1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
1 e moderne champion. Pour ce qui concerne le Vinet juge des romantiques, il n’a pas eu trop de peine à l’annexer à son propre
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
2 ssent légitimes chez d’autres, même celles que je juge bon d’éliminer de moi. Chacun son équilibre, ou plutôt, son « mouveme
3 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
3 ce au point de vue de l’historien scrupuleux, qui juge d’après les textes, les causes et les effets vérifiables, et non d’ap
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
4 une clairvoyance exceptionnelle, suivant que l’on juge au nom d’une science ou au nom de l’esprit. « Pour moi qui aime plus
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
5 mblables accusations. Du moment que n’importe qui juge et contrôle n’importe quoi, il faut bien inventer des dessous pour re
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
6 mblables accusations. Du moment que n’importe qui juge et contrôle n’importe quoi, il faut bien inventer des dessous pour re
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
7 t été impossible de dire lequel des deux était le juge de l’autre. Eiichi est provisoirement libéré. Les enfants des bas-fo
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
8 n seulement Gide a presque toujours raison de ses juges , mais il sait avoir raison comme en s’excusant. Il apporte les plus d
9 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
9 t ou jacobin (comme les marxistes), ni victime ni juge d’une bourgeoisie à laquelle il échappe entièrement et de toute façon
10 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
10 ud. C’est la pureté démesurée de Rimbaud qui nous juge , et la grandeur humaine de Goethe. Et qui voudrait les opposer ? Que
11 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
11 ient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’ét
12 sée la plus probe de se passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé
13 s connu, alors que nous-même… Alors que Dieu seul juge . Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éthique, en d
14 à notre jugement. Bien plutôt c’est lui qui nous juge . Il y a dans le Faust, et dans la vie de cet homme, dont le Faust n’e
12 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
15 On oubliera les juges (novembre 1932)b Une pensée débrayée, une action anarchique, voilà
16 eu de sa prière. Les faits l’attendent : elle les juge . (Elle les avait jugés d’avance.) Et maintenant ils prennent leur rev
17 nt derrière ses lunettes d’écaille. C’est lui qui juge , ayant pesé son acte. Les autres appliquent un tarif. ⁂ Je ne suis pa
18 gne pour un ordre nouveau. b. « On oubliera les juges  », Esprit, Paris, n° 2, novembre 1932, p. 297-301. Signé : Jean-Pierr
13 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
19 s bien dans une réalité qui les domine et qui les juge , en même temps que nous-mêmes. Avant tout, après tout, il ne peut s’a
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
20 ompose chaque matin deux pages à la machine. Il y juge du monde en général, de la religion, des mœurs, de l’histoire, et de
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
21 ompose chaque matin deux pages à la machine. Il y juge du monde en général, de la religion, des mœurs, de l’histoire, et de
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
22 tribunal suprême du pays. Il est composé de douze Juges partagés en trois divisions… Les quatre conseillers d’État les plus a
23 sion « qu’il ne reste rien à la détermination des Juges … En un mot, et pour m’exprimer sur l’esprit de cette législation dans
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
24 rme, deux « ministres du saint Évangile » et deux juges . À partir du xviie siècle, les généalogies que j’ai pu consulter ne
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
25 , c’est bien autre chose. C’est à quoi l’étranger juge un peuple au passage, et l’estime sympathique ou non. Tout le monde a
19 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
26 t une participation instantanée à l’éternel, elle juge et condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et c’est pourquoi il
20 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
27 z les chrétiens, volonté de se soumettre à ce qui juge la vie. Chez les humanistes, volonté de vivre par eux-mêmes, de vivre
21 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
28 s schématiques, voulu décrire une dialectique qui juge tous nos mots. Je voudrais simplement en avoir dit assez pour qu’il s
