de notre propre absence de style, à des époques de gra
37 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
59 ou le devienne. Certes, quand nous parlons d’une durée de l’histoire, faut-il entendre qu’elle relève de la seule patience d
60 édiat, de l’instant actuel, du risque vrai. Notre durée agit comme Une force centrifuge : nous remettons à demain les conclus
61 ré le temps qui nous dissout ; de durer malgré la durée . Notre être véritable est donc discontinu : nous ne sommes que par in
62 cte de l’expression, à la parole qui scande notre durée muette et qui témoigne de notre humanité. Rien n’est, que ce qui s’ex
63 tte séparation ; elle va dans le même sens que la durée , et c’est sans doute pourquoi elle est capable d’un progrès visible d
64 t, c’est-à-dire dans l’instant, non point dans la durée psychologique et descriptible. C’est pourquoi des généralités abstrai
65 es, dont nous savons qu’elles conditionnent notre durée . Mais la force de notre attaque a suscité des obstacles plus grands e
38 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
66 ions qui, elles, se manifestent dans une certaine durée de vibration. Le sentiment qui accompagne l’acte, c’est le sentiment
39 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
67 gement d’autorité. Et pour marquer le point de la durée où sa réalité entre en vigueur, je me borne à constater ceci : la rév
40 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
68 part de ceux qui ont exercé une action de quelque durée sur leur temps, — qu’il suffise de citer Marx et Sorel — restera le p
41 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
69 d’un Ibsen, d’un Rimbaud, d’un Tolstoï ! mais la durée du monde, sa survie, est faite de telles compensations — cultivèrent
70 je l’ai déjà noté — n’est pas une inversion de la durée , une extension de notre propre absence de style à des époques de gran
42 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
71 ou le devienne. Certes, quand nous parlons d’une durée de l’histoire, faut-il entendre qu’elle relève de la seule patience d
72 édiat, de l’instant actuel, du risque vrai. Notre durée agit comme une force centrifuge : nous remettons à demain les conclus
73 ré le temps qui nous dissout ; de durer malgré la durée . Notre être véritable est donc discontinu : nous ne sommes que par in
74 cte de l’expression, à la parole qui scande notre durée muette et qui témoigne de notre humanité. Rien n’est, que ce qui s’ex
75 tte séparation ; elle va dans le même sens que la durée , et c’est sans doute pourquoi elle est capable d’un progrès visible d
76 t, c’est-à-dire dans l’instant, non point dans la durée psychologique et descriptible. C’est pourquoi des généralités abstrai
77 es, dont nous savons qu’elles conditionnent notre durée . Mais la force de notre attaque a suscité des obstacles plus grands e
43 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
78 onné de l’histoire sociale, ils s’étalent dans la durée et vagabondent à travers les générations. Notons qu’ils s’attardent p
79 t il attribue ce phénomène de « refoulement de la durée vers l’amont » à l’incertitude du lendemain (et du présent), à la néc
44 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
80 même inefficace sur le « peuple ». Elle manque de durée . Évitant méticuleusement les reprises, les retours, elle s’accorde tr
45 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
81 séparable de la création, de l’avènement et de la durée d’un ordre social personnaliste. Elle se fait en faisant, par ce mouv
46 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
82 même inefficace sur le « peuple ». Elle manque de durée . Évitant méticuleusement les reprises, les retours, elle s’accorde tr
83 ui qui n’a pas accepté l’éternité, qui n’a pas de durée .   Apprentissage de la pauvreté : devant la table sainte, où tout ce
47 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
84 sentiments qui sont en train de se nouer dans une durée étale et trop sereine. C’est qu’il faut recréer des obstacles pour po
85 tature exactement consciente des conditions de sa durée . Staline s’est assigné pour but prochain de refaire des cadres à sa n
48 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
86 r qui nous apprit à considérer notre vie dans une durée biographique et historique où l’instant se relativise. Ainsi les déci
49 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
