1
l va se jeter au-devant des troupes accourues, il
meurt
en clamant la paix. M. Fabre avait là les éléments d’un grand roman :
2
Soir de Florence (13 novembre 1926)h Des cris
mouraient
vers les berges du fleuve jaune, entre les deux façades longues que l
3
l automatique, fait balle au cerveau du poète qui
meurt
de sommeil naturel. Le tunnel sous la Manche escamoté, le train dépos
4
avre encore tout chaud ». Affreux. Aussi : « Elle
mourut
. » On voit que cette bande est antérieure à l’époque du long baiser d
5
us. Nous nous connaissions dans les coins et nous
mourions
d’ennui avec les aspects irrévocablement prévus de nous-mêmes que fai
6
n vice, la révolution-vice. Mais on ne vit, on ne
meurt
que de vices. ⁂ Ici le lecteur se rassure. « Il s’y retrouve. » Il p
7
iez n’être qu’une épure : c’est intitulé « nature
morte
». Pourquoi pas naissance d’un songe ? C’est en effet un rêve de préc
8
onflit du capital et du travail. « Se fordiser ou
mourir
», écrivait récemment un économiste. Ford, perfection de l’industriel
9
lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mais comme on
meurt
dans une naissance. Stéphane naît à l’amour et à lui-même conjointeme
10
liberté. Une rude épreuve : on n’en sort que pour
mourir
ou pour entrer en religion : rond de cuir ou poète (au sens le plus l
11
it s’effeuille et se fane prisonnier d’une saison
morte
au tombeau des fleurs obscures les mains de l’absence se ferment sur
12
cœur il est d’autres rivages où mieux qu’ici l’on
meurt
. Étoile de jour Il naissait à son destin des rayons glissent
13
prit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où
meurt
Diotima, Hölderlin errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux cro
14
de ces enfants… — Mais on nous paye, et ils n’en
meurent
pas. Les examens Ce sont en principe des « contrôles » comparab
15
’une, c’est savoir ce que l’autre pense. Elles ne
mourront
qu’ensemble. Il n’y aura qu’une oraison. Laïque. J’entends qu’on ne m
16
s fort, au sens enivrant, 100 %. Beaucoup de gens
mourront
sans avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A
17
de ces enfants… — Mais on nous paye, et ils n’en
meurent
pas. 3.b. Les examens Ce sont en principe des « contrôles » com
18
’une, c’est savoir ce que l’autre pense. Elles ne
mourront
qu’ensemble. Il n’y aura qu’une oraison. Laïque. J’entends qu’on ne m
19
s fort, au sens enivrant, 100 %. Beaucoup de gens
mourront
sans avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A
20
it s’effeuille et se fane prisonnier d’une saison
morte
au tombeau des fleurs obscures les mains de l’absence se ferment sur
21
œuvre, sur le thème des pleurs de la vieille, et
mourut
comme il l’achevait. ⁂ Partout où il y a de la musique, de l’Italie
22
évocations, sous les bouteilles, — et les lampes
meurent
en jetant une longue flamme. À Venise, sous le brouillard qui cachait
23
e toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serait
mourir
dans la totalité du monde, effacer ta dernière différence, — car on n
24
ren Kierkegaard naquit à Copenhague en 1813, et y
mourut
en 1855. Voici comment le profond essayiste allemand Rudolf Kassner c
25
furent l’acte de Kierkegaard. Après cet acte, il
mourut
. Comme Hamlet. » Et voici comment il faut situer Kierkegaard dans no
26
décide de l’orientation de sa vie : Il avait vu
mourir
Sanuki au logement ouvrier, et il ne pensait pas que la mort de son p
27
eta par terre sur la route, criant à son corps : “
Meurs
!”, mais sans résultat ». C’est dans un tel état de désespoir que sou
28
r dont il aurait besoin, qu’il imagine et dont il
meurt
. Car la vie est une espèce de marâtre et n’a que faire de nos tendres
29
il faut en témoigner. À tous il tend la Parole «
morte
aux pages », mais voici que de toutes parts les Signes paraissent sur
30
he, c’est une forme mystique, celle du terrible «
Meurs
et deviens ! », et s’il l’assume en connaissance de cause, — c’est un
31
e « au moins très sévère ». Gagner 40 000 francs.
