1 plus peut-on dire qu’à l’heure présente déjà, son œuvre , comme celle de Barrès, nous offre plus qu’un agrément purement litté

2 is on peut oublier la partie doctrinaire de cette œuvre , elle ne lui est pas indispensable : « Ces simplifications valent ce

3 ce de la contradiction sur laquelle est bâtie son œuvre . L’intéressant sera de voir ce qu’il sacrifiera, de la morale sportiv

4 ne avec une netteté et un relief remarquable. Les œuvres de cet artiste, qu’on a pu voir à la Rose d’Or témoignaient de ces mê

5 moins de santé ». À maintes reprises, dans cette œuvre d’affirmation, une telle inquiétude, un amer « à quoi bon » percèrent

6 Rome ou la Grèce, revivre sa tradition. Toute son œuvre pourrait se définir : la lutte d’un tempérament avec la réalité. Tant

7 grandeur revient souvent lorsqu’on parle de cette œuvre  : je ne sais s’il faut en voir la raison dans la force de la personna

8 es qui se croient une vocation, végètent dans des œuvres d’évangélisation, fondent des groupes dissidents. Le miracle, c’est q

9 laisse à notre émotion devant le spectacle d’une œuvre qui ne dut rien à l’homme, d’une œuvre de pur génie. Vincent Van Gogh

10 acle d’une œuvre qui ne dut rien à l’homme, d’une œuvre de pur génie. Vincent Van Gogh, génie sans talent. c. « Paul Colin 

11 ’entraîne au-delà du but. Le Tarramagnou voit son œuvre sabotée par des meneurs ; il tente en vain de ressaisir les foules :

12 le temps de la moisson, — le temps des éditions d’ œuvres complètes. g. « S. Fischer Verlag : Almanach 1925 (Berlin) », Bibli

13 t esprit. Pour présenter au public français cette œuvre « d’importance européenne », croyez-vous qu’il aille s’abandonner à l

14 e n’est que dans sa discrétion à louer une grande œuvre qu’on trouvera la mesure de son admiration et le gage de sa légitimit

15 t. Et j’imagine son étonnement à découvrir dans l’ œuvre du penseur vaudois la substance originale de la plupart des idées don

16 s le protestantisme. Mais il n’est pas de fin aux œuvres de Dieu. La sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les plus hau

17 le héros de son roman, de se voir vivre, dans son œuvre  ? C’est ici la conception même de la littérature, telle qu’elle appar

18 issement d’une évolution qui a son origine dans l’ œuvre de Gide. Entre les Nourritures terrestres, les Caves du Vatican et Da

19 oderne.) Si nous reconnaissons à la base de cette œuvre inégale des idées vieilles comme Rousseau sur les droits de la passio

20 cteau a réuni ce qui me paraît le meilleur de son œuvre  : ses récits de critique et d’esthétique (Le Coq et l’Arlequin, la No

21 former artificiellement : nous comprenons que nos œuvres , si elles furent faites à l’image de notre esprit, le lui rendent bie

22 ité un nouveau tome de ses mémoires lyriques. Une œuvre d’une seule coulée, presque sans intrigue, sans cette orchestration d

23 e : les meilleurs documents sur l’Orient sont les œuvres des Orientaux. L’intérêt d’un livre comme celui-ci est plus dans l’op

24 ecueil d’essais, M. Fernandez a donné la première œuvre importante du mouvement de construction et de synthèse qui se dessine

25 inaugurer « ne se contenterait pas d’étudier les œuvres pour elles-mêmes dans leur signification historique ou technique, mai

26 e sa synthèse, qui se trouve ainsi continuer leur œuvre , comme une découverte couronne une série d’expériences négatives. La

27 souhaiter que M. Fernandez aborde par ce biais l’ œuvre de Gide, qui plus qu’aucune autre me paraît liée à cette confusion. M

28 ’on doit nier toute communication directe entre l’ œuvre et le moi, comme le fait M. Fernandez dans un essai sur l’Autobiograp

29 ir se concevoir et s’essayer. » Fort bien, mais l’ œuvre n’est-elle pas une façon particulière de s’essayer ? Je ne puis amorc

30 qui soit. On n’a pas ménagé les critiques à cette œuvre . Cela tient surtout à sa forme : il est parfois agaçant de pressentir

31 ques directions très nettes de synthèse. Avec une œuvre comme Plaisir des Sports de Jean Prévost, et les essais politiques de