22 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
29 ux, demeure constamment jugée par une réalité qui juge la logique même. Ce sont les conditions actuelles de la vérité qui n
30 n ordre, reçu hic et nunc, et d’une présence, qui juge tout. x. « Petites notes sur les vérités éternelles », Revue de Bel
23 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
31 au contraire du critique moderne, qui se pose en juge du texte, Calvin n’admet et ne pratique qu’une « exégèse d’obéissance
24 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
32 nt l’homme ? N’est-elle pas bien plutôt ce qui le juge et en même temps le sauve dans ses limites, ici et maintenant ? C’est
25 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
33 Loi qui nous condamne quoi que nous fassions, ce Juge impitoyable, cette instance suprême qu’on n’atteint jamais, ces avoca
26 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
34 se tourner ailleurs. Il faudra remonter à ce qui juge nos faiblesses, non point pour les confondre éloquemment et périr ens
35 Nous constatons la fin d’un art au nom de ce qui juge l’art, — et le recrée. Nos griefs ne sont pas littéraires ; ils sont,
36 uer que les moyens de cette littérature. Elle les juge pour eux-mêmes, sans rapport à leurs fins. Elle dit : c’est bien écri
37 dont il faudrait parler, et qu’on ignore. Elle ne juge plus : elle traduit la rumeur des salons, des cafés, des antichambres
38 et l’ordonnance finale qui les informe et qui les juge . J’imagine d’abord ce réalisme comme une énorme satire à la Swift, qu
27 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
39 n a saisi l’espérance qui le transcende et qui le juge . On a dit de Sara Alelia que c’est un roman de la grâce : oui, mais c
28 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
40 ge, sans cesse rapportée à la foi, dont Dieu seul juge . John Viénot — qui vient de mourir presque en même temps qu’un autre
29 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
41 le est incapable de ne pas porter sur le concret, juge en réalité la raison même, déclare sa permanente crise et ses limites
30 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
42 leur petite taille morale, empêcheront qu’on les juge trop durement responsables. Mais prenons garde de borner notre vision
31 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
43 es qui veulent éduquer l’homme, ratent. Cet échec juge toute tentative transformatrice. Il n’est de politique que celle qui
44 à courte vue. Il a une raison intraitable, et qui juge toutes ces petites raisons d’État. C’est qu’il est encore plus pessim
32 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
45 t une participation instantanée à l’éternel, elle juge et condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et c’est pourquoi il
33 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
46 z les chrétiens, volonté de se soumettre à ce qui juge la vie. Chez les humanistes, volonté de vivre par eux-mêmes, de vivre
34 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
47 lement scandalisé. Mais où est le critère, et qui juge  ? Nicodème aussi estimait qu’une telle doctrine est impensable, et ne
35 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
48 leur petite taille morale, empêcheront qu’on les juge trop durement responsables. Mais prenons garde de borner notre vision
36 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
49 es qui veulent éduquer l’homme, ratent. Cet échec juge toute tentative transformatrice. Il n’est de politique que celle qui
50 à courte vue. Il a une raison intraitable, et qui juge toutes ces petites raisons d’État. C’est qu’il est encore plus pessim
37 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
51 t une participation instantanée à l’éternel, elle juge et condamne ceux-là d’abord qui s’en réclament. Et c’est pourquoi il
38 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
52 z les chrétiens, volonté de se soumettre à ce qui juge la vie. Chez les humanistes, volonté de vivre par eux-mêmes, de vivre
39 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
53 mble-t-il dire. Et c’est ainsi que l’incroyant se juge chaque fois qu’il prononce une vérité. En quoi l’on pourra dire qu’il
40 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
54 iècle en faillite, mais nous appartenons à ce qui juge ce siècle, à la transformation radicale du monde ! Si le but nous par
41 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
