1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 nt il est capable et qu’il lui faudra livrer au «  feu de vérité » qui brûle dans son temple intérieur, s’il veut rester dig
2 et vraiment le coryphée d’une génération casquée. Feu consumateur de toute faiblesse, flamme d’une pureté si rare en notre
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
3 s dise qu’il fait très froid dans ma chambre : le feu n’a pas pris, et d’ailleurs cela n’en vaut plus la peine. (Veuillez n
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
4 le monstre. Ils se réunissent parfois autour d’un feu et le contemplent un certain temps en silence. « Well ! », dit enfin
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
5 La part du feu . Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)o I Parle
6 Ainsi, parler littérature, c’est faire la part du feu . Je dis ces noms, ces opinions, ces titres de livres : tout cela jail
7 Il n’y a plus qu’à les écrire ». o. « La part du feu . Lettres sur le mépris de la littérature », Revue de Belles-Lettres,
5 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
8 ttendre au don du langage sacré ? Cette langue de feu qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a consumé… Digne ? — Un adoles
9 voie — un héros — Ou bien — la sagesse. » Mais le feu s’éteint — l’esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meur
10 e vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le feu se dessèche. Ce qui fut Hölderlin signe maintenant Scardanelli des qu
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
11 ux, il en restera toujours assez pour allumer des feux de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vou
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
12 ux, il en restera toujours assez pour allumer des feux de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vou
8 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
13 moi bien nous allons partir l’air s’entrouvre un feu rose éclôt voici ton heure au regard le plus pur je suis à toi dans l
14 rs plus sereine infiniment nue dans la douceur du feu et de la joie. V Oh qui a retiré tes mains des miennes quand je te
9 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
15 il écouta sa mélopée. Puis envahi par un dernier feu , il se précipita dans sa chambre où il s’enferma, écrivit dans une gr
10 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
16 ges soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’Objet Inconnu, — quand je pense à ce qu’en i
17 du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête, mais je suis innocent puisque enfin il n’est pas dans ma v
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
18 dans un accès de désespoir, il tente de mettre le feu à sa maison. Il s’enfuit, et s’engage comme manœuvre dans les docks.
12 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
19 esprit comme celui de Goethe. « On a peur que son feu ne le consume », écrit un de ses amis, vers ce temps. « Goethe vit su
13 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
20 ges soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je pense à ce qu’en i
21 du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête, mais je suis innocent : puisque enfin il n’est pas dans ma
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
22 ttendre au don du langage sacré ? Cette langue de feu qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a consumé… Digne ? — Un adoles
23 voie — un héros — Ou bien — la sagesse. » Mais le feu s’éteint — l’esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meur
24 e vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le feu se dessèche. Ce qui fut Hölderlin signe maintenant Scardanelli des qu
15 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
25 celle de rentrer chez nous s’asseoir auprès d’un feu … — Mais non. 7 mai 1929 « J’ai mes brouillards et mon beau temp
26 le plus dramatique, celui de la noyade pendant le feu d’artifice, souvenez-vous de la comtesse. Va-t-elle apostropher le de
27 dues au-devant d’un petit théâtre. La rampe a des feux stellaires, couleur d’Aldébaran. On joue Rose de Tannenbourg, drame e
16 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
28 il écouta sa mélopée. Puis envahi par un dernier feu , il se précipita dans sa chambre où il s’enferma, écrivit dans une gr
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
29 ges soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je pense à ce qu’en i
30 du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête mais je suis innocent : puisqu’enfin il n’est pas dans ma v
