1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
1 ôt à droite, sur Barrès, sur Wagner, sur quelques fantômes , sur le public. (Bientôt sur lui-même je le crains, pour renaître cat
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
2 ravers les déserts de la sainteté que hantent les fantômes adorables du désir, — quelques hommes y pénètrent, et le goût de s’am
3 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
3 Regardez : à côté de vous, si vous êtes seul, un fantôme , d’office, a pris place. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on
4 rassé ; comme j’habite l’Odéon, c’est toujours le fantôme de l’Odéon qui m’accompagne et nous ne disons presque rien, nous savo
5 alité ».) Nous voici donc en taxi, « nous deux le fantôme  » comme on disait au village où je suis né, qui n’est pas ma patrie.
6 suis né, qui n’est pas ma patrie. Ce soir-là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adresse d’un ogre.
7 t tremblement. Nous embarquons Jean Cassou, et le fantôme se fait aussi négligeable que possible, pratiquement invisible, dans
8 une rue pauvrement éclairée où l’on s’arrête. Le fantôme derrière nous claque la portière. Il fait assez froid. ⁂ Lorsque l’ho
9 s dans une brousse où s’engage délibérément notre fantôme . Il avance sans bouger les jambes. Nous suivons à tâtons. Ce que je p
10 lier à le parfaire ? — il est bientôt minuit. Mon fantôme est là. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon 
4 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
11 « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »]
12 pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes  »] (juillet 1930)q I Vos fantômes ne sont pas les miens, et qui sa
13 « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)q I Vos fantômes ne sont pas les miens, et qui saura jamais s’ils ne sont pas pour moi
14 iproquement. La distinction entre « choses » et «  fantômes  » est relative à des habitudes individuelles, en dehors de quoi je ne
15 lui vois pas de signification générale. Certains fantômes m’apparaissent quand je suis faible, malade ou ivre, c’est-à-dire qua
16 r le monde. Ils ont tous le même air absurde. Des fantômes d’une autre sorte, ceux-là tout rayonnants d’allusions indéfinies, na
17 ains littérateurs français témoignent en face des fantômes nés du relâchement de leur esprit ou de celui des autres. Nous avons
18 arrive que la gratuité apparente nous fascine. Un fantôme ne manifeste rien d’autre que la qualité du regard qui le perçoit. Di
19 oi qui te hante… Ainsi, la vulgarité évidente des fantômes décrits par la psychologie moderne révèle-t-elle une déficience de mé
20 on ne voit que ce qu’on mérite. — Les plus beaux fantômes , et les plus réels, ce sont les anges. Mais ceux-là seuls parmi nous
21 mer.) Dès lors, il ne s’agira plus de réduire les fantômes qui nous tenteront, mais de leur égaler notre conscience. C’est un ef
22 t entendre l’accord fondamental d’une éthique des fantômes , dont la poésie moderne n’est peut-être que la psychologie. q. « Vo
23 ne n’est peut-être que la psychologie. q. « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »]
24 pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes  »], Raison d’être, Paris, n° 7, juillet 1930, p. 7-8. Les réponses à
5 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
25 our il s’égare au bras d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton « Désir désiré ». 16. Les eaux fades du Balaton De
6 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
26 s » ; tous les suiveurs qui suivent en vérité des fantômes tués par leurs modèles, sont les orthodoxes qui momifient Lénine pour
7 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
27 our il s’égare au bras d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton « Désir désiré ». xvi Les eaux fades du Balaton D
8 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
28 d’où il peut en sortir encore — sans compter les fantômes , probables ? Le père Reinecke, un barberousse aux yeux perçants, ex-n
9 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
29 Regardez : à côté de vous, si vous êtes seul, un fantôme , d’office, a pris place. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on
30 rassé ; comme j’habite l’Odéon, c’est toujours le fantôme de l’Odéon qui m’accompagne et nous ne disons presque rien, nous savo
31 alité ».) Nous voici donc en taxi, « nous deux le fantôme  ». Ce soir-là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chau
32 en taxi, « nous deux le fantôme ». Ce soir-là, le fantôme ayant envie de manger ferme a donné au chauffeur l’adresse d’un ogre.
