1
, quoi qu’en pense M. de Montherlant. Et voici, ô
paradoxe
, qu’il rejoint Kant, Kant qui écrit : « C’est sur des maximes, non su
2
es les vieilleries morales et immorales, tous les
paradoxes
, le chaos, etc. — Certes, aucune époque ne fut à la fois plus morale
3
de la plupart de nos jeunes moralistes. Le mot de
paradoxe
serait bien pauvre pour expliquer ce besoin de porter à son excès tou
5
é de quelque doute au fond. » (René Crevel) b. «
Paradoxe
de la sincérité », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève
6
ient-ce que celles de mes folies ? Je me répète :
paradoxes
, mais cela ne suffit plus à m’en délivrer. Ma vie m’a repris, je ne s
7
ulation et d’alternances. Tel est ce sophisme, le
paradoxe
du bon marché. Celui de la réclame a même but, mêmes effets. Mais le
8
bien montré, dans un article intitulé « Le grand
paradoxe
du monde moderne »3, ce qu’il y a de profondément antihumain dans la
9
les sacrifices qu’elle exige de l’homme moderne.
Paradoxes
plus ou moins intéressés, optimisme d’homme à qui tout réussit, messi
10
e que de loin, — c’est alors ce qu’on appelait un
paradoxe
, du temps des petites manières. Cependant, la réalité d’un pays appar
11
nnés par un renouveau doctrinal. Car, et c’est un
paradoxe
qui n’étonnera pas ceux que le problème de la création intéresse, l’a
12
tiente d’être ramené sans cesse dans un cercle de
paradoxes
et de malentendus où il semble qu’un esprit de cette classe ne devrai
13
caractérise Kierkegaard. L’on y trouvera moins de
paradoxe
et plus de délectation peut-être, une acuité lente de la réflexion, u
14
nd, tels sont les éléments qui composent non sans
paradoxe
ce recueil de « motifs » romantiques et de frissons anarchiques. Le t
15
ation — permettra-t-elle, par la vivacité même du
paradoxe
, une prise de conscience plus juste et plus efficace des puissances g
16
r le réel. Au contraire l’on peut considérer sans
paradoxe
que la littérature de Goethe est un des moyens de silence dont il dis
17
rges Duhamel (mai 1932)e L’ambiguïté, c’est du
paradoxe
détendu ; ou si l’on veut, c’est une contradiction intérieure dont le
18
me actif (novembre 1932)b …que nous faisons du
paradoxe
? Non. Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus e
19
ns du paradoxe ? Non. Dieu nous est paradoxal. Le
paradoxe
est la réalité, ou plus exactement le paradoxe est la marque et la pr
20
Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
paradoxe
est la marque et la preuve de toute réalité en tant que saisie et véc
21
écue, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir du
paradoxe
pour s’évader dans une synthèse quelconque, rationaliste, catholique,
22
Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le
paradoxe
fondamental de toute « existence » se concrétise dans une « nécessité
23
nisme et la métamorphose « Métamorphose » et «
paradoxe
», tels sont peut-être les mots-clés de l’Europe sentimentale. Pourqu
24
e d’un malentendu plus tenace. Lorsqu’on parle de
paradoxe
, Tartempion se souvient du café du Commerce, tandis que le premier de
25
— il n’y a jugement possible que du même —, et le
paradoxe
apparaît aux yeux de ceux pour qui la religion n’est qu’assurance, co
26
pour s’en vanter, l’idée qu’il était né malin.
Paradoxe
du sentiment Une rumeur lointaine et continue, nous l’entendons se
27
ure, la notion germanique et la notion latine. Le
paradoxe
humain revêt aux yeux du philosophe moderne une valeur métaphysique a
28
tous les truismes se sont évanouis ; restent les
paradoxes
: peut-être vont-ils se mettre à rêver à voix haute ? Ébranle un peu
29
e que de loin, — c’est alors ce qu’on appelait un
paradoxe
, du temps des petites manières. Cependant, la réalité d’un pays appar
30
nisme et la métamorphose « Métamorphose » et «
paradoxe
», tels sont peut-être les mots-clés de l’Europe sentimentale. Pourqu
31
e d’un malentendu plus tenace. Lorsqu’on parle de
paradoxe
, Tartempion se souvient du café du Commerce, tandis que le premier de
32
— il n’y a jugement possible que du même —, et le
paradoxe
apparaît aux yeux de ceux pour qui la religion n’est qu’assurance, co
33
pour s’en vanter, l’idée qu’il était né malin.