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
31 ttendre au don du langage sacré ? Cette langue de feu qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a consumé… Digne ? — Un adoles
32 voie — un héros — Ou bien — la sagesse. » Mais le feu s’éteint — l’esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meur
33 e vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le feu se dessèche. Ce qui fut Hölderlin signe maintenant Scardanelli des qu
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
34 celle de rentrer chez nous s’asseoir auprès d’un feu … — Mais non. 7 mai 1929 « J’ai mes brouillards et mon beau temp
35 le plus dramatique, celui de la noyade pendant le feu d’artifice, souvenez-vous de la comtesse. Va-t-elle apostropher le de
36 dues au-devant d’un petit théâtre. La rampe a des feux stellaires, couleur d’Aldébaran. On joue Rose de Tannenbourg, drame e
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
37 petits phares dont clignotent irrégulièrement le feu vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept se
38 le feu vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard, tout es
39 mulus élèvent des tours et des créneaux d’un rose feu sur l’horizon follement lointain, tandis que nous survolons des profo
21 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
40 ent, comme par exemple une maison trop grande, un feu de bois vert qu’on s’ingénie à allumer dans une cheminée qui tire mal
22 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
41 il nous faut marcher presque constamment sous le feu . Nous nous sommes unis en vertu d’une décision librement consentie, a
23 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
42 tant, grandiloquent : Poupette avait les joues en feu et approuvait à tout hasard tantôt l’un tantôt l’autre parti, émue pa
43 ubsiste en nous et pourrait rallumer d’un nouveau feu toute notre humanité, plus ou moins consumée par le péché. Pourquoi d
24 1935, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). René Guisan : un clerc (1935)
44 sa bibliothèque immense et qu’il me parlait avec feu d’actions réelles dont il était l’âme et l’agent, non pas en « homme
25 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
45 s qu’on ne peut faire une synthèse de l’eau et du feu sans éteindre le feu. Celui qui affirmerait y être parvenu ne prouver
46 une synthèse de l’eau et du feu sans éteindre le feu . Celui qui affirmerait y être parvenu ne prouverait-il pas simplement
47 erait-il pas simplement qu’il ignore la nature du feu  ? 28. Concilia Trid. Conclusio, Sessio XXI (16 juli 1562) Cap. 1 et
26 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
48 ent, comme par exemple une maison trop grande, un feu de bois vert qu’on s’ingénie à allumer dans une cheminée qui tire mal
27 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
49 ne faudrait-il pas essayer de limiter la part du feu à l’aide d’un critère spirituel ? Sinon l’on risque bien de voir le s
50 , bourgeois, libéraux et fascistes ont tout mis à feu et à sang pour installer sur notre terre le règne du confort moderne.
28 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
51 ait-il pas essayer de limiter d’avance la part du feu à l’aide d’un critère spirituel ? Sinon l’on risque bien de voir le s
52 , bourgeois, libéraux et fascistes ont tout mis à feu et à sang pour installer sur notre terre le règne du « confort modern
29 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une idée de Law (janvier 1937)
53 n peut espérer de détruire 150 000 ennemis par le feu , le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destru
30 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
54 e d’un homme, dans la cour, tandis qu’il donne du feu à son copain : Pour moi, c’est un fasciste ! Toutes nos confusions po
31 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
55 ipite : ce sont les deux Simard qui font un grand feu dans la cour. Est-ce qu’ils la rôtissent ? On distingue des étoffes n
32 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
56 en déchirant le journal de l’île pour allumer le feu , j’ai vu l’annonce d’une conférence contradictoire à A… : « La Bible
57 », me dit mon voisin, pendant que je lui donne du feu . C’est un petit maigre en casquette, environ 35 ans, l’air intelligen
33 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
58 ts primordiaux : la terre, la mer, le ciel, et le feu de la lumière. Nous vivrons bien ! ⁂ Je revois, je revis si bien cett
34 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
