1
veau. (Après tant de cocktails, quelle saveur a l’
eau
claire !) Quelques autres se recueillent encore dans l’attente angois
2
et islam qu’il qualifie de « religion du fil de l’
eau
», ou de « prodigieux stupéfiant », tandis que « l’attrait du christi
3
e côté, c’est le vide, où s’en vont lentement les
eaux
et les lueurs, vers la mer. Sur le Lungarno trop vaste et nu, les voi
4
euve, plus bas que la Promenade désertée. Sur les
eaux
, comme immobiles, des nuages rouges et le vert dur des berges : un ma
5
ule une maison blanche est arrêtée tout près de l’
eau
. Mais ce n’est pas d’elle que vient cette chanson jamais entendue qui
6
’Arno, les façades sont jaunes et roses près de l’
eau
, puis perdent dans la nuit leurs lignes graves. Toutes ces formes dev
7
reflets sur l’asphalte mouillé. Les pieds dans l’
eau
, les jambes fatiguées, les paupières lourdes, et ce chant désespéré q
8
ouvrir, qu’un monde s’est ouvert devant lui. Et l’
eau
n’est pas moins somptueuse. Et bien sûr, je n’ai pas bougé. C’est une
9
l se noie dans un verre à liqueur. Poisson dans l’
eau
, plumes dans le vent, poète au bar, le paradis n’est pas si cher. Il
10
t. La bouche brûlée d’alcools, vous découvrez à l’
eau
un goût étrange. L’eau est incolore, inodore et sans saveur. Mais fra
11
lcools, vous découvrez à l’eau un goût étrange. L’
eau
est incolore, inodore et sans saveur. Mais fraîche. Ainsi, jusque dan
12
sans but. Vous savez, je lance mes filets dans l’
eau
des nuits, et quelquefois j’en ramène des animaux aux yeux bizarres o
13
nvient de méditer : la personne se dissout dans l’
eau
des miroirs. Stéphane est en train de se perdre pour avoir voulu se
14
centre de pur esprit ? » C’est un premier filet d’
eau
vive qui perce le sol aride : mais Stéphane n’entend pas encore grond
15
e : mais Stéphane n’entend pas encore gronder les
eaux
profondes. Le désir de s’hypnotiser l’irrite toujours vaguement. Mais
16
t des après-midi entiers devant les deux verres d’
eau
que le garçon renouvelle de temps à autre, à lire des potins tout en
17
s heures récite des odes grecques au murmure de l’
eau
; la Princesse de Homburg lui a fait cadeau d’un piano dont il a coup
18
amateurs de ruines. Je suis descendu au bord de l’
eau
, un peu au-dessous de la maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il
19
sche » à fond plat. Des saules se penchent vers l’
eau
lente. Sur l’autre rive qui est celle d’une longue île, des étudiants
20
t-sept ans dans cette chambre, avec le bruit de l’
eau
et cette complainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre…
21
ries et des collines basses, de l’autre côté de l’
eau
jaune et verte… Quel est donc ce sommeil « dans la nuit de la vie » —
22
ien ramer et qui lisent des magazines au fil de l’
eau
, ce qui est le comble des vacances. À une table voisine, des adolesce
23
di, ces musiquettes et ces parfums de fleurs et d’
eau
… elle est tellement d’ailleurs… Faut-il donc que l’un des deux soit a
24
fixe. Pourquoi troubler le miroir innocent de ces
eaux
, ces âmes indulgentes à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent
25
lançant parmi les roseaux d’une baie ses poules d’
eaux
noires. Il y fallait cette féminité ingénue et précieuse, toujours pr
26
e les cloches et le scintillement des étoiles les
eaux
profondes qui échangent leurs douceurs. Tiens moi bien nous allons
27
à Albert Gyergyai. 1. Le dormeur au fil de l’
eau
Où s’asseoir ? Le pont est encombré de jambes de dormeuses ; il fa
28
tendre, et regarder jaillir sans fin contre soi l’
eau
de ce beau Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir.
