1 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
1 leurs mains qu’est-elle devenue ? C’est bien leur faute si elle nous apparaît aujourd’hui comme une vieille courtisane assagi
2 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
2 udain plein de mépris et de désespoir, ô vie sans faute , vie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai-je un jour
3 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
3 s disciplines scolaires : « Les épaves scolaires, faute d’un traitement pédagogique approprié, tombent dans une apathie intel
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
4 s disciplines scolaires : « Les épaves scolaires, faute d’un traitement pédagogique approprié, tombent dans une apathie intel
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
5 ’art, la philosophie, la politique étant absents, faute d’emploi, il n’y avait aucune correction à faire ». D’ailleurs, il ne
6 n les a par trop dupés ; ils ne marchent plus. La faute en est à l’idéologie bourgeoise du xixe siècle qui consiste dans une
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
7 ne contradiction intérieure dont les deux termes, faute d’être assumés sur le plan commun de la conscience où ils s’exalterai
7 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
8 elles à Port-Bou. Je ne vais pas m’occuper de nos fautes de français, elles sont moins graves, et je ne crois pas que nous en
8 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
9 cesse d’être « établi ». Qu’il ait pu l’être, la faute n’en est pas à lui, mais à la défection du christianisme ; à cette dé
9 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
10 gue ; surtout pas en français. Ce n’est pas notre faute si la France est, en effet, aujourd’hui comme hier, la dernière éclus
11 omme hier, la dernière écluse. Ce n’est pas notre faute si le pays des petits rentiers et du traité de Versailles est tout de
12 continental des hommes libres. Ce n’est pas notre faute si, pour sauver l’Occident et l’Europe, nous devons d’abord, aujourd’
10 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
13 tendance au crime. Elle est devenue folle par sa faute , Dieu seul peut la guérir. » Les marxistes n’aiment pas ce radicalism
11 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
14 rovient d’une pensée qui se refuse à nos limites, faute parfois de les avoir assez sérieusement éprouvées, faute surtout d’un
15 arfois de les avoir assez sérieusement éprouvées, faute surtout d’une foi qui rendrait vain le plus consolant de nos rêves. C
12 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
16 avouer que s’il connaît un au-delà du désespoir. Faute de le pressentir, ils ont méconnu leur angoisse ; faute du courage de
17 de le pressentir, ils ont méconnu leur angoisse ; faute du courage de la considérer en face — ce courage que donne seule la f
13 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
18 cesse d’être « établi ». Qu’il ait pu l’être, la faute n’en est pas à lui, mais à la défection du christianisme ; à cette dé
14 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
19 cesse d’être « établi ». Qu’il ait pu l’être, la faute n’en est pas à lui, mais à la défection du christianisme ; à cette dé
15 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
20 ntaxe le même mouvement d’esprit qui explique les fautes d’accord relevées plus haut : un linguiste dirait que la formule de c
16 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
21 res pourtant revêtus de l’imprimatur. Finalement, faute du concile qui aurait seul qualité pour m’éclairer, et qu’on ne saura
17 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
22 intellectuelle, depuis quelques années. À qui la faute  ? À la lâcheté des auteurs ? Il y a eu, de tous temps, des héros et d
18 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
23 t pas voulu en prévoir l’irrationnelle nécessité. Faute d’expressions orthodoxes pour l’exprimer ou l’inventer, on chercha de
19 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
24 Voilà le mal « presque impossible à réparer ». La faute n’est pas à la littérature seule, mais à tout un régime social qui l’
20 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
25 era pas amorcé par la France, les nations jeunes, faute d’un autre modèle, se laisseront engager dans des imitations monstrue
21 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
26 st pas la moindre : j’essaierai de la mesurer. La faute que je leur impute, n’est pas d’avoir mal conduit l’opinion, mais d’a
22 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
27 t pas voulu en prévoir l’irrationnelle nécessité. Faute d’expressions orthodoxes pour l’exprimer ou l’inventer, on chercha de
