1
nt il est capable et qu’il lui faudra livrer au «
feu
de vérité » qui brûle dans son temple intérieur, s’il veut rester dig
2
et vraiment le coryphée d’une génération casquée.
Feu
consumateur de toute faiblesse, flamme d’une pureté si rare en notre
3
s dise qu’il fait très froid dans ma chambre : le
feu
n’a pas pris, et d’ailleurs cela n’en vaut plus la peine. (Veuillez n
4
le monstre. Ils se réunissent parfois autour d’un
feu
et le contemplent un certain temps en silence. « Well ! », dit enfin
5
La part du
feu
. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)o I Parle
6
Ainsi, parler littérature, c’est faire la part du
feu
. Je dis ces noms, ces opinions, ces titres de livres : tout cela jail
7
Il n’y a plus qu’à les écrire ». o. « La part du
feu
. Lettres sur le mépris de la littérature », Revue de Belles-Lettres,
8
ttendre au don du langage sacré ? Cette langue de
feu
qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a consumé… Digne ? — Un adoles
9
voie — un héros — Ou bien — la sagesse. » Mais le
feu
s’éteint — l’esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meur
10
e vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le
feu
se dessèche. Ce qui fut Hölderlin signe maintenant Scardanelli des qu
11
ux, il en restera toujours assez pour allumer des
feux
de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vou
12
ux, il en restera toujours assez pour allumer des
feux
de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vou
13
moi bien nous allons partir l’air s’entrouvre un
feu
rose éclôt voici ton heure au regard le plus pur je suis à toi dans l
14
rs plus sereine infiniment nue dans la douceur du
feu
et de la joie. V Oh qui a retiré tes mains des miennes quand je te
15
il écouta sa mélopée. Puis envahi par un dernier
feu
, il se précipita dans sa chambre où il s’enferma, écrivit dans une gr
16
ges soudainement invisibles, je distingue le doux
feu
bleu de mon obsession. L’Objet Inconnu, — quand je pense à ce qu’en i
17
du douanier conseille des aveux complets. J’ai le
feu
à la tête, mais je suis innocent puisque enfin il n’est pas dans ma v
18
dans un accès de désespoir, il tente de mettre le
feu
à sa maison. Il s’enfuit, et s’engage comme manœuvre dans les docks.
19
esprit comme celui de Goethe. « On a peur que son
feu
ne le consume », écrit un de ses amis, vers ce temps. « Goethe vit su
20
ges soudainement invisibles, je distingue le doux
feu
bleu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je pense à ce qu’en i
21
du douanier conseille des aveux complets. J’ai le
feu
à la tête, mais je suis innocent : puisque enfin il n’est pas dans ma
22
ttendre au don du langage sacré ? Cette langue de
feu
qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a consumé… Digne ? — Un adoles
23
voie — un héros — Ou bien — la sagesse. » Mais le
feu
s’éteint — l’esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meur
24
e vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le
feu
se dessèche. Ce qui fut Hölderlin signe maintenant Scardanelli des qu
25
celle de rentrer chez nous s’asseoir auprès d’un
feu
… — Mais non. 7 mai 1929 « J’ai mes brouillards et mon beau temp
26
