1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
1 , le Saint est un homme que Dieu a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on étend l’appellation de saint à ce
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Wilfred Chopard, Spicilège ironique (mai 1926)
2 harmant du Pédagogue et l’Amour — sourit avec une grâce un peu frileuse et se permet de bâiller en public. On connaît le dang
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
3 catholique.) Certes, il bannit le charme et toute grâce vaporeuse. Mais ses fleurs de cristal, si elles sont sans parfum, ne
4 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
4 ne vie plus âpre et violemment contractée, par la grâce de l’éternel Désir ? 6. Il est curieux de noter que de tels passage
5 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
5 gentes, mais qu’un ruban rouge et vert lie par la grâce d’une volonté sans doute divine… a. « Avant-propos », Revue de Bell
6 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
6 porter tant de richesses avec cette mélancolique grâce . Si quelques-uns de ses bijoux sont taillés comme ceux de Giraudoux,
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
7 rveilleux moderne. Un peu plus et nous demandions grâce de trop de plaisir. Mais je ne suis pas sûr que le plaisir du public
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
8 Car la foi naît de l’inquiétude autant que de la grâce , et régénère sans cesse l’inquiétude autant que la sérénité… Au reste
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
9 t leur adresser, parce que ces « maudits » ont la grâce , parce qu’ils sont la vie, même quand ils appellent la mort, parce qu
10 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
10 ois même que, Paul Donzé touché à son tour par la grâce décorative, il n’en reste qu’un, du moins à Neuchâtel même : Eugène B
11 rs de nos artistes. Mais n’allez pas croire à des grâces faciles ou sentimentales. Il y a une sorte d’aristocratique dissimula
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
12 Jacob (mai 1927)ah Voici un livre dur et sans grâces , qui ne manque pas d’une beauté assez brutale, pour nous choquer et s
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
13 but une gorgée et prit un temps.) » Je vous fais grâce , poursuivit-il, de la chronique de ma vie de rat d’hôtel et de sleepi
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
14 et qu’il en saisit sans mièvrerie ni vulgarité la grâce un peu trouble et l’insidieuse mélancolie. Un détail piqué adroitemen
14 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
15 repose la société ? Sur les hommes et les moyens grâce auxquels on cultive, on fabrique, on transporte. » « Toute notre gloi
16 e des vérités invisibles, qui gardent, par quelle grâce  ? un peu de cette connaissance active de Dieu que nos savants nomment
15 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
17 e se ferment sur le vide   Tu pleurerais Mais la grâce est facile comme un matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie
18 Mais la grâce est facile comme un matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie comme de cette nuit le jour d’un grand é
19 c’est le miroir d’une absence mais le signe de sa grâce Dans l’or vert évanouie au cœur éclatant du jour scintillera l’invi
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
20 rai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va parler, de grâce mettez-lui les mains sur la bouche ! Donnez-lui sa choucroute, tapez-
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
21 nfance et les font indûment participer de la même grâce . Voyez Péguy, quand il essaie de nous faire croire qu’« il n’y a rien
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
22 rai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va parler, de grâce mettez-lui les mains sur la bouche ! Donnez-lui sa choucroute, tapez-
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
23 nfance et les font indûment participer de la même grâce . Voyez Péguy, quand il essaie de nous faire croire qu’ « il n’y a rie
20 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
24 in ou les pentes de Chésières en les parant d’une grâce malicieuse et sensuelle dont nos yeux helvètes les croyaient par trop
21 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
25 ence se ferment sur le vide tu pleurerais mais la grâce est facile comme un matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie
26 mais la grâce est facile comme un matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie comme de cette nuit le jour d’un grand é
22 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
27 Dieu — et soit qu’il sache ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vouloir… C’est Nietzsche, et quelque chose par-dessus
23 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
28 , hagard et fiévreux, mais comme abandonné par la grâce . Ce vagabondage désespéré dura plusieurs semaines, au terme desquelle
24 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
29 e lettre de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous
25 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
30 plaine, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue jusqu’à la chevelure.
