1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 de vivre, c’est-à-dire de construire ; sobres de langage et maîtres de leurs corps exercés, ils savent qu’il n’y a de pensée v
2 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
2 a ville debout dans ses lumières. Architectures ! langage des dieux, ô joies pour notre joie mesurées, courbes qu’épousent nos
3 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
3 é de traduire un dynamisme directement dans notre langage statique. 3. « Et certes quand il s’agit de parole ou d’écriture, l’
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
4 ittérature mériterait d’exister : qu’elle soit le langage chiffré de notre inquiétude et de nos naissantes certitudes, le seul
5 quiétude et de nos naissantes certitudes, le seul langage peut-être qui nous permette d’échanger les signaux de l’angoisse sur
5 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
6 lent, combien sont dignes de s’attendre au don du langage sacré ? Cette langue de feu qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
7 ssiste et tolérante qui se livrent à ces excès de langage , je les renvoie en corps au chapitre 5 où je traiterai de cet aspect
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
8 ssiste et tolérante qui se livrent à ces excès de langage . Je les renvoie en corps au chapitre 5 où je traiterai de cet aspect
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
9 ne crise, bref, sans le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi, je poursuivrai mon discours en faveur de l’inuti
9 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
10 ique, qui est vivante. Ainsi tous parlent un même langage , qu’ils l’inscrivent sur le papier ou dans la terre. Un tel sens de l
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
11 s l’Évangile. Et en présence de l’intempérance de langage qui trop souvent caractérise les chrétiens, affirmons que nous ne sav
11 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
12 ne crise, bref, sans le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi, je poursuivrai mon discours en faveur de l’inuti
12 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
13 lent, combien sont dignes de s’attendre au don du langage sacré ? Cette langue de feu qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
14 lent, combien sont dignes de s’attendre au don du langage sacré ? Cette langue de feu qui s’est posée sur Hölderlin et qui l’a
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
15 e était de penser : parlerons-nous encore le même langage au jour de ce retour en France, — dans quelle France, et dans quelle
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
16 et de la poignée de main ; mais hélas ! aussi du langage . Et à ce propos… L’opinion publique, de nos jours, veut que si l’on p
17 Le vers fameux de Valéry : « Honneur des Hommes, Saint Langage  ! » serait la devise de cette croisade, dont le succès embellirait no
18 nteur et ajusteur de mots, par métier soucieux de langage . Cadeau modeste mais peut-être utile, si l’on songe que ce centenaire
16 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
19 rop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre. La rupture que nous voulons n’aura de conséquen
17 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
20 eu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe possédante en vienne par fati
18 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
21 ée de pessimisme romantique, de recours abusif au langage pathétique5 et au « concept d’angoisse ». Car enfin si le paradoxe n’
22 oui dans le non, nous ne pouvons que recourir au langage du paradoxe. Car tout autre langage traduirait l’impossible en termes
23 e recourir au langage du paradoxe. Car tout autre langage traduirait l’impossible en termes de synthèse, l’objectiverait, le fe
24 et la thèse, et dont toutes les deux procèdent ? Langage affreux, dira-t-on non sans raison. Traduisez-nous un peu tout cela d
19 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
25 péennes de grands panneaux-réclame qui parlent un langage clair. Jamais il ne fut plus facile de reconnaître les choix nécessai
20 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
26 e de Jésus. Mais alors, n’était-ce pas un abus de langage que de prétendre voir une personne morale dont on récusait par avance
27 il n’est pas moins vrai que Calvin sut parler un langage d’une verdeur assez peu sorbonnique. Max Dominicé ne sera pas le dern
21 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
28 t des constellations à son tour, fait entendre un langage qui n’est pas celui des humains, c’est à la raison seule qu’il se rév
29 ns : « Tout l’univers s’adresse à l’homme dans un langage ineffable qui se fait entendre dans l’intérieur de son âme, dans une
22 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
30 ns un souci de conservation et d’expansion. » Ce langage est clair. Seuls les « petits purs » jugeront sans doute utile et ast
31 e à cette description résignée des altérations du langage . Je ne voudrais pas clore ces quelques notes, qui sont loin d’épuiser
23 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
32 sition qui paraîtront nécessaires. » Est-ce là le langage des « hommes d’action » dont Jules Romains se montre si fier ? N’est-
24 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
