1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 ous y perdons graduellement l’intelligence de nos instincts , la conscience de nos limites naturelles, tout ce qui servirait de fr
2 des ensembles et des proportions ; rééduquer les instincts du corps et de l’âme ; vouloir une foi… La morale de demain sera en r
3 ois ; ils ne craignent pas de choisir parmi leurs instincts , ni de les améliorer 10. Tout ceci est assez nouveau. (Après tant de
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
4 es tempêtes, lavez, bousculez ! La parole est aux instincts combatifs et dominateurs par quoi l’homme ne se distingue plus de l’a
5 r. Se perfectionner : cela consiste à retrouver l’ instinct le plus profond de l’homme, la vertu conservatrice qui ne peut dicter
6 que les gestes les plus favorables. J’ai d’autres instincts et je n’entends pas tous les cultiver pour cela seul qu’ils sont natu
7 imer la vie, puisque n’est pas encore parfait cet instinct qui est la Vertu. Ma vertu est de chercher cette Vertu ; de me replac
8 omplices de mon destin. D’abord donc, choisir Mes instincts , ensuite, les éduquer, selon des lois établies par le concours de l’e
3 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
9 cures qui nous replacent dans l’intelligence de l’ instinct universel et nous élèvent à une vie plus âpre et violemment contracté
10 ls passages viennent à l’appui de la théorie de l’ instinct de Bergson. Bergson suppose aussi entre le sphex qui pique une chenil
4 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
11 i Gide écrit ailleurs : « En chaque être, le pire instinct me paraissait le plus sincère. » La sincérité spontanée, vertu modern
5 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
12 orte de suicide du genre humain, par perte de son instinct de préservation, d’autorégulation et d’alternances. Tel est ce sophis
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
13 ence, si je puis dire. Alors ce sera au tour de l’ instinct d’intégrer la raison. Je crois que nous approchons de ce temps. Et qu
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
14 ence, si je puis dire. Alors ce sera au tour de l’ instinct d’intégrer la raison. Je crois que nous approchons de ce temps. Et qu
8 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
15 sais quelle complaisance qui les faisait éviter d’ instinct tout point de vue pratiquement bouleversant ? D’autre part, n’est-ce
9 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
16 nt soutenue qu’elle informe peu à peu une sorte d’ instinct , libérant l’attention consciente. C’est ainsi que le voyant audacieux
10 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
17 sée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’ instinct , que cette pensée va demander non point seulement sa revanche, mais s
18 us que Nietzsche, type du déchiré, qui glorifie l’ instinct perdu, en véritable sentimental.   L’instinct mène au plaisir par l’a
19 e l’instinct perdu, en véritable sentimental.   L’ instinct mène au plaisir par l’acte ; le sentiment à la mélancolie, par le ref
11 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
20 e de l’homme la maîtrise et le déploiement de ses instincts  ? Ici, pas d’autres empêchements que ceux-là justement qui donnent sa
12 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
21 sée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient, d’ instinct , que cette pensée va demander non point seulement sa revanche, mais s
22 us que Nietzsche, type du déchiré, qui glorifie l’ instinct perdu, en véritable sentimental. L’instinct mène au plaisir par l’act
23 fie l’instinct perdu, en véritable sentimental. L’ instinct mène au plaisir par l’acte ; le sentiment à la mélancolie, par le ref
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
24 e de l’homme la maîtrise et le déploiement de ses instincts  ? Ici, pas d’autres empêchements que ceux-là justement qui donnent sa
14 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
25 ns l’homme est le plus animal, le plus soumis aux instincts de brutalité. Le spirituel à la von Papen, ou le matériel à la Stalin
15 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
26 la race, jouent dans le monde le même rôle que l’ instinct dans l’homme. La culture du xixe siècle a voulu les ignorer et nous
16 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
27 aise critique le nationalisme présent au nom de l’ instinct qui relie l’homme à son lieu, à sa patrie réelle. Et c’est encore au
17 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
28 la race, jouent dans le monde le même rôle que l’ instinct dans l’homme. La culture du xixe siècle a voulu les ignorer et nous
18 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
29 la race, jouent dans le monde le même rôle que l’ instinct dans l’homme. La culture du xixe siècle a voulu les ignorer et nous
19 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
30 peu trop perspicace. Ils ont au fond raison, leur instinct a raison, qui veut qu’on n’abatte le mal, cette négation perpétuelle,
20 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
31 mais allés jusqu’au bout de nos forces. Il y a un instinct profond, dans tout homme, qui réclame cette épreuve totale de ses for
21 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
32 de gouverneur de Kiel : c’est lui que, par un sûr instinct , le Grand État-Major, qui joue sa dernière carte, fera nommer ministr
22 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
33 lleurs cette élite s’ennuyait, elle allait donc d’ instinct vers ceux qui s’amusaient à la brusquer. Ces coquetteries morbides d’
23 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
34 aduit tout naturellement — en vertu d’un très sûr instinct  — par un refus d’user de la mesure linguistique commune aux chancelle
24 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
35 ion rationaliste, dont le crédit repose sur notre instinct de fuite devant les responsabilités. Comme si le désordre régnant, ce
36 nt séparés de leur peuple et de ses plus profonds instincts  ? Le problème est nouveau. Il est mieux qu’amusant. Les discipline
25 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
37 lleurs cette élite s’ennuyait, elle allait donc d’ instinct vers ceux qui s’amusaient à la brusquer. Ces coquetteries morbides d’
26 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
38 aduit tout naturellement — en vertu d’un très sûr instinct  — par un refus d’user de la mesure linguistique commune aux chancelle
27 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
39 ion rationaliste, dont le crédit repose sur notre instinct de fuite devant les responsabilités. Comme si le désordre régnant, ce
40 nt séparés de leur peuple et de ses plus profonds instincts  ? Le problème est nouveau. Il est mieux qu’amusant. Les discipline
28 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
41 n faisant, démontré que la propriété n’est pas un instinct permanent, mais au contraire un besoin de l’esprit — le nécessaire vi
29 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
42 plaire à bon compte, c’est-à-dire de flatter des instincts , d’offrir des paradis artificiels, des compensations illusoires au mo
30 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
43 éjugés moraux et immoraux, à force de flatter les instincts les plus faciles à flatter, à force de ne vouloir rien affirmer de tr
31 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
44 es risques, de confiance obscurément accordée à l’ instinct ou à « la Vie », ou à la solidarité de l’espèce humaine, malgré tout.