33 t tremblement. Nous embarquons Jean Cassou, et le fantôme se fait aussi négligeable que possible, pratiquement invisible, dans
34 une rue pauvrement éclairée où l’on s’arrête. Le fantôme derrière nous claque la portière. Il fait assez froid. ⁂ Lorsque l’ho
35 s dans une brousse où s’engage délibérément notre fantôme . Il avance sans bouger les jambes. Nous suivons à tâtons. Ce que je p
36 té à le parfaire ? — il est bientôt minuit20. Mon fantôme est là. Un chien, Dick, est là. Pierre Girard n’est pas là, ni Othon 
37 sirènes mal défendues, parmi les entreprises des fantômes … Enfin, un Étranger raconte l’histoire suivante qui est une des plus
10 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
38 our il s’égare au bras d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton « Désir désiré ». Les eaux fades du Balaton Deux j
11 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
39 d’où il peut en sortir encore — sans compter les fantômes , probables ? Le père Reinecke, un barberousse aux yeux perçants, ex-n
12 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
40 aire de l’homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on
41 ocation. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes , n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait
13 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
42 us de dire qu’il n’a rien de commun avec le vague fantôme qu’évoquent les magiciens du Plan. Enfin, le Plan préconise un renfor
14 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
43 plexes et impurs, pleins de problèmes, peuplés de fantômes et séparés par eux de nous-mêmes et du monde. Nous nous voyons dominé
44 écrire, mais qui fait voir le monde et chasse nos fantômes , notre devoir n’est pas de revenir vers les ténèbres pour les persuad
15 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
45 mme en fuite devant sa vocation, sa destinée. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on
46 destinée. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes , n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait
16 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
47 aire de l’homme en fuite devant sa vocation. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes, n’ont de réalité que celle qu’on
48 ocation. Les fantômes collectifs, comme tous les fantômes , n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si personne n’y croyait
17 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
49 agination qui crée. Si l’imagination n’est pas ce fantôme des psychologues, une simple définition dont tous les termes sont pro
18 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
50 et prophétique. C’est la Velléda des Martyrs, le fantôme lumineux qui apparaît aux regards du général romain perdu dans sa rêv
19 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
51 r a vécu. Vixit Tristan ! Et s’ouvre l’ère de ses fantômes . 19.Vulgarisation du mythe Il y eut la voie poétique du mythe.
52 alité proprement dite, le contenu du mythe et ses fantômes envahissent les domaines les plus divers : politique, lutte des class
20 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
53 et prophétique. C’est la Velléda des Martyrs, le fantôme lumineux qui apparaît aux regards du général romain perdu dans sa rêv
21 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
54 r a vécu. Vixit Tristan ! Et s’ouvre l’ère de ses fantômes . 19.Vulgarisation du mythe Il y eut la voie poétique du mythe.
55 alité proprement dite, le contenu du mythe et ses fantômes envahissent les domaines les plus divers : politique, lutte des class
22 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
56 et prophétique. C’est la Velléda des Martyrs, le fantôme lumineux qui apparaît aux regards du général romain perdu dans sa rêv
23 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
57 r a vécu. Vixit Tristan ! Et s’ouvre l’ère de ses fantômes . 19.Vulgarisation du mythe Il y eut la voie poétique du mythe.
58 alité proprement dite, le contenu du mythe et ses fantômes envahissent les domaines les plus divers : politique, lutte des class
24 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
59 prit de nos contemporains. Les hommes ont créé ce fantôme . Et tout d’abord, le diable est une invention juive. C’est-à-dire que
60 e histoire : les hommes ont inventé le diable, ce fantôme les a tourmentés pendant des siècles d’ignorance, et finalement la ra
25 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
61 aisons de vivre. La liberté sans condition est un fantôme , annonciateur des pires tyrannies. J’en nommerai une. 30. Le démo
26 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
62 prit de nos contemporains. Les hommes ont créé ce fantôme . Et tout d’abord, le diable est une invention juive. C’est-à-dire que
63 e histoire : les hommes ont inventé le diable, ce fantôme les a tourmentés pendant des siècles d’ignorance, et finalement la ra
27 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
64 aisons de vivre. La liberté sans condition est un fantôme , annonciateur des pires tyrannies. J’en nommerai une. 30. Le démon
28 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Hollywood n’a plus d’idées (13 décembre 1945)
