1
st la méthode, car je crois qu’elle sert mieux la
démocratie
que l’Église romaine, quoi qu’en pense M. de Montherlant. Et voici, ô
2
mentaires : Ce sont vos contemporains livrés à la
démocratie
des plaisirs achetés au détail dans une foire éclatante de faux luxe.
3
s’élever de toutes parts. Les uns défendaient la
Démocratie
outragée, les autres disaient qu’il n’y a plus de morale, et ces jeun
4
out cela qui me blesse, la liaison fatale avec la
démocratie
, de tout ce qui moleste ma liberté et sans doute celle de beaucoup d’
5
e réactionnaire, etc. Ce sont les partisans d’une
démocratie
progressiste et tolérante qui se livrent à ces excès de langage, je l
6
ponse fut : Il faut que ce soit vrai, pour que la
démocratie
prospère et étende ses conquêtes. C’était découvrir notre asservissem
7
d’une arithmétique élémentaire, ce monde dont la
Démocratie
apparaissait comme l’achèvement idéal et nécessaire — et qui était le
8
grammes, qui est un fait, et de l’existence de la
Démocratie
, qui est une prétention (réservons le mot d’idéal), découle cette exi
9
e point : l’école primaire doit être une école de
Démocratie
. Ils insistent sur le fait que les leçons d’instruction civique sont
10
est simple, terriblement simple : du droit de la
Démocratie
. L’instruction publique et la Démocratie sont sœurs siamoises. Elles
11
it de la Démocratie. L’instruction publique et la
Démocratie
sont sœurs siamoises. Elles sont nées en même temps. Elles ont cru et
12
i rare. Un fait simple, par exemple, c’est que la
Démocratie
sans l’instruction publique est pratiquement irréalisable. Ici, je de
13
Et voilà pour les sœurs siamoises. Continuons. La
démocratie
doit à l’École de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Ins
14
e que parce qu’elle était liée aux intérêts de la
démocratie
. Car il faut bien se représenter qu’elle n’était encore au xviiie si
15
it que l’École soit une machine à fabriquer de la
démocratie
— si je ne sentais menacées dans cette aventure des valeurs d’âme aux
16
uxquelles je tiens plus qu’à tout. Ma haine de la
démocratie
est l’aboutissement de l’évolution dont je viens de décrire la marche
17
ionnaire à la mode. Mais que deux critiques de la
Démocratie
partant de points de vue presque opposés coïncident en tant de points
18
ne vase où s’enlise notre civilisation ; et où la
Démocratie
peut se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est co
19
grès, c’est que le progrès consiste à dépasser la
Démocratie
. Et cette thèse ne va pas à l’encontre de l’évolution normale de l’hu
20
hé qui est un hommage à vos maîtres respectés. La
Démocratie
, par le moyen de l’instruction publique, limite l’homme au citoyen. I
21
stes noires). Si vous creusez un peu la notion de
démocratie
, vous trouvez bien vite qu’elle repose sur des postulats rationaliste
22
epose sur des postulats rationalistes. En vérité,
démocratie
et rationalisme ne sont que deux aspects, l’un politique, l’autre int
23
travers a été développé jusqu’au ridicule par la
démocratie
. Les journaux, les cercles, les coulisses de parlements et autres pot
24
out cela qui me blesse, la liaison fatale avec la
démocratie
, de tout ce qui moleste ma liberté et sans doute celle de beaucoup d’
25
e réactionnaire, etc. Ce sont les partisans d’une
démocratie
progressiste et tolérante qui se livrent à ces excès de langage. Je l
26
ponse fut : Il faut que ce soit vrai, pour que la
démocratie
prospère et étende ses conquêtes. C’était découvrir notre asservissem
27
d’une arithmétique élémentaire, ce monde dont la
Démocratie
apparaissait comme l’achèvement idéal et nécessaire — et qui était le
28
grammes, qui est un fait, et de l’existence de la
Démocratie
, qui est une prétention (réservons le mot d’idéal), découle cette exi
29
e point : l’école primaire doit être une école de
Démocratie
. Ils insistent sur le fait que les leçons d’instruction civique sont
30
est simple, terriblement simple : du droit de la
Démocratie
. L’instruction publique et la Démocratie sont sœurs siamoises. Elles
31
it de la Démocratie. L’instruction publique et la
Démocratie
sont sœurs siamoises. Elles sont nées en même temps. Elles ont crû et
32
i rare. Un fait simple, par exemple, c’est que la
Démocratie
sans l’instruction publique est pratiquement irréalisable. Ici, je de
33
Et voilà pour les sœurs siamoises. Continuons. La
démocratie
doit à l’École de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Ins
34
e que parce qu’elle était liée aux intérêts de la
démocratie
. Car il faut bien se représenter qu’elle n’était encore au xviiie si
35
it que l’École soit une machine à fabriquer de la
démocratie
— si je ne sentais menacées dans cette aventure des valeurs d’âme aux
36
uxquelles je tiens plus qu’à tout. Ma haine de la
démocratie
est l’aboutissement de l’évolution dont je viens de décrire la marche
37
ionnaire à la mode. Mais que deux critiques de la
Démocratie
partant de points de vue presque opposés coïncident en tant de points
38
ne vase où s’enlise notre civilisation ; et où la
Démocratie
peut se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est co
39
grès, c’est que le progrès consiste à dépasser la
Démocratie
. Et cette thèse ne va pas à l’encontre de l’évolution normale de l’hu
40
hé qui est un hommage à vos maîtres respectés. La