32 therlant : dans ce récit plus encore que dans les œuvres précédentes, on voit beaucoup moins l’œuvre d’art que l’auteur ; dans

33 gles purs, repos de l’esprit qui s’appuie sur son œuvre  ! La sérénité de cette façade élevée lumineuse sur le ciel fut le sig

34 i-même. (Marcel Jouhandeau.) Ce qu’on appelle une œuvre sincère est celle qui est douée d’assez de force pour donner de la ré

35 persuadent Louis XIV que la révocation serait une œuvre digne du Roi-Soleil et capable de lui faire pardonner les erreurs de

36 , permettraient seules de taxer de chrétienne une œuvre d’art. Mais, d’autre part, cette équivoque des symboles, cette simpli

37 t la pivoine, l’orange et l’ananas… »). Une telle œuvre , dense, sans obscurité, riche et décantée, profonde et délicieuse, ga

38 as voir la part de littérature que renferme cette œuvre , et qui fait, en dépit des prétentions désobligeantes de l’auteur, so

39 Athènes, à Moscou, dans cette doctrine, dans ces œuvres , à droite, à gauche, — nulle part sur cette terre où l’orgueil des ho

40 ique dont on voudrait que soient justiciables les œuvres d’un écrivain, les démarches de sa pensée, ses délires, ses visions.

41 ons. Un critique qui n’épouse pas le rythme d’une œuvre , mais s’avance à sa rencontre armé de l’appareil à frigorifier de sa

42 , qu’il vienne Le temps dont on s’éprenne ! Les œuvres les plus significatives de ce siècle sont écrites en haine de l’époqu

43 ais alors, Aragon, pourquoi se faire marchand des œuvres complètes de Karl Marx ? Si vous ne dites pas aussi merde pour Marx o

44 res les plus répandus à Genève sont Ma vie et mon œuvre de Ford et Mon curé chez les riches. Très loin derrière viennent des

45 r méritent d’être appelés jeunes, c’est par leurs œuvres avant tout. D’autre part je préfère la légende à l’histoire comme la

46 ’est elle qui permettra de reconnaître une de ses œuvres . Et aussi ce brin de comique un peu bizarre qu’il glisse si souvent l

47 a une sorte d’aristocratique dissimulation dans l’ œuvre de Bouvier. Sa technique qui paraît au premier abord masquer ses inte

48 on va peut-être se glisser dans l’atmosphère de l’ œuvre  ; que l’on consente en effet à telle déformation, et tout devient sat

49 pierre, plus que celui du corps de l’athlète ; l’ œuvre n’atteignait pas encore pleinement sa vie propre. Depuis, Léon Perrin

50 vité serait féconde en ce pays. D’autre part, des œuvres aussi différentes par leur objet et le domaine où elles se réalisent

51 as encore détaché de la matière pour en tirer une œuvre d’art. La sincérité audacieuse mais sans bravade qui donne à ce livre

52 rahissent une écriture hâtive. Mais il y a dans l’ œuvre de René Crevel un sens de la douleur et un sérieux humain qui forcent

53 rte de synthèse de l’homme et de l’homme dans son œuvre , qui est peut-être plus vraie que le vrai, je veux dire, plus rilkien

54 te. Et quand son bonhomme se plaint de ce que son œuvre lui apparaît en même temps que « fatale », « si arbitraire et si facu

55 et Vert ne restera pas une réussite isolée dans l’ œuvre purement romanesque de la princesse Bibesco, Catherine-Paris annonce

56 e Ford, telle qu’il la raconte dans Ma vie et mon œuvre . Il naît fils de paysan. Il passe son enfance à jouer avec des outils

57 sses. Il se dégage de la lecture de Ma vie et mon œuvre une impression de netteté, de solidité, de propreté. Si l’on ajoute à

58 un second dimanche dans la semaine, « retouché l’ œuvre de la Création », comme dit Ferrero. Le bon peuple s’extasie. Il ne p

59 n transporte. » « Toute notre gloire est dans nos œuvres , dans le prix que nous payons à la terre la satisfaction de nos besoi

60 t nuisible ». « … Tableaux, symphonies, ou autres œuvres destinées à charmer les loisirs de personnes oisives et raffinées, ré

61 s les plus lus du grand public sont Ma vie et mon œuvre , de Ford et Mon curé chez les riches, de Clément Vautel. Dans les pay

