1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 selle sont signes que l’époque a senti en lui son incarnation la plus parfaite. Qu’on ne m’accuse donc pas de caricaturer l’objet d
2 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
2 ui montre vivantes dans la même minute toutes les incarnations d’un amour dont l’être éternel apparaît peu à peu, à travers la simul
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
3 chrétien. Comment un astronome peut-il croire à l’ Incarnation ou aller à la Messe ? On n’aura d’autre ressource que de nous opposer
4 comme son contemporain ; en tant qu’il croit à l’ Incarnation et qu’il va à la Messe, il se comporte en homme du xiiie siècle — ou
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
5 et par un acte intérieur contraignant, un acte d’ incarnation . Il y a là une exigence immédiate et par conséquent plus troublante q
5 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
6 comme le voudrait le vocabulaire du xixe , mais d’ incarnation de la pensée. Ni moralisme, ni socialisme. ⁂ Moralisme. Il y a des
7 ée, et c’est là l’héroïsme de l’esprit. Car toute incarnation s’opère au prix d’un héroïsme, l’on veut dire : d’une souffrance et d
6 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
8 Occident. » L’Occident, c’est l’Esprit incarné. L’ incarnation entraîne des « conditions ». C’est la vision du travail humain, inexo
7 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
9 estituant vivantes dans la même minute toutes les incarnations d’un amour dont l’être éternel peu à peu transparaît au travers de se
8 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
10 tés occultes, de leur symbolisme concret, de leur incarnation , qu’il est possible de lire les Affinités « sans y rien voir », comme
9 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
11 tés occultes, de leur symbolisme concret, de leur incarnation , qu’il est possible de lire les Affinités « sans y rien voir », comme
10 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
12 ors, si nous voulons parler en vérité d’une telle incarnation du oui dans le non, nous ne pouvons que recourir au langage du parado
11 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
13 rnière, dont l’existence déborde les limites de l’ incarnation personnelle. On songe ici tout de suite à la question sociale. On se
14 qu’elle est le lieu, l’origine et la fin de toute incarnation , de toute création, de tout risque. La personne est aussi, par conséq
12 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
15 imites, ici et maintenant ? C’est là le sens de l’ Incarnation , en même temps que de la véritable transcendance. C’est là le point d
13 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
16 a pas à se défendre, mais bien à témoigner de son incarnation  ; on ferait bien d’aller à ceux pour qui l’esprit n’est pas une espèc
14 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
17 riment difficilement. Seul Pillau, le ministre, l’ incarnation de leur nation, saura leur dire le mot de ce destin. « Nous avons per
15 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
18 toire, présence, illustration et non explication, incarnation et non concept. Mais la psychologie fait de l’homme son « objet », et
19 , fût-ce au prix de la vie de mon individu. 7. Incarnation À la série d’« implications inexplicables » que nous venons de par
20 rme qui la résume tout entière : c’est le terme d’ incarnation . Si toute présence est l’événement de l’éternel dans le temps, par le
21 me, on peut dire que la personne est l’impensable incarnation de l’éternité dans le temps. La personne pure serait ainsi la coïncid
22 la Révélation n’en attestait l’acte historique. L’ incarnation totale de Dieu dans l’Homme, l’humanité parfaite de Jésus-Christ est
23 orer ; il a compris le fait — sinon l’acte — de l’ incarnation . Il y a une santé dans le matérialisme, et une humilité où la personn
16 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
24 veut, c’est vrai. Mais la vocation est avant tout incarnation de l’Esprit. Et l’incarnation est soumise aux nécessités de la « chai
25 tion est avant tout incarnation de l’Esprit. Et l’ incarnation est soumise aux nécessités de la « chair », qui ne sont pas variées à
17 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
26 veut, c’est vrai. Mais la vocation est avant tout incarnation de l’Esprit. Et l’incarnation est soumise aux nécessités de la « chai
27 tion est avant tout incarnation de l’Esprit. Et l’ incarnation est soumise aux nécessités de la « chair », qui ne sont pas variées à
18 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
28 sique de la Nouvelle Alliance, qui est celle de l’ Incarnation , est dominée par la vision ; il semble que tout s’y ramène à l’opposi
29 tiques et les poètes ont, de tout temps, depuis l’ Incarnation , connu ce grand mystère de la vision. C’est parfois une connaissance
