1
us ou moins complètes au gré des tempéraments. Le
geste
de Lafcadio généralisé : c’est le surréalisme. De l’acte gratuit comm
2
la vertu conservatrice qui ne peut dicter que les
gestes
les plus favorables. J’ai d’autres instincts et je n’entends pas tous
3
nizetti qui pleure délicieusement jusque dans les
gestes
des passantes. Sous cette agitation aimable et monotone nous allons v
4
pas qu’il allait faire école. Le fait est que ce
geste
symbolique a déclenché tout un mouvement littéraire, celui-là même qu
5
is quant à l’auteur, il n’y a pas de gratuité. Le
geste
le plus incongru du héros n’est jamais que le résultat d’un mécanisme
6
que je le prive de la puissance de se délivrer en
gestes
, en conséquences matérielles. Ce n’est plus l’élan pur que je décris
7
t de notes, je retrouve un être si différent. Les
gestes
et les sentiments qui se proposaient à mon souvenir ont été passés au
8
rement. En morale : défaitisme quand il s’agit de
gestes
qui pourraient entraîner des effets imprévisibles, « réalisme » décou
9
s et ses désirs, un quant-à-soi qui ne gêne aucun
geste
, mais incline discrètement les décisions et les rend complices d’un d
10
é dans le premier exemple, ce serait le récit des
gestes
qu’il m’aurait fait commettre. Manifester est plus sincère qu’analyse
11
Pourtant, jusqu’au bout, il semble qu’un mot, un
geste
décisif, ou certaine amitié de la saison suffirait à dissiper le char
12
e soient délivrés d’eux-mêmes pour que ce mot, ce
geste
, soient possibles. C’est d’Armande surtout qu’on les attendrait, plus
13
ions du récit et de les exprimer seulement par un
geste
, une nuance du paysage, une image qu’on garde comme un pressentiment.
14
en passant, si j’étais malade. Je désignais d’un
geste
incertain quelques bouteilles de champagne vides ; car on pardonne l’
15
e caresse, entre deux phrases.) Mais voici que ce
geste
de ma mort aussi me lasse, l’image que je m’en forme… Je ne comprends
16
avec des moyens proprement cinégraphiques. Ici le
geste
pictural remplace le geste de l’acteur. Un mouvement ne souligne pas,
17
cinégraphiques. Ici le geste pictural remplace le
geste
de l’acteur. Un mouvement ne souligne pas, il exprime, et se suffit.
18
1905, on a sans cesse envie de crier : « Trop de
gestes
! » C’est une question d’épuration des moyens. Rendre le plus par le
19
as la tête en bas par rapport au soleil. Quelques
gestes
encore, interceptant les messages égarés de l’infini… Un tel homme,
20
el fouille les pensées de Pierre ou de Diane, les
gestes
d’Arthur, le roman vit et nous touche par la force de ce tourment ou
21
dire inconscience ! qui s’attache à vos faits et
gestes
. L’on croirait ouïr parfois le récit de quelqu’une de ces farces d’ét
22
dicale de notre vie, la moindre farce, le moindre
geste
convenu dans le genre « révolté » prend une saveur de raillerie assez
23
Pour celui qui saisit les correspondances, chaque
geste
, chaque minute d’une vie résume cette vie entière et fait allusion à
24
être poussé dans les détails. Il s’agit bien d’un
geste
identique, exécuté dans deux plans différents. Le drill est un yoga c
25
être poussé dans les détails. Il s’agit bien d’un
geste
identique, exécuté dans deux plans différents. Le drill est un yoga c
26
ute celui d’être trouvé. J’ai toujours méprisé le
geste
de l’homme qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à dou
27
s trouver sur l’heure. (En petit et intéressé, ce
geste
s’appelle coquetterie ; en grand et gratuit, sacrifice.) … feuilleton
28
rire tournoyants mais non pas désordonnés, et des
gestes
tendres des bras en balançant vivement la tête. Quand elles parlent,
29
fle vif. J’observe que les paroles autant que les
gestes
sont gouvernées par la seule logique d’un rythme constamment imprévu.