Démocratie
, par le moyen de l’instruction publique, limite l’homme au citoyen. I
41
stes noires). Si vous creusez un peu la notion de
démocratie
, vous trouverez bien vite qu’elle repose sur des postulats rationalis
42
epose sur des postulats rationalistes. En vérité,
démocratie
et rationalisme ne sont que deux aspects, l’un politique, l’autre int
43
travers a été développé jusqu’au ridicule par la
démocratie
. Les journaux, les cercles, les coulisses de parlements et autres pot
44
le monde ; et nous savons depuis Platon ce que la
démocratie
dont cet idéalisme n’est après tout qu’une transposition recèle de fl
45
mentaires : Ce sont vos contemporains livrés à la
démocratie
des plaisirs dans une foire éclatante de faux luxe. La misère, c’est
46
éteintes (moins de cent ans) dans la plus vieille
démocratie
du monde19 ; tant de culture et peu de littérature ; tant de bon sens
47
orité de la France dans le monde moderne. Mais la
démocratie
l’a sabotée, ruinée et trahie. De la personne elle a fait l’individu,
48
ous mettant à la remorque du marxisme, fils d’une
démocratie
exsangue ; nous le ferons bien moins encore par l’affirmation tardive
49
ées, dernier asile pour les démissionnaires d’une
Démocratie
fatiguée ! Quand nous parlons d’un pouvoir « spirituel », nous n’ente
50
à la fois son risque et son pouvoir de création (
démocratie
libérale). Le droit de la personne à primer sur l’ensemble demeure in
51
iste ; elle s’oppose à l’émiettement social de la
démocratie
individualiste ; elle s’oppose à l’exploitation de l’homme par ses cr
52
stalinienne. Tel est le paradoxe malheureux de la
démocratie
laïque. L’individu au nom duquel légiféra la Convention n’était en so
53
ur une équivoque fondamentale. C’est le cas de la
démocratie
libérale ; elle est fondée sur une notion de l’individu qui défie l’e
54
utant plus qu’on pourrait aussi bien parler d’une
démocratie
minimum, exercée par quelques personnes en vue d’atteindre un maximum
55
ter leur petit nombre par leur combativité. Si la
démocratie
bourgeoise, militaire, cléricalement anticléricale, parlementaire et
56
ogie, voire d’une sensibilité conditionnée par la
démocratie
parlementaire, — absolument stérile du point de vue révolutionnaire.
57
aire ; elle s’oppose à l’émiettement social de la
démocratie
individualiste ; elle s’oppose à l’exploitation de l’homme par ses cr
58
stalinienne. Tel est le paradoxe malheureux de la
démocratie
laïque. L’individu au nom duquel légiféra la Convention n’était en so
59
ur une équivoque fondamentale. C’est le cas de la
démocratie
libérale ; elle est fondée sur une notion de l’individu qui défie l’e
60
utant plus qu’on pourrait aussi bien parler d’une
démocratie
minimum, exercée par quelques personnes en vue d’atteindre un maximum
61
ter leur petit nombre par leur combativité. Si la
démocratie
bourgeoise, militaire, cléricalement anticléricale, parlementaire et
62
infinie de l’humanité. Principe de la véritable «
démocratie
» culturelle : une élite dont le sens et l’honneur soit de s’agréger
64
tiellement antiparlementaire. 2. Plébiscite et
démocratie
Mais cette opération antiparlementaire a été présentée au peuple a
65
discours, a longuement insisté sur ce point. Les
démocraties
de l’Ouest, disait-il en substance, ne sont en réalité que des oligar
66
x tonnante : « Voilà ce que j’appelle de la vraie
démocratie
! » À quoi les « démocraties de l’Ouest » peuvent répondre sans cherc
67
j’appelle de la vraie démocratie ! » À quoi les «
démocraties
de l’Ouest » peuvent répondre sans chercher bien loin : si vous n’éti
68
en connaissance de cause. C’est pourquoi la vraie
démocratie
n’est possible que là où l’opinion a été formée et disciplinée par un
69
instant gêné par le sophisme qui assimile « vraie
démocratie
» et gouvernement d’un seul appuyé sur une opinion qu’il s’est créée
70
phisme des régimes parlementaires qui appellent «
démocratie
» le gouvernement du peuple par des députés livrés à toutes les intri
71
trigues des puissances occultes. En réalité, la «
démocratie
» hitlérienne et la « démocratie » parlementaire française sont deux
72
En réalité, la « démocratie » hitlérienne et la «
démocratie
» parlementaire française sont deux trahisons qualifiées de la vérita
73
se sont deux trahisons qualifiées de la véritable
démocratie
, définie comme le gouvernement du peuple par lui-même. Ce régime idéa
74
ement du peuple par lui-même. Ce régime idéal, la
démocratie
pure, n’a jamais pu s’exercer qu’à une très petite échelle : celle de
75
e des électeurs, ou Landsgemeinde. Mais une telle
démocratie
, la seule réelle, n’est plus possible dès que le nombre des électeurs
76
en France, on ne saurait parler sans sophisme de
démocratie
. Mais là où le référendum ne peut être provoqué que par le gouverneme
77
ite, malgré ses prétentions récentes à la « vraie
démocratie
». C’est que le problème allemand fondamental est aujourd’hui de cons
78
ntative de plébiscite, et donc une négation de la
démocratie
réelle. (Encore une fois : le référendum n’est possible en Suisse, il
79
ui soit à mesure d’homme, — pour la seule vraie «
démocratie
», dirions-nous volontiers, si le mot ne couvrait aujourd’hui les plu
80
ntes trahisons de la chose. s. « Plébiscite et
démocratie
», L’Ordre nouveau, Paris, n° 30, avril 1936, p. 21-25.
