1
es prairies célestes, pour avoir donné une grande
gloire
aux jeunes hommes ! » Mais ce jeune homme qui écrivit naguère sur les
2
vrais puissants, je compte qu’il saura fonder sa
gloire
future sur des valeurs plus humaines. x. « Henry de Montherlant : L
3
acquises, sièges faits, autorités fondées sur la
gloire
et la sénilité, etc., etc. Et certes ce n’étaient pas des êtres, mais
4
sur lequel je fis graver : Prêté — rendu, pour la
gloire
de l’Église. (Ici, il but une gorgée et prit un temps.) » Je vous fai
5
tive, on fabrique, on transporte. » « Toute notre
gloire
est dans nos œuvres, dans le prix que nous payons à la terre la satis
6
sse vivre, c’est l’impossible. Mais justement, la
gloire
de M. Benda sera d’avoir soutenu que l’humanité a besoin qu’on lui de
7
lace de la Concorde. Notre conteur est vêtu de la
gloire
d’un pourpoint « plus rouge que rouge ». On assure qu’il possède enco
8
de Noël aux amples branches rayonnantes, dans une
gloire
de dorures, — et massées tout autour, frileuses dans leurs dessous ro
9
Romanciers protestants (janvier 1932)m Nos
gloires
nous jugent C’est un fait digne d’intérêt, et que personne, croyon
10
ins d’une confession, de faire le compte de leurs
gloires
? Ne doivent-ils pas au contraire considérer celles-ci comme leur acc
11
on a de chances d’en tenir… C’est ainsi que nos
gloires
passées, martyrs, camisards et prophètes, nous condamnent dans la mes
12
ze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa
gloire
. Moins redoutable, en apparence, le dieu-production se contente des m
13
de deux mondes dont la synthèse constituerait la
gloire
de ce temps, et, accessoirement, notre salut. Parmi les traits tout
14
aît son étrange impuissance : tous ces accords de
gloire
et de génie ne font qu’une rumeur informe, insignifiante. Tout se dég
15
de Noël aux amples branches rayonnantes, dans une
gloire
de dorures, — et massées tout autour, frileuses dans leurs dessous ro
16
lace de la Concorde. Notre conteur est vêtu de la
gloire
d’un pourpoint « plus rouge que rouge ». On assure qu’il possède enco
17
de deux mondes dont la synthèse constituerait la
gloire
de ce temps, et, accessoirement, notre salut. Parmi les traits tout q
18
aît son étrange impuissance : tous ces accords de
gloire
et de génie ne font qu’une rumeur informe, insignifiante. Tout se dég
19
de Noël aux amples branches rayonnantes, dans une
gloire
de dorures, — et massées tout autour, frileuses dans leurs dessous ro
20
oir d’été, après l’orage, avant la nuit, dans une
gloire
déchirante et délicieuse comme les secondes voix de Schumann. Un myth
21
nt nous. En deux minutes nous sommes passés de la
gloire
aux ténèbres denses. Il n’y a plus, tout près sur nos têtes, que les
22
es conjonctions clandestines, à l’incognito de la
gloire
. Je voudrais qu’on y élève un monument dédié à l’Illustre Inconnu. Il
23
er par les oreilles. J’imaginai en une seconde la
gloire
que me vaudrait cette aventure, ma rentrée triomphale à la maison. (F
24
ont peut-être celles qui m’ont le plus appris. Ma
gloire
ou mon plaisir en ont pâti, mais j’en tire une satisfaction plus secr
25
s toute politique humaine organisée — fût-ce à la
gloire
de Dieu ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice d
26
oltes et ses rêves. Ils lui en font une espèce de
gloire
. Le voilà justifié dans sa mauvaise conscience. Jeunesse se passe, an
27
ze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa
gloire
. Moins redoutable, en apparence, le dieu-production se contente des m
28
s toute politique humaine organisée — fût-ce à la
gloire
de Dieu ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice d
29
ze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa
gloire
. Moins redoutable, en apparence, le dieu-production se contente des m
30
s toute politique humaine organisée — fût-ce à la
gloire
de Dieu ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice d
31
age découvert contemplons comme dans un miroir la
gloire
du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de clarté en c
32
populaire et grossier30. Il faut se méfier de la
gloire
qu’on lui a faite. On nous rapporte par exemple que « déjà vieux et n