33 ne peuvent en somme que donner plus de vigueur au langage des faits, cités ici en très grand nombre à chaque page. Faits sinon
25 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
34 de la politique, il est bien obligé de parler le langage du monde, et cependant il l’entend autrement ; il est bien obligé de
26 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
35 péennes de grands panneaux-réclame qui parlent un langage clair. Jamais il ne fut plus facile de reconnaître les choix nécessai
27 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
36 r avec l’individu dont nous parlait le xixe  ! Le langage courant confond volontiers individu et personne. Je ne pense pas qu’i
28 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
37 rop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre. La rupture que nous voulons n’aura de conséquen
29 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
38 ’État personnifié, lui déclarer sans artifices de langage  : « Voilà, Sire, l’état où vous êtes ! » Personne ne tente plus de dé
39 out Français pour les allusions, les tournures de langage convenues, les « façons » discrètes qui mettent ou qui remettent chac
30 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
40 eu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe possédante en vienne par fati
31 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
41 s un souci de conservation et d’expansion81. » Ce langage est clair. Seuls les « petits purs » jugeront sans doute utile et ast
32 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
42 de la politique, il est bien obligé de parler le langage du monde, et cependant il l’entend autrement ; il est bien obligé de
33 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
43 péennes de grands panneaux-réclame qui parlent un langage clair. Jamais il ne fut plus facile de reconnaître les choix nécessai
34 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
44 r avec l’individu dont nous parlait le xixe  ! Le langage courant confond volontiers individu et personne. Je ne pense pas qu’i
35 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
45 rop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre. La rupture que nous voulons n’aura de conséquen
36 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
46 ’État personnifié, lui déclarer sans artifices de langage  : « Voilà, Sire, l’état où vous êtes ! » Personne ne tente plus de dé
47 out Français pour les allusions, les tournures de langage convenues, les « façons » discrètes qui mettent ou qui remettent chac
37 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
48 eu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe possédante en vienne par fati
38 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
49 rt de ses confrères. C’est peut-être pourquoi son langage me parut rendre un son d’autorité, bien qu’il fût beaucoup moins pére
50 ar la résurrection de Jésus-Christ. Pardonnez mon langage , peut-être trop ecclésiastique, mais je ne puis pas m’exprimer plus c
39 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
51 le marchand adoraient le même Dieu, dans le même langage  ; cette unité vivante, cette communauté où toute pensée et toute acti
52 large du terme. Les buts de l’intellectuel et son langage ne sont plus ceux de l’ouvrier ni du petit-bourgeois provincial et en
40 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
53 rxiste. Tzara explique p. 271 que « les formes de langage sont… symboliques et sont sujettes aux critiques que l’on est en droi
54 te remarque, je me mets à critiquer les formes du langage de Tzara. Je constate un certain nombre d’erreurs minimes, mais const
55 rmes était réellement « absorbé » par l’autre, le langage poétique ne serait plus qu’un vaste télescopage, et les livres de M.
56 magorique de la logique hégélienne vulgarisée. Le langage est précisément ce qui sépare, et non ce qui confond. C’est le verbe
57 eurs, la raison. Le rêve se trouve refoulé par le langage rationnel. Il s’agit donc de faire sauter tous ces « barrages », de c
58 à Commune, revue officielle du PC. Il veut que le langage s’assouplisse au point de pouvoir intégrer les formes nouvelles de pe
41 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
59 s, il se recrée toujours lui-même. Soumission du langage à l’objet spirituellement dominé : telle serait la formule du classic
60 gui ou excité nous a fait perdre le secret. Notre langage moderne relève à peine de deux maladies graves : la contention abstra
61 onsabilité de ses paroles. Or, rien ne confère au langage une aussi poignante vertu que cette conscience d’une mission à rempli
42 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
62 de lire l’essai de René Daumal sur les Limites du langage philosophique. C’est une recherche des conditions d’activité de l’ima
63 action réelle résident dans la restauration d’un langage efficace. C’est dire l’intérêt, au sens fort, de l’apport des poètes
43 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
64 ir ne signifie pas rationaliste, comme le veut le langage confus de ceux qui se croient cartésiens. Aussi a-t-on souvent tendan
65 hose est aluminale, telle autre saturnienne. » Ce langage en effet renvoie à l’origine cosmique du mal, où se trouve aussi le r
44 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
66 ne sais pas ce qu’il dit à ses troupes — tout son langage militaire — cette manière de parler de ses « intentions » ou de les t
