1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
1 r des meneurs ; il tente en vain de ressaisir les foules  : déjà elles huent sa modération. Alors il va se jeter au-devant des
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
2 crète » de la vie privée, quelques regards sur la foule suffisent pour en préciser les conséquences. C’est ainsi qu’intervien
3 er, tantôt dans une église, pour constater que la foule ne réagit pas autrement que les individus. L’auteur, qui est l’un de
3 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
4 vins si faible et démuni, livré aux regards d’une foule absurde, bienveillante, repue, — tous paraissaient détenir un secret
4 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
5 le son grave de l’infini, pour être seul parmi la foule , lève les yeux, au plus beau ciel du monde. h. « Soir de Florence »
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
6 es et sur des cartes postales illustrées. Déjà la foule des danseurs nous séparait, mon ami se détournait, un peu vexé ; vous
7 Plusieurs fois, j’ai cru vous reconnaître dans la foule qui se précipitait, mais je n’avais pas pris de numéro, je ne pouvais
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
8 au soleil toujours de face. Il ne vit plus que la foule des yeux bleus, son éblouissement. Soudain la voici, elle descend à s
7 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
9 fleuri de terrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne de
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
10 vresses : ivresses de la faim, de l’alcool, de la foule , de la solitude, de l’extase. 16. Expression où va se réfugier le de
9 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
11 ils ont souffert. 34. Tout ceci appellerait une foule de nuances. Mais il ne s’agit pas d’édulcorer. 35. Cf. A.-N. Bertran
10 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
12 botées. Elles ont été livrées à la police ou à la foule . Mais nous qui le savons, c’est à nous qu’il incombe, dès maintenant,
11 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
13 fleuri de terrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne de
14 vresses : ivresses de la faim, de l’alcool, de la foule , de la solitude, de l’extase. 11. Expression où va se réfugier le de
12 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
15 sociale ! Je baisse les yeux sur mon livre. Et la foule menaçante se pressait autour du char de la princesse qu’on menait au
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
16 fleuri de terrasses ; on nous déverse dans cette foule et ces musiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté aérienne de
17 vresses : ivresses de la faim, de l’alcool, de la foule , de la solitude, de l’extase. 8. Expression où va se réfugier le der
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
18 ciale ! Je baisse les yeux sur mon livre. « Et la foule menaçante se pressait autour du char de la princesse qu’on menait au
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
19 sur Germain-des-Prés, le grisant glissement de la foule de l’Arc aux Chevaux de Marly, les siècles de grandeur, de misère, de
16 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
20 e soleil. Accueilli à sa sortie de prison par une foule en fête, il entraîne une centaine d’enfants au bord de la mer pour cé
17 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
21 rien. Que la révolte, enfin, d’un seul contre la foule serait la marque d’un affreux orgueil, si d’abord elle ne témoignait
22 l soutient que le solitaire est plus grand que la foule anonyme, que la vie de l’esprit n’est possible que si l’on a d’abord
23 t pas le rire d’un Molière : Molière fait rire la foule au dépens de l’extravagant. Mais Kierkegaard rit tout seul de la foul
24 extravagant. Mais Kierkegaard rit tout seul de la foule , de son sérieux théâtral et fervent, et de sa peur de toute extravaga
25 la douleur du témoin de l’Esprit au milieu de la foule . L’originalité Qu’entend-il par ce mot d’originalité ? Il faut
26 solitaire et les faux dieux Nous croyons à la foule , aux races, à l’histoire (ou plutôt à l’évolution des sociétés), à la
27 vocation le dépasse ? Si Kierkegaard condamne la foule , ce n’est point qu’il la craigne, ou qu’il craigne d’y perdre le pauv
28 le pauvre moi des psychologues, son reproche à la foule , c’est qu’elle n’exige rien de lui. La foule nous veut tout simplemen
29 à la foule, c’est qu’elle n’exige rien de lui. La foule nous veut tout simplement irresponsables, par cela seul, nous la flat