65 ce dans l’irréalité ! Comme elle est gaie pour un fantôme … ⁂ Revenons à nos moutons de Hollywood. Je ne vois qu’un homme en Amé
29 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)
66 ’ai revu la SDN dans son palais sans patine, sans fantômes . Pourtant, cette grande figure voûtée qui lui ressemblait à s’y mépre
30 1946, Le Figaro, articles (1939–1953). Les nouveaux aspects du problème allemand (30 mai 1946)
67 amputé d’un bon tiers. Va-t-on trembler devant le fantôme d’un empire que l’on n’avait pas su redouter de la bonne manière quan
31 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
68 le serait un témoin vivant même aux colloques des fantômes … Je crois bien que cette image m’est venue à cause d’une conversation
32 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
69 le serait un témoin vivant mêlé aux colloques des fantômes … Je crois bien que cette image m’est venue à cause d’une conversation
33 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
70 ation publique, dans son palais sans patine, sans fantômes . Pourtant cette grande figure voûtée qui lui ressemblait à s’y mépren
34 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
71 our il s’égare au bras d’une erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton « Désir désiré ». Les eaux fades du Balaton Deux j
35 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
72 d’où il peut en sortir encore — sans compter les fantômes , probables ? Le père Reinecke, un barberousse aux yeux perçants, ex-n
36 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
73 le serait un témoin vivant mêlé aux colloques des fantômes … Je crois bien que cette image m’est venue à cause d’une conversation
37 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
74 ation publique, dans son palais sans patine, sans fantômes . Pourtant cette grande figure voûtée qui lui ressemblait à s’y mépren
38 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
75 ce dans l’irréalité ! Comme elle est gaie pour un fantôme … ⁂ Revenons à nos moutons de Hollywood. Je ne vois qu’un homme en Amé
39 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
76 t peur les uns des autres. Et la peur suscite des fantômes qui, à leur tour, font beaucoup plus peur que des êtres en chair et e
40 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
77 e des pieds pendant la nuit ? » Non pas son mince fantôme , mais certes son exemple vient chatouiller mon imagination, que bien
41 1954, Articles divers (1951-1956). La CED, ses mythes et sa réalité (12 août 1954)
78 traité. Le plus souvent, ils combattent un projet fantôme que personne n’a jamais défendu. Je vais le montrer par quelques exem
42 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
79 e des pieds pendant la nuit ? » Non pas son mince fantôme , mais certes son exemple vient chatouiller mon imagination, que bien
43 1958, Articles divers (1957-1962). Demain l’Europe sans frontières ?[préface] (1958)
80 elles se produiraient. Il ne croit guère qu’à des fantômes , tandis que les experts croient aux chiffres, et que les militants de
44 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. V. Les étymologies
81 escendre sous terre, dans l’obscurité absolue des fantômes humains et des condamnations éternelles. Pour plausible qu’elle appa
45 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
82 escendre sous terre, dans l’obscurité absolue des fantômes humains et des condamnations éternelles. Du point de vue historique,
46 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
83 des lumières… En l’absence des dieux, règnent les fantômes , et la période qui a vu naître les fantômes en Europe, et qui en expl
84 t les fantômes, et la période qui a vu naître les fantômes en Europe, et qui en explique à peu près complètement la forme, c’est
47 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
85 rcevions à travers l’épaisseur de l’histoire, les fantômes d’immenses navires qui furent chargés de richesse et d’esprit. Nous n
86 dite sur la vie et la mort des vérités. Il a pour fantômes tous les objets de nos controverses ; il a pour remords tous les titr
87 fait je ne sais quoi sous un nom russe ? — Adieu, fantômes  ! Le monde n’a plus besoin de vous. Ni de moi. Le monde, qui baptise
48 1965, Fédéralisme culturel (1965). I. « Toute culture est création de diversité »
88 ar le libre consentement nos peuples. Écartons ce fantôme lugubre. Restent deux possibilités de réaliser notre union : l’une c’
49 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
89 ce de ce que j’appelle la personne, la traiter de fantôme métaphysique, d’illusion verbale, de concept superflu. Mais j’observe
50 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
90 ce de ce que j’appelle la personne, la traiter de fantôme métaphysique, d’illusion verbale, de concept superflu. Mais j’observe
51 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
91 s, très peuplés d’hommes très divers et hantés de fantômes historiques auxquels ils tiennent souvent plus qu’à leur propre aveni
52 1980, Articles divers (1978-1981). Le bilan culturel de la décennie 1970-1980 (1980)
92 Temps modernes, juillet à novembre 1952, et « Le fantôme de Staline » (ibid., n° de janvier 1957, où en 119 pages Sartre attaq