26 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
31 ence. Mais, participant de notre volonté et de la grâce , ils échappent à cette fatalité qui est le signe du monde matériel.
27 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
32 imentales la réponse aux premiers troubles que la grâce jette dans son âme. D’autre part, tous les catholiques qu’elle rencon
33 nt suffisants et rendent superflue l’action de la grâce ). Mais quoi ? Nous laisserons-nous vraiment « tenter » par cette erre
34 elle ne peut survivre à cet acte suprême, à cette grâce . Aussi notre bonheur humain n’est-il en aucune mesure le signe de la
28 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
35 u dernier, priant continuellement pour obtenir la grâce de devenir capable de suivre Jésus. Une autre fois, à midi, il monta
29 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
36 tout précepte évangélique une fois détaché de la grâce se décompose avec virulence en sophismes, ou bien engendre des chimèr
30 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
37 u. Donc : refus ou ignorance des catégories de la grâce et du péché ; un certain ascétisme de la forme, mais jamais rien d’ex
38 ’esprit protestant », tout ce qui rend inutile la grâce  ? Il y va pourtant de notre force de conquête. Que nous le voulions o
39 ivine légèreté, c’est-à-dire, qu’elle récusait la grâce autant que le péché. La censure moraliste est avant tout peureuse. El
40 r là rien d’autre que sa méfiance vis-à-vis de la grâce et son optimisme vis-à-vis de la nature humaine, qui, selon cette vue
41 essimiste quant à l’homme, mais confiante dans la grâce , cède le champ aux idées de Rousseau, optimistes quant à l’homme et p
42 rs que ceux qu’elle peut imaginer en dehors de la grâce , c’est-à-dire la police des mœurs, l’éducation bourgeoise et ces blas
43 ndes, par le sentiment tragique du péché et de la grâce souveraine. C’est cela qui donne aux romans de Dostoïevski ou d’Émily
31 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
44 jourd’hui. Aujourd’hui, c’est le titre du journal grâce auquel chaque semaine ou presque, il reprend le dialogue avec son pub
32 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
45 e dernière fois la loi, au moment où il reçoit la grâce de lui échapper : « Wer immer strebend sich bemüht, — Den können wir
33 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
46 visible du péché entraîne la considération de la grâce . Et c’est en quoi la transcendance divine, sans cesse, se mêle à notr
34 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
47 us Mann a raconté cette histoire avec beaucoup de grâces et des pointes d’ironie anachroniques. Cela frise Salammbô plus que L
35 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
48 puis le bien ; puis le péché et le pardon. Et la grâce est déjà dans l’œil qui sait voir le péché au sein du mal et du bien
36 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
49 d’attester la scandaleuse doctrine du « salut de grâce et bonté pure », du salut par la foi, par l’abandon aux mains du Dieu
37 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
50 a pensée sans douleur !), des méthodes policières grâce auxquelles se maintient le désordre établi. Mais nous allons plus loi
38 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
51 e quelques secondes, et ceux qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du désir d’adorer. Du sein de tant de contraintes p
39 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
52 e lettre de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous
53 plaine, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue jusqu’à la chevelure.
40 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
54 , hagard et fiévreux, mais comme abandonné par la grâce . Ce vagabondage désespéré dura plusieurs semaines, au terme desquelle
41 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
55 e quelques secondes, et ceux qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du désir d’adorer. Du sein de tant de contraintes p
42 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
56 e lettre de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous
57 plaine, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue jusqu’à la chevelure.
