1
elques sentences : « C’est de la faiblesse de nos
yeux
que frissonnent les étoiles. » f. « Jean Prévost : Tentative de sol
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igné du réduit, et se blottit là, sur le sol, les
yeux
grands ouverts dans le vide, sans rien voir. Ainsi le moujik devant
3
ouvrent en eux est non seulement légitime à leurs
yeux
, mais « tabou » ; et c’est vertu que de favoriser son expansion. — Ma
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s sachent, quand viendra le moment, détourner les
yeux
de leur recherche pour contempler un absolu ; qu’ils osent se faire v
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estinée. Quelques secondes encore elle cligna des
yeux
et on vit sa respiration. Puis ses pattes se tendirent peu à peu, com
6
mme une barre droite au travers d’un tableau. Nos
yeux
ont regardé longtemps — où va l’âme durant ces minutes ? — jusqu’à ce
7
l’infini, pour être seul parmi la foule, lève les
yeux
, au plus beau ciel du monde. h. « Soir de Florence », La Semaine li
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it vivre. Ce serait fausser quelque chose à leurs
yeux
. Le cas des Faux-Monnayeurs le montre clairement. En morale : défaiti
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ui valait le surnom de Bin-Bin. Urbain ouvrit les
yeux
et ne vit rien. On rappelle que les étoiles s’étaient décrochées de l
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tout de suite des parapluies la dérobèrent à mes
yeux
. Une bouche de métro m’attira. Les rames s’arrêtaient avec un sifflem
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e, la vie. 6. Revue ou prologue. h. « L’autre
œil
», Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 3,
13
n, rencontre une femme qui incarne aussitôt à ses
yeux
tout ce qu’il attend de l’amour. Une confidence, un baiser, et il ne
14
dans le ciel où des pressentiments clignent de l’
œil
. Des poupées en baudruche gonflent leur tête jusqu’à éclater, tandis
15
gique. Mitrailleuse de phares d’auto, les 100 000
yeux
de la nuit. Des imprécisions rapides. Un chasseur, toujours sur son t
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uses, et nous en sommes encore à nous frotter les
yeux
… Peut-être, quand nos regards plus assurés sauront enfin gagner de vi
17
toujours de face. Il ne vit plus que la foule des
yeux
bleus, son éblouissement. Soudain la voici, elle descend à sa rencont
18
ec des roses et des jaunes jamais mièvres, sous l’
œil
méfiant des fascistes qui le prennent pour un agitateur russe, à caus
19
on aux allures discrètes promène sur le monde des
yeux
de Japonais d’une ironie mélancolique et qui voient plus loin qu’on n
20
ar lui-même pour s’en assurer. La tête large, aux
yeux
clairs et assurés, le cou robuste, les mains d’un si beau dessin, qui
21
en compagnie de sa femme (elle peint aussi, d’un
œil
regardant le sujet, de l’autre ce qu’en fait son mari). Et puis voici
22
je leur devais. Pourtant, je ne détournai pas mes
yeux
des yeux de cette femme, de peur qu’elle ne souffrît à cause de moi.
23
evais. Pourtant, je ne détournai pas mes yeux des
yeux
de cette femme, de peur qu’elle ne souffrît à cause de moi. Un soir q
24
’hui pour anéantir la seule chose qui reste à nos
yeux
sacro-sainte : la liberté. Alors n’est-ce pas, merci du conseil, Mons
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e me voir. Une grande figure aux joues mates, aux
yeux
clairs. Il déplia le journal et se mit à lire les pages d’annonces. O
26
en retira trois dés qu’il jeta sur la table. Les
yeux
brillants, il compta. Une indécision parut sur ses traits. Puis il re
27
ue demain dès l’aube, j’irai tenter la misère aux
yeux
las pleins de rêves, la misère qui fait des soirs si doux aux amants
28
une tendresse éperdue et la mort. » Il ferma les
yeux
sur des visions. Les lustres doraient un brouillard de fumée, et la m
29
ie intellectuelle persiste à jouer l’autruche aux
yeux
clos, l’avènement de cette organisation toute-puissante n’est plus qu
30
ant de regarder autour de nous et d’en croire nos
yeux