30 de la vision ? Ou la vie éternelle, négation de l’ incarnation  ? Nullement, mais accomplissement, et splendeur de ce qui n’est pour
31 de l’idée platonicienne. Mais dans le monde de l’ incarnation — le monde chrétien —, la forme pure est la parole que chacun de nous
32 ation. Mais nous tenons ici la clef du monde de l’ incarnation , le secret de l’image physionomique de l’univers. Imaginer, c’est se
33 perdre de vue la réalité spécifique du monde de l’ Incarnation , où la philosophie de l’organique peut trouver ses mesures humaines e
19 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
34 nt que l’origine vivante de notre action, c’est l’ incarnation de la justice en Jésus-Christ ressuscité. À la question : Où allons-n
20 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
35 ndant que la « menace fasciste » trouve enfin son incarnation — quel soulagement — dans le brave colonel de la Rocque. 2. — Une
21 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
36 s croire au Christ, c’est croire au Paradoxe de l’ incarnation , c’est croire que Dieu a revêtu la forme de ce monde, c’est croire do
37 stance historique, nous rend contemporains de Son incarnation . Ainsi l’acte de foi détruit le temps où il a lieu mais comme la plén
38 K. entend : en vertu de ce paradoxe impensable, l’ Incarnation historique de Dieu. Pas de réponse rationnelle au « Cur Deux Homo ? »
22 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
39 e une fois pour toutes par Dieu lui-même dans son incarnation unique, dont l’Écriture témoigne. — C’est, rétorque Bossuet, que vous
23 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
40 ont jamais prétendu que leur politique fût une «  incarnation  » de l’esprit ; 2° au cas où ils l’auraient fait, ce que j’ignore car
41 ou en langage théologique, ce blasphème ; 3° si l’ incarnation de l’Esprit, c’est-à-dire Jésus-Christ, fils de Dieu, a jamais « port
24 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
42 lité d’une ère dominée par ce fait historique : l’ Incarnation de la Parole. Les grands docteurs chrétiens l’ont su ; et Paracelse ;
43 ne un pouvoir créateur, c’est-à-dire un pouvoir d’ incarnation , vous le lirez toujours sur les traits de sa face. (Encore faut-il av
44 ble et significatif. Nous sommes ici au lieu de l’ incarnation des images — ou de la création imaginée. Il faut rendre à ce mot d’im
45 ⁂ « Car le phénomène de l’art est un phénomène d’ incarnation (ce que l’école ne comprend pas). » Toute l’esthétique de Ramuz me pa
46 logique, c’est toujours revenir au phénomène de l’ incarnation , c’est retrouver la langue à cet état naissant dont la chimie nous di
47 és par la cour de Louis XIV). ⁂ La même volonté d’ incarnation se manifeste dans l’allure de la phrase chez Ramuz. On a pu croire qu
48 faculté d’imaginer et de penser dans l’ordre de l’ incarnation , devait le conduire à créer un milieu où tout « être » se traduisît i
49 a terre qu’ils travaillent. Tous participent de l’ incarnation du mythe. ⁂ Voyez Les Signes parmi nous. Dans la simplicité de son su
25 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
50 ne se révèle à l’homme comme le Père que par son incarnation dans le Fils, reconnue grâce au Saint-Esprit. Laissons l’aspect théol
26 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
51 cialisé. ⁂ On connaît le nom de cette mesure, son incarnation très visible et ses moyens d’action ou même de contrainte : c’est le
52 utable de la présence d’un grand dessein, c’est l’ incarnation d’une mesure commune à tous les ordres et qui les harmonise. La quest
27 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
53 cialisé. ⁂ On connaît le nom de cette mesure, son incarnation très visible et ses moyens d’action ou même de contrainte : c’est le
28 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
54 ciateur de la nation allemande à venir. C’était l’ incarnation de la commune mesure, la fin de l’angoisse, et l’inauguration d’un Tr
55 lemagne c’est Hitler. » — Voilà la mesure, et son incarnation visible à tous. « La nation est le contenu et la substance de l’empir
29 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
56 pourquoi j’ai borné mon étude à celle de quelques incarnations ou symboles de mesures communes. J’ai choisi ces signes à dessein aus
57 utable de la présence d’un grand dessein, c’est l’ incarnation d’une mesure commune à tous les ordres et qui les harmonise. Il était
30 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
58 tuel dans la perspective de l’acte créateur, de l’ incarnation des idées, de la pensée manifestée, c’est-à-dire, pensée avec les mai
31 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
59 l’existence. On préfère l’idée d’un massacre à l’ incarnation d’une idée ! Il faut en prendre son parti : cet écrit n’apportera rie