81
conditions. b) Vous souffrez vous aussi, dans vos
démocraties
libérales et parlementaires, des maux qui étaient devenus aigus chez
82
l’étatisme n’a pas été partout le même. Dans les
démocraties
bourgeoises, il est encore freiné et sournoisement saboté par l’oppos
83
ciste : tout pour l’État. La fameuse croisade des
démocraties
socialistes contre les dictatures fascistes ressemble à un de ces com
84
onditions. b) Vous souffrez vous aussi, dans vos
démocraties
libérales et parlementaires, des maux qui étaient devenus aigus chez
85
répondants politiques. Car si la dictature que la
démocratie
des clercs mérite est exercée un jour par le prolétariat, selon leurs
86
onditions. b) Vous souffrez vous aussi, dans vos
démocraties
libérales et parlementaires, des maux qui étaient devenus aigus chez
87
répondants politiques. Car si la dictature que la
démocratie
des clercs mérite est exercée un jour par le prolétariat, selon leurs
88
t de la culture dans leur pays. Pourquoi donc nos
démocraties
se laisseraient-elles battre sur ce terrain, où elles disposent des m
89
sa force véritable. La raison d’être des petites
démocraties
n’est pas dans le domaine matériel, mais dans le principe communautai
90
l’autorité, tel que le posent cinquante années de
démocratie
parlementaire, et toute une tradition de libertés. Bref, un petit ser
91
toires gouvernementales ; seuls les ennemis de la
démocratie
oseraient remarquer que ces victoires successives se rapprochent touj
92
Mais la méthode qui règne actuellement dans les «
démocraties
de l’Ouest » — comme dit le Führer — et qui consiste à biaiser avec l
93
trouve désarmé lorsqu’il survient. Le destin des
démocraties
est lié à l’éducation ; celui des dictatures à la contrainte. Le seul
94
est pas — comme ce pourrait l’être — au nom de la
démocratie
réelle, communale et fédéraliste, mais au nom d’intérêts de classe qu
95
théoriquement, à quelques années d’intervalle, la
démocratie
des Soviets, puis la dictature de Staline ; le pacifisme à tout prix
96
l’autorité, tel que le posent cinquante années de
démocratie
parlementaire, et toute une tradition de libertés. Bref, un petit ser
97
llemand ce qui lui manquait pour désirer la vraie
démocratie
. Et pour réaliser ses premières conditions, qui sont le sens vulgaris
98
un vaste effort moral des grandes et des petites
démocraties
pour résoudre à leur manière propre le problème religieux (plus que s
99
e la Nation, qui conduit au désordre flagrant des
démocraties
, et à cette fixation brutale du même désordre qu’on nomme l’ordre tot
100
bourgeoise ; c’est le citoyen responsable de nos
démocraties
modernes dans la mesure où ces démocraties méritent encore de porter
101
de nos démocraties modernes dans la mesure où ces
démocraties
méritent encore de porter ce nom, et ne sont pas de simples oligarchi
102
fascisme, sur le plan où il veut nous mettre, les
démocraties
seront contraintes d’adopter peu à peu un régime politique qui les tr
103
e nous pose ce mimétisme totalitaire : ou bien la
démocratie
ne réussit pas à faire bloc à la manière fasciste, et alors elle est
104
est battue dans la « guerre totale » ; ou bien la
démocratie
réussit à faire bloc, mais alors la guerre est moralement perdue avan
105
risez l’état politique de l’Europe en 1938. — Les
démocraties
de l’Ouest avaient fondé leur paix sur deux principes : droit des peu
106
au nom du second, la SDN. Mais le jacobinisme des
démocraties
(centralisation rigide, confusion de l’État et de la Nation) s’opposa
107
cations, à la fois sur l’un des principes que les
démocraties
prétendaient défendre, et sur le système qu’elles pratiquaient en fai
108
l’unité nationale ». 3. Quelle fut la réponse des
démocraties
? — Il était fatal, dans ces conditions, que les démocraties se laiss
109
? — Il était fatal, dans ces conditions, que les
démocraties
se laissassent convaincre par le « bon droit » des exigences allemand
110
ppuya sa revendication de menaces militaires, les
démocraties
cédèrent (entrevue de Berchtesgaden). 4. Pourquoi le conflit s’aggrav
111
proie à des luttes intestines sans grandeur, les
démocraties
