1 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
1 ttoresque et plus « entachée d’utilitarisme », la décision réfléchie, aussi peu gratuite que possible, d’un Julien Sorel, est-el
2 e gêne aucun geste, mais incline discrètement les décisions et les rend complices d’un dessein logique, peut-être lointain, en qu
2 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
3 les de la production, avec cette netteté et cette décision qu’une passion contenue peut donner à l’homme d’action. Enfin, le voi
3 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
4 longtemps qu’un échange tacite suffit aux petites décisions de la vie quotidienne. Gérard tenait en laisse le fameux homard enrub
4 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
5 stacles de cette envergure, il suffit d’un peu de décision . Jules César s’imposait de longues marches. Mais ne demandons pas à B
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
6 e, et il éclata en sanglots. Soudain, il prit une décision . Il quitterait l’Université pour se plonger dans la vie active et met
6 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
7 se à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se formule, peut-être pour la première fois, dans la solitude d’une c
7 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
8 er à bon droit l’économie de nuances vaines et la décision , même brutale, l’on ne saurait ici serrer de trop près les origines s
8 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
9 longtemps qu’un échange tacite suffit aux petites décisions de la vie quotidienne. Gérard tenait en laisse le fameux homard enrub
9 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
10 rée des miennes ? … Sans se retourner, avec cette décision qu’elles ont. J’allume encore une cigarette entre mes lèvres sèches.
10 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
11 domaines ou des chasses ; des commandements, des décisions pratiques, tout l’apprentissage de la conduite des hommes, des animau
11 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
12 er à bon droit l’économie de nuances vaines et la décision , même brutale, l’on ne saurait ici serrer de trop près les origines s
12 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
13 rée des miennes ? … Sans se retourner, avec cette décision qu’elles ont. J’allume encore une cigarette entre mes lèvres sèches.
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
14 domaines ou des chasses ; des commandements, des décisions pratiques, tout l’apprentissage de la conduite des hommes, des animau
14 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
15 le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa décision n’est pas le lieu des décisions et des calculs humains ; il est à l’i
16 Or, le lieu de sa décision n’est pas le lieu des décisions et des calculs humains ; il est à l’intérieur de la religion. Les égl
15 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
17 a seule force d’où provient l’ordre véritable. La décision éthique est toujours choix : on ne peut choisir pour un autre. Mais o
16 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
18 écidé à refuser tous les conflits concrets et les décisions qu’ils comportent. Nous refusons toute problématique dans laquelle no
19 gée dans un conflit réel et concret, exigeant une décision . 2. Ch. Westphal rappelait la phrase de Fernandez : « Le chrétien es
17 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
20 herait en vain quelle est la plus inactuelle : la décision « pratique » appartient aux fascismes. Il est grand temps — s’il en e
18 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
21 opérer dans notre existence que par un choix, une décision , — un acte d’obéissance à l’ordre « tombé du ciel ». Comment parler d
19 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
22 e ses plus récents succédanés.   Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Toute l’agitation du monde n’est rien de
20 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
23 esprit simpliste », qui est, au vrai, l’esprit de décision et d’engagement concret dont nous avons le plus besoin. Cessons de no
24 c’est que je veux maintenant dégager le choix, la décision que chacun d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou destin d
25 s aventureuse. Elle vit dans le risque et dans la décision , au lieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’i
21 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
26 s l’opinion, ni dans l’Histoire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Ici le rôle des jeunes intellectuels app