43 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
58 possède et maîtrise d’abord, dans la force et la grâce du terme, la liberté de l’expression. e. Voir Les Méfaits de l’ins
44 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
59 bénissent, la sanctifient, et en son nom rendent grâces au ciel, alors éclate le scandale, car alors, de par la défection, ma
45 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
60 , de l’extérieur, le gage de la résurrection. (La grâce n’est pas accordée aux « justes », mais bien aux condamnés à mort.) L
46 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
61 ndraient plus réellement compte du péché ni de la grâce . Et le symbole de cette passivité, proclamé par la Renaissance, c’est
47 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
62 prend soin d’elle au temps de sa misère. Puis une grâce vient dans sa vie et désormais l’accompagne en secret tout au long de
48 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
63 tuelle des péchés et le « partage » (sharing) des grâces reçues, il sait qu’on ne peut être chrétien que totalement, personnel
49 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
64 it cependant choisir. Ou bien tu crois à la seule grâce de Dieu, dans l’abîme infini où tu te vois, ou bien tu crois aussi à
50 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
65 tre à même d’y voir les marques du surnaturel. La grâce n’intervient pas ailleurs que dans l’« abîme ». On la pressent d’abor
66 On a dit de Sara Alelia que c’est un roman de la grâce  : oui, mais c’est aussi, et d’abord, un roman de la perdition. J’y vo
67 end soin d’elle au temps de son malheur. Puis une grâce vient dans sa vie, et désormais l’accompagne en secret tout au long d
51 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
68 ous donne toute une anthologie de pareils traits. Grâce à quoi l’on ressort de cette lecture plus édifié encore que révolté.
52 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
69 homme qui se connaît entièrement dépendant de la grâce de son Sauveur, un homme qui sait que son salut ne dépend pas du mond
53 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
70 bénissent, la sanctifient, et en son nom rendent grâces au ciel, alors éclate le scandale, car alors, de par la défection, ma
54 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
71 a pensée sans douleur !), des méthodes policières grâce auxquelles se maintient le désordre établi. Mais nous allons plus loi
55 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
72 e de leur apparition. Elle constitue le sûr appui grâce auquel on peut résister au choc moral de la surprise. Dans la panique
56 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
73 homme qui se connaît entièrement dépendant de la grâce de son Sauveur, un homme qui sait que son salut ne dépend pas du mond
57 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
74 bénissent, la sanctifient, et en son nom rendent grâces au ciel, alors éclate le scandale, car alors, de par la défection, ma
58 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
75 a pensée sans douleur !), des méthodes policières grâce auxquelles se maintient le désordre établi. Mais nous allons plus loi
59 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
76 e de leur apparition. Elle constitue le sûr appui grâce auquel on peut résister au choc moral de la surprise. Dans la panique
60 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
77 un bélier prêt pour le sacrifice… On célèbre la grâce de Dieu qui a donné Isaac pour la seconde fois ; on ne voit, dans tou
78 en plus pécheur, de plus en plus livré à la seule grâce divine. La vie chrétienne, c’est simplement la vie humaine éclairée p
79 à la limite de ses possibilités, là où paraît la grâce , in extremis. Car c’est à chaque instant de la vie de la foi que se p
61 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
80 on directe, réciproque et gratuite, au sens où la grâce est gratuite, — sens absolument différent de celui qu’a prôné André G
62 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
81 Salut”, cela s’appelle, en bonne scolastique, la grâce infuse ! et si toute notre humanité est soumise à cette fécondation p
82 iques, d’influx spirituel dans le vieil homme, de grâce infuse et de radioactivité de l’Évangile ! Mais vous, avez-vous donc