30 rois ou quatre femmes, dans l’illusion d’être une foule et que personne peut-être ne saurait dire qui l’avait fait ou qui ava
31 -là l’auraient eu, ce courage ! Ô mensonge ! » La foule n’est rien que la fuite de chaque homme devant la responsabilité de s
32 e devant la responsabilité de son acte. « Car une foule est une abstraction, qui n’a pas de mains, mais chaque homme isolé a,
33 ins, non celles de son voisin et non celles de la foule qui n’a pas de mains. » Tout seul en face du Christ, un homme oserait
34 acher au visage du Fils de Dieu ? Mais qu’il soit foule , il aura ce « courage », — il l’a eu. Il faut aller plus loin. La fou
35 urage », — il l’a eu. Il faut aller plus loin. La foule n’est pas dans la rue seulement. Elle est dans la pensée des hommes d
36 puissant, nous témoignons de notre démission. La foule n’a pas d’autre existence et pas d’autre pouvoir que mon refus d’exis
37 . Tu te croyais un moi : témoigne que tu n’es pas foule , imitation et simple objet des lois du monde. La foule attend : si tu
38 , imitation et simple objet des lois du monde. La foule attend : si tu la suis, elle te méprisera sans doute, mais c’est le s
39 u’au bout accepter de vivre hic et nunc, quand la foule est ubiquité et fuite sans fin dans le passé ou l’avenir. Un seul
40 ut-être rien d’autre qu’un dernier méfait de « la foule  » dans notre existence morale. Une question mal posée. Un regard trou
18 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
41 éserté par tous ceux qui prétendent « mener » les foules ou les événements. Les premières tentatives faites par les clercs pou
19 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
42 us certaine, une féconde humiliation. L’homme des foules n’a que de la haine pour tout idéal un peu haut : il faudrait être fo
20 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
43 réalisation du paradis socialiste est promise aux foules dans mille ans, deux-mille ans. La réalisation des promesses du Chris
21 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
44 dent seront les seuls à demeurer calmes parmi les foules affolées, à l’heure où la force efficace n’est plus celle des fusils
45 assure. Ordre secret et fraternel au milieu de la foule des villes, je le vois grouper lentement des hommes qui se reconnaiss
22 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
46 éserté par tous ceux qui prétendent « mener » les foules ou les événements. Les premières tentatives faites par les clercs pou
23 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
47 us certaine, une féconde humiliation. L’homme des foules n’a que de la haine pour tout idéal un peu haut : il faudrait être fo
24 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
48 réalisation du paradis socialiste est promise aux foules dans mille ans, deux-mille ans. La réalisation des promesses du Chris
25 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
49 dent seront les seuls à demeurer calmes parmi les foules affolées, à l’heure où la force efficace n’est plus celle des fusils
50 assure. Ordre secret et fraternel au milieu de la foule des villes, je le vois grouper lentement des hommes qui se reconnaiss
26 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
51 prison, en ressort triomphalement escorté par une foule d’enfants qu’il a secourus, et dès lors le mouvement est lancé, l’opi
27 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
52 renouvellements nécessaires, puissent offrir aux foules le spectacle vivant de leurs travaux. En liaison étroite avec l’ensei
53 susciter l’élan des intelligences, à attacher les foules  ? […] Ce Palais doit être construit en dur. Il doit survivre à l’Expo
54 rit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. » N
55  ?38 Les clercs ont pris parti : les uns avec la foule , les autres avec Pilate. Les uns trahissant grossièrement, les autres
56 clercs de droite, des clercs de gauche, et de la foule . Pourquoi n’a-t-il pas dit seulement : Mon royaume n’est pas de ce mo
57 bstraits la plaque sensible d’un micro devant une foule élégante et muette, — c’est une chose, c’est même celle qu’on fera. M
58 voir au-delà et plus profond que ne peut voir la foule . Il faut donner un sens à sa vision. Oserons-nous dire que c’est la v
28 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
59 is je vois des visages fraternels où s’agitait la foule confuse et menaçante. Nous ne voyons aucun visage ailleurs que dans l
29 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
