1
étroitement particularisé pourtant, à l’usage des
Latins
…). Quant aux orientalistes, qui, eux, apportent des documents, savent
2
a choisi de s’astreindre à la voluptueuse rigueur
latine
, et qui tout en s’épurant dans des formes claires a su les renouveler
3
Espagne, en Hollande, en Irlande et dans les pays
latins
de l’Amérique, cette « troisième force », anticapitaliste et non marx
4
ertaine mesure, la notion germanique et la notion
latine
. Le paradoxe humain revêt aux yeux du philosophe moderne une valeur m
5
métaphysique alors qu’il garde pour le moraliste
latin
la signification d’un accident social réductible à l’ordre imposé. Pa
6
us précise, de deux notions du tragique. Le monde
latin
connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’actes,
7
l’Europe centrale est plus chrétien que le monde
latin
— si l’on considère ses manières de sentir et de penser — qu’il est e
8
s et dépassement de ces contradictions2. Le monde
latin
, en tant que latin, étant un monde de l’unité (en vérité de l’unifica
9
ces contradictions2. Le monde latin, en tant que
latin
, étant un monde de l’unité (en vérité de l’unification à tout prix) e
10
en un refus chronique. Et c’est en quoi le monde
latin
, monde de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pour tout
11
e à la fois plus morose et plus débauchée) que la
latine
. Elle tourne en sentiments dans la mesure où elle refuse de s’accompl
12
remarques je ne sais quelle défense d’un Occident
latin
dont justement nous récusons l’idéal d’orgueilleuse et stérilisante p
13
lleuse et stérilisante perfection. L’intelligence
latine
aurait tout à gagner à se laisser berner et houspiller au jeu des sen
14
ossible la conception toute classique, objective,
latine
, spatiale et statique, qui présida au dessin de la Carte du Tendre. C
15
ertaine mesure, la notion germanique et la notion
latine
. Le paradoxe humain revêt aux yeux du philosophe moderne une valeur m
16
métaphysique alors qu’il garde pour le moraliste
latin
la signification d’un accident social réductible à l’ordre imposé. Pa
17
us précise, de deux notions du tragique. Le monde
latin
connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’actes,
18
l’Europe centrale est plus chrétien que le monde
latin
— si l’on considère ses manières de sentir et de penser — qu’il est e
19
s et dépassement de ces contradictions2. Le monde
latin
, en tant que latin, étant un monde de l’unité (en vérité de l’unifica
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ces contradictions2. Le monde latin, en tant que
latin
, étant un monde de l’unité (en vérité de l’unification à tout prix) e
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en un refus chronique. Et c’est en quoi le monde
latin
, monde de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pour tout
22
e à la fois plus morose et plus débauchée) que la
latine
. Elle tourne en sentiments dans la mesure où elle refuse de s’accompl
23
remarques je ne sais quelle défense d’un Occident
latin
dont justement nous récusons l’idéal d’orgueilleuse et stérilisante p
24
lleuse et stérilisante perfection. L’intelligence
latine
aurait tout à gagner à se laisser berner et houspiller au jeu des sen
25
ossible la conception toute classique, objective,
latine
, spatiale et statique, qui présida au dessin de la Carte du Tendre. C
26
re l’austérité des montagnes au nord et les rives
latines
au midi, la France à l’ouest, l’Alémanie à l’est ; — tout un petit mo
27
n patois ! De tous ces noms, tantôt si proches du
latin
populaire et tantôt du dialecte burgonde, un seul subsistera cent ans
28
diversité du monde. La qualité des traductions du
latin
, du bas latin et de l’italien dont ce livre est abondamment orné perm
29
onde. La qualité des traductions du latin, du bas
latin
et de l’italien dont ce livre est abondamment orné permettra de goûte
30
nore qu’il la nie pratiquement. Il répète avec le
latin
cet adage bourgeois avant la lettre : primum vivere, deinde philosoph
31
on. Faut-il conclure que notre esprit qu’on dit «
latin
» est incapable de s’assimiler les secrets d’une ontologie de la form
32
ter que le goût de la forme, apanage évident du «
latin