63 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
83 a paru, et nous en témoignons par nos actions de grâce — précisément par nos actions ! — et je voudrais mettre l’accent sur
84 ustice apparue, et dans l’élan de notre action de grâce , prisonniers que nous sommes de la forme terrestre, nous prêchons une
85 du jugement porté sur la forme du monde, et de la grâce offerte à ceux qui croient. Mais ceci dit, et une fois repoussée la
86 u’ils le fassent, si la foi leur permet de rendre grâces du sort qui leur est fait ! — Il se peut que d’autres en grand nombre
64 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
87 qui se consacrent à la défense du spirituel ? La grâce moscovite vous aurait-elle saisi ? L’utilitarisme grossier, le matéri
65 1935, Présence, articles (1932–1946). Autour de Nietzsche : petite note sur l’injustice (novembre 1935)
88 Dieu, appel que l’on accepte ou que l’on refuse ; grâce n’a qu’un sens vaguement métaphorique et sentimental en dehors de l’É
89 te prétention chrétienne à vouloir monopoliser la grâce  », écrit M. Miéville en une phrase proprement stupéfiante… h. « Auto
66 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
90 e jour, sans assurances et sans préparation, à la grâce de Dieu, dans la confiance et l’inquiétude, — on pourrait dire, dans
91 igences : l’abîme entre les mérites humains et la grâce , l’abîme entre l’imitation et l’acte, l’abîme entre la religion et la
92 e faut pas commencer par l’imitation, mais par la grâce . L’imitation suivra comme un fruit de la reconnaissance… Tout commenc
93 ur seul le sait, dans l’instant de la foi, où par grâce il peut rompre ce lien. « Si vous voulez interroger, interrogez ! »,
67 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
94 parent l’éternel du temporel, Dieu de l’homme, la grâce de la nature, et la Révélation de notre raison ? Au point qu’on en ar
95 es si la raison des scolastiques, éclairée par la grâce , n’avait su les achever en les incorporant à la tradition de l’Église
96 de même du purgatoire, de l’analogia entis, de la grâce infuse, de la révélation progressive : termes transitifs introduits p
97 dans l’Écriture, et par l’action du Saint-Esprit, grâce auquel l’Écriture nous parle. Serions-nous donc d’accord ? Lisons plu
98 ui est comme un commentaire de la première : « Ma grâce te suffit »33, vous retrouvez le sens de la vraie tradition : celle q
99 as contraire au Saint-Esprit. » 33. L’acte de la grâce , l’acte libre et parfait de la libre grâce que Dieu nous fait ; et no
100 de la grâce, l’acte libre et parfait de la libre grâce que Dieu nous fait ; et non point cette infusio, ce principium divinu
101 e infusio, ce principium divinum que Rome appelle grâce . Voir l’article de R. de Pury. k. « Sur une page de Bossuet (ou Trad
68 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
102 giron de l’Église, toutes les ressources de sa «  grâce merveilleuse » à exposer les doctrines de Rome, les « propos ambigus
69 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
103 nscience réelle du péché suppose une action de la grâce , la conscience d’une démission suppose la connaissance préalable, mêm
104 arole prend un sens, là où le jugement devient la grâce . Le vrai sérieux de la vie et sa réalité ne se révèlent à nous qu’au
105 uffit de lire ses Lettres pour constater que la «  grâce  » où il baignait ne l’a pas dispensé d’être héroïque. 87. « Murmurer
70 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
106 giron de l’Église, toutes les ressources de sa «  grâce merveilleuse » à exposer les doctrines de Rome, les « propos ambigus
71 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
107 nscience réelle du péché suppose une action de la grâce , la conscience d’une démission suppose la connaissance préalable, mêm
108 arole prend un sens, là où le jugement devient la grâce . Le vrai sérieux de la vie et sa réalité ne se révèlent à nous qu’au
72 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
109 goût. — Nous sommes attachés à cette sélection de grâce et de mesure qui s’appelle la politesse française. Ensuite parce que
73 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l’armée allemande depuis l’armistice (mars 1937)
110 au pouvoir, de « l’homme à poigne » touché par la grâce nationale, et qui se charge d’écraser la révolution avec une brutalit
74 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