Paradoxe
du sentiment Une rumeur lointaine et continue, nous l’entendons se
34
ure, la notion germanique et la notion latine. Le
paradoxe
humain revêt aux yeux du philosophe moderne une valeur métaphysique a
35
tous les truismes se sont évanouis ; restent les
paradoxes
: peut-être vont-ils se mettre à rêver à voix haute ? Ébranle un peu
36
e ce reproche et démontre une fois de plus que le
paradoxe
de la « politique du pessimisme actif » inspirera toujours les constr
37
confond pas avec l’enjeu de son salut. Tel est le
paradoxe
, qui remonte au cœur même du christianisme, si le christianisme est l
38
lle en fait d’ailleurs immédiatement ressortir le
paradoxe
. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. L
39
de la liberté, le machinisme crée du chômage. Ce
paradoxe
est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pou
40
uisque notre rapport à Dieu, depuis la chute, est
paradoxe
par définition. Tel est l’aspect humain de la dialectique dont il est
41
ue5 et au « concept d’angoisse ». Car enfin si le
paradoxe
n’est pas dans la situation même de l’homme devant Dieu, notre foi es
42
l’expression la plus directe ; si au contraire le
paradoxe
est bien réel, s’il est bien tel que l’ont formulé un Paul, un Luther
43
tant que tels, l’acceptation du salut impossible,
paradoxe
dont la formule est le nom même de Jésus-Christ. La réalité centrale
44
e non, nous ne pouvons que recourir au langage du
paradoxe
. Car tout autre langage traduirait l’impossible en termes de synthèse
45
pour que se lèvent de toutes parts de troublants
paradoxes
. La Bible nous parle-t-elle de religion ? Ne nous montre-t-elle pas p
46
is de quoi va-t-il encore pouvoir parler ? Ici le
paradoxe
devient plus aigu. Le théologien doit parler de Dieu, son nom l’indiq
47
d’être purement négative et désespérée. « Ici le
paradoxe
joue à plein — écrivait-on à ce propos dans un récent article1 — la t
48
méthode de correction, ou d’assurances contre les
paradoxes
de l’existence. Ce que nous demandons à la philosophie, c’est de mett
49
is on ne peut le comprendre et le vivre, dans son
paradoxe
profond, que si l’on se réfère au rapport primitif qui fonde la perso
50
ce pas pour cette seule raison, où bat le cœur du
paradoxe
le plus fou, que l’Évangile nous dit : « Aimez vos ennemis » ? 6. J
51
trompe son attente ; et que le panthéisme, par un
paradoxe
dont nous avons tenté de suivre la logique fatale, isole l’individu d
52
dition telle que Dieu l’a voulue, une négation du
paradoxe
de l’Amour. L’universalité du désespoir, qui est la thèse maîtresse d
53
e qui ? Pourquoi ? Et comment garantis ? C’est un
paradoxe
curieux que devoir en 1934, en pleine crise économique, des garçons q
54
on, sauvé. Ainsi l’homme n’est humain que dans un
paradoxe
; il est perdu lorsqu’il se croit sauvé, il est sauvé lorsqu’il se sa
55
sauvé lorsqu’il se sait perdu. Je dis que seul ce
paradoxe
le fait humain : car si l’homme peut se voir perdu, c’est qu’il croit
56
u ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce
paradoxe
essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une politique qui mérite l
57
tude des objecteurs porte à son acuité extrême le
paradoxe
défini dans ma première partie. Elle ne saurait être mise en symétrie
58
ses propres yeux. Il a voulu chasser du monde le
paradoxe
et le scandale du solitaire plus grand que tous. Il a voulu que tout
59
Sara Alelia (3 novembre 1934)g Voulez-vous un
paradoxe
? Littéraire ? Je détiendrais volontiers celui-ci : que le roman est
60
oindre ! Je constate un fait. Mais laissons là le
paradoxe
. Vous n’ignorez pas plus que moi que la plupart des romanciers dont j
61
vois une suite d’illustrations vivantes du fameux
paradoxe
luthérien qui est au centre de la Réforme : simul peccator et justus.
