1 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
1 ys pour qui la couleur existe avant tout. Mais la nostalgie de Bouvier l’entraîne à mille lieues des jardins de sourires qui s’ép
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
2 u je crus distinguer je ne sais quelle déchirante nostalgie . Pour lui, sans doute, j’étais perdu. Mais il souffrait d’autre chose
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
3 es intactes ; l’évocation toute nervalienne en sa nostalgie , de la jeune étrangère dont on rêve à 15 ans ; et voici ce je ne sais
4 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
4 la sentît déserte ne me proposait qu’une frileuse nostalgie . Mais qui fallait-il accuser de cette duperie, qui rendre responsable
5 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
5 , passion et pauvreté, espoirs presque puérils et nostalgie des grandeurs de naguère, tout cela compose un visage romantique et a
6 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
6 ais rien dans la chanson hongroise ne rappelle la nostalgie traînante des lieder de l’Oberland : ici la mélancolie même est passi
7 cès du sommeil) — et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me cro
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
8 uivalent. Peut-être le goût du sport trahit-il la nostalgie d’une vie qui comporterait des risques extérieurs. Mais c’est là se c
8 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
9 plaines qui se perdent en steppes, — démesure et nostalgie . Des villes naissent lentement dans ces campagnes qui ne sont nulle p
10 bonhomie, tout cela baigne dans une inguérissable nostalgie , celle d’un grand accord complexe qui chercherait en vain sa résoluti
9 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
11 la sentît déserte ne me proposait qu’une frileuse nostalgie . Mais qui fallait-il accuser de cette duperie, qui rendre responsable
10 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
12 ais rien dans la chanson hongroise ne rappelle la nostalgie traînante des lieder de l’Oberland : ici la mélancolie même est passi
13 cès du sommeil) — et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me cro
11 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
14 ent, dit Swedenborg, puisque leur tentation, leur nostalgie , c’est de revêtir un corps humain. 17. Tel fut bien, d’ailleurs, son
12 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
15 s plaines qui se perdent en steppes — démesure et nostalgie . Des villes naissent lentement dans ces campagnes qui ne sont nulle p
16 bonhomie, tout cela baigne dans une inguérissable nostalgie , celle d’un grand accord complexe qui chercherait en vain sa résoluti
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
17 ais rien dans la chanson hongroise ne rappelle la nostalgie traînante des lieder de l’Oberland : ici la mélancolie même est passi
18 cès du sommeil) — et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la romance à mon oreille de violoneux qui me croit
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
19 ent, dit Swedenborg, puisque leur tentation, leur nostalgie , c’est de revêtir un corps humain. Or, pour l’être situé en un tel l
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
20 i vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu ! M
21 s de retour en Europe. J’en connais par avance la nostalgie . Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argent et
22 era pas d’engendrer. Elle a maîtrise d’avenir. Nostalgie anticipée Princeton, 27 mars 1946 Entre les deux mondes. — L’avio
23 e pourrai que retrouver là-bas, c’est celui de ma nostalgie de l’Amérique. De ce présent que je vis déjà comme passé dans le futu
24 n New York déjà quitté, récapitulant mes regrets… Nostalgie de cette avenue, à telle heure du jour ou de la nuit, j’y vais encore
16 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
25 et exotisme sentimental d’un nouveau genre, si la nostalgie qu’il nourrit avait un objet réel ; si véritablement le communisme ru
17 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
26 lusieurs textes parus dans Esprit trahissent la nostalgie d’un ordre établi par l’Église, dont nous savons tous les dangers pou
18 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
27 ns l’aient bien oublié, pour qu’ils admirent avec nostalgie l’enthousiasme soulevé par la construction socialiste. Il faut aussi,
19 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