Mourir
obsédé par ce travail. Ainsi cette vie est bien d’un seul tenant ; un
33
e ne plus dire un mot de ne plus rien. La
morte
ou la nue Quand tes yeux se confondent et que tes bras autour d
34
au tourment bien-aimé… a. « Mouvement », « La
morte
ou la nue », « Ainsi », Le Journal des poètes, Bruxelles, n° 19, 16 a
35
artenant plus à la mort, mais au combat de ce qui
meurt
et de ce qui renaît par cette mort. La neurasthénie broie les villes,
36
e demande en quoi Marx peut nous aider à vivre, à
mourir
. Je demande à M. Nizan, qui est marxiste, si la lecture et la pratiqu
37
ît de la loi et s’y réfère. Mais le péché naît où
meurt
la foi, et meurt là où vit la foi. Au bien vulgaire des moralistes, J
38
’y réfère. Mais le péché naît où meurt la foi, et
meurt
là où vit la foi. Au bien vulgaire des moralistes, Jouhandeau oppose
39
entre un régime bourgeois odieux, raté, dont nous
mourrons
, — et d’autre part une espérance, une utopie, qu’il nous est impossib
40
re civilisation finissante ! (Vous souriez ? Vous
mourrez
avec elle.) Cependant, que de belles personnes — en vain ! Et quelle
41
rices et des acteurs, des princes et des femmes à
mourir
. Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de
42
le silence d’un midi d’été nordique, à l’heure de
mourir
dans une légèreté éperdue… Mais une main de femme au bord du sommeil
43
e toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serait
mourir
dans la totalité du monde, effacer ta dernière différence, — car on n
44
prit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où
meurt
Diotima, Hölderlin errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux cro
45
œuvre, sur le thème des pleurs de la vieille, et
mourut
comme il l’achevait. ⁂ Partout où il y a de la musique, de l’Italie
46
évocations, sous les bouteilles, — et les lampes
meurent
en jetant une longue flamme. À Venise, sous le brouillard qui cachait
47
noms de sa présence. Mais un jour la lumière est
morte
autour de nous, elle est morte à la surface des choses pour renaître
48
our la lumière est morte autour de nous, elle est
morte
à la surface des choses pour renaître au centre de l’homme. Et, dès l
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re civilisation finissante ! (Vous souriez ? Vous
mourrez
avec elle.) Cependant, que de belles personnes — en vain ! Et quelle
50
rices et des acteurs, des princes et des femmes à
mourir
. Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de
51
le silence d’un midi d’été nordique, à l’heure de
mourir
dans une légèreté éperdue… Mais une main de femme au bord du sommeil
52
e toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serait
mourir
dans la totalité du monde, effacer ta dernière différence, — car on n
53
prit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où
meurt
Diotima, Hölderlin errant loin d’elle (dans la région de Bordeaux cro
54
ienne, avec Prague, c’est une Europe qui vient de
mourir
. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés l
55
mes en spirale à 5000 mètres, au-dessus d’une mer
morte
de glace. J’allais écrire : « L’avion s’élance pour franchir l’Océan
56
la prévision, cette inertie.) Dix jours plus tard
mourait
mon père. Et tout en moi se tourne vers ses origines, au-delà de ma p
57
on pas multipliés. (Ce n’est pas une recette pour
mourir
centenaire !) Prolongés vers cet au-delà de la mémoire individuelle,
58
amer vers minuit, heure où le crépuscule enfin se
meurt
dans l’aube, à l’horizon des landes et de la mer… Tyrol, et ce lac so
59
’on voit l’Italie… Et le rêve s’éteint, guirlande
morte
, un peu de temps diaphane à l’horizon. Paysage emphatique et sombre,
60
olution ; dans une époque où l’humanité risque de
mourir