62
fascisme ou la dictature stalinienne. Tel est le
paradoxe
malheureux de la démocratie laïque. L’individu au nom duquel légiféra
63
on, sauvé. Ainsi l’homme n’est humain que dans un
paradoxe
; il est perdu lorsqu’il se croit sauvé, il est sauvé lorsqu’il se sa
64
sauvé lorsqu’il se sait perdu. Je dis que seul ce
paradoxe
le rend humain, le fait humain : car si l’homme peut se voir perdu, c
65
u ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce
paradoxe
essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une politique qui mérite l
66
Sur la devise du Taciturne Faisons-nous donc du
paradoxe
? Non : Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus
67
c du paradoxe ? Non : Dieu nous est paradoxal. Le
paradoxe
est la réalité, ou plus exactement le paradoxe est la marque et la pr
68
Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
paradoxe
est la marque et la preuve de toute réalité en tant que saisie et véc
69
écue, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir du
paradoxe
pour s’évader dans une synthèse quelconque, rationaliste, romaine, ou
70
ces. Mais la devise du Taciturne exprime, par son
paradoxe
, une espérance qui se rit de nos espoirs, c’est-à-dire qui se rit de
71
at, une fois tous les risques endossés. Voilà son
paradoxe
et l’humour de sa lutte. L’issue de la bataille, il peut bien la prév
72
confond pas avec l’enjeu de son salut. Tel est le
paradoxe
, qui remonte au cœur même du christianisme, si le christianisme est l
73
Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le
paradoxe
fondamental de toute « existence » se concrétise dans une « nécessité
74
ans parti pris. Et voilà qui paraît à beaucoup un
paradoxe
bien irritant. Le parti pris que nous affirmons est bien connu : il n
75
lle en fait d’ailleurs immédiatement ressortir le
paradoxe
. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. L
76
de la liberté, le machinisme crée du chômage. Ce
paradoxe
est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pou
77
similé par la vie humaine ; il reste pour elle un
paradoxe
étrange et effrayant », s’écrie Carl Koch, visiblement scandalisé. Ma
78
, comme l’éternité pour le temps. Oui, c’est un «
paradoxe
étrange » qui veut que l’homme soit sauvé par sa perte. Mais que vien
79
fascisme ou la dictature stalinienne. Tel est le
paradoxe
malheureux de la démocratie laïque. L’individu au nom duquel légiféra
80
on, sauvé. Ainsi l’homme n’est humain que dans un
paradoxe
; il est perdu lorsqu’il se croit sauvé, il est sauvé lorsqu’il se sa
81
sauvé lorsqu’il se sait perdu. Je dis que seul ce
paradoxe
le rend humain, le fait humain : car si l’homme peut se voir perdu, c
82
u ; le croyant seul, véritablement homme. Dans ce
paradoxe
essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une politique qui mérite l
83
Sur la devise du Taciturne Faisons-nous donc du
paradoxe
? Non : Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus
84
c du paradoxe ? Non : Dieu nous est paradoxal. Le
paradoxe
est la réalité, ou plus exactement le paradoxe est la marque et la pr
85
Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
paradoxe
est la marque et la preuve de toute réalité en tant que saisie et véc
86
écue, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir du
paradoxe
pour s’évader dans une synthèse quelconque, rationaliste, romaine, ou
87
ces. Mais la devise du Taciturne exprime, par son
paradoxe
, une espérance qui se rit de nos espoirs, c’est-à-dire qui se rit de
88
at, une fois tous les risques endossés. Voilà son
paradoxe
et l’humour de sa lutte. L’issue de la bataille, il peut bien la prév
89
confond pas avec l’enjeu de son salut. Tel est le
paradoxe
, qui remonte au cœur même du christianisme, si le christianisme est l
90
Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre, le
paradoxe
fondamental de toute « existence » se concrétise dans une « nécessité
91
ans parti pris. Et voilà qui paraît à beaucoup un
paradoxe
bien irritant. Le parti pris que nous affirmons est bien connu : il n
92
lle en fait d’ailleurs immédiatement ressortir le
paradoxe
