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ntra dans le monde où nous vivons tous. Écœuré du
désordre
général, il cherche des remèdes, et nous tend les premiers qui lui to
2
ésolant à celui qui, revenu de l’étranger dans le
désordre
de son pays, suivra obstinément le « bon chemin » de la santé et de l
4
l’amour), et, déchiré de contradictions, tire du
désordre
de ses certitudes fragmentaires la matière de quelques pamphlets par
5
r son expansion. — Mais je trouve en moi ordre et
désordre
, raison et folie, etc. Si je les cultive simultanément il est clair q
6
ieu la Rochelle, s’il voulait…) o. « Adieu, beau
désordre
… (Notes sur la jeune littérature et la morale) », Bibliothèque univer
7
structif et créateur, voilà je pense le véritable
désordre
. Une intelligence parvenue au point où elle « ne semble avoir rien d’
8
ans quel sens ? Provisoirement j’étais sauvé d’un
désordre
où l’on glisse vers la mort. L’important, c’est de ne pas se défaire.
9
détourner de ce qu’on a coutume d’appeler notre «
désordre
». Mais on est toujours le fils de quelqu’un… Et, peut-être, la consi
10
. Voici quelques mots que j’écrivis à ma table en
désordre
où je venais de jeter mon col de smoking et un œillet, pauvre gentill
11
lets d’optimisme, tyranniques évidences, ordre et
désordre
, principes de Descartes, mathématiques aux pinces de crabe, examens d
12
, dans cette complaisance générale à proclamer le
désordre
du temps. On a peur de certaines évidences, on préfère affirmer que t
13
ude à la turbulence, d’une propreté joliette à un
désordre
pittoresque, d’un scepticisme poli à une excitation agressive. La sim
14
déaliste : car elle deviendrait un danger pour le
désordre
établi. L’idéalisme est forcément révolutionnaire dans un monde organ
15
déaliste : car elle deviendrait un danger pour le
désordre
établi. L’idéalisme est forcément révolutionnaire dans un monde organ
16
tissaient d’incroyables araignées, partout où le
désordre
naturel des choses pouvait offrir asile à l’objet inconnu que je cher
17
is ? Rejoindre ?… Derrière mes paupières, dans ce
désordre
lumineux, le verrai-je naître à mon désir ? Rejoindre ! Mais vous, de
18
nes, de statues, de pylônes plantés dans un grand
désordre
de piétons et de chars à bœufs parmi les trams. Les habitants de Debr
19
veille dans les faubourgs de Budapest, cheveux en
désordre
, pantalon plissé, et cet abruti de contrôleur qui rit et me dit je ne
20
ns de sable noir, piqués de petits arbres et d’un
désordre
de maisons basses, les dernières de la ville de Debrecen, au bord de
21
hambres où les curiosités et les enthousiasmes en
désordre
s’agitaient entre les murs d’où nous arrachions les moulures et les v
22
lui semblait qu’il faisait une étude pratique de
désordre
mental dans une classe d’école, tant il était calme et loin d’être tr
23
té, de sa complicité active, et de l’épouvantable
désordre
dans lequel il vit. ⁂ Contre une violence absurde, dénaturée et hypoc
24
résistance interne, de cela justement que dans le
désordre
régnant, nous détestons de toute la force de notre âme : la primauté
25
nent est meilleure pour les hommes que le présent
désordre
. Je ne vois pas qu’ils connaissent l’homme mieux que nous. Je ne les
26
hodes policières grâce auxquelles se maintient le
désordre
établi. Mais nous allons plus loin dans la critique de ce désordre :
27
Mais nous allons plus loin dans la critique de ce
désordre
: jusqu’à ce point où le marxisme, révélant sa vraie nature, apparaît
28
e qu’elle impose un ordre arbitraire au prix d’un
désordre
. Mais à l’Allemand, cette sorte-là de mensonge n’est guère sensible :
29
tissaient d’incroyables araignées, partout où le
désordre
naturel des choses pouvait offrir asile à l’Objet inconnu que je cher
30
is ? Rejoindre ?… Derrière mes paupières, dans ce
désordre