23 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
28 t devenu celui des instituteurs et des comitards. Faute d’avoir vécu dans le peuple, l’intellectuel d’aujourd’hui croit retro
29 re que cela seul peut me faire solidaire de leurs fautes dans l’instant où je les dénonce : tous ceux-là participent de la dém
24 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
30 ’est à la suite d’un relâchement de l’être, d’une faute originelle. La distinction entre mot et idée est sa conséquence imméd
31 iente. Entre deux mots qui s’offrent choisir sans faute le plus « évocateur », entre deux sens d’un même mot, le moins concre
25 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
32 st pas la moindre : j’essaierai de la mesurer. La faute que je leur impute, n’est pas d’avoir mal conduit l’opinion, mais d’a
33 , au niveau du réel, que notre culture se défait. Faute de s’être montrée « à la hauteur » d’une tâche humaine, elle a voulu
26 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
34 t pas voulu en prévoir l’irrationnelle nécessité. Faute d’expressions orthodoxes pour l’exprimer ou l’inventer, on chercha de
27 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
35 t devenu celui des instituteurs et des comitards. Faute d’avoir vécu dans le peuple, l’intellectuel d’aujourd’hui croit retro
36 re que cela seul peut me faire solidaire de leurs fautes dans l’instant où je les dénonce : tous ceux-là participent de la dém
28 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
37 ’est à la suite d’un relâchement de l’être, d’une faute originelle. La distinction entre mot et idée est sa conséquence imméd
38 iente. Entre deux mots qui s’offrent choisir sans faute le plus « évocateur », entre deux sens d’un même mot, le moins concre
29 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
39 on des grandes masses pour la lecture ? Est-ce la faute du public, ou bien des écrivains ? Et avant d’y porter remède, ne con
30 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
40 e de l’importance réelle de cette crise, à qui la faute , disions-nous ? Au public ou aux écrivains ? On objectera sans doute
31 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
41 d’autres disent : « Allons-nous-en », et restent faute d’imagination. Et pourtant il suffit de bien peu pour partir : la Fra
42 s cette petite phrase ! Je me dis : c’est bien ma faute . J’ai de nouveau parlé en intellectuel. En homme qui veut savoir pour
43 travail est de penser. Mais je l’appelle chômeur, faute d’autre terme, s’il n’a plus la possibilité de s’assurer un gagne-pai
32 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
44 voit chassé de la communauté des siens. Et par sa faute  ! c’est là son amertume. Ici intervient l’évasion. Il achète — par éc
33 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
45 Tant d’autres disent : allons-nous-en, et restent faute d’imagination. Et pourtant il suffit de bien peu pour partir : la Fra
34 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
46 Et tout péché individuel répète et aggrave cette faute . Ainsi : conscience du péché, connaissance de la fin et de l’origine,
47 e qu’en doctrine, et indépendamment de toutes nos fautes , l’objection marxiste ne vaut rien, alors que l’objection chrétienne
48 u christianisme. » (Je répète que ce n’est pas sa faute , à ce marxiste, mais notre faute, et tout d’abord la mienne.) Par con
49 ce n’est pas sa faute, à ce marxiste, mais notre faute , et tout d’abord la mienne.) Par contre, quand je reproche au marxism
50 conforme à la doctrine59. Que leur importe une «  faute  » personnelle et actuelle, puisqu’il n’y a pas de salut présent ni ét
35 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
51 Tant d’autres disent : Allons-nous-en, et restent faute d’imagination. Et pourtant il suffit de bien peu pour partir : la Fra
36 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
52 urtant, il faut faire quelque chose. (La première faute , en tout cela, revient évidemment au système libéral, qui n’a pas su
53 s cette petite phrase ! Je me dis : C’est bien ma faute . J’ai de nouveau parlé en intellectuel. En homme qui veut savoir pour
54 travail est de penser. Mais je l’appelle chômeur, faute d’autre terme, s’il n’a plus la possibilité de s’assurer un gagne-pai
37 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
55 endurcis » (v. 7). Ainsi, « c’est par suite de la faute des enfants d’Israël que le salut est parvenu aux païens, afin d’exci
56 rsement des rôles au dernier jour : « Or, si leur faute a fait la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des
57 ais de quels biens se préoccupe le croyant ? Leur faute a fait la richesse du monde. Et cette richesse s’appelle le salut.