33
mis à part, et honoré en soi. Un écrivain fameux,
gloire
du roman français à l’étranger, vient confirmer de son côté que ce Pa
34
rêts » injustes des puissants, qu’ils refusent la
gloire
, ou le pouvoir, ou la richesse qui seraient le prix de leur intervent
35
village des Alpes : je vous demande un peu quelle
gloire
et quel bénéfice en retirent les survivants ! Allez-vous déclencher e
36
académique2, faux sublime officiel, envolées à la
gloire
d’un Descartes symbolique, on renonce à la comparaison trop belle du
37
’une évolution fatale ; tous ceux qui se font une
gloire
de découvrir des déterminations basses ou hautes selon qu’il faut jug
38
’une évolution fatale ; tous ceux qui se font une
gloire
de découvrir des déterminations basses ou hautes selon qu’il faut jug
39
un troisième « fait les théâtres », besogne sans
gloire
et de maigre profit, un quatrième enfin, malgré ses quatre-vingts ans
40
beaucoup de noms y sont omis, que beaucoup de nos
gloires
y sont traitées cavalièrement (Maurois-Mauriac : « manque de substanc
41
crise de 1930. Il nous en reste une génération de
gloires
rapides et sans ampleur, des « noms » qu’un seul livre imposa, et l’o
42
nde ! » Ô merveille du pathos révolutionnaire ! ô
gloire
de la phraséologie marxiste ! Ô triomphe des mots d’ordre sur l’inert
43
— reviendra s’asservir le poète… ⁂ C’est une des
gloires
du romantisme allemand que d’avoir su élever les faiblesses de l’homm
44
l’auteur s’amuse de sa maîtrise : Lagerlöf, ou la
gloire
de conter ! Plusieurs douzaines de personnages, des familles et des i
45
ècle eussent rejeté avec mépris et pitié. Mais la
gloire
posthume est un « titre » ; « l’intérêt » s’accumule avec le temps ;
46
de ce génie de la fable nordique. Lagerlöf ou la
gloire
de conter ! Jusqu’au moment où l’imagination, ranimant les grands ryt
47
c’est aussi au peuple entier qu’ils ont appris sa
gloire
quotidienne. Rien de plus profondément moderne que cette légende, mal
48
la corruption pour avoir part à la liberté de la
gloire
des enfants de Dieu. Or nous savons que jusqu’à ce jour, la création
49
nde ! » Ô merveille du pathos révolutionnaire ! Ô
gloire
de la phraséologie électorale ! Ô triomphe des mots d’ordre sur l’ine
50
Nynster venait de mourir, comblé d’honneurs et de
gloire
mondaine. Sur sa tombe son successeur le qualifia, selon l’usage, de
51
enfance dans l’air… ⁂ N’est-ce pas cela, la vraie
gloire
d’un poète : que son souvenir se confonde — inoubliable, inséparable
52
is tout ce que fait un chrétien, il le dédie à la
gloire
de Dieu, et c’est là toute la différence. Dira-t-on qu’elle n’est guè
53
village des Alpes : je vous demande un peu quelle
gloire
et quel bénéfice en retirent les survivants ! Allez-vous déclencher e
54
ce aux hommes le règne de l’Homme fort, et non la
gloire
du Dieu vivant. C’est pourquoi notre vraie défense contre lui ne peut
55
oir d’été, après l’orage, avant la nuit, dans une
gloire
déchirante et délicieuse comme les secondes voix de Schumann. Un myth
56
e grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa
gloire
, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père (I, 14-15).
57
e vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une
gloire
comme la gloire du Fils unique venu du Père (I, 14-15). L’incarnatio
58
us avons contemplé sa gloire, une gloire comme la
gloire
du Fils unique venu du Père (I, 14-15). L’incarnation de la Parole d
59
vin, de faussement transcendant — une illusion de
gloire
libératrice dont la douleur serait encore le signe ! Ainsi s’opère le
60
que les exaltations d’un crépuscule, promesses de
gloire
jamais tenues… 86. Philippe de Félice, Poisons sacrés, ivresses di
61
libération du désir, l’anathème sur le désir, la
gloire
crépusculaire, immensément plaintive et bienheureuse de l’âme sauvée
62
n’étaient donc animés « ni par aucun sentiment de
gloire
ni par aucun motif extérieur », l’armée française se présentait comme
63
de multiplient les récits de tueries inouïes ; la
gloire
d’un chevalier est faite du nombre de ses adversaires pourfendus et d
64
flatte la vraie passion de l’homme du Moyen Âge.