62 ictor Cambon, préface à Henry Ford, Ma vie et mon œuvre , Paris, Payot, 1925. 3. L’Illustration, 20 novembre 1926. 4. Ici e

63 rite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)ar Livre passionnant pour tous ceux que Jules Verne pas

64 ne veut voir que jolis livres d’étrennes dans les œuvres du plus grand créateur de mythes modernes, du seul écrivain dont l’in

65  M. Allotte De La Fuye : Jules Verne, sa vie, son œuvre (S. Kra, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genèv

66 l’air bête à ceux qui le sont en créant une belle œuvre serait, par exemple, plus efficace. Aragon se retourne sans cesse pou

67 Gontard12, déchirement à peine sensible dans son œuvre . Car ce poète n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poési

68 ’est pas un cas désespéré. Mais voici déjà dans l’ œuvre de Jean Cassou, et singulièrement dans ce livre, beaucoup de ces peti

69 inspiré par cet enthousiasme sacré que requiert l’ œuvre de Rimbaud. Regrettons seulement qu’il n’élargisse pas plus une quest

70 cuse pour autant10. Je dis simplement ceci : leur œuvre n’a été possible que parce qu’elle était liée aux intérêts de la démo

71 essin humoristique publié en 1914, représentant l’ œuvre de Kitchener : une machine qui absorbait des gentlemen et rendait des

72 use pour autant 10. Je dis simplement ceci : leur œuvre n’a été possible que parce qu’elle était liée aux intérêts de la démo

73 essin humoristique publié en 1914, représentant l’ œuvre de Kitchener : une machine qui absorbait des gentlemen et rendait des

74 on discerner avec certitude, après lecture de ses œuvres , si M. Brunschwicg croit ou non à la divinisation finale de l’homme p

75 s bien qu’à cette génération ne soit échue qu’une œuvre de critique, impitoyable de rigueur et d’enthousiasme. 5. La critiqu

76 araît ridicule. Soit, mais il faudrait donner une œuvre . Il faudrait créer, si rien n’existe qui vaille qu’on s’y dévoue. Mai

77 grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre , sur le thème des pleurs de la vieille, et mourut comme il l’achevait

78 éateur — et il analyse les principaux thèmes de l’ œuvre avec une intelligence que l’on rencontre bien rarement dans les essai

79 our que nous puissions contempler l’ensemble de l’ œuvre de Hölderlin : l’inspirateur de Schelling et de Hegel, le précurseur

80 te tragédie difficile, trois fois remise à pied d’ œuvre et jamais achevée, donne moins que les Poèmes cette impression bizarr

81 f qui annonçait le désert, je traçais des plans d’ œuvres sablonneuses. Je composais un traité des voyages : les titres en étai

82 8  de ceux qui ne désespèrent pas encore du Grand Œuvre  ? Cela seul est certain : qu’il existe des signes. Peut-être faut-il

83 érudits. 17. La fameuse marche de Rakoczy est l’ œuvre d’une Tzigane. 18. L’or n’était qu’un prétexte. Déjà une blague de p

84 rit la sécurité de sa marche vers le centre d’une œuvre . La méthode de M. Du Bos est la plus propre à dégager l’élément spéci

85 mes » qui contraignirent tel génie à produire son œuvre . Le danger de cette méthode, c’est que, donnant un nom à chaque probl

86 , supposant le problème résolu (Racine), fait une œuvre d’art. Ou bien encore, l’artiste, usant de cette sorte de désinvoltur

87 considérable. Sur le bateau qui l’amène à pied d’ œuvre , il s’associe à un aventurier danois, Perken, personnage énigmatique

88 lème central de notre civilisation. À ce titre, l’ œuvre anarchiste et antichrétienne que Malraux inaugure10 avec La Voie roya

89 amenés à donner une « importance » relative à des œuvres qui « signifient » plus qu’elles ne « sont ». L’on mesure ici l’écart

90 e !) mais un normalien se devrait de savoir que l’ œuvre missionnaire a consisté, dès le début, à combattre les funestes effet

91 t légitimeront aux yeux de beaucoup, le choix des œuvres exposées. Il ne s’agit nullement de présenter l’ensemble des artistes

92 e un portrait frappant de réalité humaine. Mais l’ œuvre maîtresse de l’exposition est sans doute la « Crucifixion » de R.-Th.