60 du réel à l’image d’une vision commune, un acte d’ incarnation dans nos limites finies. Nous avons grand besoin d’une cure d’assobri
61 dès leur origine et à jamais, sans nul pouvoir d’ incarnation . Seule, détient le pouvoir de s’incarner, l’idée qui crée un risque d
62 donnatrice. Cinquième vertu : l’originalité Incarnation et risque ne sont pas séparables. L’origine même de l’homme est dans
63  esprit » que l’individu se développe, mais par l’ incarnation de plus en plus complexe du spirituel, c’est-à-dire par l’extension c
64 érale, nous posons ici le principe d’une ascèse d’ incarnation  : volonté d’assumer dans une prise unique tout ce que notre péché sép
65 r pouvoir, leur impatience propre, leur volonté d’ incarnation  ? On pourrait prévoir dans le détail une philologie et une étymologie
66 non point d’une ingéniosité. Dialectique de l’ incarnation Tout ce que j’ai dit contre une certaine pensée, puis en faveur d’
67 aine éthique, vise uniquement à désigner l’acte d’ incarnation qu’est penser avec les mains. Or cet acte en définitive est un mystèr
68 tuelles menacent de déprimer en nous la volonté d’ incarnation , c’est-à-dire de transformation du monde. Ce sont le conformisme et l
69 sme et l’évasion s’opposent absolument à l’acte d’ incarnation d’une pensée ; car celui-ci n’est pas une évasion puisqu’il cherche t
70 econnaître sa présence. Nous appellerons dès lors incarnation un acte qui ne sera réductible ni à un conformisme, ni à une évasion,
71 a question du langage revient à celle de l’exacte incarnation des idées dans les mots : c’est d’abord une question de véracité. Tou
72 ; leur lieu commun, définissable : c’est l’acte d’ incarnation de la pensée, le geste profond, spécifique et ordonnateur de la puiss
73 , si nous n’arrivions pas à situer, à baptiser, l’ incarnation de cette mesure spirituelle. L’Arche de l’Alliance, l’Église, le Césa
74 dre nouveau, communautaire, que nous appelons. Incarnation de la mesure occidentale : la personne Je ne reprendrai pas ici la
75 qu’elle est le lieu, l’origine et la fin de toute incarnation , de toute création, de tout risque. La personne est aussi, par conséq
76 ée, et c’est là l’héroïsme de l’esprit. Car toute incarnation s’opère au prix d’un héroïsme, d’une passion solitaire et féconde. Te
77 ginelles de toute existence. Cette dynamique de l’ incarnation , nous avons essayé d’en surprendre le fait dans l’expression écrite.
78 l’abîme de la Séparation, la pensée a reçu, par l’ incarnation de l’esprit, une nouvelle puissance de salut. C’est l’acte. Car l’act
79 nateur obéissant, et ses limites sont celles de l’ incarnation personnelle. C’est là son ordre et sa réalité, et le lieu de sa rédem
80 e trop souvent aujourd’hui que c’est la volonté d’ incarnation de la vérité qui est « l’âme » de l’Europe. Ce n’est pas la science q
32 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
81 sécularisation — ce négatif ou cet incognito de l’ incarnation  ? 18. « Le prophète n’a pas de biographie. Il se lève et tombe avec
33 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
82 cialisé. ⁂ On connaît le nom de cette mesure, son incarnation très visible et ses moyens d’action ou même de contrainte : c’est le
34 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
83 ciateur de la nation allemande à venir. C’était l’ incarnation de la commune mesure, la fin de l’angoisse, et l’inauguration d’un Tr
84 emagne, c’est Hitler. » — Voilà la mesure, et son incarnation visible à tous. « La nation est le contenu et la substance de l’empir
35 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
85 pourquoi j’ai borné mon étude à celle de quelques incarnations ou symboles de mesures communes. J’ai choisi ces signes à dessein aus
86 utable de la présence d’un grand dessein, c’est l’ incarnation d’une mesure commune à tous les ordres et qui les harmonise. Il était
36 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
87 tuel dans la perspective de l’acte créateur, de l’ incarnation des idées, de la pensée manifestée, c’est-à-dire, pensée avec les mai
37 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
88 l’existence. On préfère l’idée d’un massacre à l’ incarnation d’une idée ! Il faut en prendre son parti : cet écrit n’apportera rie
89 du réel à l’image d’une vision commune, un acte d’ incarnation dans nos limites finies. Nous avons grand besoin d’une cure d’assobri
90 dès leur origine et à jamais, sans nul pouvoir d’ incarnation . Seule, détient le pouvoir de s’incarner, l’idée qui crée un risque d
91 donnatrice. Cinquième vertu : l’originalité Incarnation et risque ne sont pas séparables. L’origine même de l’homme est dans
92  esprit » que l’individu se développe, mais par l’ incarnation de plus en plus complexe du spirituel, c’est-à-dire par l’extension c
93 érale, nous posons ici le principe d’une ascèse d’ incarnation  : volonté d’assumer dans une prise unique tout ce que notre péché sép
