1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 cle, qu’elle paraît parfois, lorsque la tourmente humaine ne la moleste ni ne l’avive plus, cruelle et désolée comme cette « fl
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
2 d vaudois. Vraiment, tout ce qui semble viable et humain dans la critique moderne du romantisme, Vinet l’avait trouvé. Mais sa
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
3 t, nous fîmes le procès de toutes les jouissances humaines . L’espèce de sincérité terroriste dans laquelle nous nous obstinions
4 développé en nous un goût furieux de l’expérience humaine . » (Aragon) 4. « Lorsque tout est fini » dans Libertinage. (NRF) 5.
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
5 et conduit lentement l’usure des milliers d’êtres humains  ». Elle n’est plus adaptée aux conditions nouvelles de travail ou de
5 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
6 s sanglants. Pour ma part, je le trouve assez peu humain et comme obsédé par une idée de violence tonique certes, mais décidém
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
7 qu’elle révèle, puis de les situer dans l’univers humain  ». M. Fernandez a tout le talent qu’il faut pour lui faire acquérir d
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
8 aura fonder sa gloire future sur des valeurs plus humaines . x. « Henry de Montherlant : Les Bestiaires (Grasset, Paris) », Bib
8 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
9 brume, une vie étrangère, une paix qui n’est pas humaine , et qui nous laisse gourds et faibles, caressant en nous la lâche vol
10 nous, érigeait l’image de la lutte et des forces humaines , et rendait sous des coups un son qui nous évoqua les rumeurs de vill
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
11 ’est bien plutôt une unité supérieure de l’esprit humain que nous découvrons, et qui nous permettra de juger à notre tour cert
10 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
12 orel, est-elle moins révélatrice du fond de l’âme humaine  ? Que si l’on s’étonne de me voir donner ici la préférence à l’acte v
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
13 sse point oublier que ce livre d’une résonance si humaine , est mieux que charmant, — douloureux et désinvolte, glacé, passionné
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
14 — comme dit Gide — qui serait aussi la part de l’ humain , l’imperfection secrète qui fait naître l’amour. Parce que la créatio
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
15 t de faciles tricheries8 — qu’ait connue l’esprit humain . Sens de l’Absolu, sens de la pureté ou fanatisme de l’esprit. Jusqu’
16 être pas eu d’expression plus haute de l’angoisse humaine , et vous aurez beau rire, pharisiens, et dire qu’elle est née dans un
17 n son nom l’on mesurait odieusement une sympathie humaine pour nous sans prix ? Mais nous avions besoin de révolution pour vivr
14 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
18 ure, à ces natures remises à neuf, l’imperfection humaine qui touche. Mais l’atmosphère pure de ces espaces définis par quelque
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
19 ’inquiétude actuelle. Sous couleur de démasquer l’ humain , et par l’acharnement angoissé qu’on y apporte, l’on en vient à une c
20 ravade qui donne à ce livre sa valeur de document humain , nuit à sa valeur littéraire. Je n’aime guère ce style abstrait, semé
21 e René Crevel un sens de la douleur et un sérieux humain qui forcent la sympathie. ai. « René Crevel : La Mort difficile (S.
16 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
22 où le fracas des machines couvre déjà la plainte humaine . Il y a ceux qui pleurent le passé et ceux qui prophétisent, ceux qui
23 peut subsister qu’en progressant. Mais la nature humaine a des limites. Et le temps approche où elles seront atteintes. On peu
24 ournant de l’essentiel une grande part des forces humaines , il travaille contre l’Esprit. Rien n’est gratuit. Nous payons notre
25 l, de nos jours, on tranche les grandes questions humaines est une des manifestations les plus frappantes de notre régression. C
26 le d’en comprendre les correspondances divines et humaines , insensible même à sa déchéance, abandonné à la lutte tragique et abs
27 conscience de ses besoins et de ses buts propres, humains et divins. Mauvais loisirs. Ford lui a donné une auto pour admirer la
28 a perdu le sens religieux, cosmique, de l’effort humain . Il ne peut plus situer son effort individuel dans le monde, lui attr
17 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
29 tanées du plaisir qui seules faisaient sa dignité humaine , parce qu’elles le rattachaient aux buts les plus hauts de notre vie.