93 beaucoup remarqué la part importante ménagée aux œuvres de décorateurs : paravents, vitrines, coffrets, objets ouvragés. Il y

94 ère spirituelle qui préside à l’élaboration d’une œuvre . Pas de style religieux sans doctrine. Et plus la doctrine se relâche

95 t il nous aide à mieux définir le charme de cette œuvre inoubliable. Antérieur de quelques années à Daphné, beaucoup plus lon

96 onisme fait le fond de presque toutes les grandes œuvres romanesques : une individualité et un milieu social bien défini. À ce

97 d’une tâche impossible. Car toute la valeur de l’ œuvre de Baring réside dans sa durée, dans son atmosphère et dans le son qu

98 morale du roman. Mais nous ne croyons pas qu’une œuvre de cette envergure comporte à proprement parler de morale, malgré ce

99 orme le sujet implicite, nous l’avons dit, de son œuvre romanesque. Et c’est par tout ce qu’elle contient d’inexprimé qu’elle

100 à Londres. C’est peut-être à l’endroit de cette œuvre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent

101 ions, et qu’en tant d’autres pages de cette belle œuvre , d’une simple indication tranquille et profonde sur l’état d’âme d’un

102 ne sans aucun doute l’accord le plus profond de l’ œuvre de Baring. En voici la conclusion. (C’est Blanche qui parle au père M

103 Kierkegaard (mai 1931)h L’entrée de l’ œuvre de Kierkegaard dans le monde intellectuel et religieux français, est

104 e plusieurs côtés21, la publication prochaine des œuvres principales de l’un des plus grands esprits du xixe siècle, du plus

105 ssé le romantisme, est la nouvelle psychologie. L’ œuvre la plus profonde et la plus originale de Kierkegaard est sa Psycholog

106 u siècle ne les dépasse. On peut déplorer qu’une œuvre de cette envergure ait pénétré d’abord en France, sous les espèces du

107 ctions de ses livres. Mais ce Journal, s’il est l’ œuvre la moins forte du Danois, n’en est pas moins, dans son dosage pré-gid

108 e tragique, paradoxale et virulente. Qu’une telle œuvre commence son action en France au moment où l’intérêt passionné de bea

109 nspiration lyrique ou philosophique génératrice d’ œuvres marquantes. Qu’aurions-nous à opposer à un Shelley, à un Byron, à un

110 rès lui, feront intervenir la montagne dans leurs œuvres , elle n’est guère qu’un décor conventionnel, un élément de pittoresqu

111 re. « Celui qui sait respirer l’atmosphère de mon œuvre sait que c’est une atmosphère des hauteurs, que l’air y est vif. Il f

112 qui les a conquises, physiquement aussi. Toute l’ œuvre de Nietzsche est pleine de repères alpestres. « Comme ces vues précis

113 er religieusement par exemple. Que l’on songe à l’ œuvre d’un Ford, ou à celle de presque tous nos hommes d’État. Le privilège

114 n ; sans crainte et sans vanité non plus, car son œuvre écrite n’est encore qu’un moyen de servir et d’agir. C’est un homme s

115 pris à connaître les résultats considérables de l’ œuvre sociale, politique et religieuse suscitée par Kagawa. Nous savions qu

116 restait à entrer en contact personnel avec cette œuvre  : Avant l’Aube comble cette attente, mais elle en fait naître une nou

117 iptions des lieux où ils vivent. C’est dire que l’ œuvre mérite l’effort d’attention soutenue que plusieurs chapitres du premi

118 nd mieux les raisons de la popularité d’une telle œuvre  : c’est toute la vie du Japon actuel qu’elle concrétise sous nos yeux

119 ⁂ Avant de tirer les conclusions qu’impose cette œuvre avec l’autorité d’une action, arrêtons-nous quelques instants devant

120 s, au contraire ! Mais n’oublions pas que toute l’ œuvre de Loti est faite du morcellement et de l’adaptation d’un livre uniqu

121 en effet, d’appliquer ses dernières lignes à des œuvres récentes comme les Faux-monnayeurs de Gide, ou Contrepoint d’Aldous H

122 ité organique — nous sommes nécessiteux — que son œuvre entre en action parmi les forces spirituelles qui orientent l’Europe

123 ’on nous traduise quelques essais théologiques. L’ œuvre de Rudolf Kassner, de moindre envergure — à cause de sa rareté et de