94 r pouvoir, leur impatience propre, leur volonté d’ incarnation  ? On pourrait prévoir dans le détail une philologie et une étymologie
95 non point d’une ingéniosité. Dialectique de l’ incarnation Tout ce que j’ai dit contre une certaine pensée, puis en faveur d’
96 aine éthique, vise uniquement à désigner l’acte d’ incarnation qu’est penser avec les mains. Or cet acte en définitive est un mystèr
97 tuelles menacent de déprimer en nous la volonté d’ incarnation , c’est-à-dire de transformation du monde. Ce sont le conformisme et l
98 sme et l’évasion s’opposent absolument à l’acte d’ incarnation d’une pensée ; car celui-ci n’est pas une évasion puisqu’il cherche t
99 econnaître sa présence. Nous appellerons dès lors incarnation un acte qui ne sera réductible ni à un conformisme, ni à une évasion,
100 a question du langage revient à celle de l’exacte incarnation des idées dans les mots : c’est d’abord une question de véracité. Tou
101 ; leur lieu commun, définissable : c’est l’acte d’ incarnation de la pensée, le geste profond, spécifique et ordonnateur de la puiss
102 , si nous n’arrivions pas à situer, à baptiser, l’ incarnation de cette mesure spirituelle. L’Arche de l’Alliance, l’Église, le Césa
103 dre nouveau, communautaire, que nous appelons. Incarnation de la mesure occidentale : la personne Je ne reprendrai pas ici la
104 qu’elle est le lieu, l’origine et la fin de toute incarnation , de toute création, de tout risque. La personne est aussi, par conséq
105 ée, et c’est là l’héroïsme de l’esprit. Car toute incarnation s’opère au prix d’un héroïsme, d’une passion solitaire et féconde. Te
106 inelles de toute existence. Cette dynamique de l’ incarnation , nous avons essayé d’en surprendre le fait dans l’expression écrite.
107 l’abîme de la Séparation, la pensée a reçu, par l’ incarnation de l’esprit, une nouvelle puissance de salut. C’est l’acte. Car l’act
108 nateur obéissant, et ses limites sont celles de l’ incarnation personnelle. C’est là son ordre et sa réalité, et le lieu de sa rédem
109 e trop souvent aujourd’hui que c’est la volonté d’ incarnation de la vérité qui est « l’âme » de l’Europe. Ce n’est pas la science q
38 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
110 et d’évasif devant sa vocation : le mystère de l’ incarnation . Chamisso a donné à son Peter tous les traits physiques et moraux de
39 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
111 service », mais au service de la vérité. Le mot d’ incarnation résume cette position. On nageait en pleine confusion. Les anciens se
40 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
112 i la Bible n’a pas d’autre sens que de désigner l’ Incarnation qui est son centre, au-delà d’elle-même. Tolle Christum e scripturis,
41 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
113 ’est « en vertu de l’absurde », c’est-à-dire de l’ incarnation de Dieu en Christ. On ne peut pas le comprendre : on le souffre. On l
42 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
114 le Piémont. Les cathares rejettent le dogme de l’ incarnation , se fondent sur une interprétation purement spiritualiste des évangil
43 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
115 rique, autour d’un chef qui ne veut être que leur incarnation et leur symbole. Des masses qui communient avec elles-mêmes dans un c
44 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
116 s qualités ni défauts bien marqués a pu devenir l’ incarnation du rêve des masses, c’est uniquement parce qu’il a su répondre à l’at
45 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
117 gloire du Fils unique venu du Père (I, 14-15). L’ incarnation de la Parole dans le monde — de la Lumière dans les Ténèbres —, tel e
118 et « naturellement » incroyable. Car le fait de l’ Incarnation est la négation radicale de toute espèce de religion. Il est le suprê
119 vinité. Mais le christianisme, par son dogme de l’ incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette dialectique de fond en comble. A
120 s par l’amour de son Fils abaissé jusqu’à nous. L’ Incarnation est le signe historique d’une création renouvelée, où le croyant se t
121 nt s’opposait au christianisme par son refus de l’ Incarnation , précisément ! Je ne donnerai pour l’instant qu’un seul exemple de ce
122 omme40. Les cathares rejettent donc le dogme de l’ Incarnation , et par suite, le sacrement de la Cène qui le traduit (et qu’ils remp
46 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
123 llement. Mais les « parfaits » ne croyaient pas l’ Incarnation , et ne pouvaient connaître ce retour de l’âme à une vie rénovée. « Je
124 , la clé de l’opposition est dans le mystère de l’ Incarnation . Le Roman est baigné par l’atmosphère celtique de l’orgueil chevalere
125 e et de contenu chrétiens, c’est l’événement de l’ Incarnation . Dès que l’on s’écarte un tant soit peu de ce foyer, l’on encourt le