pour la réalisation même de ses désirs matériels, dans cette énorme a
61
fini, Car il y a plus. J’ai un péché de peur :
mourrai
-je sur la rive Lorsque mon dernier fil aura été filé ? Oh ! Jure par
62
refuse à cette mort, se refuse aussi à la vie. Il
meurt
de ne pas mourir, selon la parole profondément « dialectique » de Thé
63
ort, se refuse aussi à la vie. Il meurt de ne pas
mourir
, selon la parole profondément « dialectique » de Thérèse d’Avila. Qu’
64
nt, par ailleurs, son optimisme, hérité d’une foi
morte
, lui dissimule l’irréparable gravité. La « communion avec la Nature »
65
ment chrétienne. « Philosopher, c’est apprendre à
mourir
», disait le triste Cicéron, et Montaigne l’en loue. Pour M. Marcel,
66
ment cette « peau » du bourgeois pour laquelle il
mourrait
, dit-on, ne peut être qu’un symbole de son argent.) Mais ce que je sa
67
sa peau pour des intérêts. On ne se bat et on ne
meurt
que pour des « folies » qualifiées. Celle que l’Ordre nouveau propose
68
ren Kierkegaard naquit à Copenhague en 1813, et y
mourut
en 1855. Presque toute son œuvre, une vingtaine de volumes, à quoi no
69
vait maudit le Dieu tout-puissant qui le laissait
mourir
de faim. Ce blasphème assombrit toute sa vie ; il ne l’empêcha pas de
70
voulant pas avoir affaire aux banques. Lorsqu’il
mourut
, à 42 ans, il n’en subsistait rien. L’argent provenait d’une malédict
71
dans la rue. On le transporta à l’hôpital, où il
mourut
paisiblement, en « saluant tous les hommes ». Le seul événement extér
72
Régine Olsen. Mais son acte, après lequel il put
mourir
, certain d’avoir accompli sa mission, ce fut son attaque contre le ch
73
accablé par la réprobation générale, il s’en ira
mourir
à l’hôpital, en disant à son seul ami : « Salue tous les hommes ! Je
74
mplement qu’on les y noie. Les hommes préfèrent «
mourir
imperceptiblement », comme disait Nietzsche, et c’est là ce qu’ils ap
75
ent. La France doute de sa mission. L’Espagne est
morte
, et le spectacle de la vie politique en Amérique du Sud fait mesurer
76
ntagnon se plaint de ce que le parti socialiste «
meurt
d’ignorance », et il s’écrie : « Avez-vous étudié complètement, froid
77
, une nouvelle de Jean Giono intitulée « La femme
morte
», qui n’est pas une nouvelle bien faite, mais qui est un peu mieux q
78
, dont Dieu seul juge. John Viénot — qui vient de
mourir
presque en même temps qu’un autre grand historien protestant, Camille
79
t un seul et même être ; ils naissent ensemble et
meurent
ensemble, ils sont une seule et même « chair ». C’est une étrange err
80
prit ? Cet esprit qui souffle où il veut, et nous
mourons
où nous pouvons, cet esprit qui dansait sur les eaux primitives, et l
81
n’a rien à voir avec une survie de l’âme. L’homme
meurt
totalement, parce qu’il est totalement « chair » ; et ce ne sont que
82
j’ai bu, je me crois général ! » Toutefois, s’il
meurt
soldat, ivre ou lucide, peu importe, ce ne sera pas dans son lit5. Ce
83
u primauté de l’économique ? 5. « Les généraux
meurent
dans leur lit. » 6. On compose des affiches péremptoires signées de
84
que, pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut
mourir
? Que toutes les promesses du Christ concernent la vie de celui qui d
85
’instant même où ils obéissent au « suivez-moi »,
meurent
au monde, et Le suivent. Les unes sont historiques, les autres éterne
86
e un régime bourgeois odieux, raté, dont beaucoup
meurent
— et d’autre part une espérance, une utopie, qu’il nous est impossibl
87
faut craindre, mais bien plutôt que les autres ne
meurent
bassement de n’en pas mourir. Mais d’où vient encore la révolte ? Si
88
t que les autres ne meurent bassement de n’en pas
mourir
. Mais d’où vient encore la révolte ? Sinon d’une peur de moi-même ?