87 as destiné aux époux ? Alors, pourquoi limiter sa durée  ? Trois ans, ce n’est guère pour le bonheur d’un couple. Et quand Tri
88 L’« amistié » dont il est question à propos de la durée du philtre est le contraire d’une amitié réelle. Bien plus, si l’amit
89 sse du vieux Béroul, c’est d’avoir limité à cette durée l’action du philtre : « La mère Iseut qui le bollit — À trois anz d’a
90 présence est inexprimable, elle ne possède aucune durée sensible, elle ne peut être qu’un instant de grâce — le duo de Don Ju
50 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
91 , précédait cette initiation, et un autre d’égale durée lui succédait. « Il arrivait fréquemment, nous dit Rahn, que les cath
51 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
92 par le premier acte, introduisent la lutte et la durée , qui sont les éléments du drame. Mais le drame ne peut pas tout dire,
93 est un poème qui n’exprime plus l’instant mais la durée . 158. Surtout les décors réalistes que nos metteurs en scène s’obsti
52 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
94 sentiments qui sont en train de se nouer dans une durée étale et trop sereine. C’est qu’il faut recréer des obstacles pour po
95 tature exactement consciente des conditions de sa durée . Staline s’est assigné pour but prochain de refaire des cadres à sa n
53 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
96 as destiné aux époux ? Alors, pourquoi limiter sa durée  ? Trois ans, ce n’est guère pour le bonheur d’un couple. Et quand Tri
97 L’« amistié » dont il est question à propos de la durée du philtre est le contraire d’une amitié réelle. Bien plus, si l’amit
98 sse du vieux Béroul, c’est d’avoir limité à cette durée l’action du philtre : « La mère Iseut qui le bollit. — À trois anz d’
99 présence est inexprimable, elle ne possède aucune durée sensible, elle ne peut être qu’un instant de grâce — le duo de Don Ju
54 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
100 s41 précédait l’initiation et qu’un autre d’égale durée lui succédait. (Plus tard, au xive siècle, ce jeûne rituel ou endura
55 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
101 par le premier acte, introduisent la lutte et la durée , qui sont les éléments du drame. Mais le drame ne peut pas tout dire,
102 est un poème qui n’exprime plus l’instant mais la durée . 176. Surtout les décors réalistes que nos metteurs en scène s’obst
56 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
103 sentiments qui sont en train de se nouer dans une durée étale et trop sereine. C’est qu’il faut recréer des obstacles pour po
104 tature exactement consciente des conditions de sa durée . Staline s’est assigné pour but prochain de refaire des cadres à sa n
105 lequel il se brisera presque toujours : c’est la durée . Or le mariage est une institution faite pour durer — ou il n’a pas d
106 raments. Si l’on veut le mariage, c’est-à-dire la durée , il serait normal d’en assurer les conditions. Mais ces réformes n’au
57 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
107 as destiné aux époux ? Alors, pourquoi limiter sa durée  ? Trois ans, ce n’est guère pour le bonheur d’un couple. Et quand Tri
108 L’« amistié » dont il est question à propos de la durée du philtre est le contraire d’une amitié réelle. Bien plus, si l’amit
109 sse du vieux Béroul, c’est d’avoir limité à cette durée l’action du philtre : « La mère Iseut qui le bollit. — À trois anz d’
110 présence est inexprimable, elle ne possède aucune durée sensible, elle ne peut être qu’un instant de grâce — le duo de Don Ju
58 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
111 s34 précédait l’initiation et qu’un autre d’égale durée lui succédait. (Plus tard, au xive siècle, ce jeûne rituel ou endura
59 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
112 par le premier acte, introduisent la lutte et la durée , qui sont les éléments du drame. Mais le drame ne peut pas tout dire,
113 est un poème qui n’exprime plus l’instant mais la durée . 164. Surtout les décors réalistes que nos metteurs en scène s’obst
60 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
114 sentiments qui sont en train de se nouer dans une durée étale et trop sereine. C’est qu’il faut recréer des obstacles pour po
115 tature exactement consciente des conditions de sa durée . Staline s’est assigné pour but prochain de refaire des cadres à sa n
116 lequel il se brisera presque toujours : c’est la durée . Or le mariage est une institution faite pour durer — ou n’a pas de s