45 », c’est l’absence de l’esprit, c’est l’appel aux instincts , aux intérêts urgents, presque toujours contraires, en fin de compte,
32 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
46 eut dominer sa vie et la construire avec tout son instinct à l’image d’une vision de l’esprit. (L’esprit seul voit) Le corps et
33 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
47 nsabilité spirituelle et de risque personnel, des instincts brutaux : l’instinct de puissance, l’instinct de conformité au grand
48 et de risque personnel, des instincts brutaux : l’ instinct de puissance, l’instinct de conformité au grand nombre, l’instinct d’
49 es instincts brutaux : l’instinct de puissance, l’ instinct de conformité au grand nombre, l’instinct d’obéissance aveugle. Mais
50 ance, l’instinct de conformité au grand nombre, l’ instinct d’obéissance aveugle. Mais il se produit là un phénomène curieux : al
34 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
51 le. Souvent éprouvé. Les grands soulèvements de l’ instinct vers la clarté, notre raison les repousse au lieu de les transfigurer
52 e abri des buissons de lauriers. Ah ! les beaux «  instincts primitifs » ! Le bonheur idyllique de la nature ! Littérateurs, allez
35 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
53 ulu « redonner à l’homme civilisé la force de ses instincts primitifs ». Comme si l’instinct primitif ne poussait pas l’homme à e
54 la force de ses instincts primitifs ». Comme si l’ instinct primitif ne poussait pas l’homme à exploiter son semblable, pour peu
55 stait pas justement à réfréner ou à détourner cet instinct d’exploitation vers d’autres objets, artificiels, créés ! (arts, tech
36 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
56 s qui se défendent avec la seule obstination de l’ instinct , au niveau le plus bas où l’homme puisse vivre sans misère, sans ambi
37 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
57 s qui se défendent avec la seule obstination de l’ instinct , au niveau le plus bas où l’homme puisse vivre sans misère, sans ambi
38 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
58 es risques, de confiance obscurément accordée à l’ instinct ou à « la Vie », ou à la solidarité de l’espèce humaine, malgré tout.
59 ter plus que les indications très équivoques de l’ instinct . Est-ce bien cela qu’exigent les « anti-intellectualistes » ? Que l’o
60 », c’est l’absence de l’esprit, c’est l’appel aux instincts , aux intérêts urgents, presque toujours contraires, en fin de compte,
61 le. Souvent éprouvé. Les grands soulèvements de l’ instinct vers la clarté, notre raison les repousse au lieu de les transfigurer
62 e abri des buissons de lauriers. Ah ! les beaux «  instincts primitifs » ! Le bonheur idyllique de la nature ! Littérateurs, allez
39 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
63 isme petit-bourgeois. Ce « peuple »-là n’a plus d’ instinct . Et les chansons dites populaires ne sont même plus en musique : c’es
40 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
64 nctive : « Au signal du danger, armons-nous ! » L’ instinct ancestral de l’homme, c’est de parer à la violence par une violence d
65 onnant que l’autre soit déconcerté, parce que ses instincts animaux ne lui dictent plus de conduite immédiate. Il vacille devant
41 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
66 igieuses. Et cette immense « mystification » de l’ instinct faussant ses rythmes naturels, invertissant sa direction, exaltant le
67 rnel et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d’Amour devait donc transfo
42 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
68 onde et secrète passion. Le mythe s’empare de l’«  instinct de mort » inséparable de toute vie créée, et il le transfigure en lui
69 religion primitive. Religion antérieure à notre «  instinct  » moderne, et qui détient l’intime secret de la passion, au-delà de c
70 t), indifférente, sinon hostile au bonheur et à l’ instinct vital, elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité cou
71 ’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu le « spiritualiser ». Mais Agapè se venge d’É
72 pond d’ailleurs une spécification croissante de l’ instinct , à mesure que l’homme se virilise : c’est l’argument du Dr Maranon en
43 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
73 ésisté un seul jour au réveil brusque de certains instincts . Mais je ne vais pas redire ici ce que je suis en train d’écrire aill
74 mais allés jusqu’au bout de nos forces. Il y a un instinct profond, dans tout homme, qui réclame cette épreuve totale de ses for
75 Dieu cosmique, non révélé, non incarné, qui est l’ instinct sublimé de la masse, le bain tiède où se dissout le moi jadis pécheur
44 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
76 les lyriques courtois, goût qui n’est autre que l’ instinct de la mort tel que Freud l’a analysé. À une époque où le statut du ma
77 l’hypocrisie, ne consentent plus à refouler leurs instincts naturels. En outre, les difficultés matérielles compliquent encore le
45 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
78 is. Ce qu’ils veulent diriger, ce sont nos lourds instincts , nos peurs, nos haines et nos orgueils puérils, nos réflexes d’animau
46 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
79 e son secret, si bien masqué par le prétexte de l’ instinct . Aux sommets de l’esprit révolté, on verra Nietzsche, cent ans plus t
80 comme nous aimions le croire, une exultation de l’ instinct , tout porte à supposer que cette passion n’est pas toujours liée au s
81 te est comme le moraliste un ennemi vigilant de l’ instinct  : car s’il le glorifie c’est par esprit de polémique, c’est qu’il veu
47 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
82 the exprime ces réalités, dans la mesure où notre instinct l’exige, mais il les voile aussi dans la mesure où le grand jour et l
83 t de « contenir », précisément, les poussées de l’ instinct destructeur : car la religion, en l’attaquant, l’exaspérait. Les chro
84 de le soustraire au jugement, amour du risque et instinct de prudence. Interrogez celui qui use d’un tel langage, demandez-lui
85 sans doute la plus inarrachable des racines de l’ instinct de la guerre en nous. ⁂ De cette extrémité tragique, illustrée, avoué
48 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
86 ixe . Qu’on nous montre dans la nature, ou dans l’ instinct , les esquisses grossières de faits « spirituels », aussitôt nous croy
87 dire et protester d’avance : si je constate que l’ instinct et le sexe connaissent une dialectique spontanée, analogue à certains
88 s’impose parfois une certaine continence, quasi d’ instinct , dans l’intérêt même de l’espèce ? Lycurgue, législateur de Sparte, i
89 orait dans la chasteté un obstacle instinctif à l’ instinct , ayant pour fin de rendre les guerriers plus valeureux. Or la vertu d
90 facteur « étranger » seul capable de détourner l’ instinct de son but naturel et de transformer le désir en une aspiration indéf
91 sir de la mort que l’on ne puisse « ramener » à l’ instinct de mort décrit par Freud et par les plus récents biologistes. Mais on
92 s touche dans le Roman ? Parler de déviation de l’ instinct , c’est ne rien dire puisqu’il s’agit de savoir, précisément, quel est
93 que homme porte dans son cœur et qu’il assimile d’ instinct à la définition de la beauté, n’est-ce pas le souvenir de la mère « f
94 ue la cortezia était une simple idéalisation de l’ instinct sexuel. À l’inverse, il serait excessif de soutenir que l’idéal mysti
95 par cela même qu’elles veulent le transcender, l’ instinct sexuel, ou comme dit Platon dans le Banquet : « l’amour de gauche ».