38 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Monastère noir, par Aladár Kuncz (janvier 1938)
58 voit inculpé, par une justice inaccessible, d’une faute indéterminée. Il faut sans doute attribuer au Procès une significatio
39 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
59 e doctrine cathare ne prétendait pas légitimer la faute en soi, puisqu’au contraire elle ordonnait la chasteté. Mais nous avo
60 s romans bretons, l’adultère de Tristan reste une faute parce qu’il est consommé dans la chair (et non point parce qu’il lèse
61 it un roman, et se rend admirable… Ce qui était «  faute  » et ne pouvait donner lieu qu’à des commentaires édifiants sur le da
40 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
62 t la terre qui est méprisée, et la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l’homme avant qu’il ne se tue, et le tuer autr
63 uveur anonyme qui assumera le poids de toutes nos fautes , et de la faute initiale de vivre, pour les glorifier dans la guerre
64 assumera le poids de toutes nos fautes, et de la faute initiale de vivre, pour les glorifier dans la guerre au nom de l’inno
65 ité qui consume la vie, mais qui consume aussi la faute , et divinise un moi purifié, « innocent » ! De ces origines mystiques
66 culpabilité : « Ce n’est pas moi qui ai commis la faute , je n’y étais pas, c’est cette puissance fatale qui agissait en lieu
41 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
67 era pas amorcé par la France, les nations jeunes, faute d’un autre modèle, se laisseront engager dans des imitations monstrue
42 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
68 tenté de l’espionner : jamais on ne l’a trouvé en faute . Entouré du respect de ses concitoyens, il reçoit chaque jour des vis
43 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
69 re en général. D’où l’idée qu’il doit « expier la faute qu’il n’a commise que par son existence même ». Un philosophe mystiqu
44 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
70 r exemple, le mal constaté, faut-il en rejeter la faute sur l’institution du mariage, ou au contraire, sur « quelque chose »
71 saïquement » restrictive. Peut-on soutenir que la faute morale est le vrai sujet de la légende ? Le Tristan de Wagner par exe
72 tif que ces variantes, comme nous le verrons.) La faute est donc consommée. Mais Tristan reste lié par la mission qu’il a reç
73 la morale chrétienne et féodale. Mais sans cette faute initiale, il n’y aurait pas de roman du tout. 13. Rappelons ici ces
45 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
74 et dans la mort le bien dernier, le rachat de la faute d’être né, la réintégration dans l’Un et dans la lumineuse indistinct
75 au, celui de l’amour physique, c’est-à-dire de la faute . (Et j’entends bien la faute au sens « courtois », non pas au sens de
76 , c’est-à-dire de la faute. (Et j’entends bien la faute au sens « courtois », non pas au sens de la morale chrétienne.) Les o
77 ofanation » de l’amour. Et c’est à cause de cette faute initiale que Lancelot ne trouvera pas le Graal, et sera cent fois hum
78 hares dans tous ces romans. 79. Dans Tristan, la faute initiale est douloureusement rachetée par une longue pénitence des am
46 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
79 stinctif du Roman est en effet de reposer sur une faute contre les lois d’amour courtois, puisque tout le drame vient de l’ad
80 une vertu, selon les auteurs de la légende. Et la faute n’est pas dans l’amour, mais dans sa « réalisation »… ⁂ Si délicate e
81 ent la rançon du péché. L’ascèse qui rachètera la faute commise, doit aussi et surtout délivrer l’homme du fait même d’être n
47 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
82 qui était la Nuit se révèle le Jour absolu. Mais faute d’atteindre cette limite, un Racine se condamne et nous condamne à go
83 s dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute  : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allu
84 lus mise au jour que dans celle-ci ; les moindres fautes y sont sévèrement punies : la seule pensée du crime y est regardée av
85 r… » Le Tristan qui se réveille en lui après la «  faute  » de la possession, se passerait bien de ces douceurs paisibles… Lui
86 rruption », ce même amour après la possession. La faute qui compte, pour eux, on le voit bien, c’est celle qui lèse la « cour
87 introduit dans le monde le temps ; de même que la faute des amants légendaires contre les lois de l’amour chaste transforme l
88 impulsio culpae justificatio. » 146. Est-ce la faute à Rousseau ? Ou plutôt au symbolisme ? Beaucoup de dames d’aujourd’hu
48 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
89 f » dans ses relations avec l’instinct sexuel163. Faute de quoi, je me bornerai à soulever un certain nombre de questions, et
49 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
90 e doctrine cathare ne prétendait pas légitimer la faute en soi, puisqu’au contraire elle ordonnait la chasteté. Mais nous avo
91 it un roman, et se rend admirable… Ce qui était «  faute  » et ne pouvait donner lieu qu’à des commentaires édifiants sur le da
92 hultz, Dokumente der Gnosis.) 185. Encore que la faute soit alors considérée moins par rapport à la morale en soi, que sous
50 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
93 t la terre qui est méprisée, et la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l’homme avant qu’il se tue, et le tuer autreme
94 uveur anonyme qui assumera le poids de toutes nos fautes , et de la faute initiale de vivre, pour les glorifier dans la guerre
95 assumera le poids de toutes nos fautes, et de la faute initiale de vivre, pour les glorifier dans la guerre au nom de l’inno
96 ité qui consume la vie, mais qui consume aussi la faute , et divinise un moi purifié, « innocent » ! De ces origines mystiques