28 s fascistes ? Il répond en tout premier lieu à la nostalgie d’unité qui s’empare des peuples fatigués — démoralisés par la politi
20 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
29 ns l’aient bien oublié, pour qu’ils admirent avec nostalgie l’enthousiasme soulevé par la construction socialiste. Il faut aussi,
21 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
30 s fascistes ? Il répond en tout premier lieu à la nostalgie d’unité qui s’empare des peuples fatigués — démoralisés par la politi
22 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
31 e former au spectacle de la chrétienté et dans sa nostalgie d’un christianisme vrai. Mais Nietzsche ? Est-ce mépris tout simpleme
23 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
32 t de ces âmes et de ces corps tout frémissants de nostalgies naïves et de jeunes ruses. On sent que Breuil est mêlé de très près à
24 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
33 ns dans l’Histoire, et dans l’absence, ou dans la nostalgie des temps qui viennent ; c’est pourquoi nous n’avons plus d’être que
34 oit à aucun acte. Il vit dans le désir et dans la nostalgie , et son regard n’est pas une vision dans un visage, mais une manière
35 jet connaissant, — une chimère spiritualiste, une nostalgie . C’est pourquoi le temps de Kierkegaard peut connaître une rédemption
25 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
36 qu’on nous a faite. C’est une faim, une soif, une nostalgie que tous nos gestes, à notre insu, trahissent. Mais quelqu’un s’en es
26 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
37 la crise aurait rendu neurasthénique, ni dans la nostalgie d’un amateur de paradis perdu. Il est nécessaire de marquer qu’elle p
27 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
38 qu’on nous a faite. C’est une faim, une soif, une nostalgie que tous nos gestes, à notre insu, trahissent. Mais quelqu’un s’en es
28 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
39 fait. L’acte de foi n’est donc pas un désir, une nostalgie confiante, un leurre consolant, un saut dans le vide les yeux fermés.
29 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
40 us uniquement cet angélisme « démoniaque », cette nostalgie de l’infini ou des passions sauvages que rêvent les faibles, mais un
30 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
41 qu’on nous a faite. C’est une faim, une soif, une nostalgie que tous nos gestes, à notre insu, trahissent. Mais quelqu’un s’en es
31 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
42 fait. L’acte de foi n’est donc pas un désir, une nostalgie confiante, un leurre consolant, un saut dans le vide les yeux fermés.
32 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
43 us uniquement cet angélisme « démoniaque », cette nostalgie de l’infini ou des passions sauvages que rêvent les faibles, mais un
33 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
44 dort pas n’est pas toujours l’heure des mauvaises nostalgies . ? Qui pourrait nous écrire une histoire des inventions de l’insomnie
34 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
45 En relisant mes notes, je m’aperçois que c’est la nostalgie d’une vraie communauté qui constitue leur trame profonde. Mais il y a
35 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
46 dort pas n’est pas toujours l’heure des mauvaises nostalgies  ? Qui pourrait nous écrire une histoire des inventions de l’insomnie 
47 ns à nos gestes et comme une apparence de but aux nostalgies élémentaires. Tout mystère dissipé, nié, raillé, il reste des routine
48 ’elle nous désigne et qu’elle appelle. Toutes les nostalgies de l’Europe, tous les faux apaisements qu’elle leur donne et dont ell
36 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
49 de soi, dans l’extase. Et de fait, c’est déjà sa nostalgie qui le « démeine » — pour parler comme l’auteur du Tristan — cette no
50 » — pour parler comme l’auteur du Tristan — cette nostalgie dont il ignore l’origine autant que la fin. Son illusion de liberté r
51 l encore aimer cette Iseut une fois épousée ? Une nostalgie que l’on chérissait est-elle encore désirable une fois rejointe ? Car
52 ehnt (La femme que l’on désire, la femme de notre nostalgie ) est la meilleure définition d’Iseut. C’est la femme que l’on perd du
37 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
53 vrai. Alors l’angoisse comblée par la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent d’appeler un bonheur sensible, cessen
38 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