», suppose des géométries plutôt que l’imagination, et par là retombe
33
emagne », inassimilable pour nos « clairs esprits
latins
», et qui, d’ailleurs, signifiait, au pédantisme près, exactement la
34
ais si vous sentez comme moi, mais cette « clarté
latine
» me donne toujours envie de dire des grossièretés, — en allemand, pa
35
, — ces Helvètes — tantôt Calvin, qui écrivait en
latin
des choses que Barth a mieux comprises que Sabatier, tantôt l’humble
36
s Trois traités — furent traduits par lui-même du
latin
. D’où la jeunesse de cette langue et sa sobriété monumentale. Là enco
37
faire31. Il faut voir comme il se débat avec son
latin
de cuisine, son grec allégorique et son allemand mal accordé pour fab
38
pas une École de bonheur ? au lieu des écoles de
latin
et de droit : qu’on y apprenne le régime de son âme. » Cela n’est pas
39
ont des textes. On peut les lire, si l’on sait le
latin
, réunis et classés dans n’importe quel Enchiridion. Le catholique se
40
es de l’Histoire, ce crime contre la civilisation
latine
que représente la résistance des Éthiopiens. L’on se souvient en effe
41
ance n’est rien s’il n’y a pas le messianisme, le
latin
s’il n’y a pas une catholicité, le Plan s’il n’y a pas un Paradis à v
42
r que notre langue est plus malade que n’était le
latin
à l’époque de la Renaissance24. Le latin de Bembo et de Sadolet était
43
était le latin à l’époque de la Renaissance24. Le
latin
de Bembo et de Sadolet était encore une rhétorique des lieux communs.
44
ve parfaitement normal de déclarer que « c’est du
latin
» pour ses oreilles, mais encore il existe autant de ces latins-là qu
45
ses oreilles, mais encore il existe autant de ces
latins
-là que de chapelles littéraires, que d’écoles philosophiques, que de
46
esure en soi, isolée de ses fins. La décadence du
latin
à la fin du Moyen Âge nous offrira un autre exemple de cette espèce d
47
angage commun aux prêtres et aux législateurs, le
latin
. La décadence de la mesure catholique23 — et je ne dis pas de l’Églis
48
écadence parallèle et plus aisément vérifiable du
latin
, entre l’époque de Dante et celle d’Érasme. ⁂ Qu’est-ce que le latin,
49
ue de Dante et celle d’Érasme. ⁂ Qu’est-ce que le
latin
, au xiiie siècle, pour l’écrivain dont l’œuvre a condensé toute la s
50
question par son traité De vulgari eloquentia. Le
latin
, en tant qu’il figure la persistance de l’esprit romain, est la « mes
51
yens : la loi ; lorsque nous agissons en « hommes
latins
», ce sont alors certains « signes très simples » communs aux mœurs e
52
r que Dante est très loin de considérer la langue
latine
en soi, et telle que la fixèrent les classiques, comme la mesure actu
53
garde contre cette interprétation. Les « signes »
latins
, selon lui, ne sont vraiment la mesure commune qu’en tant qu’ils vive
54
cune règle en imitant notre nourrice ». La langue
latine
, « locutio secundaria », est au contraire notre « grammaire ». Et des
55
e sens du langage dont dépend l’action. La mesure
latine
n’est valable qu’en tant qu’elle s’incarne et agit dans le langage de
56
mbole, le premier péché qualifié contre la mesure
latine
. C’est Pétrarque qui, le premier, déclare que l’idiome italien ne sau
57
bilior l’idiome vivant. À partir de Pétrarque, le
latin
deviendra tout autre chose qu’une « grammaire », il deviendra une rhé
58
ée. ⁂ Il faut placer cette « crise » de la mesure
latine
aux débuts du xive siècle. La coïncidence est frappante : c’est la m
59
édacteurs de la requête ont compris que la mesure
latine
a cessé d’être réellement commune. Et quand Guillaume de Nogaret, hom
60
n’est qu’un essai de restauration artificielle du
latin
comme moyen de régler à la fois l’action et la pensée du siècle. La «
61
s a choisis pour leur seule habileté à tourner le
latin
des actes ! C’est du moins le cas des plus illustres, les cardinaux B
62
lturel par la substitution du langage vulgaire au
latin
. Le vrai clerc, désormais, ce n’est plus le rhéteur, mais le prédicat
63
signa, et morum et habitum et locutionis, quibus
latine
actiones ponderantur et mensurantur. Que quidem nobilissima sunt earu
64
d’œil à l’énumération qu’il donne de ses modèles
latins
: Tite-Live, Pline, Frontin et Paul Orose. (De vulg. eloqu. II, VI.)