55 mules humaines de ce message, à la réalité qui le juge et nous sauve. Faire retour à Calvin, ce n’est pas faire retour à cer
42 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
56 eur travail. Ils s’estiment à bon droit les seuls juges de l’aspect technique du métier, peu soucieux par exemple de qui l’in
57 s mains. Pilate fut le premier clerc parfait : le juge refusant de juger. On me dira que ce gouverneur eût été dans son rôle
43 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
58 Koyré sur Franck et Weigel. Quant à Luther, il le juge d’après un résumé, confectionné par Gonzague Truc, du pamphlet de Mar
44 1935, Présence, articles (1932–1946). Autour de Nietzsche : petite note sur l’injustice (novembre 1935)
59 djoindre encore celui-ci : que nous ne sommes pas juges les uns des autres, ni de nous-mêmes, mais tout au plus : de nos choi
45 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
60 e l’homme qui se repose sur ses œuvres et qui les juge  : son alliance avec le serpent. De quelles étranges et secrètes façon
46 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
61 int, ils ne sauraient être, en bonne logique, ses juges . Il faut donc admettre ou bien que les conciles sont le seul critère
47 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
62 re qu’il a même un public passionné. Mais si l’on juge de la façon dont il est lu par la façon dont il est trop souvent cité
48 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
63 qu’il figure la conscience exigeante, et comme le juge incorruptible et amical du héros et de son débat, ce personnage a véc
49 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
64 s, le temps et les lieux où j’écris ; mais je les juge dans la perspective du but final, commun à la culture et aux activité
50 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
65 e impartialité il estime… nous saurons donc qu’il juge au nom de l’appareil interposé par sa culture entre la pensée et l’ob
51 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
66 ine. Car le temps détruit l’acte, mais l’acte est juge du temps. ⁂ Je suis parti d’une considération très générale de notre
52 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
67 s, le temps et les lieux où j’écris ; mais je les juge dans la perspective du but final, commun à la culture et aux activité
53 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
68 e impartialité il estime… nous saurons donc qu’il juge au nom de l’appareil interposé par sa culture entre la pensée et l’ob
54 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
69 ine. Car le temps détruit l’acte, mais l’acte est juge du temps. ⁂ Je suis parti d’une considération très générale de l’actu
55 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
70 érieux, personnellement intéressé à un problème — juge à peu près régulièrement à l’inverse du critique parisien. Il trouve
56 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
71 moments de pureté. Il faut penser à eux quand on juge « le monde »… Nous mangeons les premiers légumes du jardin : salades
57 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
72 t, il faut le dire, à tenir pour vrai ce que l’on juge le plus bas. Ainsi l’on en vient peu à peu, par désir de se montrer o
73 té totale d’un peuple, qu’elle trouble, assemble, juge et sauve. ⁂ Rien de plus passionnant, pour qui vient de lire les Löwe
58 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
74 osensorielles…, etc. » On ne nous dit pas si l’on juge ces visions réelles ou non, on nous dit seulement, modestement, que c
59 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
75 hasard, comme il m’arrive à moi aussi, mais on se juge tout de même là-dessus… Je sors, je pense à autre chose, à quelque ch
60 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
76 roire que c’est à peu près l’idéal que Keyserling juge à notre mesure, celui du tenancier de grand palace. (Ramuz, plus dur,
77 soit suffisamment garanti du seul fait qu’elle le juge naturel ? La meilleure garantie d’un droit, la seule peut-être qui so
61 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
78 est Jésus-Christ, le Médiateur. Mais cette Parole juge « le monde » qui l’a rejetée. Elle ne sauve que ceux d’entre les homm
79 ne, il se sent libre d’appliquer les moyens qu’il juge adéquats aux intérêts momentanés de son Parti et de sa classe. Ainsi
80 t utiles. Imaginez maintenant qu’un vrai chrétien juge bon de s’inscrire au parti communiste ou de militer en sa faveur : l’
62 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