59 en déchirant le journal de l’île pour allumer le feu , j’ai vu l’annonce d’une conférence contradictoire à A… : « La Bible
60  », me dit mon voisin pendant que je lui donne du feu . C’est un petit maigre en casquette, environ 35 ans, l’air intelligen
35 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
61 is que Ramuz en a parlé, et de son amour pour les feux qui prennent mal, les maisons trop grandes…) 12 janvier 1935 C
62 e d’un homme, dans la cour, tandis qu’il donne du feu à son copain : « Pour moi, c’est un fasciste ! » Toutes nos confusion
63 ipite : ce sont les deux Simard qui font un grand feu dans la cour. Est-ce qu’ils la rôtissent ? On distingue des étoffes n
36 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
64 etits groupes montés sur des camions mettaient le feu à la bourse du travail, extorquaient la démission du maire socialiste
37 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
65 hèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le feu , car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses les plus
66 re « puritain ». On s’efforce de faire la part du feu , et l’on va même parfois jusqu’à ce paradoxe de présenter la passion
38 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
67 ain de nos religions. Il fallait cette épreuve du feu pour les chrétiens embourgeoisés. 7 mars 1936 Comme je traversa
68 és sur les quatre côtés, que s’allume à minuit le feu du centre. Les torches enflammées tenues par ceux du premier rang for
69 t des faces rouges, immobiles. Où est la joie des feux de la Saint-Jean sautés avec des cris aigus ? (Ce feu-là est beaucoup
70 de la Saint-Jean sautés avec des cris aigus ? (Ce feu -là est beaucoup trop gros, et d’ailleurs, on ne quitte pas les rangs.
39 1939, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Faire le jeu d’Hitler (1er janvier 1939)
71 à mon fils, âgé de trois, ans, de s’approcher du feu . Il s’en approche, natu­rellement. Je lui dis : « Tu sais que je te l
72 on fils prétend-il, contre toute évidence, que le feu ne brûle pas ? C’est parce qu’il n’ose ni ne peut dire : j’ai envie d
73 n’ose ni ne peut dire : j’ai envie de toucher le feu bien que je sache qu’il brûle. Cette contradiction insurmontable se r
74 ntable se résout pratiquement par un mensonge (le feu ne brûle pas), et par un transfert de la « méchanceté » du feu sur ce
75 pas), et par un transfert de la « méchanceté » du feu sur celui qui en avertit. Refuser de reconnaître les faits (mensonge)
40 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
76 On garde le secret désir — avoué parfois dans le feu de la discussion, lors d’un congrès — de constituer enfin un vrai par
41 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
77 nd ténor, l’on est tenté de ne voir en lui que le feu naturel du désir, — une espèce d’animalité véhémente, et comme innoce
42 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
78 itrailleuse : ils préfèrent s’enfumer autour d’un feu de branches mortes, mornes et ronchonneurs, à la lisière d’un bois. J
43 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
79 l’homme impuissant et ravi pour le consumer d’un feu pur ; et qu’il est plus fort et plus vrai que le bonheur, la société
44 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
80 de langage : Mon cœur se fond comme la glace au feu lorsque étroitement j’embrasse mon Seigneur, criant : l’amour de l’Am
45 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
81 désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un feu , qui je le crois, jamais ne pourra s’éteindre… Pourquoi ne me consume
82 ture qu’il préfère à tout : Je sais, suivant mon feu partout où il me fuit, Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour
83 e de ma volonté dépendent tous mes vœux ; Que mon feu m’obéisse, au lieu de me contraindre Que je puisse à mon gré l’enflam
84 qui est désirée, alors que c’est évidemment le «  feu  » ; et non pas le feu « obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons
85 s que c’est évidemment le « feu » ; et non pas le feu « obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et Corneille a to
86 moins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang. (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient
87 ne renaisse plus (thème des « aubes ») : Que ton feu spirituel dévore mon corps, qu’en une étreinte aérienne je m’unisse é
88 inconnu : la poésie : Et voici que jaillit, pur feu céleste qui réchauffe et éclaire sans consumer, toute la félicité ine
89 la persécuter. Ce fut Rome qui porta le fer et le feu dans les provinces gagnées à l’hérésie. En détruisant matériellement
