1
n plus de vin de France, mais d’alcools pleins de
démons
, de drogues peut-être mortelles. ab. « Louis Aragon : Le Paysan de
2
ntive à ma présence… Mais, alors, je ne sais quel
démon
du malheur me paralysa. Je venais d’entrevoir l’image d’un couple heu
3
us de limiter le mal. Je vous vois envahi par des
démons
que vous prétendez m’interdire de nommer. Mais moi je partage avec ce
4
Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux
démon
! — je te rappelle — Ou bien envoie — un héros — Ou bien — la sagesse
5
xacte de leurs besoins. Nous ne croyions plus aux
démons
, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de « superstitions
6
xacte de leurs besoins. Nous ne croyions plus aux
démons
, mais à la Commission scolaire. Nous n’avions plus de « superstitions
7
stienne qu’elle est surtout une défense contre le
Démon
révolté et la Magie latente ; et s’ils ne le voient pas, c’est que pr
8
ologie, pour réfuter par des raisons humaines ces
démons
que seule la prière peut délivrer d’eux-mêmes ; en face d’une pensée
9
quand tu grinceras des dents sous le genou de ces
démons
que tu veux ignorer hic et nunc. Peut-être.) Je ne veux parler ici qu
10
Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux
Démon
! — je te rappelle — Ou bien envoie — un héros — Ou bien — la sagesse
11
Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux
Démon
! — je te rappelle — ou bien envoie — un héros — Ou bien — la sagesse
12
nous n’avons à redouter que le Prince de tous les
démons
, et non pas tel ou tel démon qu’il nous délègue de temps à autre. Le
13
Prince de tous les démons, et non pas tel ou tel
démon
qu’il nous délègue de temps à autre. Le combat que nous devrons peut-
14
isme dans cette analyse, aucune exaltation de nos
démons
obscurs. Au fond du désespoir, et quelles que soient les formes qu’il
15
eables, parce que sans vocation personnelle, sans
démon
intime, sans responsabilité propre, et sans racines. Elle fera des ho
16
eables, parce que sans vocation personnelle, sans
démon
intime, sans responsabilité propre, et sans racines. Elle fera des ho
17
e cercle enchanté où nous maintient l’argument du
démon
— le serpent qui se mord la queue. La foi au Christ est la condition
18
tout simplement l’histoire de la naissance de nos
démons
? La nuit ne pose pas de questions immédiates. C’est pourquoi, dans c
19
verse, où le ciel s’ouvre sur le châtiment, où le
démon
découvre que son œuvre a libéré les hommes de leur bonheur, et la vie
20
ents ! me soufflait depuis quelques jours certain
démon
intime, que je tolère en moi, comme j’y tolère quelques vulgarités pe
21
tout simplement l’histoire de la naissance de nos
démons
? La nuit ne pose pas de questions immédiates. C’est pourquoi, dans c
22
nifie le choix de la mort. Et comment échapper au
démon
que l’on fixe ? Pour attaquer la passion dans l’amour, il faudrait dé
23
ès qu’il cesse d’être un dieu, il cesse d’être un
démon
97. Et il retrouve sa juste place, et vivifiante, dans l’économie pro
24
chmidt (septembre 1939)aq Ronsard évoquant les
démons
, Maurice Scève spéculant sur l’Adam-microcosme, Belleau décrivant les
25
ancier et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le
démon
de l’amour courtois qui inspire au cœur des amants les ruses d’où naî
26
nts les ruses d’où naît leur souffrance, c’est le
démon
même du roman tel que l’aiment les Occidentaux. Quel est alors le vra
27
pris, ce sont les vertus, et le chasseur c’est le
Démon
, qui nous fait voir ce qui n’est pas. De là vient que bien des hommes
28
ut se ramène à cette opposition : Don Juan est le
démon
de l’immanence pure, le prisonnier des apparences du monde, le martyr
29
de la mort contre la vie. Et comment échapper au
démon
que l’on fixe ? Pour attaquer la passion dans l’amour, il faudrait dé
30
ès qu’il cesse d’être un dieu, il cesse d’être un
démon
200. Et il retrouve sa juste place dans l’économie provisoire de la C
31
hœur. chœur céleste. chœur d’enfants. soldats,
démons
, assistants. PERSONNAGES DU IIe ACTE Nicolas de Flue, 57
32
il l’en prive au plus fort du combat ! Quatre
démons
(mêlés aux soldats). — Hou ! Hou ! Hou ! Mort aux Autrichiens ! Vend
33
spectable juge de paix ! Je te laisse choisir.
