1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Prévost, Tentative de solitude (septembre 1925)
1 elques sentences : « C’est de la faiblesse de nos yeux que frissonnent les étoiles. » f. « Jean Prévost : Tentative de sol
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
2 igné du réduit, et se blottit là, sur le sol, les yeux grands ouverts dans le vide, sans rien voir. Ainsi le moujik devant
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
3 ouvrent en eux est non seulement légitime à leurs yeux , mais « tabou » ; et c’est vertu que de favoriser son expansion. — Ma
4 s sachent, quand viendra le moment, détourner les yeux de leur recherche pour contempler un absolu ; qu’ils osent se faire v
4 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
5 estinée. Quelques secondes encore elle cligna des yeux et on vit sa respiration. Puis ses pattes se tendirent peu à peu, com
5 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
6 mme une barre droite au travers d’un tableau. Nos yeux ont regardé longtemps — où va l’âme durant ces minutes ? — jusqu’à ce
7 l’infini, pour être seul parmi la foule, lève les yeux , au plus beau ciel du monde. h. « Soir de Florence », La Semaine li
6 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
8 it vivre. Ce serait fausser quelque chose à leurs yeux . Le cas des Faux-Monnayeurs le montre clairement. En morale : défaiti
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
9 ui valait le surnom de Bin-Bin. Urbain ouvrit les yeux et ne vit rien. On rappelle que les étoiles s’étaient décrochées de l
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
10 tout de suite des parapluies la dérobèrent à mes yeux . Une bouche de métro m’attira. Les rames s’arrêtaient avec un sifflem
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
11 L’autre œil (février 1927)h Décembre L’époque s’ouvre où l’on attend un m
12 e, la vie. 6. Revue ou prologue. h. « L’autre œil  », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg, n° 3,
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
13 n, rencontre une femme qui incarne aussitôt à ses yeux tout ce qu’il attend de l’amour. Une confidence, un baiser, et il ne
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
14 dans le ciel où des pressentiments clignent de l’ œil . Des poupées en baudruche gonflent leur tête jusqu’à éclater, tandis
15 gique. Mitrailleuse de phares d’auto, les 100 000 yeux de la nuit. Des imprécisions rapides. Un chasseur, toujours sur son t
16 uses, et nous en sommes encore à nous frotter les yeux … Peut-être, quand nos regards plus assurés sauront enfin gagner de vi
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
17 toujours de face. Il ne vit plus que la foule des yeux bleus, son éblouissement. Soudain la voici, elle descend à sa rencont
13 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
18 ec des roses et des jaunes jamais mièvres, sous l’ œil méfiant des fascistes qui le prennent pour un agitateur russe, à caus
19 on aux allures discrètes promène sur le monde des yeux de Japonais d’une ironie mélancolique et qui voient plus loin qu’on n
20 ar lui-même pour s’en assurer. La tête large, aux yeux clairs et assurés, le cou robuste, les mains d’un si beau dessin, qui
21 en compagnie de sa femme (elle peint aussi, d’un œil regardant le sujet, de l’autre ce qu’en fait son mari). Et puis voici
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
22 je leur devais. Pourtant, je ne détournai pas mes yeux des yeux de cette femme, de peur qu’elle ne souffrît à cause de moi.