. I. L’homme qui a réussi Je prends Henry Ford comme un symbole d
31
par ironie, « la vie les prend ». Irréguliers aux
yeux
du monde ; la proie d’on ne sait quelles forces occultes sans doute d
32
her leurs sens fatigués et épaissis. Regardez ces
yeux
mornes, ou luisants de concupiscences élémentaires : Ce sont vos cont
33
nuits, et quelquefois j’en ramène des animaux aux
yeux
bizarres où je sais lire les signes. » Comme je ne répondais rien : «
34
sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’un
œil
las, trop las pour s’étonner. Transi, je me balançais d’un pied sur l
35
personne, la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses
yeux
s’étaient fixés intensément, à la sortie des invités, sur une femme q
36
l talent de M. Aragon qui le rendrait digne à mes
yeux
, de considération. J’admire autant le talent de celui qui mène 60 par
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passe des heures entières à se regarder dans les
yeux
. Il varie sur son visage les jeux de lumière et de sentiments. Il déc
38
u’il doute de sa réalité. Le mystère de voir ses
yeux
l’épouvante. Il y cherche une révélation et n’y trouve que le désir d
39
it son propre regard, il se cherche dans d’autres
yeux
, c’est pourquoi il fait peur à certaines femmes. Un soir, après quel
40
ho de ce qui serait lui. Déjà il se perd dans ces
yeux
, mais comme on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’amour et à
41
, redevient minéral, statue dans le silence « aux
yeux
gelés de rêverie », il se confond avec l’ombre du monde. Et l’âme peu
42
cette ville, tout semblable à ces théologiens aux
yeux
voilés, aux pantalons trop courts, qui se promènent tout seuls… Et pu
43
e l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes
yeux
soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est qu’elle n’es
44
our une bonne part à ce que ces personnes ont les
yeux
faibles. Il serait plus juste de dire que la passion n’a qu’une clair
45
la race dangereuse de ceux qui voient avec leurs
yeux
. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut que partout
46
re des enfants tout vifs et rend des citoyens à l’
œil
torve. Durant l’opération, tous les crânes ont été décervelés et doté
47
our une bonne part à ce que ces personnes ont les
yeux
faibles. Il serait plus juste de dire que la passion n’a qu’une clair
48
la race dangereuse de ceux qui voient avec leurs
yeux
d’élèves. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut que
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re des enfants tout vifs et rend des citoyens à l’
œil
torve. Durant l’opération, tous les crânes ont été décervelés et doté
50
rant d’une grâce malicieuse et sensuelle dont nos
yeux
helvètes les croyaient par trop dépourvues… Cette charmante « japanis
51
es souvenirs s’épousent entre eux pendant que tes
yeux
s’ouvrent n’attends rien d’autre qu’un désert qu’un sol dur aux genou
52
d’un visage dans ma mémoire (d’heure en heure ces
yeux
plus vivants…) De là, je le suppose, une certaine misanthropie en ger
53
stoire, science chargée d’illustrer à ses propres
yeux
l’Humanité. En passant, relevons un sophisme à la mode, qui vient tr
54
ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans
yeux
dominent des baraques éparses dans une brousse où s’engage délibéréme
55
une « désorganisation du moral », multiplie à nos
yeux
les correspondances. Comprenons à ce signe qu’il nous transporte dans
56
t mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs
yeux
stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul refuge est à l’av
57
s sont les affaires, axiome qui constitue à leurs
yeux
ma condamnation et celle des minus habentes qui me ressemblent. Au ri
58
res isolés produisent en silence cette fumée, les
yeux
à terre, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous
59
moustaches militaires, leurs joues rouges, leurs
yeux
hilares ou bassement mélancoliques. Souvent laids — sauf les demi-jui
60
x hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs
yeux
s’agrandissent. Dans la danse, ils incarnent l’allégresse rythmique.