111 ant qu’on n’a pas envisagé la doctrine de la pure grâce jusque dans son sérieux dernier, on peut soutenir que l’homme possède
112 voir qu’il n’y a de liberté possible que dans la grâce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation de Luther vise le moment de
75 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
113 janvier Matinées d’hiver au midi Et voici par la grâce du soleil de janvier qu’un mot devient le plus beau de la langue : ma
76 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
114 le de la création dans son état d’innocence et de grâce , et il n’y aurait pas de poésie — ni de prière — s’il n’y avait pas,
77 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
115 ge littéraire la solution d’une question précise. Grâce à Colette, je sais maintenant pourquoi notre chambre était pleine de
116 journaux et qu’on entend dans les assemblées, et grâce auxquelles on reconnaît tout de suite si un type est avec les petits
78 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
117 uisées depuis les Victoriens, retrouvent ici leur grâce et leur prestige. Une ironie sereine, à peine amère, les décape de to
79 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
118 ge littéraire la solution d’une question précise. Grâce à Colette, je sais maintenant pourquoi notre chambre était pleine de
119 ugement : Journal d’un intellectuel en chômage . Grâce à la complaisance du directeur de la Guilde, M. A. Mermoud, nous somm
80 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
120 n, nous jette dans le grand jeu du péché et de la grâce , et se confond avec la Charité. Imaginer, à ce degré, c’est déjà pres
81 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
121 ge littéraire la solution d’une question précise. Grâce à Colette, je sais maintenant pourquoi notre chambre était pleine de
122 journaux et qu’on entend dans les assemblées, et grâce auxquelles on reconnaît tout de suite si un type est avec les petits
123 ements domestiques, plus aucun de ces subterfuges grâce auxquels la conscience peut se dissimuler, et qui l’empêchent d’attei
82 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
124 1935 Matinée d’hiver au Midi. Et voici par la grâce du soleil de janvier qu’un mot devient le plus beau de la langue : ma
83 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
125 dont ils ont l’assurance d’être l’objet, par une grâce périlleuse, et dans la foi, les calvinistes, dès la fin du xvie sièc
84 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
126 ant qu’on n’a pas envisagé la doctrine de la pure grâce jusque dans son sérieux dernier, on peut soutenir que l’homme possède
127 voir qu’il n’y a de liberté possible que dans la grâce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation de Luther vise le moment de
85 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
128 ation des phénomènes, ou si j’ose dire : c’est la grâce efficace. Les choses ont tourné de telle sorte ; et l’on explique au
86 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
129 eut tenir à sa merci — au lieu d’y être comme par grâce — se transforme instantanément en une absence insupportable. Fonder l
87 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
130 » d’édification.) Elles sont encore une action de grâce , comme le Magnificat de Bach. Pour préciser : un artiste protestant (
131 a foi : dans le péché où Dieu le cherche et où la grâce vient le trouver, — presque toujours par d’autres voies que celles qu
88 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
132 giquement parti après une enquête loyale. Mais de grâce , qu’on ne mêle pas tout sous prétexte de christianisme ! Qu’on n’appe
89 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
133 passe. » (I. Cor. 7, 1-32). Et voici le coup de grâce  : « Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des
134 dans la dualité, qui n’est plus qu’un dialogue de grâce et d’obéissance. Et le désir de la plus haute passion se voit alors c
135 fin ni cesse dans le combat de la nature et de la grâce . Sans fin ni cesse, malheureux puis heureux. Mais l’horizon n’est plu
136 sincarnation, qui est le salut, mais l’acte de la grâce , accompli par Dieu seul. 106. Ce dernier chapitre est la conclusion
90 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