49 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
96 suppose l’intervention d’un agent étranger, que l’ instinct livré à lui-même éliminerait aussi vite que possible. Les animaux ne
97 Il faudrait expliquer pourquoi c’est toujours à l’ instinct sexuel que l’on a tenté de « ramener » la mystique, et cela bien avan
98 me que la mystique résulte d’une sublimation de l’ instinct , il suffira de changer le sens de la relation constatée, et d’écrire
99 ens de la relation constatée, et d’écrire que « l’ instinct  » en question résulte d’une profanation de la mystique primitive. ⁂ C
100 platonicien, grand Daimon qui, de la ferveur de l’ instinct de procréation, s’élève en se purifiant à la ferveur divine, mais n’e
101 né » tout ce qu’on pouvait — et un peu plus — à l’ instinct sexuel « dévoyé ». Le xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plu
102 e sur l’esprit114, mais l’excès de l’esprit sur l’ instinct . « L’amour existe lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les lim
103 siècle. Or le fait de dépasser les limites de l’ instinct , définit l’homme en tant qu’esprit. C’est ce fait seul qui nous perme
104 animal est incapable de mentir, de dire ce que l’ instinct ne fait pas, d’aller au-delà du nécessaire et au-delà de la satisfact
105 ur, c’est au contraire l’élan qui va au-delà de l’ instinct et qui, par là, ment à l’instinct. Le responsable d’un tel mensonge n
106 va au-delà de l’instinct et qui, par là, ment à l’ instinct . Le responsable d’un tel mensonge ne saurait être que « l’esprit ». (
107 entre l’Éros divinisant et l’Éros prisonnier de l’ instinct . De là vient que la passion « enthousiaste », la joy d’amor des troub
50 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
108 urs fait naître le langage. Dès qu’elle dépasse l’ instinct , dès qu’elle devient vraiment passion, elle tend du même mouvement à
109 ’est à la fois l’espèce pure, la spontanéité de l’ instinct , et l’esprit pur dans sa danse éperdue au-dessus de la mer des possib
110 à « cristalliser ». Mais on ne voit pas comment l’ instinct se déciderait à commettre l’erreur nécessaire à cette opération rusée
111 e l’erreur nécessaire à cette opération rusée. (L’ instinct seul, livré à lui-même). Je crois, comme Ortega, que la solution sten
112  —, ce n’est pas encore expliquer cette erreur. L’ instinct ou la nature n’ont pas coutume de se tromper de la sorte… S’il y a er
113 nt nous tourmenter n’est plus qu’une maladie de l’ instinct , rarement mortelle, régulièrement toxique et déprimante, tout aussi d
114 ont partie intégrante de l’ordre social établi. L’ instinct de conservation rend en effet cet ordre tolérant à l’égard de ce qui
115 rêtait aux complicités les plus sournoises avec l’ instinct qu’elle excitait par sa volonté même de le nier. L’ambiguïté du langa
116 u dernier siècle, à ce renversement des rôles : l’ instinct devenant le vrai support d’une rhétorique dont les figures lui prêten
117 st plus « le sentiment que l’on idéalise, c’est l’ instinct . Je songe aux romanciers anglo-américains, un Lawrence, un Caldwell,
118 uérira de votre goût du péché, cette maladie de l’ instinct génésique. Ce que vous appelez morale, c’est ce qui nous rend méchant
119 raie divinité, qui est la Vie. Et la vie, c’est l’ instinct libéré de l’esprit, la grande puissance solaire qui broie et magnifie
120 morale et se retremper dans le flux cosmique de l’ instinct , c’est l’idéal de nos poètes du primitivisme solaire, mais la pratiqu
121 ’on prétend s’enfoncer dans le flot primitif de l’ instinct , dans le larvaire, dans le non-fait, dans l’« infait », c’est-à-dire
122 l n’est pas au terme d’un mouvement d’abandon à l’ instinct énervé et au ressentiment de la chair. Il n’est pas caché mais perdu.