30
elle consiste — ô Danses ! avènement de l’âme aux
gestes
! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je
31
surde au regard des contraintes que subissent nos
gestes
. Imaginer ce qui se produirait, si par quelque Décret l’on élevait la
32
le sentiment d’une harmonie nécessaire entre nos
gestes
et nos pensées, nos créations et notre connaissance ; le sentiment d’
33
a passion ne s’y manifeste que par de très petits
gestes
qui, échappant soudain à des êtres d’ordinaire admirablement corrects
34
ssemblance et voisinage ». Ce regard rajeuni, ces
gestes
rudimentaires, cette odeur de bois fraîchement coupé que dégagent cer
35
el nous vivions, jusqu’au point que chacun de nos
gestes
— oui, même ce signe de la main — trahisse son immanente puissance. O
36
écessaire de principes faux en faits absurdes, le
geste
de Martin, détaché de ses considérants individuels, s’isole comme un
37
Pour celui qui saisit les correspondances, chaque
geste
, chaque minute d’une vie résume cette vie entière, et fait allusion à
38
l saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces
gestes
rythmés ? Anday chante. Ils me voient dans la nudité du rêve, oh ! je
39
as trouver sur l’heure. En petit et intéressé, ce
geste
s’appelle coquetterie ; en grand et gratuit sacrifice.) … feuilletons
40
rire tournoyants mais non pas désordonnés, et des
gestes
tendres des bras en balançant vivement la tête. Quand elles parlent,
41
fle vif. J’observe que les paroles autant que les
gestes
sont gouvernées par la seule logique d’un rythme constamment imprévu.
42
elle consiste — ô Danses ! avènement de l’âme aux
gestes
! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je
43
surde au regard des contraintes que subissent nos
gestes
. Imaginer ce qui se produirait, si par quelque Décret l’on élevait la
44
ute celui d’être trouvé. J’ai toujours méprisé le
geste
de l’homme qui, le soir dans sa chambre d’hôtel, ferme sa porte à dou
45
l saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces
gestes
rythmés ? Anday chante. Ils me voient dans la nudité du rêve, oh ! je
46
rire tournoyants mais non pas désordonnés, et des
gestes
tendres des bras en balançant vivement la tête. Quand elles parlent,
47
fle vif. J’observe que les paroles autant que les
gestes
sont gouvernées par la seule logique d’un rythme constamment imprévu.
48
elle consiste — ô Danses ! avènement de l’âme aux
gestes
! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je
49
surde au regard des contraintes que subissent nos
gestes
. Imaginer ce qui se produirait, si par quelque Décret l’on élevait la
50
sommes regardés un moment, de tout près. Un seul
geste
rapide eût suffi pour l’attraper par les oreilles. J’imaginai en une
51
monde et de son train, des sciences, des faits et
gestes
, des batailles, des accidents, des inventions, des religions, des êtr
52
citées, et qui vivent dans la mémoire avec leurs
gestes
lents et leurs passions étranges. Aussi, quelques enfants qui semblen
53
à notre action. C’est pourquoi la plupart de nos
gestes
, loin d’être ordonnateurs et créateurs, sont simplement déterminés pa
54
t donna l’accolade à chacun. Puis il fit un grand
geste
de ses deux bras levés, — comme pour bénir les circonstants, — et sou
55
s ? Comment ne voient-ils pas que chacun de leurs
gestes
pose la question des fins dernières de l’homme, et cela, qu’ils le ve
56
rde et magnifique, enseignante et désordonnée des
gestes
de l’humanité. Pour la philosophie, non contente d’avoir sophistiqué
57
passées » que Descartes déjà méprisait… VI. Le
geste
de Pilate Lorsque Renan se résigne sans peine à cette « abdication
58
atériellement, pour l’éditeur, de risquer un beau
geste
en faveur de quelque écrivain, peut-être génial, mais invendable sur
59
ond de tempête et de battements sourds — avec des
gestes
de prêtre, avec une sorte de douceur… Pendant six minutes. Et quand c
60
parfois avec ironie, mais sans amertume ; et ses
gestes
sont souples, n’ont plus rien de la brutalité des années de combat, a
61
ette volonté de plier l’attention aux phases d’un
geste
, d’une action ou d’une pensée. ⁂ Il reste la fameuse psychologie des
62
ous replace dans la vision grande et efficace des
gestes
les plus simples de la vie. 2. Formule d’une personne « Leur po
63