126 avec leur doctrine de l’union ou leur foi dans l’ Incarnation . Ruysbroek, Thérèse et Jean de la Croix sont très nettement « christo
127 puscule de l’amour-passion C’est le dogme de l’ Incarnation qui distingue radicalement la mystique orthodoxe de l’hérétique. C’es
47 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
128 de Dieu, contre les dogmes de la Trinité et de l’ Incarnation … répudiant les définitions théologiques traditionnelles qui ne trouva
48 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
129 la seule nouveauté absolue de tous les temps : l’ incarnation de Dieu dans l’homme fondant une société absolument nouvelle : l’Égli
130 nnemi visible et extérieur, ce n’est jamais que l’ incarnation d’une possibilité secrète, d’une tentation que chacun souffre dans so
49 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
131 loire du Fils unique venu du Père. (I, 14-15.) L’ incarnation de la Parole dans le monde — de la Lumière dans les Ténèbres —, tel e
132 et « naturellement » incroyable. Car le fait de l’ Incarnation est la négation radicale de toute espèce de religion. Il est le suprê
133 vinité. Mais le christianisme, par son dogme de l’ incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette dialectique de fond en comble. A
134 s par l’amour de son Fils abaissé jusqu’à nous. L’ Incarnation est le signe historique d’une création renouvelée, où le croyant se t
135 nt s’opposait au christianisme par son refus de l’ Incarnation , précisément ! Je ne donnerai pour l’instant qu’un seul exemple de ce
136 -Homme. Les cathares rejettent donc le dogme de l’ Incarnation , et a fortiori sa traduction romaine dans le sacrement de la messe :
137 la femme devient elle-même une chose sacrée, une incarnation de la Mère. L’apothéose religieuse de la femme est commune d’ailleurs
50 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
138 ement. Mais les « parfaits » ne croyaient pas à l’ Incarnation , et ne pouvaient connaître ce retour de l’âme à une vie rénovée. « Je
139 , la clé de l’opposition est dans le mystère de l’ Incarnation . Le Roman est baigné par l’atmosphère celtique de l’orgueil chevalere
140 e et de contenu chrétiens, c’est l’événement de l’ Incarnation . Dès que l’on s’écarte un tant soit peu de ce foyer, l’on encourt le
141 avec leur doctrine de l’union ou leur foi dans l’ Incarnation . Ruysbroek, Thérèse et Jean de la Croix sont très nettement « christo
142 puscule de l’amour-passion C’est le dogme de l’ Incarnation qui distingue radicalement la mystique orthodoxe de l’hérétique. C’es
51 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
143 de Dieu, contre les dogmes de la Trinité et de l’ Incarnation … répudiant les définitions théologiques traditionnelles qui ne trouva
52 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
144 ire du Fils unique venu du Père. » (I, 14-15.) L’ incarnation de la Parole dans le monde — de la Lumière dans les Ténèbres —, tel e
145 et « naturellement » incroyable. Car le fait de l’ Incarnation est la négation radicale de toute espèce de religion. Il est le suprê
146 vinité. Mais le christianisme, par son dogme de l’ incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette dialectique de fond en comble. A
147 s par l’amour de son Fils abaissé jusqu’à nous. L’ Incarnation est le signe historique d’une création renouvelée, où le croyant se t
148 nt s’opposait au christianisme par son refus de l’ Incarnation , précisément ! Je ne donnerai pour l’instant qu’un seul exemple de ce
149 -Homme. Les cathares rejettent donc le dogme de l’ Incarnation , et a fortiori sa traduction romaine dans le sacrement de la messe :
150 la femme devient elle-même une chose sacrée, une incarnation de la Mère. L’apothéose religieuse de la femme est commune d’ailleurs
53 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
151 llement. Mais les « parfaits » ne croyaient pas l’ Incarnation , et ne pouvaient connaître ce retour de l’âme à une vie rénovée. « Je
152 , la clé de l’opposition est dans le mystère de l’ Incarnation . Le Roman est baigné par l’atmosphère celtique de l’orgueil chevalere
153 e et de contenu chrétiens, c’est l’événement de l’ Incarnation . Dès que l’on s’écarte un tant soit peu de ce foyer, l’on encourt le
154 avec leur doctrine de l’union ou leur foi dans l’ Incarnation . Ruysbroek, Thérèse et Jean de la Croix sont très nettement « christo
155 puscule de l’amour-passion C’est le dogme de l’ Incarnation qui distingue radicalement la mystique orthodoxe de l’hérétique. C’es
54 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
156 de Dieu, contre les dogmes de la Trinité et de l’ Incarnation … répudiant les définitions théologiques traditionnelles qui ne trouva
55 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