65
et Paul Orose. (De vulg. eloqu. II, VI.) Aussi le
latin
spontané et vivant de Dante a-t-il beaucoup plus de virtu romaine que
66
r que notre langue est plus malade que n’était le
latin
à l’époque de la Renaissance. Le latin de Bembo et de Sadolet était e
67
n’était le latin à l’époque de la Renaissance. Le
latin
de Bembo et de Sadolet était encore une rhétorique des lieux communs.
68
ve parfaitement normal de déclarer que « c’est du
latin
» pour ses oreilles, mais encore il existe autant de ces latins-là qu
69
ses oreilles, mais encore il existe autant de ces
latins
-là que de chapelles littéraires, que d’écoles philosophiques, que de
70
s et précis que possible : l’Arche d’Alliance, le
latin
du xve siècle, le Plan russe, le concept de Führer. Cependant, une m
71
che n’est rien s’il n’y a pas le messianisme ; le
latin
s’il n’y a pas une catholicité ; le Plan s’il n’y a pas un Paradis à
72
esure en soi, isolée de ses fins. La décadence du
latin
à la fin du Moyen Âge nous offrira un autre exemple de cette espèce d
73
angage commun aux prêtres et aux législateurs, le
latin
. La décadence de la mesure catholique24 — et je ne dis pas de l’Églis
74
écadence parallèle et plus aisément vérifiable du
latin
, entre l’époque de Dante et celle d’Érasme. ⁂ Qu’est-ce que le latin,
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ue de Dante et celle d’Érasme. ⁂ Qu’est-ce que le
latin
, au xiiie siècle, pour l’écrivain dont l’œuvre a condensé toute la s
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uestion par son traité De vulgari eloquentia. Le
latin
, en tant qu’il figure la persistance de l’esprit romain, est la « mes
77
yens : la loi ; lorsque nous agissons en « hommes
latins
», ce sont alors certains « signes très simples » communs aux mœurs e
78
r que Dante est très loin de considérer la langue
latine
en soi, et telle que la fixèrent les classiques, comme la mesure actu
79
garde contre cette interprétation. Les « signes »
latins
, selon lui, ne sont vraiment la mesure commune qu’en tant qu’ils vive
80
cune règle en imitant notre nourrice ». La langue
latine
, « locutio secundaria », est au contraire notre « grammaire ». Et des
81
e sens du langage dont dépend l’action. La mesure
latine
n’est valable qu’en tant qu’elle s’incarne et agit dans le langage de
82
mbole, le premier péché qualifié contre la mesure
latine
. C’est Pétrarque qui, le premier, déclare que l’idiome italien ne sau
83
bilior l’idiome vivant. À partir de Pétrarque, le
latin
deviendra tout autre chose qu’une « grammaire », il deviendra une rhé
84
ée. ⁂ Il faut placer cette « crise » de la mesure
latine
aux débuts du xive siècle. La coïncidence est frappante : c’est la m
85
édacteurs de la requête ont compris que la mesure
latine
a cessé d’être réellement commune. Et quand Guillaume de Nogaret, hom
86
n’est qu’un essai de restauration artificielle du
latin
comme moyen de régler à la fois l’action et la pensée du siècle. La «
87
s a choisis pour leur seule habileté à tourner le
latin
des actes ! C’est du moins le cas des plus illustres, les cardinaux B
88
lturel par la substitution du langage vulgaire au
latin
. Le vrai clerc, désormais, ce n’est plus le rhéteur, mais le prédicat
89
signa, et morum et habitum et locutionis, quibus
latine
actiones ponderantur et mensurantur. Que quidem nobilissima sunt earu
90
d’œil à l’énumération qu’il donne de ses modèles
latins
: Tite-Live, Pline, Frontin et Paul Orose. [De vulg. eloqu. II, vi.)