61
nnes aux yeux de plaine, comme les autres ont des
yeux
de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue ju
62
n. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les
yeux
. Quel style dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivres
63
hongroises Les Suisses chantent immobiles, les
yeux
fixes, le visage impassible. Mais rien dans la chanson hongroise ne r
64
s, commentées et comparées par un folkloriste aux
yeux
ardents et au visage mongol. Il jouait des phrases simples, tragiques
65
tes basses du cymbalum, — et maintenant ferme les
yeux
sous la vague toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’attent
66
ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’
œil
du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête, mais
67
voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’
œil
est implacable… Pas de clefs dans mes onze poches. Seulement ce papie
68
ment ce papier timbré d’un ministère… mais déjà l’
œil
s’éteint, le corps se plie, fait demi-tour et puis s’en va. Rien, rie
69
rs de Dieu sur des bases purement humaines ». Aux
yeux
du « séculariste », bien entendu, la question religieuse apparaît com
70
ns-le en présence du scandale que constitue à ses
yeux
cette anomalie : un astronome chrétien. Comment un astronome peut-il
71
ique bénéficie certainement, pour lui-même et aux
yeux
du public, des facilités que donne à sa production l’appareil des dog
72
a vie du Japon actuel qu’elle concrétise sous nos
yeux
. Certes, ce n’est pas une japonerie d’estampe ! Voici un échantillon
73
ront chaud et malade contre la fenêtre, ferma les
yeux
et somnola. Le train faisait un bruit épouvantable dans sa course. Il
74
père se déroulèrent comme un panorama devant ses
yeux
. Au-delà des sentiments de Hamlet, voyant la procession funèbre d’Oph
75
ormes du mal, jamais vous ne surprendrez dans ses
yeux
rien du moralisme glacial des « honnêtes gens », ni rien du dogmatism
76
u’impose n’importe quelle attitude politique. Aux
yeux
d’un incroyant, ceci peut sembler vague. Mais le sens chrétien primit
77
es » restent à peu près les seuls valables, à nos
yeux
, qui aient été émis en leur temps. La critique la plus moderne les co
78
et la pureté, et pour des paroles comme « Si ton
œil
te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-le loin de toi ». M
79
yale s’avance fortement contre la lumière, et les
yeux
, entre cette bouche et ce front, disent d’un sobre et méditant regard
80
plus rien. La morte ou la nue Quand tes
yeux
se confondent et que tes bras autour de moi aux limites du monde
81
les visages qui fuient — l’éclair noyé dans ses
yeux
détournés ! — tout se refuse au tourment bien-aimé… a. « Mouvem
82
é de telles remarques constitue précisément à nos
yeux
leur intérêt humain ? Dans leur simplicité, elles suffiront longtemps
83
e de douceur cette phrase type qui résume à leurs
yeux
la sagesse, la mesure, le bon sens de l’humanité, — et qui renferme a
84
des philosophes chargés d’illustrer à ses propres
yeux
la bourgeoisie démocratique. Elle réside avant tout dans l’inconscien
85
e puissance, un goût du sang qui les marque à nos
yeux
de décadentisme bourgeois. Nous ne prenons pas à la légère le drame d
86
e péché et le pardon. Et la grâce est déjà dans l’
œil
qui sait voir le péché au sein du mal et du bien à la fois. « Mal » o
87
naire. Ceci pourra paraître orgueil et vanité aux
yeux
des hommes. Ceci n’est rien, en vérité, qu’un acte de soumission et d
88
et la notion latine. Le paradoxe humain revêt aux
yeux
du philosophe moderne une valeur métaphysique alors qu’il garde pour
89
is plus peur. Pourtant je vis des larmes dans ses
yeux
, c’était la guerre. Brève nuit d’août, le temps d’un peu se souvenir
90
her leurs sens fatigués et épaissis. Regardez ces
yeux
mornes, ou luisants de concupiscences élémentaires : Ce sont vos cont
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nuits, et quelquefois j’en ramène des animaux aux
yeux
bizarres où je sais lire les signes. » Comme je ne répondais rien : «
92
sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’un
œil
las, trop las pour s’étonner. Transi, je me balançais d’un pied sur l
93
personne, la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses
yeux
s’étaient fixés intensément, à la sortie des invités, sur une femme q
94
n silence impressionnant et rester longtemps, les
yeux
agrandis, aux pieds d’une femme qui ne le regarderait pas, qui aurait
95
pose la plus naturellement élégante, j’ai vu des
yeux
lever vers moi un regard d’ardente confiance qui était tout ce qu’on
96
grés. Un peu de nuage flotte sur le bassin, grand
œil
vide où paraît le vertige. Voici que cèdent les amarres des pelouses,
97
ors je me tourne vers ce visage très blanc où les
yeux
d’un bleu nocturne se refusent… Quelle tendresse, auprès de cet être
98
t mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs
yeux
stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul refuge est à l’av
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s sont les affaires, axiome qui constitue à leurs
yeux
ma condamnation et celle des minus habentes qui me ressemblent. Au ri
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res isolés produisent en silence cette fumée, les
yeux
à terre, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous
101
moustaches militaires, leurs joues rouges, leurs
yeux
hilares ou bassement mélancoliques. Souvent laids — sauf les demi-jui
102
x hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs
yeux
s’agrandissent. Dans la danse, ils incarnent l’allégresse rythmique.