90 ous sommes devenus incapables de faire la part du feu , d’ordonner nos désirs, de distinguer leur nature et leur fin, d’impo
46 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
91 icative. Et plus tard, l’introduction des armes à feu devait donner lieu à d’innombrables plaisanteries à double sens. Ce p
92 personnalité). On réprouvait l’usage des armes à feu comme contraire à la dignité de l’individu. (Le condottiere Paolo Vit
93 re les invectives de l’Arioste contre les armes à feu . Au surplus, dit Guichardin, « les Français avaient une artillerie pl
94 n peut espérer de détruire 150 000 ennemis par le feu , le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destru
47 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
95 hèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le feu , car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses les plus
96 re « puritain ». On s’efforce de faire la part du feu , et l’on va même parfois jusqu’à ce paradoxe de présenter la passion
48 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
97 gauche du plan 2, s’éclaire comme une apparition. Feu de camp devant lequel on aperçoit quatre officiers et des soldats. Le
49 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
98 TE II. Prologue. (Sur le plan 1 : quelques feux . Des ombres debout ou assises autour. D’autres ombres, portant des fa
99 Dieu Nous marchons dans la nuit Amis de Dieu Sans feu ni lieu Au souffle de l’esprit. Les chiens aboient Les démons rient
100 rme incendie, l’aurore de notre puissance ! (Des feux rouges balayent la scène.) Une autre voix. —  Sentinelle, que dis-t
50 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
101 l’homme impuissant et ravi pour le consumer d’un feu pur ; et qu’il est plus fort et plus vrai que le bonheur, la société
51 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
102 de langage : Mon cœur se fond comme la glace au feu lorsque étroitement j’embrasse mon Seigneur, criant : L’amour de l’Am
52 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
103 désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un feu , qui je le crois, jamais ne pourra s’éteindre… Pourquoi ne me consume
104 ture qu’il préfère à tout : Je sais, suivant mon feu partout où il me fuit, Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour
105 e de ma volonté dépendent tous mes vœux ; Que mon feu m’obéisse, au lieu de me contraindre Que je puisse à mon gré l’enflam
106 qui est désirée, alors que c’est évidemment le «  feu  » ; et non pas le feu « obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons
107 s que c’est évidemment le « feu » ; et non pas le feu « obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et Corneille a to
108 moins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang. (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient
109 ne renaisse plus (thème des « aubes ») : Que ton feu spirituel dévore mon corps, qu’en une étreinte aérienne je m’unisse é
110 inconnu : la poésie : « Et voici que jaillit, pur feu céleste qui réchauffe et éclaire sans consumer, toute la félicité ine
111 la persécuter. Ce fut Rome qui porta le fer et le feu dans les provinces gagnées à l’hérésie. En détruisant matériellement
112 ous sommes devenus incapables de faire la part du feu , d’ordonner nos désirs, de distinguer leur nature et leur fin, d’impo
53 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
113 icative. Et plus tard, l’introduction des armes à feu devait donner lieu à d’innombrables plaisanteries à double sens. Ce p
114 personnalité.) On réprouvait l’usage des armes à feu comme contraire à la dignité de l’individu. (Le condottiere Paolo Vit
115 re les invectives de l’Arioste contre les armes à feu . Au surplus, dit Guichardin, « les Français avaient une artillerie pl
116 n peut espérer de détruire 150 000 ennemis par le feu , le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destru
54 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
117 hèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le feu , car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses les plus
118 re « puritain ». On s’efforce de faire la part du feu , et l’on va même parfois jusqu’à ce paradoxe de présenter la passion
55 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
119 l’homme impuissant et ravi pour le consumer d’un feu pur ; et qu’il est plus fort et plus vrai que le bonheur, la société
56 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
120 de langage : Mon cœur se fond comme la glace au feu lorsque étroitement j’embrasse mon Seigneur, criant : l’amour de l’Am