60 e roulais ces pensées, hier soir, debout parmi la foule qui n’avait pas trouvé de places assises dans une halle de 30 000 pla
61 s attendaient. J’étais venu pour écouter aussi la foule . Je me trouvais au milieu d’ouvriers, de jeunes miliciens du Service
62 s d’hystérie : rien n’est plus discipliné que ces foules . Il ne s’agit pas d’un tribun déchaîné ; il élève rarement la voix, s
30 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
63 excuse à ce mépris. Pourquoi voudrait-on que les foules aient plus de respect pour le spirituel que les élites elles-mêmes n’
31 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
64 s de journaux, mais encore il s’est divisé en une foule de dialectes ésotériques. Non seulement l’écrivain moderne use d’une
32 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
65 er les maisons : ce qui m’intéresse ici, c’est la foule . » Je me souviens alors de Goethe à Venise : « Je ne suis encore entr
66 Saint-Marc. Il y a de quoi faire au-dehors, et la foule m’intéresse infiniment… » Goethe poursuit : « Aujourd’hui je me suis
33 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
67 pris. Paradoxe d’un génie catholique, isolé de la foule des hommes, par ce qui manifeste, justement, sa volonté de catholicit
34 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
68 nécessairement à l’étatisme le plus brutal14. Une foule de préjugés sentimentaux, politiques et littéraires, très tenaces, no
35 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
69 s de journaux, mais encore il s’est divisé en une foule de dialectes ésotériques. Non seulement l’écrivain moderne use d’une
36 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
70 llement, etc., et nous nous embrouillons dans une foule de raisons qui dissimulent bien plus qu’elles ne traduisent notre pas
37 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
71 ait définir clairement parce qu’il est fait d’une foule d’éléments précis, pour la plupart très valables en soi, mais hétérog
38 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
72 radoxes. Je pourrais aussi essayer d’énumérer une foule d’exemples d’actes. Je chercherais à démontrer chaque fois que la pen
73 sur le concret. Pourquoi donc voudrait-on que les foules aient plus de respect pour l’esprit que les intellectuels eux-mêmes n
39 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
74 nécessairement à l’étatisme le plus brutal15. Une foule de préjugés sentimentaux, politiques et littéraires, très tenaces, no
40 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
75 s de journaux, mais encore il s’est divisé en une foule de dialectes ésotériques. Non seulement l’écrivain moderne use d’une
41 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
76 llement, etc., et nous nous embrouillons dans une foule de raisons qui dissimulent bien plus qu’elles ne traduisent notre pas
42 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
77 urait définir aisément parce qu’il est fait d’une foule d’éléments précis, pour la plupart très valables en soi, mais hétérog
43 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
78 radoxes. Je pourrais aussi essayer d’énumérer une foule d’exemples d’actes. Je chercherais à démontrer chaque fois que la pen
79 sur le concret. Pourquoi donc voudrait-on que les foules aient plus de respect pour l’esprit que les intellectuels eux-mêmes n
44 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
80 on les courtisans, les « vedettes » du moment. La foule croit vivre en eux, et par eux, les risques et les passions absentes
45 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
81 mphale des philistins enfin vengés, perdu dans la foule exaltée je me disais : Qu’est-ce que tout cela, ce discours, ces clam
46 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
82 . Ce ne sont pas des oracles que fait entendre la foule , nouvelle pythonisse, mais seulement le bruit inconsistant de son agi
47 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
83 ésie des diligences, mais aérée. C’est fait d’une foule d’incidents entrevus que tout dispose à romancer ; de conversations a
48 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
84 ec humilité. Et cinquante autres personnages, des foules aux foires, la vie commune du bourg et des paroisses. C’est vraiment
49 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
85 ésie des diligences, mais aérée. C’est fait d’une foule d’incidents entrevus, que tout dispose à romancer ; de conversations
50 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