18 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
30 e) : « Il me semble que je lutte contre l’absurde humain , en faisant ce que je fais ici… » L’évasion dans l’action — révolutio
19 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
31 s autos. Il préfère s’intéresser aux divers types humains . Mais on lui sait peu de grés de sa curiosité. Sans doute est-il trop
20 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
32 n, dont la spécialité était l’assassinat du corps humain , mais qui raconte dans son autobiographie que son désir constant étai
21 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
33 grave — car il vécut dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Esprit et dont certains des plus purs d’e
34 âne… Écoutons plutôt Bettina — la vérité est plus humaine , est plus divine, quand c’est une telle femme qui la confesse : « Cel
22 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
35 d’être complices dans cet attentat à l’intégrité humaine qu’est en fait l’esprit démocratique. Là-dessus, ces messieurs se lam
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
36 rbitraire et le sens de la relativité des décrets humains . Le prix de mes souffrances était donc ce conformisme indispensable a
37 des titres pour mépriser toute valeur simplement humaine , et une honte secrète qui exaspérait ce mépris et le rendait agressif
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
38 besoins ; enfin des rythmes naturels de l’esprit humain , qu’il se trouve que le Créateur n’a point accordés à l’actuelle divi
39 nc sur une tranquille méconnaissance de la nature humaine . L’histoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cette épais
40 lève soit celui qui sait utiliser pour son profit humain la petite somme de connaissances indispensables qu’on lui donne à l’é
41 eux le traitement scolaire ; celui dont la valeur humaine subsiste intacte au milieu des conditions anormales créées par l’écol
42 nversion méthodique de toutes les lois divines et humaines . C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement de la race. D’autre par
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
43 ies naturelles (je ne fais le procès de la bêtise humaine qu’en tant qu’elle est cultivée par l’État), l’École, après avoir ent
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
44 e soi-disant progrès social correspond à un recul humain . Par exemple, est-ce un progrès que d’avoir remplacé les hiérarchies
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
45 iste, tout ce qui est violemment et intégralement humain . L’anarchie est un degré d’intensité dans la vie, non pas un parti. T
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
46 d’être complices dans cet attentat à l’intégrité humaine qu’est en fait l’esprit démocratique. Là-dessus, ces messieurs se lam
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
47 rbitraire et le sens de la relativité des décrets humains . Le prix de mes souffrances était donc ce conformisme indispensable a
48 des titres pour mépriser toute valeur simplement humaine , et une honte secrète qui exaspérait ce mépris et le rendait agressif
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
49 besoins ; enfin des rythmes naturels de l’esprit humain , qu’il se trouve que le Créateur n’a point accordés à l’actuelle divi
50 nc sur une tranquille méconnaissance de la nature humaine . L’histoire enregistre bien une ou deux autres bêtises de cette épais
51 lève soit celui qui sait utiliser pour son profit humain la petite somme de connaissances indispensables qu’on lui donne à l’é
52 eux le traitement scolaire ; celui dont la valeur humaine subsiste intacte au milieu des conditions anormales créées par l’écol
53 nversion méthodique de toutes les lois divines et humaines . C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement du peuple. D’autre part
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
54 ies naturelles (je ne fais le procès de la bêtise humaine qu’en tant qu’elle est cultivée par l’État), l’École, après avoir ent
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
55 e soi-disant progrès social correspond à un recul humain . Par exemple, est-ce un progrès que d’avoir remplacé les hiérarchies
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
56 iste, tout ce qui est violemment et intégralement humain . L’anarchie est un degré d’intensité dans la vie, non pas un parti. T
34 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
57 ’une des époques les plus violentes de l’histoire humaine  ; ils assistent à des bouleversements sociaux, moraux et surtout spir
58 « tracé peut-être pour toujours les limites de l’ humaine liberté ». Simond réclame « un parti pris…, un ordre de valeurs, si a
59 int oublier que l’existence du Christ donne à « l’ humaine liberté » des limites d’une nature que Léonard ne soupçonna même pas 
35 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
60 esclaves, hors de quoi je ne sais pas de commerce humain qui vaille la peine, qui vaille l’amour. Durant cette méditation, nou
36 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
61 st celui qui passe toutes les mesures de l’esprit humain , parle aux dieux avec orgueil, et finit par succomber à son « hybris 
37 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
62 n apparence, je me découvre localisé dans un type humain . Immobile, j’étais presque infiniment variable, indéterminé. Et c’est
38 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
63 Deux menaces mortelles assiègent notre condition humaine  : la liberté de l’esprit et les lois de la matière. Pris entre une an
64 énérations cette notion d’un équilibre proprement humain . Ainsi passèrent quelques siècles ; ainsi passa le xixe . On le laiss
65 tant et toujours plus de mal à prouver la liberté humaine  ? C’est que l’on s’est trop bien assimilé les tours de la pensée scie