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nnes aux yeux de plaine, comme les autres ont des
yeux
de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue ju
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n. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les
yeux
. Quel style dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivres
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hongroises Les Suisses chantent immobiles, les
yeux
fixes, le visage impassible. Mais rien dans la chanson hongroise ne r
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s, commentées et comparées par un folkloriste aux
yeux
ardents et au visage mongol. Il jouait des phrases simples, tragiques
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tes basses du cymbalum, — et maintenant ferme les
yeux
sous la vague toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’attent
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ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’
œil
du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête, mais
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voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’
œil
est implacable… Pas de clefs dans mes onze poches. Seulement ce papie
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ment ce papier timbré d’un ministère… mais déjà l’
œil
s’éteint, le corps se plie, fait demi-tour et puis s’en va. Rien, rie
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cette ville, tout semblable à ces théologiens aux
yeux
voilés, aux pantalons trop courts, qui se promènent tout seuls… Et pu
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e l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes
yeux
soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est qu’elle n’e
113
avec un gros collier de verre bleu… Elle lève les
yeux
tout droit vers moi, une seconde, parle vite à sa compagne, rougit. E
114
probables ? Le père Reinecke, un barberousse aux
yeux
perçants, ex-nouveau riche ruiné par l’inflation, partage sa vie entr
115
— J’ai poursuivi longtemps le reflet rouge de ses
yeux
parmi les troncs qui luisaient, faiblement, vers le cœur profond du b
116
. Je regarde les feuilles de ma salade d’un autre
œil
, depuis que je lis Paracelse, méditant avec appétit sur ce qui va con
117
d elles ne sont pas provocantes.) Elle baisse les
yeux
, rougit, respire. Elle a l’air de se moquer de moi et d’avoir subi un
118
isme éternel de cette plainte. — Des Werthers aux
yeux
secs, voilà ce que nous sommes. 14 juin 1929 Je suis assis en f
119
attes et sa barbe rousse dépassent, et parfois un
œil
égrillard. Impossible de lire Meister ce soir. Je ne sais pas ce qu’i
120
d’un coup, ôte ses lunettes, me regarde avec des
yeux
écarquillés. « Maintenant, dit-il (et l’on sent qu’il pense : mainten
121
tout près de moi dans son véritable silence, les
yeux
clos. L’arbre, en sa nuit vivante, rêve de nous. Plus tard, nous nous
122
frontières où l’on connaît profondément. Par les
yeux
d’une femme étrangère, mes yeux possédaient sans mesure tout ce que l
123
ondément. Par les yeux d’une femme étrangère, mes
yeux
possédaient sans mesure tout ce que l’anxiété de la vie nous dérobe :
124
cette euphorie. Quelques larmes font briller les
yeux
souriants et généreux. On se sent très près de ce qu’il y a de plus p
125
e fée qui monte, une grande jeune fille nette aux
yeux
bleu-vert, au teint de princesse d’Andersen. Oh ! qu’elle vienne s’as
126
ent une langue brusque et de mauvaise humeur, les
yeux
mornes ou trop brillants ; ou lisent des feuilles communistes. Le « B
127
t l’atrocité de notre vie sociale ! Je baisse les
yeux
sur mon livre. Et la foule menaçante se pressait autour du char de la
128
L’on s’éveille enfin du long voyage nocturne, les
yeux
cessent de cligner, le corps se détend. Là devant, un chauffeur immob
129
iens ton souffle, retiens ton envie de fermer les
yeux
contre une épaule, attends encore un peu plus fort, écoute encore plu
130
étrangement vivante et qui rêve ; et rien que nos
yeux
qui brillent dans l’étendue où nos deux formes confondent leur ombre
131
d’un visage dans ma mémoire (d’heure en heure ces
yeux
plus vivants…). De là, je le suppose, une certaine misanthropie en ge
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stoire, science chargée d’illustrer à ses propres
yeux
l’Humanité. En passant, relevons un sophisme à la mode, qui vient tré
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ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans
yeux
dominent des baraques éparses dans une brousse où s’engage délibéréme
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et la notion latine. Le paradoxe humain revêt aux
yeux
du philosophe moderne une valeur métaphysique alors qu’il garde pour
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is plus peur. Pourtant je vis des larmes dans ses
yeux
, c’était la guerre. Brève nuit d’août, le temps d’un peu se souvenir.