29
travers ces quartiers si clairs, arbres et jets d’
eau
; sans avoir pu retrouver, des conversations de ce bal, autre chose q
30
ain n’étant pas encore sortie… Dormir au fil de l’
eau
, entre l’étrange nuit d’un autre bal et cette perspective de voyage a
31
le active et créatrice. Le reste : des porteurs d’
eau
… Dans l’inextricable confusion d’injustices à quoi devait mener le wi
32
belle carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’
eau
jusqu’à mi-corps, mythologique. Nous sortons ensemble de la petite vi
33
fantôme éternel, ton « Désir désiré ». 16. Les
eaux
fades du Balaton Deux jours après, dégrisé, je nageais dans les ea
34
Deux jours après, dégrisé, je nageais dans les
eaux
fades du Balaton. Ces eaux, je crois, s’en vont à la mer Noire, et je
35
é, je nageais dans les eaux fades du Balaton. Ces
eaux
, je crois, s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées,
36
s fripons en peau de bourgeois ou des requins à l’
eau
de Coty. Description des « petits purs » De doux jeunes gens tr
37
sans but. Vous savez, je lance mes filets dans l’
eau
des nuits, et quelquefois j’en ramène des animaux aux yeux bizarres o
38
au long des trottoirs que le soleil lave à grande
eau
, et me laisser aller un peu à mes idées. Le commerce du monde mène pl
39
À Albert Gyergyai i Le dormeur au fil de l’
eau
Où s’asseoir ? Le pont est encombré de jambes de dormeuses ; il fa
40
tendre, et regarder jaillir sans fin contre soi l’
eau
de ce beau Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir.
41
travers ces quartiers si clairs, arbres et jets d’
eau
; sans avoir pu retrouver, des conversations de ce bal, autre chose q
42
ain n’étant pas encore sortie… Dormir au fil de l’
eau
, entre l’étrange nuit du bal et cette perspective invraisemblable d’u
43
le active et créatrice. Le reste : des porteurs d’
eau
… Dans l’inextricable confusion d’injustices à quoi devait mener le wi
44
belle carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’
eau
jusqu’à mi-corps, mythologique. Nous sortons ensemble de la petite vi
45
antôme éternel, ton « Désir désiré ». xvi Les
eaux
fades du Balaton Deux jours après, dégrisé, je nageais dans les ea
46
Deux jours après, dégrisé, je nageais dans les
eaux
fades du Balaton. Ces eaux, je crois, s’en vont à la mer Noire, et je
47
é, je nageais dans les eaux fades du Balaton. Ces
eaux
, je crois, s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées,
48
s heures récite des odes grecques au murmure de l’
eau
; la princesse de Homburg lui a fait cadeau d’un piano dont il a coup
49
amateurs de ruines. Je suis descendu au bord de l’
eau
, un peu au-dessous de la maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il
50
sche » à fond plat. Des saules se penchent vers l’
eau
lente. Sur l’autre rive qui est celle d’une longue île, des étudiants
51
e-sept ans dans cette chambre, avec le bruit de l’
eau
et cette complainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre…
52
ries et des collines basses, de l’autre côté de l’
eau
jaune et verte… Quel est donc ce sommeil « dans la nuit de la vie » —
53
di, ces musiquettes et ces parfums de fleurs et d’
eau
… elle est tellement d’ailleurs… Faut-il donc que l’un des deux soit a
54
fixe. Pourquoi troubler le miroir innocent de ces
eaux
, ces âmes indulgentes à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent
55
a rivière. En m’y penchant je puis me voir dans l’
eau
plate, élargie en cet endroit, avant l’écluse qui la prend de biais s
56
La vie du pont m’occupe, comme les remous dans l’
eau
. Un char traverse lentement. Une belle auto derrière s’impatiente, ta
58
ebout contre moi, et nous regardons à nos pieds l’
eau
vivante. La brume est proche. Une haute muraille derrière nous ferme
59
ce ; mais le silence a des vagues profondes. L’
eau
clapote avec tendresse, et se retient… Et l’air chargé d’attente. Nos
60
rume où nous sommes perdus avec ce clapotis d’une
eau
étrangement vivante et qui rêve ; et rien que nos yeux qui brillent d
62
au long des trottoirs que le soleil lave à grande
eau
, et me laisser aller un peu à mes idées. Le commerce du monde mène pl
63
e à Albert Gyergyai. Le dormeur au fil de l’
eau
Où s’asseoir ? Le pont est encombré de jambes de dormeuses ; il fa
64
tendre, et regarder jaillir sans fin contre soi l’
eau
de ce beau Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir.