le plus dramatique, celui de la noyade pendant le
feu
d’artifice, souvenez-vous de la comtesse. Va-t-elle apostropher le de
27
dues au-devant d’un petit théâtre. La rampe a des
feux
stellaires, couleur d’Aldébaran. On joue Rose de Tannenbourg, drame e
28
il écouta sa mélopée. Puis envahi par un dernier
feu
, il se précipita dans sa chambre où il s’enferma, écrivit dans une gr
29
ges soudainement invisibles, je distingue le doux
feu
bleu de mon obsession. L’Objet inconnu, — quand je pense à ce qu’en i
30
du douanier conseille des aveux complets. J’ai le
feu
à la tête mais je suis innocent : puisqu’enfin il n’est pas dans ma v
31
ttendre au don du langage sacré ? Cette langue de
feu
qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a consumé… Digne ? — Un adoles
32
voie — un héros — Ou bien — la sagesse. » Mais le
feu
s’éteint — l’esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meur
33
e vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le
feu
se dessèche. Ce qui fut Hölderlin signe maintenant Scardanelli des qu
34
celle de rentrer chez nous s’asseoir auprès d’un
feu
… — Mais non. 7 mai 1929 « J’ai mes brouillards et mon beau temp
35
le plus dramatique, celui de la noyade pendant le
feu
d’artifice, souvenez-vous de la comtesse. Va-t-elle apostropher le de
36
dues au-devant d’un petit théâtre. La rampe a des
feux
stellaires, couleur d’Aldébaran. On joue Rose de Tannenbourg, drame e
37
petits phares dont clignotent irrégulièrement le
feu
vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept se
38
le feu vert — cinq secondes de révolution — et le
feu
rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard, tout es
39
mulus élèvent des tours et des créneaux d’un rose
feu
sur l’horizon follement lointain, tandis que nous survolons des profo
40
ent, comme par exemple une maison trop grande, un
feu
de bois vert qu’on s’ingénie à allumer dans une cheminée qui tire mal
41
il nous faut marcher presque constamment sous le
feu
. Nous nous sommes unis en vertu d’une décision librement consentie, a
42
tant, grandiloquent : Poupette avait les joues en
feu
et approuvait à tout hasard tantôt l’un tantôt l’autre parti, émue pa
43
ubsiste en nous et pourrait rallumer d’un nouveau
feu
toute notre humanité, plus ou moins consumée par le péché. Pourquoi d
44
sa bibliothèque immense et qu’il me parlait avec
feu
d’actions réelles dont il était l’âme et l’agent, non pas en « homme
45
s qu’on ne peut faire une synthèse de l’eau et du
feu
sans éteindre le feu. Celui qui affirmerait y être parvenu ne prouver
46
une synthèse de l’eau et du feu sans éteindre le
feu
. Celui qui affirmerait y être parvenu ne prouverait-il pas simplement
47
erait-il pas simplement qu’il ignore la nature du
feu
? 28. Concilia Trid. Conclusio, Sessio XXI (16 juli 1562) Cap. 1 et
48
ent, comme par exemple une maison trop grande, un
feu
de bois vert qu’on s’ingénie à allumer dans une cheminée qui tire mal
49
ne faudrait-il pas essayer de limiter la part du
feu
à l’aide d’un critère spirituel ? Sinon l’on risque bien de voir le s
50
, bourgeois, libéraux et fascistes ont tout mis à
feu
et à sang pour installer sur notre terre le règne du confort moderne.