lumineux, le verrai-je naître à mon désir ? Rejoindre ! Mais vous, de
31
nes, de statues, de pylônes plantés dans un grand
désordre
de piétons et de chars à bœufs parmi les trams. Les habitants de Debr
32
veille dans les faubourgs de Budapest, cheveux en
désordre
, pantalon plissé, et cet abruti de contrôleur qui rit et me dit je ne
33
ns de sable noir, piqués de petits arbres et d’un
désordre
de maisons basses, les dernières de la ville de Debrecen, au bord de
34
ée vide devant moi. Merveille de penser au fil du
désordre
lent de la vie d’un jardin, dans l’odeur des feuilles vivantes, de la
35
e qu’elle impose un ordre arbitraire au prix d’un
désordre
. Mais à l’Allemand, cette sorte-là de mensonge n’est guère sensible :
36
tissaient d’incroyables araignées, partout où le
désordre
naturel des choses pouvait offrir asile à l’objet inconnu que je cher
37
is ? Rejoindre ?… Derrière mes paupières, dans ce
désordre
lumineux, le verrai-je naître à mon désir ? Rejoindre ! Mais vous, de
38
nes, de statues, de pylônes plantés dans un grand
désordre
de piétons et de chars à bœufs parmi les trams. Les habitants de Debr
39
’éveille dans le faubourg de Budapest, cheveux en
désordre
, pantalon plissé, et cet abruti de contrôleur qui rit et me dit je ne
40
ns de sable noir, piqués de petits arbres et d’un
désordre
de maisons basses, les dernières de la ville de Debrecen, au bord de
41
ée vide devant moi. Merveille de penser au fil du
désordre
lent de la vie d’un jardin, dans l’odeur des feuilles vivantes, de la
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est mince et partout déchirée qui nous sépare du
désordre
profond. Mais ce n’est pas en Suisse qu’on voit ces déchirures. J’ai
43
souveraineté, désormais usurpée, de l’Église, le
désordre
se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu des statuts
44
ulé, tendant à désolidariser la « chrétienté » du
désordre
établi. Et pourquoi ? Parce que c’est tout à fait impossible, parce q
45
théologiques, puisque précisément, à l’origine du
désordre
, et plus encore dans son établissement, nous trouvons ce désir trop h
46
s peut-être avec ceux qu’il excite à l’attaque du
désordre
. « On voit maintenant, dit Kierkegaard7, toute l’extraordinaire sotti
47
à la fin plaider pour le sauver. » Rompre avec le
désordre
établi, c’est faire en sorte simplement, qu’il cesse d’être « établi
48
d’un « ordre social chrétien qui s’opposerait au
désordre
actuel, capitaliste ou marxiste. Car la révolte du chrétien est imméd
49
l’on s’en souvient, le temps de l’inquiétude. Le
désordre
des choses s’imposait aux esprits, ils s’appliquaient à le refléter d
50
l’esprit qui les confronte, il n’y a plus que du
désordre
et des souffrances pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur
51
déterminations, en un mot, l’acte qui libère. Le
désordre
dont souffre le monde nous apparaît d’abord tout matériel. Il est dan
52
est dans « les apparences actuelles ». Contre ce
désordre
notre attitude est celle d’un refus total. Mais rompre avec ces appar
53
n’est pas encore s’attaquer aux racines vives du
désordre
. La seule rupture véritable, efficace, est celle que nous opérons au
54
d’un ordre qui implique la rupture totale avec le
désordre
régnant. Nous nous engageons donc dans une lutte réelle dont l’objet
55
révolution en pleine période de transition, d’un
désordre
dont l’acte ordonnateur n’a pas encore détruit le principe agissant.
56
politesse. Cela pourrait bien être la formule du
désordre
intérieur maximum. Rien ne le dissimule mieux que le demi-sourire d’u
57
domaine dans l’autre, aboutissant, en un mot, au
désordre
. D’abord dans le domaine où il devrait agir, non seulement le Parleme
58
gogie au patronat apeuré par des tribuns verbeux.
Désordre
! Désordre ! Dans le domaine enfin où le Parlement devrait protéger e
59
tronat apeuré par des tribuns verbeux. Désordre !