45 1935, Présence, articles (1932–1946). Autour de Nietzsche : petite note sur l’injustice (novembre 1935)
67 lentendus les plus graves auxquels se prêtait mon langage . (Exemples : vocation, au sens strict où je prenais le mot, ne signif
46 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
68 le Führer qui l’a introduit dans nos habitudes de langage , avec sa fameuse autobiographie. Mais peu importe. La vérité, c’est q
47 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
69 s commentaires ni justifications. Serait-ce là le langage orthodoxe que je cherche ? Il est souvent contraire aux écrits d’Augu
70 ées par les conciles, est bien forcé de parler un langage personnel, dont il sera toujours possible d’affirmer qu’il n’est pas
48 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
71 e à son compte cette erreur de vocabulaire, ou en langage théologique, ce blasphème ; 3° si l’incarnation de l’Esprit, c’est-à-
49 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
72 dans la peau d’un électeur allemand qui écoute ce langage . Il se peut qu’il soit un instant gêné par le sophisme qui assimile «
50 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
73 ar sa vision est harmonie avec ces formes, et son langage avec les rythmes qu’elles traduisent. ⁂ Une forme, une image vivante 
74 e des corps. Les journalistes ont décontenancé le langage des hommes de ce temps, et par là même, ils nous démoralisent plus sû
75 genre humain consisterait en une éducation de son langage . Un tribunal muni des pleins pouvoirs, institué pour juger des cas de
76 s pleins pouvoirs, institué pour juger des cas de langage délictueux, inactuel, erroné ou inutilement abstrait, ferait un bien
77 résident de ce tribunal. Et nous aurions enfin un langage « châtié », comme on disait dans les salons, au temps où le seul trib
78 que, qui est vivante.) Ainsi tous parlent un même langage , qu’ils l’inscrivent sur le papier ou dans la terre qu’ils travaillen
79 itié. ⁂ Ramuz en veut à l’école, aux journaux, au langage noble, aux objets de vitrine, à la poésie poétique, à nos formes habi
51 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
80 t son admirateur enthousiaste. On dirait, dans le langage d’aujourd’hui : c’est le fait de réaliser la vérité que l’on connaît 
52 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
81 i le conduisaient parlaient naturellement le même langage qui était le langage du Plan. Mais cet accord était en somme très lim
82 laient naturellement le même langage qui était le langage du Plan. Mais cet accord était en somme très limité et ce langage ess
83 Mais cet accord était en somme très limité et ce langage essentiellement technique. Car le Plan était avant tout, conformément
84 à leur service, c’est l’histoire des objets, des langages , des génies ou des organismes en lesquels s’incarnèrent des mesures,
53 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
85 clercs européens. On ne saurait en dire autant du langage de nos bons écrivains. Car non seulement il est mal entendu par la gr
86 renons cinq mots parmi les plus fréquents dans le langage et les écrits de notre temps : esprit, révolution, liberté, ordre, pa
87 rçoit la raison immédiate de la crise actuelle du langage . La presse, la radio, l’éloquence politique et les ouvrages populaire
88 de la communauté, par le seul fait qu’il ruine le langage . Cette absence d’un principe communautaire vivant et puissant dans n
54 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
89 l’on vient, où l’on va : tel est le sens.) Car le langage , parmi d’autres fonctions, a celle-là de permettre à nos pensées de c
90 ics s’en mêlent, et viennent « mettre au pas » le langage — ou saurons-nous à temps nous débrouiller et nous entendre librement
91 parole ! Mais l’usure des mots les édente, notre langage est débrayé. Comment rétablir le contact ? Claudel n’écrira pas : je
55 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
92 posent en révolutionnaires : c’est par un abus de langage . Préparer la révolution, ce n’est pas simplement « refuser » ce qui s
93 fidélité. En d’autres termes, si l’on néglige le langage , on néglige la culture elle-même. Et l’on néglige surtout ses avertis
94 t les entendrait-on, en effet, si l’on a privé le langage de ce qui fait sa poignante saveur : la rigoureuse et passionnée défi
95 ieux ce qu’ils impriment, sans remarquer que leur langage est la négation du langage, la négation de la culture, la négation de
96 ans remarquer que leur langage est la négation du langage , la négation de la culture, la négation de sa mesure vivante et de la
56 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
97 créatrice. Fatalité « chosiste », dirait certain langage philosophique. Disons d’un terme moins exact, et assez équivoque mais
57 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
98 temporel et le spirituel sont devenus dans notre langage  : la police et la propagande. Et la raison : raison d’État. Police-Pr
58 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
99 pourtant vraie, se corrompt. L’anarchie de notre langage révélera l’anarchie spirituelle d’un monde où la mesure est morte. En
59 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
100 ret, c’est rester fidèle à la Loi. D’ailleurs son langage même s’ordonne dès l’origine à cette vocation supérieure ; dénué de t
101 ois le gage d’une vive actualité ou efficacité du langage des clercs, identique à celui des bergers.