123 restait une rhétorique. Elle pouvait exprimer nos instincts naturels, mais non sans les dévier, tout insensiblement, vers quelque
124 is vit se répandre dans la conscience profane l’«  instinct de mort » longtemps refoulé dans l’inconscient ou canalisé dès sa sou
125 l’amour. Nous la prenions pour un printemps de l’ instinct et pour une renaissance des forces dionysiaques persécutées par un so
51 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
126 ses depuis le xixe siècle sur la question de l’«  instinct combatif » dans ses relations avec l’instinct sexuel163. Faute de quo
127 l’« instinct combatif » dans ses relations avec l’ instinct sexuel163. Faute de quoi, je me bornerai à soulever un certain nombre
128 courir aux théories de Freud pour constater que l’ instinct de guerre et l’érotisme sont fondamentalement liés : les figures cour
129 ultiples et changeantes relatives à la genèse des instincts , je m’en tiendrai à quelques rapprochements formels entre les arts d’
130 iaison naturelle, c’est-à-dire physiologique de l’ instinct sexuel et de l’instinct combatif. Mais il serait vain de chercher des
131 à-dire physiologique de l’instinct sexuel et de l’ instinct combatif. Mais il serait vain de chercher des ressemblances entre la
132 our et mort sont reliés par l’ascèse, comme par l’ instinct sont reliés désir et guerre. Mais ni cette origine religieuse, ni cet
133 religieuse, ni cette complicité physiologique des instincts de combat et de procréation ne suffisent à déterminer l’usage précis
134 évasion romantique, en même temps qu’un frein aux instincts . Le formalisme minutieux de la guerre s’oppose aux violences du sang
135 ne où s’opère la synthèse à peu près parfaite des instincts érotiques et guerriers et de la règle courtoise idéale : c’est le ter
136 n’était plus question de condamner la vie. Et « l’ instinct de mort » semblait neutralisé. ⁂ C’est sur cette Italie heureuse, imm
137 spectacles de l’Inquisition avaient déchaîné les instincts démoniaques ». Artillerie et massacre des civils : la guerre moderne
138 e représentait un effort pour donner un style à l’ instinct . La guerre classique est un effort pour conserver et recréer ce style
139 dès la Révolution française — ce déchaînement des instincts collectifs et des passions catastrophiques. Que reprochent les stratè
140 est que la guerre totale échappe à l’homme et à l’ instinct  ; elle se retourne contre la passion même dont elle est née. Et c’est
141 ue plutôt que des prévisions de la psychologie. L’ instinct combatif est déçu. L’explosion habituelle de sexualité qui accompagna
142 en fait la non-possession. Elle n’exprime plus l’ instinct sexuel normal, ni même la passion qui l’utilise et le transcende, mai
143 guerre à la menace permanente que la passion et l’ instinct de mort font peser sur toute société. La réponse du xiie siècle avai
144 a un aperçu en lisant les ouvrages de Freud, et L’ Instinct combatif de Pierre Bovet. 164. Défaite se dit en allemand Niederla
52 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
145 rnel et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d’Amour devait donc transfo
53 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
146 onde et secrète passion. Le mythe s’empare de l’«  instinct de mort » inséparable de toute vie créée, et il le transfigure en lui
147 religion primitive. Religion antérieure à notre «  instinct  » moderne, et qui détient l’intime secret de la passion, au-delà de c
148 t), indifférente, sinon hostile au bonheur et à l’ instinct vital, elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité cou
149 ’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser ». Mais Agapè se venge d’Éros e
150 pond d’ailleurs une spécification croissante de l’ instinct , à mesure que l’homme se virilise : c’est l’argument du Dr Marañon en
54 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
151 à celle de Freud, qui voit une antithèse entre l’ instinct de mort et Éros. L’analyse du mythe nous a montré que cette antithèse
55 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
152 régression vers la barbarie, mais qui flatte les instincts et les passions, et satisfait le rêve nostalgique du retour à la natu
56 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
153 the exprime ces réalités, dans la mesure où notre instinct l’exige, mais il les voile aussi dans la mesure où le grand jour et l
154 t de « contenir », précisément, les poussées de l’ instinct destructeur : car la religion, en l’attaquant, l’exaspérait. Les chro
155 de le soustraire au jugement, amour du risque et instinct de prudence. Interrogez celui qui use d’un tel langage, demandez-lui
156 sans doute la plus inarrachable des racines de l’ instinct de la guerre en nous. ⁂ De cette extrémité tragique, illustrée, avoué
57 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
157 ixe . Qu’on nous montre dans la nature, ou dans l’ instinct , les esquisses grossières de faits « spirituels », aussitôt nous croy
158 dire et protester d’avance : si je constate que l’ instinct et le sexe connaissent une dialectique spontanée, analogue à certains
159 s’impose parfois une certaine continence, quasi d’ instinct , dans l’intérêt même de l’espèce ? Lycurgue, législateur de Sparte, i
160 orait dans la chasteté un obstacle instinctif à l’ instinct , ayant pour fin de rendre les guerriers plus valeureux. Or la vertu d
161 facteur « étranger » seul capable de détourner l’ instinct de son but naturel et de transformer le désir en une aspiration indéf
162 sir de la mort que l’on ne puisse « ramener » à l’ instinct de mort décrit par Freud et par les plus récents biologistes. Mais on
163 s touche dans le Roman ? Parler de déviation de l’ instinct , c’est ne rien dire puisqu’il s’agit de savoir, précisément, quel est
164 que homme porte dans son cœur et qu’il assimile d’ instinct à la définition de la beauté, n’est-ce pas le souvenir de la mère « f
165 ue la cortezia était une simple idéalisation de l’ instinct sexuel. À l’inverse, il serait excessif de soutenir que l’idéal mysti
166 par cela même qu’elles veulent le transcender, l’ instinct sexuel, ou comme dit Platon dans le Banquet : « l’amour de gauche. »
167 omplexes ignorés mais d’autant plus actifs ; et d’ instincts hérités bien moins de quelque nature animale que de coutumes totaleme
168 ientes et, de ce fait, aisément confondues avec l’ instinct . Elles furent tantôt des artifices cruels, tantôt des rites sacrés ou
169 gueil « humaniste » qui la compense. Angoisse : l’ instinct sexuel est ressenti comme un destin cruel, une tyrannie ; orgueil : c
170 atiens, il semble croire que la « purgatio » de l’ instinct tyrannique ne peut être obtenue qu’en cédant d’abord à l’instinct, ma
171 que ne peut être obtenue qu’en cédant d’abord à l’ instinct , mais en vue d’arriver à l’extase illuminative, qui conduit à l’union
58 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