Gloire
du sang ! Mais le xviiie siècle considéra comme une réussite glorieu
65
u. Elle veut (sans le savoir) qu’au-delà de cette
gloire
, sa mort soit véritablement la fin de tout. L’ardeur nationaliste, el
66
e des poèmes publicitaires, destinés à attirer la
gloire
et la foule à tel pèlerinage ou abbaye en magnifiant ses reliques mir
67
u romantisme et des féconds loisirs qui a fait la
gloire
d’une Heidelberg, d’une Tubingue, et de tant d’autres petites cités o
68
d’hui me persécutent, parce que je leur enlève la
gloire
de se justifier… J’imposais à mon corps plus d’efforts qu’il n’en pou
69
sais en toute simplicité, par pur zèle et pour la
gloire
de Dieu. Toute ma vie n’était que jeûnes, veilles, oraisons, sueurs…
70
teurs non protestants ou incroyants nous font une
gloire
peut-être intempestive ? Le problème est, je crois, d’autant plus act
71
isions sacrées de l’État) ; — d’où les notions de
gloire
et de record. Et Alcibiade coupe la queue de son chien pour qu’on par
72
libre examen de toutes choses. Il est assoiffé de
gloire
et de richesse, de sa propre gloire et de sa propre richesse, fussent
73
t assoiffé de gloire et de richesse, de sa propre
gloire
et de sa propre richesse, fussent-elles acquises aux dépens de sa fam
74
l s’agisse de libre examen, de crimes, de soif de
gloire
et de richesses ou d’expériences telles que la dissection du corps hu
75
n et une ambiance protestante. Il y a trop de ces
gloires
dites protestantes qu’on annexe, qu’on recense par une sorte de natio
76
essein de l’abattre ! À nous la guerre, à vous la
gloire
, c’est ton marché ? Hornek. — Réfléchis, frère Claus ! Diesbac
77
ages. Nous, d’ici, voyons une aurore éclatante de
gloire
et d’or. Toi, de là-haut, vois l’orage futur et la dévastation des li
78
du Téméraire. La voyez-vous ? Ah ! Ah ! péril et
gloire
! Hardi ! Taillez et culbutez, Terreur au loin par votre cri de guerr
79
Une autre partie des compagnons. — Hourrah ! la
gloire
! La suite de Savoie. — Notre vengeance ! 3e partie des compag
80
s. Seigneur, Non pas à nous, Mais à ton nom donne
gloire
. Chœur céleste. (Plan 3.) Gloria in excelsis Deo ! Chœur fina
81
e grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa
gloire
, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. (I, 14-15.)
82
e vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une
gloire
comme la gloire du Fils unique venu du Père. (I, 14-15.) L’incarnati
83
us avons contemplé sa gloire, une gloire comme la
gloire
du Fils unique venu du Père. (I, 14-15.) L’incarnation de la Parole
84
é ou non, qui écoute les troubadours et fait leur
gloire
mondaine dans toute l’Europe. Or nous voyons cette religion de l’amou
85
vin, de faussement transcendant — une illusion de
gloire
libératrice dont la douleur serait encore le signe ! Ainsi s’opère le
86
que les exaltations d’un crépuscule, promesses de
gloire
jamais tenues… 104. Philippe de Félice, Poisons sacrés, ivresses d
87
libération du désir, l’anathème sur le désir, la
gloire
crépusculaire, immensément plaintive et bienheureuse de l’âme sauvée
88
n’étaient donc animés « ni par aucun sentiment de
gloire
ni par aucun motif extérieur », l’armée française se présentait comme
89
de multiplient les récits de tueries inouïes ; la
gloire
d’un chevalier est faite du nombre de ses adversaires pourfendus et d
90
flatte la vraie passion de l’homme du Moyen Âge.
Gloire
du sang ! Mais le xviiie siècle considéra comme une réussite glorieu
91
u. Elle veut (sans le savoir) qu’au-delà de cette
gloire
, sa mort soit véritablement la fin de tout. L’ardeur nationaliste, el
92
e grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa
gloire
, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » (I, 14-15.