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n silence impressionnant et rester longtemps, les
yeux
agrandis, aux pieds d’une femme qui ne le regarderait pas, qui aurait
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pose la plus naturellement élégante, j’ai vu des
yeux
lever vers moi un regard d’ardente confiance qui était tout ce qu’on
138
grés. Un peu de nuage flotte sur le bassin, grand
œil
vide où paraît le vertige. Voici que cèdent les amarres des pelouses,
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ors je me tourne vers ce visage très blanc où les
yeux
d’un bleu nocturne se refusent… Quelle tendresse, auprès de cet être
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t mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs
yeux
stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul refuge est à l’av
141
res isolés produisent en silence cette fumée, les
yeux
à terre, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous
142
moustaches militaires, leurs joues rouges, leurs
yeux
hilares ou bassement mélancoliques. Souvent laids — sauf les demi-jui
143
x hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs
yeux
s’agrandissent. Dans la danse, ils incarnent l’allégresse rythmique.
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nnes aux yeux de plaine, comme les autres ont des
yeux
de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue ju
145
n. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les
yeux
. Quel style dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivres
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hongroises Les Suisses chantent immobiles, les
yeux
fixes, le visage impassible. Mais rien dans la chanson hongroise ne r
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s, commentées et comparées par un folkloriste aux
yeux
ardents et au visage mongol. Il jouait des phrases simples, tragiques
148
tes basses du cymbalum —, et maintenant ferme les
yeux
sous la vague toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’attent
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ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’
œil
du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête mais
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voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’
œil
est implacable… Pas de clefs dans mes onze poches. Seulement ce papie
151
ment ce papier timbré d’un ministère… mais déjà l’
œil
s’éteint, le corps se plie, fait demi-tour et puis s’en va. Rien, rie
152
iens ton souffle, retiens ton envie de fermer les
yeux
contre une épaule, attends encore un peu plus fort, écoute encore plu
153
étrangement vivante et qui rêve ; et rien que nos
yeux
qui brillent dans l’étendue où nos deux formes confondent leur ombre
154
L’on s’éveille enfin du long voyage nocturne, les
yeux
cessent de cligner, le corps se détend. Là devant, un chauffeur immob
155
cette ville, tout semblable à ces théologiens aux
yeux
voilés, aux pantalons trop courts, qui se promènent tout seuls… Et pu
156
e l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes
yeux
soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est qu’elle n’est
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avec un gros collier de verre bleu… Elle lève les
yeux
tout droit vers moi, une seconde, parle vite à sa compagne, rougit. E
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probables ? Le père Reinecke, un barberousse aux
yeux
perçants, ex-nouveau riche ruiné par l’inflation, partage sa vie entr
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—J’ai poursuivi longtemps le reflet rouge de ses
yeux
parmi les troncs qui luisaient, faiblement, vers le cœur profond du b
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. Je regarde les feuilles de ma salade d’un autre
œil
, depuis que je lis Paracelse, méditant avec appétit sur ce qui va con
161
d elles ne sont pas provocantes). Elle baisse les
yeux
, rougit, respire. Elle a l’air de se moquer de moi et d’avoir subi un
162
isme éternel de cette plainte. — Des Werthers aux
yeux