97 culpabilité : « Ce n’est pas moi qui ai commis la faute , je n’y étais pas, c’est cette puissance fatale qui agissait en lieu
51 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
98 r exemple, le mal constaté, faut-il en rejeter la faute sur l’institution du mariage, ou au contraire, sur « quelque chose »
99 saïquement » restrictive. Peut-on soutenir que la faute morale est le vrai sujet de la légende ? Le Tristan de Wagner par exe
100 tif que ces variantes, comme nous le verrons.) La faute est donc consommée. Mais Tristan reste lié par la mission qu’il a reç
101 la morale chrétienne et féodale. Mais sans cette faute initiale, il n’y aurait pas de roman du tout. 15. Rappelons ici ces
52 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
102 et dans la mort le bien dernier, le rachat de la faute d’être né, la réintégration dans l’Un et dans la lumineuse indistinct
103 au, celui de l’amour physique, c’est-à-dire de la faute . (Et j’entends bien la faute au sens « courtois », non pas au sens de
104 , c’est-à-dire de la faute. (Et j’entends bien la faute au sens « courtois », non pas au sens de la morale chrétienne.) Les o
105 ofanation » de l’amour. Et c’est à cause de cette faute initiale que Lancelot ne trouvera pas le Graal, et sera cent fois hum
106 t non plus de la simple chanson. Dans Tristan, la faute initiale est douloureusement rachetée par une longue pénitence des am
53 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
107 stinctif du Roman est en effet de reposer sur une faute contre les lois d’amour courtois, puisque tout le drame vient de l’ad
108 une vertu, selon les auteurs de la légende. Et la faute n’est pas dans l’amour, mais dans sa « réalisation »… ⁂ Si délicate e
109 ent la rançon du péché. L’ascèse qui rachètera la faute commise doit aussi et surtout délivrer l’homme du fait même d’être né
54 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
110 qui était la Nuit se révèle le Jour absolu. Mais faute d’atteindre cette limite, un Racine se condamne et nous condamne à go
111 s dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute  : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allu
112 lus mise au jour que dans celle-ci ; les moindres fautes y sont sévèrement punies : la seule pensée du crime y est regardée av
113 r… » Le Tristan qui se réveille en lui après la «  faute  » de la possession, se passerait bien de ces douceurs paisibles… Lui
114 rruption », ce même amour après la possession. La faute qui compte, pour eux, on le voit bien, c’est celle qui lèse la « cour
115 introduit dans le monde le temps ; de même que la faute des amants légendaires contre les lois de l’amour chaste transforme l
116 impulsio, culpæ justificatio. » 164. Est-ce la faute à Rousseau ? Ou plutôt au symbolisme ? Beaucoup de dames d’aujourd’hu
55 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
117 f » dans ses relations avec l’instinct sexuel181. Faute de quoi, je me bornerai à soulever un certain nombre de questions, et
56 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
118 e doctrine cathare ne prétendait pas légitimer la faute en soi, puisqu’au contraire elle ordonnait la chasteté. Mais nous avo
119 it un roman, et se rend admirable… Ce qui était «  faute  » et ne pouvait donner lieu qu’à des commentaires édifiants sur le da
120 hultz, Dokumente der Gnosis.) 203. Encore que la faute soit alors considérée moins par rapport à la morale en soi, que sous
57 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
121 t la terre qui est méprisée, et la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l’homme avant qu’il ne se tue, et le tuer autr
122 uveur anonyme qui assumera le poids de toutes nos fautes , et de la faute initiale de vivre, pour les glorifier dans la guerre
123 assumera le poids de toutes nos fautes, et de la faute initiale de vivre, pour les glorifier dans la guerre au nom de l’inno
124 ité qui consume la vie, mais qui consume aussi la faute , et divinise un moi purifié, « innocent » ! De ces origines mystiques
125 culpabilité : « Ce n’est pas moi qui ai commis la faute , je n’y étais pas, c’est cette puissance fatale qui agissait en lieu
58 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
126 r exemple, le mal constaté, faut-il en rejeter la faute sur l’institution du mariage, ou au contraire, sur « quelque chose »
127 saïquement » restrictive. Peut-on soutenir que la faute morale est le vrai sujet de la légende ? Le Tristan de Wagner par exe
128 tif que ces variantes, comme nous le verrons.) La faute est donc consommée. Mais Tristan reste lié par la mission qu’il a reç
129 la morale chrétienne et féodale. Mais sans cette faute initiale, il n’y aurait pas de roman du tout. 9. Rappelons ici ces
59 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
130 et dans la mort le bien dernier, le rachat de la faute d’être né, la réintégration dans l’Un et dans la lumineuse indistinct
131 au, celui de l’amour physique, c’est-à-dire de la faute . (Et j’entends bien la faute au sens « courtois », non pas au sens de
132 , c’est-à-dire de la faute. (Et j’entends bien la faute au sens « courtois », non pas au sens de la morale chrétienne.) Les o
133 ofanation » de l’amour. Et c’est à cause de cette faute initiale que Lancelot ne trouvera pas le Graal, et sera cent fois hum
134 t non plus de la simple chanson. Dans Tristan, la faute initiale est douloureusement rachetée par une longue pénitence des am
60 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
135 stinctif du Roman est en effet de reposer sur une faute contre les lois d’amour courtois, puisque tout le drame vient de l’ad
136 une vertu, selon les auteurs de la légende. Et la faute n’est pas dans l’amour, mais dans sa « réalisation »… ⁂ Si délicate e
137 ent la rançon du péché. L’ascèse qui rachètera la faute commise doit aussi et surtout délivrer l’homme du fait même d’être né