93
e vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une
gloire
comme la gloire du Fils unique venu du Père. » (I, 14-15.) L’incarna
94
us avons contemplé sa gloire, une gloire comme la
gloire
du Fils unique venu du Père. » (I, 14-15.) L’incarnation de la Parol
95
é ou non, qui écoute les troubadours et fait leur
gloire
mondaine dans toute l’Europe. Or nous voyons cette religion de l’amou
96
vin, de faussement transcendant — une illusion de
gloire
libératrice dont la douleur serait encore le signe ! Ainsi s’opère le
97
que les exaltations d’un crépuscule, promesses de
gloire
jamais tenues… 96. Philippe de Félice, Poisons sacrés, ivresses di
98
libération du désir, l’anathème sur le désir, la
gloire
crépusculaire, immensément plaintive et bienheureuse de l’âme sauvée
99
n’étaient donc animés « ni par aucun sentiment de
gloire
ni par aucun motif extérieur », l’armée française se présentait comme
100
de multiplient les récits de tueries inouïes ; la
gloire
d’un chevalier est faite du nombre de ses adversaires pourfendus et d
101
flatte la vraie passion de l’homme du Moyen Âge.
Gloire
du sang ! Mais le xviiie siècle considéra comme une réussite glorieu
102
u. Elle veut (sans le savoir) qu’au-delà de cette
gloire
, sa mort soit véritablement la fin de tout. L’ardeur nationaliste, el
103
te des poèmes publicitaires destinés à attirer la
gloire
et la foule à tel pèlerinage ou abbaye en magnifiant ses reliques mir
104
cale, chant spontané d’une strophe du Te Deum : «
Gloire
soit au Saint-Esprit… » Puis bénédiction.) Telle est cette liturgie,
105
vers la conquête et la richesse ; au comble de sa
gloire
, et de son risque. Elle n’a jamais été moins neutre, moins confinée d
106
nant c’est le sceau des poèmes qu’il dédie « à la
gloire
de Dieu ». ⁂ Quand on dit chez nous de quelqu’un « qu’il a fait un pe
107
, et dont tant d’auteurs incroyants nous font une
gloire
peut-être intempestive ? Le problème est, je crois, d’autant plus act
108
isions sacrées de l’État) ; — d’où les notions de
gloire
et de record. Et Alcibiade coupe la queue de son chien pour qu’on par
109
libre examen de toutes choses. Il est assoiffé de
gloire
et de richesse, de sa propre gloire, et de sa propre richesse, fussen
110
t assoiffé de gloire et de richesse, de sa propre
gloire
, et de sa propre richesse, fussent-elles acquises aux dépens de sa fa
111
l s’agisse de libre examen, de crimes, de soif de
gloire
et de richesses, ou d’expériences telles que la dissection du corps h
112
nce protestante. Nous n’en avons que trop, de ces
gloires
« protestantes », laborieusement annexées et recensées par une sorte
113
, et dont tant d’auteurs incroyants nous font une
gloire
peut-être intempestive ? Depuis une dizaine d’années, une discussion
114
isions sacrées de l’État) ; — d’où les notions de
gloire
et de record. Et Alcibiade coupe la queue de son chien pour qu’on par
115
libre examen de toutes choses. Il est assoiffé de
gloire
et de richesse, de sa propre gloire, et de sa propre richesse, fussen
116
t assoiffé de gloire et de richesse, de sa propre
gloire
, et de sa propre richesse, fussent-elles acquises aux dépens de sa fa
117
l s’agisse de libre examen, de crimes, de soif de
gloire
et de richesses, ou d’expériences telles que la dissection du corps h
118
nce protestante. Nous n’en avons que trop, de ces
gloires
« protestantes », laborieusement annexées et recensées par une sorte
119
Esprit et les esprits, mais non plus la fin et la
gloire
à laquelle ils sont destinés. Ayant refusé de servir Dieu, de servir
120
signe et la condition nécessaire. Elle est notre
gloire
équivoque. C’est par la liberté, à cause d’elle, et dans elle, que no
121
n’aurait pu pécher, ni Adam après elle. Ainsi la
gloire
de l’homme étant sa liberté, il est clair que c’est en ce point que l
122
er, et poursuivit son chemin. Il marchait dans la
gloire
, et sa conscience resplendissait comme un sou neuf. « Tu n’as pas peu
123
vertueux. Il nous suffit de rendre à la vertu sa