39 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
66 t. C’est qu’il y apporte un peu plus d’expérience humaine qu’on n’a coutume d’en attendre aujourd’hui d’un jeune écrivain. Son
67 La Voie royale, mérite mieux que notre curiosité humaine , ou que notre admiration littéraire11. Le courage presque agressif q
68 nographie en outre violations des lois divines et humaines , n’eussent vraisemblablement pas fait encourir à notre auteur pareil
40 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
69 élé de bonnes raisons brutales, de bonnes raisons humaines , de nous intéresser à l’Asie : les grèves à Bombay, les révolutions e
70 ion radicale des conditions matérielles de la vie humaine . Je crois que l’homme ne peut être transformé que spirituellement. Et
71 on. » Triste carence d’un jugement qui se prétend humain  ! Pensez-y M. Nizan : quelle que soit la Tchéka régnante, il y aura t
72 nstituer en dehors de Dieu sur des bases purement humaines  ». Aux yeux du « séculariste », bien entendu, la question religieuse
41 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
73 graphique, expose un portrait frappant de réalité humaine . Mais l’œuvre maîtresse de l’exposition est sans doute la « Crucifixi
42 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
74 car c’est à cette condition seulement que la vie humaine gardera sa signification. En somme, on pourrait résumer la pensée de
75 peur du monde-termitière qui sauvera la condition humaine menacée par le matérialisme : c’est un idéal positif, immédiat parce
43 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
76 aussi, il ne lui est pas inférieur par l’intérêt humain , et sa qualité d’émotion n’est pas moins pure. C’est l’histoire de la
77 nstitue un milieu privilégié pour l’étude du cœur humain . Si le rôle de l’art est d’affiner nos âmes au contact de réalités pl
78 ut-être, verront-là une condamnation des passions humaines , et comme la morale du roman. Mais nous ne croyons pas qu’une œuvre d
79 lle est l’expression concrète d’une loi divine et humaine , et c’est ici que l’on peut voir sa profonde ressemblance avec les Af
80 e de nous en libérer. Car au-dessus des fatalités humaines , ce qui compte chez les personnages de Baring, c’est la manière d’acc
81 e en général (du fait précisément que les mobiles humains sont ici entièrement suffisants et rendent superflue l’action de la g
82 acte suprême, à cette grâce. Aussi notre bonheur humain n’est-il en aucune mesure le signe de la vérité. Personne, peut-être,
83 r d’immoralisme tout acte qui entraîne des ruines humaines . Mais la vérité, elle, est indifférente à ce que nous appelons bonheu
84 misère est plus que je ne peux supporter. La vie humaine me paraît intolérable. — Elle l’est presque, mais pas tout à fait. Il
44 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
85 . Ils ont tous étudié presque exclusivement l’âme humaine . La montagne qui repousse l’homme, la montagne farouche, effrayante,
45 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
86 force et délicatesse, éprouve tous les penchants humains , s’y soustrait quand il le faut pour mieux vivre et n’en fait jamais
87 rce à méditer chrétiennement le fait de la misère humaine , — cela ne saurait être sans fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler
46 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
88 t les aurait ainsi fouillées ? Je ne sais ; l’âme humaine , je pense, depuis qu’elle existe, n’a pas changé de nature, et, si el
89 ne trouve aucune paix dans une intimité purement humaine  : Et l’homme seul répond à l’homme épouvanté 27. Il nous manque une
47 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
90 Les Éléments de la grandeur humaine , par Rudolf Kassner (octobre 1931)a Si l’existence — le degré d’êt
91 exprime un tourment, c’est en tant que la réalité humaine , non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’i
92 liage précieux de hauteur, de rigueur et de pitié humaine , une retenue presque solennelle mais qui sans cesse frôle l’humour, e
93 nan, un France. a. « Les Éléments de la grandeur humaine , par Rudolf Kassner, traduit de l’allemand (Éditions de la NRF) », La
48 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
94 normale », ou si l’on préfère, l’amertume du cœur humain découvrant son impuissance à susciter dans le monde l’amour dont il a
49 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
95 la grâce et son optimisme vis-à-vis de la nature humaine , qui, selon cette vue, serait bonne, ou du moins meilleure, si on la
50 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
96 pas seule responsable d’un divorce que la nature humaine désirait de toute sa lâcheté. Mais l’exemple de Descartes est l’un de
97 du verbe penser. On a noté d’abord qu’une espèce humaine est en voie de disparaître, en partie par vice interne, en partie du
98 er sur la Croix, qui est le Signe de la condition humaine déchirée entre le Temps et l’Éternité. 1. Kierkegaard : « Conclusio
51 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
99 cette confrontation et me persuade de son intérêt humain . Et si tout cela reste absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte
100 on des voies totalement divergentes, une attitude humaine qui me paraît commune. Que Goethe ait pratiqué « le devis des choses
101 extra-terrestre, peut s’intégrer dans l’équilibre humain . Incident décisif qui figure en raccourci tout le drame dialectique d
102 fois que Goethe invoque la catégorie sacrée de l’ humain , comprenons qu’il y va de tout. Mais les anges enfin élèvent Faust au
103 ne des « conditions ». C’est la vision du travail humain , inexorable et dégoûtant, mais comment échapper ? L’hallucination est
104 émesurée de Rimbaud qui nous juge, et la grandeur humaine de Goethe. Et qui voudrait les opposer ? Que signifierait un choix do
105 st d’autres recours, d’autres points de vision qu’ humains . La révélation chrétienne déborde notre condition, si elle la comble