51
ait-il pas essayer de limiter d’avance la part du
feu
à l’aide d’un critère spirituel ? Sinon l’on risque bien de voir le s
52
, bourgeois, libéraux et fascistes ont tout mis à
feu
et à sang pour installer sur notre terre le règne du « confort modern
53
n peut espérer de détruire 150 000 ennemis par le
feu
, le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destru
54
e d’un homme, dans la cour, tandis qu’il donne du
feu
à son copain : Pour moi, c’est un fasciste ! Toutes nos confusions po
55
ipite : ce sont les deux Simard qui font un grand
feu
dans la cour. Est-ce qu’ils la rôtissent ? On distingue des étoffes n
56
en déchirant le journal de l’île pour allumer le
feu
, j’ai vu l’annonce d’une conférence contradictoire à A… : « La Bible
57
», me dit mon voisin, pendant que je lui donne du
feu
. C’est un petit maigre en casquette, environ 35 ans, l’air intelligen
58
ts primordiaux : la terre, la mer, le ciel, et le
feu
de la lumière. Nous vivrons bien ! ⁂ Je revois, je revis si bien cett
59
en déchirant le journal de l’île pour allumer le
feu
, j’ai vu l’annonce d’une conférence contradictoire à A… : « La Bible
60
», me dit mon voisin pendant que je lui donne du
feu
. C’est un petit maigre en casquette, environ 35 ans, l’air intelligen
61
is que Ramuz en a parlé, et de son amour pour les
feux
qui prennent mal, les maisons trop grandes…) 12 janvier 1935 C
62
e d’un homme, dans la cour, tandis qu’il donne du
feu
à son copain : « Pour moi, c’est un fasciste ! » Toutes nos confusion
63
ipite : ce sont les deux Simard qui font un grand
feu
dans la cour. Est-ce qu’ils la rôtissent ? On distingue des étoffes n
64
etits groupes montés sur des camions mettaient le
feu
à la bourse du travail, extorquaient la démission du maire socialiste
65
hèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le
feu
, car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses les plus
66
re « puritain ». On s’efforce de faire la part du
feu
, et l’on va même parfois jusqu’à ce paradoxe de présenter la passion
67
ain de nos religions. Il fallait cette épreuve du
feu
pour les chrétiens embourgeoisés. 7 mars 1936 Comme je traversa
68
és sur les quatre côtés, que s’allume à minuit le
feu
du centre. Les torches enflammées tenues par ceux du premier rang for
69
t des faces rouges, immobiles. Où est la joie des
feux
de la Saint-Jean sautés avec des cris aigus ? (Ce feu-là est beaucoup
70
de la Saint-Jean sautés avec des cris aigus ? (Ce
feu
-là est beaucoup trop gros, et d’ailleurs, on ne quitte pas les rangs.
71
à mon fils, âgé de trois, ans, de s’approcher du
feu
. Il s’en approche, naturellement. Je lui dis : « Tu sais que je te l
72
on fils prétend-il, contre toute évidence, que le
feu
ne brûle pas ? C’est parce qu’il n’ose ni ne peut dire : j’ai envie d
73
n’ose ni ne peut dire : j’ai envie de toucher le
feu
bien que je sache qu’il brûle. Cette contradiction insurmontable se r
74
ntable se résout pratiquement par un mensonge (le
feu
ne brûle pas), et par un transfert de la « méchanceté » du feu sur ce
75
pas), et par un transfert de la « méchanceté » du
feu
sur celui qui en avertit. Refuser de reconnaître les faits (mensonge)
76
On garde le secret désir — avoué parfois dans le
feu
de la discussion, lors d’un congrès — de constituer enfin un vrai par
77
nd ténor, l’on est tenté de ne voir en lui que le
feu
naturel du désir, — une espèce d’animalité véhémente, et comme innoce
78
itrailleuse : ils préfèrent s’enfumer autour d’un
feu
de branches mortes, mornes et ronchonneurs, à la lisière d’un bois. J
79
l’homme impuissant et ravi pour le consumer d’un
feu
pur ; et qu’il est plus fort et plus vrai que le bonheur, la société
80
de langage : Mon cœur se fond comme la glace au
feu
lorsque étroitement j’embrasse mon Seigneur, criant : l’amour de l’Am
81
désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un
feu
, qui je le crois, jamais ne pourra s’éteindre… Pourquoi ne me consume
82
ture qu’il préfère à tout : Je sais, suivant mon
feu
partout où il me fuit, Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour
83
e de ma volonté dépendent tous mes vœux ; Que mon
feu
m’obéisse, au lieu de me contraindre Que je puisse à mon gré l’enflam
84
qui est désirée, alors que c’est évidemment le «
feu
» ; et non pas le feu « obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons
85
s que c’est évidemment le « feu » ; et non pas le
feu
« obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et Corneille a to
86
moins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le
feu
fatal à tout mon sang. (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient
87
ne renaisse plus (thème des « aubes ») : Que ton
feu
spirituel dévore mon corps, qu’en une étreinte aérienne je m’unisse é
88
inconnu : la poésie : Et voici que jaillit, pur
feu
céleste qui réchauffe et éclaire sans consumer, toute la félicité ine
89
la persécuter. Ce fut Rome qui porta le fer et le
feu
dans les provinces gagnées à l’hérésie. En détruisant matériellement
90
ous sommes devenus incapables de faire la part du
feu
, d’ordonner nos désirs, de distinguer leur nature et leur fin, d’impo
91
icative. Et plus tard, l’introduction des armes à
feu
devait donner lieu à d’innombrables plaisanteries à double sens. Ce p
92
personnalité). On réprouvait l’usage des armes à
feu
comme contraire à la dignité de l’individu. (Le condottiere Paolo Vit
93
re les invectives de l’Arioste contre les armes à
feu
. Au surplus, dit Guichardin, « les Français avaient une artillerie pl
94
n peut espérer de détruire 150 000 ennemis par le
feu
, le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destru
95
hèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le
feu
, car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses les plus
96
re « puritain ». On s’efforce de faire la part du
feu
, et l’on va même parfois jusqu’à ce paradoxe de présenter la passion
97
gauche du plan 2, s’éclaire comme une apparition.
Feu
de camp devant lequel on aperçoit quatre officiers et des soldats. Le
98
TE II. Prologue. (Sur le plan 1 : quelques
feux
. Des ombres debout ou assises autour. D’autres ombres, portant des fa
99
Dieu Nous marchons dans la nuit Amis de Dieu Sans
feu
ni lieu Au souffle de l’esprit. Les chiens aboient Les démons rient
100
rme incendie, l’aurore de notre puissance ! (Des
feux
rouges balayent la scène.) Une autre voix. — Sentinelle, que dis-t
101
l’homme impuissant et ravi pour le consumer d’un
feu
pur ; et qu’il est plus fort et plus vrai que le bonheur, la société
102
de langage : Mon cœur se fond comme la glace au
feu
lorsque étroitement j’embrasse mon Seigneur, criant : L’amour de l’Am
103
désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un
feu
, qui je le crois, jamais ne pourra s’éteindre… Pourquoi ne me consume
104
ture qu’il préfère à tout : Je sais, suivant mon
feu
partout où il me fuit, Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour
105
e de ma volonté dépendent tous mes vœux ; Que mon
feu
m’obéisse, au lieu de me contraindre Que je puisse à mon gré l’enflam
106
qui est désirée, alors que c’est évidemment le «
feu
» ; et non pas le feu « obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons
107
s que c’est évidemment le « feu » ; et non pas le
feu
« obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et Corneille a to
108
moins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le
feu
fatal à tout mon sang. (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient
109
ne renaisse plus (thème des « aubes ») : Que ton
feu
spirituel dévore mon corps, qu’en une étreinte aérienne je m’unisse é
110
inconnu : la poésie : « Et voici que jaillit, pur
feu
céleste qui réchauffe et éclaire sans consumer, toute la félicité ine
111
la persécuter. Ce fut Rome qui porta le fer et le
feu
dans les provinces gagnées à l’hérésie. En détruisant matériellement
112
ous sommes devenus incapables de faire la part du
feu
, d’ordonner nos désirs, de distinguer leur nature et leur fin, d’impo
113
icative. Et plus tard, l’introduction des armes à
feu
devait donner lieu à d’innombrables plaisanteries à double sens. Ce p