Démons
et soldats. — Hou ! Hou ! Aux cuisines ! À la ferme ! Nicolas. —
34
errière les quatre autres juges surgissent quatre
démons
qui leur prennent la main droite et l’élèvent.) Le 1er juge. — Pla
35
sé, nous t’acquittons. La séance est levée. (Les
démons
gesticulent joyeusement.) Le plaignant. — Lâches ! Voleurs ! Il n’
36
La voix du pauvre est étouffée ! Car ce sont des
démons
, et non des hommes, qui ont rendu cette sentence inique ! Je les ai v
37
gravit la rampe. Dans une subite lueur rouge, les
démons
se dressent devant lui, barrant sa route.) Le chœur. Solitaire, où
38
te.) Le chœur. Solitaire, où vont tes pas ? Le
démon
s’offre à les guider. Les démons. — Ha ! Ha ! Ha ! Le voilà, celu
39
t tes pas ? Le démon s’offre à les guider. Les
démons
. — Ha ! Ha ! Ha ! Le voilà, celui-là ! Honte à toi ! lâche, infidèle
40
nom du Christ, disparaissez !… (Il s’avance, les
démons
passent à côté de lui et disparaissent plus bas, dans l’ombre, en cri
41
Au souffle de l’esprit. Les chiens aboient Les
démons
rient Sur la pierreuse voie Les démons rient Mais cœur qui prie Jamai
42
boient Les démons rient Sur la pierreuse voie Les
démons
rient Mais cœur qui prie Jamais plus ne se fourvoie. 2. Tant plus n
43
ancier et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le
démon
de l’amour courtois qui inspire au cœur des amants les ruses d’où naî
44
nts les ruses d’où naît leur souffrance, c’est le
démon
même du roman tel que l’aiment les Occidentaux. Quel est le vrai suje
45
l’opération musicale. Le monde créé appartient au
démon
. Tout ce qui dépend de son empire est donc voué à la nécessité, et le
46
L’homme n’est pas libre. Il est déterminé par le
démon
. Mais s’il assume son destin de malheur jusqu’à la mort, qui le libèr
47
pris, ce sont les vertus, et le chasseur c’est le
démon
, qui nous fait voir ce qui n’est pas. De là vient que bien des hommes
48
ut se ramène à cette opposition : Don Juan est le
démon
de l’immanence pure, le prisonnier des apparences du monde, le martyr
49
de la mort contre la vie. Et comment échapper au
démon
que l’on fixe ? Pour attaquer la passion dans l’amour il faudrait dév
50
ès qu’il cesse d’être un dieu, il cesse d’être un
démon
218. Et il retrouve sa juste place dans l’économie provisoire de la C
51
ancier et du lecteur ? Mais c’est tout un, car le
démon
de l’amour courtois qui inspire au cœur des amants les ruses d’où naî
52
nts les ruses d’où naît leur souffrance, c’est le
démon
même du roman tel que l’aiment les Occidentaux. Quel est le vrai suj
53
l’opération musicale. Le monde créé appartient au
démon
. Tout ce qui dépend de son empire est donc voué à la nécessité, et le
54
L’homme n’est pas libre. Il est déterminé par le
démon
. Mais s’il assume son destin de malheur jusqu’à la mort, qui le libèr
55
pris, ce sont les vertus, et le chasseur c’est le
démon
, qui nous fait voir ce qui n’est pas. De là vient que bien des hommes
56
ut se ramène à cette opposition : Don Juan est le
démon
de l’immanence pure, le prisonnier des apparences du monde, le martyr
57
de la mort contre la vie. Et comment échapper au
démon
que l’on fixe d’un œil fasciné ? Pour attaquer la passion dans l’amou
58
ès qu’il cesse d’être un dieu, il cesse d’être un
démon
202. Et il retrouve sa juste place dans l’économie provisoire de la C
59
nous n’avons à redouter que le Prince de tous les
démons
, et non pas tel ou tel démon qu’il nous délègue de temps à autre. Le
60
Prince de tous les démons, et non pas tel ou tel
démon
qu’il nous délègue de temps à autre. Le combat que nous devrons peut-