27 rs aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision , au lieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’i
22 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
28 ntement. Et c’est ainsi que le concret naît d’une décision de l’homme provocateur de la présence. 3. La présence de l’homme e
29 il paraisse, aussitôt les objets s’ordonnent à sa décision , et deviennent saisissables pour l’entendement. 5. L’acte est la p
23 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
30 esprit simpliste », qui est, au vrai, l’esprit de décision et d’engagement concret dont nous avons le plus besoin. Cessons de no
31 c’est que je veux maintenant dégager le choix, la décision que chacun d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou destin d
32 n, dans les lois de l’évolution. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Et votre rôle d’étudiants, c’est-à-dire
33 rs aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision , au lieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’i
24 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
34 le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa décision n’est pas le lieu des décisions et des calculs humains ; il est à l’i
35 Or, le lieu de sa décision n’est pas le lieu des décisions et des calculs humains ; il est à l’intérieur de la religion. Les égl
25 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
36 écidé à refuser tous les conflits concrets et les décisions qu’ils comportent. Nous refusons toute problématique dans laquelle no
37 le se trouve engagée dans un conflit exigeant une décision concrète pour se réaliser. 41. « Le chrétien est un embusqué de l’in
26 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
38 t au terme de ce travail comparatif. Le choix, la décision , sur le plan éthique, est toujours à l’origine. Il est immédiat. Il e
27 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
39 é, dans cette « suspension » des jugements et des décisions , c’est toujours autour d’un petit noyau solide et fixe que s’opère le
40 en doctrine, si petit qu’il soit, que revient la décision finale. Peu importe que ce groupement ait ou non provoqué lui-même l’
41 me convaincu sera l’impondérable dont dépendra la décision . On parle volontiers de ces fameux « impondérables », et l’on persist
28 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
42 nce par ce qui fait mourir un parlement : par une décision , par un acte. Commencer la Révolution c’est comprendre, mais jusqu’au
29 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
43 esprit simpliste », qui est, au vrai, l’esprit de décision et d’engagement concret dont nous avons le plus besoin. Cessons de no
44 c’est que je veux maintenant dégager le choix, la décision que chacun d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou destin d
45 n, dans les lois de l’évolution. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. Et votre rôle d’étudiants, c’est-à-dire
46 rs aventureux. Elle vit dans le risque et dans la décision , au lieu que l’homme des masses vit dans l’attente, la révolte et l’i
30 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
47 le problème sur son plan réel. Or, le lieu de sa décision n’est pas le lieu des décisions et des calculs humains ; il est à l’i
48 Or, le lieu de sa décision n’est pas le lieu des décisions et des calculs humains ; il est à l’intérieur de la religion. Les égl
31 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
49 écidé à refuser tous les conflits concrets et les décisions qu’ils comportent, hic et nunc. Avant d’aller plus loin, cherchons d
50 le se trouve engagée dans un conflit exigeant une décision concrète pour se réaliser. 34. « Le chrétien est un embusqué de l’in
32 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
51 t au terme de ce travail comparatif. Le choix, la décision , sur le plan éthique, est toujours à l’origine. Il est immédiat. Il e
33 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
52 é, dans cette « suspension » des jugements et des décisions , c’est toujours autour d’un petit noyau solide et fixe que s’opère le
53 en doctrine, si petit qu’il soit, que revient la décision finale. Peu importe que ce groupement ait ou non provoqué lui-même l’
54 me convaincu sera l’impondérable dont dépendra la décision . On parle volontiers de ces fameux « impondérables », et l’on persist
34 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
55 sous le feu. Nous nous sommes unis en vertu d’une décision librement consentie, afin de combattre nos ennemis et de ne pas tombe
35 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