23 evais. Pourtant, je ne détournai pas mes yeux des yeux de cette femme, de peur qu’elle ne souffrît à cause de moi. Un soir q
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
24 ’hui pour anéantir la seule chose qui reste à nos yeux sacro-sainte : la liberté. Alors n’est-ce pas, merci du conseil, Mons
16 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
25 e me voir. Une grande figure aux joues mates, aux yeux clairs. Il déplia le journal et se mit à lire les pages d’annonces. O
26 en retira trois dés qu’il jeta sur la table. Les yeux brillants, il compta. Une indécision parut sur ses traits. Puis il re
27 ue demain dès l’aube, j’irai tenter la misère aux yeux las pleins de rêves, la misère qui fait des soirs si doux aux amants
28 une tendresse éperdue et la mort. » Il ferma les yeux sur des visions. Les lustres doraient un brouillard de fumée, et la m
17 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
29 ie intellectuelle persiste à jouer l’autruche aux yeux clos, l’avènement de cette organisation toute-puissante n’est plus qu
30 ant de regarder autour de nous et d’en croire nos yeux . I. L’homme qui a réussi Je prends Henry Ford comme un symbole d
31 par ironie, « la vie les prend ». Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait quelles forces occultes sans doute d
18 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
32 her leurs sens fatigués et épaissis. Regardez ces yeux mornes, ou luisants de concupiscences élémentaires : Ce sont vos cont
33 nuits, et quelquefois j’en ramène des animaux aux yeux bizarres où je sais lire les signes. » Comme je ne répondais rien : «
34 sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’un œil las, trop las pour s’étonner. Transi, je me balançais d’un pied sur l
35 personne, la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses yeux s’étaient fixés intensément, à la sortie des invités, sur une femme q
19 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
36 l talent de M. Aragon qui le rendrait digne à mes yeux , de considération. J’admire autant le talent de celui qui mène 60 par
20 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
37 passe des heures entières à se regarder dans les yeux . Il varie sur son visage les jeux de lumière et de sentiments. Il déc
38 u’il doute de sa réalité. Le mystère de voir ses yeux l’épouvante. Il y cherche une révélation et n’y trouve que le désir d
39 it son propre regard, il se cherche dans d’autres yeux , c’est pourquoi il fait peur à certaines femmes. Un soir, après quel
40 ho de ce qui serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux , mais comme on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’amour et à
21 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
41 , redevient minéral, statue dans le silence « aux yeux gelés de rêverie », il se confond avec l’ombre du monde. Et l’âme peu
22 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
42 cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalons trop courts, qui se promènent tout seuls… Et pu
43 e l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est qu’elle n’es
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
44 our une bonne part à ce que ces personnes ont les yeux faibles. Il serait plus juste de dire que la passion n’a qu’une clair
45 la race dangereuse de ceux qui voient avec leurs yeux . Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut que partout
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
46 re des enfants tout vifs et rend des citoyens à l’ œil torve. Durant l’opération, tous les crânes ont été décervelés et doté
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
47 our une bonne part à ce que ces personnes ont les yeux faibles. Il serait plus juste de dire que la passion n’a qu’une clair
48 la race dangereuse de ceux qui voient avec leurs yeux d’élèves. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut que
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
49 re des enfants tout vifs et rend des citoyens à l’ œil torve. Durant l’opération, tous les crânes ont été décervelés et doté
27 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
50 rant d’une grâce malicieuse et sensuelle dont nos yeux helvètes les croyaient par trop dépourvues… Cette charmante « japanis
28 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
51 es souvenirs s’épousent entre eux pendant que tes yeux s’ouvrent n’attends rien d’autre qu’un désert qu’un sol dur aux genou
29 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
52 d’un visage dans ma mémoire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…) De là, je le suppose, une certaine misanthropie en ger
53 stoire, science chargée d’illustrer à ses propres yeux l’Humanité. En passant, relevons un sophisme à la mode, qui vient tr
54 ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans yeux dominent des baraques éparses dans une brousse où s’engage délibéréme
30 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
55 une « désorganisation du moral », multiplie à nos yeux les correspondances. Comprenons à ce signe qu’il nous transporte dans
31 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
56 t mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul refuge est à l’av
57 s sont les affaires, axiome qui constitue à leurs yeux ma condamnation et celle des minus habentes qui me ressemblent. Au ri
58 res isolés produisent en silence cette fumée, les yeux à terre, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous
32 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
59 moustaches militaires, leurs joues rouges, leurs yeux hilares ou bassement mélancoliques. Souvent laids — sauf les demi-jui
60 x hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la danse, ils incarnent l’allégresse rythmique.