gloire
. Certes, nous avions fait de la vertu si triste chose qu’il paraissai
124
e. Elles ne vont pas à un happy ending, mais à la
gloire
de la Vérité. J’imagine, je ne rêve pas : je me prépare à marcher. Je
125
ope christianisée. Les moines font autant pour sa
gloire
que les rabbins en avaient fait pour sa naissance. On lui attribue de
126
Esprit et les esprits, mais non plus la fin et la
gloire
à laquelle ils sont destinés. Ayant refusé de servir Dieu, de servir
127
signe et la condition nécessaire. Elle est notre
gloire
équivoque. C’est par la liberté, à cause d’elle, et dans elle, que no
128
n’aurait pu pécher, ni Adam après elle. Ainsi la
gloire
de l’homme étant sa liberté, il est clair que c’est en ce point que l
129
er, et poursuivit son chemin. Il marchait dans la
gloire
, et sa conscience resplendissait comme un sou neuf. « Tu n’as pas peu
130
vertueux. Il nous suffit de rendre à la vertu sa
gloire
. Certes, nous avions fait de la vertu si triste chose qu’il paraissai
131
e. Elles ne vont pas à un happy ending, mais à la
gloire
de la Vérité. J’imagine, je ne rêve pas : je me prépare à marcher. Je
132
ope christianisée. Les moines font autant pour sa
gloire
que les rabbins en avaient fait pour sa naissance. On lui attribue de
133
Esprit et les esprits, mais non plus la fin et la
gloire
à laquelle ils sont destinés. Ayant refusé de servir Dieu, de servir
134
signe et la condition nécessaire. Elle est notre
gloire
équivoque. C’est par la liberté, à cause d’elle, et dans elle, que no
135
n’aurait pu pécher, ni Adam après elle. Ainsi la
gloire
de l’homme étant sa liberté, il est clair que c’est en ce point que l
136
ar, et poursuivit son chemin. Il marchait dans la
gloire
, et sa conscience resplendissait comme un sou neuf. « Tu n’as pas peu
137
vertueux. Il nous suffit de rendre à la vertu sa
gloire
. Certes, nous avions fait de la vertu si triste chose qu’il paraissa
138
e. Elles ne vont pas à un happy ending, mais à la
gloire
de la Vérité. J’imagine, je ne rêve pas : Je me prépare à marcher. Je
139
La
gloire
(mars 1943)e (Nous le connaissions un peu, et pensions le connaîtr
140
itude aussi profondément ambiguë, vis-à-vis de la
gloire
, n’est pas sans entretenir les plus curieux malentendus entre un aute
141
upart des écrivains modernes.) J’ai vécu pour la
gloire
— dit le prince André — et qu’est-ce que la gloire, si ce n’est aussi
142
loire — dit le prince André — et qu’est-ce que la
gloire
, si ce n’est aussi l’amour du prochain, le désir de lui être utile et
143
copiant, je n’y vois plus que sophismes. Non, la
gloire
, ce n’est pas l’amour mais au contraire le mépris du prochain. Le Pri
144
herché qu’un public. C’est le public qui donne la
gloire
à celui qui le méprise assez pour le flatter. Tandis que la princesse
145
vraiment aimé son prochain, n’en n’a pas reçu de
gloire
et n’en demandait point. Aussi ne pense-t-elle pas qu’elle a « perdu
146
cela va sans dire. » C’est à cela qu’on donne la
gloire
. Et ceux qui ne la briguent point risquent fort de se rendre antipath
147
n’a jugé ridicule que l’on affiche un amour de la
gloire
même excessif pour le talent qu’on a. La foule ne tient pour glorieux
148
x que ceux qui prennent le soin de parler de leur
gloire
. Chateaubriand eut de la gloire, mais non Stendhal. Madame de Staël e
149
de parler de leur gloire. Chateaubriand eut de la
gloire
, mais non Stendhal. Madame de Staël en eut, mais non Constant (comme
150
n’entraîne pas que l’on change le jugement sur la
gloire
. La gloire est donc un mythe : j’entends que son pouvoir et sa grande
151
pas que l’on change le jugement sur la gloire. La
gloire
est donc un mythe : j’entends que son pouvoir et sa grandeur ne dépen
152
ma crescit eundo : minuit praesentia famam. Toute
gloire
est donc aliénée. Celle d’un Chateaubriand n’est pas à lui, ni à son
153
t se complique et se retourne ! Celui qui veut la
gloire
, est-ce qu’il manquerait d’orgueil ? Serait-il plus humble que moi ?