56 a pensée ne semblent pas peser bien lourd sur ses décisions souveraines. Comment expliquer, par exemple, la soudaine passion qui
36 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
57 l’homme qui délègue à la majorité le souci de ses décisions . Et dans ce sens précis, il faut bien dire que les partis sont les ag
37 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
58 soumis aux sanctions de la loi, ce qui exige une décision prise par une personne responsable. 34. « Nous éprouvons une sorte d
38 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
59 homme pourrait-il faire un acte ? Car l’acte est décision , rupture, isolation, quand l’être même du désespéré consiste dans ses
39 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
60 e que selon l’Église, et en particulier selon les décisions du concile de Trente. La tradition est ainsi substituée à l’Écriture
61 sons justes (iustis causis et rationibus) à cette décision dogmatique (Canon 2). 29. « Ce grand Docteur », — « ce père de la sp
40 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
62 l’on jugera mieux de la qualité de tension et de décision spirituelle que supposait un tel ouvrage. M. Thibaudet réclamait ici
41 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
63 changer de direction ; tu restes animé de la même décision , mais tu te rends aussi rebutant que tu as été attirant ; alors tu ve
42 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
64 actuels dans une perspective ouverte ; celle des décisions qui engagent les développements futurs et le télos, ou but dernier, d
43 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
65 roducteurs » de la culture nouvelle. Toutefois la décision n’appartiendra qu’à ceux qui sauront incarner la collusion intéressée
44 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
66 ’affaire, il s’agit d’un mystère religieux, d’une décision proprement religieuse. Mais il n’est pas encore temps d’en parler. Je
45 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
67 il est vrai que le concret est ce qui appelle une décision , dont l’abandon à l’habitude dispense. C’est déjà là une forme d’évas
68 e limite extrême et un repère : Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. D’où il suit que toute l’agitation du mo
69 ans laquelle ils entrent. Puis définir la part de décision personnelle, de pensée véritable, de finalité réfléchie, que comporte
46 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
70 actuels dans une perspective ouverte ; celle des décisions qui engagent les développements futurs et le télos, ou but dernier, d
47 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
71 roducteurs » de la culture nouvelle. Toutefois la décision n’appartiendra qu’à ceux qui sauront incarner la collusion intéressée
48 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
72 ’affaire, il s’agit d’un mystère religieux, d’une décision proprement religieuse. Mais il n’est pas encore temps d’en parler. Je
49 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
73 il est vrai que le concret est ce qui appelle une décision , dont dispense l’abandon à l’habitude. C’est déjà là une forme d’évas
74 e limite extrême et un repère : Le lieu de toute décision qui crée, c’est la personne. D’où il suit que toute l’agitation du mo
75 ans laquelle ils entrent. Puis définir la part de décision personnelle, de pensée véritable, de finalité réfléchie, que comporte
50 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
76 role vivante à la tradition codifiée ; sens de la décision totale entre un oui et un non absolus, et refus de tout moyen terme o
77 Quelle étrange illusion nous ferait croire qu’une décision de l’Éternel est une décision dans le passé ! Quand c’est elle seule
78 erait croire qu’une décision de l’Éternel est une décision dans le passé ! Quand c’est elle seule qui définit notre présent ! Es
79 el ; on l’accepte ou on le refuse, en vertu d’une décision pure. Discuter ne peut nous conduire qu’au seuil de cette décision. E
80 scuter ne peut nous conduire qu’au seuil de cette décision . Et nous n’aurons pas dialogué en vain, si nous avons pu dégager l’al
81 te l’argumentation de Luther vise le moment de la décision , et néglige les moyens termes où voulait se complaire Érasme. Le prob
51 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
82 n » nouvelle, et tout cela s’opère en vertu d’une décision de l’esprit2. Enfin, la vraie violence n’exclut nullement la délicate
52 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
83 role vivante à la tradition codifiée ; sens de la décision totale entre un oui et un non absolus, et refus de tout moyen terme e
53 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