65
travers ces quartiers si clairs, arbres et jets d’
eau
; sans avoir pu retrouver, des conversations de ce bal, autre chose q
66
ain n’étant pas encore sortie… Dormir au fil de l’
eau
, entre l’étrange nuit du bal et cette perspective invraisemblable d’u
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le active et créatrice. Le reste : des porteurs d’
eau
… Dans l’inextricable confusion d’injustices à quoi devait mener le wi
68
belle carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’
eau
jusqu’à mi-corps, mythologique. Nous sortons ensemble de la petite vi
69
ton fantôme éternel, ton « Désir désiré ». Les
eaux
fades du Balaton Deux jours après, dégrisé, je nageais dans les ea
70
Deux jours après, dégrisé, je nageais dans les
eaux
fades du Balaton. Ces eaux, je crois, s’en vont à la mer Noire, et je
71
é, je nageais dans les eaux fades du Balaton. Ces
eaux
, je crois, s’en vont à la mer Noire, et je n’en connais pas les fées,
73
ebout contre moi, et nous regardons à nos pieds l’
eau
vivante. La brume est proche. Une haute muraille derrière nous ferme
74
rface ; mais le silence a des vagues profondes. L’
eau
clapote avec tendresse, et se retient… Et l’air chargé d’attente. Nos
75
rume où nous sommes perdus avec ce clapotis d’une
eau
étrangement vivante et qui rêve ; et rien que nos yeux qui brillent d
76
s confondent leur ombre et leur songe… Odeur de l’
eau
, — pour toute la vie. Bogliaco, lac de Garde, 1928.
77
s heures récite des odes grecques au murmure de l’
eau
; la princesse de Homburg lui a fait cadeau d’un piano dont il a coup
78
amateurs de ruines. Je suis descendu au bord de l’
eau
, un peu au-dessous de la maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il
79
sche » à fond plat. Des saules se penchent vers l’
eau
lente. Sur l’autre rive qui est celle d’une longue île, des étudiants
80
e-sept ans dans cette chambre, avec le bruit de l’
eau
et cette complainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre…
81
ries et des collines basses, de l’autre côté de l’
eau
jaune et verte… Quel est donc ce sommeil « dans la nuit de la vie » —
82
di, ces musiquettes et ces parfums de fleurs et d’
eau
… elle est tellement d’ailleurs… Faut-il donc que l’un des deux soit a
83
fixe. Pourquoi troubler le miroir innocent de ces
eaux
, ces âmes indulgentes à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent
84
a rivière. En m’y penchant je puis me voir dans l’
eau
plate, élargie en cet endroit, avant l’écluse qui la prend de biais s
85
La vie du pont m’occupe, comme les remous dans l’
eau
. Un char traverse lentement. Une belle auto derrière s’impatiente, ta
86
chers, à la base d’une paroi verticale, noircie d’
eau
. J’avais pu lire sur les longs wagons bruns : Amsterdam-Basel-Milano-
87
qu’à Brooklyn. Un paysage immense de minéral et d’
eau
. La rivière sillonnée de remorqueurs toussotants, luit d’un éclat d’é
88
en plein jour. Le seul vestige de nature — car l’
eau
même est canalisée — ce sont ces trois îlots de granit noir couverts
89
plongeant sa patte dans un grand seau rempli de l’
eau
du lac, était toute ma distraction. » Au même endroit de la ville, ne
90
ine au-dessus du gel, n’ayant devant moi que de l’
eau
et de la brume ? J’habiterais ici volontiers. » Il a fallu le prix No
91
ives glauques ! sans rien d’alpestre, et dont les
eaux
, comme celles d’un marécage, longtemps se mêlent à la terre et filtre
92
entre les roseaux. » (L’Immoraliste.) Près de ces
eaux
, ma vie sentimentale est née. Et depuis lors elle est restée lacustre
93
epuis lors elle est restée lacustre. « Odeur de l’
eau
— pour toute la vie », écrivait un Paysan du Danube, et vingt ans ne
94
lus amers ou des plus seuls a gardé le charme des
eaux
. Faut-il penser que la souffrance au bord d’un lac n’est jamais sans
95
il aime à s’y retrouver. Je nage à Baveno dans l’
eau
tiède et dorée, c’est la fin de l’après-midi, devant la proue de l’Is
96
er la sérénade. Et nous montons à ce balcon sur l’
eau
, accroché aux très hautes murailles qui sans raison, grandiloquentes,
97
moments, et dans l’échappée vers la plaine, où l’
eau
rejoint presque le ciel, le petit phare de la baie de Sirmione… Sur l
98
des voiles inclinées… Balaton, lac de plaine aux
eaux
fades, environné de collines pointues et de valses aux jardins public
99
t transparent des montagnes, le scintillement des
eaux
sous la brume légère, tout était si pur et si frais qu’il semblait qu
100
Saint-Sacrement « pour la pureté lustrale de ses
eaux