61
être, et qui est aussi la grande Réponse ; et les
démons
s’éveillent sur son passage, il n’y a plus nulle part d’indifférence
62
eu « des yeux pour voir », et pour connaître les
démons
. Voici venu le temps de la colère, le temps des plaies d’Égypte, où l
63
eu « des yeux pour voir », et pour connaître les
démons
. Voici venu le temps de la colère, le temps des plaies d’Égypte, où l
64
urquoi les chrétiens seuls savent reconnaître les
démons
et déjouer à temps leurs calculs. Reynold a le courage d’envisager —
65
ent dite, il y a le doute ! Le premier procédé du
démon
, c’est de jeter un doute sur la réalité de la loi divine, et donc sur
66
ez : une vérité reste juge entre vous. Mais si le
démon
vous induit à fausser la balance elle-même, c’est le critère du vrai
67
d’entre nous. Car si le diable est simplement le
démon
rouge et cornu des mystères médiévaux, ou le faune à barbiche de chèv
68
plus de croyance au diable, ni donc de diable. Le
démon
ne serait qu’une image de névrose, quelque chose qui se soigne, se gu
69
est assez démoniaque pour avoir su réveiller nos
démons
, par une espèce de contagion, ou plutôt d’induction spirituelle. Tout
70
les principaux aspects qui trahissent l’œuvre du
démon
: l’esprit tombé, le prince de l’ici-bas, le tentateur, l’accusateur
71
vertus démocratiques, — et nous ne voyons plus le
démon
parmi nous. Le tour est joué, nous voilà pris. Si le diable est Hitle
72
est-à-dire : la présence active et personnelle du
démon
dans nos passions ; dans notre besoin de sensation ; dans notre crain
73
r que lui : nous avons fait d’Hitler une image du
démon
tout extérieure à notre réalité. Et pendant que nous la regardions, f
74
. Et pendant que nous la regardions, fascinés, le
démon
est revenu par-derrière nous tourmenter sous des déguisements qui ne
75
ngereux des soporifiques, une véritable drogue du
démon
, l’un de ses nouveaux noms. Nous avons cru à la bonté foncière de l’h
76
onc de ne pas se soucier de la présence active du
démon
. Et donc enfin de lui laisser le champ libre pour nous duper. Nous av
77
e. Nous manquions d’une représentation moderne du
démon
. Nous avions donc cessé d’y croire. Puis nous avons imaginé que le di
78
uteur « Point d’œuvre sans la collaboration du
démon
», dit André Gide, l’un des rares hommes que j’aie connus qui croient
79
dicace est le vrai sens de l’œuvre. Elle ravit au
démon
le bénéfice de ses conseils intéressés. Un écrivain, s’il est bon art
80
mieux vivre pourraient-ils être diaboliques ? Les
démons
, ce sont les nazis, vêtus de noir, grinçant des dents, mal nourris et
81
tais scrupuleux et, devant que je m’abandonne, le
démon
qui m’entreprenait avait à me persuader que ce qui me sollicitait m’é
82
de déchaîner la tyrannie, bientôt sanglante, des
démons
de la jungle intérieure. Telle est la leçon de notre crise. C’est une
83
uir le diable ou susciter les plus subtils de ses
démons
. Il faudrait une abnégation dont les plus grands mystiques furent seu
84
homme ne se lassera jamais de faire un ange ou un
démon
. « Instrument dont use le diable pour posséder nos âmes », dit saint
85
it très bien. Ou si vraiment elle ne sait pas, un
démon
le saura pour elle. Chez l’homme qui se laisse aller à ce genre d’arg
86
emar de l’hypnose collective. Procédé constant du
démon
! Le tonnerre des bombardements suffira-t-il à réveiller ce peuple, e
87
nt tout le péché du monde. Le monde est plein de
démons
, ils sévissent par millions, et nous n’arriverons pas à les chasser.