Désordre
! Dans le domaine enfin où le Parlement devrait protéger et défendre
60
mplicité. Mais nous disons que le commencement du
désordre
n’est pas dans les faits matériels dont nous souffrons, n’est pas dan
61
porter l’effort constructif sur un terrain que le
désordre
actuel néglige ou tente de stériliser. La plupart des questions qui d
62
resse technique. Nous savons que le romantisme du
désordre
prépare simplement les dictatures policières de demain. Le romantisme
63
ent contradictoires qui s’affrontent au milieu du
désordre
. Il n’est pas d’expression plus fausse, et même plus dangereuse, pour
64
trer dans la bagarre universelle. Je vois bien le
désordre
et la contradiction. L’argent règne sur notre monde, comme une puissa
65
lle a plus de chances qu’aucune autre. Le vieux «
désordre
» qui couvait sous des apparences paisibles, est soudain devenu flagr
66
plus facile de reconnaître les choix nécessaires.
Désordre
, oui, et plus grand que jamais. Désarroi ? Non. Les doctrines sont co
67
chent les conflits de s’accumuler et d’éclater en
désordres
sanglants. Si le troisième paragraphe de cette thèse peut paraître en
68
qu’il sait avoir perdu ? La Nature se révolte en
désordre
. Elle veut la mort de l’homme parce qu’il ne sait plus la faire vivre
69
prière et prophétie, où l’homme, environné par le
désordre
ardent des choses, des plantes éphémères et des animaux rugissants, s
70
uit à un complexe de fonctions ; ses allusions au
désordre
social ; la corrélation qu’il indique entre l’optimisme du progrès te
71
l’esprit pur, sont en réalité à l’origine même du
désordre
actuellement établi, qu’il se dénomme ordre bourgeois ou dictature. C
72
s bourgeoise et prolétarienne qui instituèrent ce
désordre
. L’Esquisse en décèle avec rigueur le vice fondamental, d’essence rat
73
lémique bourgeoise, il n’existe pas de théorie du
désordre
. Toute doctrine sociale, fût-elle la plus subversive, est la doctrine
74
l intitulé : Rupture entre l’ordre chrétien et le
désordre
établi. Esprit n’en reste pas moins le lieu de rencontre d’une centai
75
voulons n’était rien d’autre que la subversion du
désordre
où nous sommes nés, d’où viendrait donc l’ordre vivant ? On ne crée p
76
oir qui nous désigne en même temps les méfaits du
désordre
établi et le principe vivant du nouvel ordre. Ce pouvoir, nous le con
77
us faut apprendre le bien par la considération du
désordre
. Mais cet examen misérable ne mènera-t-il qu’à des révoltes trop prév
78
et pas seulement le non-bourgeois — qui pâtit du
désordre
établi. Notre littérature déshumanise l’homme, soit qu’elle refuse de
79
voir d’autre, dans le monde où nous sommes, qu’un
désordre
impensable, appel aux dictateurs ? Mais ceux qui connaissent la mesur
80
i-chemin de sa course, et par là même renforce le
désordre
établi. C’est très bien de critiquer le marxisme, mais il ne faudrait
81
ls appartiennent moralement et spirituellement au
désordre
ancien qu’ils condamnent. Ils sont bien trop pressés de réussir, et s
82
e beaucoup plus, et attaquer plus franchement nos
désordres
dans leurs racines spirituelles, il faudrait surtout être, et ils ne
83
e l’ordre de l’État, s’il se maintient au prix du
désordre
privé ? Qu’importe, en fin de compte, l’humanité, s’il n’y a pas d’ab
84
iètements dans son domaine de ce qu’on a nommé le
désordre
établi. Si « privée » que se veuille en effet la pensée, si petite qu
85
ir les devoirs du clerc engagé malgré lui dans le
désordre
de l’époque. Ce sont là des motifs égoïstes, dira-t-on. J’en ai quelq
86
t, et si l’on fait peu, ne rien dire. Voici notre
désordre
. On ne peut plus penser sans buter aussitôt contre un dilemme absurde
87
ai pouvoir des intellectuels et son usage Si le
désordre
est tel que la pensée n’engrène plus à rien ; et si la pensée « débra
88
à eux seuls qu’il appartient de l’exercer dans le
désordre
politique. Pratiquement et spirituellement, il n’y a pas pour nous de
89
e obligation à quoi je me résous en maudissant le
désordre
du temps. L’occasion seule, sous la contrainte de la foi, légitime à
90
ent contradictoires qui s’affrontent au milieu du
désordre
. Il n’est pas d’expression plus fausse, et même plus dangereuse, pour
91
trer dans la bagarre universelle. Je vois bien le
désordre
et la contradiction. L’argent règne sur notre monde, comme une puissa
92
lle a plus de chances qu’aucune autre. Le vieux «
désordre
» qui couvait sous des apparences paisibles est soudain devenu flagra
93
plus facile de reconnaître les choix nécessaires.