de l’Ouest ne surent tirer d’un événement aussi considérable que des
112
llemand ce qui lui manquait pour désirer la vraie
démocratie
. Et pour réaliser ses premières conditions, qui sont le sens vulgaris
113
a sortir des camps de travail, et la jeunesse des
démocraties
. Laquelle des deux est en retard sur la « vérité » historique ? Sur l
114
t pain pour le Peuple. N’oublions pas, dans nos
démocraties
, que la grande majorité du peuple allemand croit cela, et vit dans ce
115
’est arrivé de souhaiter que les écrivains de nos
démocraties
soient soumis pendant quelque temps à des sanctions conditionnelles t
116
un vaste effort moral des grandes et des petites
démocraties
pour résoudre à leur manière propre le problème religieux (plus que s
117
Appendice ii 20 Plébiscite et
démocratie
(À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936) 1. En quo
118
it » les moyens mis en œuvre. 2. Plébiscite et
démocratie
Or cette opération antiparlementaire a été présentée au peuple all
119
discours, a longuement insisté sur ce point. Les
démocraties
de l’Ouest, disait-il en substance, ne sont en réalité que des oligar
120
s aveuglément. Voilà ce que j’appelle de la vraie
démocratie
! » À quoi les « démocraties de l’Ouest » peuvent répondre sans cherc
121
j’appelle de la vraie démocratie ! » À quoi les «
démocraties
de l’Ouest » peuvent répondre sans chercher bien loin : si vous n’éti
122
en connaissance de cause. C’est pourquoi la vraie
démocratie
n’est possible que là où l’opinion a été formée et disciplinée par un
123
instant gêné par le sophisme qui assimile « vraie
démocratie
» et gouvernement d’un seul appuyé sur une opinion qu’il s’est créée
124
phisme des régimes parlementaires qui appellent «
démocratie
» le gouvernement du pays par des députés livrés à toutes les intrigu
125
rigues des puissances occultes. En réalité, la «
démocratie
» hitlérienne et la « démocratie » parlementaire française sont deux
126
En réalité, la « démocratie » hitlérienne et la «
démocratie
» parlementaire française sont deux trahisons de la véritable démocra
127
ire française sont deux trahisons de la véritable
démocratie
si celle-ci doit être définie comme le gouvernement du peuple par lui
128
ement du peuple par lui-même. Ce régime idéal, la
démocratie
pure n’a jamais pu s’exercer qu’à une échelle réduite : celle de cert
129
ère des électeurs (Landsgemeinde). Mais une telle
démocratie
, la seule réelle, n’est plus possible dès que le nombre des électeurs
130
en France, on ne saurait parler sans sophisme de
démocratie
: les pouvoirs délégués échappent à tout contrôle, ils sont perdus. M
131
ite, malgré ses prétentions récentes à la « vraie
démocratie
». C’est que le problème allemand fondamental est aujourd’hui de cons
132
ntative de plébiscite, et donc une négation de la
démocratie
réelle. (Encore une fois : le référendum n’est possible en Suisse, il
133
ui soit à mesure d’homme, — pour la seule vraie «
démocratie
», dirions-nous volontiers, si le mot ne couvrait aujourd’hui les plu
134
au chantage brutal du Führer. L’abdication des «
démocraties
de l’Ouest » traduit, entre autres, leur mauvaise conscience d’États
135
mmes et des badauds curieux. (C’est ainsi que les
démocraties
s’excitent sur les mariages princiers.) Et l’on croyait pouvoir liqui
136
ions humanistes de la personne : transformons nos
démocraties
individualistes en démocraties vraiment personnalistes. Et surtout, n
137
: transformons nos démocraties individualistes en
démocraties
vraiment personnalistes. Et surtout, n’oublions jamais que l’ennemi q
138
mmes et des badauds curieux. (C’est ainsi que les
démocraties
s’excitent sur les mariages princiers.) Et l’on croyait pouvoir liqui
139
. Il n’est pas interdit d’imaginer qu’un jour nos
démocraties
y succombent, au nom d’une « science » ou d’une hygiène sociologique.
140
mmes et des badauds curieux. (C’est ainsi que les
démocraties
s’excitent sur les mariages princiers.) Et l’on croyait pouvoir liqui
141
. Il n’est pas interdit d’imaginer qu’un jour nos
démocraties
y succombent, au nom d’une « science » ou d’une hygiène sociologique.