124 a substance interne est crevassée et divisée. Son œuvre souvent pleine de charme mais sans forme et sans but, peut bien nous

125 testants qui écrivent ? — Mais voyons d’abord les œuvres . La critique à peu près unanime a salué dans Le Scandale la meilleure

126 rès unanime a salué dans Le Scandale la meilleure œuvre de M. Bost, une espèce de somme romanesque des errements de la jeunes

127 vènement d’une littérature nouvelle28, dont cette œuvre serait comme le frontispice (aux beaux noirs et gris profonds). Un cr

128 rolonge et trouve son expression moderne dans des œuvres bien plus caractéristiques d’une éducation protestante ou catholique,

129 fût d’ailleurs de la portée religieuse des trois œuvres , l’on se sentait tenté de marquer ici d’une pierre blanche « l’année

130 général et comme indépendantes des auteurs et des œuvres . Délimiter un « parti protestant » dans nos Lettres, n’était-ce point

131 utre part nous prêtions des mains complices à des œuvres qui relevaient de conceptions nettement a-chrétiennes de la « moralit

132 l’esprit français). Cela pouvait donner soit des œuvres d’analyse tendant à dissoudre les affirmations massives de la foi ; s

133 re les affirmations massives de la foi ; soit des œuvres d’édification morale, au sens littéral du terme : tendance stoïcienne

134 ittéral du terme : tendance stoïcienne ; soit des œuvres de révolte contre cette morale — tendance nietzschéenne. Tout ceci ne

135 ous laissent entrevoir ce que pourraient être des œuvres modernes inspirées, comme le furent les plus grandes, par le sentimen

136 ctives bouleversantes qui manqueront toujours aux œuvres nées sous le signe fatal du moralisme. La grande poésie naît du tragi

137 . Le jeu consiste uniquement à retrouver dans son œuvre des traces qui « malgré tout » révèlent ses origines. Triste jeu. 33

138 op romantique que d’avoir cru distinguer dans ces œuvres je ne sais quelle complaisance qui les faisait éviter d’instinct tout

139 trop enraciné dans l’élémentaire ; élaborant son œuvre à un niveau d’où bourgeoisie et révolution apparaissent comme des loc

140 de bois fraîchement coupé que dégagent certaines œuvres récentes des écrivains de l’URSS, je ne les retrouve que chez Ramuz.

141 peuple-poète, « le peuple tous en un ». Mais son œuvre est bien au-delà de l’ère machiniste que traverse l’URSS, au-delà de

142 si serait-il bien insuffisant de dire d’une telle œuvre , datée de 1919 et reparue en un temps de crise, qu’elle en revêt une

143 n tout temps a le pouvoir de le susciter dans son œuvre , comme le mystique dans sa prière. Et c’est pourquoi le poète, Ramuz,

144 chés et remords. Ainsi pensèrent tous ceux dont l’ œuvre détermine en nous une réaction éthique, c’est-à-dire une réalisation.

145 rle Jérôme Cardan, l’on en trouve dans toutes ses œuvres assez de signes irrévocables pour n’avoir plus besoin de solliciter l

146 emières tentations créatrices. À l’origine de son œuvre , voici donc le fait de la magie domptée ; conçue sous de tels auspice

147 ble effet. Qu’y a-t-il de plus agissant, dans une œuvre marquée du signe de la maturité, que cette présence rayonnante dont o

148 rnance des trois états, visible tout au long de l’ œuvre , prouve que la question se pose sans cesse à nouveau et que sous l’ap

149 l’a stylisée en symboles concrets dans le Faust, œuvre longue comme sa vie de créateur exactement, et à tel point autobiogra

150 ensch zu sein.9 C’est tout le drame secret de l’ œuvre qui s’avoue dans ce cri : chaque fois que Goethe invoque la catégorie

151 e de cohérence. C’est dire que nous demandons aux œuvres que nous aimons de témoigner d’une certaine force de révolte. Notre p

152 ces activités et domina constamment sa vie et son œuvre . Il n’y a peut-être pas d’individu plus significatif dans l’histoire

153 ction naturelle » ne sera jamais supprimée dans l’ œuvre humaine3. Mais la santé révolutionnaire consiste à faire apparaître,

154 le du bien et du mal qu’il publie en marge de son œuvre romanesque. Un Kierkegaard critique ses mesures morales, en donne la