117 raments. Si l’on veut le mariage, c’est-à-dire la durée , il serait normal d’en assurer les conditions. Mais ces réformes n’au
61 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
118 ais quel espoir, alors, pourrait rythmer toute la durée de notre vie, jusqu’à la mort, — sinon l’espoir d’un rendez-vous au-d
62 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
119 un puissant tonique pour la jeunesse suisse et la durée relativement courte de l’entraînement permet à chaque recrue de retro
63 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
120 ns une idée naturelle, le bonheur, le progrès, la durée vers le mieux… Mais nous mourons, c’est toujours surprenant. Cela par
64 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
121 ns une idée naturelle, le bonheur, le progrès, la durée vers le mieux… Mais nous mourons, c’est toujours surprenant. Cela par
65 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
122 ns une idée naturelle, le bonheur, le progrès, la durée vers le mieux… Mais nous mourons, c’est toujours surprenant. Cela par
66 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
123 st ce contact impensable de l’éternité avec notre durée , et l’on n’en peut rien dire sinon qu’il s’est produit, et qu’il peut
124 rtissez-vous et revenez ! » La forme du monde est durée , et c’est la forme du péché, du refus de l’instant éternel, — le temp
125 né vit dans le temps comme à contre-courant de sa durée , vit d’acte en acte. Et son temps n’est plus son péché, mais on pourr
67 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
126 nir, de relancer vers sa vraie fin tout ce qu’une durée mauvaise a disjoint et altéré. « Car l’attente ardente de la Création
68 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
127 anesque, sera toujours insuffisant pour égaler la durée réelle d’une vie. Quelque chose de méthodiquement insignifiant. Car l
69 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). La guerre est morte (5 septembre 1945)
128 ges ? Ils vont mourir aussi, avec la poésie de la durée , de la distance et de la nostalgie. Jusqu’au jour où l’humanité, sur
70 1946, Présence, articles (1932–1946). Le Nœud gordien renoué (avril 1946)
129 le nœud d’un coup d’épée, ramassa le prix pour la durée de la saison. (Tous les joueurs perdent.) Ce coup d’épée a fondé le m
71 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
130 dire de la mort ? Et sans la Fin, que dire de la durée  ? Mais tout se mêle encore confusément. Nous sommes là comme en rêve,
72 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
131 à l’autre. Un seul exemple : en Europe, la longue durée d’une liaison l’officialise presque ; en Amérique, c’est elle qui fai
73 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
132 ais quel espoir, alors, pourrait rythmer toute la durée de notre vie, jusqu’à la mort, — sinon l’espoir d’un rendez-vous au-d
74 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
133 orte au début de la rue : vous pouvez calculer la durée du trajet si vous êtes invité, par exemple, au numéro 20.751 de la pl
75 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
134 ges ? Ils vont mourir aussi, avec la poésie de la durée , de la distance et de la nostalgie. Jusqu’au jour où l’humanité, sur
76 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
135 e moderne préfère le mesurer à la réduction de la durée d’agonie d’une population. L’idéal de nos contemporains paraît bien ê
136 et cent étages. On le mettrait à la cave, pour la durée du raid. Solution aussi chère qu’absurde, car il y a tout à parier qu
77 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
137 ges ? Ils vont mourir aussi, avec la poésie de la durée , de la distance et de la nostalgie. Jusqu’au jour où l’humanité, sur
78 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
138 e moderne préfère le mesurer à la réduction de la durée d’agonie d’une population. L’idéal de nos contemporains paraît bien ê
139 et cent étages. On le mettrait à la cave, pour la durée du raid. Solution aussi chère qu’absurde, car il y a tout à parier qu
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
140 é dans la mesure où elle existe en soi et dans sa durée propre, comme un troisième terme, en réalité, supprime l’un des deux
80 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
141 même inefficace sur le « peuple ». Elle manque de durée . Évitant méticuleusement les reprises, les retours, elle s’accorde tr