61 nnes aux yeux de plaine, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue ju
62 n. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les yeux . Quel style dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivres
63 hongroises Les Suisses chantent immobiles, les yeux fixes, le visage impassible. Mais rien dans la chanson hongroise ne r
64 s, commentées et comparées par un folkloriste aux yeux ardents et au visage mongol. Il jouait des phrases simples, tragiques
65 tes basses du cymbalum, — et maintenant ferme les yeux sous la vague toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’attent
66 ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’ œil du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête, mais
67 voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’ œil est implacable… Pas de clefs dans mes onze poches. Seulement ce papie
68 ment ce papier timbré d’un ministère… mais déjà l’ œil s’éteint, le corps se plie, fait demi-tour et puis s’en va. Rien, rie
33 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
69 rs de Dieu sur des bases purement humaines ». Aux yeux du « séculariste », bien entendu, la question religieuse apparaît com
70 ns-le en présence du scandale que constitue à ses yeux cette anomalie : un astronome chrétien. Comment un astronome peut-il
34 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
71 ique bénéficie certainement, pour lui-même et aux yeux du public, des facilités que donne à sa production l’appareil des dog
35 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
72 a vie du Japon actuel qu’elle concrétise sous nos yeux . Certes, ce n’est pas une japonerie d’estampe ! Voici un échantillon
73 ront chaud et malade contre la fenêtre, ferma les yeux et somnola. Le train faisait un bruit épouvantable dans sa course. Il
74 père se déroulèrent comme un panorama devant ses yeux . Au-delà des sentiments de Hamlet, voyant la procession funèbre d’Oph
75 ormes du mal, jamais vous ne surprendrez dans ses yeux rien du moralisme glacial des « honnêtes gens », ni rien du dogmatism
76 u’impose n’importe quelle attitude politique. Aux yeux d’un incroyant, ceci peut sembler vague. Mais le sens chrétien primit
36 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
77 es » restent à peu près les seuls valables, à nos yeux , qui aient été émis en leur temps. La critique la plus moderne les co
37 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
78 et la pureté, et pour des paroles comme « Si ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-le loin de toi ». M
79 yale s’avance fortement contre la lumière, et les yeux , entre cette bouche et ce front, disent d’un sobre et méditant regard
38 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
80 plus rien. La morte ou la nue Quand tes yeux se confondent et que tes bras autour de moi aux limites du monde
81 les visages qui fuient — l’éclair noyé dans ses yeux détournés ! — tout se refuse au tourment bien-aimé… a. « Mouvem
39 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
82 é de telles remarques constitue précisément à nos yeux leur intérêt humain ? Dans leur simplicité, elles suffiront longtemps
40 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
83 e de douceur cette phrase type qui résume à leurs yeux la sagesse, la mesure, le bon sens de l’humanité, — et qui renferme a
84 des philosophes chargés d’illustrer à ses propres yeux la bourgeoisie démocratique. Elle réside avant tout dans l’inconscien
85 e puissance, un goût du sang qui les marque à nos yeux de décadentisme bourgeois. Nous ne prenons pas à la légère le drame d
41 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
86 e péché et le pardon. Et la grâce est déjà dans l’ œil qui sait voir le péché au sein du mal et du bien à la fois. « Mal » o
42 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
87 naire. Ceci pourra paraître orgueil et vanité aux yeux des hommes. Ceci n’est rien, en vérité, qu’un acte de soumission et d
43 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
88 et la notion latine. Le paradoxe humain revêt aux yeux du philosophe moderne une valeur métaphysique alors qu’il garde pour
89 is plus peur. Pourtant je vis des larmes dans ses yeux , c’était la guerre. Brève nuit d’août, le temps d’un peu se souvenir
44 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
90 her leurs sens fatigués et épaissis. Regardez ces yeux mornes, ou luisants de concupiscences élémentaires : Ce sont vos cont
91 nuits, et quelquefois j’en ramène des animaux aux yeux bizarres où je sais lire les signes. » Comme je ne répondais rien : «
92 sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’un œil las, trop las pour s’étonner. Transi, je me balançais d’un pied sur l
93 personne, la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses yeux s’étaient fixés intensément, à la sortie des invités, sur une femme q
45 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
94 n silence impressionnant et rester longtemps, les yeux agrandis, aux pieds d’une femme qui ne le regarderait pas, qui aurait
95 pose la plus naturellement élégante, j’ai vu des yeux lever vers moi un regard d’ardente confiance qui était tout ce qu’on
96 grés. Un peu de nuage flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le vertige. Voici que cèdent les amarres des pelouses,
97 ors je me tourne vers ce visage très blanc où les yeux d’un bleu nocturne se refusent… Quelle tendresse, auprès de cet être
46 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
98 t mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul refuge est à l’av
99 s sont les affaires, axiome qui constitue à leurs yeux ma condamnation et celle des minus habentes qui me ressemblent. Au ri
100 res isolés produisent en silence cette fumée, les yeux à terre, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous
101 moustaches militaires, leurs joues rouges, leurs yeux hilares ou bassement mélancoliques. Souvent laids — sauf les demi-jui
102 x hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la danse, ils incarnent l’allégresse rythmique.