61 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
138 qui était la Nuit se révèle le Jour absolu. Mais faute d’atteindre cette limite, un Racine se condamne et nous condamne à go
139 s dieux que l’on dupe, et sur qui l’on rejette la faute  : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allu
140 lus mise au jour que dans celle-ci ; les moindres fautes y sont sévèrement punies : la seule pensée du crime y est regardée av
141 r… » Le Tristan qui se réveille en lui après la «  faute  » de la possession se passerait bien de ces douceurs paisibles… Lui a
142 rruption », ce même amour après la possession. La faute qui compte, pour eux, on le voit bien, c’est celle qui lèse la « cour
143 introduit dans le monde le temps ; de même que la faute des amants légendaires contre les lois de l’amour chaste transforme l
144 impulsio, culpæ justificatio. » 153. Est-ce la faute à Rousseau ? Ou plutôt au symbolisme ? Beaucoup de dames d’aujourd’hu
62 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
145 f » dans ses relations avec l’instinct sexuel168. Faute de quoi, je me bornerai à soulever un certain nombre de questions, et
63 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
146 e doctrine cathare ne prétendait pas légitimer la faute en soi, puisque au contraire elle ordonnait la chasteté. Mais nous av
147 it un roman, et se rend admirable… Ce qui était «  faute  » et ne pouvait donner lieu qu’à des commentaires édifiants sur le da
148 hultz, Dokumente der Gnosis.) 189. Encore que la faute soit alors considérée moins par rapport à la morale en soi, que sous
149 des vrais cathares, nous l’avons vu, la véritable faute , c’est d’avoir « consommé » dans la chair cet adultère. 190. L’avent
64 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
150 t la terre qui est méprisée, et la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l’homme avant qu’il ne se tue, et le tuer autr
151 uveur anonyme qui assumera le poids de toutes nos fautes , et de la faute initiale de vivre, pour les glorifier dans la guerre
152 assumera le poids de toutes nos fautes, et de la faute initiale de vivre, pour les glorifier dans la guerre au nom de l’inno
153 ité qui consume la vie, mais qui consume aussi la faute , et divinise un moi purifié, « innocent » ! De ces origines mystiques
154 culpabilité : « Ce n’est pas moi qui ai commis la faute , je n’y étais pas, c’est cette puissance fatale qui agissait en lieu
65 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
155 ’une symétrie où l’on serait tenté de s’arrêter…) Faute d’un « jugement » que ces treize cents pages s’appliquent à dénoncer
66 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
156 de quoi nous vanter. D’abord, ce n’est pas notre faute . Car vraiment, nous ne sommes pour rien, nous autres Suisses du xxe
67 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
157 ent. S’ils sont malades, ils pensent que c’est la faute d’un objet maléfique, ou d’un sorcier, ou d’un esprit qui rôde autour
158 un des désastres moraux de l’Histoire. Tout cela, faute d’harmonie et de mesure humaine, faute d’un grand principe directeur,
159 Tout cela, faute d’harmonie et de mesure humaine, faute d’un grand principe directeur, spirituel ou culturel. Tout cela parce
160 . Mais on peut avoir du génie et faire de grosses fautes de calcul. Surtout quand on est très pressé. Or il est certain que ce
68 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
161 bien ce que cela peut « donner » à l’usage. C’est faute d’usage et d’occasion, faute d’une action vraiment totale et engagean
162 r » à l’usage. C’est faute d’usage et d’occasion, faute d’une action vraiment totale et engageante, que je commence ici, pour
69 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
163 ente nous rappelle au sérieux. Et ce n’est pas ma faute , ni celle des protestants, si l’axe Berlin-Rome passe justement par R
70 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
164 succès de librairie : « mea culpa ». Mais quelles fautes avaient donc commises ces millions de femmes et d’enfants en fuite su
165 Ce délai nous permet de comprendre, d’avouer nos fautes et celles de notre monde, de dire la vérité que les peuples en guerre
166 un peuple neutre, en avouant le réel. Avouer ses fautes est une libération dont l’homme sort toujours retrempé. Avouer les fa
167 n dont l’homme sort toujours retrempé. Avouer les fautes de ceux qu’on aime et dont on attend la victoire comme la permission
168 préparer l’avenir. Il est dur de reconnaître ces fautes , parce que nous en sommes les complices, et que nous aimons les fauti
169 fautifs. Il est dur de les avouer, parce que les fautes contraires des autres, en face, nous paraissent bien plus effrayantes
71 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
170 eur succès de librairie : mea culpa. Mais quelles fautes avaient donc commises ces millions de femmes et d’enfants en fuite su
171 Ce délai nous permet de comprendre, d’avouer nos fautes et celles de notre monde, de dire la vérité que les peuples en guerre
172 un peuple neutre, en avouant le réel. Avouer ses fautes est une libération dont l’homme sort toujours retrempé. Avouer les fa
173 n dont l’homme sort toujours retrempé. Avouer les fautes de ceux qu’on aime et dont on attend la victoire comme la permission
174 préparer l’avenir. Il est dur de reconnaître ces fautes , parce que nous en sommes les complices, et que nous aimons les fauti
175 fautifs. Il est dur de les avouer, parce que les fautes contraires des autres, en face, nous paraissent bien plus effrayantes
72 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
176 iennent centralistes (au mauvais sens) que par la faute des fonctionnaires qui s’y incrustent, et dont l’intelligence politiq
73 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). V. Des hommes nouveaux !