91
et Paul Orose. [De vulg. eloqu. II, vi.) Aussi le
latin
spontané et vivant de Dante a-t-il beaucoup plus de virlù romaine que
92
r que notre langue est plus malade que n’était le
latin
à l’époque de la Renaissance. Le latin de Bembo et de Sadolet était e
93
n’était le latin à l’époque de la Renaissance. Le
latin
de Bembo et de Sadolet était encore une rhétorique des lieux communs.
94
ve parfaitement normal de déclarer que « c’est du
latin
» pour ses oreilles, mais encore il existe autant de ces latins-là qu
95
ses oreilles, mais encore il existe autant de ces
latins
-là que de chapelles littéraires, que d’écoles philosophiques, que de
96
t précis que possible : l’Arche de l’Alliance, le
latin
du xve siècle, le Plan russe, le concept de Führer. Cependant, une m
97
che n’est rien s’il n’y a pas le messianisme ; le
latin
s’il n’y a pas une catholicité ; le Plan s’il n’y a pas un Paradis à
98
mandais-je. Quelque chose d’assez méprisable. Les
Latins
la ridiculisent. C’est pour eux l’irréalité même. (« Il n’est plus qu
99
i sacrifie l’homme à la vérité ? 14. Traduit du
latin
, aux Éditions « Je sers ». Préface de M. le professeur A. Jundi. n.
100
sont le même mot. Tous deux remontent à species (
latin
). — Les espèces, devenues épices, étaient : gingembre, muscade, canne
101
ois plus grandes civilisations, la germanique, la
latine
et la française. ⁂ De cette mission qui justifie en même temps notre
102
ience de nous-mêmes, et de nos singularités sinon
latines
, du moins romanes. On se découvre en s’opposant, mais en s’opposant r
103
sont le même mot. Tous deux remontent à species (
latin
). Les espèces, devenues épices, étaient : gingembre, muscade, cannell
104
ision magistrale. Minuit praesentia famam, dit le
latin
. Mais il n’est plus question de reculer. En publiant mon Journal , j
105
atique, particulièrement désagréable aux oreilles
latines
. La grande majorité des Allemands pensent au contraire que le Führer
106
rriman iranien, le Zeus pater hellène, le Jupiter
latin
, le Dispater gaulois… Bien d’autres rapprochements nous tentent, dont
107
. Brinkmann et d’autres ont supposé que la poésie
latine
des xie et xiie siècles avait pu fournir des modèles : tout compte
108
. Et de même, les dieux gaulois prennent des noms
latins
sans se transformer autrement. 21. Par E. Benveniste, dans Yggdrasil
109
e des textes probants de ces poètes dans sa thèse
latine
. De nostratibus medii ævi pœtis qui primum lyrica Aquitaniæ carmina i
110
nèbre d’Héloïse composé (par elle-même ?) en vers
latins
(cité par Rémusat : Abélard, t. I). L’amante supplie : Soulage-moi d
111
des façons qui plaisent aux Allemandes. Chez les
Latins
, faire la cour à une femme c’est l’étourdir de paroles flatteuses : a
112
en date est celle de Heinrich Glarean, écrite en
latin
, et commentée par Myconius, Lucernois réformé, sur la demande de Zwin
113
a Nicolai Underwaldii Eremitæ Helvetii, écrite en
latin
et représentée par des étudiants. Elle n’est pas sans intérêt dramati
114
yaus Pitar hindou, l’Ahrriman iranien, le Jupiter
latin
, le Dispater gaulois… Bien d’autres rapprochements nous tentent, dont
115
. Brinkmann et d’autres ont supposé que la poésie
latine
des xie et xiie siècles avait pu fournir des modèles : tout compte
116
ne série de traductions en syriaque, en arabe, en
latin
, en espagnol, etc. Au xviie siècle, La Fontaine la lira en français,
117
. Et de même, les dieux gaulois prennent des noms
latins
sans se transformer autrement. 24. Par E. Benveniste, dans Yggdrasil
118
d’amour peut être suivi à travers toute la poésie
latine
du Moyen Âge, jusqu’à la Renaissance, où on le retrouve chez Marot et
119
nèbre d’Héloïse composé (par elle-même ?) en vers
latins
(cité par Rémusat : Abélard, t. I). L’amante supplie : Soulage-moi d
120
des façons qui plaisent aux Allemandes. Chez les
Latins
, faire la cour à une femme c’est l’étourdir de paroles flatteuses : a
121
Dyaus Pitar hindou, l’Ahriman iranien, le Jupiter
latin
, le Dispater gaulois… Bien d’autres rapprochements nous tentent, don
122
. Brinkmann et d’autres ont supposé que la poésie
latine
des xie et xiie siècles avait pu fournir des modèles : tout compte
123
ne série de traductions en syriaque, en arabe, en