103 nnes aux yeux de plaine, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue ju
104 n. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les yeux . Quel style dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivres
105 hongroises Les Suisses chantent immobiles, les yeux fixes, le visage impassible. Mais rien dans la chanson hongroise ne r
106 s, commentées et comparées par un folkloriste aux yeux ardents et au visage mongol. Il jouait des phrases simples, tragiques
107 tes basses du cymbalum, — et maintenant ferme les yeux sous la vague toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’attent
108 ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’ œil du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête, mais
109 voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’ œil est implacable… Pas de clefs dans mes onze poches. Seulement ce papie
110 ment ce papier timbré d’un ministère… mais déjà l’ œil s’éteint, le corps se plie, fait demi-tour et puis s’en va. Rien, rie
47 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
111 cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalons trop courts, qui se promènent tout seuls… Et pu
112 e l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?…   Le tragique de la facilité, c’est qu’elle n’e
48 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
113 avec un gros collier de verre bleu… Elle lève les yeux tout droit vers moi, une seconde, parle vite à sa compagne, rougit. E
114 probables ? Le père Reinecke, un barberousse aux yeux perçants, ex-nouveau riche ruiné par l’inflation, partage sa vie entr
115 — J’ai poursuivi longtemps le reflet rouge de ses yeux parmi les troncs qui luisaient, faiblement, vers le cœur profond du b
116 . Je regarde les feuilles de ma salade d’un autre œil , depuis que je lis Paracelse, méditant avec appétit sur ce qui va con
117 d elles ne sont pas provocantes.) Elle baisse les yeux , rougit, respire. Elle a l’air de se moquer de moi et d’avoir subi un
118 isme éternel de cette plainte. — Des Werthers aux yeux secs, voilà ce que nous sommes. 14 juin 1929 Je suis assis en f
119 attes et sa barbe rousse dépassent, et parfois un œil égrillard. Impossible de lire Meister ce soir. Je ne sais pas ce qu’i
120 d’un coup, ôte ses lunettes, me regarde avec des yeux écarquillés. « Maintenant, dit-il (et l’on sent qu’il pense : mainten
121 tout près de moi dans son véritable silence, les yeux clos. L’arbre, en sa nuit vivante, rêve de nous. Plus tard, nous nous
122 frontières où l’on connaît profondément. Par les yeux d’une femme étrangère, mes yeux possédaient sans mesure tout ce que l
123 ondément. Par les yeux d’une femme étrangère, mes yeux possédaient sans mesure tout ce que l’anxiété de la vie nous dérobe :
124 cette euphorie. Quelques larmes font briller les yeux souriants et généreux. On se sent très près de ce qu’il y a de plus p
125 e fée qui monte, une grande jeune fille nette aux yeux bleu-vert, au teint de princesse d’Andersen. Oh ! qu’elle vienne s’as
126 ent une langue brusque et de mauvaise humeur, les yeux mornes ou trop brillants ; ou lisent des feuilles communistes. Le « B
127 t l’atrocité de notre vie sociale ! Je baisse les yeux sur mon livre. Et la foule menaçante se pressait autour du char de la
49 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
128 L’on s’éveille enfin du long voyage nocturne, les yeux cessent de cligner, le corps se détend. Là devant, un chauffeur immob
50 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
129 iens ton souffle, retiens ton envie de fermer les yeux contre une épaule, attends encore un peu plus fort, écoute encore plu
130 étrangement vivante et qui rêve ; et rien que nos yeux qui brillent dans l’étendue où nos deux formes confondent leur ombre
51 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
131 d’un visage dans ma mémoire (d’heure en heure ces yeux plus vivants…). De là, je le suppose, une certaine misanthropie en ge
132 stoire, science chargée d’illustrer à ses propres yeux l’Humanité. En passant, relevons un sophisme à la mode, qui vient tré
133 ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs sans yeux dominent des baraques éparses dans une brousse où s’engage délibéréme
52 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
134 et la notion latine. Le paradoxe humain revêt aux yeux du philosophe moderne une valeur métaphysique alors qu’il garde pour
135 is plus peur. Pourtant je vis des larmes dans ses yeux , c’était la guerre. Brève nuit d’août, le temps d’un peu se souvenir.