154
nt d’elle plus de noblesse ? Dire : je néglige la
gloire
, c’est dire : je vous néglige, vous qui donnez la gloire pour prix d’
155
c’est dire : je vous néglige, vous qui donnez la
gloire
pour prix d’une complaisance. Mais c’est dire aussi : je vous aime, p
156
lgaires que vous n’êtes. Celui qui ne veut pas la
gloire
telle que la donne une foule à qui la flatte, n’est-ce pas qu’il veut
157
foule à qui la flatte, n’est-ce pas qu’il veut la
gloire
telle que lui seul serait capable de se la décerner ? L’idée moderne
158
capable de se la décerner ? L’idée moderne de la
gloire
nous vient, dit-on, de la Renaissance. Glorieux est celui qui s’affir
159
— n’importe où. (Crimes commis pour s’acquérir la
gloire
, fréquents dans l’Italie du xve siècle.) Le besoin de la gloire est
160
ts dans l’Italie du xve siècle.) Le besoin de la
gloire
est donc né d’une sorte de maladie du sens social. C’est le contraire
161
de l’amour du prochain. L’individu qui cherche la
gloire
n’a plus souci ni même conscience du voisin qu’il pourrait aider (c’e
162
qui l’entourent ne songerait pas à rechercher la
gloire
. Car la gloire est ce qui sépare. Mais il chercherait l’excellence, à
163
t ne songerait pas à rechercher la gloire. Car la
gloire
est ce qui sépare. Mais il chercherait l’excellence, à son rang et se
164
observe ; c’est ce que donne la foule qui fait la
gloire
d’un homme.) La gloire antique était virile, comme le don. Alexandre
165
donne la foule qui fait la gloire d’un homme.) La
gloire
antique était virile, comme le don. Alexandre exemplaire, plus beau q
166
x que tous, n’était pas séparé mais au sommet. Sa
gloire
était dans son destin, gagée par une mesure universelle que ses actio
167
que ses actions comblaient exactement. Mais notre
gloire
ne saurait être mesurée : c’est une rumeur, c’est une publicité, une
168
chose de vulgaire. De fait, je ne connais pas de
gloire
moderne dont on ne puisse démontrer par quels moyens elle fut acquise
169
s la beauté de son œuvre, que s’est constituée sa
gloire
.) Et cependant, je me suis surpris à désirer une gloire qui ne m’ennu
170
.) Et cependant, je me suis surpris à désirer une
gloire
qui ne m’ennuierait pas. Non point la leur, mais celle que je pourrai
171
c’est bien là le privilège d’un dieu. Et la vraie
gloire
. Qu’est-ce que l’incognito ? Il y a là quelqu’un qui a de la valeur
172
lqu’un qui a de la valeur ; on ne le sait pas. La
gloire
moderne, c’est à peu près l’inverse. Mais ne serait-ce pas aussi le m
173
précisément, d’y renoncer ? Autre avantage de la
gloire
: elle confère le droit d’être banal. Tant pis si beaucoup en abusent
174
n abusent… Hypothèse : l’expérience intime de la
gloire
précède toujours sa manifestation. L’ambitieux ne vaut rien pour la
175
manifestation. L’ambitieux ne vaut rien pour la
gloire
. Il ne peut aboutir qu’au succès. Il reste sous l’empire de la compar
176
e. » Ce serait instructif et amusant. Je veux ma
gloire
, et je ne l’avoue jamais, — je fais le modeste — d’où vient cette pud
177
ste — d’où vient cette pudeur ? Je ne veux pas la
gloire
pour vous éblouir, vous que j’aime et qui me connaissez. Vous savez c
178
suis, et si vous appreniez un jour que j’ai de la
gloire
, que sauriez-vous alors d’essentiel que dès maintenant vous ne sachie
179
une erreur —, je veux cela. Qu’est-ce donc que «
gloire
», dont la prononciation, pour peu d’emphase que j’y prête, me fait v
180
ue j’y prête, me fait venir les larmes aux yeux ?