114
personnalité.) On réprouvait l’usage des armes à
feu
comme contraire à la dignité de l’individu. (Le condottiere Paolo Vit
115
re les invectives de l’Arioste contre les armes à
feu
. Au surplus, dit Guichardin, « les Français avaient une artillerie pl
116
n peut espérer de détruire 150 000 ennemis par le
feu
, le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destru
117
hèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le
feu
, car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses les plus
118
re « puritain ». On s’efforce de faire la part du
feu
, et l’on va même parfois jusqu’à ce paradoxe de présenter la passion
119
l’homme impuissant et ravi pour le consumer d’un
feu
pur ; et qu’il est plus fort et plus vrai que le bonheur, la société
120
de langage : Mon cœur se fond comme la glace au
feu
lorsque étroitement j’embrasse mon Seigneur, criant : l’amour de l’Am
121
désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un
feu
, qui je le crois, jamais, jamais ne pourra s’éteindre… Pourquoi ne me
122
ture qu’il préfère à tout : Je sais, suivant mon
feu
partout où il me fuit, Brûler de loin — de près geler. Tout l’amour
123
e de ma volonté dépendent tous mes vœux ; Que mon
feu
m’obéisse, au lieu de me contraindre Que je puisse à mon gré l’enflam
124
qui est désirée, alors que c’est évidemment le «
feu
» ; et non pas le feu « obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons
125
s que c’est évidemment le « feu » ; et non pas le
feu
« obéissant »… On s’y trompe aisément, répétons-le. Et Corneille a to
126
moins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le
feu
fatal à tout mon sang. (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient
127
ne renaisse plus (thème des « aubes ») : Que ton
feu
spirituel dévore mon corps, qu’en une étreinte aérienne je m’unisse é
128
inconnu : la poésie : Et voici que jaillit, pur
feu
céleste qui réchauffe et éclaire sans consumer, toute la félicité ine
129
la persécuter. Ce fut Rome qui porta le fer et le
feu
dans les provinces gagnées à l’hérésie. En détruisant matériellement
130
ous sommes devenus incapables de faire la part du
feu
, d’ordonner nos désirs, de distinguer leur nature et leur fin, d’impo
131
icative. Et plus tard, l’introduction des armes à
feu
devait donner lieu à d’innombrables plaisanteries à double sens. Ce p
132
personnalité). On réprouvait l’usage des armes à
feu
comme contraire à la dignité de l’individu. (Le condottiere Paolo Vit
133
re les invectives de l’Arioste contre les armes à
feu
. Au surplus, « les Français avaient une artillerie plus légère, et do
134
n peut espérer de détruire 150 000 ennemis par le
feu
, le fer, l’eau, la faim, les fatigues, les maladies. Ainsi, la destru
135
hèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le
feu
, car on pouvait tirer des Écritures et des Pères les thèses les plus
136
re « puritain ». On s’efforce de faire la part du
feu
, et l’on va même parfois jusqu’à ce paradoxe de présenter la passion
137
pierre se mit à luire sous la cendre, et le grand
feu
flamba soudain toute la pièce. Il dit à sa pierre : — Ô ma pierre, lu
138
Il dit à sa pierre : — Ô ma pierre, luis dans le
feu
! Je ne puis te toucher, mais la chaleur est bonne. Tout un hiver, il
139
chaleur est bonne. Tout un hiver, il vécut de ce
feu
. Le printemps vint. — Aurai-je encore besoin du feu ? Je reprendrai m
140
u. Le printemps vint. — Aurai-je encore besoin du
feu
? Je reprendrai ma pierre et me reposerai dans la fraîcheur de son éc
141
ns raison alléguée, et finalement flamboyé par le
feu
du ciel et précipité dans un étang de flammes et de souffre avec ses
142
rmément à la nature du péril. Si quelqu’un met le
feu
à une maison, il faut des pompiers, coupables ou non, pour éteindre l
143
paradoxes du langage mystique : joie consumante,
feu
qui glace, tortures aimées, ardeur cruelle, « tout et rien ». Le pass
144
é leur propre demeure » sont déjà dans l’étang de
feu
. Du point de vue de l’éternité, c’en est fait, la partie est gagnée.