»… Il me rappelait un peu de tous mes autres lacs, mais il était surt
101
lacs, et la mémoire encore investit du charme des
eaux
l’adolescence même, aux chagrins taciturnes. Souffrir auprès d’un lac
102
suis sur la jetée, près du hangar des trams, et l’
eau
n’est pas plus noire que mon cœur humilié. Dans ce « local » empuanti
103
ine prochaine, l’épreuve recommencera. Odeur de l’
eau
qui dort, pénétrante, amicale. Un poisson saute et ride un moment le
104
el — vers l’ouest — que par cet or lointain que l’
eau
n’a point doublé, déjà prise de nuit, rêvant jusqu’à mes pieds. Par u
105
ux couché dans un bateau « qui dérive au gré de l’
eau
». Image assez frappante de l’homme qui conclut avec le monde une pai
106
re prétexte qu’ils sont eux-mêmes des requins à l’
eau
de Coty. « Les intérêts sont les intérêts », affirment-ils. Voire ! L
107
s où nous pouvons, cet esprit qui dansait sur les
eaux
primitives, et les lois de mon corps sont celles de la poussière ? —
108
é, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’
eau
et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu… Nicodème lui
109
et qui vous laisse en fin de compte le bec dans l’
eau
? J’aurais renoncé à vous parler ce soir si je n’avais eu à vous offr
110
ses baquets que vous emplissez sans relâche de l’
eau
du puits. J’apporte, moi aussi, quelques seaux. Puis vous partez écri
111
rêves des conteurs. Ce sera, dans la féerie de l’
eau
des lumières et des couleurs, le ballet vertigineux des ondes. Ce ser
112
ilate voyant que le tumulte augmentait, prit de l’
eau
, se lava les mains en présence de la foule et dit : Je suis innocent
113
; pas plus qu’on ne peut faire une synthèse de l’
eau
et du feu sans éteindre le feu. Celui qui affirmerait y être parvenu
114
dans les cieux, en bas sur la terre, et dans les
eaux
plus bas que la terre. » Cela condamne toute espèce d’art plastique.
115
dans les cieux, en bas sur la terre, et dans les
eaux
plus bas que la terre. » Cela condamne toute espèce d’art plastique.
116
de détruire 150 000 ennemis par le feu, le fer, l’
eau
, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destruction directe o
117
coule dans un fort grand bassin rectangulaire aux
eaux
sombres. La maison du jardinier ferme la cour sur la droite, derrière
118
se jaune brille au bord du bassin. Le reflet de l’
eau
tremble au plafond et sur les murs verdâtres de la chambre où j’écris
119
it qu’ici trois maisons seulement, sur 200, ont l’
eau
courante. Les femmes vont avec des cruches à la fontaine qui coule so
120
la Seine, au plus profond d’une contemplation des
eaux
nocturnes. Ma police personnelle m’envoie aussi me coucher. Elle m’y
121
éformes pratiques, qui demandent qu’on installe l’
eau
et l’électricité dans les maisons, etc. C’est l’élément réveillé et e
122
de plaine évoquent l’instant de la séparation des
eaux
et de la terre, dans un chaos brillant d’où montent des vapeurs d’aub
123
ge, nouveau pays tout grouillant de merveilles, d’
eaux
ruisselantes et de vies monstrueuses, soudain porté à la lumière de m
124
ce territoire compliqué. Nous les suivons, dans l’
eau
jusqu’aux genoux, les jambes caressées de courants froids, de courant
125
revettes toutes vivantes, en les jetant dans de l’
eau
qui bout. Après des soubresauts terribles — une ou deux sautent hors
126
eur attribuait. Cette tempête autour d’un verre d’
eau
, dans la salle étouffante de la rue Visconti, nous apprend tout de mê
127
ur la bâche qui couvre l’avant du bateau, et de l’
eau
gicle sur nos visages glacés. « Tire le gramophone entre tes jambes,
128
t tout de suite la mer est forte. Un éclair sur l’
eau
verte, un gros coup de vent : voilà nos compagnons de voyage, le méde
129
regard vague et passionné sur l’infini néant des
eaux
, je considère à mes pieds les dessins du sable qui s’écoule à chaque
130
ait des vagues, et l’usure de mes souliers dont l’
eau
salée durcit et fendille le cuir… 1er décembre 1933 Dépenses d
131
(elle ne marche pas mieux depuis, il faut tirer l’
eau
avec un seau, au bout d’une corde). Timbres, papier, enveloppes, 45 f
132
déjà il a fallu casser une couche de glace sur l’
eau
du puits. J’ai les doigts engourdis par le contact de la corde gelée,
133
fort et de tout faire sauter.) Pas d’évier, ni d’
eau
courante, bien entendu. Il faut aller au puits ; filtrer l’eau tant b
134
bien entendu. Il faut aller au puits ; filtrer l’
eau
tant bien que mal : se geler les doigts déjà gercés… 12 décembre 1
135