142
tif vis-à-vis de sa propre nation ? Le sort de la
démocratie
dépend de la solution qui sera donnée en fait à ce problème, au cours
143
uines et détritus à déblayer, même si les grandes
démocraties
ont la victoire. Non pas le bonheur fait de laisser-aller et d’insouc
144
uines et détritus à déblayer, même si les grandes
démocraties
ont la victoire. Non pas le bonheur fait de laisser-aller et d’insouc
145
de l’Europe. Le chef-d’œuvre que représente notre
démocratie
fédérative — si différente des grandes démocraties « ploutocratiques
146
démocratie fédérative — si différente des grandes
démocraties
« ploutocratiques » — est à certains égards une survivance, au milieu
147
fication d’un ordre neuf. 2. L’effondrement de la
démocratie
française ne saurait ébranler notre foi dans la démocratie fédéralist
148
e française ne saurait ébranler notre foi dans la
démocratie
fédéraliste, d’esprit chrétien, sur laquelle s’est fondée la Suisse.
149
à quelques jours seulement. La vitalité de notre
démocratie
fédéraliste dépend de la vitalité des cantons et des communes. Celle-
150
ions humanistes de la personne : transformons nos
démocraties
individualistes en démocraties vraiment personnalistes. Et surtout, n
151
: transformons nos démocraties individualistes en
démocraties
vraiment personnalistes. Et surtout, n’oublions jamais que l’ennemi q
152
Alexandre Vinet, qui sut très bien montrer que la
démocratie
sans spiritualité chrétienne aboutirait à la tyrannie. 16. Cf. Pens
153
est pas — comme ce pourrait l’être — au nom de la
démocratie
réelle, communale et fédéraliste, mais au nom d’intérêts de classe qu
154
ions humanistes de la personne : transformons nos
démocraties
individualistes en démocraties vraiment personnalistes. Et surtout, n
155
: transformons nos démocraties individualistes en
démocraties
vraiment personnalistes. Et surtout, n’oublions jamais que l’ennemi q
156
ème période de quatre ans —, sape les bases de la
démocratie
américaine et crée le véritable danger dictatorial. Peut-on dire, pou
157
icains se reformera toujours sur le mot d’ordre :
démocratie
. Car « démocratie », dans ce pays, n’est pas un terme usé comme il l’
158
a toujours sur le mot d’ordre : démocratie. Car «
démocratie
», dans ce pays, n’est pas un terme usé comme il l’était en France, m
160
sique d’un renversement du destin en faveur de la
démocratie
. Et plus tard dans la nuit, traversant le square presque déserté, cet
161
it parlé, le match était terminé, et parce que la
démocratie
avait tenu le coup, personne ne se sentait vraiment battu. On peut di
162
sevelt a été l’une des trois « Kraftprobe » de la
démocratie
au xxe siècle. La première a été perdue par la France. La seconde a
163
signifie pratiquement que les États-Unis sont une
démocratie
sans partis. Entre le citoyen et les autorités, pas d’autre intermédi
164
quelle passion profonde se charge ici le terme de
démocratie
? En tournant tout à l’heure le bouton de ma radio, j’ai entendu cett
165
quand on voit que c’est vrai. i. « Santé de la
démocratie
américaine », Journal de Genève, Genève, n° 14, 17 janvier 1941, p. 1
166
nt réellement essentiels à la compréhension de la
démocratie
américaine. Il est important de savoir que les grandes cérémonies civ
167
ieux résolu l’urgent problème de la défense de la
démocratie
, sans toutefois tomber dans une mobilisation totalitaire. Voici les f
168
nous étions d’accord : ce qui manque le plus aux
démocraties
en général, et à l’Amérique en particulier, c’est de croire au diable
169
était leur diabolisme. Il est trop clair que les
démocraties
, en tant que telles, n’ont pas produit d’exemples d’héroïsme et de ve
170
grand, dans notre camp n’a pas été le fait de la
démocratie
bourgeoise, mais de chrétiens comme Niemöller, ou de révolutionnaires
171
ques. Après tout, dira-t-on, c’est normal, car la
démocratie
n’est rien en soi. Elle n’est que le régime qui permet aux croyants,
172
hommes comme nous ». Voilà le danger que court la
démocratie
américaine, après toutes les autres. Elle aussi a cru et croit encore
173
ourtant est démoniaque ; il n’est pas non plus la
démocratie
, qui pourtant n’est pas sainte ; mais il agit partout, il est dans to