84 s, il me semble que toute la trame de mes petites décisions quotidiennes est faite de croyances spontanées et absolues en des « r
85 ue les Césars jettent les dés avant leurs grandes décisions , mais n’est-ce pas une étrangeté plus aiguë que nous révèle cette foi
54 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
86 ère dissipée en principe, au lieu de la véritable décision . Certains, frappés comme je le suis, par les ressemblances formelles
55 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
87 core le courrier de demain matin pour prendre une décision . 23 décembre 1933 J’écris ceci sur une table de café. À traver
56 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
88 s, il me semble que toute la trame de mes petites décisions quotidiennes est faite de croyances spontanées et absolues en des « r
89 ue les Césars jettent les dés avant leurs grandes décisions , mais n’est-ce pas une étrangeté plus aiguë que nous révèle cette foi
57 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
90 role vivante à la tradition codifiée ; sens de la décision totale entre un oui et un non absolus, et refus de tout moyen terme o
91 Quelle étrange illusion nous ferait croire qu’une décision de l’Éternel est une décision dans le passé ! Quand c’est elle seule
92 erait croire qu’une décision de l’Éternel est une décision dans le passé ! Quand c’est elle seule qui définit notre présent ! Es
93 el ; on l’accepte ou on le refuse, en vertu d’une décision pure. Discuter ne peut nous conduire qu’au seuil de cette décision. E
94 scuter ne peut nous conduire qu’au seuil de cette décision . Et nous n’aurons pas dialogué en vain, si nous avons pu dégager l’al
95 te l’argumentation de Luther vise le moment de la décision , et néglige les moyens termes où voulait se complaire Érasme. Le prob
58 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
96 retour, guerriers qui déposent les armes avant la décision mortelle. Concession, la raison de Pascal, et lors même qu’il y renon
59 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
97 . 91. L’Encyclique Casti connubii a répondu à la décision des évêques anglicans dite de Lambeth. Les congrès œcuméniques de Sto
60 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
98 participer, fût-ce même par une révolte contre la décision dont elle est née. Et pour tout dire, j’ignore encore si cela peut av
99 — a fortiori pas une erreur « morale » — mais une décision fondamentale de l’homme, qui veut être lui-même son dieu93. La passio
100 re ses actions, et reconnaître à leurs effets les décisions qu’il a risquées. C’est donc un parti pris tout personnel que je vais
101 résultat, même excellent. 3. Le mariage comme décision Si l’on songe à ce que signifie le choix d’une femme pour toute la
102 jeune homme de « réfléchir » avant de prendre une décision  : elle l’entretient ainsi dans l’illusion que le choix d’une femme dé
103 ène à une sagesse, à un savoir ; et non pas à une décision . Or ce savoir ne pouvant être qu’imparfait, et provisoire, devrait se
104 seule garantie concevable est dans la force de la décision en vertu de laquelle on s’engage pour toute la vie, « advienne que po
105 ie, « advienne que pourra ». Mais justement cette décision comme telle paraît secondaire ou superflue dans la mesure où l’on se
106 nces. Elle est dans l’événement irrationnel d’une décision prise en dépit de tout, et qui fonde une nouvelle existence, initiant
107 sse, très peu de solitaire angoisse.) ⁂ Seule une décision de cet ordre, irrationnelle mais non sentimentale, sobre mais sans au
108 e joue pas dans l’au-delà temporel, mais dans les décisions toujours actuelles qui fondent notre fidélité. Quoi qu’il arrive, heu
109 as suffisantes en soi. Elles commandent certaines décisions . Elles introduisent à une problématique nouvelle, et qui n’est pas to
61 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
110 ut autre. Et c’est pourquoi j’ose voir dans votre décision le signe d’une entente réalisée — et attestée avec munificence ! — en
62 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
111 historique où l’instant se relativise. Ainsi les décisions dernières perdent leur urgence absolue. Il faudrait tout savoir pour
112 nous dit : c’est dans l’instant présent, dans la décision immédiate et prise au nom de l’Absolu, non d’une Histoire hypothétiqu
113 diter sur le cours de l’Histoire. Préparation aux décisions prochaines. Je vois se former un abîme entre la jeunesse hitlérienne
63 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
114 erme d’une féconde carrière qu’il parvint à cette décision , non sans avoir mûrement pesé son acte et obtenu le consentement des