st une faim, une soif, une nostalgie que tous nos
gestes
, à notre insu, trahissent. Mais quelqu’un s’en est aperçu. Quelqu’un
64
l’on discute, c’est de savoir si telle œuvre, tel
geste
ou telle théorie est conforme à cette ligne sacrée. Et malheur à qui
65
la plus active, la plus proche de la chose et du
geste
. Poésie, de poiein, ce sera : faire. Connaître, de cognoscere, sera :
66
identiquement), c’est alors d’embrasser d’un seul
geste
, de réunir, de relancer vers sa vraie fin tout ce qu’une durée mauvai
67
mêmes. » Le nom, qui désigne la chose, appelle un
geste
de l’homme pour cette chose. Le verbe, désignant ce geste, appelle un
68
l’homme pour cette chose. Le verbe, désignant ce
geste
, appelle une phrase, un rythme d’actes concertés. Ainsi l’homme se tr
69
ontinue qu’il contient en lui dans son être : son
geste
n’est plus que la traduction, dans l’univers matériel, du sanglot de
70
issons de leur « histoire », c’est l’histoire des
gestes
de Dieu, dont les Hébreux ne furent que les instruments. C’est l’hist
71
ce au roy contre Boniface. » 29. À vrai dire, le
geste
de Nogaret a surtout une valeur de symbole. Dès 1254, on trouve un ac
72
st une faim, une soif, une nostalgie que tous nos
gestes
, à notre insu, trahissent. Mais quelqu’un s’en est aperçu. Quelqu’un
73
en un seul élan, où la vérité est attestée par un
geste
, et le geste sanctionné par la vérité. Voilà l’indivision cherchée, l
74
an, où la vérité est attestée par un geste, et le
geste
sanctionné par la vérité. Voilà l’indivision cherchée, la garantie ce
75
solide et libérale ? ⁂ Je pars d’une image, d’un
geste
, d’une espèce de métaphore, dont j’éprouve tout d’abord le dynamisme.
76
dont j’éprouve tout d’abord le dynamisme. Image,
geste
ou métaphore qui consiste dans le rapprochement de deux mots, ou de d
77
rencontrent même plus de refus, mais seulement un
geste
de doute, une allusion à l’infinie complexité de nos problèmes ; tous
78
-elle d’abord l’histoire des actes personnels, la
geste
, la suite des témoignages discontinus des vraies personnes. L’histoir
79
à sa suite, à moins qu’il ne s’agisse de simples
gestes
mécaniques84. Après quoi je demanderais ce que peut bien signifier un
80
oncret, c’est l’indivision de la pensée et de son
geste
. L’autorité de même sera l’indivision de la pensée et de ses risques.
81
que. Elle réunit, en une seule phrase, en un seul
geste
, deux aspects du réel, l’être et l’expression, entre lesquels le temp
82
s ces cas que de jouer sur un clavier de mots, de
gestes
ou de situations que l’on n’a pas eu à inventer ou à recréer. Il ne s
83
ble : c’est l’acte d’incarnation de la pensée, le
geste
profond, spécifique et ordonnateur de la puissance occidentale96. Mai
84
monde et de son train, des sciences, des faits et
gestes
, des batailles, des accidents, des inventions, des religions, des êtr
85
el nous vivions, jusqu’au point que chacun de nos
gestes
— oui, même ce signe de la main — trahisse son immanente puissance. O
86
issons de leur « histoire », c’est l’histoire des
gestes
de Dieu, dont les Hébreux ne furent que les instruments. C’est l’hist
87
st une faim, une soif, une nostalgie que tous nos
gestes
, à notre insu, trahissent. Mais quelqu’un s’en est aperçu. Quelqu’un
88
en un seul élan, où la vérité est attestée par un
geste
, et le geste sanctionné par la vérité. Voilà l’indivision cherchée, l
89
an, où la vérité est attestée par un geste, et le
geste
sanctionné par la vérité. Voilà l’indivision cherchée, la garantie ce
90
solide et libérale ? ⁂ Je pars d’une image, d’un
geste
, d’une espèce de métaphore, dont j’éprouve tout d’abord le dynamisme.
91
dont j’éprouve tout d’abord le dynamisme. Image,
geste
ou métaphore qui consiste dans le rapprochement de deux mots, ou de d
92
rencontrent même plus de refus, mais seulement un
geste
de doute, une allusion à l’infinie complexité de nos problèmes ; tous
93
-elle d’abord l’histoire des actes personnels, le
geste
, la suite des témoignages discontinus des vraies personnes. L’histoir
94
à sa suite, à moins qu’il ne s’agisse de simples
gestes
mécaniques87. Après quoi je demanderais ce que peut bien signifier un
95
mot, qui est l’indivision de la pensée et de son
geste
. L’autorité de même sera l’indivision de la pensée et de ses risques.