Désordre
, oui, et plus grand que jamais. Désarroi ? Non. Les doctrines sont co
94
eut très bien n’être que la fixation brutale d’un
désordre
réel. Cet ordre reste à la merci de la révolte suffisamment violente
95
, distinction qui est pour nous l’origine même du
désordre
actuel. ⁂ Mais ce mot de précédence évoque encore autre chose que la
96
, il n’existe plus, parmi nous, de théoriciens du
désordre
. Toute doctrine sociale, aujourd’hui, fût-elle même la plus subversiv
97
souveraineté, désormais usurpée, de l’Église, le
désordre
se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu des statuts
98
ulé, tendant à désolidariser la « chrétienté » du
désordre
établi. Et pourquoi ? Parce que c’est tout à fait impossible, parce q
99
théologiques, puisque précisément, à l’origine du
désordre
, et plus encore dans son établissement, nous trouvons ce désir trop h
100
s peut-être avec ceux qu’il excite à l’attaque du
désordre
. « On voit maintenant, dit Kierkegaard37, toute l’extraordinaire sott
101
à la fin plaider pour le sauver. » Rompre avec le
désordre
établi, c’est faire en sorte simplement, qu’il cesse d’être « établi
102
r ce sujet : Rupture entre l’ordre chrétien et le
désordre
établi. Cet article y parut, « confronté » avec ceux de MM. Mounier,
103
un « ordre social chrétien », qui s’opposerait au
désordre
actuel, capitaliste ou marxiste. Car la révolte du chrétien est imméd
104
sent pas un instant croire que c’est au profit du
désordre
établi. (Ceci soit dit une fois pour toutes.) On a coutume d’opposer
105
résistance interne, de cela justement que dans le
désordre
régnant, nous détestons de toute la force de notre être : la primauté
106
nent est meilleure pour les hommes que le présent
désordre
. Je ne vois pas qu’ils connaissent l’homme mieux que nous. Je ne les
107
hodes policières grâce auxquelles se maintient le
désordre
établi. Mais nous allons plus loin dans la critique de ce désordre :
108
Mais nous allons plus loin dans la critique de ce
désordre
: jusqu’à ce point où le marxisme, révélant sa vraie nature, apparaît
109
chent les conflits de s’accumuler et d’éclater en
désordres
sanglants. Si le dernier paragraphe de cette thèse peut paraître enc
110
par la force, et ce sont elles qui provoquent les
désordres
et peignent en rouge la révolution. La révolution est créatrice. Mais
111
oute l’histoire des révolutions réussies. Dans le
désordre
préliminaire à toute révolution, dans le tourbillon qui s’empare des
112
de la surprise. Dans la panique générale, dans le
désordre
inévitable, elle est la pierre de touche de l’événement imprévu. Ceux
113
e sociale, que mille sympathisants prisonniers du
désordre
établi. (Car cet homme convaincu sera l’impondérable dont dépendra la
114
al est dès maintenant inaugurée, à l’intérieur du
désordre
établi. (Condamnation des théories qui veulent qu’on s’empare d’abord
115
l’esprit qui les confronte, il n’y a plus que du
désordre
et des souffrances pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur
116
l intitulé : Rupture entre l’ordre chrétien et le
désordre
établi. Esprit n’en reste pas moins le lieu de rencontre d’une centai
117
l’esprit pur, sont en réalité à l’origine même du
désordre
actuellement établi, qu’il se dénomme ordre bourgeois ou dictature. C
118
s bourgeoise et prolétarienne qui instituèrent ce
désordre
. L’Esquisse en décèle avec rigueur le vice fondamental, d’essence rat
119
iètements dans son domaine de ce qu’on a nommé le
désordre
établi. Si « privée » que se veuille en effet la pensée, si petite qu
120
ir les devoirs du clerc engagé malgré lui dans le
désordre
de l’époque. Ce sont là des motifs égoïstes, dira-t-on. J’en ai quelq
121
t, et si l’on fait peu, ne rien dire. Voici notre
désordre
. On ne peut plus penser sans buter aussitôt contre un dilemme absurde
122
ai pouvoir des intellectuels et son usage Si le
désordre
est tel que la pensée n’engrène plus à rien ; et si la pensée « débra
123
à eux seuls qu’il appartient de l’exercer dans le
désordre
politique. Pratiquement et spirituellement, il n’y a pas pour nous de
124
e obligation à quoi je me résous en maudissant le
désordre
du temps. L’occasion seule, sous la contrainte de la foi, légitime à
125
ent contradictoires qui s’affrontent au milieu du
désordre
. Il n’est pas d’expression plus fausse, et même plus dangereuse, pour
126
trer dans la bagarre universelle. Je vois bien le
désordre
et la contradiction. L’argent règne sur notre monde, comme une puissa
127
lle a plus de chances qu’aucune autre. Le vieux «
désordre
» qui couvait sous des apparences paisibles est soudain devenu flagra
128
plus facile de reconnaître les choix nécessaires.