174
à peine et savons encore moins créer ? Pour cette
démocratie
qui ne croyait qu’au bonheur ? Mais voudrait-on mourir pour garder du
175
sistance d’une âme au diable, ou de la guerre des
démocraties
contre Hitler. Si vous opposez au diable la ruse, la subtilité, l’iro
176
asser pour le bien. Alors tout sera perdu. Si les
démocraties
opposent à Hitler des tanks, des avions, de la propagande démagogique
177
le prophète Ézéchiel, lorsqu’il s’adresse à nos
démocraties
capitalistes et commerçantes : Fils de l’homme, dis au prince de Tyr
178
démasquer l’hypocrisie, et Dieu sait si les mots
démocratie
et liberté en sont une, pitoyable ou scandaleuse, dans la bouche de m
179
nous en sommes là, au nom de la liberté et de la
démocratie
. Cet « un peu » représente une énorme ambition, si l’on prend la chos
180
te aux mots de liberté, d’ordre, d’humanité et de
démocratie
de signifier quelque chose qui m’émeuve. Quant à ceux qui disent : «
181
jourd’hui ? « Liberté », « ordre », « esprit », «
démocratie
» prennent tous les sens que l’on voudra — et l’on s’entretue pour ce
182
e dictateur s’oppose à lui au nom de la « vraie »
démocratie
, celle des Soviets, et s’allie d’autre part avec certaines nations qu
183
rtaines nations qui s’intitulent très sincèrement
démocraties
, mais qu’il tient, comme Hitler, pour des ploutocraties. Faut-il pens
184
uvoirs discrétionnaires, voilà ce qu’il faut à la
Démocratie
, puisqu’après tout c’est un régime entièrement ment fondé sur les mot
185
Mais la guerre nous montre autre chose. Quand une
démocratie
rougit de ses vertus, sur quelle force peut-elle compter ? Et quand l
186
nous étions d’accord : ce qui manque le plus aux
démocraties
en général, et à l’Amérique en particulier, c’est de croire au diable
187
levant de la famine ; régime clérical modéré pour
démocraties
non communistes ; un peu d’American way of life pour les pays latins,
188
tieLe diable démocrate 24. Erreur fatale des
démocraties
Avec une aisance alarmante, nous avons retrouvé, dans la figure qu
189
était leur diabolisme. Il est trop clair que les
démocraties
, en tant que telles, n’ont pas produit d’exemples d’héroïsme et de ve
190
grand, dans notre camp n’a pas été le fait de la
démocratie
bourgeoise, mais de chrétiens comme Niemöller, ou de révolutionnaires
191
ques. Après tout, dira-t-on, c’est normal, car la
démocratie
n’est rien en soi. Elle n’est que le régime qui permet aux croyants,
192
hommes comme nous ». Voilà le danger que court la
démocratie
américaine, après toutes les autres. Elle aussi a cru que les nazis é
193
i ne croit pas au diable… 28. L’Humour et la
démocratie
Il faut se moquer de la démocratie. D’abord parce qu’elle est le s
194
umour et la démocratie Il faut se moquer de la
démocratie
. D’abord parce qu’elle est le seul régime qui tolère une critique rai
195
u’il s’accorde le moins avec notre régime. Car la
Démocratie
étant basée sur cette supposition, elle-même humoristique, que tous l
196
victimes normales de l’État. Prenez en effet une
démocratie
quelconque. Supprimez toute espèce d’humour aussi bien dans sa vie qu
197
teur de ce livre étant intimement persuadé que la
démocratie
dépérit sans critique, dénonce d’avance comme totalitaires ceux qui v
198
ons que le diable délègue au soin de faire de nos
démocraties
ses colonies-modèles. 29. Le démon de la Liberté Pourquoi n’a-
199
l’attitude bourgeoise et l’esprit général de nos
démocraties
. À les prendre dans leur ensemble et leur intention générale, les pr
200
friends and influence people ». C’est pourquoi la
démocratie
moderne est spécialement tentée d’écouter ses conseils. Le pouvoir d’
201
onde — et perdre son âme ? 35. Paradoxe de la
démocratie
Avec beaucoup d’intelligence, les totalitaires ont mis la bêtise d
202
régime totalitaire n’est que la forme basse de la
démocratie
. Déchaînez parmi nous les démons que je viens de décrire, et nos démo
203
i nous les démons que je viens de décrire, et nos
démocraties
ne se distingueront plus des régimes totalitaires que par un certain
204
apparent, une phraséologie moins entraînante. La
démocratie
saine pour laquelle je lutterai n’est, comme la santé, qu’une utopie.