177 vent, mais qui se voient contraints d’improviser, faute d’avoir prévu. Il y a des hommes que la routine, ou la rancune, empêc
74 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
178 ent. S’ils sont malades, ils pensent que c’est la faute d’un objet maléfique, ou d’un sorcier, ou d’un esprit qui rôde autour
179 un des désastres moraux de l’Histoire. Tout cela, faute d’harmonie et de mesure humaine, faute d’un grand principe directeur,
180 Tout cela, faute d’harmonie et de mesure humaine, faute d’un grand principe directeur, spirituel ou culturel. Tout cela parce
181 . Mais on peut avoir du génie et faire de grosses fautes de calcul. Surtout quand on est très pressé. Or il est certain que ce
182 le. Nous connaissons les résultats d’une pareille faute , nous ne cessons d’y penser ce soir. L’appel des peuples reste insat
75 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
183 de quoi nous vanter ! D’abord ce n’est pas notre faute , car nous ne sommes pour rien dans notre géographie. Ensuite, si nous
76 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
184 iennent centralistes (au mauvais sens) que par la faute des fonctionnaires qui s’y incrustent, et dont l’intelligence politiq
77 1941, Articles divers (1941-1946). Trois paraboles (1er octobre 1941)
185 pensais à sortir, et par la bonne porte. Voilà la faute . L’inévitable se produisit au bout de quelques heures. J’étais épuisé
78 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
186 isée se vengera automatiquement. Le péché est une faute , mais faute signifie tout à la fois erreur et chute. C’est plus tard,
187 era automatiquement. Le péché est une faute, mais faute signifie tout à la fois erreur et chute. C’est plus tard, c’est après
188 er le mal qu’on a commis ; pour oser qualifier de faute sa propre faute ; et pour que puisse renaître la confiance qui donner
189 a commis ; pour oser qualifier de faute sa propre faute  ; et pour que puisse renaître la confiance qui donnera seule le coura
190 a grâce du langage, il peut dire le vrai ; par la faute du langage, il peut le contredire. Il peut créer dans le prolongement
191 opposer à la loi divine nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressées. Pécher c’est fausser quelque c
192 prime les mesures mêmes du beau. Il n’y a plus de fautes de goût possibles là où n’existe plus de goût, comme il n’y a pas de
193 S’il n’y a pas de juge, il n’y a pas non plus de faute ni d’Auteur du mal. S’il n’y a pas de vérité, il n’y a pas non plus d
79 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
194 (Mein Kampf), il supprime le Juge, il supprime la faute , il les rend à l’état d’innocence première. Enfin, en condamnant tout
80 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
195 de culpabilité » et fuyant devant l’aveu de leurs fautes , vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est-à-dire dans le
196 nce lui dit : tu étais déterminé, ce n’est pas ta faute  ; et sa passion lui dit : c’était vital, il n’y a pas de faute. Ceux
197 passion lui dit : c’était vital, il n’y a pas de faute . Ceux de mes contemporains qui se représentent l’homme comme un compl
198 ne me repens point. Je commettrais de nouveau ma faute si elle était à commettre. » C’est l’un des plus vieux cris de l’huma
199 vez éprouver du remords et le désir de réparer la faute . Mais si c’est par « amour », rien ne vous arrête, eussiez-vous fait
200 straw to the fire in the blood. » Ce n’est pas la faute qui me paraît nouvelle, c’est la manière de l’accepter au nom de la V
201 femme qui n’est plus dominée par l’homme — que la faute en soit à l’homme ou à elle-même — perd sa féminité ou devient son es
202 pensais à sortir, et par la bonne porte. Voilà la faute . L’inévitable se produisit au bout de quelques heures. J’étais épuisé
81 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
203 e, ces mots : « reconnaissant de plus en plus nos fautes  » m’indiquent le sens du seul progrès humain non équivoque15. Le somm
204 et nous exclure, nous pouvons faire de pitoyables fautes d’orgueil, de négligence ou de calcul, mais nous ne pouvons rien, à j
82 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
205 une réalité spirituelle, mais une multiplicité de fautes , d’erreurs, d’accidents matériels, de hasards considérés comme malheu
206 isée se vengera automatiquement. Le péché est une faute , mais faute signifie tout à la fois erreur et chute. 8. « Connais
207 era automatiquement. Le péché est une faute, mais faute signifie tout à la fois erreur et chute. 8. « Connaissant le Bien