155 c une âme joyeuse. » Voilà bien le leitmotiv de l’ œuvre entière de Jouhandeau. Et soudain il nous apparaît que cette œuvre es

156 Jouhandeau. Et soudain il nous apparaît que cette œuvre est une illustration, non dépourvue de complaisance, du « pecca forti

157 nant Hugo von Hofmannsthal qui apparaît comme ses œuvres naissent : au carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une musiq

158 f qui annonçait le désert, je traçais des plans d’ œuvres sablonneuses. Je composais un traité des voyages : les titres en étai

159 13 de ceux qui ne désespèrent pas encore du Grand Œuvre  ? Cela seul est certain : qu’il existe des signes. Peut-être faut-il

160 érudits. 12. La fameuse marche de Rakoczy est l’ œuvre d’une Tzigane. 13. L’or n’était qu’un prétexte. Encore une blague de

161 Gontard15, déchirement à peine sensible dans son œuvre . Car ce poète n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poési

162 lle prise ! Et combien j’aime le paysage de cette œuvre , son climat, jusqu’aux détails de l’intendance des domaines. Là, tout

163 grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre , sur le thème des pleurs de la vieille, et mourut comme il l’achevait

164 nant Hugo von Hofmannsthal qui apparaît comme ses œuvres naissent : au carrefour de la célébrité, de l’élégance et d’une musiq

165 f qui annonçait le désert, je traçais des plans d’ œuvres sablonneuses. Je composais un traité des voyages : les titres en étai

166 s érudits. 9. La fameuse marche de Rakoczy est l’ œuvre d’une Tzigane. 10. L’or n’était qu’un prétexte. Encore une blague de

167 Gontard14, déchirement à peine sensible dans son œuvre . Car ce poète n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poési

168 lle prise ! Et combien j’aime le paysage de cette œuvre , son climat, jusqu’aux détails de l’intendance des domaines. Là, tout

169 ’homme qui toute la journée a senti peser sur son œuvre la menace des forces terribles déchaînées dans le monde contemporain

170 rits, ils s’appliquaient à le refléter dans leurs œuvres  ; un peu plus de violence réelle les eût fait accéder à la conscience

171 ire de la recherche du pittoresque. Aucune de ses œuvres mieux qu’Une Main n’en convaincra. On y sent, plus directe qu’ailleur

172 s le sens et la fin seuls importent, et fondent l’ œuvre en dignité. Dignité du temps de l’homme. ⁂ Un jour, l’empereur de la

173 e à ce oui et à ce non qui, au travers de toute l’ œuvre de Barth, nous entraînent dans une oscillation gigantesque, entre deu

174 L’Ordre nouveau ou Esprit . Ils ont voulu faire œuvre d’information d’abord mais aussi de critique constructive, et ils s’e

175 e monde entier. Quel est donc le contenu de cette œuvre , où est le secret de son incomparable virulence ? Les essais que vien

176 ritualisme, de l’historicisme, de tout ce qui est œuvre de l’homme, pour atteindre l’œuvre du Dieu « tout autre ». Distinctio

177 out ce qui est œuvre de l’homme, pour atteindre l’ œuvre du Dieu « tout autre ». Distinction radicale entre toutes les paroles

178 L’ œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)d La vie d’Arnaud Dandieu s’expr

179 e », écrivait-il. Avec ce nom de chevalier ! Son œuvre déconcerte les catégories de la critique : c’est peut-être qu’elle en

180 réativité dans l’exercice de la connaissance. Une œuvre « subjective » alors ? Justement non. Rompant avec la coutume du temp

181 e, jugeait, voyait enfin… Il savait aussi que son œuvre se poursuivrait par d’autres mains, sur cette « terre décisive ». 1

182 e son mystère, et ceci définit un visage. d. « L’ œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu », Présence, Lausanne et Genève, n° 3, 19

183 it parler longuement du « barthisme » d’une telle œuvre , — plus réel sans doute, parce qu’il est plus inconscient, que celui

184 érales, ce qui est assez paradoxal dans une telle œuvre . Le sujet de Taille de l’Homme, c’est en effet l’opposition cosmique

185 certains intellectuels, figurent la réalité. Une œuvre comme Adam et Ève nous le fait voir tout aussi bien que cet essai : R