60 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
102 ofane, et du pouvoir temporel médiéval : c’est le langage commun aux prêtres et aux législateurs, le latin. La décadence de la
103 mples » communs aux mœurs et aux coutumes [et au] langage , et qui servaient à mesurer et à peser les « actiones latinæ », c’est
104 es et garantissent leur régularité. Dante appelle langage vulgaire « celui que les enfants reçoivent de leur milieu dès qu’ils
105 que la « grammaire » ait autorité sur le sens du langage dont dépend l’action. La mesure latine n’est valable qu’en tant qu’el
106 able qu’en tant qu’elle s’incarne et agit dans le langage de tous les jours, de tous les hommes. Ce vigoureux traité de Dante
107 ne « grammaire », il deviendra une rhétorique, un langage noble, le signe de la distinction des clercs. Et ce n’est plus la vig
108 st plus la vigueur des pensées qui sera la fin du langage , mais l’élégance et la conformité aux meilleurs modèles antiques27. L
109 ommunes, jugées vulgaires, les laïques se font un langage sans règles et souvent sans beauté, inhabile à traduire les vérités s
110 était le sous-entendu indiscuté, la règle vive du langage vivant, devient une espèce de truc, dont une minorité souvent indigne
111 aduit sur le plan culturel par la substitution du langage vulgaire au latin. Le vrai clerc, désormais, ce n’est plus le rhéteur
61 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
112 clercs européens. On ne saurait en dire autant du langage de nos bons écrivains. Car non seulement il est mal entendu par la gr
113 renons cinq mots parmi les plus fréquents dans le langage et les écrits de notre temps : esprit, révolution, liberté, ordre, pa
114 rçoit la raison immédiate de la crise actuelle du langage . La presse, la radio, l’éloquence politique et les ouvrages populaire
115 plus loin l’aspect spirituel de cette maladie du langage , dont nous venons d’énumérer quelques causes accidentelles. La vraie
116 de la communauté, par le seul fait qu’il ruine le langage . Cette absence d’un principe communautaire vivant et puissant dans no
62 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
117 i le conduisaient parlaient naturellement le même langage , qui était le langage du Plan. Mais cet accord était en somme très li
118 aient naturellement le même langage, qui était le langage du Plan. Mais cet accord était en somme très limité, et ce langage es
119 Mais cet accord était en somme très limité, et ce langage essentiellement technique. Car le Plan était avant tout, conformément
63 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
120 à leur service, c’est l’histoire des objets, des langages , des génies ou des organismes en lesquels s’incarnèrent des mesures,
64 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
121 pesante et très sévère. Il s’agit, pour parler un langage positif, de rétablir une situation désespérée qui fut notre douceur d
122 ment formel.) D’où l’excessive technicité de leur langage . Avec moins de rigueur bien entendu, l’on pourrait dire encore qu’une
123 ites de conventions techniques, de conventions de langage , de méthodes, d’instruments de travail, d’usages sociaux, de contrôle
124 s faussement positiviste, de plus bourgeois. Leur langage est devenu celui des instituteurs et des comitards. Faute d’avoir véc
65 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
125 oute pensée se forme en acte. Précisons encore ce langage . Quand je parle d’autorité, il s’agit bien d’autorité concrète, celle
126 sultent quelques conséquences importantes pour le langage et l’expression en général. Le souci de savoir ce qu’on dit est un de
127 er avec les mains suppose que le penseur rende au langage sa prise et son tranchant, sa vertu, son pouvoir d’ordonner et de tou
128 ou de mort qui unit l’homme, être pensant, à son langage . Le mot, corps d’une idée qui serait l’âme de cette combinaison ? De
129 ent été et soient de plus en plus séparés, que le langage puisse dire ce qui n’est pas, et ne puisse pas toujours dire ce qui e
130 des oreilles modernes. On a tellement désarmé le langage , on l’a tellement décontenancé ! L’idéal, ce serait de rendre les mot
131 vertu : l’imagination En somme, la question du langage revient à celle de l’exacte incarnation des idées dans les mots : c’e
132 est nécessaire. C’est l’imagination qui forme le langage en puissance d’acte ; c’est le style qui traduit le dynamisme de l’es
133 de cette rupture avec le concret, c’est l’abus du langage « évocateur », vice d’évasion qui affecte presque toute la littératur