57 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
121 désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un feu , qui je le crois, jamais, jamais ne pourra s’éteindre… Pourquoi ne me
122 ture qu’il préfère à tout : Je sais, suivant mon feu partout où il me fuit, Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour
123 e de ma volonté dépendent tous mes vœux ; Que mon feu m’obéisse, au lieu de me contraindre Que je puisse à mon gré l’enflam
124 qui est désirée, alors que c’est évidemment le «  feu  » ; et non pas le feu « obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons
125 s que c’est évidemment le « feu » ; et non pas le feu « obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et Corneille a to
126 moins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang. (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient
127 ne renaisse plus (thème des « aubes ») : Que ton feu spirituel dévore mon corps, qu’en une étreinte aérienne je m’unisse é
128 inconnu : la poésie : Et voici que jaillit, pur feu céleste qui réchauffe et éclaire sans consumer, toute la félicité ine
129 la persécuter. Ce fut Rome qui porta le fer et le feu dans les provinces gagnées à l’hérésie. En détruisant matériellement
130 ous sommes devenus incapables de faire la part du feu , d’ordonner nos désirs, de distinguer leur nature et leur fin, d’impo
58 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
131 icative. Et plus tard, l’introduction des armes à feu devait donner lieu à d’innombrables plaisanteries à double sens. Ce p
132 personnalité). On réprouvait l’usage des armes à feu comme contraire à la dignité de l’individu. (Le condottiere Paolo Vit
133 re les invectives de l’Arioste contre les armes à feu . Au surplus, « les Français avaient une artillerie plus légère, et do
134 n peut espérer de détruire 150 000 ennemis par le feu , le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destru
59 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
135 hèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le feu , car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses les plus
136 re « puritain ». On s’efforce de faire la part du feu , et l’on va même parfois jusqu’à ce paradoxe de présenter la passion
60 1941, Articles divers (1941-1946). Trois paraboles (1er octobre 1941)
137 pierre se mit à luire sous la cendre, et le grand feu flamba soudain toute la pièce. Il dit à sa pierre : — Ô ma pierre, lu
138 Il dit à sa pierre : — Ô ma pierre, luis dans le feu  ! Je ne puis te toucher, mais la chaleur est bonne. Tout un hiver, il
139 chaleur est bonne. Tout un hiver, il vécut de ce feu . Le printemps vint. — Aurai-je encore besoin du feu ? Je reprendrai m
140 u. Le printemps vint. — Aurai-je encore besoin du feu  ? Je reprendrai ma pierre et me reposerai dans la fraîcheur de son éc
61 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
141 ns raison alléguée, et finalement flamboyé par le feu du ciel et précipité dans un étang de flammes et de souffre avec ses
62 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
142 rmément à la nature du péril. Si quelqu’un met le feu à une maison, il faut des pompiers, coupables ou non, pour éteindre l
63 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
143 paradoxes du langage mystique : joie consumante, feu qui glace, tortures aimées, ardeur cruelle, « tout et rien ». Le pass
64 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
144 é leur propre demeure » sont déjà dans l’étang de feu . Du point de vue de l’éternité, c’en est fait, la partie est gagnée.
145 et les trois sont d’accord ».24 Je lui oppose le Feu des langues, le Sel et l’Huile. Je lui oppose le Pain et le Vin. Je l
65 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
146 sans raison alléguée, finalement flamboyé par le feu de ciel et précipité dans un étang de flammes et de soufre avec ses f
147 ession de ceux qui prétendaient les guérir par le feu . Au siècle des Lumières, l’Inquisition s’apaise et le puritanisme s’h
66 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
148 rmément à la nature du péril. Si quelqu’un met le feu à une maison, il faut des pompiers, coupables ou non, pour éteindre l
67 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
149 paradoxes du langage mystique : joie consumante, feu qui glace, tortures aimées, ardeur cruelle, « tout et rien ». Le pass
68 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
150 é leur propre demeure » sont déjà dans l’étang de feu . Du point de vue de l’éternité, c’en est fait, la partie est gagnée.