172 suppose l’intervention d’un agent étranger, que l’ instinct livré à lui-même éliminerait aussi vite que possible. Les animaux ne
173 Il faudrait expliquer pourquoi c’est toujours à l’ instinct sexuel que l’on a tenté de « ramener » la mystique, et cela bien avan
174 me que la mystique résulte d’une sublimation de l’ instinct , il suffira de changer le sens de la relation constatée, et d’écrire
175 ens de la relation constatée, et d’écrire que « l’ instinct  » en question résulte d’une profanation de la mystique primitive. ⁂ C
176 platonicien, grand Daimon qui, de la ferveur de l’ instinct de procréation, s’élève en se purifiant à la ferveur divine, mais n’e
177 né » tout ce qu’on pouvait — et un peu plus — à l’ instinct sexuel « dévoyé ». Le xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plu
178 e sur l’esprit132, mais l’excès de l’esprit sur l’ instinct . « L’amour existe lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les lim
179 siècle. Or le fait de dépasser les limites de l’ instinct , définit l’homme en tant qu’esprit. C’est ce fait seul qui nous perme
180 animal est incapable de mentir, de dire ce que l’ instinct ne fait pas, d’aller au-delà du nécessaire et au-delà de la satisfact
181 ur, c’est au contraire l’élan qui va au-delà de l’ instinct et qui, par là, ment à l’instinct. Le responsable d’un tel mensonge n
182 va au-delà de l’instinct et qui, par là, ment à l’ instinct . Le responsable d’un tel mensonge ne saurait être que « l’esprit ». (
183 entre l’Éros divinisant et l’Éros prisonnier de l’ instinct . De là vient que la passion « enthousiaste », la joy d’amor des troub
59 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
184 urs fait naître le langage. Dès qu’elle dépasse l’ instinct , dès qu’elle devient vraiment passion, elle tend du même mouvement à
185 ’est à la fois l’espèce pure, la spontanéité de l’ instinct , et l’esprit pur dans sa danse éperdue au-dessus de la mer des possib
186 à « cristalliser ». Mais on ne voit pas comment l’ instinct se déciderait à commettre l’erreur nécessaire à cette opération rusée
187 e l’erreur nécessaire à cette opération rusée. (L’ instinct seul, livré à lui-même.) Je crois, comme Ortega, que la solution sten
188  —, ce n’est pas encore expliquer cette erreur. L’ instinct ou la nature n’ont pas coutume de se tromper de la sorte… S’il y a er
189 nt nous tourmenter n’est plus qu’une maladie de l’ instinct , rarement mortelle, régulièrement toxique et déprimante, tout aussi d
190 ont partie intégrante de l’ordre social établi. L’ instinct de conservation rend en effet cet ordre tolérant à l’égard de ce qui
191 rêtait aux complicités les plus sournoises avec l’ instinct , qu’elle excitait par sa volonté même de le nier. L’ambiguïté du lang
192 u dernier siècle, à ce renversement des rôles : l’ instinct devenant le vrai support d’une rhétorique dont les figures lui prêten
193 ’est plus le sentiment que l’on idéalise, c’est l’ instinct . Je songe à une certaine école de romanciers anglo-américains, qui fl
194 uérira de votre goût du péché, cette maladie de l’ instinct génésique. Ce que vous appelez morale, c’est ce qui nous rend méchant
195 raie divinité, qui est la Vie. Et la vie, c’est l’ instinct libéré de l’esprit, la grande puissance solaire qui broie et magnifie
196 morale et se retremper dans le flux cosmique de l’ instinct , c’est l’idéal de nos poètes du primitivisme solaire, mais la pratiqu
197 ’on prétend s’enfoncer dans le flot primitif de l’ instinct , dans le larvaire, dans le non-fait, dans l’« infait », c’est-à-dire
198 l n’est pas au terme d’un mouvement d’abandon à l’ instinct énervé et au ressentiment de la chair. Il n’est pas caché mais perdu.
199 restait une rhétorique. Elle pouvait exprimer nos instincts naturels, mais non sans les dévier, tout insensiblement, vers quelque
200 is vit se répandre dans la conscience profane l’«  instinct de mort » longtemps refoulé dans l’inconscient ou canalisé dès sa sou
201 l’amour. Nous la prenions pour un printemps de l’ instinct et pour une renaissance des forces dionysiaques persécutées par un so
60 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
202 ses depuis le xixe siècle sur la question de l’«  instinct combatif » dans ses relations avec l’instinct sexuel181. Faute de quo
203 l’« instinct combatif » dans ses relations avec l’ instinct sexuel181. Faute de quoi, je me bornerai à soulever un certain nombre
204 courir aux théories de Freud pour constater que l’ instinct de guerre et l’érotisme sont fondamentalement liés : les figures cour
205 ultiples et changeantes relatives à la genèse des instincts , je m’en tiendrai à quelques rapprochements formels entre les arts d’
206 aison naturelle, c’est-à-dire physiologique, de l’ instinct sexuel et de l’instinct combatif. Mais il serait vain de chercher des
207 -dire physiologique, de l’instinct sexuel et de l’ instinct combatif. Mais il serait vain de chercher des ressemblances entre la
208 our et mort sont reliés par l’ascèse, comme par l’ instinct sont reliés désir et guerre. Mais ni cette origine religieuse, ni cet
209 religieuse, ni cette complicité physiologique des instincts de combat et de procréation ne suffisent à déterminer l’usage précis
210 évasion romantique, en même temps qu’un frein aux instincts . Le formalisme minutieux de la guerre s’oppose aux violences du sang
211 ne où s’opère la synthèse à peu près parfaite des instincts érotiques et guerriers et de la règle courtoise idéale : c’est le ter
212 n’était plus question de condamner la vie. Et « l’ instinct de mort » semblait neutralisé. ⁂ C’est sur cette Italie heureuse, imm
213 spectacles de l’Inquisition avaient déchaîné les instincts démoniaques ». Artillerie et massacre des civils : la guerre moderne
214 e représentait un effort pour donner un style à l’ instinct . La guerre classique est un effort pour conserver et recréer ce style
215 dès la Révolution française — ce déchaînement des instincts collectifs et des passions catastrophiques. Que reprochent les stratè
216 our. C’est que la guerre échappe à l’homme et à l’ instinct  ; elle se retourne contre la passion même dont elle est née. Et c’est
217 e plutôt que des prévisions, de la psychologie. L’ instinct combatif est déçu. De 1914 à 1918, l’explosion habituelle de sexualit
218 en fait la non-possession. Elle n’exprime plus l’ instinct sexuel normal, ni même la passion qui l’utilise et le transcende, mai
219 uerre, à la menace permanente que la passion et l’ instinct de mort font peser sur toute société. La réponse du xiie siècle avai
220 a un aperçu en lisant les ouvrages de Freud, et L’ Instinct combatif de Pierre Bovet. 182. Défaite se dit en allemand Niederlag
61 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
221 rnel et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d’Amour devait donc transfo
62 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
222 onde et secrète passion. Le mythe s’empare de l’«  instinct de mort » inséparable de toute vie créée, et il le transfigure en lui