106 alectique autoriserait à des jugements de valeurs humaines . Mais il faudrait mettre en balance une longue fidélité peut-être org
52 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
107 ié du seul instant où tu l’aurais aimé Et les humains leur nombre dans la pluie Autour de toi les visages qui fuient —
53 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
108 ’en outrepassant les limites normales de l’esprit humain . La transcendance de Dieu est absolue, par rapport à notre pensée nat
109 Goethe, prônant dans Faust le salut par l’effort humain au sein d’une nature harmonieuse — et quand bien même il fait interve
54 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
110 ues constitue précisément à nos yeux leur intérêt humain  ? Dans leur simplicité, elles suffiront longtemps encore à provoquer
111 s’il ne considère avant tout la commune condition humaine et sa défense contre un système dont l’action dissolvante s’étend à t
112 « actuelle » de la pensée, inséparable d’un ordre humain total. b. « Cause commune », Présence, Lausanne et Genève, n° 2, avr
55 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
113 e qui revient à faire le vain procès de la bêtise humaine . Ou bien sa réaction de dégoût est véritablement profonde, mais alors
56 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
114 t à fonder quelque chose de neuf, de concret et d’ humain . Petits purs, conformistes à rebours, qu’ils aillent grossir les rang
115 l’état social actuel l’empêche atrocement d’être humain . Seule cette revendication perpétuelle de l’humain contre l’inhumain
116 umain. Seule cette revendication perpétuelle de l’ humain contre l’inhumain portera toujours en elle-même une garantie révoluti
57 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
117 ui selon lui tend à la suppression de la personne humaine . Sa critique nous paraît pertinente, mais elle serait plus efficace s
118 le de rendre une force offensive à cette personne humaine . Le choix des sujets abordés dans son livre montre un esprit averti d
119 nsée purement conceptuelle et dépourvue d’intérêt humain concret. On lui dira que ce n’est pas si grave, que le monde n’est pl
120 s profond que le sien à l’endroit des résultats «  humains  » de toute philosophie.) Mais ensuite, et à notre tour, nous demander
121 M. Nizan si son appel à une philosophie vraiment humaine , dont les pensées concernent chaque homme dans chaque situation de sa
58 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
122 ’ont posée sur un plan où nul arrêt de la justice humaine désormais ne saurait l’esquiver. Personne n’a réfuté ces témoignages,
59 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
123 n et la psychologie, pour réfuter par des raisons humaines ces démons que seule la prière peut délivrer d’eux-mêmes ; en face d’
124 le divin au « surhumain » (c’est-à-dire au « trop humain  »), le transcendant au temporel, il y a lieu et ordre d’attester que
125 uvoir nous sauver de l’angoisse en fondant l’être humain sur soi-même, sur l’intelligence et la volonté supposées non déchues,
60 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
126 seul désespoir réel : celui qui dévaste la nature humaine jusqu’à ces profondeurs dernières où l’attend l’espoir éclatant de la
127 ondition, et que, enfermant les conflits purement humains dans le jeu de synthèses successives, il achemine l’espèce vers un éq
128 ion du calvinisme dialectique en face de l’action humaine . Position, marquons-le tout de suite, intenable in abstracto, intenab
129 de la foi. Qu’est-ce donc, en effet, que l’effort humain  ? Sinon l’exercice nécessaire de l’âme, son actualisation, la raison
130 c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites humains , pourraient-ils, s’ils prennent au sérieux leur foi, participer à un
131 t la vie naturelle, mais l’ensemble des relations humaines , la foi est ce qui rend la vie impossible (par ses exigences absolues
132 s dividendes ; ils réclament aussi des sacrifices humains . Le dieu-nation respire la bonne odeur d’onze millions de morts sacri
133 ’est-à-dire à un effort pour durer par des moyens humains , comme à l’abri des touches fulgurantes du Saint-Esprit. La politique
134 a recherche d’une harmonie statique des relations humaines , d’un visible « principe d’union » (terme de l’encyclique Quadragesim
61 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
135 rêts réels d’un être aux prises avec la condition humaine  ? Ni pour le mensonge d’hier, ni pour celui de demain nous ne versero
136 est véritablement l’élément décisif de la réalité humaine , toute révolution est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour l
137 elles d’Esprit ou de Combat, il réduit l’aventure humaine à un déroulement indéfini de changements, justiciables tout au plus d
138 riompher à la fois des bourgeois, et de la vérité humaine de nos doctrines antibourgeoises. Mais ils ne donnent pas de pain. Ce
62 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
139 sitôt cette fièvre caractéristique des organismes humains isolés de la vie végétale. C’est ainsi que Berlin réglemente la circu
140 e, cette déficience est inhérente à toute réalité humaine  ; elle est la marque même de sa validité, la preuve d’humanité pourra
141 otion germanique et la notion latine. Le paradoxe humain revêt aux yeux du philosophe moderne une valeur métaphysique alors qu
142 hirant ») et fondé sur cette vision de la réalité humaine  : la vie est manque et compensation de ce manque ; contradictions et
143 nte le sens du péché — c’est-à-dire de la réalité humaine  — celui-là résiste rarement à la tentation de cultiver le péché. Car
63 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
144 tanées du plaisir qui seules faisaient sa dignité humaine , parce qu’elles le rattachaient aux buts les plus hauts de notre vie.