205
ourtant est démoniaque ; il n’est pas non plus la
démocratie
, qui pourtant n’est pas sainte ; mais il agit partout, il est dans to
206
à peine et savons encore moins créer ? Pour cette
démocratie
qui ne croyait qu’au bonheur ? Mais voudrait-on mourir pour garder du
207
sistance d’une âme au diable, ou de la guerre des
démocraties
contre les dictatures totalitaires. Si vous opposez au diable la ruse
208
asser pour le bien. Alors tout sera perdu. Si les
démocraties
opposent aux dictateurs des tanks, des avions, de la propagande démag
209
z le prophète Ézéchiel, lorsqu’il s’adresse à nos
démocraties
capitalistes et commerçantes : Fils de l’homme, dis au prince de Tyr
210
démasquer l’hypocrisie, et Dieu sait si les mots
démocratie
et liberté en sont une, pitoyable ou scandaleuse, dans la bouche de m
211
nous en sommes là, au nom de la liberté et de la
démocratie
. Cet « un peu » représente une énorme ambition, si l’on prend la chos
212
te aux mots de liberté, d’ordre, d’humanité et de
démocratie
de signifier quelque chose qui m’émeuve. Quant à ceux qui disent : «
213
jourd’hui ? « Liberté », « ordre », « esprit », «
démocratie
» prennent tous les sens que l’on voudra — et l’on s’entretue pour ce
214
ur s’est dressé contre lui au nom de la « vraie »
démocratie
, celle des Soviets, en s’alliant d’autre part avec certaines nations
215
rtaines nations qui s’intitulent très sincèrement
démocraties
, mais qu’il tient pour des ploutocraties. Faut-il penser qu’on se tue
216
uvoirs discrétionnaires, voilà ce qu’il faut à la
Démocratie
, puisqu’après tout c’est un régime entièrement fondé sur les mots.29
217
Mais la guerre nous montre autre chose. Quand une
démocratie
rougit de ses vertus, sur quelle force peut-elle compter ? Et quand l
218
nous étions d’accord : ce qui manque le plus aux
démocraties
en général, et à l’Amérique en particulier, c’est de croire au diable
219
levant de la famine ; régime clérical modéré pour
démocraties
non communistes ; un peu d’American way of life pour les pays latins,
220
était leur diabolisme. Il est trop clair que les
démocraties
, en tant que telles, n’ont pas produit d’exemples d’héroïsme et de ve
221
grand, dans notre camp, n’a pas été le fait de la
démocratie
bourgeoise, mais de chrétiens comme Niemöller, ou de révolutionnaires
222
ques. Après tout, dira-t-on, c’est normal, car la
démocratie
n’est rien en soi. Elle n’est que le régime qui permet aux croyants c
223
hommes comme nous ». Voilà le danger que court la
démocratie
américaine, après toutes les autres. Elle aussi a cru que les nazis é
224
ui ne croit pas au diable… 28. L’Humour et la
démocratie
Il faut se moquer de la démocratie. D’abord parce qu’elle est le s
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umour et la démocratie Il faut se moquer de la
démocratie
. D’abord parce qu’elle est le seul régime qui tolère une critique rai
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u’il s’accorde le moins avec notre régime. Car la
Démocratie
étant basée sur cette supposition, elle-même humoristique, que tous l
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victimes normales de l’État. Prenez en effet une
démocratie
quelconque. Supprimez toute espèce d’humour aussi bien dans sa vie qu
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teur de ce livre étant intimement persuadé que la
démocratie
dépérit sans critique, dénonce d’avance comme totalitaires ceux qui v
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ons que le diable délègue au soin de faire de nos
démocraties
ses colonies-modèles. 29. Le démon de la Liberté Pourquoi n’a-t
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l’attitude bourgeoise et l’esprit général de nos
démocraties
. À les prendre dans leur ensemble et leur intention générale, les pro
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friends and influence people ». C’est pourquoi la
démocratie
moderne est spécialement tentée d’écouter ses conseils. Le pouvoir d’
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monde — et perdre son âme ? 35. Paradoxe de la
démocratie
Avec beaucoup d’intelligence les totalitaires ont mis la bêtise de
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régime totalitaire n’est que la forme basse de la
démocratie
. Déchaînez parmi nous les démons que je viens de décrire et nos démoc
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mi nous les démons que je viens de décrire et nos
démocraties
ne se distingueront plus des régimes totalitaires que par un certain
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apparent, une phraséologie moins entraînante. La
démocratie
saine pour laquelle je lutterai n’est, comme la santé, qu’une utopie.
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ourtant est démoniaque ; il n’est pas non plus la
démocratie
, qui pourtant n’est pas sainte ; mais il agit partout, il est dans to
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à peine et savons encore moins créer ? Pour cette
démocratie
qui ne croyait qu’au bonheur ? Mais voudrait-on mourir pour garder du
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sistance d’une âme au diable, ou de la guerre des
démocraties
contre les dictatures totalitaires. Si vous opposez au diable la ruse
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asser pour le bien. Alors tout sera perdu. Si les
démocraties
opposent aux dictateurs des tanks, des avions, de la propagande démag
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z le prophète Ézéchiel, lorsqu’il s’adresse à nos
démocraties
capitalistes et commerçantes : Fils de l’homme, dis au prince de Tyr
241
démasquer l’hypocrisie, et Dieu sait si les mots
démocratie
et liberté en sont une, pitoyable ou scandaleuse, dans la bouche de m
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nous en sommes là, au nom de la liberté et de la
démocratie
. Cet « un peu » représente une énorme ambition, si l’on prend la chos
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te aux mots de liberté, d’ordre, d’humanité et de
démocratie
de signifier quelque chose qui m’émeuve. Quant à ceux qui disent : «
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jourd’hui ? « Liberté », « ordre », « esprit », «
démocratie
» prennent tous les sens que l’on voudra — et l’on s’entretue pour ce
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ur s’est dressé contre lui au nom de la « vraie »
démocratie
, celle des Soviets, en s’alliant d’autre part avec certaines nations
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rtaines nations qui s’intitulent très sincèrement
démocraties
, mais qu’il tient pour des ploutocraties. Faut-il penser qu’on se tu
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uvoirs discrétionnaires, voilà ce qu’il faut à la
Démocratie
, puisqu’après tout c’est un régime entièrement fondé sur les mots31.