89
ien connaître de la nature du litige humain. Nous
mourrons
de la mort des singes.) Perspectives (II) Avantage du personnal
90
encer. Car la Révolution commence par ce qui fait
mourir
un parlement : par une décision, par un acte. Commencer la Révolution
91
aard fait écho à ce cri de Thérèse d’Avila : « Je
meurs
de ne pas mourir. » Qu’un humanisme religieux, qui trop souvent expri
92
ce cri de Thérèse d’Avila : « Je meurs de ne pas
mourir
. » Qu’un humanisme religieux, qui trop souvent exprime la croyance co
93
ais ce poète, ce penseur, dont on peut dire qu’il
mourut
en martyr9 d’avoir défendu contre tous l’impossibilité humaine du tém
94
force intellectuelle et toute son œuvre… S’il ne
meurt
pas, dit-il, il devra poursuivre sa lutte religieuse, mais elle s’en
95
j’ai bu, je me crois général ! » Toutefois, s’il
meurt
soldat, ivre ou lucide, peu importe, ce ne sera pas dans son lit. Cer
96
que, pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut
mourir
? Que toutes les promesses du Christ concernent la vie de celui qui d
97
’instant même où ils obéissent au « suivez-moi »,
meurent
au monde, et le suivent. Les unes sont historiques, les autres éterne
98
e un régime bourgeois odieux, raté, dont beaucoup
meurent
— et d’autre part une espérance, une utopie, qu’il nous est impossibl
99
faut craindre, mais bien plutôt que les autres ne
meurent
bassement de n’en pas mourir. Mais d’où vient encore la révolte ? Sin
100
t que les autres ne meurent bassement de n’en pas
mourir
. Mais d’où vient encore la révolte ? Sinon d’une peur de moi-même ? C
101
ien connaître de la nature du litige humain. Nous
mourrons
de la mort des singes.) Perspectives (II) Avantage du personnal
102
que l’amour, la puissance, dépendent d’une chose
morte
, quand leur essence est vie. Or nous voyons la même erreur héritée pa
103
louse de ses droits que de ses charges, la mesure
meurt
, se mécanise, et toute tension disparaît. Il faut que la révolte des
104
e plus pouvoir échapper au temps, ne plus pouvoir
mourir
, ne plus pouvoir renaître ? La contemplation religieuse du monde san
105
e ; de la sorte, il a empêché le christianisme de
mourir
de sa pauvreté spirituelle. On est toujours étonné de voir un esprit
106
re pour ce qu’elle paraît. N’est-ce pas ainsi que
meurt
une illusion ? Or toutes ces choses et bien d’autres qu’on pourrait d
107
ce de l’éternel, répondent : celui qui voit Dieu,
meurt
. Car à la suprême vision correspond la suprême transformation. Reste
108
in j’avais le regard si perdu et la contenance si
morte
, que ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu ».28 D’autre
109
les supplices dans lesquels ils firent réellement
mourir
tant d’innocents de tous sexes par milliers… qui fit passer nos manuf
110
son humanisme, a baptisé l’homme qui ne veut pas
mourir
? » — Il y a des gens qui ont le sens de la gaffe, et le sort, je le
111
ément, ce jugement-là : « L’homme qui ne veut pas
mourir
. » Moi. — Il y aurait de l’impertinence à affirmer rien de « précis
112
céleste, pourquoi faudrait-il, en effet, que nous
mourrions
totalement à nous-mêmes ? Laissons-nous donc radiographier, tout simp
113
de plus que lui ? L’imitation du Christ, c’est de
mourir
en lui et avec lui, — non pas de s’emparer de son message comme d’un
114
arer de son message comme d’un prétexte à ne plus
mourir
tout à fait. » Le dirai-je ? Ce dialogue, ces rires et ces affirmatio
115
ur du Problème du Bien ! “L’homme qui ne veut pas
mourir
”, c’est exactement ça ! Vraiment, c’est excellent ! » À ce coup, je s
116
ou ne pas être », disait Hamlet. Et nous disons :
mourir
ou ne pas mourir. Mourir totalement, ou ne pas mourir tout à fait, c’
117
disait Hamlet. Et nous disons : mourir ou ne pas
mourir
. Mourir totalement, ou ne pas mourir tout à fait, c’est-à-dire revivr
118
Hamlet. Et nous disons : mourir ou ne pas mourir.