. En effet, quel est le but de la machine ? Une économie de travail. L
93
de la liberté, le machinisme crée du chômage. Ce
paradoxe
est lié à l’essence même de la société capitaliste-bourgeoise. On pou
94
de son temps : la foi étant ce que j’ai dit – le
paradoxe
le plus inouï – avez-vous cette foi, êtes-vous vraiment chrétiens ? S
95
plus différents et vingt fois il échoue devant ce
paradoxe
monstrueux. Il n’y a donc personne de la taille d’Abraham, personne
96
s la vie comme si rien ne s’était passé. Voilà le
paradoxe
des paradoxes : vivre comme tout le monde, mais « en vertu de l’absur
97
e si rien ne s’était passé. Voilà le paradoxe des
paradoxes
: vivre comme tout le monde, mais « en vertu de l’absurde ». C’est là
98
nous trouvons le même réalisme fondé dans le même
paradoxe
. La même façon de considérer l’homme à la fois tel qu’il est devant D
99
ntiers sur le « terrain abstrait de l’orgueilleux
paradoxe
». Il ne nous pardonne guère de faire table rase de ce qu’il appelle
100
l’appui de sa thèse : « Kierkegaard, ce prince du
paradoxe
, comme l’appelle si joliment mon ami Monod. » Selon Nicodème, le term
101
fait jour, et cesse d’apparaître comme un simple
paradoxe
d’intellectuels. D’une façon beaucoup plus générale, nous reconnaisso
102
au Christ. Mais croire au Christ, c’est croire au
Paradoxe
de l’incarnation, c’est croire que Dieu a revêtu la forme de ce monde
103
peut être transformée. — à vrai dire, en vertu du
paradoxe
le plus fou. Nous ne pouvons agir « qu’en vertu de l’absurde » ; mais
104
plus de toute éternité la renoncer ; et c’est le
paradoxe
; mais il faut un courage paradoxal et humble pour embrasser le temps
105
en pure absence. 13. K. entend : en vertu de ce
paradoxe
impensable, l’Incarnation historique de Dieu. Pas de réponse rationne
106
olvant par quelque ingénieuse synthèse — tous les
paradoxes
chrétiens qui gênent si fort notre humaine raison. Mais la foi n’est
107
à tenir Kierkegaard pour une espèce d’esthète du
paradoxe
moral, pour un immoraliste avant la lettre nietzschéenne. Admettons q
108
l’acte de foi, qui saisit dans ce temps l’éternel
paradoxe
de la vie et de la mort du Christ, jette sur tous nos sérieux, poses
109
nait dans un crucifié vaincu ». Par une espèce de
paradoxe
— personne n’a chéri davantage le paradoxe depuis Kierkegaard — M. Mo
110
èce de paradoxe — personne n’a chéri davantage le
paradoxe
depuis Kierkegaard — M. Monod déduit de cette « hypothèse de travail
111
ure communiste devrait dorénavant s’organiser (le
paradoxe
est d’ailleurs soutenable) se substitue dans les esprits les plus viv
112
d’aujourd’hui, se condamner à n’être pas compris.
Paradoxe
d’un génie catholique, isolé de la foule des hommes, par ce qui manif
113
démagogues et philosophes — qui saura vivifier le
paradoxe
d’un rationalisme enthousiaste, c’est elle qui gagnera la vraie batai
114
ationnel de l’acquis : enrichissement. Tel est le
paradoxe
que les systèmes de Hegel et de Comte vont résoudre magistralement. H
115
uple trône et autel. Mais les mots dissimulent le
paradoxe
. 13. Discours du Trône, mars 1830. 14. Voir sur ce point ma Politi
116
ure communiste devrait dorénavant s’organiser (le
paradoxe
est soutenable) se substitue dans les esprits les plus vivants à l’id
117
r l’inactualité des décrets de l’esprit — premier
paradoxe
— a-t-elle pu s’imposer à des peuples entiers, alors que — second par
118
imposer à des peuples entiers, alors que — second
paradoxe
— les clercs qui la défendent paraissent irrémédiablement séparés de
119
it comme à la fois créateur et déterminé. Mais ce
paradoxe
a cessé depuis longtemps d’être essentiel. Lorsqu’un marxiste, aujour
120
ser des énigmes et fatiguer le lecteur à force de
paradoxes
. Je pourrais aussi essayer d’énumérer une foule d’exemples d’actes. J
121
nous approcher de cette mort. Et voici le dernier
paradoxe
: c’est cet instant où nous touchons la mort qui recrée notre vie tem
122
ité et de la réalité, voir Meyerson). Il n’y a de
paradoxe
épistémologique que pour qui refuse d’aborder le problème de la conna
123
nt qu’acte, elle est l’improbabilité essentielle.