145
et les trois sont d’accord ».24 Je lui oppose le
Feu
des langues, le Sel et l’Huile. Je lui oppose le Pain et le Vin. Je l
146
sans raison alléguée, finalement flamboyé par le
feu
de ciel et précipité dans un étang de flammes et de soufre avec ses f
147
ession de ceux qui prétendaient les guérir par le
feu
. Au siècle des Lumières, l’Inquisition s’apaise et le puritanisme s’h
148
rmément à la nature du péril. Si quelqu’un met le
feu
à une maison, il faut des pompiers, coupables ou non, pour éteindre l
149
paradoxes du langage mystique : joie consumante,
feu
qui glace, tortures aimées, ardeur cruelle, « tout et rien ». Le pass
150
é leur propre demeure » sont déjà dans l’étang de
feu
. Du point de vue de l’éternité, c’en est fait, la partie est gagnée.
151
et les trois sont d’accord »36. Je lui oppose le
Feu
des langues, le Sel et l’Huile. Je lui oppose le Pain et le Vin. Je l
152
sans raison alléguée, finalement flamboyé par le
feu
de ciel et précipité dans un étang de flammes et de soufre avec ses f
153
ession de ceux qui prétendaient les guérir par le
feu
. Au siècle des Lumières, l’Inquisition s’apaise et le puritanisme s’h
154
rmément à la nature du péril. Si quelqu’un met le
feu
à une maison, il faut des pompiers, coupables ou non, pour éteindre l
155
paradoxes du langage mystique : joie consumante,
feu
qui glace, tortures aimées, ardeur cruelle, — « tout et rien ». Le pa
156
é leur propre demeure » sont déjà dans l’étang de
feu
. Du point de vue de l’éternité, c’en est fait, la partie est gagnée.
157
et les trois sont d’accord »38. Je lui oppose le
Feu
des langues, le Sel et l’Huile. Je lui oppose le Pain et le Vin. Je l
158
ns raison alléguée, et finalement flamboyé par le
feu
du ciel et précipité dans un étang de flammes et de souffre avec ses
159
rmément à la nature du péril. Si quelqu’un met le
feu
à une maison, il faut des pompiers, coupables ou non, pour éteindre l
160
esprit comme celui de Goethe. « On a peur que son
feu
ne le consume », écrit un de ses amis, vers ce temps. « Goethe vit su
161
ent, comme par exemple une maison trop grande, un
feu
de bois vert qu’on s’ingénie à allumer dans une cheminée qui tire mal
162
us personne pour tirer en second, et retourner le
feu
, comme on disait naguère. Le général Marshall l’aurait-il oublié, lor
163
seur, la tête serrée dans un foulard de soie rose
feu
. — « Papa, me dit mon petit garçon, c’est Miss Hepburn ! » — « C’est
164
les respecte un peu trop… Times Square, tous ses
feux
allumés, semblera célébrer un V Day, une nouvelle victoire sur le tem
165
reau = Eau Épées = Pique = Terre Deniers = Cœur =
Feu
Selon le Dr Elizabeth Whitney (Tarot, private publication in Spring 1
166
eau = Intuition = Air Coupes = Cœur = Sentiment =
Feu
Épées = Trèfle = Pensée = Eau Deniers = Pique = Sensation = Terre Enf
167
ion = Air Deniers = Carreau = Création = Pensée =
Feu
Il semblerait, à lire cette liste, que les arcanes représentent, gros
168
reau, Vierge, Capricorne) ; le Lion (Lion) est le
Feu
(Lion, Sagittaire, Bélier). Rappelons les 4 parties de l’homme : Corp
169
rre), Émotions (Eau), Intelligence (Air), Esprit (
Feu
), les 4 emblèmes chérubiniques dans Ézéchiel, les 4 évangélistes et l
170
aise en exil dirigée à ses débuts par Maritain et
feu
Focillon, aujourd’hui par le Belge H. Grégoire. Cet institut est main
171
mulus élèvent des tours et des créneaux d’un rose
feu
sur l’horizon follement lointain, tandis que nous survolons des profo
172
a vie. La crémation, c’est la purification par le
feu
! La liquidation, c’est la vie même, toujours fluente et circulante,
173
bien comment ces cochons-là se comportent sous le
feu
, et savent mourir. Quel que soit le résultat de l’opération, sur leq
174
in favilla. Le Moyen Âge pensait qu’une pluie de
feu
suffirait à réduire la surface de la Terre et la vermine humaine qui
175
a pression de l’incroyance, on faisait la part du
feu
, on cédait les positions trop menacées par le scepticisme. Pour ne do
176
ent. C’est pourquoi les Français avancent sous le
feu
de l’ennemi, tandis que les Américains s’assurent d’abord — quitte à
177
petits phares dont clignotent irrégulièrement le