ge, nouveau pays tout grouillant de merveilles, d’
eaux
ruisselantes et de vies monstrueuses, soudain porté à la lumière de m
136
ce territoire compliqué. Nous les suivons, dans l’
eau
jusqu’aux genoux, les jambes caressées de courants froids, de courant
137
de la rage imbécile : quand on la replonge dans l’
eau
elle vous éternue son jet noir cinq ou six fois, jusqu’à épuisement,
138
us attardons encore à chercher dans les flaques d’
eau
tiédie ou sous les pierres, des palourdes qu’on reconnaît aux deux pe
139
revettes toutes vivantes, en les jetant dans de l’
eau
qui bout. Après des soubresauts terribles — une ou deux sautent hors
140
tent très bien de rouler dans les minces nappes d’
eau
que poussent devant elles les grosses vagues. Entre la terre et l’eau
141
ant elles les grosses vagues. Entre la terre et l’
eau
mouvante, quand on ne sait plus ce qui bouge et ce qui est fixe, à gr
142
coule dans un fort grand bassin rectangulaire aux
eaux
sombres. La maison du jardinier ferme la cour sur la droite, derrière
143
se jaune brille au bord du bassin. Le reflet de l’
eau
tremble au plafond et sur les murs verdâtres de la chambre où j’écris
144
ci trois maisons seulement, sur deux-cents, ont l’
eau
courante. Les femmes vont avec des cruches à la fontaine qui coule so
145
la Seine, au plus profond d’une contemplation des
eaux
nocturnes. Ma police personnelle m’envoie aussi me coucher. Elle m’y
146
éformes pratiques, qui demandent qu’on installe l’
eau
et l’électricité dans les maisons, etc. C’est l’élément réveillé et e
147
ier passé sous la porte nageait dans une flaque d’
eau
de pluie, plusieurs lettres à peine lisibles. Un froid terrible ; la
148
érer d’un travail domestique pénible et monotone (
eau
courante au lieu de pompe commune, électricité au lieu de pétrole, et
149
valeur culturelle » que la lampe à pétrole ; et l’
eau
courante que la pompe ; — et Babbitt que D. H. Lawrence. Tout ce qui
150
oup plus heureux qu’un bourgeois, avec ma pompe à
eau
et ma lampe à pétrole. 21 mars 1935 Place aux vieux ! — Je lis
151
de plaine évoquent l’instant de la séparation des
eaux
et de la terre, dans un chaos brillant d’où montent des vapeurs d’aub
152
le remplir au bord de la chaussée, à une prise d’
eau
. Il sifflote, il n’est pas pressé. Des enfants courent derrière la pa
153
te en face de très grands prés, on peut pêcher. —
Eau
de puits dans la cour actionnée par une pompe — électricité. Commerça
154
dans les cieux, en bas sur la terre, et dans les
eaux
plus bas que la terre. » Cela condamne toute espèce d’art plastique.
155
belle carrure ruisselante, il nous sourit, dans l’
eau
jusqu’à mi-corps, mythologique. Nous sortons ensemble de la petite vi
156
ribouille : pour éviter la pluie, on se jette à l’
eau
. Autre danger : si l’on accepte de jouer le jeu des armements, l’eff
157
e. La synthèse catholique s’efforçait de marier l’
eau
et le feu, car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses
158
qui a soif vienne, que celui qui veut prenne de l’
eau
de la vie, gratuitement. » 3. Je ne puis ici que déclarer, sans dé
159
e grenat des façades de briques renversées dans l’
eau
jaune des canaux suffisent à expliquer cette harmonie solide, luxueus
160
arce que du flanc de Jésus, coula du sang et de l’
eau
. Voilà la sanctification de la vie poussée à ses extrêmes limites »55
161
sel de Salzburg, lorsqu’on jette un rameau dans l’
eau
profonde, on le retrouve trois mois après « garni d’une infinité de d
162
à peine féminines de fuites — comme on dit que l’
eau
fuit d’un bassin : fissures dans le réel, fuites de rêves. C’est la t
163
de détruire 150 000 ennemis par le feu, le fer, l’
eau
, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destruction directe o
164
beaux sentiments » de série. (Comme une goutte d’
eau
« trouble » l’absinthe, et c’est pourquoi Jarry dit que l’eau est imp
165
e » l’absinthe, et c’est pourquoi Jarry dit que l’
eau
est impure). De même la guerre était un composé d’excitations de l’op
166
e. La synthèse catholique s’efforçait de marier l’
eau
et le feu, car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses
167
avale aux crins blancs, ou encore figuration de l’
eau
de la chaudière de Cerridwen, qui donne l’inspiration aux bardes, gué
168
spirituels. Ils rejettent aussi le baptême par l’
eau
, et ne reconnaissent que le baptême par l’Esprit consolateur : ce con
169
arce que du flanc de Jésus, coula du sang et de l’
eau
. Voilà la sanctification de la vie poussée à ses extrêmes limites57.