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Mais la guerre nous montre autre chose. Quand une
démocratie
rougit de ses vertus, sur quelle force peut-elle compter ? Et quand l
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e. Or l’individu, sur lequel voulait se fonder la
démocratie
d’un siècle dernier, et le soldat politique sur lequel a voulu se fon
250
orts des guerres d’Indépendance. La liberté et la
démocratie
montrent ici plus d’un visage. Comme ailleurs. Mais ici plus qu’aille
251
épandre dans tous les pays du monde l’idéal de la
démocratie
américaine, c’est-à-dire multiplier les échanges culturels. Ces ambit
252
nt étroitement liées, car seule une atmosphère de
démocratie
mondiale peut créer les conditions nécessaires au libre-échange, et e
253
e paraît propre à favoriser l’établissement de la
démocratie
dans les pays où les difficultés et les injustices économiques donnen
254
mes chroniques précédentes.) Ce régime, c’est la
démocratie
, que plus personne qui compte n’ose attaquer, et dont toutes les puis
255
me, c’est la bombe atomique. Or, remarquez que la
démocratie
triomphante (en théorie), l’idée planétaire, et l’arme vingt mille fo
256
coup fatal de la guerre, et fièvre spécifique des
démocraties
physiquement ou moralement déprimées. J’y reviendrai. l. « Les résu
257
at, ni de la Révolution, ni des Soviets, ni de la
Démocratie
, et surtout pas de leurs experts. Il la tient de sa vision seule et d
258
uit vers le ciel ! Notez que, dans ce système, la
démocratie
paraît supérieure au soviétisme et à l’hitlérisme. Lui. — Je vous en
259
cette situation : c’est qu’au lieu de défendre la
Démocratie
, en bloc, et comme une étiquette, contre ses adversaires déclarés, no
260
, entre nous, discuter le contenu véritable de la
démocratie
, sans passer aussitôt pour des fascistes. Lui. — Autant dire que vot
261
des fascistes. Lui. — Autant dire que votre mot
démocratie
a perdu tout son pouvoir ! Une étiquette qui s’applique à tous les pa
262
naguère encore la Suisse, qui est la plus vieille
démocratie
du monde, et la traitaient de « fasciste », parce qu’elle répugne, en
263
t ces deux questions fondamentales, l’étiquette «
démocratie
» ne signifiera rien du tout. Ou bien elle servira d’excuse et de pré
264
; enfin de l’opinion publique, car nous sommes en
démocratie
, et il faut bien que cela se marque quelque part… et en quelque maniè
265
me pose tout de même la question de l’avenir des
démocraties
, livrées à la fatalité incontrôlable des agences. Finirons-nous tous
266
ar s’il n’y avait plus de grands bureaux dans une
démocratie
, quelques hommes deviendraient responsables… Facilement désignés à la
267
e broyeuse automatique qu’est l’État-nation de la
démocratie
ou marxisme, des idées libérales ou du planisme, ou même une belle pa
268
sur la parole donnée, seul fondement d’une réelle
démocratie
. Comment ils se battent Voici le contraste le plus profond entr
269
qui rappelle étrangement la lutte présente entre
démocratie
individualiste et étatisme totalitaire — se produit l’événement uniqu
270
nera peut-être de ne pas voir figurer le terme de
démocratie
dans ce qui précède. C’est qu’il recouvre actuellement de trop graves
271
ever pour rétablir ce qu’on nommait chez eux la «
démocratie
». Ils attendent un régime qui puisse allier la liberté à la communau
272
a seule possibilité pratique de réaliser la vraie
démocratie
. Mais il a le grand avantage de réaliser en même temps ce qu’il y a d
273
. Si le totalitarisme triomphe définitivement des
démocraties
, ce sera la mort d’une culture et d’une économie, sans doute, mais ce
274
e la conscience occidentale. D’autre part, si les
démocraties
capitalistes et individualistes triomphent, aucun problème ne sera ré
275
s et tournées en erreurs, qui subsistent dans les
démocraties
et dans les mouvements totalitaires. Ceci résulte, théoriquement, de
276
, la Hollande, et la Grande-Bretagne. Ce sont des
démocraties
en majorité socialistes, ce qui peut inquiéter, mais aussi en majorit
277
dront-ils bientôt l’âge de majorité civique où la
démocratie
devient possible… To sum up : Liberté, Prospérité et Poursuite du Bo
278
er à la Russie. Je lui dirai : « Vous accusez les
démocraties
d’être purement formelles, de n’être pas complètement réalisées ; vou
279
éalisées ; vous prétendez, vous, Russie, être une
démocratie
réelle. Et vous avez des camps de concentration, et vous interdisez a
280
tes un pays démocratique, c’est simple mot. Votre
démocratie
est plus formelle que celles de nous tous. Nous, nous acceptons de n’
281
parti. Je suis contre le totalitarisme et pour la
démocratie
réelle, qui est le fédéralisme. Un régime de tyrannie n’aboutit jamai
282
tif vis-à-vis de sa propre nation ? Le sort de la
démocratie
dépend de la solution qui sera donnée en fait à ce problème, au cours