186 Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)d On rêverait, parfo

187 autocritique2 où il dégage le sens général de son œuvre . On peut y lire ceci, en matière d’introduction : « Je suis et j’ai t

188 r, enfin, l’on ne naît pas chrétien. Des quelques œuvres traduites jusqu’ici, un peu au hasard, il faut l’avouer, le Traité du

189 é le traducteur, prête à certaines confusions : l’ œuvre , en danois, s’appelle La Maladie mortelle, et cette maladie, c’est le

190 du désespoir, qui est la thèse maîtresse de cette œuvre , conduirait l’homme au nihilisme absolu : mais ce péril est tout imag

191 lier et ironique de Kierkegaard a créé dans cette œuvre une abondance d’illustrations inoubliables. Par ailleurs, cette desce

192 pour nous que d’aller voir ce qui se passe dans l’ œuvre du danois prophétique, ressuscité par l’angoisse moderne. Koch n’a pa

193 B. Janson (Éditions « Je sers »). d. « Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard », Les Nouvelles littéraires, Paris,

194 beaucoup à déterminer le succès ou l’échec d’une œuvre . Il semblerait, dès lors, que leur autorité — sinon de droit, du moin

195 public. Bien loin d’avoir à cœur de signaler les œuvres qui risqueraient, sans lui, d’être incomprises ou ignorées, il se con

196 tation sur le Mystère ontologique est la première œuvre philosophique qu’il ait publiée depuis sa conversion. On est heureux

197 i au catholicisme après avoir écrit ses premières œuvres , et devenu l’un des chefs du parti catholique parmi les intellectuels

198 ons Dandieu… Il nous reste, du moins, sa dernière œuvre . Aussi, les éléments d’une suite à cet ouvrage capital, suite qui s’i

199 ner à son termek. Telle qu’il nous l’a laissée, l’ œuvre d’Arnaud Dandieu apporte non seulement des idées neuves — une nouvell

200 cher l’équivalent de la doctrine du salut par les œuvres , mais encore on voit ces mêmes pasteurs lire sans sourciller la confe

201 s la vieille croyance à la sanctification par les œuvres . Karl Barth et ses amis n’ont pas manqué de critiquer vivement certai

202 u Mouvement des Groupes peuvent répondre que leur œuvre se développe dans une atmosphère de franchise, d’autocritique, de sob

203 n dont le tirage atteint 250 000 exemplaires. Son œuvre s’étend dans les slums. Mais à ce moment le machinisme s’introduit au

204 e en 1813, et y mourut en 1855. Presque toute son œuvre , une vingtaine de volumes, à quoi nous pouvons ajouter dix-huit volum

205 e belle aisance matérielle. Du secret il tira son œuvre  ; sa fortune, il la confia à l’un de ses frères, ne voulant pas avoir

206 ait le meilleur écrivain de son pays. Sa première œuvre eut un immense succès ; mais à mesure qu’il se fit mieux comprendre,

207 iel et les évêques qui avaient loué ses premières œuvres , il se vit abandonné dans la plus complète solitude qu’ait jamais con

208 t l’homme. » Le sens réel et profond de toute son œuvre réside dans sa protestation à la fois violente et humble, ironique et

209 un protestant pouvait trouver pareille formule… L’ œuvre la plus profonde et la plus originale de Kierkegaard est son Concept

210 des classes possédantes. Le bourgeois aime leurs œuvres , parce qu’il s’y retrouve ; et le peuple les aime, parce qu’elles déc

211 un critère général qui nous permît d’évaluer les œuvres et leur influence sur les hommes, je crois bien qu’il faudrait le che

212 Elle se condamne aussi à rendre compte des seules œuvres mineures, toute création réelle étant la position d’un acte indépenda

213 ences. Nous voici parvenus au grand tournant. Les œuvres de l’esprit, dès que l’esprit cesse d’être autorité, tombent sous le

214 son influence efficace — que si elle ordonne ses œuvres à une commune mesure humaine. Mais notre siècle est justement le sièc

215 re, c’est d’abord les chefs-d’œuvre. Mais avant l’ œuvre , il y a l’appel de l’homme, sa volonté déterminée, son attitude créat

216 ment en un art communautaire, et que les moindres œuvres , traduisant même sans talent la vocation authentique d’un homme, pren

217 st pas très étonnant, d’ailleurs. Il s’agit d’une œuvre allemande, d’un auteur inconnu en France jusqu’ici, d’un roman qui ve