157 la seule nouveauté absolue de tous les temps : l’ incarnation de Dieu dans l’homme fondant une société absolument nouvelle : l’Égli
158 nnemi visible et extérieur, ce n’est jamais que l’ incarnation d’une possibilité secrète, d’une tentation que chacun souffre dans so
56 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
159 la seule nouveauté absolue de tous les temps : l’ incarnation de Dieu dans l’homme fondant une société absolument nouvelle : l’Égli
160 nnemi visible et extérieur, ce n’est jamais que l’ incarnation d’une possibilité secrète, d’une tentation que chacun souffre dans so
57 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
161 s, il existe aussi un incognito divin, et c’est l’ Incarnation , c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé dans l’homme Jésus. Et que
58 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
162 n d’une réalité éternelle dans le temps : ainsi l’ Incarnation et le miracle. Caricaturé par le diable, l’absurde est au contraire l
59 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
163 s, il existe aussi un incognito divin, et c’est l’ Incarnation , c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé dans l’homme Jésus. Et que
60 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
164 n d’une réalité éternelle dans le temps : ainsi l’ Incarnation et le miracle. Caricaturé par le diable, l’absurde est au contraire l
61 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
165 s, il existe aussi un incognito divin, et c’est l’ Incarnation , c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé dans l’homme Jésus. Et que
62 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable XI : Le diable dans nos dieux (24 décembre 1943)
166 is il existe aussi un incognito divin, et c’est l’ Incarnation , c’est-à-dire Dieu caché autant que révélé dans l’homme Jésus. Quelqu
63 1944, Les Personnes du drame. Introduction
167 xistence de la personne. ⁂ Il me semble que toute incarnation d’une pensée dans une vie ou d’une vocation dans un individu « figure
64 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
168 ccident. ». L’Occident, c’est l’esprit incarné. L’ incarnation entraîne des « conditions ». C’est la vision du travail humain, inexo
65 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
169 is croire au Christ c’est croire au paradoxe de l’ incarnation , c’est croire que Dieu a revêtu la forme de ce monde, c’est croire qu
170 stance historique, nous rend contemporains de son incarnation . Ainsi l’acte de foi détruit le temps où il a lieu, mais comme la plé
171 a pas à se défendre, mais bien à témoigner de son incarnation  ; on ferait bien d’aller à ceux pour qui l’esprit n’est pas une espèc
172 K. entend : en vertu de ce paradoxe impensable, l’ Incarnation historique de Dieu. Pas de réponse rationnelle au « Cur Deus Homo ? »
66 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
173 Il n’y a pas de fait accompli : il n’y a pas eu d’ incarnation . Reste une clairvoyance ironique et lassée, et peut-être un dernier e
174 e morale du Second Faust : comme une éthique de l’ Incarnation , comme une œuvre exprimant la foi dans l’ordre provisoire du monde dé
67 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
175 lité d’une ère dominée par ce fait historique : l’ incarnation de la Parole. Les clercs s’écrient : Esprit ! Esprit ! Mais je regard
176 ne un pouvoir créateur, c’est-à-dire un pouvoir d’ incarnation , vous le lirez toujours sur les traits de sa face. (Encore faut-il av
177 significatif. Nous sommes au foyer permanent de l’ incarnation des images — ou de la création imaginée. Il faut rendre à ce mot son
178 ⁂ « Car le phénomène de l’art est un phénomène d’ incarnation (ce que l’école ne comprend pas) ». Toute l’esthétique de Ramuz me pa
179 ens étymologique, c’est revenir au phénomène de l’ incarnation , c’est retrouver la langue à son état naissant, dont la chimie nous d
180 le goût n’est plus que poncif.) La même volonté d’ incarnation se manifeste dans l’allure de la phrase chez Ramuz. On a pu croire qu
181 faculté d’imaginer et de penser dans l’ordre de l’ incarnation , devait le conduire à créer un milieu où tout être se traduisît imméd
182 a terre qu’ils travaillent. Tous participent de l’ incarnation du mythe. ⁂ Voyez les Signes parmi nous. Dans la simplicité de son su
68 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
183 totalitaire — se produit l’événement unique de l’ Incarnation . Et il apporte à la question des temps la réponse éternelle de l’Égli
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
184 tés occultes, de leur symbolisme concret, de leur incarnation , qu’il est possible de lire les Affinités « sans y rien voir », comme
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
185 rique, autour d’un chef qui ne veut être que leur incarnation et leur symbole. Des masses qui communient avec elles-mêmes dans un c