81 moments de pureté. Il faut penser à eux quand on juge « le monde »… Nous mangeons les premiers légumes du jardin : salades
63 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
82 érieux, personnellement intéressé à un problème — juge à peu près régulièrement à l’inverse du critique parisien. Il trouve
83 et que je n’accepte pas l’inacceptable, que je le juge et m’en détache, et c’est déjà ça de sauvé. Mais il faudrait passer à
64 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
84 hasard, comme il m’arrive à moi aussi, mais on se juge tout de même là-dessus… Je sors, je pense à autre chose, à quelque ch
65 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
85 n ancien employé de postes, ventripotent et qu’on juge très vulgaire.) Partout, la même crainte paralyse en germe tout essai
66 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
86 fanatisme et le simplisme, voilà ce que le diable juge assez bon, de nos jours, pour attraper les enfants de la Lumière ! J’
67 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
87 pour elle-même, sans plus se référer à rien qui «  juge  » et qui « mesure » la jouissance qu’on en tire. Seul un respect acqu
68 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
88 n ancien employé de postes, ventripotent et qu’on juge très vulgaire.) Partout la même crainte paralyse en germe tout essai
69 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
89 it plus de prendre les choses une à une, quand on juge un régime totalitaire. Il ne s’agit jamais que du principe unique au
70 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
90 valeureux, il fut ensuite, pendant dix-sept ans, juge et conseiller à Sachseln, où il eut dix enfants. Puis il se retira da
71 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
91 icité. Mieux que toutes les diatribes, ce symbole juge le Troisième Reich. C’est un signe de Dieu dans notre histoire confus
72 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
92 , et plein de méfiance pour le merveilleux, qu’il juge grossier, réduit autant que possible l’importance du philtre, et prés
73 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
93 erne cette action ne peut que lui échapper, et il juge en fin de compte, très platement qu’il n’y a là qu’une faiblesse logi
94 usser jusqu’à la mort, — cette mort que Racine ne juge pas nécessaire. La pudeur classique, tant vantée, ne va pas, quoi qu’
95 e… Mais déjà l’homme du xviiie se réveille et se juge ridicule : « Voilà donc à quel degré de puérilité notre superbe raiso
96 cient. À force de l’entendre répéter par les bons juges , on a fini par croire que le Tristan de Wagner est un drame du désir
74 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
97 pour elle-même, sans plus se référer à rien qui «  juge  » et qui « mesure » la jouissance qu’on en tire. Seul un respect acqu
75 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
98 de sa destinée. Notons que ce capitaine, puis ce juge , puis ce père de famille — il aura dix enfants — n’est pas un type ex
76 1939, Nicolas de Flue. [PERSONNAGES]
99 lue, 30 ans, capitaine. Nicolas de Flue, 40 ans, juge . quatre officiers. quatre juges. le plaignant. l’accusé. le Land
100 de Flue, 40 ans, juge. quatre officiers. quatre juges . le plaignant. l’accusé. le Landamman. le curé. trois vieillards
77 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
101 nous a bénis. Bon capitaine dans les guerres, bon juge ensuite en nos villages, et te voici avec tes dix enfants, seul maîtr
102 scène latérale de droite s’éclaire. On voit cinq juges assis. Nicolas, qui a revêtu la robe, siège au milieu. L’accusé et le
103 ueteux. À gauche et à droite, spectateurs.) 1er juge . —  Ainsi selon le droit et la coutume de nos ancêtres, nous avons en
104 z, c’est payé ! J’ai le droit de le garder. Le juge . —  Qui parlera pour le plaignant ? Qu’il s’annonce ! (Court silence.
105 râce à son argent que tu t’es fait nommer ! Le juge . —  La parole est à notre pasteur. Le curé. —  Je témoigne que l’a
106 témoigner pour le plaignant, écoutez-moi ! Le juge . —  C’est trop tard. Tu n’as pas la parole ! (Aux juges.) Vous avez e
107  —  C’est trop tard. Tu n’as pas la parole ! (Aux juges .) Vous avez entendu la cause. Que ceux qui jugent en faveur du plaign
108 usé lèvent la main ! (Derrière les quatre autres juges surgissent quatre démons qui leur prennent la main droite et l’élèven
109 r prennent la main droite et l’élèvent.) Le 1er juge . —  Plaignant, tu es débouté. Accusé, nous t’acquittons. La séance es
110 du pauvre ! Ce n’est pas juste non plus ! 1er juge . —  Tu veux donc ruiner l’ordre public ! 2e juge. —  L’autorité a