88
Mais en réalité, l’on ne peut jamais exorciser le
démon
qu’en soi-même. Diogène cherchait un homme, la lanterne à la main. Je
89
! 47. L’ordre social C’est au désert que le
démon
tenta le Christ, c’est toujours aux déserts qu’il habite, déserts de
90
une aube d’été évapore les brumes ! On dit que le
démon
aime l’heure de minuit. Ah ! tournons-nous, le visage levé, vers le s
91
ixtine. On nous dit « diable », et nous voyons un
démon
ricanant et cornu, qui circule dans l’ombre animé des plus mauvaises
92
es instruites. Car si le diable est simplement le
démon
rouge armé d’un grand trident, ou le faune à barbiche de chèvre et à
93
égende d’Ormuzd et d’Ahrimane, et de ces anges ou
démons
ailés dont ils trouvaient le modèle en Assyrie. Ce sont les rabbins q
94
Python, Asmodée, Bélial et Satan. Peu à peu, ces
démons
se sont fondus dans une entité collective : Satan, ou diabolos en gre
95
nce. On lui attribue des cohortes innombrables de
démons
et de diablotins1. On lui invente une église et des messes noires. On
96
ent dite, il y a le doute ! Le premier procédé du
démon
, c’est de jeter un doute sur la réalité de la loi divine, et donc sur
97
mentionné par la Genèse. Il n’est qu’un mirage du
démon
, une projection de nos erreurs hors de nous-mêmes, obnubilant aux yeu
98
ez : une vérité reste juge entre vous. Mais si le
démon
vous induit à fausser la balance elle-même, c’est le critère du vrai
99
plus de croyance au diable, ni donc de diable. Le
démon
ne serait qu’une image de névrose, quelque chose qui se soigne, se gu
100
est assez démoniaque pour avoir su réveiller nos
démons
, par une espèce de contagion, ou plutôt d’induction spirituelle. Son
101
s du siècle, la plupart des aspects classiques du
démon
: l’esprit tombé, le prince de l’ici-bas, le tentateur, l’accusateur
102
ertus démocratiques. Nous n’avons plus su voir le
démon
parmi nous. Le tour est joué. Nous voilà pris. Si le diable est Hitle
103
est-à-dire : la présence active et personnelle du
démon
dans nos passions ; dans notre besoin de sensation ; dans notre crain
104
r que lui : nous avons fait d’Hitler une image du
démon
tout extérieure à notre réalité. Et pendant que nous la regardions, f
105
. Et pendant que nous la regardions, fascinés, le
démon
est revenu par derrière nous tourmenter sous des déguisements qui ne
106
ngereux des soporifiques, une véritable drogue du
démon
, l’un de ses nouveaux noms. Nous avons cru à la bonté foncière de l’h
107
onc de ne pas se soucier de la présence active du
démon
. Et donc enfin de lui laisser le champ libre pour nous duper. Nous av
108
e. Nous manquions d’une représentation moderne du
démon
. Nous avions donc cessé d’y croire. Puis nous avons imaginé que le di
109
ce signe ! Je vais passer en revue les principaux
démons
que le diable délègue au soin de faire de nos démocraties ses colonie
110
nos démocraties ses colonies-modèles. 29. Le
démon
de la Liberté Pourquoi n’a-t-on jamais aimé et célébré la Liberté
111
es pires tyrannies. J’en nommerai une. 30. Le
démon
de la Police Le voyageur et l’émigré qui défilent en rade de New Y
112
en. Présentation de la police moderne. 31. Le
démon
de la Sécurité Lorsque l’homme se trouve confronté avec un des pér
113
rez plus. Ou si peu. Sans rien perdre… 32. Le
démon
de l’Insignifiance … neither having the accent of Christians, nor
114
out ce qui n’a pas de sens appartient de droit au
démon
; que tout ce qui porte un sens comporte quelque bien, le nonsense y
115
chiez, sauf quand une lampe s’éteint ? 34. Le
démon