71 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
186 gnance à séparer les valeurs spirituelles et leur incarnation dans les réalités humaines. J’essaierai donc de définir l’esprit fédé
72 1947, Doctrine fabuleuse. Premier dialogue sur la carte postale. La pluie et le beau temps
187 e chemin qui va du signe à l’être, le chemin de l’ incarnation . Longues pluies de printemps sur la campagne recueillie, tempêtes sur
73 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
188 et d’évasif devant sa vocation : le mystère de l’ incarnation . Chamisso a donné à son Peter tous les traits physiques et moraux de
74 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
189 gnance à séparer les valeurs spirituelles de leur incarnation dans les réalités humaines. J’essaierai donc de définir l’esprit fédé
75 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
190 donné au monde la notion totalement nouvelle de l’ incarnation de l’esprit dans un homme particulier, la Judée. Toute l’histoire de
76 1952, Articles divers (1951-1956). Les foyers de culture et l’Europe (octobre 1952)
191 élai. 2° Il n’y a pas de culture vivante sans une incarnation , une implantation locale. Un foyer local ne peut être appelé foyer de
192 re que s’il réalise à la fois cette possibilité d’ incarnation de la culture et cette ouverture aux échanges universels. Il n’y a pa
77 1953, Articles divers (1951-1956). Des conciles à la bombe atomique ou la fin dans le commencement (janvier 1953)
193 te ». Les Pères ne savaient pas que le dogme de l’ incarnation — c’est-à-dire du vrai Dieu et vrai homme à la fois — fondait toute l
78 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
194 , échec fatal dès que l’âme se refuse à la totale incarnation , à l’abaissement dans le monde fini, lieu de notre expérience salutai
195 vertige de l’âme en proie au refus manichéen de l’ Incarnation . La Révolution, ou la passion socialisée Quand le catastrophism
79 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
196 isme indifférencié, évacuant le fait central de l’ Incarnation , et un trithéisme mythologique ou rationalisé ? Pour résoudre en doct
197 spects dialectiques du problème. La doctrine de l’ Incarnation , précisée à l’extrême par les Pères grecs, et maintenue par des soins
80 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
198 le monde manifesté de la Nature. La doctrine de l’ Incarnation , qui est son fondement toujours actuel, le lui interdirait à elle seu
81 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
199 la femme devient elle-même une chose sacrée, une incarnation de la mère. L’apothéose religieuse de la femme est commune d’ailleurs
82 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
200 e, qui fut pendant tout le temps de notre débat l’ incarnation incontestée du communisme, n’étaient pas ceux de la fin que Staline a
83 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
201 té difficile, qui est l’enjeu de son aventure. b) Incarnation et Excarnation. — Si nous passons au plan des réalités vécues, métaph
202 a première opération signifie en termes humains l’ Incarnation (la naissance), et la seconde l’Excarnation (la mort). » Je voudrais
203 tructures.) Le danger, pour l’Occidental, c’est l’ incarnation trop complète. (On se perd soi-même dans la matière et ses structures
84 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
204 tionner l’allure de l’odyssée. Ôtez le dogme de l’ Incarnation , formulé au concile de Nicée, et vous ôtez la condition des sciences
205 ifestée par une suite d’événements révélateurs. L’ incarnation du Christ vint accomplir cette vocation unique du peuple d’Israël. Et
206 istance extraordinaire sur l’unicité absolue de l’ Incarnation salvatrice, et cet « une fois pour toutes » qui sert de leitmotiv à l
207 s ce monde des religions antiques du message de l’ Incarnation figure donc le Scandale absolu, la nouveauté totale, proprement impen
85 1957, Articles divers (1957-1962). Le rôle mondial des valeurs occidentales (octobre 1957)
208 gions de l’Orient mais affirmée par le dogme de l’ Incarnation ) et la croyance profonde que le cosmos, créé par Dieu, n’est pas absu
86 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
209 é difficile, qui est l’enjeu de son aventure. b) Incarnation et Excarnation. — Si nous passons au plan des réalités vécues, métaph
210 a première opération signifie en termes humains l’ Incarnation (la naissance), et la seconde l’Ex-carnation (la mort). » Je voudrais
211 tructures.) Le danger, pour l’Occidental, c’est l’ incarnation trop complète. (On se perd soi-même dans la matière et ses structures
87 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
212 t informée dans les catégories de la Dialectique. Incarnation , dialectique, ecclesia — Jérusalem, Athènes, Rome — ces trois mots in