Désordre
, oui, et plus grand que jamais. Désarroi ? Non. Les doctrines sont co
129
eut très bien n’être que la fixation brutale d’un
désordre
réel. Cet ordre reste à la merci de la révolte suffisamment violente
130
spirituelle, qui est pour nous l’origine même du
désordre
actuel. ⁂ Mais ce mot de précédence évoque encore autre chose que la
131
il n’existe guère, parmi nous, de théoriciens du
désordre
. Toute doctrine sociale, aujourd’hui, fût-elle même la plus subversiv
132
souveraineté, désormais usurpée, de l’Église, le
désordre
se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu des statuts
133
ulé, tendant à désolidariser la « chrétienté » du
désordre
établi. Et pourquoi ? Parce que c’est tout à fait impossible, parce q
134
théologiques, puisque précisément, à l’origine du
désordre
, et plus encore dans son établissement, nous trouvons ce désir trop h
135
s peut-être avec ceux qu’il excite à l’attaque du
désordre
. « On voit maintenant, dit Kierkegaard30, toute l’extraordinaire sott
136
la fin plaider pour le sauver. » Rompre avec le
désordre
établi, c’est faire en sorte simplement qu’il cesse d’être « établi »
137
r ce sujet : Rupture entre l’ordre chrétien et le
désordre
établi. Cet article y parut, « confronté » avec ceux de MM. Mounier,
138
un « ordre social chrétien », qui s’opposerait au
désordre
actuel, capitaliste ou marxiste. Car la révolte du chrétien est imméd
139
sent pas un instant croire que c’est au profit du
désordre
établi. (Ceci soit dit une fois pour toutes.) On a coutume d’opposer
140
ésistance interne, de cela justement que, dans le
désordre
régnant, nous détestons de toute la force de notre être : la primauté
141
nent est meilleure pour les hommes que le présent
désordre
. Je ne vois pas qu’ils connaissent l’homme mieux que nous. Je ne les
142
hodes policières grâce auxquelles se maintient le
désordre
établi. Mais nous allons plus loin dans la critique de ce désordre :
143
Mais nous allons plus loin dans la critique de ce
désordre
: jusqu’à ce point où le marxisme, révélant sa vraie nature, apparaît
144
chent les conflits de s’accumuler et d’éclater en
désordres
sanglants. Si le dernier paragraphe de cette thèse peut paraître enc
145
par la force, et ce sont elles qui provoquent les
désordres
et peignent en rouge la révolution. La révolution est créatrice. Mais
146
oute l’histoire des révolutions réussies. Dans le
désordre
préliminaire à toute révolution, dans le tourbillon qui s’empare des
147
de la surprise. Dans la panique générale, dans le
désordre
inévitable, elle est la pierre de touche de l’événement imprévu. Ceux
148
e sociale, que mille sympathisants prisonniers du
désordre
établi. (Car cet homme convaincu sera l’impondérable dont dépendra la
149
al est dès maintenant inaugurée, à l’intérieur du
désordre
établi. (Condamnation des théories qui veulent qu’on s’empare d’abord
150
l’esprit qui les confronte, il n’y a plus que du
désordre
et des souffrances pour le corps qui les subit. L’acte ordonnateur
151
l intitulé : Rupture entre l’ordre chrétien et le
désordre
établi. Elle n’en reste pas moins le lieu de rencontre de jeunes écri
152
idence, que la doctrine de Marx est un facteur de
désordre
et qu’elle entraîne la ruine de la famille.79 Si la politique, c’es
153
n dans leur vie, qui souffrent à cause de cela du
désordre
établi autour d’eux, et qui ne peuvent [faire] autrement que de comba
154
faire] autrement que de combattre à chaque pas ce
désordre
, pour instaurer, dès maintenant, les bases concrètes de l’Ordre nouve
155
sorte un conflit, c’est fixer et cristalliser un
désordre
. C’est croire que l’absence de guerre suffit à établir une paix vivan
156
ri IV lorsqu’il édicte une paix qui n’est qu’un «
désordre
» concret. Et c’est elle, avant tout, qui ourdit (pour reprendre la c
157
tout à l’heure et qui dominent la cité. C’est le
désordre
et l’injustice tolérés, devenus normaux, c’est la presse, l’exploitat
158
sera pour l’incroyant l’ensemble des abus et des
désordres
dont il souffre ; — pour le chrétien, ce sera bien davantage : ce ser
159
on sociale, toute une tactique de rupture avec le
désordre
établi, jusque dans le détail de la vie. Et si, comme chrétiens, vous
160
éjà. Nous sommes nés dans un monde où tout est en