151 et les trois sont d’accord »36. Je lui oppose le Feu des langues, le Sel et l’Huile. Je lui oppose le Pain et le Vin. Je l
69 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
152 sans raison alléguée, finalement flamboyé par le feu de ciel et précipité dans un étang de flammes et de soufre avec ses f
153 ession de ceux qui prétendaient les guérir par le feu . Au siècle des Lumières, l’Inquisition s’apaise et le puritanisme s’h
70 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
154 rmément à la nature du péril. Si quelqu’un met le feu à une maison, il faut des pompiers, coupables ou non, pour éteindre l
71 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
155 paradoxes du langage mystique : joie consumante, feu qui glace, tortures aimées, ardeur cruelle, — « tout et rien ». Le pa
72 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
156 é leur propre demeure » sont déjà dans l’étang de feu . Du point de vue de l’éternité, c’en est fait, la partie est gagnée.
157 et les trois sont d’accord »38. Je lui oppose le Feu des langues, le Sel et l’Huile. Je lui oppose le Pain et le Vin. Je l
73 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable I : « Je ne suis personne » (15 octobre 1943)
158 ns raison alléguée, et finalement flamboyé par le feu du ciel et précipité dans un étang de flammes et de souffre avec ses
74 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable IX : « Nous sommes tous coupables » (10 décembre 1943)
159 rmément à la nature du péril. Si quelqu’un met le feu à une maison, il faut des pompiers, coupables ou non, pour éteindre l
75 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
160 esprit comme celui de Goethe. « On a peur que son feu ne le consume », écrit un de ses amis, vers ce temps. « Goethe vit su
76 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
161 ent, comme par exemple une maison trop grande, un feu de bois vert qu’on s’ingénie à allumer dans une cheminée qui tire mal
77 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le savant et le général (8 novembre 1945)
162 us personne pour tirer en second, et retourner le feu , comme on disait naguère. Le général Marshall l’aurait-il oublié, lor
78 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Les enfants américains réclament des bombes atomiques (20 décembre 1945)
163 seur, la tête serrée dans un foulard de soie rose feu . — « Papa, me dit mon petit garçon, c’est Miss Hepburn ! » — « C’est
164 les respecte un peu trop… Times Square, tous ses feux allumés, semblera célébrer un V Day, une nouvelle victoire sur le tem
79 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
165 reau = Eau Épées = Pique = Terre Deniers = Cœur = Feu Selon le Dr Elizabeth Whitney (Tarot, private publication in Spring 1
166 eau = Intuition = Air Coupes = Cœur = Sentiment = Feu Épées = Trèfle = Pensée = Eau Deniers = Pique = Sensation = Terre Enf
167 ion = Air Deniers = Carreau = Création = Pensée = Feu Il semblerait, à lire cette liste, que les arcanes représentent, gros
168 reau, Vierge, Capricorne) ; le Lion (Lion) est le Feu (Lion, Sagittaire, Bélier). Rappelons les 4 parties de l’homme : Corp
169 rre), Émotions (Eau), Intelligence (Air), Esprit ( Feu ), les 4 emblèmes chérubiniques dans Ézéchiel, les 4 évangélistes et l
80 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
170 aise en exil dirigée à ses débuts par Maritain et feu Focillon, aujourd’hui par le Belge H. Grégoire. Cet institut est main
81 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
171 mulus élèvent des tours et des créneaux d’un rose feu sur l’horizon follement lointain, tandis que nous survolons des profo
82 1946, Combat, articles (1946–1950). Tous démocrates (22 mai 1946)
172 a vie. La crémation, c’est la purification par le feu  ! La liquidation, c’est la vie même, toujours fluente et circulante,
83 1946, Combat, articles (1946–1950). Les cochons en uniforme ou le nouveau Déluge (23 mai 1946)
173 bien comment ces cochons-là se comportent sous le feu , et savent mourir. Quel que soit le résultat de l’opération, sur leq
84 1946, Réforme, articles (1946–1980). Deux lettres sur la fin du monde (29 juin 1946)
174 in favilla. Le Moyen Âge pensait qu’une pluie de feu suffirait à réduire la surface de la Terre et la vermine humaine qui