54 artir), il en vient à me parler non sans une vive nostalgie de l’œuvre de rapprochement franco-allemand qu’il avait entreprise da
55 vers la ville avec la foule nous rappelleront la nostalgie heureuse des Wandervögel d’autres temps. Pauvre Allemagne, gauche et
39 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
56 i vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu ! M
40 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
57 ie. Les romans et les films nous enfièvrent d’une nostalgie d’amour-passion dont nous ne savons plus même distinguer qu’elle cont
41 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
58 ure où toutes choses deviennent translucides, une nostalgie longtemps déçue et qui s’empare avec avidité des plus furtives promes
59 ls et de s’être dévoué, corps et âme, à la grande nostalgie de l’être en exil. » II. L’Être en exil Ce sentiment d’exil que
60 i sensible à ses limitations, et lui inspirent la nostalgie de les dépasser. Mais seule une vocation lui en donnera la force. Qu’
42 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
61 réalités qui l’éloignent dans quelque au-delà. La nostalgie , le souvenir, et non pas la présence, nous émeuvent. La présence est
43 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
62 ces de la Femme, symbole de l’au-delà et de cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies terrestres. Mais symbole équivoque p
63 nt les dialogues platoniciens, et d’autre part la nostalgie du héros celte revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’î
44 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
64 -même cesse d’être le symbole indispensable de la nostalgie passionnée. Dans l’Obermann de Sénancour, l’« obstacle » est purement
65 était aimé ; mais celui qui n’a du premier que la nostalgie , et du second que l’inconstance, se voit amené à définir l’amour comm
66 imer la certitude et la substance de cette double nostalgie d’être un. Car seule elle détient le pouvoir d’harmoniser la plainte
67 isme tragique du mythe originel n’est plus qu’une nostalgie assez vulgaire, idéalisation de désirs anodins, d’ailleurs ramenés ve
68 entait secrètement, polarisait vers l’au-delà les nostalgies de l’humanité souffrante. C’était sans doute une hérésie, mais pacifi
45 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
69 de soi, dans l’extase. Et de fait, c’est déjà sa nostalgie qui le « démeine » — dont il ignore l’origine et la fin. Son illusion
70 elle, la femme de son désir et de sa plus secrète nostalgie , l’Iseut du rêve188 ; elle est mariée, naturellement. Qu’elle divorce
71 l encore aimer cette Iseut une fois épousée ? Une nostalgie que l’on chérissait est-elle encore désirable une fois rejointe ? Car
72 ehnt (la femme que l’on désire, la femme de notre nostalgie ) est la meilleure définition d’Iseut. L’amour-passion veut « la princ
46 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
73 vrai. Alors l’angoisse comblée par la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent d’appeler un bonheur sensible, cessen
47 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
74 réalités qui l’éloignent dans quelque au-delà. La nostalgie , le souvenir, et non pas la présence, nous émeuvent. La présence est
48 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
75 ces de la Femme, symbole de l’au-delà et de cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies terrestres. Mais symbole équivoque p
76 nt les dialogues platoniciens, et d’autre part la nostalgie du héros celte revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’î
77 contentés d’illustrer en actions romanesques : la nostalgie religieuse-hérétique d’une évasion hors de ce monde mauvais, la sensu
49 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
78 -même cesse d’être le symbole indispensable de la nostalgie passionnée. Dans l’Obermann de Sénancour, l’« obstacle » est purement
79 était aimé ; mais celui qui n’a du premier que la nostalgie , et du second que l’inconstance, se voit amené à définir l’amour comm
80 imer la certitude et la substance de cette double nostalgie d’être un. Car seule elle détient le pouvoir d’harmoniser la plainte
81 isme tragique du mythe originel n’est plus qu’une nostalgie assez vulgaire, idéalisation de désirs anodins, d’ailleurs ramenés ve
82 entait secrètement, polarisait vers l’au-delà les nostalgies de l’humanité souffrante. C’était sans doute une hérésie, mais pacifi
50 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