111 ge. —  Tu veux donc ruiner l’ordre public ! 2e juge . —  L’autorité a toujours raison ! 1er juge. —  Va donc appliquer
112 2e juge. —  L’autorité a toujours raison ! 1er juge . —  Va donc appliquer tes beaux principes dans ta famille ! Tes fils
78 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
113 le succès du grand dessein dont je veux te faire juge . Voici l’objet de ma requête. Fatigué de luttes stériles avec les ind
79 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
114 , et plein de méfiance pour le merveilleux, qu’il juge grossier, réduit autant que possible l’importance du philtre, et prés
80 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
115 des accusés, probablement « sollicités » par les juges et déformés par les greffiers. De fait, la découverte et la publicati
116 intacte (immatérielle) de Jésus, et semble-t-il, Juge plein de douceur des esprits délivrés. Les manichéens connaissaient d
117 uxurieux, usuriers… les maris trompeurs, les faux juges et les faux témoins, les faux prêtres, faux abbés, fausses recluses e
118 rme d’homicide, légal ou non. Et en place de faux juges , faux prêtres, faux reclus, et de maris trompeurs, les Inquisiteurs d
119 suivant n’eussent pas manqué de lire simplement : juges , prêtres, reclus et maris ! 86. Aliénor d’Aquitaine eut pour fils Ri
81 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
120 erne cette action ne peut que lui échapper, et il juge en fin de compte, très platement qu’il n’y a là qu’une faiblesse logi
121 usser jusqu’à la mort, — cette mort que Racine ne juge pas nécessaire. La pudeur classique, tant vantée, ne va pas, quoi qu’
122 de…Mais déjà l’homme du xviiie se réveille et se juge ridicule : « Voilà donc à quel degré de puérilité notre superbe raiso
123 cient. À force de l’entendre répéter par les bons juges , on a fini par croire que le Tristan de Wagner est un drame du désir
82 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
124 ssement de la personne et de l’Absolu qui seul la juge et la suscite. 201. Voir sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée div
83 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
125 pour elle-même, sans plus se référer à rien qui «  juge  » et qui « mesure » la jouissance qu’on en tire. Seul un respect acqu
84 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
126 , et plein de méfiance pour le merveilleux, qu’il juge grossier, réduit autant que possible l’importance du philtre, et prés
85 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
127 des accusés, probablement « sollicités » par les juges et déformés par les greffiers. De fait, la découverte et la publicati
128 intacte (immatérielle) de Jésus, et semble-t-il, Juge plein de douceur des esprits délivrés. Les manichéens connaissaient d
129 uxurieux, usuriers… les maris trompeurs, les faux juges et les faux témoins, les faux prêtres, faux abbés, fausses recluses e
130 rme d’homicide, légal ou non. Et en place de faux juges , faux prêtres, faux reclus, et de maris trompeurs, les Inquisiteurs d
131 e suivant n’eussent pas manqué de lire simplement juges , prêtres, reclus, et maris ! 78. Aliénor d’Aquitaine eut pour fils R
86 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
132 erne cette action ne peut que lui échapper, et il juge en fin de compte, très platement, qu’il n’y a là qu’une faiblesse log
133 usser jusqu’à la mort, — cette mort que Racine ne juge pas nécessaire. La pudeur classique, tant vantée, ne va pas, quoi qu’
134 e… Mais déjà l’homme du xviiie se réveille et se juge ridicule : « Voilà donc à quel degré de puérilité notre superbe raiso
135 cient. À force de l’entendre répéter par les bons juges , on a fini par croire que le Tristan de Wagner est un drame du désir
87 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
136 personne et de l’Absolu qui seul la suscite et la juge . 187. Voir sur ce point : R. P. Lavaud, « L’idée divine du mariage
88 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
137 pour elle-même, sans plus se référer à rien qui «  juge  » et qui « mesure » la jouissance qu’on en tire. Seul un respect acqu
89 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
138 anticipe sur ce risque ? Ou pour déconcerter ses juges , qu’il leur rend par avance toutes ses armes ? Mais ce serait un mauv
90 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
139 roire que c’est à peu près l’idéal que Keyserling juge à notre mesure, celui du tenancier du grand palace. (Ramuz, plus dur,