223 religion primitive. Religion antérieure à notre «  instinct  » moderne, et qui détient l’intime secret de la passion, au-delà de c
224 t), indifférente, sinon hostile au bonheur et à l’ instinct vital, elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité cou
225 ’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser ». Mais Agapè se venge d’Éros e
226 pond d’ailleurs une spécification croissante de l’ instinct , à mesure que l’homme se virilise : c’est l’argument du Dr Maranon en
63 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
227 the exprime ces réalités, dans la mesure où notre instinct l’exige, mais il les voile aussi dans la mesure où le grand jour de l
228 t de « contenir », précisément, les poussées de l’ instinct destructeur : car la religion, en l’attaquant, l’exaspérait. Les chro
229 de le soustraire au jugement, amour du risque et instinct de prudence. Interrogez celui qui use d’un tel langage, demandez-lui
230 sans doute la plus inarrachable des racines de l’ instinct de la guerre en nous. ⁂ De cette extrémité tragique, illustrée, avoué
64 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
231 ixe . Qu’on nous montre dans la nature, ou dans l’ instinct , les esquisses grossières de faits « spirituels », aussitôt nous croy
232 dire et protester d’avance : si je constate que l’ instinct et le sexe connaissent une dialectique spontanée, analogue à certains
233 s’impose parfois une certaine continence, quasi d’ instinct , dans l’intérêt même de l’espèce ? Lycurgue, législateur de Sparte, i
234 orait dans la chasteté un obstacle instinctif à l’ instinct , ayant pour fin de rendre les guerriers plus valeureux. Or la vertu d
235 facteur « étranger » seul capable de détourner l’ instinct de son but naturel et de transformer le désir en une aspiration indéf
236 sir de la mort que l’on ne puisse « ramener » à l’ instinct de mort décrit par Freud et par les plus récents biologistes. Mais on
237 s touche dans le Roman ? Parler de déviation de l’ instinct , c’est ne rien dire puisqu’il s’agit de savoir, précisément, quel est
238 que homme porte dans son cœur et qu’il assimile d’ instinct à la définition de la beauté, n’est-ce pas le souvenir de la mère « f
239 ue la cortezia était une simple idéalisation de l’ instinct sexuel. À l’inverse, il serait excessif de soutenir que l’idéal mysti
240 par cela même qu’elles veulent le transcender, l’ instinct sexuel, ou comme dit Platon dans le Banquet : « l’amour de gauche ».
241 omplexes ignorés mais d’autant plus actifs ; et d’ instincts hérités bien moins de quelque nature animale que de coutumes totaleme
242 ientes et, de ce fait, aisément confondues avec l’ instinct . Elles furent tantôt des artifices cruels, tantôt des rites sacrés ou
243 ueil, « humaniste » qui la compense. Angoisse : l’ instinct sexuel est ressenti comme un destin cruel, une tyrannie ; orgueil : c
244 atiens, il semble croire que la « purgatio » de l’ instinct tyrannique ne peut être obtenue qu’en cédant d’abord à l’instinct, ma
245 que ne peut être obtenue qu’en cédant d’abord à l’ instinct , mais en vue d’arriver à l’extase illuminative, qui conduit à l’union
65 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
246 suppose l’intervention d’un agent étranger, que l’ instinct livré à lui-même éliminerait aussi vite que possible. Les animaux ne
247 Il faudrait expliquer pourquoi c’est toujours à l’ instinct sexuel que l’on a tenté de « ramener » la mystique, et cela bien avan
248 me que la mystique résulte d’une sublimation de l’ instinct , il suffira de changer le sens de la relation constatée, et d’écrire
249 ens de la relation constatée, et d’écrire que « l’ instinct  » en question résulte d’une profanation de la mystique primitive. ⁂ C
250 platonicien, grand Daimon qui, de la ferveur de l’ instinct de procréation, s’élève en se purifiant à la ferveur divine, mais n’e
251 né » tout ce qu’on pouvait — et un peu plus — à l’ instinct sexuel « dévoyé ». Le xixe siècle, dans l’ensemble, n’est jamais plu
252 « fou d’amour » — mais l’excès de l’esprit sur l’ instinct . « L’amour existe lorsque le désir est si grand qu’il dépasse les lim
253 siècle. Or le fait de dépasser les limites de l’ instinct , définit l’homme en tant qu’esprit. C’est ce fait seul qui nous perme
254 animal est incapable de mentir, de dire ce que l’ instinct ne fait pas, d’aller au-delà du nécessaire et au-delà de la satisfact
255 ur, c’est au contraire l’élan qui va au-delà de l’ instinct et qui, par là, ment à l’instinct. Le responsable d’un tel mensonge n
256 va au-delà de l’instinct et qui, par là, ment à l’ instinct . Le responsable d’un tel mensonge ne saurait être que « l’esprit ». (
257 entre l’Éros divinisant et l’Éros prisonnier de l’ instinct . De là vient que la passion « enthousiaste », la joy d’amor des troub
66 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
258 urs fait naître le langage. Dès qu’elle dépasse l’ instinct , dès qu’elle devient vraiment passion, elle tend du même mouvement à
259 ’est à la fois l’espèce pure, la spontanéité de l’ instinct , et l’esprit pur dans sa danse éperdue au-dessus de la mer des possib
260 à « cristalliser ». Mais on ne voit pas comment l’ instinct se déciderait à commettre l’erreur nécessaire à cette opération rusée
261 e l’erreur nécessaire à cette opération rusée. (L’ instinct seul, livré à lui-même.) Je crois, comme Ortega, que la solution sten
262 s — ce n’est pas encore expliquer cette erreur. L’ instinct ou la nature n’ont pas coutume de se tromper de la sorte… S’il y a er
263 nt nous tourmenter n’est plus qu’une maladie de l’ instinct , rarement mortelle, régulièrement toxique et déprimante, tout aussi d
264 ont partie intégrante de l’ordre social établi. L’ instinct de conservation rend en effet cet ordre tolérant à l’égard de ce qui
265 rêtait aux complicités les plus sournoises avec l’ instinct , qu’elle excitait par sa volonté même de le nier. L’ambiguïté du lang
266 u dernier siècle, à ce renversement des rôles : l’ instinct devenant le vrai support d’une rhétorique dont les figures lui prêten
267 ’est plus le sentiment que l’on idéalise, c’est l’ instinct . Je songe à une certaine école de romanciers anglo-américains, qui fl
268 uérira de votre goût du péché, cette maladie de l’ instinct génésique. Ce que vous appelez morale, c’est ce qui nous rend méchant
269 raie divinité, qui est la Vie. Et la vie, c’est l’ instinct libéré de l’esprit, la grande puissance solaire qui broie et magnifie
270 morale et se retremper dans le flux cosmique de l’ instinct , c’est l’idéal de nos poètes du primitivisme solaire, mais la pratiqu
271 ’on prétend s’enfoncer dans le flot primitif de l’ instinct , dans le larvaire, dans le non-fait, dans l’« infait », c’est-à-dire
272 l n’est pas au terme d’un mouvement d’abandon à l’ instinct énervé et au ressentiment de la chair. Il n’est pas caché mais perdu.