170
sel de Salzburg, lorsqu’on jette un rameau dans l’
eau
profonde, on le retrouve trois mois après « garni d’une infinité de d
171
à peine féminines de fuites — comme on dit que l’
eau
fuit d’un bassin : fissures dans le réel, fuites de rêves. C’est la t
172
de détruire 150 000 ennemis par le feu, le fer, l’
eau
, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destruction directe o
173
beaux sentiments » de série. (Comme une goutte d’
eau
« trouble » l’absinthe, et c’est pourquoi Jarry dit que l’eau est imp
174
e » l’absinthe, et c’est pourquoi Jarry dit que l’
eau
est impure.) De même la guerre était un composé d’excitations de l’op
175
e. La synthèse catholique s’efforçait de marier l’
eau
et le feu, car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses
176
spirituels. Ils rejettent aussi le baptême par l’
eau
, et ne reconnaissent que le baptême par l’Esprit consolateur : ce con
177
rce que, du flanc de Jésus, coula du sang et de l’
eau
. Voilà la sanctification de la vie poussée à ses extrêmes limites. »5
178
el de Salzbourg, lorsqu’on jette un rameau dans l’
eau
profonde, on le retrouve trois mois après « garni d’une infinité de d
179
à peine féminines de fuites — comme on dit que l’
eau
fuit d’un bassin : fissures dans le réel, fuites de rêves. C’est la t
180
de détruire 150 000 ennemis par le feu, le fer, l’
eau
, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destruction directe o
181
beaux sentiments » de série. (Comme une goutte d’
eau
« trouble » l’absinthe, et c’est pourquoi Jarry dit que l’eau est imp
182
e » l’absinthe, et c’est pourquoi Jarry dit que l’
eau
est impure.) De même la guerre était un composé d’excitations de l’op
183
e. La synthèse catholique s’efforçait de marier l’
eau
et le feu, car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses
184
avale aux crins blancs, ou encore figuration de l’
eau
de la chaudière de Cerridwen, qui donne l’inspiration aux bardes, gué
185
u vrai réalisme. « Jette ton pain sur la face des
eaux
, car avec le temps tu le retrouveras ; donnes-en une part à sept et m
186
esquels « l’existence deviendrait impossible »… L’
eau
, remarquait un humoriste, est ce liquide si impur qu’une seule goutte
187
es. Nous essayons de dissoudre le diable dans les
eaux
troubles du subconscient. Ce n’est encore qu’une variante scientifiqu
188
ance eût lieu dans un petit pavillon au bord de l’
eau
. On sort, la dame la première ; et sitôt dans le jardin, conclut Jung
189
mes heurtés. Ou comme Xerxès, nous flagellons les
eaux
de l’Hellespont, à grands coups de discours sur les ondes courtes. No
190
iocre, dilué et trop étendu (comme on « étend » d’
eau
une solution concentrée) de divinisation prométhéenne. Nos vertus com
191
llement, comme des brutes… Ce sont des nuées sans
eau
, poussées par les vents ; des arbres d’automne sans fruits, deux fois
192
rs aux déserts qu’il habite, déserts de sables, d’
eaux
amères ou de rochers, déserts des foules, ou ceux que porte un cœur d
193
et l’ordre des vertus. Je lui oppose l’Esprit, l’
Eau
et le Sang, « qui rendent témoignage et les trois sont d’accord ».24
194
esquels « l’existence deviendrait impossible »… L’
eau
, remarquait un humoriste, est ce liquide si impur qu’une seule goutte
195
es. Nous essayons de dissoudre le diable dans les
eaux
troubles du subconscient. Ce n’est encore qu’une variante scientifiqu
196
ance eût lieu dans un petit pavillon au bord de l’
eau
. On sort, la dame la première ; et sitôt dans le jardin, conclut Jung
197
mes heurtés. Ou comme Xerxès, nous flagellons les
eaux
de l’Hellespont, à grands coups de discours sur les ondes courtes. No
198
médiocre, dilué et trop étendu (comme on étend d’
eau
une solution concentrée) de divinisation prométhéenne. Nos vertus com
199
llement, comme des brutes… Ce sont des nuées sans
eau
, poussées par les vents ; des arbres d’automne sans fruits, deux fois
200
rs aux déserts qu’il habite, déserts de sables, d’
eaux
amères ou de rochers, déserts des foules, ou ceux que porte un cœur d
201
et l’ordre des vertus. Je lui oppose l’Esprit, l’
Eau
et le Sang, « qui rendent témoignage et les trois sont d’accord »36.