désordre
. Nous savons ce que vaut l’aune de ce « pratique » qu’on nous propose
161
auche et cette droite travaillent en fait pour le
désordre
, et que les seuls bénéficiaires de luttes civiles aussi mal orientées
162
ts l’indiqueraient, non les faits : voilà bien le
désordre
où nous vivons. C’est une anarchie sémantique. On me fait observer qu
163
auche et cette droite travaillent en fait pour le
désordre
, et que les seuls bénéficiaires de luttes civiles aussi mal orientées
164
ni comme allant de soi, mais qu’à la faveur d’un
désordre
dont on découvre alors la profondeur, il devient à son tour un problè
165
rudents ne posent jamais, celles que nous pose le
désordre
établi. On imagine difficilement nos commissaires inaugurant ces assi
166
lâcher Barrabas. « Mieux vaut une injustice qu’un
désordre
. » — Malgré l’indignation que ce mot soulève chez nos clercs, il trad
167
meuse dictature de transition, masque étatiste du
désordre
social. Le génie de la confusion qui détient la présidence effective
168
nous vaut les tyrannies actuelles. Considérant le
désordre
où nous sommes, ils prétendent nous en tirer en parant, comme ils dis
169
idence, que la doctrine de Marx est un facteur de
désordre
et qu’elle entraîne la ruine de la famille42. Si la politique, c’est
170
a selon les cas : émeute, prise de pouvoir légal,
désordre
et anarchie, établissement d’une dictature militaire, plan quinquenna
171
onfus de l’être encore, habiles dans l’analyse du
désordre
, fascinés par les subversions prochaines, mais incapables de concevoi
172
émentaire : il est dangereux de confondre goût du
désordre
avec révolution ; goût du suicide avec libération ; pénitence avec ob
173
a selon les cas : émeute, prise de pouvoir légal,
désordre
et anarchie, établissement d’une dictature militaire, plan quinquenna
174
tique s’effectua à la faveur d’une misère et d’un
désordre
insupportables. Il en résulta tout d’abord, pour le parti régnant, l’
175
as une image flatteuse conçue comme un négatif du
désordre
, qui pourra nous sauver de ce désordre. Car, ou bien elle nous reste
176
négatif du désordre, qui pourra nous sauver de ce
désordre
. Car, ou bien elle nous reste extérieure, ou bien elle est complice d
177
lus vraie que nous, tels que nous sommes, dans le
désordre
actuel. Par acte de foi, j’entends précisément l’acte qui obéit non p
178
assistons, du côté de l’esprit, à cette phase du
désordre
que l’on pourrait appeler la révolte des esclaves, encore que ces esc
179
ts, cette pitoyable mythologie est à l’origine du
désordre
proclamé aujourd’hui dans toute l’économie de la planète. Mais quelle
180
de fuite devant les responsabilités. Comme si le
désordre
régnant, ce désordre dont prétendent souffrir ceux qui réclament un É
181
responsabilités. Comme si le désordre régnant, ce
désordre
dont prétendent souffrir ceux qui réclament un État fort, n’était pas
182
concrètes du choix dangereux, personnel, tout ce
désordre
confortable n’allait pas sans système, ne se justifiait pas, dès l’or
183
e de cette brève analyse de la logique interne du
désordre
régnant, il sera bon d’insister quelque peu sur les suites politiques
184
ner une critique radicale des causes profondes du
désordre
. Eux seuls peuvent concevoir des solutions nouvelles et en amorcer l’
185
fois cette évidence monumentale : que tout notre
désordre
vient de ce que les centres auxquels se rapportaient jusqu’à présent
186
d’une analyse impatiente de la logique interne du
désordre
régnant — la pensée prolétarisée —, nous avons entrepris la descripti
187
parti d’une considération très générale de notre
désordre
universel. J’en ai cherché les causes historiques lointaines, j’ai cr
188
erne pratiquement, j’ai cherché la formule de nos
désordres
en décrivant notre élite libérale. J’ai fait un pas de plus vers le c
189
ie matérielle. On nous dira que, cependant, si le
désordre
du monde est réel, il se peut qu’il provienne, précisément, d’actuali
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ilosophies n’en peuvent concevoir. Et s’il y a du
désordre
, c’est que ces philosophies sont tout de même moins inopérantes que s
191
. Mais, chose étrange, la raison pour laquelle le
désordre
n’est pas total, c’est la raison même de ce désordre : c’est la ruptu