96
que. Elle réunit, en une seule phrase, en un seul
geste
, deux aspects du réel, l’être et l’expression, entre lesquels le temp
97
s ces cas que de jouer sur un clavier de mots, de
gestes
ou de situations que l’on n’a pas eu à inventer ou à recréer. Il ne s
98
ble : c’est l’acte d’incarnation de la pensée, le
geste
profond, spécifique et ordonnateur de la puissance occidentale99. Mai
99
monde et de son train, des sciences, des faits et
gestes
, des batailles, des accidents, des inventions, des religions, des êtr
100
el nous vivions, jusqu’au point que chacun de nos
gestes
— oui, même ce signe de la main — trahisse son immanente puissance. O
101
t, si ce « je » du récit de M. Blanzat faisait un
geste
franc, il est clair qu’il n’y aurait pas de roman. Mais, nous dit-il
102
pas de roman. Mais, nous dit-il : « le plus petit
geste
m’a toujours coûté ». z. « Jean Blanzat, Septembre, Grasset », Espr
103
per l’herbe sous les pieds » à la guerre. Mais le
geste
du capitaliste, qui eût été la plus belle farce de l’Histoire, a soul
104
brisée contre la coque des bateaux neufs, etc. Un
geste
résume toute la situation : c’est celui du coiffeur fameux, premier g
105
à la mairie ? » L’homme au visage maigre fait un
geste
réticent. Le vieux le tient par la manche et lui martèle de sa canne
106
s, porteurs de torches qu’ils se passent avec des
gestes
lents, hallucinants, à grands sauts ralentis — le courant électrique
107
, aux traits réguliers et sérieux, un peu lent de
geste
et de parole ; prudent. Il se plaint de son isolement. « On nous lais
108
i l’âge le plus familier avec la mort.) Ainsi nos
gestes
se prolongent, et leur grandeur est dans l’attente qu’ils trahissent.
109
l moderne est dégradant, c’est qu’on a limité ses
gestes
à l’immédiat, et borné son attente au salaire. Or toute vie est absur
110
e connaître — lève-toi et regarde les choses, les
gestes
incongrus et mécaniques des autres ; écoute bien ce qu’ils disent à t
111
f (novembre 1937)ag Le monde entier connaît la
geste
de cette communauté de sans-foyers, d’âmes sauvages et musiciennes, l
112
r lui seul et ici-bas, et qui anime désormais ses
gestes
et sa pensée la plus intime. Dès maintenant sa personne est recréée.
113
s, porteurs de torches qu’ils se passent avec des
gestes
lents, hallucinants, à grands sauts ralentis — le courant électrique
114
est plus spectaculaire, il ne fait plus de grands
gestes
symboliques et passionnés. Il ne tranche pas sur la platitude général
115
, aux traits réguliers et sérieux, un peu lent de
geste
et de parole ; prudent. Il se plaint de son isolement. « On nous lais
116
i l’âge le plus familier avec la mort.) Ainsi nos
gestes
se prolongent, et leur grandeur est dans l’attente qu’ils trahissent.
117
l moderne est dégradant, c’est qu’on a limité ses
gestes
à l’immédiat, et borné son attente au salaire. Or toute vie est absur
118
garder où ils creusent ! Quel gaspillage dans les
gestes
instinctifs, — car ils oublient souvent de piquer ce qu’ils viennent
120
ant lyrique de l’époque qui donnait un sens à nos
gestes
et comme une apparence de but aux nostalgies élémentaires. Tout mystè
121
brisée contre la coque des bateaux neufs, etc. Un
geste
résume toute la situation : c’est celui du coiffeur fameux, premier g
122
à la mairie ? — L’homme au visage maigre fait un
geste
réticent. Le vieux le tient par la manche et lui martèle de sa canne
123
est plus calme, la joie, si joie il y a, est sans
gestes
et sans flots de paroles. Nul pittoresque. Rien à « remarquer » parmi
124
des. Une jeune femme au profil très pur, quelques
gestes
autour d’une auto, le claquement d’une portière, et je me retrouvai s
125
ot prend ici un sens nouveau — c’est la suite des
gestes
de Dieu dont ils ne furent que les instruments. Mais les instruments
126
le que tout acte se réfère, et non seulement tout
geste
, mais toute pensée. Rien n’est plus neutre ou laissé au hasard, tout
127
e connaître — lève-toi et regarde les choses, les
gestes
incongrus et mécaniques des autres : écoute bien ce qu’ils disent à t
128
coup il se lève de son tabouret et avec un grand
geste
, le doigt pointé en l’air : « Je vais vous dire une chose : si tous l
129
coup. L’homme avance très lentement, saluant d’un
geste
lent, épiscopal, sous un tonnerre assourdissant de heil rythmés. (Je
130
t ce corps intéressant ou désirable, seulement ce
geste
involontaire ou cette expression fascinante, mais il pressent, à pein
131
elle veut réduire — il s’attache aux faits et aux
gestes
qui ne sont ni tout à fait ce que l’on croyait, ni exactement le cont
132
inscriptions. Et naturellement, les non aryens… (
Geste
de barrage.) Nous pénétrons dans la grande salle. Ils sont en effet u
133
on allocution. En terminant, il lève le bras d’un
geste
timide : — « Et en l’honneur de nos études romanes, Sieg heil ! » Un
134
implement, n’a-t-il pas encore pris l’habitude du
geste
par lequel tout discours officiel doit réglementairement se terminer.