83 de soi, dans l’extase. Et de fait, c’est déjà sa nostalgie qui le « démeine » — dont il ignore l’origine et la fin. Son illusion
84 lle, la femme de son désir et, de sa plus secrète nostalgie , l’Iseut du rêve205 ; elle est mariée, naturellement. Qu’elle divorce
85 l encore aimer cette Iseut une fois épousée ? Une nostalgie que l’on chérissait est-elle encore désirable une fois rejointe ? Car
86 qui a gardé, sinon la vraie passion, du moins la nostalgie de la passion, devenue congénitale à l’homme occidental. Le mariage q
87 ehnt (la femme que l’on désire, la femme de notre nostalgie ) est la meilleure définition d’Iseut. L’amour-passion veut « la Princ
51 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
88 vrai. Alors l’angoisse comblée par la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent d’appeler un bonheur sensible, cessen
52 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
89 réalités qui l’éloignent dans quelque au-delà. La nostalgie , le souvenir, et non pas la présence, nous émeuvent. La présence est
53 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
90 ces de la Femme, symbole de l’au-delà et de cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies terrestres. Mais symbole équivoque p
91 nt les dialogues platoniciens, et d’autre part la nostalgie du héros celte revenu du Ciel sur la terre, et qui se souvient de l’î
92 contentés d’illustrer en actions romanesques : la nostalgie religieuse-hérétique d’une évasion hors de ce monde mauvais, la sensu
54 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
93 -même cesse d’être le symbole indispensable de la nostalgie passionnée. Dans l’Oberman de Sénancour, l’« obstacle » est purement
94 était aimé ; mais celui qui n’a du premier que la nostalgie , et du second que l’inconstance, se voit amené à définir l’amour comm
95 imer la certitude et la substance de cette double nostalgie d’être un. Car seule elle détient le pouvoir d’harmoniser la plainte
96 isme tragique du mythe originel n’est plus qu’une nostalgie assez vulgaire, idéalisation de désirs anodins, d’ailleurs ramenés ve
97 entait secrètement, polarisait vers l’au-delà les nostalgies de l’humanité souffrante. C’était sans doute une hérésie, mais pacifi
55 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
98 de soi, dans l’extase. Et de fait, c’est déjà sa nostalgie qui le « démeine » — dont il ignore l’origine et la fin. Son illusion
99 elle, la femme de son désir et de sa plus secrète nostalgie , l’Iseut du rêve191 ; elle est mariée, naturellement. Qu’elle divorce
100 l encore aimer cette Iseut une fois épousée ? Une nostalgie que l’on chérissait est-elle encore désirable une fois rejointe ? Car
101 qui a gardé, sinon la vraie passion, du moins la nostalgie de la passion, devenue congénitale à l’homme occidental. Le mariage q
102 ehnt (la femme que l’on désire, la femme de notre nostalgie ), est la meilleure définition d’Iseut. L’amour-passion veut « la Prin
56 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
103 vrai. Alors l’angoisse comblée par la réponse, la nostalgie comblée par la présence cessent d’appeler un bonheur sensible, cessen
57 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
104 ous, mais séduite et violée par le voisin ; d’une nostalgie de cette communauté qu’ils disent avoir réinventée, dont nous ne somm
58 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
105 Elle est toujours une revanche des instincts, une nostalgie des éléments concrets que l’idéalisme, en son orgueil naïf, avait cru
59 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
106 que comme arrière-pensée, allusion perpétuelle et nostalgie , révèle toute l’étendue de notre ennui, le dégoût de l’homme moyen po
60 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
107 que comme arrière-pensée, allusion perpétuelle et nostalgie , révèle toute l’étendue de notre ennui, le dégoût de l’homme moyen po
61 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
108 i vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu ! M
62 1944, Les Personnes du drame. Introduction
109 personne absolue ne serait-elle qu’un mythe, une nostalgie , une extrapolation présomptueuse, ou simplement une traduction en bon
63 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
110 osophe du Retour éternel n’en possède-t-il qu’une nostalgie tragique. Car le « retour des temps » est en définitive une dernière
111 ns dans l’histoire, et dans l’absence, ou dans la nostalgie des temps qui viennent : c’est pourquoi nous n’avons plus d’être que