Mourir
totalement, ou ne pas mourir tout à fait, c’est-à-dire revivre avant
119
ir ou ne pas mourir. Mourir totalement, ou ne pas
mourir
tout à fait, c’est-à-dire revivre avant d’être tout à fait mort, — so
120
vivre. Entre celui qui affirme qu’on ne peut pas
mourir
, et celui qui affirme l’exigence de la mort, il n’y a peut-être aucun
121
héologique ! Où donc est-il, celui qui accepte de
mourir
? Oui, maintenant, je vais vous dire la vérité : Nous sommes tous des
122
omme le vivant symbole de l’homme qui ne peut pas
mourir
!… Plaise à Dieu que l’angoisse qui tourmente cet homme depuis sa ren
123
te par exemple que « déjà vieux et ne voulant pas
mourir
, il s’adressa au diable qui lui conseilla de se faire enterrer pour u
124
eu d’air pénétra dans le cerveau et Paracelse dut
mourir
avant d’avoir ressuscité ». Rajeunir son corps et son âme par l’ordur
125
ient au secours d’une religion, c’est qu’elle est
morte
. Ou qu’elle n’en a plus pour longtemps. Lorsque l’État s’avise d’hono
126
nous privaient de tout pouvoir, s’évanouissent et
meurent
aux pages des livres. L’action de l’homme devient aussi la vérité ; e
127
emin, leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils
meurent
de l’avoir dite, et n’ont pas d’autre tâche7. Le chemin est imprévisi
128
absorbée par l’instant, par le passage de ce qui
meurt
à ce qui nait, — par le réel. « Celui qui doit agir, s’il veut juger
129
us savons tous cela, comme nous savons qu’il faut
mourir
: sans y croire. À vrai dire, nous avons toutes les raisons d’en dout
130
est sans vocation, il ne croit pas à l’acte et il
meurt
au hasard, sans avoir rencontré personne ni soi-même20. Il vit dans l
131
arne. Sur le chemin qui commence à ses pas, il ne
meurt
jamais par surprise : et ce n’est point qu’il ait connu le jour et l’
132
Parole. À cause de l’instant éternel, « le héros
meurt
toujours avant qu’il ne meure »21. C’est le secret dernier de l’acte,
133
éternel, « le héros meurt toujours avant qu’il ne
meure
»21. C’est le secret dernier de l’acte, et le sceau de l’amour chréti
134
n en arrive à se demander pourquoi le Christ a dû
mourir
pour triompher de notre péché, alors que la sagesse antique pouvait f
135
tiquement, elle perd tout point d’appui, son élan
meurt
en anarchie. La solution de ce conflit est évidente, c’est peut-être
136
ferme, dans les cafés. À tous il tend la Parole «
morte
aux pages » ; mais voici que de toutes parts les signes paraissent su
137
e mollesse spirituelle » l’amère passion de faire
mourir
un témoin de la vérité ? Si tu veux ce résultat… apprends d’abord à b
138
essais religieux : La Pureté du cœur, Le Droit de
mourir
pour la vérité, Pour un examen de conscience, Le Souverain sacrificat
139
et Dieu, car lui seul eut vraiment « le droit de
mourir
pour la vérité », étant lui-même la vérité. C’est pourquoi l’acte de
140
ier autre chose que ce reste ? 38. Le droit de
mourir
pour la vérité, p. 57. Ou encore : « La supériorité véritable produit
141
a supportent et l’utilisent, qui la créent et qui
meurent
avec elle. L’Arche d’alliance n’est rien s’il n’y a pas le messianism
142
sans erreur possible que toute commune mesure est
morte