secs, voilà ce que nous sommes. 14 juin 1929 Je suis assis en f
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attes et sa barbe rousse dépassent, et parfois un
œil
égrillard. Impossible de lire Meister ce soir. Je ne sais pas ce qu’i
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d’un coup, ôte ses lunettes, me regarde avec des
yeux
écarquillés. « Maintenant, dit-il (et l’on sent qu’il pense : mainten
165
tout près de moi dans son véritable silence, les
yeux
clos. L’arbre, en sa nuit vivante, rêve de nous. Plus tard, nous nous
166
s frontière où l’on connaît profondément. Par les
yeux
d’une femme étrangère, mes yeux possédaient sans mesure tout ce que l
167
ondément. Par les yeux d’une femme étrangère, mes
yeux
possédaient sans mesure tout ce que l’anxiété de la vie nous dérobe :
168
cette euphorie. Quelques larmes font briller les
yeux
souriants et généreux. On se sent très près de ce qu’il y a de plus p
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e fée qui monte, une grande jeune fille nette aux
yeux
bleu-vert, au teint de princesse d’Andersen. Oh ! qu’elle vienne s’as
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ent une langue brusque et de mauvaise humeur, les
yeux
mornes ou trop brillants ; ou lisent des feuilles communistes. Le « B
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t l’atrocité de notre vie sociale ! Je baisse les
yeux
sur mon livre. « Et la foule menaçante se pressait autour du char de
172
ns la rue… Je me souviens de ce que j’ai sous les
yeux
: je le vois déjà comme je me le rappellerai, une fois de retour en E
173
ec lui l’on se sent bien. Ses défauts crèvent les
yeux
, il vous a fait souffrir, on vous démontrera qu’il n’est pas fait pou
174
mposer une harmonie qui fait venir les larmes aux
yeux
. Premier bruit de pas dans la rue. Semelles de bois. Une femme de mén
175
presque tout allait de soi. Voilà qui éclate aux
yeux
dès qu’on sort de l’île Suisse et qu’on navigue en pleine débâcle pri
176
he des crêtes dentées de sapins noirs, fermer les
yeux
pendant les treize tunnels, dans le long courant d’air des gorges, se
177
endant des siècles ? Si mon père incarnait à mes
yeux
, jusque dans ses fonctions ecclésiastiques, l’idée du serviteur de la
178
bandonnée, de s’écarter, de revenir, de boire des
yeux
, de comparer, de contempler sans fin, où l’on a reconnu l’amour, comm
179
us mes autres lacs, mais il était surtout celui d’
Œil
de faucon et du dernier des Mohicans de mon enfance. Je le trouvais b
180
bavardant de ses compagnes. Si je rencontrais ses
yeux
, que deviendrais-je, et si elle devinait mon sentiment ? Pourtant la
181
e et sombre, tout cerné de prodiges sévères, et l’
œil
ne s’en évade au bas du ciel — vers l’ouest — que par cet or lointain
182
uestions mêmes. Nous ne pouvons qu’aggraver à vos
yeux
votre mal. Nous ne pouvons rien vous apporter d’autre que l’injonctio
183
ire appel à une Volonté dont l’opération, à leurs
yeux
, anéantit celle de la volonté humaine, ou la rend absolument vaine. E
184
me en se fondant sur l’homme sont semblables, aux
yeux
du chrétien, à ce fameux baron de Crac qui prétendrait se tirer alors
185
? Aux yeux de certains humanistes, peut-être. Aux
yeux
du chrétien, non ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’human
186
surance-vie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses
yeux
, le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche es
187
e pensées pour ce qu’elles ont toujours été à ses
yeux
: le fait d’un défaut de présence au monde, d’une impuissance à saisi
188
essaie de se donner pour justifier à ses propres
yeux
, voire pour glorifier ce qu’il répugne à considérer comme sa peine. N
189
e poésie dialectique qui lui soit tombée sous les
yeux
» ! Petite erreur de fait, voulons-nous croire, mais aggravée par l’i
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obale à la dialectique humaniste qui paraît à nos
yeux
s’en rapprocher le plus. ⁂ Cet acte dont nous parlions, à quoi se sus
191
ions » purement logiques d’une vérité, qui, à nos
yeux
, demeure constamment jugée par une réalité qui juge la logique même.