86 urgentes : donner du pain et des spectacles à la foule . Mais Paul était apôtre et non pas dictateur. C’est pourquoi son mess
87 a pas su, par excès de prudence, empêcher que les foules le considèrent comme tel. Les chrétiens sont bien plus responsables d
88 n plus responsables des succès de Marx auprès des foules , que le marxisme n’est responsable du déclin des Églises dans le mond
51 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
89 paroxysme vocal, rythmé comme par l’avance d’une foule en marche, catastrophe ou triomphe solennel d’on ne sait quelle révol
90 n sa révolte… Étrange accord de cette musique de foule et de la lande désolée autour de nous ! Proximité de l’océan. Clameur
91 u’ici, dans le silence, se prolonge une rumeur de foule invisible. 6 décembre 1933 Il fait très froid depuis quelques j
92 su voir : la province et la vie quotidienne, une foule de réalités sociales passionnantes avec lesquelles j’ai hâte de confr
93 ésie des diligences, mais aérée. C’est fait d’une foule d’incidents entrevus, que tout dispose à romancer ; de conversations
94 rnative de manœuvre : nous laisser prendre par la foule , dont le torrent arrondira nos angles, nous simplifier dans le cadre
52 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
95 oute la misère des millions d’isolés qui font nos foules et qui saluent les dictateurs, tout cela en vérité n’est qu’une prièr
53 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
96 idus charriés par les mouvements mécaniques d’une foule  ? L. hoche la tête : — Allez écouter le Führer, nous en reparlerons d
97 écouté. Je suis debout, malaxé et soutenu par la foule , depuis bientôt quatre fois soixante minutes. Est-ce que cela vaut la
98 et qui déchaîne régulièrement l’enthousiasme des foules allemandes — pour les canons. Ces foules peuvent très bien être compo
99 asme des foules allemandes — pour les canons. Ces foules peuvent très bien être composées de pacifistes. Cela n’a aucune impor
54 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
100 éoriciens racistes, cherchent moins à enivrer les foules d’éloquence (à la française), qu’à enseigner des faits et une morale
101 dans l’air de la ville, dans la circulation de la foule , dans les regards croisés, les propos égarés ? On est en train de co
102 idus charriés par les mouvements mécaniques d’une foule  ? L. hoche la tête : — Allez écouter le Führer, nous en reparlerons d
103 iats. Je suis venu avec l’idée d’écouter aussi la foule . Je me trouve au milieu d’ouvriers, de jeunes miliciens du Service de
104 écouté. Je suis debout, malaxé et soutenu par la foule , depuis bientôt quatre fois soixante minutes. Est-ce que cela vaut la
105 clairée. Une seule chaîne de SS le séparait de la foule . J’étais au premier rang, à deux mètres de lui. Un bon tireur l’eût d
106 rtyre, ni rien de beau ou d’héroïque aux yeux des foules  ! C’est au contraire une situation devant laquelle le jugement humain
107 aura fini de parler. Mais un amen à mi-voix de la foule . Je ne veux pas chercher autour de moi les faces d’agents de la Gesta
108 plaine inégale, où le pied bute, nous suivons des foules silencieuses et hâtives, vers ce carré de lumière circonscrit d’étend
109 e jeunes filles s’éloignant vers la ville avec la foule nous rappelleront la nostalgie heureuse des Wandervögel d’autres temp
55 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
110 et qui déchaîne régulièrement l’enthousiasme des foules allemandes — pour les canons. Ces foules peuvent très bien être compo
111 asme des foules allemandes — pour les canons. Ces foules peuvent très bien être composées de pacifistes. Cela n’a aucune impor
56 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
112 e personnelle chez les individus charriés par une foule  ? » Il m’a répondu : « Allez écouter le Führer, nous en reparlerons e
113 , c’est de voir quels liens unissent Hitler à une foule à laquelle il parle. Essayez de vous représenter une salle immense qu
114 étroite. Une seule chaîne de SS le séparait de la foule . J’étais au premier rang, à deux mètres de lui. Un bon tireur l’eût d
57 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
115 . Une seule chaîne de miliciens le séparait de la foule . J’étais au premier rang, à deux mètres de lui. Un bon tireur l’eût d
58 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
116 maîtres véritables, ou s’en soucient. Meneurs de foules , savants, écrivains, journalistes, médecins : le questionnaire, pour
59 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