64 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
115 fficile. Si vous ne fondez pas le mariage sur une décision réfléchie, sur quoi le fondez-vous ? Sur la fidélité, qui me paraît e
65 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
116 a pour moi d’autre sens que d’illustrer certaines décisions actuelles. Cette méthode n’a rien d’objectif au sens qu’a pris le mot
117 fet, l’objectivité érudite ne rencontre jamais de décision ou d’acte parmi les renseignements qu’elle authentifie. En tant qu’ér
118 que je veux renoncer. Sur ce point seul porte ma décision . Tout le reste, dans la perspective de mon ouvrage, ne pouvait être q
119 ntends mes conclusions religieuses et morales, ma décision , non telle ou telle hypothèse « historique » que je suis tout prêt à
66 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
120 peut être que celui de la chevalerie du Midi. La décision des cours d’amour de la Gascogne est bien connue : félon sera celui q
121 eau tourment : « En mal uson notre jovente… ». La décision de se séparer est bientôt prise. Tristan propose de « gerpir » en Bre
122 la passion active de la Nuit qui leur dictait ses décisions fatales. 10.Le philtre Et voici que s’entre-dévoile la raison c
67 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
123 de deux traditions religieuses, c’est-à-dire une décision que nous prenons presque toujours inconsciemment, en toute ignorance
68 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
124 sence d’une continuelle interaction. Et seule une décision tout arbitraire isolerait tel ou tel moment de cette dialectique perm
125 re. 7.Libération finale des mystiques Cette décision tout arbitraire, il est temps de la prendre ici, et de la prendre en
69 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
126 e est encore en pleine crise, balançant devant la décision . D’où la duplicité profonde de la pièce. La loi morale, la loi du jou
127 lque chose de plus que l’erreur : qu’elle est une décision fondamentale de l’être, un choix en faveur de la Mort, si la Mort est
70 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
128 190. L’encyclique Casti connubii a répondu à la décision des évêques anglicans dite de Lambeth. Les Congrès œcuméniques de Sto
71 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
129 participer, fût-ce même par une révolte contre la décision dont elle est née. Et pour tout dire, j’ignore encore si cela peut av
130 — a fortiori pas une erreur « morale » — mais une décision fondamentale de l’homme, qui veut être lui-même son dieu196. La passi
131 re ses actions, et reconnaître à leurs effets les décisions qu’il a risquées. C’est donc un parti pris tout personnel que je vais
132 t résultat, même excellent. 3.Le mariage comme décision Si l’on songe à ce que signifie le choix d’une femme pour toute la
133 jeune homme de « réfléchir » avant de prendre une décision  : elle l’entretient ainsi dans l’illusion que le choix d’une femme dé
134 ène à une sagesse, à un savoir ; et non pas à une décision . Or ce savoir ne pouvant être qu’imparfait, et provisoire, devrait se
135 seule garantie concevable est dans la force de la décision en vertu de laquelle on s’engage pour toute la vie « advienne que pou
136 vie « advienne que pourra ». Mais justement cette décision comme telle paraît secondaire ou superflue dans la mesure où l’on se
137 nces. Elle est dans l’événement irrationnel d’une décision prise en dépit de tout, et qui fonde une nouvelle existence, initiant
138 oisse, très peu de solitaire angoisse.) Seule une décision de cet ordre, irrationnelle mais non sentimentale, sobre mais sans au
139 e joue pas dans l’au-delà temporel, mais dans les décisions toujours actuelles qui fondent notre fidélité. Quoi qu’il arrive, heu
140 as suffisantes en soi. Elles commandent certaines décisions . Elles introduisent à une problématique nouvelle, et qui n’est pas to
72 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
141 Esprit. Il fait part à sa femme de cette terrible décision , et elle l’accepte au terme d’une lutte héroïque avec elle-même. Alor
73 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
142 statue, d’où le tragique (Antigone s’opposant aux décisions sacrées de l’État) ; — d’où les notions de gloire et de record. Et Al
143 e qu’on nomme le césaropapisme. D’autre part, ses décisions politiques étaient fortement influencées par le clergé : c’est ce qu’
74 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
144 er avec moi. Dorothée. —  Ainsi, tu as pris ta décision  ? Nicolas. —  Je dois partir, et vous quitter. Dès cette nuit.