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esquels « l’existence deviendrait impossible »… L’
eau
, remarquait un humoriste, est ce liquide si impur qu’une seule goutte
203
es. Nous essayons de dissoudre le diable dans les
eaux
troubles du subconscient. Ce n’est encore qu’une variante scientifiqu
204
ance eût lieu dans un petit pavillon au bord de l’
eau
. On sort, la dame la première ; et sitôt dans le jardin, conclut Jung
205
mes heurtés. Ou comme Xerxès, nous flagellons les
eaux
de l’Hellespont, à grands coups de discours sur les ondes courtes. No
206
médiocre, dilué et trop étendu (comme on étend d’
eau
une solution concentrée) de divinisation prométhéenne. Nos vertus com
207
hitectes, les surveillants, les transporteurs par
eau
et par terre. Et les corporations d’ouvriers. Les uns faisaient la br
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llement, comme des brutes… Ce sont des nuées sans
eau
, poussées par les vents ; des arbres d’automne sans fruits, deux fois
209
rs aux déserts qu’il habite, déserts de sables, d’
eaux
amères ou de rochers, déserts des foules, ou ceux que porte un cœur d
210
et l’ordre des vertus. Je lui oppose l’Esprit, l’
Eau
et le Sang, « qui rendent témoignage et les trois sont d’accord »38.
211
mes heurtés. Ou comme Xerxès, nous flagellons les
eaux
de l’Hellespont, à grands coups de discours sur les ondes courtes. No
212
lentement entre les troncs des pins sur un vert d’
eau
limpide. Une grande flèche rouge rase les cimes en silence, devient o
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du Saint-Sacrement pour la pureté lustrale de ses
eaux
, se nomme aujourd’hui le Lake George et fut le Horicon de Fenimore Co
214
Tarot) : Bâtons = Trèfle = Air Coupes = Carreau =
Eau
Épées = Pique = Terre Deniers = Cœur = Feu Selon le Dr Elizabeth Whit
215
Cœur = Sentiment = Feu Épées = Trèfle = Pensée =
Eau
Deniers = Pique = Sensation = Terre Enfin, selon R. M. de Marinis (da
216
ion = Terre Coupes = Cœur = Mariage = Sentiment =
Eau
Épées = Pique = Sociabilité = Intuition = Air Deniers = Carreau = Cré
217
produire, la potentialité d’un événement. Idée d’
eau
, de liquide. Astrologie. La Vierge, maison de Mercure. On y considèr
218
eau, Gémeaux, Balance) ; l’Aigle (Scorpion) est l’
Eau
(Scorpion, Poissons, Cancer) ; le Taureau (Taureau) est la Terre (Tau
219
s 4 parties de l’homme : Corps (Terre), Émotions (
Eau
), Intelligence (Air), Esprit (Feu), les 4 emblèmes chérubiniques dans
220
comme l’autre fois… » Chat échaudé craint même l’
eau
froide. Supposons dans ce cas qu’il ait raison. Supposons une Allemag
221
n instantanée de dizaines de millions de litres d’
eau
provoquerait un tel raz-de-marée que le Déluge, en comparaison, n’aur
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qui a soif vienne, que celui qui veut prenne de l’
eau
de la vie, gratuitement. » Car maintenant tout est payé. Tout est gra
223
ingage, près de moi, et me dit en crachant dans l’
eau
entre chaque phrase : « Il y a des gens, des Parisiens, qui trouvent
224
rect, isn’t he ? » À mon tour, j’ai craché dans l’
eau
, pour marquer mon approbation. 20 septembre 1940, en rade de New York
225
qu’à Brooklyn. Un paysage immense de minéral et d’
eau
. La rivière, sillonnée de remorqueurs toussotants, luit d’un éclat d’
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en plein jour. Le seul vestige de nature — car l’
eau
même est canalisée — ce sont ces trois îlots de granit noir couverts
227
Le supplice de Tantale (octobre 1946)a L’
eau
fuit ses lèvres, la branche fuit sa main, et le rocher qui surplombe
228
et non moins chargée de symboles : un corps, une
eau
, une branche et un rocher. C’est l’homme coupable, environné des embl
229