53 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
136 n silence impressionnant et rester longtemps, les yeux agrandis, aux pieds d’une femme qui ne le regarderait pas, qui aurait
137 pose la plus naturellement élégante, j’ai vu des yeux lever vers moi un regard d’ardente confiance qui était tout ce qu’on
138 grés. Un peu de nuage flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le vertige. Voici que cèdent les amarres des pelouses,
139 ors je me tourne vers ce visage très blanc où les yeux d’un bleu nocturne se refusent… Quelle tendresse, auprès de cet être
54 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
140 t mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi. Le seul refuge est à l’av
141 res isolés produisent en silence cette fumée, les yeux à terre, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous
142 moustaches militaires, leurs joues rouges, leurs yeux hilares ou bassement mélancoliques. Souvent laids — sauf les demi-jui
143 x hommes aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la danse, ils incarnent l’allégresse rythmique.
144 nnes aux yeux de plaine, comme les autres ont des yeux de mer. Des grâces d’amazones avec un coup de talon qui les secoue ju
145 n. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les yeux . Quel style dans la liberté ! Il n’y a plus qu’ici qu’on aime l’ivres
146 hongroises Les Suisses chantent immobiles, les yeux fixes, le visage impassible. Mais rien dans la chanson hongroise ne r
147 s, commentées et comparées par un folkloriste aux yeux ardents et au visage mongol. Il jouait des phrases simples, tragiques
148 tes basses du cymbalum —, et maintenant ferme les yeux sous la vague toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’attent
149 ouvrir ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’ œil du douanier conseille des aveux complets. J’ai le feu à la tête mais
150 voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’ œil est implacable… Pas de clefs dans mes onze poches. Seulement ce papie
151 ment ce papier timbré d’un ministère… mais déjà l’ œil s’éteint, le corps se plie, fait demi-tour et puis s’en va. Rien, rie
55 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
152 iens ton souffle, retiens ton envie de fermer les yeux contre une épaule, attends encore un peu plus fort, écoute encore plu
153 étrangement vivante et qui rêve ; et rien que nos yeux qui brillent dans l’étendue où nos deux formes confondent leur ombre
56 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
154 L’on s’éveille enfin du long voyage nocturne, les yeux cessent de cligner, le corps se détend. Là devant, un chauffeur immob
57 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
155 cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalons trop courts, qui se promènent tout seuls… Et pu
156 e l’un des deux soit absurde, de ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?… Le tragique de la facilité, c’est qu’elle n’est
58 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
157 avec un gros collier de verre bleu… Elle lève les yeux tout droit vers moi, une seconde, parle vite à sa compagne, rougit. E
158 probables ? Le père Reinecke, un barberousse aux yeux perçants, ex-nouveau riche ruiné par l’inflation, partage sa vie entr
159 —J’ai poursuivi longtemps le reflet rouge de ses yeux parmi les troncs qui luisaient, faiblement, vers le cœur profond du b
160 . Je regarde les feuilles de ma salade d’un autre œil , depuis que je lis Paracelse, méditant avec appétit sur ce qui va con
161 d elles ne sont pas provocantes). Elle baisse les yeux , rougit, respire. Elle a l’air de se moquer de moi et d’avoir subi un
162 isme éternel de cette plainte. — Des Werthers aux yeux secs, voilà ce que nous sommes. 14 juin 1929 Je suis assis en f
163 attes et sa barbe rousse dépassent, et parfois un œil égrillard. Impossible de lire Meister ce soir. Je ne sais pas ce qu’i
164 d’un coup, ôte ses lunettes, me regarde avec des yeux écarquillés. « Maintenant, dit-il (et l’on sent qu’il pense : mainten
165 tout près de moi dans son véritable silence, les yeux clos. L’arbre, en sa nuit vivante, rêve de nous. Plus tard, nous nous
166 s frontière où l’on connaît profondément. Par les yeux d’une femme étrangère, mes yeux possédaient sans mesure tout ce que l
167 ondément. Par les yeux d’une femme étrangère, mes yeux possédaient sans mesure tout ce que l’anxiété de la vie nous dérobe :
168 cette euphorie. Quelques larmes font briller les yeux souriants et généreux. On se sent très près de ce qu’il y a de plus p
169 e fée qui monte, une grande jeune fille nette aux yeux bleu-vert, au teint de princesse d’Andersen. Oh ! qu’elle vienne s’as
170 ent une langue brusque et de mauvaise humeur, les yeux mornes ou trop brillants ; ou lisent des feuilles communistes. Le « B
171 t l’atrocité de notre vie sociale ! Je baisse les yeux sur mon livre. « Et la foule menaçante se pressait autour du char de
59 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
172 ns la rue… Je me souviens de ce que j’ai sous les yeux  : je le vois déjà comme je me le rappellerai, une fois de retour en E