218 laisse à peine entrevoir le véritable sujet de l’ œuvre , celui que désigne le titre. Ces six hommes63 ont été chassés de leur

219 e quelque chose de durable dans le monde, c’est l’ œuvre d’un blanc. Les blancs seuls ont su créer des empires solides, des va

220 étrange de cette nation. Mais j’ai dit que cette œuvre pourrait s’intituler tout aussi bien « La condition humaine ». C’est

221 he, qui forment l’arrière-plan idéologique de son œuvre . Leurs manières de décrire des combats où, entre deux bandes de mitra

222 audet, lequel craignait que ce plan ne fût qu’une œuvre d’intellectuels ! Ce sont des hommes d’action qui « foncent » ainsi s

223 -ce qu’un protestant sans foi ? Dans toutes leurs œuvres , vous chercheriez en vain un roman véritablement chrétien. La Porte é

224 près général de la critique à propos d’une telle œuvre donnerait lieu à des conclusions amères. Amères pour la critique surt

225 Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)b L’ œuvre de M. Maurice Goguel, directeur à l’École des hautes études, est déjà

226 té de nos critiques du Nouveau Testament. C’est l’ œuvre d’un savant spécialisé, au premier chef, mais dans un domaine suscept

227 d’avance l’avoir minimisé, en réduisant toute son œuvre aux proportions d’une génétique descriptive, et en se bornant à réfut

228 preuve humaine ne peut réellement appuyer ; car l’ œuvre de la chair, c’est de refuser Dieu, même alors qu’il se rend visible.

229 aine. La persécution des protestants ne fut pas l’ œuvre du parti catholique français, mais bien des conseillers étrangers des

230 dans le domaine de la politique européenne, fut l’ œuvre personnelle des réformés. Le « grand dessein » qu’avait conçu Béthune

231 ressante plaquette de H. Dartigue sur la vie et l’ œuvre de J. Viénot. h. « Une histoire de la Réforme protestante en France

232 xigent de l’homme la plus constante proximité : l’ œuvre , le mariage, la famille, le métier et l’éducation. C’est à la sauvega

233 provisation, je ne crois pas un instant faire une œuvre ni d’art ni de philosophie. Les objets que diverses occasions tout im

234 des valeurs, assez difficile à localiser dans son œuvre , il fonda toute son anthropologie sur cet homme réduit au minimum mat

235 conomiques satisfaites, ils comptent passer à une œuvre spirituelle. Mais ce passage serait la négation de leurs principales

236 ’il en va de l’homme lorsqu’il se confie dans ses œuvres , et qu’il adore ses puissances. Mais la devise du Taciturne exprime,

237 on effort. Pas d’ironie possible vis-à-vis de son œuvre . Si tous les hommes n’arrivent pas au bonheur moyen, tout sera perdu.

238 ant la vieille Allemagne fédéraliste, a terminé l’ œuvre entreprise par le jacobin Bonaparte. Mussolini, en imposant à l’Itali

239 r, de son ménage, de sa terre ; enfin ceux de son œuvre . Nous parlons humainement des choses les plus pratiques… Mais eux, il

240 instruments de dictature. L’ordre nouveau sera l’ œuvre d’un « ordre » analogue aux anciens ordres de chevalerie. Son honneur

241 s le sens et la fin seuls importent, et fondent l’ œuvre en dignité. Dignité du temps de l’homme. ⁂ Un jour, l’empereur de la

242 ons Dandieu… Il nous reste, du moins, sa dernière œuvre . Aussi, les éléments d’une suite à cet ouvrage capital, suite qui s’i

243 ener à son terme. Telle qu’il nous l’a laissée, l’ œuvre d’Arnaud Dandieu apporte non seulement des idées neuves — une nouvell

244 systématique et qui épuise tous les thèmes de son œuvre . Kierkegaard est un événement. Voici un homme qui vient nous dire, en

245 pour nous que d’aller voir ce qui se passe dans l’ œuvre du Danois prophétique, ressuscité par l’angoisse moderne. Le mérite d

246 u’il porterait cette fois sut le centre même de l’ œuvre , et non plus sur les avatars de sa présentation en France. Carl Koch

247 nsacré toute sa force intellectuelle et toute son œuvre … S’il ne meurt pas, dit-il, il devra poursuivre sa lutte religieuse,