192
ou lointain, à portée de ma main, à portée de mes
yeux
, à portée d’imagination, peu importe, pourvu que cette prise, cette v
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Et je le répète, pour que ces ismes aient, à nos
yeux
, un destin, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer
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mer que viennent battre les vagues, ou levant les
yeux
vers le firmament parsemé d’étoiles, n’ait éprouvé une sorte d’émotio
195
tte méditation. Si son mérite principal est à mes
yeux
d’avoir revalorisé un certain nombre de motifs vitaux négligés par la
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qu’on nous parle du « destin du siècle » avec des
yeux
hors de la tête, sans se poser jamais cette question pourtant bien na
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principes dont elles procèdent, et qui sont à mes
yeux
beaucoup plus graves et significatifs. Le mépris dans lequel on tient
198
adeptes, le caractère « sacré » que revêt à leurs
yeux
l’idée de patrie préalablement confondue avec celle de l’État, en tém
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idé. Épuisé par la tuberculose et une maladie des
yeux
, il arrive qu’il s’effondre pendant ses discours. Il écrit une Psycho
200
tique, finalement, l’homme lui-même à ses propres
yeux
. Il a voulu chasser du monde le paradoxe et le scandale du solitaire
201
’ancienne bourgeoisie a perdu tout prestige à nos
yeux
. Et les critères « nouveaux » de l’immoralisme bourgeois trahissent l
202
La seule mesure extérieure qui subsiste est à nos
yeux
la plus dégradante qui soit. Il faut donc renoncer à chercher dans le
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centre, campé dans sa stature réelle, ouvrant les
yeux
sur sa misère, portant sur elle un jugement sobre, — l’homme, vu dans
204
n attaquant. Les discours de Doumergue sont à nos
yeux
les plus claires déclarations de cette démission de la France que, dè
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sous mon menton. Ils m’ont dit : — Fais voir tes
yeux
! Ils se sont baissés jusqu’à moi. Ils se sont assis à côté de moi. I
206
e jeunesse déracinée… La crise précipite sous nos
yeux
un processus depuis, longtemps actif. Tant qu’une sécurité sociale et
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charogne ou que des citoyens en repaissent leurs
yeux
et contentent leur rage ? Certes, ni l’un ni l’autre n’empêchera qu’e
208
s que nous touchons de nos mains et voyons de nos
yeux
soient du tout plus concrets que l’acte qui consiste à les toucher et
209
ation de la personne à l’état pur resterait à nos
yeux
une espèce d’utopie ontologique, si la Révélation n’en attestait l’ac
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le plan politique, le rôle que jouait l’atome aux
yeux
des physiciens du dernier siècle : il est l’élément insécable qui mar
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lus générales. Cette thèse simple constitue à mes
yeux
la règle d’or de toute doctrine sociale et politique. Est-ce à dire q
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ors si ce bel « abattage » n’a pas dissimulé, aux
yeux
des jeunes gens, un défaut de culture, au sens banal du terme, qui se
213
ule, sous la contrainte de la foi, légitime à mes
yeux
cette action : il fallait que cela paraisse dans la disposition de ce
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Et, je le répète, pour que ces ismes aient, à nos
yeux
, un destin, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer
215
croyance à la période de transition résume à nos
yeux
toute l’erreur marxiste. Les hégéliens et les marxistes croient à une
216
ire appel à une Volonté dont l’opération, à leurs
yeux
, anéantit celle de la volonté humaine, ou la rend absolument vaine. E
217
e en se fondant sur l’homme, sont semblables, aux
yeux
du chrétien, à ce fameux baron de Crac qui prétendait se tirer hors d
218
? Aux yeux de certains humanistes, peut-être. Aux
yeux
du chrétien, non ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’human
219
surance-vie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses
yeux
, le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche es
220
e aux chrétiens, est là. Il a fait apparaître aux
yeux
d’une chrétienté qui s’endormait dans l’illusion humaniste, que ce mo
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de l’élite devenaient impuissantes à incarner aux
yeux
du peuple49. Cet unitarisme fasciste couvre des revendications politi
222
ls vivent. (C’est trop pauvre, peut-être, à leurs
yeux
.) Mais qu’on parle de ce dont ils parlent : en termes d’affiches élec
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araître « spirituel », mais il se trouve qu’à ses
yeux
les intérêts de la civilisation se confondent avec ceux de la classe
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essaie de se donner pour justifier à ses propres
yeux
, voire pour glorifier ce qu’il répugne à considérer comme sa peine. N
225
bourgeoise qu’elle soit et qu’elle apparaisse aux
yeux
du monde entier, la France possède une tradition révolutionnaire uniq
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principes dont elles procèdent, et qui sont à mes
yeux
beaucoup plus graves et significatifs. Le mépris dans lequel on tient
227
ule, sous la contrainte de la foi, légitime à mes
yeux
cette action : il fallait que cela paraisse dans la disposition de ce
228
Et, je le répète, pour que ces ismes aient, à nos
yeux
, un destin, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer
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croyance à la période de transition résume à nos
yeux
toute l’erreur marxiste. Les hégéliens et les marxistes croient à une
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ire appel à une Volonté dont l’opération, à leurs
yeux
, anéantit celle de la volonté humaine, ou la rend absolument vaine. E
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e en se fondant sur l’homme, sont semblables, aux
yeux
du chrétien, à ce fameux baron de Crac qui prétendait se tirer hors d
232
? Aux yeux de certains humanistes, peut-être. Aux
yeux
du chrétien, non ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’human
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surance-vie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses
yeux
, le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche es
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e aux chrétiens, est là. Il a fait apparaître aux
yeux
d’une chrétienté qui s’endormait dans l’illusion humaniste, que ce mo