latin
, en espagnol, etc. Au xviie siècle, La Fontaine la lira en français,
124
. Et de même, les dieux gaulois prennent des noms
latins
sans se transformer autrement. 17. Par E. Benveniste, dans Yggdrasil
125
d’amour peut être suivi à travers toute la poésie
latine
du Moyen Âge, jusqu’à la Renaissance, où on le retrouve chez Marot et
126
nèbre d’Héloïse composé (par elle-même ?) en vers
latins
(cité par Rémusat : Abélard, t. I). L’amante supplie : Soulage-moi d
127
des façons qui plaisent aux Allemandes. Chez les
Latins
, faire la cour à une femme c’est l’étourdir de paroles flatteuses : a
128
convaincant que celui de « fercia » à « vierge » (
latin
« virgo »). La déviation du son est aussi prononcée que celle du sens
129
s trois grandes civilisations : la germanique, la
latine
et la française21. ⁂ De cette mission qui justifie en même temps notr
130
ience de nous-mêmes, et de nos singularités sinon
latines
, du moins romanes. On se découvre en s’opposant, mais en s’opposant r
131
nd et la patience de l’Alémanique, — la nervosité
latine
et la ténacité germanique ; notre ironie critique et leur humour. Et
132
tes ; un peu d’American way of life pour les pays
latins
, un peu de diplomatie vaticane pour les pays germaniques et anglo-sax
133
tes ; un peu d’American way of life pour les pays
latins
, un peu de diplomatie vaticane pour les pays germaniques et anglo-sax
134
and, et peut être directement assimilable pour un
latin
par exemple. Mais la nature spécifique de l’effort goethéen, cette lu
135
par sa politique de bon voisinage avec l’Amérique
latine
. Cette politique comportait deux branches, curieusement juxtaposées d
136
s un modèle uniforme, qu’il s’agisse d’une nation
latine
ou anglo-saxonne, socialiste ou capitaliste. Ce modèle est celui de l
137
oriquement étrangers au génie yankee : le Mexique
latin
, le Canada britannique et français. Couronnant le tout, voici que le
138
inité, les docteurs grecs avaient adopté le terme
latin
de persona (rôle social). C’est ce même terme qui servira aux premier
139
s pourraient se gâter… Quant à nos bons voisins «
latins
», je ne sais pourquoi, chaque fois que nous leur serrons la main, il
140
remiers rythmes poétiques ont été propagés par le
latin
d’église. Et ce n’est point que tous ces arts classiques ne soient so
141
vend rognés à la machine, dans tous les pays non
latins
. Nous autres vieux maniaques tenons au coupe-papier. 15 novembre 1
142
ait point de cérémonies grandiloquentes comme les
Latins
, a les cimetières les plus heureux du monde. ⁂ Cambridge retient l’Eu
143
x États-Unis, ne point dépasser l’heure. Mais ces
Latins
ne rient ni ne sourient à ces petites plaisanteries d’orateur qui amu
144
la qualité super-américaine de ces pays, pourtant
latins
et catholiques d’empreinte. Il semble qu’ici, plus encore qu’au Canad
145
ourrait opposer le utinam notus moriar 2 du poète
latin
. Mais trêve de vains regrets. Nous sommes en pleine folie. Et je déci
146
onne ». Et les Yankees ripostent : « mauvaise foi
latine
».) Puisque mes théories politiques vous assomment, je vais vous raco
147
rgies d’après un modèle uniforme, qu’elles soient
latines
ou anglo-saxonnes, socialistes ou capitalistes. Ce modèle est celui d
148
ourrait opposer le utinam notas moriar 1 du poète
latin
. Mais trêve de vains regrets. Nous sommes en pleine folie. Et je déci
149
onne ». Et les Yankees ripostent : « mauvaise foi
latine
».) Puisque mes théories politiques vous assomment, je vais vous raco
150
rgies d’après un modèle uniforme, qu’elles soient
latines
ou anglo-saxonnes, socialistes ou capitalistes. Ce modèle est celui d
151
ertaine mesure, la notion germanique et la notion
latine
. Le paradoxe humain revêt aux yeux du philosophe moderne une valeur m
152
métaphysique alors qu’il garde pour le moraliste
latin
la signification d’un accident social réductible à l’ordre imposé. Pa
153
us précise, de deux notions du tragique. Le monde
latin
connaît un tragique aux arêtes de pierre taillée : conflits d’actes,
154
l’Europe centrale est plus chrétien que le monde
latin
— si l’on considère ses manières de sentir et de penser — qu’il est e
155
s et dépassement de ces contradictions1. Le monde