64 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
145 n apparence, je me découvre localisé dans un type humain . Immobile, j’étais presque infiniment variable, indéterminé. Et c’est
65 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
146 grave — car il vécut dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Esprit et dont certains des plus purs d’e
147 âne… Écoutons plutôt Bettina — la vérité est plus humaine , est plus divine, quand c’est une telle femme qui la confesse : « Cel
66 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
148 couvre l’univers dans chaque organe de la machine humaine . L’autre enseigne que chacun des anges est un miroir du ciel entier.
149 cause de ce mépris qu’elle a perdu le secret de l’ humain  ? Car voici bien le monde qu’on nous a fait. Tout encombré d’idées sa
150 6. Or, pour l’être situé en un tel lieu — le lieu humain par excellence —, il devient aussitôt patent que toute réalité spirit
151 denborg des passages sur l’amour des anges et des humains , — l’amour, qui est le lieu des correspondances, qui est le degré sup
152 oduction à la vie lente — celle que mène l’esprit humain parmi les formes désirables du monde, lorsqu’il veut les connaître et
153 btilité. Double mouvement dont l’axe se nomme : l’ humain . 10 août 1929 Le retour en troisième classe. Cinquième arrêt !
154 us aimés. Et j’ai compris que la grandeur du cœur humain , c’est de donner sans mesure un amour dont notre vie, peut-être, n’a
155 tation, leur nostalgie, c’est de revêtir un corps humain . 17. Tel fut bien, d’ailleurs, son dessein, qu’il avoue dans les ent
67 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
156 ffrayer le gibier sensible au moindre son de voix humaine . (Tout cela c’était pour préparer quelque battue prochaine.) Visiblem
157 exemple. J’y vois, au contraire, des avantages «  humains  » peu contestables : des rapports personnels de maître à serviteur, d
158 ret, dépourvue de sens. Mais au nom de la dignité humaine , je demande que les journalistes cessent de déverser sur une classe q
68 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
159 esclaves, hors de quoi je ne sais pas de commerce humain qui vaille la peine, qui vaille l’amour. Durant cette méditation, nou
69 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
160 sitôt cette fièvre caractéristique des organismes humains isolés de la vie végétale. C’est ainsi que Berlin réglemente la circu
161 e, cette déficience est inhérente à toute réalité humaine  ; elle est la marque même de sa validité, la preuve d’humanité pourra
162 otion germanique et la notion latine. Le paradoxe humain revêt aux yeux du philosophe moderne une valeur métaphysique alors qu
163 hirant ») et fondé sur cette vision de la réalité humaine  : la vie est manque et compensation de ce manque ; contradictions et
164 nte le sens du péché — c’est-à-dire de la réalité humaine  — celui-là résiste rarement à la tentation de cultiver le péché. Car
70 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
165 n apparence, je me découvre localisé dans un type humain . Immobile, j’étais presque infiniment variable, indéterminé. Et c’est
71 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
166 ffrayer le gibier sensible au moindre son de voix humaine . (Tout cela pour préparer quelque battue prochaine.) Visiblement, ils
167 exemple. J’y vois, au contraire, des avantages «  humains  » peu contestables : des rapports personnels de maître à serviteur, d
168 ret, dépourvue de sens. Mais au nom de la dignité humaine , je demande que les journalistes cessent de déverser sur une classe q
72 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
169 grave — car il vécut dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Esprit et dont certains des plus purs d’e
170 âne… Écoutons plutôt Bettina — la vérité est plus humaine , est plus divine quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celu
73 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
171 couvre l’univers dans chaque organe de la machine humaine . L’autre enseigne que chacun des anges est un miroir du ciel entier.