75 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
145 peut être que celui de la chevalerie du Midi. La décision des cours d’amour de la Gascogne est bien connue : félon sera celui q
146 eau tourment : « En mal uson notre jovente… ». La décision de se séparer est bientôt prise. Tristan propose de « gerpir » en Bre
147 la passion active de la Nuit qui leur dictait ses décisions fatales. 10.Le philtre Et voici que s’entre-dévoile la raison c
76 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
148 de deux traditions religieuses, c’est-à-dire une décision que nous prenons presque toujours inconsciemment, en toute ignorance
77 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
149 sence d’une continuelle interaction. Et seule une décision tout arbitraire isolerait tel ou tel moment de cette dialectique perm
150 re. 7.Libération finale des mystiques Cette décision tout arbitraire, il est temps de la prendre ici, et de la prendre en
78 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
151 e est encore en pleine crise, balançant devant la décision . D’où la duplicité profonde de la pièce. La loi morale, la loi du jou
152 lque chose de plus que l’erreur : qu’elle est une décision fondamentale de l’être, un choix en faveur de la Mort, si la Mort est
79 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
153 tend à ordonner le destin collectif ou natif à la décision personnelle. ⁂ Il est clair que la crise présente du mariage, en Euro
154 207. L’encyclique Casti connubii a répondu à la décision des évêques anglicans dite de Lambeth. Les Congrès œcuméniques de Sto
80 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
155 participer, fût-ce même par une révolte contre la décision dont elle est née. Et pour tout dire, j’ignore encore si cela peut av
156 — a fortiori pas une erreur « morale » — mais une décision fondamentale de l’homme, qui veut être lui-même son dieu214. La passi
157 re ses actions, et reconnaître à leurs effets les décisions qu’il a risquées. C’est donc un parti pris tout personnel que je vais
158 t résultat, même excellent. 3.Le mariage comme décision Si l’on songe à ce que signifie le choix d’une femme pour toute la
159 jeune homme de « réfléchir » avant de prendre une décision  : elle l’entretient ainsi dans l’illusion que le choix d’une femme dé
160 ène à une sagesse, à un savoir ; et non pas à une décision . Or ce savoir ne pouvant être qu’imparfait, et provisoire, devrait se
161 seule garantie concevable est dans la force de la décision en vertu de laquelle on s’engage pour toute la vie « advienne que pou
162 vie « advienne que pourra ». Mais justement cette décision comme telle paraît secondaire ou superflue dans la mesure où l’on se
163 nces. Elle est dans l’événement irrationnel d’une décision prise en dépit de tout, et qui fonde une nouvelle existence, initiant
164 oisse, très peu de solitaire angoisse.) Seule une décision de cet ordre, irrationnelle mais non sentimentale, sobre mais sans au
165 e joue pas dans l’au-delà temporel, mais dans les décisions toujours actuelles qui fondent notre fidélité. Quoi qu’il arrive, heu
166 as suffisantes en soi. Elles commandent certaines décisions . Elles introduisent à une problématique nouvelle, et qui n’est pas to
81 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
167 peut être que celui de la chevalerie du Midi. La décision des cours d’amour de la Gascogne est bien connue : félon sera celui q
168 veau tourment : « En mal uson notre jovente »… La décision de se séparer est bientôt prise. Tristan propose de « gerpir » en Bre
169 la passion active de la Nuit qui leur dictait ses décisions fatales. 10.Le philtre Et voici que s’entre-dévoile la raison c
82 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
170 de deux traditions religieuses, c’est-à-dire une décision que nous prenons presque toujours inconsciemment, en toute ignorance
83 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
171 sence d’une continuelle interaction. Et seule une décision tout arbitraire isolerait tel ou tel moment de cette dialectique perm
172 re. 7.Libération finale des mystiques Cette décision tout arbitraire, il est temps de la prendre ici, et de la prendre en
84 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
173 e est encore en pleine crise, balançant devant la décision . D’où la duplicité profonde de la pièce. La loi morale, la loi du jou
174 lque chose de plus que l’erreur : qu’elle est une décision fondamentale de l’être, un choix en faveur de la Mort, si la Mort est
85 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
175 tend à ordonner le destin collectif ou natif à la décision personnelle. ⁂ Il est clair que la crise présente du mariage, en Euro
176 193. L’encyclique Casti connubii a répondu à la décision des évêques anglicans dite de Lambeth. Les Congrès œcuméniques de Sto
86 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
177 participer, fût-ce même par une révolte contre la décision dont elle est née. Et pour tout dire, j’ignore encore si cela peut av