latin
, en tant que latin, étant un monde de l’unité (en vérité de l’unifica
156
ces contradictions1. Le monde latin, en tant que
latin
, étant un monde de l’unité (en vérité de l’unification à tout prix) e
157
en un refus chronique. Et c’est en quoi le monde
latin
, monde de la spontanéité, est à son tour plus audacieux, et pour tout
158
e à la fois plus morose et plus débauchée) que la
latine
. Elle tourne en sentiments dans la mesure où elle refuse de s’accompl
159
remarques je ne sais quelle défense d’un Occident
latin
dont justement nous récusons l’idéal d’orgueilleuse et stérilisante p
160
lleuse et stérilisante perfection. L’intelligence
latine
aurait tout à gagner à se laisser berner et houspiller au jeu des sen
161
châtel, Vienne, Genève en huit semestres, lettres
latines
, allemandes et françaises, fortement étoffées de philosophie, de psyc
162
sont le même mot. Tous deux remontent à species (
latin
). — Les espèces, devenues épices, étaient : gingembre, muscade, canne
163
vend rognés à la machine, dans tous les pays non
latins
. Nous autres, vieux maniaques, tenons au coupe-papier. 15 novembre
164
ait point de cérémonies grandiloquentes comme les
Latins
, a les cimetières les plus heureux du monde. ⁂ Cambridge retient l’Eu
165
x États-Unis, ne point dépasser l’heure. Mais ces
Latins
ne rient ni ne sourient aux petites plaisanteries d’orateur qui amuse
166
la qualité super-américaine de ces pays, pourtant
latins
et catholiques d’empreinte. Il semble qu’ici, plus encore qu’au Canad
167
ait point de cérémonies grandiloquentes comme les
Latins
, a les cimetières les plus heureux du monde. ⁂ Cambridge retient l’Eu
168
, et d’obtenir une sorte de nation européenne, où
Latins
et Germains, Slaves et Anglo-Saxons, Scandinaves et Grecs, se verraie
169
de ce 10 % les parts qui reviennent à l’Amérique
latine
, à l’Asie et à la Russie, on voit ce qui reste pour l’Europe — pour l
170
mandais-je. Quelque chose d’assez méprisable. Les
Latins
la ridiculisent ! C’est pour eux l’irréalité même. (« Il n’est plus q
171
par sa politique de bon voisinage avec l’Amérique
latine
. Cette politique comportait deux branches, curieusement juxtaposées d
172
oriquement étrangers au génie yankee : le Mexique
latin
, le Canada britannique et français. Couronnant le tout, voici que le
173
bars !… C’est là ce que j’appellerai l’hypocrisie
latine
. (Un thème qui me paraît moins rebattu que la fameuse hypocrisie angl
174
imple que je l’avais pensé d’abord. Nos habitudes
latines
— ou peut-être scolaires — nous inclinent à juger barbare, sans exame
175
du décousu que par une patiente analyse. Au désir
latin
de comprendre afin de juger, répond l’essai. Au désir de « réaliser »
176
Vous qui entrez, ne pensez plus, avec le proverbe
latin
, qu’il est doux et honorable de mourir pour la terre des ancêtres, ma
177
itage des cours, j’imagine. Ou simplement, besoin
latin
de l’agitation créatrice ? La religion. — Dans un village américai
178
s pourraient se gâter… Quant à nos bons voisins «
Latins
», je ne sais pourquoi, chaque fois que nous leur serrons la main, il
179
ralement : de sa route de vie. Ce qui est pour le
Latin
concept, forme arrêtée, devient chez eux chemin, voie et mouvement. C
180
r, et d’obtenir une sorte de nation européenne où
Latins
et Germains, Slaves et Anglo-Saxons, Scandinaves et Grecs, se verraie
181
re l’austérité des montagnes au nord et les rives
latines
au midi, la France à l’ouest, l’Alémanie à l’est ; — tout un petit mo
182
njures en patois ! De tous ces noms si proches du
latin
populaire, un seul subsistera cent ans plus tard, tandis que la grand
183
ur gouverner, ce qui paraît étrange à beaucoup de
Latins
. Ils pensent donc, tout naturellement, que l’Europe sera faite par de
184
e nous disent-ils. Les Coréens n’entendent pas ce
latin
-là. Même s’il est prononcé avec l’accent anglais. Vous allez me parle
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e nous disent-ils. Les Coréens n’entendent pas ce
latin
-là, même s’il est prononcé avec l’accent anglais. Vous allez me parle
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r toute catholique ou réformée, toute nordique ou
latine