feu
vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept se
178
le feu vert — cinq secondes de révolution — et le
feu
rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard, tout es
179
seur, la tête serrée dans un foulard de soie rose
feu
. « Papa, me dit mon petit garçon, c’est Miss Hepburn ! » — « C’est mo
180
les respecte un peu trop… Times Square, tous ses
feux
rallumés, semblera célébrer un V Day, une nouvelle victoire sur le te
181
pendant des kilomètres au-dessus des usines, des
feux
rouges et des hangars d’avions aux coupoles surbaissées. Paysage de d
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petits phares dont clignotent irrégulièrement le
feu
vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept se
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le feu vert — cinq secondes de révolution — et le
feu
rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard, tout es
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é, mais surpassée par leur adresse — allument des
feux
avec des arbres de Noël roussis, des morceaux de caisses, d’immenses
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itrailleuse : ils préfèrent s’enfumer autour d’un
feu
de branches mortes, à la lisière du bois, mornes et ronchonneurs. J’e
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Quelques camions ont passé sous la fenêtre, tous
feux
éteints, montant lentement vers le Gurten. Pas d’autre bruit. Me suis
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pendant des kilomètres au-dessus des usines, des
feux
rouges et des hangars d’avions aux coupoles surbaissées. Paysage de d
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s pages d’annuaires lacérées, éclats d’or dans le
feu
des projecteurs. Puis ce fut la ruée vers les bars odorants de fritur
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roseaux, des marais, des débris et les fumées des
feux
qui les détruisent, lieu de désolation voluptueuse où T. S. Eliot, me
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des files d’autos arrêtées au bord du talus, tous
feux
éteints. Dans chaque voiture on devinait un ou deux couples enlacés.
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ce qu’ils étaient. Mon séjour a pris fin dans un
feu
d’artifice de fêtes champêtres et citadines. C’était le printemps, Sa
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petits phares dont clignotent irrégulièrement le
feu
vert — cinq secondes de révolution — et le feu rouge — six ou sept se
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le feu vert — cinq secondes de révolution — et le
feu
rouge — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard, tout es
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té mais surpassée par leur adresse — allument des
feux
avec des arbres de Noël roussis, des morceaux de caisses, d’immenses
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seur, la tête serrée dans un foulard de soie rose
feu
. « Papa, me dit mon petit garçon, c’est Miss Hepburn ! » — « C’est mo
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les respecte un peu trop… Times Square, tous ses
feux
rallumés, semblera célébrer un V Day, une nouvelle victoire sur le te
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mulus élèvent des tours et des créneaux d’un rose
feu
sur l’horizon follement lointain, tandis que nous survolons des profo
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qui devait marquer la fin d’une ère, a fait long
feu
. On dit que les accidents de ce genre, dans divers ordres, sont souve
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us personne pour tirer en second, et retourner le
feu
, comme on disait naguère. Le général Marshall l’aurait-il oublié, lor
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a vie. La crémation, c’est la purification par le
feu
! La liquidation, c’est la vie même, toujours fluente et circulante,
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in favilla. Le Moyen Âge pensait qu’une pluie de
feu
suffirait à réduire la surface de la Terre et la vermine humaine qui