de la popularité De toutes les créatures qui aient jamais existé,
116
basse de la démocratie. Déchaînez parmi nous les
démons
que je viens de décrire, et nos démocraties ne se distingueront plus
117
uteur « Point d’œuvre sans la collaboration du
démon
», dit André Gide, l’un des rares hommes que j’aie connus qui croient
118
r autant que l’homme peut en juger. Elle ravit au
démon
le bénéfice de ses conseils intéressés. Elle nous donne la mesure abs
119
mieux vivre pourraient-ils être diaboliques ? Les
démons
, ce sont les nazis, vêtus de noir, grinçant des dents, mal nourris et
120
’avoir qu’une seule vie. Ennui : chasse gardée du
démon
. Parce que n’importe quoi peut y devenir tentant, si c’est assez inte
121
tais scrupuleux et, devant que je m’abandonne, le
démon
qui m’entreprenait avait à me persuader que ce qui me sollicitait m’é
122
de déchaîner la tyrannie, bientôt sanglante, des
démons
de la jungle intérieure. Telle est la leçon de notre crise. C’est une
123
uir le diable ou susciter les plus subtils de ses
démons
. Il faudrait une abnégation dont les plus grands mystiques furent seu
124
homme ne se lassera jamais de faire un ange ou un
démon
. « Instrument dont use le diable pour posséder nos âmes », dit saint
125
it très bien. Ou si vraiment elle ne sait pas, un
démon
le saura pour elle. Chez l’homme qui se laisse aller à ce genre d’arg
126
emar de l’hypnose collective. Procédé constant du
démon
! Le tonnerre des bombardements suffira-t-il à réveiller ce peuple, e
127
ant tout le péché du monde. Le monde est plein de
démons
, ils sévissent par millions, et nous n’arriverons pas à les chasser.
128
Mais en réalité, l’on ne peut jamais exorciser le
démon
qu’en soi-même. Diogène cherchait un homme, la lanterne à la main. Je
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63. L’ordre social C’est au désert que le
démon
tenta le Christ, c’est toujours aux déserts qu’il habite, déserts de
130
une aube d’été évapore les brumes ! On dit que le
démon
aime l’heure de minuit. Ah ! tournons-nous, le visage levé, vers le s
131
ixtine. On nous dit « diable », et nous voyons un
démon
ricanant et cornu, qui circule dans l’ombre animé des plus mauvaises
132
es instruites. Car si le diable est simplement le
démon
rouge armé d’un grand trident, ou le faune à barbiche de chèvre et à
133
égende d’Ormuzd et d’Ahrimane, et de ces anges ou
démons
ailés dont ils trouvaient le modèle en Assyrie. Ce sont les rabbins q
134
Python, Asmodée, Bélial et Satan. Peu à peu, ces
démons
se sont fondus dans une entité collective : Satan, ou diabolos en gre
135
nce. On lui attribue des cohortes innombrables de
démons
et de diablotins2. On lui invente une église et des messes noires. On
136
ent dite, il y a le doute ! Le premier procédé du
démon
, c’est de jeter un doute sur la réalité de la voix divine, et donc su
137
mentionné par la Genèse. Il n’est qu’un mirage du
démon
, une projection de nos erreurs hors de nous-mêmes, obnubilant aux yeu
138
ez : une vérité reste juge entre vous. Mais si le
démon
vous induit à fausser la balance elle-même, c’est le critère du vrai
139
plus de croyance au diable, ni donc de diable. Le
démon
ne serait qu’une image de névrose, quelque chose qui se soigne, se gu
140
est assez démoniaque pour avoir su réveiller nos
démons
, par une espèce de contagion, ou plutôt d’induction spirituelle. Son
141
s du siècle, la plupart des aspects classiques du
démon
: l’esprit tombé, le prince de l’ici-bas, le tentateur, l’accusateur
142