112 oit à aucun acte. Il vit dans le désir et dans la nostalgie , et son regard n’est pas une vision du réel, mais une manière de louc
113 jet connaissant, — une chimère spiritualiste, une nostalgie . C’est pourquoi le temps de Kierkegaard peut connaître une rédemption
64 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
114 oses deviennent translucides, peut-être aussi une nostalgie longtemps déçue et qui s’empare avec avidité des plus furtives promes
115 nels et de s’être dévoué corps et âme à la grande nostalgie de l’être en exil. » IIL’Être en exil Ce sentiment d’exil que n
116 i sensible à ses limitations, et lui inspirent la nostalgie de les dépasser. Mais seule une vocation lui en donnera la force. Qu’
65 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). La guerre est morte (5 septembre 1945)
117 ec la poésie de la durée, de la distance et de la nostalgie . Jusqu’au jour où l’humanité, sur les traces d’un grand philosophe, d
66 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
118 s de retour en Europe. J’en connais par avance la nostalgie . Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argents et
67 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
119 toujours quelque chose : l’attente, l’espoir, la nostalgie du gain. Supposons un individu qui aurait désiré si longtemps que tou
120 ue tout son être en fût devenu attente, espoir et nostalgie . Cet être-là mourrait nécessairement, et par définition, du don reçu.
68 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
121 parts, un appel est ressenti : je le nommerai la nostalgie fédéraliste. Des auteurs isolés l’ont fait entendre. Des groupes d’in
69 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
122 s de retour en Europe. J’en connais par avance la nostalgie . Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argents et
70 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
123 i vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu ! M
71 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
124 ous, mais séduite et violée par le voisin ; d’une nostalgie de cette communauté qu’ils disent avoir réinventée, dont nous ne somm
72 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
125 t la « vie » dans leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence. Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques
73 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
126 s de retour en Europe. J’en connais par avance la nostalgie . Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argents et
74 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
127 e pourrai que retrouver là-bas, c’est celui de ma nostalgie de l’Amérique. D’un présent vécu comme passé dans le futur que j’anti
128 déjà quitté, récapitulant mes regrets… J’aurai la nostalgie de cette avenue, à telle heure du jour ou de la nuit, je le sais et j
75 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
129 ec la poésie de la durée, de la distance et de la nostalgie . Jusqu’au jour où l’humanité, sur les traces d’un grand philosophe, d
76 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
130 ec la poésie de la durée, de la distance et de la nostalgie . Jusqu’au jour où l’humanité, sur les traces d’un grand philosophe, d
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
131 s plaines qui se perdent en steppes — démesure et nostalgie . Des villes naissent lentement dans ces campagnes qui ne sont nulle
132 bonhomie, tout cela baigne dans une inguérissable nostalgie , celle d’un grand accord complexe qui chercherait en vain sa résoluti
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
133 ais rien dans la chanson hongroise ne rappelle la nostalgie traînante des lieder de l’Oberland : ici la mélancolie même est passi
134 cès du sommeil) — et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me cro
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
135 ent, dit Swedenborg, puisque leur tentation, leur nostalgie , c’est de revêtir un corps humain. Or, pour l’être situé en un tel li
80 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
136 dort pas n’est pas toujours l’heure des mauvaises nostalgies  ? Qui pourrait nous écrire une histoire des inventions de l’insomnie 
137 ns à nos gestes et comme une apparence de but aux nostalgies élémentaires. Tout mystère dissipé, nié, raillé, il reste des routine
138 ’elle nous désigne et qu’elle appelle. Toutes les nostalgies de l’Europe, tous les faux apaisements qu’elle leur donne et dont ell
81 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