134 sme et de Dada. Il ne s’agit ni de réglementer le langage , ni de le pimenter, ni de nier son pouvoir. Il s’agit de le recréer,
135 Tandis que les uns imaginent le donné, l’état du langage banal, sans volonté de transformation ; tandis que les autres imagine
136 nsplanter94. Étymologies poétiques, restituant le langage dans sa nouveauté actuelle, par la vertu d’un parti pris un peu plus
137 el vient en réalité de la fin95. L’imagination du langage naît d’une vision créatrice du monde. Une telle vision est primordial
138 dent dans une nouveauté absolue. L’imagination du langage ne peut donc exercer son pouvoir qu’à la faveur d’un certain style de
139 d’action réelle. 89. Qu’est-ce qui, dans notre langage ou notre pensée, n’est pas conformiste ? C’est ce qui est créé, c’est
140 mportante en négligeant les fins communes de tout langage , et j’en dirai autant de l’ascèse formelle à laquelle se soumet Valér
66 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
141 des faits. Impossible de parler de l’acte dans un langage arrêté ou détendu. Tout discours sur l’acte contiendra nécessairement
142 anée de l’un et du divers, affirmation absurde en langage rationnel, tout système philosophique sera amené, par son jeu logique
67 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
143 posent en révolutionnaires : c’est par un abus de langage . Préparer la révolution, ce n’est pas simplement « refuser » ce qui s
144 fidélité. En d’autres termes, si l’on néglige le langage , on néglige la culture elle-même. Et l’on néglige surtout ses avertis
145 t les entendrait-on, en effet, si l’on a privé le langage de ce qui fait sa poignante saveur : la rigoureuse et passionnée défi
146 ieux ce qu’ils impriment, sans remarquer que leur langage est la négation du langage, la négation de la culture, la négation de
147 ans remarquer que leur langage est la négation du langage , la négation de la culture, la négation de sa mesure vivante et de la
68 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
148 créatrice. Fatalité « chosiste », dirait certain langage philosophique. Disons d’un terme moins exact, et assez équivoque mais
69 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
149 temporel et le spirituel sont devenus dans notre langage  : la police et la propagande. Et la raison : raison d’État. Police-Pr
70 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Importance de la notion de commune mesure
150 pourtant vraie, se corrompt. L’anarchie de notre langage révélera l’anarchie spirituelle d’un monde où la mesure est morte. En
71 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
151 ret, c’est rester fidèle à la Loi. D’ailleurs son langage même s’ordonne dès l’origine à cette vocation supérieure ; dénué de t
152 ois le gage d’une vive actualité ou efficacité du langage des clercs, identique à celui des bergers. 23. Marx, Freud, Einstein
72 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
153 ofane, et du pouvoir temporel médiéval : c’est le langage commun aux prêtres et aux législateurs, le latin. La décadence de la
154 simples » communs aux mœurs et aux coutumes et au langage , et qui servaient à mesurer et à peser les « actiones latinæ », c’est
155 es et garantissent leur régularité. Dante appelle langage vulgaire « celui que les enfants reçoivent de leur milieu dès qu’ils
156 que la « grammaire » ait autorité sur le sens du langage dont dépend l’action. La mesure latine n’est valable qu’en tant qu’el
157 able qu’en tant qu’elle s’incarne et agit dans le langage de tous les jours, de tous les hommes. Ce vigoureux traité de Dante m
158 ne « grammaire », il deviendra une rhétorique, un langage noble, le signe de la distinction des clercs. Et ce n’est plus la vig
159 st plus la vigueur des pensées qui sera la fin du langage , mais l’élégance et la conformité aux meilleurs modèles antiques28. L
160 ommunes, jugées vulgaires, les laïques se font un langage sans règles et souvent sans beauté, inhabile à traduire les vérités s
161 était le sous-entendu indiscuté, la règle vive du langage vivant, devient une espèce de truc, dont une minorité souvent indigne
162 aduit sur le plan culturel par la substitution du langage vulgaire au latin. Le vrai clerc, désormais, ce n’est plus le rhéteur
73 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
163 clercs européens. On ne saurait en dire autant du langage de nos bons écrivains. Car non seulement il est mal entendu par la gr
164 renons cinq mots parmi les plus fréquents dans le langage et les écrits de notre temps : esprit, révolution, liberté, ordre, pa