137 l qui lui tient tête figure l’Allemagne nouvelle. Grâce à lui, le village sera sauvé, les Russes proprement massacrés. Dans u
138  : Décalogue, confession des péchés, promesses de grâce , credo. Mais au lieu d’une Loi sainte et dont les exigences amènent a
139 nérateur de rancune, d’humiliation. Au lieu de la grâce , le héros venu « d’en haut » apporte à son peuple l’orgueil. Et les a
91 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
140 ation des phénomènes, ou si j’ose dire : c’est la grâce efficace. Les choses ont tourné de telle sorte ; et l’on explique au
92 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
141 us serons condamnés, ou bien nous recevrons notre grâce . Mais Nietzsche et Don Juan doutent de leur grâce. Les voici donc con
142 grâce. Mais Nietzsche et Don Juan doutent de leur grâce . Les voici donc contraints de gagner dans le temps de leur vie — d’où
93 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
143 ut-il dire d’une expérience mystique privée de la grâce , réduite à ses aspects purement humains ?) Le point de départ paraît
94 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
144 ses, plus que jamais elle doit se faire entendre. Grâce aux organisateurs de l’émission nationale du 6 novembre, quelques scè
95 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
145 on dont le roi Marc l’a chargé. Et Iseut lui fait grâce , car elle veut être reine. (Selon certains auteurs, c’est aussi qu’el
146 « jugement de Dieu » pour prouver son innocence. Grâce à un subterfuge, elle triomphe de l’épreuve : avant de saisir le fer
147 e leur secret vouloir, mais le Dieu qui promet sa grâce , et la « vive flamme d’amour » éclose aux « déserts » de la Nuit. Tri
148 urée sensible, elle ne peut être qu’un instant de grâce — le duo de Don Juan et Zerline. Ou bien l’on tombe dans une idylle d
96 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
149 ite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la
97 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
150 aides rationnelles et visibles, et s’offre à une grâce inconnue. La poésie moderne nous a montré combien d’exemples de ces d
151 boutit à des instants de communion active dans la Grâce , et c’est cela qu’ils appellent « mariage » — cette communion de l’âm
152 e et audacieuse, de vérifier même les plus hautes grâces par leurs répercussions dans la vie quotidienne. Sainte Thérèse ne te
153 ur plaire à Dieu, pour recevoir de lui de grandes grâces , il faut, et telle est sa volonté, que ces grâces passent par les mai
154 grâces, il faut, et telle est sa volonté, que ces grâces passent par les mains de cette humanité sacrée en laquelle il a décla
98 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
155 e foi » : Elle passe par le chemin, si pleine de grâce et de noblesse qu’elle abaisse l’orgueil de celui qu’elle salue [auqu
156 iser ce que l’homme désire122. D’Elle te vient la grâce généreuse Qui te pousse au ciel par un droit sentier Et fait que je m
157 er secret du mythe courtois, c’est le signe d’une grâce reçue. Ce qui peut arracher à l’espoir vain, c’est la foi seule dans
158 l’absolu chrétien. Les « mérites » et non plus la grâce imprévisible décident désormais d’une union, et rendront seuls « aima
159 écrit à l’homme qui l’a séduite : « Je vous rends grâces du fond de mon cœur pour la désespérance où vous m’avez jetée, et mép
160 jeu des règles, des péchés et des vertus, par la grâce d’une vertu qui transcende le monde de la Loi. Enfin tout se ramène à
161 au niveau de la vie, mais qui s’évanouit dans la grâce lumineuse au-delà de la mort physique. Or le drame achevé par la musi
162 . Car celle-ci survivait à toute mystique, par la grâce équivoque du romantisme. L’hérédité — ou ce qu’on nommait ainsi — tra
163 urgeois ou vilain, pouvait y accéder par la seule grâce de la « poésie ». D’innombrables documents nous attestent qu’aux yeux
164  Cingria, Pétrarque. 122. Sainte Thérèse : « Ces grâces sont accompagnées d’un entier détachement des créatures, quant à l’es
99 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
165 la mécanisation de la guerre. » Enfin le coup de grâce sera porté à la chevalerie par l’invention de l’artillerie. « Et n’es
100 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
166 eut tenir à sa merci — au lieu d’y être comme par grâce  — se transforme instantanément en une absence insupportable. Fonder l