208 a grâce du langage, il peut dire le vrai ; par la faute du langage, il peut y contredire. Il peut créer selon les perspective
209 opposer à la loi divine nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressées. Pécher, c’est fausser quelque
210 prime les mesures mêmes du beau. Il n’y a plus de fautes de goût possibles là où n’existe plus de goût, comme il n’y a pas de
211 er le mal qu’on a commis ; pour oser qualifier de faute sa propre faute ; et pour que puisse renaître la confiance qui donner
212 a commis ; pour oser qualifier de faute sa propre faute  ; et pour que puisse renaître la confiance qui donnera seule le coura
213 avoir que Dieu maintient le monde en dépit de nos fautes , par la vertu recréatrice d’une mort qui est le centre de l’Histoire,
214 S’il n’y a pas de juge, il n’y a pas non plus de faute ni d’Auteur du mal. S’il n’y a pas de vérité, il n’y a pas non plus d
215 ans liens avec nous-mêmes et tout extérieur à nos fautes , celui-là n’est vraiment « rien d’autre » qu’une projection, hors de
83 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
216 (Mein Kampf) il supprime le Juge, il supprime la faute , il les rend à l’état d’innocence première. Enfin, en condamnant tout
84 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
217 vous ont jeté votre naissance et votre race, vos fautes , et l’opinion régnante. La liberté n’est pas un droit, mais un risque
218 ntraires à l’exercice de sa foi, il perdra par sa faute la liberté du choix, qui était toute sa dignité d’homme. Alors sans d
219 d’un employé de banque qui se voit inculpé d’une faute indéterminée, et qui s’épuise en vains efforts pour atteindre le Juge
85 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
220 de culpabilité » et fuyant devant l’aveu de leurs fautes , vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est-à-dire dans le
221 nce lui dit : tu étais déterminé, ce n’est pas ta faute  ; et sa passion lui dit : c’était vital, il n’y a pas de faute. Ceux
222 passion lui dit : c’était vital, il n’y a pas de faute . Ceux de mes contemporains qui se représentent l’homme comme un compl
223 ne me repens point. Je commettrais de nouveau ma faute si elle était à commettre. » C’est l’un des plus vieux cris de l’huma
224 vez éprouver du remords et le désir de réparer la faute . Mais si c’est par « amour », rien ne vous arrête, eussiez-vous fait
225 straw to the fire in the blood. » Ce n’est pas la faute qui me paraît nouvelle, c’est la manière de l’accepter au nom de la V
226 femme qui n’est plus dominée par l’homme — que la faute en soit à l’homme ou à elle-même — perd sa féminité ou devient son es
227 pensais à sortir, et par la bonne porte. Voilà la faute . L’inévitable se produisit au bout de quelques heures. J’étais épuisé
86 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
228 e, ces mots : « reconnaissant de plus en plus nos fautes  » m’indiquent le sens du seul progrès humain non équivoque26. Le somm
229 et nous exclure, nous pouvons faire de pitoyables fautes d’orgueil, de négligence ou de calcul, mais nous ne pouvons rien, à j
87 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
230 une réalité spirituelle, mais une multiplicité de fautes , d’erreurs, d’accidents matériels, de hasards considérés comme malheu
231 isée se vengera automatiquement. Le péché est une faute , mais faute signifie tout à la fois erreur et chute. 8. « Connaiss
232 era automatiquement. Le péché est une faute, mais faute signifie tout à la fois erreur et chute. 8. « Connaissant le Bien
233 a grâce du langage, il peut dire le vrai ; par la faute du langage, il peut y contredire. Il peut créer selon les perspective
234 opposer à la loi divine nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressées. Pécher, c’est fausser quelque
235 prime les mesures mêmes du beau. Il n’y a plus de fautes de goût possibles là où n’existe plus de goût, comme il n’y a pas de
236 er le mal qu’on a commis ; pour oser qualifier de faute sa propre faute ; et pour que puisse renaître la confiance qui donner
237 a commis ; pour oser qualifier de faute sa propre faute  ; et pour que puisse renaître la confiance qui donnera seule le coura
238 avoir que Dieu maintient le monde en dépit de nos fautes , par la vertu recréatrice d’une mort qui est le centre de l’Histoire,
239 S’il n’y a pas de juge, il n’y a pas non plus de faute ni d’Auteur du mal. S’il n’y a pas de vérité, il n’y a pas non plus d
240 ans liens avec nous-mêmes et tout extérieur à nos fautes , celui-là n’est vraiment « rien d’autre » qu’une projection, hors de
88 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