parmi nous, et que nulle mesure vraie n’est encore restaurée. 3. L
143
u n’est rien que la liberté du désespoir et qu’il
meurt
de son isolement, ou du refus de se dépasser ; qu’il n’y a pas de lig
144
jà condamné par une tuberculose du larynx dont il
mourut
à Vienne en 1924. Il n’avait publié de son vivant qu’un petit nombre
145
en de quoi il s’agit quand on dit : la culture se
meurt
, ou : il faut sauver la culture ? Le mot culture évoque dans l’esprit
146
secret : c’était le secret d’une culture qui est
morte
. ⁂ Séparation du peuple et des « gens cultivés », séparation de l’esp
147
’anarchie spirituelle d’un monde où la mesure est
morte
. Enfin les tentatives de rénovation qui sont en cours en URSS et en A
148
a supportent et l’utilisent, qui la créent et qui
meurent
avec elle. L’Arche n’est rien s’il n’y a pas le messianisme ; le lati
149
le, et à elle seule, que toute commune mesure est
morte
parmi nous, et que nulle mesure vraie n’est encore restaurée. Le régi
150
n’est rien que la liberté du désespoir, et qu’il
meurt
de son isolement, ou du refus de se dépasser ; qu’il n’y a pas de lig
151
t que ce soit à chaque instant comme si tu allais
mourir
, comme si tu allais vivre : une agonie ! Il faut poser cette limite,
152
en de quoi il s’agit quand on dit : la culture se
meurt
, ou : il faut sauver la culture ? Le mot culture évoque dans l’esprit
153
secret : c’était le secret d’une culture qui est
morte
. ⁂ Séparation du peuple et des « gens cultivés », séparation de l’esp
154
’anarchie spirituelle d’un monde où la mesure est
morte
. Enfin les tentatives de rénovation qui sont en cours en URSS et en A
155
a supportent et l’utilisent, qui la créent et qui
meurent
avec elle. L’Arche n’est rien s’il n’y a pas le messianisme ; le lati
156
le, et à elle seule, que toute commune mesure est
morte
parmi nous, et que nulle mesure vraie n’est encore restaurée. Le régi
157
n’est rien que la liberté du désespoir, et qu’il
meurt
de son isolement, ou du refus de se dépasser ; qu’il n’y a pas de lig
158
t que ce soit à chaque instant comme si tu allais
mourir
, comme si tu allais vivre : une agonie ! Il faut poser cette limite,
159
a tactique… Si le Français, né malin, ne doit pas
mourir
gogo, la brochure de Vaillant-Couturier fera plus de mal au parti sta
160
ue impressionniste (après quoi elle n’a plus qu’à
mourir
). Dès lors tout ce qu’on lui a reproché : désordre, omissions littéra
161
étagées sur le versant nord d’un vallon qui vient
mourir
à notre hauteur sur la droite, tandis que le versant sud, avec ses re
162
que ces « assurés ». Ce peuple à la retraite qui
meurt
en rouspétant contre les bureaucrates ne sait plus bien ce qu’il crai
163
la mère Calixte arrive tout agitée : « Madame se
meurt
! s’écrie-t-elle. C’est Madame Bastide, la belle-mère. — Qu’a-t-elle
164
hilosophes et la raison ne peuvent l’imaginer que
morte
. Mais la Bible nous dit qu’elle est la Vie, et que notre vie n’est qu
165
ns les choses du salut. Mais que le Christ ait dû
mourir
— cet acte extrême — pour nous sauver, fait voir que nous n’avons auc
166
deux côtés. Unamuno qui avait parlé « à droite »
meurt
« à gauche ». D’ailleurs on ne s’occupe plus que de David Windsor. Il
167