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ordre n’est pas total, c’est la raison même de ce
désordre
: c’est la rupture entre la pensée et l’acte, rupture qui, d’une part
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à y revenir. Ce qui est nouveau, ce n’est pas le
désordre
, c’est l’ordre. L’acte est si étroitement lié à ses effets qu’on ne s
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lant de l’angoisse à la création, de l’impasse du
désordre
à l’ordre nouveau, la personnalité accentue encore la tension. Le nou
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onfus de l’être encore, habiles dans l’analyse du
désordre
, fascinés par les subversions prochaines, mais incapables de concevoi
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émentaire : il est dangereux de confondre goût du
désordre
avec révolution ; goût du suicide avec libération ; pénitence avec ob
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a selon les cas : émeute, prise de pouvoir légal,
désordre
et anarchie, établissement d’une dictature militaire, plan quinquenna
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tique s’effectua à la faveur d’une misère et d’un
désordre
insupportables. Il en résulta tout d’abord, pour le parti régnant, l’
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as une image flatteuse conçue comme un négatif du
désordre
, qui pourra nous sauver de ce désordre. Car, ou bien elle nous reste
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négatif du désordre, qui pourra nous sauver de ce
désordre
. Car, ou bien elle nous reste extérieure, ou bien elle est complice d
201
lus vraie que nous, tels que nous sommes, dans le
désordre
établi. Par acte de foi, j’entends précisément l’acte qui obéit non p
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assistons, du côté de l’esprit, à cette phase du
désordre
que l’on pourrait appeler la révolte des esclaves, encore que ces esc
203
ts, cette pitoyable mythologie est à l’origine du
désordre
proclamé aujourd’hui dans toute l’économie de la planète. Mais quelle
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de fuite devant les responsabilités. Comme si le
désordre
régnant, ce désordre dont prétendent souffrir ceux qui réclament un É
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responsabilités. Comme si le désordre régnant, ce
désordre
dont prétendent souffrir ceux qui réclament un État fort, n’était pas
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concrètes du choix dangereux, personnel, tout ce
désordre
confortable n’allait pas sans système, ne se justifiait pas, dès l’or
207
e de cette brève analyse de la logique interne du
désordre
régnant, il sera bon d’insister quelque peu sur les suites politiques
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ner une critique radicale des causes profondes du
désordre
. Eux seuls peuvent concevoir des solutions nouvelles et en amorcer l’
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fois cette évidence monumentale : que tout notre
désordre
vient de ce que les centres auxquels se rapportaient jusqu’à présent
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d’une analyse impatiente de la logique interne du
désordre
régnant — la pensée prolétarisée —, nous104 avons entrepris la descri
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rti d’une considération très générale de l’actuel
désordre
universel. J’en ai cherché les causes historiques lointaines, j’ai cr
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erne pratiquement, j’ai cherché la formule de nos
désordres
en décrivant notre élite libérale. J’ai fait un pas de plus vers le c
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mourir). Dès lors tout ce qu’on lui a reproché :
désordre
, omissions littéraires, chapitre bâclé sur l’après-guerre, etc., m’ap
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le suivante : confondent-ils le spirituel avec le
désordre
et l’anarchie ? Si oui, il est évidemment inutile d’aller plus avant.
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se indéfiniment, ne peut conduire qu’à un état de
désordre
où la brutalité ne trouvera plus de résistance sérieuse. L’histoire d