241 (Mein Kampf), il supprime le Juge, il supprime la faute , il les rend à l’état d’innocence première. Enfin, en condamnant tout
89 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
242 vous ont jeté votre naissance et votre race, vos fautes , et l’opinion régnante. La liberté n’est pas un droit, mais un risque
243 ntraires à l’exercice de sa foi, il perdra par sa faute la liberté du choix, qui était toute sa dignité d’homme. Alors sans d
244 d’un employé de banque qui se voit inculpé d’une faute indéterminée, et qui s’épuise en vains efforts pour atteindre le Juge
90 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
245 de culpabilité » et fuyant devant l’aveu de leurs fautes , vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est-à-dire dans le
246 nce lui dit : tu étais déterminé, ce n’est pas ta faute  ; et sa passion lui dit : c’était vital, il n’y a pas de faute. Ceux
247 passion lui dit : c’était vital, il n’y a pas de faute . Ceux de mes contemporains qui se représentent l’homme comme un compl
248 ne me repens point. Je commettrais de nouveau ma faute si elle était à commettre. » C’est l’un des plus vieux cris de l’huma
249 vez éprouver du remords et le désir de réparer la faute . Mais si c’est par « amour », rien ne vous arrête, eussiez-vous fait
250 straw to the fire in the blood. » Ce n’est pas la faute qui me paraît nouvelle, c’est la manière de l’accepter au nom de la V
251 femme qui n’est plus dominée par l’homme — que la faute en soit à l’homme ou à elle-même — perd sa féminité ou devient son es
252 pensais à sortir, et par la bonne porte. Voilà la faute . L’inévitable se produisit au bout de quelques heures. J’étais épuisé
91 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
253 e, ces mots : « reconnaissant de plus en plus nos fautes  », m’indiquent le sens du seul progrès humain non équivoque28. Le som
254 et nous exclure, nous pouvons faire de pitoyables fautes d’orgueil, de négligence ou de calcul, mais nous ne pouvons rien, à j
92 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable II : Le menteur (22 octobre 1943)
255 r la grâce du langage, il peut dire vrai ; par la faute du langage, il peut le contredire. Il peut créer dans le prolongement
256 opposer à la loi divine nos dérogations égoïstes, fautes de calcul et courtes vues intéressées. Pécher c’est fausser quelque c
257 prime les mesures mêmes du beau. Il n’y a plus de fautes de goût possible là où n’existe plus de goût comme il n’y a plus de c
93 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IV : L’accusateur (5 novembre 1943)
258 er le mal qu’on a commis ; pour oser qualifier de faute sa propre faute ; et pour que puisse renaître la confiance qui donner
259 a commis ; pour oser qualifier de faute sa propre faute  ; et pour que puisse renaître la confiance qui donnera seule le coura
94 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable V : Le tentateur (12 novembre 1943)
260 isée se vengera automatiquement. Le péché est une faute , mais faute signifie tout à la fois erreur et chute. C’est plus tard,
261 era automatiquement. Le péché est une faute, mais faute signifie tout à la fois erreur et chute. C’est plus tard, c’est après
95 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
262 de culpabilité » et fuyant devant l’aveu de leurs fautes , vont se cacher dans les arbres, dans la foule. C’est-à-dire dans le
96 1944, Articles divers (1941-1946). Un peuple se révèle dans le malheur (février 1944)
263 s constamment méconnue ou niée, et souvent par la faute des élites parisiennes : le peuple de France est grave, ou plus exact
97 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
264 re du péché, du vrai péché, qui est bien moins la faute morale que le refus d’aimer Dieu en Christ. Si la foi survenait, Jose
265 cès, Josef K. s’était vu condamné par la Justice, faute d’un avocat venu d’en haut. Dans le Château, K. va se résigner à vivr
266 oisse kierkegaardienne, dans sa source, mais qui, faute d’aboutir à un Alleluia ! se rabat sur un Et allons !… Solution goeth
98 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
267 ’une symétrie où l’on serait tenté de s’arrêter…) Faute d’un « jugement » que ces 1300 pages s’appliquent à dénoncer d’avance
99 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
268 ivre en général. D’où l’idée qu’il doit expier la faute qu’il n’a commise que par son existence même. Un philosophe mystique
100 1946, Articles divers (1941-1946). Dialogues sur la bombe atomique : La pensée planétaire (30 mars 1946)
269 quer aux victimes de la crise que ce n’est pas la faute du député local ni de « l’hypocrisie américaine ». Que faire ? Tout l