ertus démocratiques. Nous n’avons plus su voir le
démon
parmi nous. Le tour est joué. Nous voilà pris. Si le diable est Hitle
143
est-à-dire : la présence active et personnelle du
démon
dans nos passions ; dans notre besoin de sensations ; dans notre crai
144
r que lui : nous avons fait d’Hitler une image du
démon
tout extérieure à notre réalité. Et pendant que nous la regardions, f
145
. Et pendant que nous la regardions, fascinés, le
démon
est revenu par-derrière nous tourmenter sous des déguisements qui ne
146
ngereux des soporifiques, une véritable drogue du
démon
, l’un de ses nouveaux noms. Nous avons cru à la bonté foncière de l’h
147
onc de ne pas se soucier de la présence active du
démon
. Et donc enfin de lui laisser le champ libre pour nous duper. Nous av
148
e. Nous manquions d’une représentation moderne du
démon
. Nous avions donc cessé d’y croire. Puis nous avons imaginé que le di
149
ce signe ! Je vais passer en revue les principaux
démons
que le diable délègue au soin de faire de nos démocraties ses colonie
150
e nos démocraties ses colonies-modèles. 29. Le
démon
de la Liberté Pourquoi n’a-t-on jamais aimé et célébré la Liberté
151
des pires tyrannies. J’en nommerai une. 30. Le
démon
de la Police Le voyageur et l’émigré, qui défilent en rade de New
152
ien. Présentation de la police moderne. 31. Le
démon
de la Sécurité Lorsque l’homme se trouve confronté avec un des pér
153
rrez plus. Ou si peu. Sans rien perdre… 32. Le
démon
de l’insignifiance … neither having the accent of Christians, nor
154
out ce qui n’a pas de sens appartient de droit au
démon
; que tout ce qui porte un sens comporte quelque bien, le nonsense y
155
hiez, sauf quand une lampe s’éteint ? » 34. Le
démon
de la popularité De toutes les créatures qui aient jamais existé,
156
basse de la démocratie. Déchaînez parmi nous les
démons
que je viens de décrire et nos démocraties ne se distingueront plus d
157
uteur « Point d’œuvre sans la collaboration du
démon
», dit André Gide, l’un des rares hommes que j’aie connus qui croient
158
r autant que l’homme peut en juger. Elle ravit au
démon
le bénéfice de ses conseils intéressés. Elle nous donne la mesure abs
159
mieux vivre pourraient-ils être diaboliques ? Les
démons
, ce sont les nazis, vêtus de noir, grinçant des dents, mal nourris et
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avoir qu’une seule vie. Ennui : chasse gardée du
démon
. Parce que n’importe quoi peut y devenir tentant, si c’est assez inte
161
tais scrupuleux et, devant que je m’abandonne, le
démon
qui m’entreprenait avait à me persuader que ce qui me sollicitait m’é
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de déchaîner la tyrannie, bientôt sanglante, des
démons
de la jungle intérieure. Telle est la leçon de notre crise. C’est une
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uir le diable ou susciter les plus subtils de ses
démons
. Il faudrait une abnégation dont les plus grands mystiques furent seu
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homme ne se lassera jamais de faire un ange ou un
démon
. « Instrument dont use le diable pour posséder nos âmes », dit saint
165
it très bien. Ou si vraiment elle ne sait pas, un
démon
le saura pour elle. Chez l’homme qui se laisse aller à ce genre d’arg
166
emar de l’hypnose collective. Procédé constant du
démon
! Le tonnerre des bombardements suffira-t-il à réveiller ce peuple, e
167
ant tout le péché du monde. Le monde est plein de
démons
, ils sévissent par millions, et nous n’arriverons pas à les chasser.