117 avec lui un des composants du spectacle, soit la foule , soit le chœur. Il est l’axe autour duquel tourne cette légende drama
118 e en scène, du jeu d’acteurs, des réactions de la foule . Ce que Denis de Rougemont pas plus qu’Honegger n’avouent, c’est la j
60 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
119 olas : Parmi nous, peuple, parmi nous — parmi la foule en lourd tumulte avant le jour — aveugle proie de l’horreur désirée —
120 du cheval roux de notre Apocalypse — parmi nous, foule , parmi nous. Descends ! clémente et pacificatrice — ô voix pareille
61 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
121 coup plus tard, ont osé cet aveu suprême. Mais la foule dit : ce sont des fous. Et la passion que le romancier désire flatter
62 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
122 place d’Assise, en présence de l’évêque et d’une foule immense, il se dépouilla de tous ses vêtements et se dressant tout nu
63 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
123 core masquée dans les légendes médiévales par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’art que Wa
64 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
124 oulignerai un fait assez frappant : c’est que les foules réagissent au dictateur, dans un pays donné, de la même manière que l
125 e qu’il est ce destin… De la sorte, il délivre la foule de la responsabilité de ses actes, donc du sentiment oppressant de sa
126 mation d’une idée scientifique qui s’emparait des foules que dans un fanatisme animateur et dans une véritable hystérie qui le
65 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
127 publicitaires, destinés à attirer la gloire et la foule à tel pèlerinage ou abbaye en magnifiant ses reliques miraculeuses et
66 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
128 Scène ii. (Musique de cortège. Vivats de la foule — le chœur. Par la gauche et la droite du plan 1 entrent les ambassad
129 ermée.) Parmi nous, peuple, parmi nous — parmi la foule en lourd tumulte avant le jour — aveugle proie de l’horreur désirée —
130 du cheval roux de notre Apocalypse — parmi nous, foule , parmi nous Descends, clémente et pacificatrice — ô voix pareille à l
67 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
131 ste symbolise les conflits politiques au sein des foules des grandes nations. Or, nous n’avons pas de grandes villes, et nous
132 de largeur, qui ne peut être occupée que par une foule , mais en même temps, l’action doit graviter autour d’un héros solitai
133 se déplaçait du héros central aux réactions de la foule , c’est-à-dire du drame de la personne à ses répercussions dans la com
68 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
134 coup plus tard, ont osé cet aveu suprême. Mais la foule dit : ce sont des fous. Et la passion que le romancier désire flatter
69 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
135 portants de ma terre se sont laissé corrompre. La foule a suivi leur exemple et abandonné la foi (catholique), ce qui fait qu
70 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
136 place d’Assise, en présence de l’évêque et d’une foule immense, il se dépouilla de tous ses vêtements et se dressant tout nu
71 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
137 core masquée dans les légendes médiévales par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’art que Wa
72 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
138 oulignerai un fait assez frappant : c’est que les foules réagissent au dictateur, dans un pays donné, de la même manière que l
139 e qu’il est ce destin… De la sorte, il délivre la foule de la responsabilité de ses actes, donc du sentiment oppressant de sa
140 mation d’une idée scientifique qui s’emparait des foules que dans un fanatisme animateur et dans une véritable hystérie qui le
73 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
141 coup plus tard, ont osé cet aveu suprême. Mais la foule dit : ce sont des fous. Et la passion que le romancier désire flatter
74 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
142 ortants de ma terre se sont laissés corrompre. La foule a suivi leur exemple et abandonné la foi (catholique), ce qui fait qu
75 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
143 place d’Assise, en présence de l’évêque et d’une foule immense, il se dépouilla de tous ses vêtements et se dressant tout nu
76 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
144 core masquée dans les légendes médiévales par une foule d’éléments épiques et pittoresques. ⁂ Cependant la forme d’art que Wa
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