142 ui qui n’a pas accepté l’éternité, qui n’a pas de durée .   Apprentissage de la pauvreté : devant la table sainte, où tout ce
81 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
143 r qui nous apprit à considérer notre vie dans une durée biographique et historique où l’instant se relativise. Ainsi les déci
82 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
144 ais quel espoir, alors, pourrait rythmer toute la durée de notre vie, jusqu’à la mort, — sinon l’espoir d’un rendez-vous au-d
83 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
145 orte au début de la rue : vous pouvez calculer la durée du trajet si vous êtes invité, par exemple, au n° 20 751 de la plus l
84 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
146 t dire sans doute qu’à eux deux ils assuraient la durée de la France physique et de la France idéale. Samedi dernier, partant
85 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
147 stances qui les causent. Il n’a pas le goût de la durée intense. C’est tout de suite ou jamais. C’est OK ou ce n’est rien. Si
86 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
148 e qu’en 1848, au terme d’une crise d’assez courte durée , et en dépit d’une opposition très importante dans la population, dou
87 1947, Doctrine fabuleuse. Le nœud gordien renoué
149 le nœud d’un coup d’épée, ramassa le prix pour la durée de la saison. (Tous les joueurs perdent.) Ce coup d’épée a fondé le m
88 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
150 dire de la mort ? Et sans la Fin, que dire de la durée  ? Mais tout se mêle encore confusément. Nous sommes là comme en rêve,
89 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
151 s l’ensemble, malgré les illusions de santé et de durée que peuvent entretenir encore dans nos vies certains îlots d’inconsci
152 raison irrationnelle, de croire à nos chances de durée , ne peut ni ne doit vous suffire. J’en indiquerai rapidement quelques
90 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
153 e soient des noms à retenir. Mais ce n’est pas la durée d’un nom qui compte ici, c’est son éclat instantané, le chiffre du ti
154 e œuvre. Et sans la moindre considération pour sa durée probable : le succès immédiat compte seul. Un livre qui ne s’est pas
91 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
155 stances qui les causent. Il n’a pas le goût de la durée intense. C’est tout de suite ou jamais. C’est OK ou ce n’est rien. Si
92 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
156 ’ampleur des décolletés, le port du sweater ou la durée maxima des baisers à l’écran, parce qu’il essaie de satisfaire des ex
157 éricaine surtout, considère, au contraire, que la durée d’une affair mesure sa perversité. Il s’agit avant tout, là-bas, de n
93 1948, Articles divers (1948-1950). L’idée fédéraliste (1948)
158 mes ne couvrent que le dernier cinquantième de la durée généralement admise de l’humanité sur la planète. D’où il résulte que
94 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
159 s l’ensemble, malgré les illusions de santé et de durée que peuvent encore entretenir dans nos vies certains îlots d’inconsci
160 e raison irrationnelle de croire à nos chances de durée , ne peut ni ne doit nous suffire. J’en indiquerai rapidement quelques
95 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
161 e qu’en 1848, au terme d’une crise d’assez courte durée , et en dépit d’une opposition très importante dans la population, dou
96 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
162 t matériel, la vitesse de nos déplacements, et la durée moyenne de la vie. L’effort métaphysique et religieux s’est relâché à
97 1948, Suite neuchâteloise. IV
163 éternité, mais prolongés par l’acte de piété à la durée des siècles écoulés et futurs de ce « pays que Dieu nous donne ».  
98 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
164 voir que le maintien du statu quo, que la vie, la durée de notre Europe divisée, devant toutes les menaces que vous savez : u
99 1950, Combat, articles (1946–1950). Messieurs, on vous attend encore au pied du mur ! (4 octobre 1950)
165 voir que le maintien du statu quo, que la vie, la durée de notre Europe divisée, devant toutes les menaces que vous savez : u
100 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
166 efois qu’un « pur délice » pouvait entrer dans la durée , — ce dont plusieurs doutaient, de ma génération. (D’où quelque résis