139 artir), il en vient à me parler non sans une vive nostalgie de l’œuvre de rapprochement franco-allemand qu’il avait entreprise da
140 vers la ville avec la foule nous rappelleront la nostalgie heureuse des Wandervögel d’autres temps. Pauvre Allemagne, gauche et
82 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le bon vieux temps présent
141 i vient de mourir. Europe du sentiment, patrie de nostalgie de tous ceux qu’a touchés le romantisme — encore un paradis perdu ! M
83 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
142 ous, mais séduite et violée par le voisin ; d’une nostalgie de cette communauté qu’ils disent avoir réinventée, dont nous ne somm
84 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
143 t la « vie » dans leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence. Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques
85 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
144 s de retour en Europe. J’en connais par avance la nostalgie . Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argents et
86 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
145 e pourrai que retrouver là-bas, c’est celui de ma nostalgie de l’Amérique. De ce présent que je vis déjà comme passé dans le futu
146 n New York déjà quitté, récapitulant mes regrets… Nostalgie de cette avenue, à telle heure du jour ou de la nuit, j’y vais encore
87 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
147 t la « vie » dans leurs écrits, avec une sorte de nostalgie à la Lawrence. Ils jugent en général trop formalistes ou rhétoriques
88 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
148 toujours quelque chose : l’attente, l’espoir, la nostalgie du gain. Supposons un individu qui aurait désiré si longtemps que tou
149 ue tout son être en fût devenu attente, espoir et nostalgie . Cet être-là mourrait nécessairement, et par définition, du don reçu.
89 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
150 sinon, Il y aura une sédition. La révolte et la nostalgie deviennent ici conquête, pressentiment de l’acte, distraction vers l’
90 1951, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Un complot de protestants (novembre 1951)
151 ile, furent ses constants sujets d’irritation, de nostalgie ou de perplexité ? Le paradoxe n’est qu’apparent. Qu’on n’oublie pas
91 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
152 ranger n’a jamais été un sujet de littérature, de nostalgie consciente et cultivée. Il peut bien être le plus fort, il le fut en
92 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
153 dans nos vies, ou tout au moins dans nos secrètes nostalgies , l’Asie l’ignore en toute sérénité, l’Amérique la déprime, la Russie
154 e nouveauté, de véritable création possible. Leur nostalgie n’était pas dans l’avenir, mais dans le temps mythique des origines ;
93 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
155 té de régler le vieux conflit franco-allemand, la nostalgie de l’indépendance de nos pays. L’un des arguments que l’on invoque po
94 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
156 devenue le réceptacle où se recueillent pêle-mêle nostalgies de gloires passées, orgueils déçus, rancunes et préjugés hérités d’un
95 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
157 , les impératifs de son économie, et cette grande nostalgie de l’homme occidental, qui demande beaucoup plus que la paix, qui dem
96 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
158 devenue le réceptacle où se recueillent pêle-mêle nostalgies de gloires passées, orgueils déçus, rancunes et préjugés hérités d’un
97 1954, Articles divers (1951-1956). Ce petit cap de l’Asie (1er juin 1954)
159 , les impératifs de son économie, et cette grande nostalgie de l’homme occidental, beaucoup plus que la paix, qui demande un sens
98 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
160 devenue le réceptacle où se recueillent pêle-mêle nostalgies de gloires passées, orgueils déçus, rancunes et préjugés hérités d’un
99 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
161 e cesse de régner sur nos rêves et d’éveiller nos nostalgies . Et c’est ainsi qu’il a conditionné depuis des siècles les relations
162 nt désormais de toute la force d’une inconsciente nostalgie . Et c’est pourquoi notre Psyché occidentale, ayant subi durant des si
100 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
163 insularité, il y a chez le Russe moyen une réelle nostalgie de savoir et de voir quelque chose de nos peuples. Toute la méfiance