173 ec lui l’on se sent bien. Ses défauts crèvent les yeux , il vous a fait souffrir, on vous démontrera qu’il n’est pas fait pou
174 mposer une harmonie qui fait venir les larmes aux yeux . Premier bruit de pas dans la rue. Semelles de bois. Une femme de mén
175 presque tout allait de soi. Voilà qui éclate aux yeux dès qu’on sort de l’île Suisse et qu’on navigue en pleine débâcle pri
60 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
176 he des crêtes dentées de sapins noirs, fermer les yeux pendant les treize tunnels, dans le long courant d’air des gorges, se
61 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
177 endant des siècles ? Si mon père incarnait à mes yeux , jusque dans ses fonctions ecclésiastiques, l’idée du serviteur de la
62 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
178 bandonnée, de s’écarter, de revenir, de boire des yeux , de comparer, de contempler sans fin, où l’on a reconnu l’amour, comm
179 us mes autres lacs, mais il était surtout celui d’ Œil de faucon et du dernier des Mohicans de mon enfance. Je le trouvais b
180 bavardant de ses compagnes. Si je rencontrais ses yeux , que deviendrais-je, et si elle devinait mon sentiment ? Pourtant la
181 e et sombre, tout cerné de prodiges sévères, et l’ œil ne s’en évade au bas du ciel — vers l’ouest — que par cet or lointain
63 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
182 uestions mêmes. Nous ne pouvons qu’aggraver à vos yeux votre mal. Nous ne pouvons rien vous apporter d’autre que l’injonctio
64 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
183 ire appel à une Volonté dont l’opération, à leurs yeux , anéantit celle de la volonté humaine, ou la rend absolument vaine. E
184 me en se fondant sur l’homme sont semblables, aux yeux du chrétien, à ce fameux baron de Crac qui prétendrait se tirer alors
185 ? Aux yeux de certains humanistes, peut-être. Aux yeux du chrétien, non ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’human
186 surance-vie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux , le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche es
65 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
187 e pensées pour ce qu’elles ont toujours été à ses yeux  : le fait d’un défaut de présence au monde, d’une impuissance à saisi
66 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
188 essaie de se donner pour justifier à ses propres yeux , voire pour glorifier ce qu’il répugne à considérer comme sa peine. N
67 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
189 e poésie dialectique qui lui soit tombée sous les yeux  » ! Petite erreur de fait, voulons-nous croire, mais aggravée par l’i
68 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
190 obale à la dialectique humaniste qui paraît à nos yeux s’en rapprocher le plus. ⁂ Cet acte dont nous parlions, à quoi se sus
69 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
191 ions » purement logiques d’une vérité, qui, à nos yeux , demeure constamment jugée par une réalité qui juge la logique même.
70 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
192 ou lointain, à portée de ma main, à portée de mes yeux , à portée d’imagination, peu importe, pourvu que cette prise, cette v
71 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
193 Et je le répète, pour que ces ismes aient, à nos yeux , un destin, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer
72 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
194 mer que viennent battre les vagues, ou levant les yeux vers le firmament parsemé d’étoiles, n’ait éprouvé une sorte d’émotio
73 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
195 tte méditation. Si son mérite principal est à mes yeux d’avoir revalorisé un certain nombre de motifs vitaux négligés par la
74 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
196 qu’on nous parle du « destin du siècle » avec des yeux hors de la tête, sans se poser jamais cette question pourtant bien na
75 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
197 principes dont elles procèdent, et qui sont à mes yeux beaucoup plus graves et significatifs. Le mépris dans lequel on tient
76 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
198 adeptes, le caractère « sacré » que revêt à leurs yeux l’idée de patrie préalablement confondue avec celle de l’État, en tém
77 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
199 idé. Épuisé par la tuberculose et une maladie des yeux , il arrive qu’il s’effondre pendant ses discours. Il écrit une Psycho
78 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
200 tique, finalement, l’homme lui-même à ses propres yeux . Il a voulu chasser du monde le paradoxe et le scandale du solitaire
79 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
201 ’ancienne bourgeoisie a perdu tout prestige à nos yeux . Et les critères « nouveaux » de l’immoralisme bourgeois trahissent l
202 La seule mesure extérieure qui subsiste est à nos yeux la plus dégradante qui soit. Il faut donc renoncer à chercher dans le
203 centre, campé dans sa stature réelle, ouvrant les yeux sur sa misère, portant sur elle un jugement sobre, — l’homme, vu dans
80 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