145 oulignerai un fait assez frappant : c’est que les foules réagissent au dictateur, dans un pays donné, de la même manière que l
146 e qu’il est ce destin… De la sorte, il délivre la foule de la responsabilité de ses actes, donc du sentiment oppressant de sa
147 mation d’une idée scientifique qui s’emparait des foules que dans un fanatisme animateur et dans une véritable hystérie qui le
78 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
148 publicitaires destinés à attirer la gloire et la foule à tel pèlerinage ou abbaye en magnifiant ses reliques miraculeuses et
79 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
149 tellectuels ! — la vraie nature de l’angoisse des foules , pour lui donner une réponse à la fois frappante et concrète. « Tout
150 seul ; il n’est pas bon non plus que l’homme soit foule . Le monde rationaliste et libéral supposait que l’humanité n’était qu
151 doctrines à la question posée par l’angoisse des foules . D’où les encycliques sociales données par les deux derniers papes. E
80 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
152 ombes. Centre du monde ! Il s’en va, coudoyant la foule et traversant les lieux publics, avec cette grande Question qu’il por
81 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). « À cette heure où Paris… » (17 juin 1940)
153 int-Germain-des-Prés, le grisant glissement de la foule de l’Arc aux Chevaux de Marly, les siècles de grandeur, de misère, de
82 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
154 uns politiques le privilège de savoir parler à la foule , de savoir la toucher par des paroles directes. Vous me direz peut-êt
83 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
155 tellectuels ! — la vraie nature de l’angoisse des foules , pour lui donner une réponse à la fois frappante et concrète. « Tout
156 seul ; il n’est pas bon non plus que l’homme soit foule . Le monde rationaliste et libéral supposait que l’humanité n’était qu
157 doctrines à la question posée par l’angoisse des foules . D’où les Encycliques sociales données par les deux derniers papes. E
84 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
158 capitalisme traditionnel. Mais Willkie promet aux foules de conserver et même de développer presque toutes les mesures adoptée
85 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
159 entins blancs, bleus et rouges. À onze heures, la foule épela ces mots courant sur les murailles du Times : « Roosevelt entra
86 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
160 clairée. Une seule chaîne de SS le séparait de la foule . J’étais au premier rang, à deux mètres de lui. Un bon tireur l’eût d
161 int-Germain-des-Prés, le grisant glissement de la foule de l’Arc aux Chevaux de Marly, les siècles de grandeur, de misère, de
87 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
162 e celui qui aime à dire : Je ne suis Personne… La foule , c’est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient, eux et leur v
163 rois ou quatre femmes, dans l’illusion d’être une foule , et que personne peut-être ne saurait dire qui l’avait fait ou qui av
164 l’auraient eu, ce courage ! Ô mensonge !… Car une foule est une abstraction, qui n’a pas de mains, mais chaque homme isolé a,
165 mains, non celles du voisin, et non celles de la foule qui n’a pas de mains.9 Reconnaissons ici la vieille tactique, la se
166 s fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule . C’est-à-dire dans le lieu par excellence où l’on peut toujours dire 
167 « capable de réponse », ou responsable ; dans une foule il n’y a plus de réponse individuelle ; pour qu’il n’y ait plus de re
168 s masses sont dans notre attitude spirituelle. La foule n’est pas dans la rue seulement. Elle est dans la pensée des hommes d
169 même cas Windsor abdique, avec l’approbation des foules . La décadence de la vertu est un thème millénaire de l’éloquence sacr
88 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
170 sables, d’eaux amères ou de rochers, déserts des foules , ou ceux que porte un cœur dénué d’amour et d’espérance. Il n’est pas
171 seul. Il n’est pas bon non plus que l’homme soit foule , c’est être seul encore, c’est être seuls en masse. La solitude est u
172 crisie est encore un hommage que la faiblesse des foules rend à quelque idéal très obscurément pressenti. L’effort présent doi
173 ux barbares ? La barbarie débile et bébête de nos foules , la démission sans élégance de nos élites, est-ce que c’est cela qu’i
89 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