165 rçoit la raison immédiate de la crise actuelle du langage . La presse, la radio, l’éloquence politique et les ouvrages populaire
166 plus loin l’aspect spirituel de cette maladie du langage , dont nous venons d’énumérer quelques causes accidentelles. La vraie
167 de la communauté, par le seul fait qu’il ruine le langage . Cette absence d’un principe communautaire vivant et puissant dans n
74 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
168 i le conduisaient parlaient naturellement le même langage , qui était le langage du Plan. Mais cet accord était en somme très li
169 aient naturellement le même langage, qui était le langage du Plan. Mais cet accord était en somme très limité, et ce langage es
170 Mais cet accord était en somme très limité, et ce langage essentiellement technique. Car le Plan était avant tout, conformément
75 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
171 à leur service, c’est l’histoire des objets, des langages , des génies ou des organismes en lesquels s’incarnèrent des mesures,
76 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
172 pesante et très sévère. Il s’agit, pour parler un langage positif, de rétablir une situation désespérée qui fut notre douceur d
173 ment formel.) D’où l’excessive technicité de leur langage . Avec moins de rigueur bien entendu, l’on pourrait dire encore qu’une
174 ites de conventions techniques, de conventions de langage , de méthodes à la mode, d’instruments de travail, d’usages sociaux, d
175 s faussement positiviste, de plus bourgeois. Leur langage est devenu celui des instituteurs et des comitards. Faute d’avoir véc
77 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
176 oute pensée se forme en acte. Précisons encore ce langage . Quand je parle d’autorité, il s’agit bien d’autorité concrète, celle
177 sultent quelques conséquences importantes pour le langage et l’expression en général. Le souci de savoir ce qu’on dit est un de
178 er avec les mains suppose que le penseur rende au langage sa prise et son tranchant, sa vertu, son pouvoir d’ordonner et de tou
179 ou de mort qui unit l’homme, être pensant, à son langage . Le mot, corps d’une idée qui serait l’âme de cette combinaison ? De
180 ent été et soient de plus en plus séparés, que le langage puisse dire ce qui n’est pas, et ne puisse pas toujours dire ce qui e
181 des oreilles modernes. On a tellement désarmé le langage , on l’a tellement décontenancé ! L’excellent, et même le parfait, ser
182 vertu : l’imagination En somme, la question du langage revient à celle de l’exacte incarnation des idées dans les mots : c’e
183 est nécessaire. C’est l’imagination qui forme le langage en puissance d’acte ; c’est le style qui traduit le dynamisme de l’es
184 de cette rupture avec le concret, c’est l’abus du langage « évocateur », vice d’évasion qui affecte presque toute la littératur
185 sme et de Dada. Il ne s’agit ni de réglementer le langage , ni de le pimenter, ni de nier son pouvoir. Il s’agit de le recréer,
186 Tandis que les uns imaginent le donné, l’état du langage banal, sans volonté de transformation ; tandis que les autres imagine
187 nsplanter97. Étymologies poétiques, restituant le langage dans sa nouveauté actuelle, par la vertu d’un parti pris un peu plus
188 el vient en réalité de la fin98. L’imagination du langage naît d’une vision créatrice du monde. Une telle vision est primordial
189 dent dans une nouveauté absolue. L’imagination du langage ne peut donc exercer son pouvoir qu’à la faveur d’un certain style de
190 d’action réelle. 91. Qu’est-ce qui, dans notre langage ou notre pensée, n’est pas conformiste ? C’est ce qui est créé, c’est
191 mportante en négligeant les fins communes de tout langage . 98. Application à la politique : l’indignation ou le simple malaise
78 1937, Articles divers (1936-1938). À qui la liberté ? (5 mars 1937)
192 ge de défendre la liberté. Dans l’état présent du langage , de la culture, et de la politique, on peut être à peu près certain q
193 et liberté à gauche. La politique a prostitué le langage . La culture n’a pas été assez forte pour interdire cette prostitution
79 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
194 révolution constructive ? 21 novembre 1934 Leur langage . La mère Calixte devait faire notre lessive la semaine prochaine. Ell
195 réfléchit, résume un drame. Ce drame est celui du langage dans notre société présente. Et c’est encore une fois le drame de la
196 er. On pensera que de tout temps la traduction du langage surveillé des écrivains dans le langage parlé du peuple fut affectée