85 1946, Le Semeur, articles (1933–1949). Chances d’action du christianisme (juin-juillet 1946)
175 a pression de l’incroyance, on faisait la part du feu , on cédait les positions trop menacées par le scepticisme. Pour ne do
86 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
176 ent. C’est pourquoi les Français avancent sous le feu de l’ennemi, tandis que les Américains s’assurent d’abord — quitte à
87 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
177 petits phares dont clignotent irrégulièrement le feu vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept se
178 le feu vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard, tout es
88 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Noël à New York (décembre 1946)
179 seur, la tête serrée dans un foulard de soie rose feu . « Papa, me dit mon petit garçon, c’est Miss Hepburn ! » — « C’est mo
180 les respecte un peu trop… Times Square, tous ses feux rallumés, semblera célébrer un V Day, une nouvelle victoire sur le te
89 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
181 pendant des kilomètres au-dessus des usines, des feux rouges et des hangars d’avions aux coupoles surbaissées. Paysage de d
182 petits phares dont clignotent irrégulièrement le feu vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept se
183 le feu vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard, tout es
184 é, mais surpassée par leur adresse — allument des feux avec des arbres de Noël roussis, des morceaux de caisses, d’immenses
90 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
185 itrailleuse : ils préfèrent s’enfumer autour d’un feu de branches mortes, à la lisière du bois, mornes et ronchonneurs. J’e
91 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
186 Quelques camions ont passé sous la fenêtre, tous feux éteints, montant lentement vers le Gurten. Pas d’autre bruit. Me suis
92 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
187 pendant des kilomètres au-dessus des usines, des feux rouges et des hangars d’avions aux coupoles surbaissées. Paysage de d
188 s pages d’annuaires lacérées, éclats d’or dans le feu des projecteurs. Puis ce fut la ruée vers les bars odorants de fritur
189 roseaux, des marais, des débris et les fumées des feux qui les détruisent, lieu de désolation voluptueuse où T. S. Eliot, me
190 des files d’autos arrêtées au bord du talus, tous feux éteints. Dans chaque voiture on devinait un ou deux couples enlacés.
93 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
191 ce qu’ils étaient. Mon séjour a pris fin dans un feu d’artifice de fêtes champêtres et citadines. C’était le printemps, Sa
94 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
192 petits phares dont clignotent irrégulièrement le feu vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept se
193 le feu vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard, tout es
95 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
194 té mais surpassée par leur adresse — allument des feux avec des arbres de Noël roussis, des morceaux de caisses, d’immenses
195 seur, la tête serrée dans un foulard de soie rose feu . « Papa, me dit mon petit garçon, c’est Miss Hepburn ! » — « C’est mo
196 les respecte un peu trop… Times Square, tous ses feux rallumés, semblera célébrer un V Day, une nouvelle victoire sur le te
96 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
197 mulus élèvent des tours et des créneaux d’un rose feu sur l’horizon follement lointain, tandis que nous survolons des profo
97 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
198 qui devait marquer la fin d’une ère, a fait long feu . On dit que les accidents de ce genre, dans divers ordres, sont souve
98 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
199 us personne pour tirer en second, et retourner le feu , comme on disait naguère. Le général Marshall l’aurait-il oublié, lor
99 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tous démocrates
200 a vie. La crémation, c’est la purification par le feu  ! La liquidation, c’est la vie même, toujours fluente et circulante,
100 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
201 in favilla. Le Moyen Âge pensait qu’une pluie de feu suffirait à réduire la surface de la Terre et la vermine humaine qui