168
Mais en réalité, l’on ne peut jamais exorciser le
démon
qu’en soi-même. Diogène cherchait un homme, la lanterne à la main. Je
169
. 63. L’ordre social C’est au désert que le
démon
entra dans le Christ, c’est toujours aux déserts qu’il habite, désert
170
une aube d’été évapore les brumes ! On dit que le
démon
aime l’heure de minuit. Ah ! tournons-nous, le visage levé, vers le s
171
être, et qui est aussi la grande réponse ; et les
démons
s’éveillent sur son passage, il n’y a plus nulle part d’indifférence
172
d’entre nous. Car si le diable est simplement le
démon
rouge et cornu des mystères médiévaux, ou le faune à barbiche de chèv
173
volez : une vérité reste juge entre vous. Mais le
démon
vous induit à fausser la balance elle-même, c’est le critère du vrai
174
ent dite, il y a le doute ! Le premier procédé du
démon
, c’est de jeter un doute sur la réalité de la loi divine, et donc sur
175
ngereux des soporifiques, une véritable drogue du
démon
, l’un de ses nouveaux noms. Nous avons cru à la bonté foncière de l’h
176
onc de ne pas se soucier de la présence active du
démon
. Et donc enfin de lui laisser le champ libre pour nous duper. Nous av
177
c’est-à-dire la présence active et personnelle du
démon
dans nos passions, dans notre besoin de sensation, dans notre crainte
178
tôt que des banquiers. L’argent ne chasse pas les
démons
. 9. Instincts, forces considérées comme anarchiques, subversives ou
179
stienne qu’elle est surtout une défense contre le
Démon
révolté et la Magie latente ; et s’ils ne le voient pas, c’est que pr
180
t à se développer en lui ; du fait qu’il a jugulé
démon
, magie et titanisme, et qu’il est devenu classique, faut-il conclure
181
e cercle enchanté où nous maintient l’argument du
démon
— le serpent qui se mord la queue. La foi au Christ est la condition
182
être, et qui est aussi la grande Réponse ; et les
démons
s’éveillent sur son passage, il n’y a plus nulle part d’indifférence
183
nous n’avons à redouter que le Prince de tous les
démons
, et non pas tel ou tel démon qu’il nous délègue de temps à autre. Le
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Prince de tous les démons, et non pas tel ou tel
démon
qu’il nous délègue de temps à autre. Le combat que nous devrons peut-
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e. Il jette encore quelques cris brisés : Ô vieux
Démon
! — je te rappelle — Ou bien envoie — un héros — Ou bien — la sagesse
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ents ! me soufflait depuis quelques jours certain
démon
intime, que je tolère en moi, comme j’y tolère quelques vulgarités pe
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tout simplement l’histoire de la naissance de nos
démons
? La nuit ne pose pas de questions immédiates. C’est pourquoi, dans c
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être, et qui est aussi la grande Réponse ; et les
démons
s’éveillent sur son passage, il n’y a plus nulle part d’indifférence
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nous n’avons à redouter que le Prince de tous les
démons
, et non pas tel ou tel démon qu’il nous délègue de temps à autre. Le
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Prince de tous les démons, et non pas tel ou tel
démon
qu’il nous délègue de temps à autre. Le combat que nous devrons peut-
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lent. Or c’est ce qu’il veut. — Dialogues avec le
démon
. (Mais attention ! Kafka comparait le combat avec le démon à la lutte
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ais attention ! Kafka comparait le combat avec le
démon
à la lutte avec une femme, qui finit au lit.) — L’assomption du Mal.