204 n attaquant. Les discours de Doumergue sont à nos yeux les plus claires déclarations de cette démission de la France que, dè
81 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
205 sous mon menton. Ils m’ont dit : — Fais voir tes yeux  ! Ils se sont baissés jusqu’à moi. Ils se sont assis à côté de moi. I
82 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
206 e jeunesse déracinée… La crise précipite sous nos yeux un processus depuis, longtemps actif. Tant qu’une sécurité sociale et
83 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
207 charogne ou que des citoyens en repaissent leurs yeux et contentent leur rage ? Certes, ni l’un ni l’autre n’empêchera qu’e
84 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
208 s que nous touchons de nos mains et voyons de nos yeux soient du tout plus concrets que l’acte qui consiste à les toucher et
209 ation de la personne à l’état pur resterait à nos yeux une espèce d’utopie ontologique, si la Révélation n’en attestait l’ac
210 le plan politique, le rôle que jouait l’atome aux yeux des physiciens du dernier siècle : il est l’élément insécable qui mar
211 lus générales. Cette thèse simple constitue à mes yeux la règle d’or de toute doctrine sociale et politique. Est-ce à dire q
85 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
212 ors si ce bel « abattage » n’a pas dissimulé, aux yeux des jeunes gens, un défaut de culture, au sens banal du terme, qui se
86 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
213 ule, sous la contrainte de la foi, légitime à mes yeux cette action : il fallait que cela paraisse dans la disposition de ce
87 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
214 Et, je le répète, pour que ces ismes aient, à nos yeux , un destin, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer
88 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
215 croyance à la période de transition résume à nos yeux toute l’erreur marxiste. Les hégéliens et les marxistes croient à une
89 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
216 ire appel à une Volonté dont l’opération, à leurs yeux , anéantit celle de la volonté humaine, ou la rend absolument vaine. E
217 e en se fondant sur l’homme, sont semblables, aux yeux du chrétien, à ce fameux baron de Crac qui prétendait se tirer hors d
218 ? Aux yeux de certains humanistes, peut-être. Aux yeux du chrétien, non ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’human
219 surance-vie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux , le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche es
90 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
220 e aux chrétiens, est là. Il a fait apparaître aux yeux d’une chrétienté qui s’endormait dans l’illusion humaniste, que ce mo
91 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
221 de l’élite devenaient impuissantes à incarner aux yeux du peuple49. Cet unitarisme fasciste couvre des revendications politi
92 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
222 ls vivent. (C’est trop pauvre, peut-être, à leurs yeux .) Mais qu’on parle de ce dont ils parlent : en termes d’affiches élec
223 araître « spirituel », mais il se trouve qu’à ses yeux les intérêts de la civilisation se confondent avec ceux de la classe
93 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
224 essaie de se donner pour justifier à ses propres yeux , voire pour glorifier ce qu’il répugne à considérer comme sa peine. N
94 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
225 bourgeoise qu’elle soit et qu’elle apparaisse aux yeux du monde entier, la France possède une tradition révolutionnaire uniq
95 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
226 principes dont elles procèdent, et qui sont à mes yeux beaucoup plus graves et significatifs. Le mépris dans lequel on tient
96 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
227 ule, sous la contrainte de la foi, légitime à mes yeux cette action : il fallait que cela paraisse dans la disposition de ce
97 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
228 Et, je le répète, pour que ces ismes aient, à nos yeux , un destin, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer
98 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
229 croyance à la période de transition résume à nos yeux toute l’erreur marxiste. Les hégéliens et les marxistes croient à une
99 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
230 ire appel à une Volonté dont l’opération, à leurs yeux , anéantit celle de la volonté humaine, ou la rend absolument vaine. E
231 e en se fondant sur l’homme, sont semblables, aux yeux du chrétien, à ce fameux baron de Crac qui prétendait se tirer hors d
232 ? Aux yeux de certains humanistes, peut-être. Aux yeux du chrétien, non ; le conflit est plus grave, car le rejet de l’human
233 surance-vie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux , le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche es
100 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
234 e aux chrétiens, est là. Il a fait apparaître aux yeux d’une chrétienté qui s’endormait dans l’illusion humaniste, que ce mo