Gloire
et lumière, gloire ou mystère, gloire et mort lumineuse, gloire et ce
181
it venir les larmes aux yeux ? Gloire et lumière,
gloire
ou mystère, gloire et mort lumineuse, gloire et ce triomphal accord c
182
aux yeux ? Gloire et lumière, gloire ou mystère,
gloire
et mort lumineuse, gloire et ce triomphal accord clamé, ou cet instan
183
ère, gloire ou mystère, gloire et mort lumineuse,
gloire
et ce triomphal accord clamé, ou cet instant plutôt qui est au seuil
184
se que mon nom est : mensonge, que je voudrais la
gloire
et ne sais pas pourquoi ? Ou n’ose pas savoir pourquoi… Ce que je n’o
185
mon adversaire. C’est lui seul qui s’oppose à ma
gloire
, et qui me sauve malgré moi de mon triomphe. Il n’y a qu’un seul Dieu
186
, et tout sera. Ainsi, ô Dieu, délivrez-moi de la
gloire
! Mais cette prière m’émeut encore comme la gloire ! 1938 e. « La
187
loire ! Mais cette prière m’émeut encore comme la
gloire
! 1938 e. « La gloire », VVV, New York, n° 2-3, mars 1943, p. 71-
188
m’émeut encore comme la gloire ! 1938 e. « La
gloire
», VVV, New York, n° 2-3, mars 1943, p. 71-73.
189
oir d’été, après l’orage, avant la nuit, dans une
gloire
déchirante et délicieuse comme les secondes voix de Schumann. Un myth
190
signe et la condition nécessaire. Elle est notre
gloire
équivoque. C’est par la liberté, à cause d’elle, et dans elle, que no
191
n’aurait pu pécher, ni Adam après elle. Ainsi la
gloire
de l’homme étant sa liberté, il est clair que c’est en ce point que l
192
ce, et poursuivit son chemin. Il marchait dans la
gloire
, et sa conscience resplendissait comme un sou neuf. « Tu n’as pas peu
193
ricain cherche à faire voir, il tend au roman. Sa
gloire
et son statut social éclipsent bien souvent ceux des grands romancier
194
nt nous. En deux minutes nous sommes passés de la
gloire
aux ténèbres denses. Il n’y a plus que, tout près sur nos têtes, les
195
visse entraîné à Cointrin, où se posait dans une
gloire
de lumière le premier appareil arrivant de New York. Il repartit tren
196
ue le coming man va nous sortir. S’il réussit, sa
gloire
sera grande pendant plusieurs semaines au moins, à condition que la p
197
t de toute la création, son terme monumental à la
gloire
du Dieu Tout-Puissant, — l’Amen du Temps qui s’agenouille et s’abîme
198
el : la volonté de bâtir un monument visible à la
gloire
de l’unité des hommes, conduisit à la division de leur langage. Il co
199
ont de l’autostrade au long de l’horizon porte la
gloire
. Manhattan — Suite Le bel hiver. — J’ai retrouvé New York glac
200
oir d’été, après l’orage, avant la nuit, dans une
gloire
déchirante et délicieuse comme les secondes voix de Schumann. Un myth
201
vers la conquête et la richesse, au comble de sa
gloire
et de son risque. Elle n’a jamais été moins neutre, moins confinée da
202
nant c’est le sceau des poèmes qu’il dédie « à la
gloire
de Dieu ». ⁂ Quand on dit chez nous de quelqu’un « qu’il a fait un pe
203
nt de l’autostrade au fond de l’horizon porte la’
gloire
. Princeton, fin d’octobre 1940 À une heure de New York, nous so
204
ie des taudis ou des petits deux-pièces proprets.
Gloire
du grand chœur final largement déployé sur de hauts escaliers évoquan
205
a signification. À partir d’un certain moment, la
gloire
d’un homme confère de l’importance à la moindre opinion qu’il exprime
206
exprime — par position. (Et c’est le signe de la
gloire
moderne.) Il entre dans le domaine public, dans la banalité au sens p
207
Goethe ; d’un Valéry et d’un Gide, parmi nous. La
gloire
est devenue le droit d’énoncer des banalités mais qui ne passent plus
208
nt nous. En deux minutes nous sommes passés de la
gloire
aux ténèbres denses. Il n’y a plus que, tout près sur nos têtes, les
209
aît son étrange impuissance : tous ces accords de
gloire
et de génie ne font qu’une rumeur informe, insignifiante. Tout se dég
210
de Noël aux amples branches rayonnantes, dans une
gloire
de dorures, — et massées tout autour, frileuses dans leurs dessous ro
211
la corruption pour avoir part à la liberté de la
gloire
des enfants de Dieu. Or nous savons que jusqu’à ce jour, la création
212
village des Alpes : je vous demande un peu quelle
gloire
et quel bénéfice en retirent les survivants ! Allez-vous déclencher e
213
oir d’été, après l’orage, avant la nuit, dans une
gloire
déchirante et délicieuse comme les secondes voix de Schumann. Un myth