174 clairée. Une seule chaîne de SS le séparait de la foule . J’étais au premier rang, à deux mètres de lui. Un bon tireur l’eût d
175 St-Germain-des-Prés, le grisant glissement de la foule de l’Arc aux Chevaux de Marly, les siècles de grandeur, de misère, de
176 ter dans l’après-guerre l’enthousiasme éperdu des foules . Et les calculs politiques les plus sains des réalistes et des expert
90 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
177 celui qui aime à dire : Je ne suis Personne… La foule , c’est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient, eux et leur v
178 rois ou quatre femmes, dans l’illusion d’être une foule , et que personne peut-être ne saurait dire qui l’avait fait ou qui av
179 l’auraient eu, ce courage ! Ô mensonge !… Car une foule est une abstraction, qui n’a pas de mains, mais chaque homme isolé a,
180 mains, non celles du voisin, et non celles de la foule qui n’a pas de mains.20 Reconnaissons ici la vieille tactique, la se
181 s fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule . C’est-à-dire dans le lieu par excellence où l’on peut toujours dire 
182 « capable de réponse », ou responsable ; dans une foule il n’y a plus de réponse individuelle ; pour qu’il n’y ait plus de re
183 s masses sont dans notre attitude spirituelle. La foule n’est pas dans la rue seulement. Elle est dans la pensée des hommes d
184 même cas Windsor abdique, avec l’approbation des foules . La décadence de la vertu est un thème millénaire de l’éloquence sacr
91 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
185 sables, d’eaux amères ou de rochers, déserts des foules , ou ceux que porte un cœur dénué d’amour et d’espérance. Il n’est pas
186 seul. Il n’est pas bon non plus que l’homme soit foule , c’est être seul encore, c’est être seuls en masse. La solitude est u
187 crisie est encore un hommage que la faiblesse des foules rend à quelque idéal très obscurément pressenti. L’effort présent doi
188 ux barbares ? La barbarie débile et bébête de nos foules , la démission sans élégance de nos élites, est-ce que c’est cela qu’i
92 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
189 clairée. Une seule chaîne de SS le séparait de la foule . J’étais au premier rang, à deux mètres de lui. Un bon tireur l’eût d
190 int-Germain-des-Prés, le grisant glissement de la foule de l’Arc aux Chevaux de Marly, les siècles de grandeur, de misère, de
191 ter dans l’après-guerre l’enthousiasme éperdu des foules . Et les calculs politiques les plus sains des réalistes et des expert
93 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
192 celui qui aime à dire : Je ne suis Personne… La foule , c’est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient, eux et leur v
193 rois ou quatre femmes, dans l’illusion d’être une foule , et que personne peut-être ne saurait dire qui l’avait fait ou qui av
194 l’auraient eu, ce courage ! Ô mensonge !… Car une foule est une abstraction qui n’a pas de mains, mais chaque homme isolé a,
195 mains, non celles du voisin, et non celles de la foule qui n’a pas de mains.22 Reconnaissons ici la vieille tactique, la s
196 s fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule . C’est-à-dire dans le lieu par excellence où l’on peut toujours dire 
197 « capable de réponse », ou responsable ; dans une foule il n’y a plus de réponse individuelle ; pour qu’il n’y ait plus de re
198 s masses sont dans notre attitude spirituelle. La foule n’est pas dans la rue seulement. Elle est dans la pensée des hommes d
199 même cas Windsor abdique, avec l’approbation des foules . La décadence de la vertu est un thème millénaire de l’éloquence sacr
94 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
200 sables, d’eaux amères ou de rochers, déserts des foules , ou ceux que porte un cœur dénué d’amour et d’espérance. Il n’est pas
201 seul. Il n’est pas bon non plus que l’homme soit foule  : c’est être seul encore, c’est être seuls en masse. La solitude est
202 crisie est encore un hommage que la faiblesse des foules rend à quelque idéal très obscurément pressenti. L’effort présent doi
203 ux barbares ? La barbarie débile et bébête de nos foules , la démission sans élégance de nos élites, est-ce que c’est cela qu’i
95 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
204 squent fort de se rendre antipathiques. Jamais la foule n’a jugé ridicule que l’on affiche un amour de la gloire même excessi
205 a gloire même excessif pour le talent qu’on a. La foule ne tient pour glorieux que ceux qui prennent le soin de parler de leu