135
u moins de sauver l’honneur. (Il est vrai que mon
geste
perd beaucoup de sa portée du fait que je suis étranger.) Au-dessus d
136
coup il se lève de son tabouret et avec un grand
geste
, le doigt pointé en l’air : « Je vais vous dire une chose : si tous l
137
, mais par contre, il est au courant des faits et
gestes
de Mademoiselle Darrieux, la star. On nous affirme aussi qu’il est pr
138
up. L’homme s’avance très lentement, saluant d’un
geste
lent, épiscopal, dans un tonnerre assourdissant de heil rythmés. (Je
139
que cet homme s’avance lentement, en saluant d’un
geste
épiscopal, quarante mille bras se lèvent, et le tonnerre rythmé des h
140
issant, massif, les cheveux noirs en bataille, le
geste
large et le sourire généreux, voici Honegger, le musicien. À ses côté
141
refaire avec ses mains le Paradis perdu et les «
gestes
de Dieu ». Le poète a reçu la vocation de restituer le cosmos à l’éta
142
rsonnes et de lieux, de chiffres, de relations de
gestes
et de paroles, matériel avec l’aide duquel l’historien compose des fa
143
te page. (Et certes, le sens inconscient d’un tel
geste
n’est rien de moins que la mise à mort de l’auteur. Pourtant il demeu
144
moins débiles dans leurs passions que dans leurs
gestes
de réprobation ? À défaut d’ennemis déclarés, où sera le courage que
145
e roman breton se distingue-t-il de la chanson de
geste
, qu’il supplanta dès la seconde moitié du xiie siècle avec une étonn
146
ut de son côté, à la même heure conçoit les mêmes
gestes
. Le soir venu, ils se retrouvent, et avouent leur nouveau tourment :
147
ans le dire. Il lui arrive de composer en un seul
geste
ou une seule métaphore à la fois l’expression de l’objet désiré et l’
148
n’a pas eu le temps d’intervenir et de gauchir le
geste
spontané. Et c’est pourquoi les plus belles scènes du Roman sont cell
149
de tournures qui ne désignent plus seulement les
gestes
élémentaires du guerrier, mais qui sont empruntées d’une façon très p
150
t ce corps intéressant ou désirable, seulement ce
geste
involontaire ou cette expression fascinante, mais il pressent, à pein
151
ne suite d’extravagances. Chaque parole et chaque
geste
du héros devaient correspondre à des symboles déterminés. La maison d
152
de l’ordre. (Ibid., p. 80.) 3. – Chansons de
geste
et romans courtois Les chansons de geste sont nées au xie siècle,
153
ns de geste et romans courtois Les chansons de
geste
sont nées au xie siècle, et pas avant, comme l’a montré Joseph Bédie
154
ours une profanation que l’on opère. Du moins ces
gestes
sont-ils ressentis comme tels à cette époque. Or il est évident que c
155
te page. (Et certes, le sens inconscient d’un tel
geste
n’est rien moins que la mise à mort de l’auteur. Pourtant il demeure
156
moins débiles dans leurs passions que dans leurs
gestes
de réprobation ? À défaut d’ennemis déclarés, où sera le courage que
157
e roman breton se distingue-t-il de la chanson de
geste
, qu’il supplanta dès la seconde moitié du xiie siècle avec une étonn
158
ans le dire. Il lui arrive de composer en un seul
geste
ou une seule métaphore à la fois l’expression de l’objet désiré et l’
159
n’a pas eu le temps d’intervenir et de gauchir le
geste
spontané. Et c’est pourquoi les plus belles scènes du Roman sont cell
160
artifices cruels, tantôt des rites sacrés ou des
gestes
magiques, parfois aussi des disciplines profondes élaborées par des m
161
e Shiva77 : « Pour mes dévots, je vais décrire le
geste
de l’Éclair (vajroli mudra) qui détruit la Ténèbre du monde et doit ê
162
nt ne craint pas de donner des précisions sur les
gestes
érotiques que l’on peut se permettre avec cette Dame. Et Guiraut de C
163
de tournures qui ne désignent plus seulement les
gestes
élémentaires du guerrier, mais qui sont empruntées d’une façon très p
164