n délire. À l’instant même, il s’enfonce dans les
eaux
, il boit à mort, et le rocher l’écrase. Mais c’est précisément ce qui
230
ule crainte de mourir à cette vie temporelle, les
eaux
vives fuiront ses lèvres ; car il faudrait, pour y être immergé, acce
231
l’acte de porter les lèvres ou la main vers cette
eau
, vers ces fruits offerts, l’amour de soi domine encore le pur Amour,
232
n de terre à nu, et plus une ligne indécise, ni d’
eau
qui court, ni de feuillages. Tout est pans de brique peinte et de cim
233
qu’à Brooklyn. Un paysage immense de minéral et d’
eau
. La rivière, sillonnée de remorqueurs toussotants, luit d’un éclat d’
234
en plein jour. Le seul vestige de nature — car l’
eau
même est canalisée — ce sont ces trois îlots de granit noir couverts
235
nné, s’annonce dans les journaux : « Cinq pièces,
eau
chaude et bain. » Il en existe dans Manhattan des centaines de millie
236
ndes artères de Pest, le pont des Chaînes sur les
eaux
jaunes du Danube, puis ces ruelles de Buda qui montent sur les flancs
237
e grenat des façades de briques renversées dans l’
eau
jaune des canaux suffisent à expliquer cette harmonie solide, luxueus
238
chers, à la base d’une paroi verticale, noircie d’
eau
. J’avais pu lire sur les longs wagons bruns : Amsterdam-Basel-Milano-
239
u vrai réalisme. « Jette ton pain sur la face des
eaux
, car avec le temps tu le retrouveras ; donnes-en une part à sept et m
240
s plus guère au départ. S’il y avait une goutte d’
eau
à boire. Mais le car a stoppé dans une gorge aride, entre deux rocs b
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intenant, on ne voit plus que le fond. Tristesse,
eau
tiède et jaune des robinets du Ritz, rues étroites et fétides, pleine
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ingage, près de moi, et me dit en crachant dans l’
eau
entre chaque phrase : — « Il y a des gens, des Parisiens, qui trouven
243
rect, isn’t he ? » À mon tour, j’ai craché dans l’
eau
, pour marquer mon approbation. 20 septembre 1940, en rade de New Y
244
n de terre à nu, et plus une ligne indécise, ni d’
eau
qui court, ni de feuillage. Tout est pans de brique peinte et de cime
245
de brumes dorées au ras des prairies nues et des
eaux
populeuses, où semblent se mêler encore plusieurs jours de la Créatio
246
anc du quai. Des œillets volent et tombent dans l’
eau
noire. C’est une jeune fille aux bras menus qui, du pont, mais en vai
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qu’à Brooklyn. Un paysage immense de minéral et d’
eau
. La rivière, sillonnée de remorqueurs toussotants, luit d’un éclat d’
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en plein jour. Le seul vestige de nature — car l’
eau
même est canalisée — ce sont ces trois îlots de granit noir couverts
249
lentement entre les troncs des pins sur un vert d’
eau
limpide. Une grande flèche rouge rase les cimes en silence, devient o
250
du Saint-Sacrement pour la pureté lustrale de ses
eaux
, se nomme aujourd’hui le Lake George et fut le Horicon de Fenimore Co
251
ve a lancé lui aussi sa volée grêle, portée par l’
eau
dans le soir clair et chaleureux. J’ai dit : — C’est la paix, cette f
252
nné, s’annonce dans les journaux : « cinq pièces,
eau
chaude et bain ». Il existe dans Manhattan des centaines de milliers
253
n gramme de remède et le dilue dans cent litres d’
eau
; puis il dilue un gramme de cette solution dans cent autres litres,
254
s même une seule molécule. Il n’y a plus que de l’
eau
pure. Et cependant, cette eau n’est pas semblable à celle qui coule d
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n’y a plus que de l’eau pure. Et cependant, cette
eau
n’est pas semblable à celle qui coule du robinet. Elle est modifiée p