206 qui ne veut pas la gloire telle que la donne une foule à qui la flatte, n’est-ce pas qu’il veut la gloire telle que lui seul
207 t l’inverse qu’on observe ; c’est ce que donne la foule qui fait la gloire d’un homme.) La gloire antique était virile, comme
96 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
208 ombes. Centre du monde ! Il s’en va, coudoyant la foule et traversant les lieux publics avec cette grande Question qu’il port
97 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
209 e celui qui aime à dire : Je ne suis Personne… La foule , c’est le lieu de rendez-vous des hommes qui se fuient, eux et leur v
210 rois ou quatre femmes, dans l’illusion d’être une foule , et que personne peut-être ne saurait dire qui l’avait fait ou qui av
211 l’auraient eu ce courage ! Ô mensonge !… Car une foule est une abstraction qui n’a pas de mains, mais chaque homme isolé a,
212 mains, non celles du voisin, et non celles de la foule qui n’a pas de mains » (Kierkegaard). Reconnaissons ici la vieille ta
213 s fautes, vont se cacher dans les arbres, dans la foule . C’est-à-dire dans le lieu par excellence où l’on peut toujours dire 
214 « capable de réponse » ou responsable ; dans une foule , il n’y a plus de réponse individuelle ; pour qu’il n’y ait plus de r
215 s masses sont dans notre attitude spirituelle. La foule n’est pas dans la rue seulement. Elle est dans la pensée des hommes d
98 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
216 ter dans l’après-guerre l’enthousiasme éperdu des foules . Et les calculs politiques les plus sains des réalistes et des expert
99 1944, Les Personnes du drame. Introduction
217 a transforme ; l’opposition du solitaire et de la foule , à l’intérieur même de l’individu ; l’attestation des exigences d’une
100 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
218 hemin ; mais je vois des visages, où s’agitait la foule . Nous ne voyons aucun visage ailleurs que dans l’acte d’aimer. 7.T
219 rien. Que la révolte, enfin, d’un seul contre la foule , serait la marque d’un affreux orgueil si d’abord elle ne témoignait
220 l soutient que le solitaire est plus grand que la foule anonyme ; que la vie de l’esprit n’est possible que si l’on a d’abord
221 t pas le rire d’un Molière : Molière fait rire la foule aux dépens de l’extravagant. Mais Kierkegaard rit tout seul de la fou
222 extravagant. Mais Kierkegaard rit tout seul de la foule , de son sérieux théâtral et fervent, et de sa peur de toute extravaga
223 la douleur du témoin de l’Esprit, au milieu de la foule . 4.L’originalité Qu’entend-il par ce mot d’originalité ? Il fau
224 solitaire et les faux dieux Nous croyons à la foule , aux races, à l’Histoire (ou plutôt à l’Évolution des sociétés), à la
225 vocation le dépasse ? Si Kierkegaard condamne la foule , ce n’est point qu’il la craigne, ou qu’il craigne d’y perdre le pauv
226 le pauvre moi des psychologues. Son reproche à la foule , c’est qu’elle n’exige rien de lui. La foule nous veut tout simplemen
227 à la foule, c’est qu’elle n’exige rien de lui. La foule nous veut tout simplement irresponsables ; par cela seul, nous la fla
228 rois ou quatre femmes, dans l’illusion d’être une foule et que personne peut-être ne saurait dire qui l’avait fait ou l’avait
229 -là l’auraient eu, ce courage ! Ô mensonge ! » La foule n’est rien que la fuite de chaque homme devant la responsabilité de s
230 e devant la responsabilité de son acte. « Car une foule est une abstraction, qui n’a pas de mains, mais chaque homme isolé a,
231 ins, non celles de son voisin et non celles de la foule qui n’a pas de mains. » Tout seul en face du Christ, un homme oserait
232 acher au visage du Fils de Dieu ? Mais qu’il soit foule , il aura ce « courage », — il l’a eu. Il faut aller plus loin. La fou
233 urage », — il l’a eu. Il faut aller plus loin. La foule n’est pas dans la rue seulement. Elle est dans la pensée des hommes d
234 puissant, nous témoignons de notre démission. La foule n’a pas d’autre existence et d’autre pouvoir que mon refus d’exister
235 . Tu te croyais un moi : témoigne que tu n’es pas foule , imitation et simple objet des lois du monde. La foule attend : si tu
236 , imitation et simple objet des lois du monde. La foule attend : si tu la suis, elle te méprisera sans doute, mais c’est le s
237 au bout accepter de vivre hic et nunc, — quand la foule est ubiquité et fuite sans fin dans le passé ou l’avenir. 7.Un seu
238 ut-être rien d’autre qu’un dernier méfait de la «  foule  » dans notre existence morale. Une question mal posée. Un regard trou