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qui veut donner tout, et donne le Mal avec. — Le
démon
banal et bourgeois : playboy. — Ruses du démon dans une vie intime. S
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Le démon banal et bourgeois : playboy. — Ruses du
démon
dans une vie intime. Ses créations irréelles : palais de Morgane. —
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ts. Au milieu, sous les yeux d’un petit Baphomet (
démon
vénéré par les chevaliers du Temple, aux dires de leurs ennemis), que
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un excès d’étatisme. Qui veut faire l’ange, ou le
démon
, fait la bête et voici qu’on l’enferme aujourd’hui dans la cage du pa
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un excès d’étatisme. Qui veut faire l’ange, ou le
démon
, fait la bête et voici qu’on l’enferme aujourd’hui dans la cage du Pa
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st pour négocier avec elle, pour traiter avec ses
démons
. Traiter avec le dieu du feu — qui apparaît sur deux points de la pla
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L’homme crée des outils parce qu’il joue avec les
démons
cachés dans le feu ou la pierre, dans l’eau courante ou l’animal, et
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du monde. 85. Kafka : Le Procès. 86. Webster : Le
Démon
blanc. 87. Huizinga : La Fin du Moyen Âge. Déjà cités (I) Lewis
201
s, la gauche, l’épaisseur opaque, la pénombre, le
démon
de l’utilitarisme et de la puissance aveugle, l’oubli des buts de l’â
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t la dissout dans la métamorphose. Animal, homme,
démon
, symbole, dieu ou saint, tout communique en la magie, tout se transmu
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s, la gauche, l’épaisseur opaque, la pénombre, le
démon
de l’utilitarisme et de la puissance aveugle, l’oubli des buts de l’â
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t la dissout dans la métamorphose. Animal, homme,
démon
, symbole, dieu ou saint, tout communique en la magie, tout se transmu
205
nettes les vivants et les morts, les dieux et les
démons
. L’individu prend sa mesure fragile et menacé, mortel et ignorant, il
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L’homme crée des outils parce qu’il joue avec les
démons
cachés dans le feu ou la pierre, dans l’eau courante ou l’animal, et
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s, la gauche, l’épaisseur opaque, la pénombre, le
démon
de l’utilitarisme et de la puissance aveugle, l’oubli des buts de l’â
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nettes les vivants et les morts, les dieux et les
démons
. L’individu prend sa mesure, fragile et menacé, mortel et ignorant, i
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nova. Certes, Casanova n’est pas impie, n’est pas
démon
, ne provoque ni Dieu ni les hommes. Il n’est pas révolutionnaire, et
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ut se ramène à cette opposition : Don Juan est le
démon
de l’immanence pure, le prisonnier des apparences du monde, le martyr
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rimitif crée des outils parce qu’il joue avec les
démons
cachés dans le feu ou dans la pierre, dans l’eau courante ou l’animal
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ut se ramène à cette opposition : Don Juan est le
démon
de l’immanence pure, le prisonnier des apparences du monde, le martyr
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nova. Certes, Casanova n’est pas impie, n’est pas
démon
, ne provoque ni Dieu ni les hommes. Il n’est pas révolutionnaire, et
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: or ce sont là les caractères et la genèse d’un
démon
. Ils verront ce démon apparaître partout, passant le bout de l’oreill
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aractères et la genèse d’un démon. Ils verront ce
démon
apparaître partout, passant le bout de l’oreille entre ces lignes, pa
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s, la gauche, l’épaisseur opaque, la pénombre, le
démon
de l’utilitarisme et de la puissance aveugle, l’oubli des buts de l’â
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omme primitif crée des outils pour jouer avec les
démons
cachés dans le feu ou dans la pierre, dans l’eau courante ou l’animal
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en syriaque, daeva en iranien, dew en arménien =
démon
. Mais le même mot dewa donne Zews, Zeus, Theos, Deus, en hindou, en g
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e ne s’est pas faite toute seule, et n’est pas un
démon
plus qu’un ange parmi nous. C’est un ensemble non délimité de procédé
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ée du ciel, et n’est pas le fait des dieux ni des
démons
, mais qu’elle n’est pas non plus sortie des choses, d’une dialectique
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ns, c’est-à-dire à l’image de nos dieux et de nos
démons
. D’où suit qu’il faut se garder de ces tournures courantes qui laisse
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seul, qu’il est à l’image de nos dieux et de nos
démons
et qu’il ne recèle aucune « fatalité ». Hormis les tremblements de te
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ors synonyme de celui de légion que s’attribue le
démon
dans l’Évangile52 ». À cette affirmation de la primauté de la morale
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l tenait déjà dans l’affaire Job. Plus malin que
démon
. — Au total, ce qui peut surprendre dans ce livre, c’est qu’il n’essa
225
r les terreurs de l’Enfer, le rictus effrayant du
démon
, et les horreurs du péché rendues sensibles par celles du châtiment.
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scompte l’extinction finale des raisons d’être du
démon
par l’effet de sa propre action. Par la dégradation des énergies qu’i
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et traiter avec lui. Il se flattait d’obtenir du
démon
la puissance absolue et les moyens de refaire son immense fortune dil