140 soit suffisamment garanti du seul fait qu’elle le juge naturel ? La meilleure garantie d’un droit, la seule peut-être qui so
91 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
141 a fonction est avant tout de connaître l’Europe : juges et négociateurs d’accords internationaux, cosmopolites ou « Suisses d
92 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
142 le, c’est de nous faire croire qu’il n’y a pas de juge , ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous
143 s cru, de nous accuser de contravention devant le Juge . Ainsi la morale laïque, morale du devoir kantien et des routines bou
144 savez de combien vous le volez : une vérité reste juge entre vous. Mais si le démon vous induit à fausser la balance elle-mê
145 ugeait encore. Mais le mensonge diabolique tue le juge . Il ne part que de soi, et prolifère en autarcie, comme une monade ca
146 monde. Le Tentateur nous dit : il n’y a point de juge . L’Accusateur : il n’y a point de pardon. Le Menteur résume tout en n
147 enfer, ni de Maître de l’enfer. S’il n’y a pas de juge , il n’y a pas non plus de faute ni d’Auteur du mal. S’il n’y a pas de
93 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
148 es milliers d’yeux » (Mein Kampf), il supprime le Juge , il supprime la faute, il les rend à l’état d’innocence première. Enf
94 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
149 refus enfin de tout Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts « vitaux » (comme ils le sont toujours…). Il est juste e
150 celui qui s’arrange toujours pour être à la fois juge et partie dans le procès de sa définition. Un être paradoxal par esse
95 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
151 e qu’il n’est pas responsable, qu’il n’y a pas de Juge , que la Loi est douteuse, qu’on ne saura pas, et que d’ailleurs, une
96 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
152 savez de combien vous le volez : une vérité reste juge entre vous. Mais si le démon vous induit à fausser la balance elle-mê
153 ugeait encore. Mais le mensonge diabolique nie le juge . Il ne part que de soi, et prolifère en autarcie, comme une cellule c
154 le, c’est de nous faire croire qu’il n’y a pas de juge , ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous
155 s cru, de nous accuser de contravention devant le Juge . Ainsi la morale laïque, morale du devoir kantien et des routines bou
156 monde. Le Tentateur nous dit : il n’y a point de juge . L’Accusateur nous dit : il n’y a point de pardon. Le Menteur résume
157 enfer, ni de Maître de l’enfer. S’il n’y a pas de juge , il n’y a pas non plus de faute ni d’Auteur du mal. S’il n’y a pas de
97 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
158 ces milliers d’yeux » (Mein Kampf) il supprime le Juge , il supprime la faute, il les rend à l’état d’innocence première. Enf
98 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
159 refus enfin de tout Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts « vitaux » (comme ils le sont toujours…). Il est juste e
160 t qui s’épuise en vains efforts pour atteindre le Juge et connaître sa loi. On le condamne à mort, sans recours, malgré l’ap
161 marron, sorte de prêtre, qui prétend connaître le Juge et n’est pas mieux en cour que son client. Je dis que le diable a tou
162 celui qui s’arrange toujours pour être à la fois juge et partie dans le procès de sa définition. Un être paradoxal par esse
99 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
163 . L’ordre et non pas le sacrifice, c’est ce qu’il juge bon. (Et après tout, c’est lui qui porte désormais les clés). La just
164 e qu’il n’est pas responsable, qu’il n’y a pas de Juge , que la Loi est douteuse, qu’on ne saura pas, et que d’ailleurs, une
100 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
165 savez de combien vous le volez : une vérité reste juge entre vous. Mais si le démon vous induit à fausser la balance elle-mê
166 ugeait encore. Mais le mensonge diabolique nie le juge . Il ne part que de soi, et prolifère en autarcie, comme une cellule c
167 le, c’est de nous faire croire qu’il n’y a pas de juge , ni d’ordre divin du réel, et aussitôt que nous l’avons cru, de nous
168 s cru, de nous accuser de contravention devant le Juge . Ainsi la morale laïque, morale du devoir kantien et des routines bou
169 monde. Le Tentateur nous dit : il n’y a point de juge . L’Accusateur nous dit : il n’y a point de pardon. Le Menteur résume
170 enfer, ni de Maître de l’enfer. S’il n’y a pas de juge , il n’y a pas non plus de faute ni d’Auteur du mal. S’il n’y a pas de