172 cause de ce mépris qu’elle a perdu le secret de l’ humain  ? Car voici bien le monde qu’on nous a fait. Tout encombré d’idées sa
173 tation, leur nostalgie, c’est de revêtir un corps humain . Or, pour l’être situé en un tel lieu — le lieu humain par excellenc
174 . Or, pour l’être situé en un tel lieu — le lieu humain par excellence —, il devient aussitôt patent que toute réalité spirit
175 denborg des passages sur l’amour des anges et des humains , — l’amour, qui est le lieu des correspondances, qui est le degré sup
176 oduction à la vie lente — celle que mène l’esprit humain parmi les formes désirables du monde, lorsqu’il veut les connaître et
177 btilité. Double mouvement dont l’axe se nomme : l’ humain . 10 août 1929 Le retour en troisième classe. Cinquième arrêt !
178 us aimés. Et j’ai compris que la grandeur du cœur humain , c’est de donner sans mesure un amour dont notre vie, peut-être, n’a
74 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
179 charme qu’elle fait régner. Des lois adroites et humaines ne suffiront jamais à l’assurer : il y faut ce climat sentimental, ce
180 ut, dans nos cœurs, ce droit d’aimer, cette bonté humaine , plus inutile que jamais, dominatrice et bafouée. Demain, la guerr
181 l’Apostat contre les chrétiens, quand tout espoir humain semblait perdu, tout horizon bouché, Athanase prononça ces mots : nub
182 triomphe ne vaut pour eux la moindre des réalités humaines qu’ils ont tuées. “… car ils ne savent ce qu’ils font.” » Ce texte pa
183 u monde se charge bien de rétablir un équilibre «  humain  », sur les modèles récemment présentés par MM. Hitler et Staline. Je
75 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
184 cente, mais déjà démodée, pensa réduire l’orgueil humain en plaçant aux racines des arbres les plus nobles, au lieu d’un demi-
185 i fut donné de l’exercer dans d’autres dimensions humaines que celles du petit État de ses aïeux, aussi riche en coutumes fort s
76 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
186 autour du problème de l’humanisme (Conversion à l’ humain , de J. Guéhenno, enquête de Foi et Vie sur l’humanisme nouveau, ouv
77 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
187 ns son établissement, nous trouvons ce désir trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre.
188 on n’est pas le lieu des décisions et des calculs humains  ; il est à l’intérieur de la religion. Les églises qui se crurent en
189 rte garantie par des institutions de plus en plus humaines , de plus en plus semblables — oh ! tout extérieurement ! —à celles qu
190 programme prétendu chrétien, dans toute politique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu ! — qui poursuivrait son plan
191 je lui répondrai : Ta révolte est la mienne, mon humaine révolte. Mais j’en ai une autre plus profonde : celle de voir qualifi
78 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
192 possible, entre autres ! Comme si les situations humaines comportaient, en général, une solution chrétienne et des solutions hu
193 général, une solution chrétienne et des solutions humaines , également prévisibles et classées d’avance ! Comme si la foi était u
194 tiques, vous n’avez pas compris la gravité du cas humain . Nous n’avons à guérir personne, mais à montrer que la maladie est sé
195 eriez de la réponse, vous y offrant sans défenses humaines . Nous avons aussi, à ce moment, à montrer que les rôles se renversent
79 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
196 royance au salut de l’homme par les seules forces humaines . Croyance qui s’oppose rigoureusement au christianisme, s’il est avan
197 s dispense de mettre en œuvre toutes leurs forces humaines . Ils les accusent de faire appel à une Volonté dont l’opération, à le
198 ation, à leurs yeux, anéantit celle de la volonté humaine , ou la rend absolument vaine. En somme, ils les accusent de diminuer
199 quotidienne. L’humaniste va chercher une solution humaine qui lui permettra d’assurer ce bien absolu qu’est sa vie. Le chrétien
200  » doit être payé ici-bas du mépris des garanties humaines les plus élémentaires, — et toute l’histoire des martyrs en témoigne.