178 — a fortiori pas une erreur « morale » — mais une décision fondamentale de l’homme, qui veut être lui-même son dieu200. La passi
179 re ses actions, et reconnaître à leurs effets les décisions qu’il a risquées. C’est donc un parti pris tout personnel que je vais
180 t résultat, même excellent. 3.Le mariage comme décision Si l’on songe à ce que signifie le choix d’une femme pour toute la
181 jeune homme de « réfléchir » avant de prendre une décision  : elle l’entretient ainsi dans l’illusion que le choix d’une femme dé
182 ène à une sagesse, à un savoir ; et non pas à une décision . Or ce savoir ne pouvant être qu’imparfait, et provisoire, devrait se
183 seule garantie concevable est dans la force de la décision en vertu de laquelle on s’engage pour toute la vie « advienne que pou
184 vie « advienne que pourra ». Mais justement cette décision comme telle paraît secondaire ou superflue dans la mesure où l’on se
185 nces. Elle est dans l’événement irrationnel d’une décision prise en dépit de tout, et qui fonde une nouvelle existence, initiant
186 oisse, très peu de solitaire angoisse.) Seule une décision de cet ordre, irrationnelle mais non sentimentale, sobre mais sans au
187 e joue pas dans l’au-delà temporel, mais dans les décisions toujours actuelles qui fondent notre fidélité. Quoi qu’il arrive, heu
188 as suffisantes en soi. Elles commandent certaines décisions . Elles introduisent à une problématique nouvelle, et qui n’est pas to
87 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
189 it et le pouvoir de décréter « l’éternité » d’une décision humaine ? Apprenons donc à qui de droit que nul État humain n’est éte
190 inion. En tant que citoyen suisse respectueux des décisions de nos autorités suprêmes, j’ai donc le droit de condamner ouvertemen
88 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). I. Naissance de la Ligue
191 les précéder. Un rythme accéléré d’actions et de décisions est la condition primordiale de toute défense efficace du pays. C’est
89 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
192 statue, d’où le tragique (Antigone s’opposant aux décisions sacrées de l’État) ; — d’où les notions de gloire et de record. Et Al
193 e qu’on nomme le césaropapisme. D’autre part, ses décisions politiques étaient fortement influencées par le clergé : c’est ce qu’
90 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
194 que je n’ai pas décidé de me taire. Or dans cette décision de parler quand même, il y a déjà toute la substance de ce que je vou
91 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
195 it et le pouvoir de décréter « l’éternité » d’une décision humaine ? Apprenons donc à qui de droit que nul État humain n’est éte
196 inion. En tant que citoyen suisse respectueux des décisions de nos autorités suprêmes, j’ai donc le droit de condamner ouvertemen
92 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
197 statue, d’où le tragique (Antigone s’opposant aux décisions sacrées de l’État) ; — d’où les notions de gloire et de record. Et Al
198 e qu’on nomme le césaropapisme. D’autre part, ses décisions politiques étaient fortement influencées par le clergé : c’est ce qu’
93 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
199 quoique d’une manière encore imprévisible — de la décision du 5 novembre. Ce jour-là, les Américains sauront ce qu’ils pensent e
94 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
200 sot que de prétendre expliquer la conduite et les décisions morales d’un tout par la description du fonctionnement de quelques-un
201 commencé ? Qui est responsable de cette méchante décision  ? L’homme ou son foie ? Nous sommes bien trop intéressés à nier le pé
95 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
202 pas voir leur être véritable, celui qui prend ses décisions , le seul auquel pourrait se révéler le Tentateur ? 12. Le sophism
96 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
203 sot que de prétendre expliquer la conduite et les décisions morales d’un tout par la description du fonctionnement de quelques-un
204 commencé ? Qui est responsable de cette méchante décision  ? L’homme ou son foie ? Nous sommes bien trop intéressés à nier le pé
97 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
205 pas voir leur être véritable, celui qui prend ses décisions , le seul auquel pourrait se révéler le Tentateur ? 12. Le sophisme
98 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
206 sot que de prétendre expliquer la conduite et les décisions morales d’un tout par la description du fonctionnement de quelques-un
207 commencé ? Qui est responsable de cette méchante décision  ? L’homme ou son foie ? Nous sommes bien trop intéressés à nier le pé
99 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
208 de nouveau, toujours les mêmes histoires, pas de décision … » Le monde était en train de changer de face d’un jour à l’autre, ma
100 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
209 pas mieux que la plupart ce qui résulterait d’une décision de ce genre, mais je sais que la plupart résistent à priori à cette i