197 uction du langage surveillé des écrivains dans le langage parlé du peuple fut affectée de malentendus de ce genre. Voire. Le pe
198 t. Le droit de se tromper, et de tromper grâce au langage , est un des droits imprescriptibles que se trouve avoir décrété la Co
199 l » — ne « discute » pas à proprement parler. Son langage en tout cas s’y prête mal, soit à cause de sa lenteur, soit à cause d
200 niveau social, sans doute parents, de mœurs et de langage pareils. S’ils s’opposent, c’est que l’un est avare et légèrement mab
201 peut pas les exprimer très aisément. Question de langage . Revenez voir ces mêmes hommes que j’ai dit, revenez deux fois, vingt
202 la volonté réelle des travailleurs, trahis par le langage politicien. La dictature est la seule solution de ceux qui refusent d
80 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
203 ge pas la foi de Paul et des apôtres. D’abord, le langage scolastique, qui n’est pas proprement luthérien, mais que Luther est
81 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
204 une confiance, une proximité des choses vues, un langage innocent et raisonnable ; voilà le monde à son contentement ; à la me
205 gine pas pouvoir jamais m’en « rendre compte » en langage ordinaire, et surtout en français. On admet facilement que les Césars
206 vous écrit, il s’exprime le plus souvent dans un langage conventionnel qu’il croit de mise, s’adressant à un écrivain. Ou bien
207 ur l’écrivain, de retrouver une commune mesure de langage et de sensibilité avec des hommes de toutes les classes et de tous le
82 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
208 eur prêcher l’Évangile, là, tout droit, dans leur langage de tous les jours, comme le faisaient les réformateurs, les forcer à
209 s’agit plus d’argent ! À moins que ce ne soit le langage , la difficulté de s’exprimer ? Tout est mystère en eux, et pour eux-m
83 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
210 qui portent, qui atteignent ; et de se refaire un langage qui soit réellement entendu. Tout cela est assez évident, et justifie
211 orcés de nous contenter de leur expression par le langage . À quoi ils pensent… pour nous, c’est : Ce qu’ils disent. En fait, c’
212 oute autre chose. Voici tendus tous les pièges du langage . Les mêmes mots n’ont pas le même sens, ne trahissent pas les mêmes p
213 u’éveillent dans « le peuple » les grands mots du langage politique ? Et du sens qu’il leur donne lorsqu’il les répète ? À dist
214 on constate l’absence de commune mesure entre son langage et celui des journaux et des politiciens, ou des intellectuels. De to
215 réfléchit, résume un drame. Ce drame est celui du langage dans notre société présente. Les mots que nous disons ou que nous écr
216 table de famille. À considérer de trop près leur langage , on conclurait volontiers que les gens ne pensent rien de clair ni de
217 pittoresque et la statistique, à ce niveau où le langage est suffisamment habituel pour que les petites déformations qu’il sub
84 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
218 e non socialiste. Par où l’on voit qu’en dépit du langage , la transcendance de la foi chrétienne se manifeste ici et maintenant
85 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
219 eur prêcher l’Évangile, là, tout droit, dans leur langage de tous les jours, comme le faisaient les réformateurs, — les forcer
220 e s’agit plus d’argent. À moins que ce ne soit le langage , la difficulté de s’exprimer ? Tout est mystère en eux, et pour eux-m
221 ormes et bruts pour nos mains déshabituées. Notre langage n’émeut plus ces objets, qui n’en renvoient pas même l’écho. Nous som
222 a). « Tout l’univers s’adresse à l’homme dans un langage ineffable qui se fait entendre dans l’intérieur de son âme, dans une
86 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
223 ont elles procèdent… 21 novembre 1934 Leur langage . La mère Calixte devait faire notre lessive la semaine prochaine. Ell
224 réfléchit, résume un drame. Ce drame est celui du langage dans notre société présente. Et c’est encore une fois le drame de la
225 er. On pensera que de tout temps la traduction du langage surveillé des écrivains dans le langage parlé du peuple fut affectée
226 uction du langage surveillé des écrivains dans le langage parlé du peuple fut affectée de malentendus de ce genre. Voire. Le pe
227 t. Le droit de se tromper, et de tromper grâce au langage , est un des droits imprescriptibles que se trouve avoir décrété la Co
228 l » — ne « discute » pas à proprement parler. Son langage en tout cas s’y prête mal, soit à cause de sa lenteur, soit à cause d