213 oire, et l’Orient du Silence, où Dieu parle. Or l’ Incarnation c’est le Verbe entré par la chair dans l’Histoire. L’avatar hindouist
214 temps sombres et catastrophiques : ainsi les dix incarnations de Vishnu (dont neuf déjà réalisées) sont motivées par le déluge, la
215 lité de deux castes, etc. Bouddha fut la neuvième incarnation  ; et la dixième, Kalki, sera le destructeur de notre monde radicaleme
216 pal, et dans ce sens, an-historique, tandis que l’ Incarnation , comme l’affirment avec force saint Paul et l’Épître aux Hébreux, s’e
217 ie de l’Apôtre est d’avoir résumé les effets de l’ Incarnation en un fulgurant raccourci : la Foi succédant à la Loi. Car cette Loi
218 re. Partant du fait central et initial que pose l’ Incarnation , la Parole faite chair, retraçons maintenant la Quête occidentale dan
219 teur de l’homme à la fois libre et responsable. L’ Incarnation de Dieu dans l’espace et le temps, dans le corps d’un homme à telle d
88 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
220 isme indifférencié, évacuant le fait central de l’ Incarnation , et un trithéisme mythologique ou rationalisé ? Pour résoudre en doct
221 res… C’est ici qu’intervient le christianisme. L’ Incarnation , je l’ai dit, ne « résulte » de rien. Isaïe l’avait vue, mais les Jui
222 ues missionnaires, il y a le fait historique de l’ Incarnation . L’Incarnation ne pose pas un problème de logique (sauf s’il s’agit d
223 es, il y a le fait historique de l’Incarnation. L’ Incarnation ne pose pas un problème de logique (sauf s’il s’agit de formuler un d
89 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
224 , échec fatal dès que l’âme se refuse à la totale incarnation , à l’abaissement dans le monde fini, lieu de notre expérience salutai
225 vertige de l’âme en proie au refus manichéen de l’ Incarnation . La Révolution, ou la passion socialisée Quand le catastrophism
90 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
226 ifestée par une suite d’événements révélateurs. L’ Incarnation du Christ vint accomplir cette vocation unique du peuple d’Israël. Et
227 istance extraordinaire sur l’unicité absolue de l’ Incarnation salvatrice, et cet « une fois pour toutes » qui sert de leitmotiv à l
228 s ce monde des religions antiques du message de l’ Incarnation figure donc le Scandale absolu, la nouveauté totale, proprement impen
91 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
229 aspects proprement dialectiques. La doctrine de l’ Incarnation , précisée à l’extrême par les Pères grecs, et maintenue par des soins
92 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
230 le monde manifesté de la Nature. La doctrine de l’ Incarnation , qui est son fondement toujours actuel, le lui interdirait à elle seu
93 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
231 y revient avec insistance. 90. Le Dieu-homme, l’ Incarnation , le concept de personne. Aimer Dieu et le prochain — comme soi-même.
94 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
232 aient besoin de croire en Dieu et surtout en Son Incarnation . Combien de femmes solitaires et trahies ont étendu leur ressentiment
95 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). Comment définir l’Europe ?
233 ’y pense plus jamais. En proclamant le dogme de l’ Incarnation , les grands conciles ont reconnu que le corps, et la matière qui le c
234 eux hindous s’incarnent « chaque fois que » cette incarnation est rendue nécessaire par des catastrophes ou des crises. C’est à par
235 , le temps, depuis la création du monde jusqu’à l’ Incarnation , et de là jusqu’au Jugement dernier, prend un sens et un sens unique.
96 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). L’Europe de l’énergie
236 ymbole de cette différence est dans le dogme de l’ Incarnation . En effet, lorsqu’ils ont proclamé le dogme de l’Incarnation, c’est-à
237 . En effet, lorsqu’ils ont proclamé le dogme de l’ Incarnation , c’est-à-dire Dieu lui-même se manifestant à nous dans un corps d’hom
97 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
238 e l’Inde et les conséquences « dramatiques » de l’ incarnation de la Parole : par leurs images plutôt que leurs concepts ; sans conc
239 i est souffrance et vision, tension et sacrifice, incarnation de la Parole dans l’histoire. Maintenant, comment passer de cette réa
98 1960, Articles divers (1957-1962). Un péché mortel : la désunion des chrétiens (mars 1960)
240 damentaux sur Dieu, le Christ, le Saint-Esprit, l’ Incarnation et la Résurrection, sont communément professés ; qu’un même Credo y e
99 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
241 modèle de toute personne humaine est donné par l’ incarnation du Christ, fils de Dieu, en Jésus, fils de Marie — Jésus Christ étant
100 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
242 iers conciles, ses modèles de pensée en tension : Incarnation , personnes divines à la fois distinctes et reliées. D’où la définitio