273 restait une rhétorique. Elle pouvait exprimer nos instincts naturels, mais non sans les dévier, tout insensiblement, vers quelque
274 is vit se répandre dans la conscience profane l’«  instinct de mort » longtemps refoulé dans l’inconscient ou canalisé dès sa sou
275 l’amour. Nous la prenions pour un printemps de l’ instinct et pour une renaissance des forces dionysiaques persécutées par un so
67 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
276 ses depuis le xixe siècle sur la question de l’«  instinct combatif » dans ses relations avec l’instinct sexuel168. Faute de quo
277 l’« instinct combatif » dans ses relations avec l’ instinct sexuel168. Faute de quoi, je me bornerai à soulever un certain nombre
278 courir aux théories de Freud pour constater que l’ instinct de guerre et l’érotisme sont fondamentalement liés : les figures cour
279 ultiples et changeantes relatives à la genèse des instincts , je m’en tiendrai à quelques rapprochements formels entre les arts d’
280 aison naturelle, c’est-à-dire physiologique, de l’ instinct sexuel et de l’instinct combatif. Mais il serait vain de chercher des
281 -dire physiologique, de l’instinct sexuel et de l’ instinct combatif. Mais il serait vain de chercher des ressemblances entre la
282 our et mort sont reliés par l’ascèse, comme par l’ instinct sont reliés désir et guerre. Mais ni cette origine religieuse, ni cet
283 religieuse, ni cette complicité physiologique des instincts de combat et de procréation ne suffisent à déterminer l’usage précis
284 évasion romantique, en même temps qu’un frein aux instincts . Le formalisme minutieux de la guerre s’oppose aux violences du sang
285 ne où s’opère la synthèse à peu près parfaite des instincts érotiques et guerriers et de la règle courtoise idéale : c’est le ter
286 n’était plus question de condamner la vie. Et « l’ instinct de mort » semblait neutralisé. ⁂ C’est sur cette Italie heureuse, imm
287 spectacles de l’Inquisition avaient déchaîné les instincts démoniaques ». Artillerie et massacre des civils : la guerre moderne
288 e représentait un effort pour donner un style à l’ instinct . La guerre classique est un effort pour conserver et recréer ce style
289 dès la Révolution française — ce déchaînement des instincts collectifs et des passions catastrophiques. Que reprochent les stratè
290 our. C’est que la guerre échappe à l’homme et à l’ instinct  ; elle se retourne contre la passion même dont elle est née. Et c’est
291 ue plutôt que des prévisions de la psychologie. L’ instinct combatif est déçu. De 1914 à 1918, l’explosion habituelle de sexualit
292 en fait la non-possession. Elle n’exprime plus l’ instinct sexuel normal, ni même la passion qui l’utilise et le transcende, mai
293 uerre, à la menace permanente que la passion et l’ instinct de mort font peser sur toute société. La réponse du xiie siècle avai
294 a un aperçu en lisant les ouvrages de Freud, et l’ Instinct combatif de Pierre Bovet. 169. Défaite se dit en allemand Niederlag
68 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
295 rnel et angoissé avec la créature de chair et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d’Amour devait donc transfo
296 r, étonnant précurseur de Freud, parle beaucoup d’ instinct , de passion, d’érotisme et d’amour « matériel » ou « tact », mais jam
69 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
297 onde et secrète passion. Le mythe s’empare de l’«  instinct de mort » inséparable de toute vie créée, et il le transfigure en lui
298 religion primitive. Religion antérieure à notre «  instinct  » moderne, et qui détient l’intime secret de la passion, au-delà de c
299 t), indifférente, sinon hostile au bonheur et à l’ instinct vital, elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité cou
300 ’est Éros, et non pas Agapè, qui a glorifié notre instinct de mort, et qui a voulu l’« idéaliser ». Mais Agapè se venge d’Éros e
301 pond d’ailleurs une spécification croissante de l’ instinct , à mesure que l’homme se virilise : c’est l’argument du Dr Marañon en
70 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
302 à celle de Freud, qui voit une antithèse entre l’ instinct de mort et Éros. L’analyse du mythe nous a montré que cette antithèse
71 1940, Articles divers (1938-1940). D’un certain cafard helvétique (janvier 1940)
303 entreprenants. Nous nous en méfions en vertu d’un instinct démocratique tout à fait sain à l’origine, je le répète. Mais quand c
304 it sain à l’origine, je le répète. Mais quand cet instinct dégénère en mauvaise volonté inconsciente à l’endroit de tout ce qui
72 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. II : Sommes-nous libres ? (2 mars 1940)
305 e siècle n’est plus qu’une dégénérescence de cet instinct démocratique. Il veut tout unifier, réglementer, centraliser. Il veut
73 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
306 qu’elle est en quelque sorte contre nature, car l’ instinct normal de tout homme le pousse toujours à prendre parti ; et qu’enfin
74 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
307 régression vers la barbarie, mais qui flatte les instincts et les passions, et satisfait le rêve nostalgique d’un retour à la na
75 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
308 e siècle n’est plus qu’une dégénérescence de cet instinct démocratique. Il veut tout unifier, réglementer, centraliser, décolor
309 qu’elle est en quelque sorte contre nature, car l’ instinct normal de tout homme le pousse toujours à prendre parti ; et qu’enfin
76 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
310 e ses lacunes. Elle est toujours une revanche des instincts , une nostalgie des éléments concrets que l’idéalisme, en son orgueil
311 influence du mouvement des communes italiennes, l’ instinct germanique de la liberté armée, la rivalité entre l’empereur et les g
312 contradictoires, de la révolution européenne36. L’ instinct contrecarré devient conscience ; la coutume attaquée devient programm
77 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
313 régression vers la barbarie, mais qui flatte les instincts et les passions, et satisfait le rêve nostalgique d’un retour à la na
78 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
314 dre intarissablement prodigue et infaillible de l’ instinct . Mais l’homme a reçu le pouvoir de parler, de créer et de dénaturer.