201 x qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains . (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment pourrait-il les nommer, s
202 ue semble devoir commander une foi véritable en l’ humain . Le communisme est le véritable humanisme de notre temps. La seule te
203 finitivement asservie. Cet homme sera-t-il encore humain  ? Que fera-t-il, une fois son triomphe assuré par sa victoire sur les
80 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
204 pittoresque, c’est-à-dire, dans ce cas, de traits humains révélateurs, ce qui est tout de même aller un peu loin, puisque ainsi
81 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
205 elle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine . Nous dénoncerons sans cesse l’hypocrisie plus ou moins consciente de
206 patrie on a fait la nation, — et des attachements humains , des chaînes sociales. Du travailleur on a fait un salarié, — et de s
207 réalité perpétuellement réparatrice et proprement humaine  : la personne. 1. But d’ailleurs de plus en plus irréel, car la my
82 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
208 ra au contraire la revendication universelle de l’ humain contre tout ce que l’homme invente pour se mettre à l’abri du risque
83 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
209 onsidéré comme une promesse nouvelle de communion humaine . On s’en voudrait de condamner en trois formules une démarche qui ent
210 re à leur rêve toutes les possibilités de contact humain dont le monde bourgeois nous prive. Mais quoi ? les hommes qu’il faut
84 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
211 tion et la consommation. Cette division n’est pas humaine . Elle nous asservit. Je veux dire que nous en pâtissons dans une mesu
212 ne peut être prise ailleurs que dans la capacité humaine d’utiliser les effets du travail. Mais nous savons le vrai nom du « t
213 l’on veut sauvegarder l’acte créateur, fondement humain de la personne, il faut légiférer à partir de cet acte. Il ne peut so
85 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
214 ctée de la dégradation immanente à toute solution humaine . Cette sagesse dit oui à toutes les contradictions du monde. Elle les
215 e, mais qui tombe perpendiculairement sur le plan humain et rien qu’humain où opère la méthode. Accusation qui consiste simple
216 perpendiculairement sur le plan humain et rien qu’ humain où opère la méthode. Accusation qui consiste simplement à rapporter t
217 te, est paradoxe par définition. Tel est l’aspect humain de la dialectique dont il est question chez Barth ; et que cela suffi
218 un Calvin, ce sont alors ces appréciations toutes humaines qui trahissent une vanité, et la vraie joie n’est pas avec ceux qui n
219 insister davantage sur ce fait : nos dialectiques humaines et la dialectique chrétienne sont séparées par la mort éternelle. Qu’
86 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
220 dictatures ? Nous trouvons une certaine attitude humaine . Cette attitude, qu’on appelle capitaliste, est, en réalité, pour qui
221 acte personnel, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus humain dans l’homme, le sommet de ses hiérarchies, le fondement réel de sa l
222 divisibles. Tel est le fondement de toute dignité humaine . Ceci posé, nous constatons immédiatement que, lorsqu’on édifie un sy
223 es convaincus que si le principe de toute liberté humaine ne se trouve pas à l’origine d’un système, il ne se trouvera pas non
224 alisme. Le spirituel de L’Ordre nouveau veut être humain et rien qu’humain. Certes, il transcende l’égoïsme individuel, mais i
225 el de L’Ordre nouveau veut être humain et rien qu’ humain . Certes, il transcende l’égoïsme individuel, mais il ne s’agit pas ic
226 mais il ne s’agit pas ici de transcender le plan humain , la condition humaine. C’est donc faire le plus grand tort au christi
227 s ici de transcender le plan humain, la condition humaine . C’est donc faire le plus grand tort au christianisme de certains mem
87 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
228 en déca ou au-delà du désespoir, dans les mesures humaines ou dans la folie divine ? Il semble bien que Saint-Évremond ait jusqu
88 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
229 assement, tout ce qui fonde la dignité proprement humaine . Où est le remède ? Les auteurs de Jeune Europe n’hésitent pas à le v
89 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
230 Parole de Dieu et parole humaine , par Karl Barth (30 décembre 1933)a La théologie chrétienne a-t-el
231 d’intégrer largement les découvertes de l’esprit humain , quitte à laisser tomber certains dogmes décidément incompatibles ave
232 . Lavanchy sous le titre Parole de Dieu et Parole humaine donneraient une idée sinon de la pensée barthienne dans son plein dév
233  ». Distinction radicale entre toutes les paroles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du r
234 à d’elle-même. Nous n’avons rien dit des qualités humaines de ce livre, de son éloquence martelante (que les traducteurs ont for
235 ce de sérieux, de prise au sérieux des situations humaines telles qu’elles sont, qui seule permet un humour souvent rude ; de ce
236 même temps un regard qui dépasse les contingences humaines , et qui interroge virilement. Personne n’est plus loin de « l’inquiét
237 vient au Christ, peut seule répondre à l’angoisse humaine , tandis que l’optimisme naturiste, plongeant l’humanité dans un deven
238 15 septembre 1933. a. « Parole de Dieu et parole humaine , par Karl Barth. Traduit de l’allemand par Pierre Maury et Alexandre
90 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
239 ois, passer outre. Dans ce déchaînement d’orgueil humain , de scientisme primaire, dans cette frénésie de bonne humeur, il y a