nous, de notre chair. Mais perdre sa chair, c’est
mourir
, et cet infortuné Schlemihl n’était tout de même pas mort d’avoir per
168
n, la mère Calixte arrive tout agitée : Madame se
meurt
! s’écrie-t-elle. C’est Madame Bastide, la belle-mère. — Qu’a-t-elle
169
ux pas qu’on lave aujourd’hui ! Ma belle-mère est
morte
cette nuit. Il ne faut pas se moquer des gens en deuil ! » — Mais, mo
170
entendu, certains d’entre eux sont morts ou vont
mourir
couchés sur une fortune de 100 000 ou de 200 000 francs, que leurs fi
171
ous est moindre ici que sur le continent. Et l’on
meurt
vieux, et les médecins ne font pas fortune. Quelle conclusion tirer d
172
ve quelque chose. Et s’il n’arrive rien ? « On ne
meurt
pas de faim dans nos pays », dit-on, et je crois bien que je l’ai dit
173
ie étale nous ennuie, c’est ce qui naît et ce qui
meurt
qui nous émeut. Cette nuit, avant d’aller me coucher, j’ai été voir a
174
erser d’un coup cette apparente fatalité. Kipling
meurt
, et l’on dit : c’était le dernier conteur. La même année paraît le gr
175
sentir le drame immense qu’elle trahit. Province
morte
, et villes mortelles ! C’est qu’on ne sait plus y trouver son prochai
176
le, inaugurée par un traité avec le diable, vient
mourir
dans la nuit de Noël au rythme familier des marteaux de la forge rebâ
177
ain, et les guerres se déchaîner, et les chômeurs
mourir
de faim ? Ce serait prouver qu’on n’est pas converti. J’agirai donc,
178
fets dans le monde réel où vivent les hommes — où
meurent
les hommes. Reproches réciproques que s’adressent les chrétiens et
179
ve quelque chose. Et s’il n’arrive rien ? « On ne
meurt
pas de faim dans nos pays », dit-on, et je crois bien que je l’ai dit
180
a pas l’impression qu’elle dort, mais qu’elle est
morte
. L’autobus brinquebalant, où nous étions seuls au départ, rappelait l
181
entendu, certains d’entre eux sont morts ou vont
mourir
couchés sur une fortune de 100 000 ou de 200 000 francs, que leurs fi
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ous est moindre ici que sur le continent. Et l’on
meurt
vieux5, et les médecins ne font pas fortune. Quelle conclusion tirer
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ie étale nous ennuie, c’est ce qui naît et ce qui
meurt
qui nous émeut. Cette nuit, avant d’aller me coucher, j’ai été voir e
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e, Don Juan ne comprend rien aux femmes, Napoléon
meurt
en se trompant sur le sens de son épopée. Voilà peut-être le grand re
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étagées sur le versant nord d’un vallon qui vient
mourir
à notre hauteur sur la droite, tandis que le versant sud, avec ses re
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que ces « assurés ». Ce peuple à la retraite qui
meurt
en rouspétant contre les bureaucrates ne sait plus bien ce qu’il crai
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n, la mère Calixte arrive tout agitée : Madame se
meurt
! s’écrie-t-elle. C’est Mme Bastide, la belle-mère. — Qu’a-t-elle ? —
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ux pas qu’on lave aujourd’hui ! Ma belle-mère est
morte
cette nuit. Il ne faut pas se moquer des gens en deuil ! — Mais Monsi