79 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
315 on pense qu’il est plus « sincère » de suivre son instinct que de garder parole, que le bonheur vaut mieux que la vérité, et que
316 es qui nous protégeaient contre les paniques de l’ instinct . La morale bourgeoise est trop faible. Quand les romanciers attardés
80 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
317 s idées morales, aux suggestions aveuglantes de l’ instinct ou aux pressions de l’intérêt momentané ; l’absolu d’un bien et d’un
81 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
318 onniers de l’ordre intarissablement prodigue de l’ instinct . Mais l’homme a reçu le pouvoir de parler, de créer, et de dénaturer.
319 e l’esprit dans un grand nombre de mythologies. L’ instinct ou l’esprit négligés, refoulés, viennent se venger par le détour d’un
82 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
320 roduit de toute communauté vivante. Je parle d’un instinct aussi fondamental et naturel que la sexualité. Il est incontestable q
321 ond. Certains intellectuels incrimineront alors l’ instinct religieux, cette « survivance ». Et nous lirons encore des jérémiades
322 a tort d’avoir soif de religion ? De tromper cet instinct rendu furieux par des siècles de privation ? Elle dénoncera vainement
83 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
323 on pense qu’il est plus « sincère » de suivre son instinct que de garder parole, que le bonheur vaut mieux que la vérité, et que
324 es qui nous protégeaient contre les paniques de l’ instinct . La morale bourgeoise est trop faible. Quand les romanciers attardés
84 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
325 s idées morales, aux suggestions aveuglantes de l’ instinct ou aux pressions de l’intérêt momentané ; l’absolu d’un bien et d’un
85 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
326 onniers de l’ordre intarissablement prodigue de l’ instinct . Mais l’homme a reçu le pouvoir de parler, de créer, et de dénaturer.
327 e l’esprit dans un grand nombre de mythologies. L’ instinct ou l’esprit négligés, refoulés, viennent se venger par le détour d’un
86 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
328 roduit de toute communauté vivante. Je parle d’un instinct aussi fondamental et naturel que la sexualité. Il est incontestable q
329 ond. Certains intellectuels incrimineront alors l’ instinct religieux, cette « survivance ». Et nous lirons encore des jérémiades
330 a tort d’avoir soif de religion ? de tromper cet instinct rendu furieux par des siècles de privations ? Elle dénoncera vainemen
87 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
331 on pense qu’il est plus « sincère » de suivre son instinct que de garder parole, que le bonheur vaut mieux que la vérité, et que
332 es qui nous protégeaient contre les paniques de l’ instinct . La morale bourgeoise est trop faible. Quand les romanciers attardés
88 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
333 morales, aux suggestions parfois aveuglantes de l’ instinct ou aux pressions de l’intérêt momentané ; l’absolu d’un bien et d’un
89 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
334 ue mesure — celle de l’esprit — indépendante de l’ instinct , c’est ce qu’induisent à supposer les deux observations suivantes : l
90 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable II : Le menteur (22 octobre 1943)
335 dre intarissablement prodigue et infaillible de l’ instinct . Mais l’homme a reçu le pouvoir de parler, de créer et de dénaturer.
91 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable XI : Le diable dans nos dieux (24 décembre 1943)
336 pour les tempéraments rationalistes, le Dieu de l’ instinct et de la passion pour les hypercivilisés, le Dieu du succès pour les
92 1944, Articles divers (1941-1946). Un peuple se révèle dans le malheur (février 1944)
337 que de paraître exagérer sa peine. Car il pense d’ instinct , comme Talleyrand, que « ce qui est exagéré n’est pas sérieux ». Ce q
93 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
338 . La guerre ancienne était une chance offerte à l’ instinct combatif ; c’était l’affaire des mâles, le jeu des coqs ornés pour l’
339 lupart des cas, loin de le combler, elle déçoit l’ instinct combatif : comptez qu’une fraction très réduite de l’humanité — presq
340 ar nous apprend qu’il ne suffit pas de refuser un instinct ou quelque tentation pour les supprimer. Il s’agit de les utiliser, o
341 roduit de toute communauté vivante. Je parle d’un instinct aussi fondamental et naturel que la sexualité. Il est incontestable q
342 ond. Certains intellectuels incrimineront alors l’ instinct religieux, cette « survivance ». Et nous lirons encore des jérémiades
343 a tort d’avoir soif de religion ? De tromper cet instinct rendu furieux par des siècles de privation ? Elle dénoncera vainement
344 anquiers. L’argent ne chasse pas les démons. 9. Instincts , forces considérées comme anarchiques, subversives ou invérifiables,
94 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
345 nt soutenue qu’elle informe peu à peu une sorte d’ instinct , libérant l’attention consciente. C’est ainsi que le voyant audacieux
95 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
346 ce entre idées et actions, croyances et intérêts, instincts et conduite sociale. D’où naît une littérature d’intrigues pour laque
347 sais quelle complaisance qui les faisait éviter d’ instinct tout point de vue pratiquement bouleversant ? D’autre part, n’est-ce
348 . Celui de ce croquis n’est que l’indication d’un instinct prédateur peut-être russe, nullement vaudois. Ceci marqué, nous resto
96 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
349 ent dans le registre du fou rire populaire avec l’ instinct sadique et le goût des orgies de destruction que devait traduire, que
97 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
350 igence claire et ferme, parce qu’il n’offrait à l’ instinct créateur aucune charpente et qu’il ne fixait aucune limite qui soit e
98 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
351 une névrose collective, d’une poussée subite de l’ instinct de mort. On proposait une cure des masses et la nationalisation des é
99 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
352 de jugement qui tient compte des puissances de l’ instinct , reconnaît leurs excès mortels — au lieu de les ignorer, nier et refo
100 1946, Journal des deux mondes. Virginie
353 que de paraître exagérer sa peine. Car il pense d’ instinct , comme Talleyrand, que « ce qui est exagéré n’est pas sérieux ». Ce q