229 une confiance, une proximité des choses vues, un langage innocent et raisonnable : voilà le monde à son contentement ; à la me
230 gine pas pouvoir jamais m’en « rendre compte » en langage ordinaire, et surtout en français. On admet facilement que les Césars
231 vous écrit, il s’exprime le plus souvent dans un langage conventionnel qu’il croit de mise, s’adressant à un écrivain. Ou bien
232 ur l’écrivain, de retrouver une commune mesure de langage et de sensibilité avec des hommes de toutes les classes et de tous le
233 niveau social, sans doute parents, de mœurs et de langage pareils. S’ils s’opposent, c’est que l’un est avare et légèrement mab
234 peut pas les exprimer très aisément. Question de langage . Revenez voir ces mêmes hommes que j’ai dit, revenez deux fois, trois
235 la volonté réelle des travailleurs, trahie par le langage politicien. La dictature est la seule solution de ceux qui refusent d
87 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
236 nt des ouvriers et des petits bourgeois. Costume, langage , psychologie de leurs classes. On peut aussi penser : ce sont des hom
88 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
237 es, économiques, etc.), ou formulables dans notre langage plus ou moins naïvement positiviste. Que nous apprend une science de
238 ret, c’est rester fidèle à la Loi. D’ailleurs son langage même s’ordonne dès l’origine à cette vocation supérieure ; dénué de t
239 choses nouvelles, soit dans les arts, ou dans le langage , au lieu que les autres peuples méritent beaucoup de louange d’y appo
240 s le gage d’une vive actualité, ou efficacité, du langage des clercs, identique à celui des bergers. 70. Voir sur ce point : C
89 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
241 ge pas la foi de Paul et des Apôtres. D’abord, le langage scolastique, qui n’est pas proprement luthérien, mais que Luther est
90 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
242 u politique de surface ; où les élites parlent un langage que les masses sont en mesure d’entendre, mais non pas de comprendre 
91 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alice au pays des merveilles, par Lewis Carroll (août 1938)
243 ourrait proposer une explication parallèle par le langage , autre problème fondamental pour un enfant. Les deux hypothèses rende
92 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
244 C’est une « adaptation » moderne — pour parler le langage du cinéma, seul adéquat en l’occurrence — de la primauté de l’amour s
245 ais alors elle retrouvera pour s’exprimer dans un langage symbolique (ésotérique et d’extérieur rassurant) les éléments plastiq
93 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
246 se pour le « Bonheur ». À leurs yeux et dans leur langage , la fidélité conjugale est le succès d’un effort « inhumain ». Leur r
247 ’ascension spirituelle qu’il nous raconte dans le langage de la plus ardente passion, saint Jean de la Croix connaît que l’âme
94 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
248 mble dans les villes. Il me semblait aussi que le langage des écrivains était devenu, ou était resté, le langage d’un très peti
249 ge des écrivains était devenu, ou était resté, le langage d’un très petit nombre, ou d’une caste, alors que dans le même temps
95 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
250 le Führer qui l’a introduit dans nos habitudes de langage , avec sa fameuse autobiographie. Mais peu importe. La vérité, c’est q
96 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
251 u politique de surface ; où les élites parlent un langage que les masses sont en mesure d’entendre, mais non pas de comprendre
97 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
252 dans la peau d’un électeur allemand qui écoute ce langage . Il se peut qu’il soit un instant gêné par le sophisme qui assimile «
98 1939, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Faire le jeu d’Hitler (1er janvier 1939)
253 de l’adversaire. Il écrivait à ce sujet (dans un langage qui, selon lui, ne devait point permettre d’équivoque) : « Un général
99 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
254 llu cinq ou six ans pour déchiffrer la clé de son langage . Les récents événements y ont beaucoup aidé. Aujourd’hui je crois pou
255 peuples à disposer d’eux-mêmes signifie, dans le langage totalitaire ; le droit des peuples les plus forts à disposer de leurs
100 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
256 eçoit droit de cité. Elle peut s’exprimer dans le langage du mythe sous une forme voilée. Ce seuil une fois franchi, elle se ré