240 que seule cette question-là rétablit la communion humaine . n. « Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg », La No
91 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
241  » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’« Ordre nouveau », les inst
92 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
242 ous suspendons toutes nos constructions à un fait humain central, la personne — telle que nous la définirons tout à l’heure —
243 e conflit, étendu à tous les ordres de l’activité humaine  : politique, économique et culturel. Telle est la base de notre ordre
244 té réelle et créatrice, partant, de toute dignité humaine . ⁂ Pour faire sentir tout de suite le concret d’une telle doctrine, v
245 cause de la machine, mais parce qu’aucun contrôle humain , aucune doctrine totale et transcendante ne pouvait intervenir au xix
246 e, et assuré, en fonction cette fois d’une mesure humaine , le minimum de vie matérielle qui permet à la personne de courir sa c
247  » permanente de la révolution, c’est la personne humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans « l’Ordre nouveau », les inst
93 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
248 bsolument sobre et désillusionnée de la condition humaine ) qui est l’état dans lequel la vérité ne peut opérer dans notre exist
249 siste précisément à rejeter toutes les assurances humaines contre Dieu, tous les « rites » et toutes les « formules », en même t
250 antes de déformation de l’Évangile au contact des humains . Et puis, que ferions-nous en attendant que les théologiens aient men
94 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
251 ussi de sa miséricorde. Il n’y a pas de communion humaine hors l’unanime attente trébuchante, hors la Promesse accordée à notre
95 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
252 yme, tout autant qu’à l’individu atomique. Le vœu humain paraît comblé… Mais ce nous est-il autre chose qu’une moyenne entre l
253 t ce groupe ne sont plus des hommes véritablement humains , puisque l’un des pôles de leur être n’est plus visible ni concret, é
254 férence. Et c’est l’histoire de toute association humaine  : on s’unit par la force d’un principe transcendant, — et tant qu’il
255 et c’est en elle seule, qu’ils provoquent un écho humain . C’est en elle enfin que s’opère l’acte d’une communion réelle. La pe
256 s compte de l’être personnel, ni d’aucune réalité humaine . ⁂ Ces considérations peuvent paraître assez arides, et curieusement
257 gique d’une analyse qui peut paraître strictement humaine . On peut parler en termes de philosophie du rapport d’un je à un tu.
258 réfère au rapport primitif qui fonde la personne humaine  : le rapport de l’homme à son Créateur. Le Droit romain a peut-être r
96 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
259 t, aimable, macaronique, pétrarquisant, musicien, humain , enfin maître d’un style incomparable de précision et de verve, Cingr
97 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
260 gences, qui sont la foi aveugle et les sacrifices humains . Ces dieux ont même leur théologie, scientifique, bien entendu, et do
261 té fait. Toute loi qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe démissionnaire par excellence du déterminisme,
262 uvant dans leur élan vers une nouvelle communauté humaine . Mais ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant aux myt
263 uvé le rapport primitif, le rapport véritablement humain , celui qui unit l’homme à son prochain. Or, ce prochain, l’Évangile s
264 l nous est donné de le faire, rétablit le rapport humain , fonde notre destin personnel, et fonde aussi la seule société possib
98 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
265 ’homme, ayant cru remarquer que tous les conflits humains naissaient des différences entre les hommes, conçurent cette utopie d
266 ce fait ait contribué à dégrader les différences humaines et à faire croire qu’elles étaient accidentelles et méprisables. Les
267 , on eut recours à des mots d’ordre véritablement humains , mais que cette action même rendait inefficaces : l’Égalité parut glo
268 e part, il exprime un espoir fondé sur la réalité humaine telle qu’elle est, alors que l’utopie individualiste fondait son espo
269 es composent en une force nouvelle. L’homme n’est humain que lorsqu’il manifeste sa raison d’être particulière. Mais dès qu’il
270 oit de Berlin ou de Moscou. C’est l’homme le plus humain . C’est aussi l’homme le plus utile. La morale de l’Ordre nouveau, ce
271 lons pas un chef, ni des meneurs, mais des hommes humains . On ne refait un monde qu’avec des responsables. 7. Sans aucun pouv
99 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
272 tés : les vrais sont des ordonnateurs, solidement humains . Sa force était réelle, et peu démonstrative. Car la tension d’un esp
273 ourt les domaines les plus variés de la recherche humaine . Jamais Dandieu n’y dispersa ses puissances d’évaluation novatrice. O
100 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
274 fait entendre un langage qui n’est pas celui des humains , c’est à la raison seule qu’il se révèle, et ce n’est plus la peur du
275 ivers antique, ne pouvait se résoudre sur le plan humain et rien qu’humain. Elle devait conduire l’humanité à des impasses mor
276 pouvait se résoudre sur le plan humain et rien qu’ humain . Elle devait conduire l’humanité à des impasses mortelles, celles-là
277 e — mais sans comprendre sa question — un ordre «  humain  » — mais sans connaître l’Homme — peut être caractérisé dans ses effe
278 f à l’infortuné qu’on a « retranché de la société humaine , et qui ne peut plus rien faire ici-bas d’utile et de bon pour autrui