t ce corps intéressant ou désirable, seulement ce
geste
involontaire ou cette expression fascinante, mais il pressent, à pein
165
te page. (Et certes, le sens inconscient d’un tel
geste
n’est rien moins que la mise à mort de l’auteur. Pourtant il demeure
166
moins débiles dans leurs passions que dans leurs
gestes
de réprobation ? À défaut d’ennemis déclarés, où sera le courage que
167
e roman breton se distingue-t-il de la chanson de
geste
, qu’il supplanta dès la seconde moitié du xiie siècle avec une étonn
168
ans le dire. Il lui arrive de composer en un seul
geste
ou une seule métaphore à la fois l’expression de l’objet désiré et l’
169
n’a pas eu le temps d’intervenir et de gauchir le
geste
spontané. Et c’est pourquoi les plus belles scènes du Roman sont cell
170
artifices cruels, tantôt des rites sacrés ou des
gestes
magiques, parfois aussi des disciplines profondes élaborées par des m
171
e Shiva68 : « Pour mes dévots, je vais décrire le
geste
de l’Éclair (vajroli mudra) qui détruit la Ténèbre du monde et doit ê
172
nt ne craint pas de donner des précisions sur les
gestes
érotiques que l’on peut se permettre avec cette Dame. Et Guiraut de C
173
de tournures qui ne désignent plus seulement les
gestes
élémentaires du guerrier, mais qui sont empruntées d’une façon très p
174
t ce corps intéressant ou désirable, seulement ce
geste
involontaire ou cette expression fascinante, mais il pressent, à pein
175
ne suite d’extravagances. Chaque parole et chaque
geste
du héros devaient correspondre à des symboles déterminés. La maison d
176
ion de l’ordre. (Ibid., p. 80.) 3.Chansons de
geste
et romans courtois Les chansons de geste sont nées au xie siècle,
177
ns de geste et romans courtois Les chansons de
geste
sont nées au xie siècle, et pas avant comme l’a montré Joseph Bédier
178
sseoir au culte de famille. Sa gêne. L’horreur du
geste
qui puisse dépasser son sentiment… » Kierkegaard, lui aussi, répétait
179
ller, chanter spontanément un répons, ce sont des
gestes
qui engagent, et par lesquels on témoigne. Ce sont des gestes qui man
180
ngagent, et par lesquels on témoigne. Ce sont des
gestes
qui manifestent, visiblement, la communauté de la foi, de l’humiliati
181
umiliation, ou de la joie chrétienne. Ce sont des
gestes
, enfin, qui favorisent l’oubli de soi et qui libèrent des fausses pud
182
ours une profanation que l’on opère. Du moins ces
gestes
sont-ils ressentis comme tels à cette époque. Or il est évident que c
183
ours une profanation que l’on opère. Du moins ces
gestes
sont-ils ressentis comme tels à cette époque. Or il est évident que c
184
rait ce que l’on croit, notez que ce n’est pas le
geste
de manger une pomme qui était mauvais aux yeux de l’Éternel, ni la po
185
tement que je suis faible… Si nous avons saisi le
geste
intime, le mouvement, la structure du mal, nous pouvons désormais pré
186
rait ce que l’on croit, notez que ce n’est pas le
geste
de manger une pomme qui était mauvais aux yeux de l’Éternel, ni la po
187
tement que je suis faible… Si nous avons saisi le
geste
intime, le mouvement, la structure du mal, nous pouvons désormais pré
188
rait ce que l’on croit, notez que ce n’est pas le
geste
de manger une pomme qui était mauvais aux yeux de l’Éternel, ni la po
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rait ce que l’on croit, notez que ce n’est pas le
geste
de manger une pomme qui était mauvais aux yeux de l’Éternel, ni la po
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lutte contre les nazis, c’est l’absence de grands
gestes
théâtraux, la sourdine mise à l’éloquence traditionnelle, le refus mê
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achine cette brusque épouvante, ramassant dans un
geste
, une forme, une atmosphère, tout ce que nous refusions d’admettre en