, tout allemande ou française, toute monarchique ou républicaine, tout
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pare en vérité le moderne servage. Les dictatures
latines
, slaves et germaniques se rencontrent toutes sur ce point. Elles pren
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l’émanciper. L’éducation, dans toutes les langues
latines
, comme en anglais, vient d’educere, qui est « conduire au-dehors ». D
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us les autres ? Il y a là le Yémen, le Liban, les
Latins
, les Hindous et les Américains, chacun dûment pourvu d’instructions d
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us les autres ? Il y a là le Yémen, le Liban, les
Latins
, les Hindous et les Américains, chacun dûment pourvu d’instructions d
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anche sur le sentiment spontané de larges masses,
latines
surtout — les nations européennes seraient déjà réduites au rôle de s
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anche sur le sentiment spontané de larges masses,
latines
surtout —, les nations européennes seraient déjà réduites au rôle de
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inants. Mis aux prises avec un problème, l’esprit
latin
exige quelques définitions, l’esprit germanique une méthode, tandis q
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Léman, au nord-est le lac de Constance. Le bassin
latin
du Rhône consiste en une longue vallée, le Valais, prolongée par le l
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l’Union postale universelle et l’Union monétaire
latine
choisissaient d’installer en Suisse leur siège central. La mission or
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guerre qui opposait le monde germanique au monde
latin
, devait représenter pour la Suisse une épreuve décisive de son fédéra
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Grands Conseils. L’influence des mœurs politiques
latines
, l’éloquence, le sectarisme des partis, ne se manifestent guère que d
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oir le plus d’enfants, les familles protestantes,
latines
, citadines et moyennement aisées, d’en avoir le moins. Ce qui est par
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uréat : le type A (langues anciennes), le type B (
latin
et langues modernes), le type C (sciences), et le type D (langues mod
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nt pas été adoptées. Sa rigueur doctrinale, toute
latine
, est restée étrangère à un peuple qui se méfie des positions tranchée
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is : leur démocratie qui n’a rien, ou presque, de
latin
, est une démocratie helvétique. Ils ne se cachent pas du reste de red
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és autour de lui : la volonté d’hégémonie, tantôt
latine
et tantôt germanique. Quelles que soient les idéologies, d’ailleurs v
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posent. Mis aux prises avec un problème, l’esprit
latin
exige quelques définitions, l’esprit germanique une méthode, tandis q
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pour foncièrement incompatibles ? Les parlements
latins
sont les plus éloquents et font en conséquence la pire des politiques
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Gnose en pleine effervescence, les Pères grecs et
latins
ne disposaient en fait que de notions et de mots inadéquats, au surpl
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onc à opérer la transmutation périlleuse d’un mot
latin
et de contenus helléniques en un dogme exprimant la nature triple et
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monothéistes, puis se poursuivent entre Grecs et
Latins
d’une part, gnostiques, montanistes, ariens, donatistes, sabelliens,
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ure Qu’est-ce que cette intelligentsia — terme
latin
russifié à la hâte — qui apparaît vers le milieu du xix e siècle ? Ce
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la Suisse : à la fois catholique et protestante,
latine
et germanique, française et autrichienne, rhodanienne et rhénane, com