Paradoxe
que M. Meyerson a décrit sous le nom de paradoxe épistémologique. » (
124
Paradoxe que M. Meyerson a décrit sous le nom de
paradoxe
épistémologique. » (Arnaud Dandieu). a. « L’Acte comme point de dép
125
démagogues et philosophes — qui saura vivifier le
paradoxe
d’un rationalisme enthousiaste, c’est elle qui gagnera la vraie batai
126
ationnel de l’acquis : enrichissement. Tel est le
paradoxe
que les systèmes de Hegel et de Comte vont résoudre magistralement. H
127
uple trône et autel. Mais les mots dissimulent le
paradoxe
. 14. Discours du Trône, mars 1830. 15. Voir sur ce point ma Politi
128
ure communiste devrait dorénavant s’organiser (le
paradoxe
est soutenable) se substitue dans les esprits les plus vivants à l’id
129
r l’inactualité des décrets de l’esprit — premier
paradoxe
— a-t-elle pu s’imposer à des peuples entiers, alors que — second par
130
imposer à des peuples entiers, alors que — second
paradoxe
— les clercs qui la défendent paraissent irrémédiablement séparés de
131
it comme à la fois créateur et déterminé. Mais ce
paradoxe
a cessé depuis longtemps d’être essentiel. Lorsqu’un marxiste, aujour
132
ser des énigmes et fatiguer le lecteur à force de
paradoxes
. Je pourrais aussi essayer d’énumérer une foule d’exemples d’actes. J
133
nous approcher de cette mort. Et voici le dernier
paradoxe
: c’est cet instant où nous touchons la mort qui recrée notre vie tem
134
le s’est constituée, soit capable de concevoir ce
paradoxe
ou ce scandale d’une éternité seule actuelle ? C’est un mystère plus
135
une prière précise et instante, ne vit-il pas ce
paradoxe
et ce mystère : croire que « l’Éternel est vivant », croire que sa vo
136
suffit à établir pour le chrétien la vérité d’un
paradoxe
que Luther n’a pas inventé, mais qui est au cœur même de l’Évangile.
137
me le répète Luther —, ce que nous nommons ici un
paradoxe
demeure une pure et simple absurdité. Mais alors, on peut se demander
138
on du Dieu qui sauve.) La similitude étonnante du
paradoxe
luthérien et du paradoxe nietzschéen ne saurait être ramenée à quelqu
139
similitude étonnante du paradoxe luthérien et du
paradoxe
nietzschéen ne saurait être ramenée à quelque influence inconsciente,
140
se). Mettre en forme ce qui nous défait, c’est le
paradoxe
génial, l’audace comme malgré soi re-créatrice d’un Chamisso. Les ama
141
Et l’on sait que Nietzsche lui-même aboutit à un
paradoxe
tout semblable à celui de Luther : la liberté est à ses yeux dans la
142
n écrivain est par nature un empêtré. Et voilà le
paradoxe
et l’injustice : c’est qu’on attend, qu’on exige même de ces gens-là
143
n écrivain est par nature un empêtré. Et voilà le
paradoxe
et l’injustice : c’est qu’on attend, qu’on exige même de ces gens-là
144
je pose au prolétaire, il n’y a qu’un cheveu. ⁂
Paradoxes
. — Un intellectuel chômeur n’est pas un homme démoralisé par la priva
145
n écrivain est par nature un empêtré. Et voilà le
paradoxe
et l’injustice : c’est qu’on attend, qu’on exige même de ces gens-là
146
es. Mais utile à soi-même, avant tout, ou par un
paradoxe
assez étrange, utile en soi7, le « beau travail » du vivre goethéen n
147
en eux ne semblait préparer. On peut le dire sans
paradoxe
: Israël n’eût pas eu d’histoire sans la promesse que Dieu fit à Abra
148
le s’est constituée, soit capable de concevoir ce
paradoxe
ou ce scandale d’une éternité seule actuelle ? C’est un mystère plus
149
une prière précise et instante, ne vit-il pas ce
paradoxe
et ce mystère : croire que « l’Éternel est vivant », croire que sa vo
150
uffit à établir, pour le chrétien, la vérité d’un
paradoxe
que Luther n’a pas inventé, mais qui est au cœur même de l’Évangile.
151
mme le répète Luther — ce que nous nommons ici un
paradoxe
demeure une pure et simple absurdité. Mais alors, on peut se demander
152
on du Dieu qui sauve.) La similitude étonnante du
paradoxe
luthérien et du paradoxe nietzschéen ne saurait être ramenée à quelqu
153
similitude étonnante du paradoxe luthérien et du
paradoxe
nietzschéen ne saurait être ramenée à quelque influence inconsciente,
154
d’esprit civique, pour tout dire. Par un curieux
paradoxe
, c’est le régime national-socialiste qui est en train de leur faire d
155
ation indivisible de l’homme libre mais relié, le
paradoxe
vivant et vivifiant de l’un pour tous, tous pour un ! Ainsi, dès l’or
156
a part du feu, et l’on va même parfois jusqu’à ce
paradoxe
de présenter la passion amoureuse comme le couronnement d’un hymen id
157
re européen furent les premiers à s’apercevoir du
paradoxe
politique que nous venons de définir. Ils eurent l’habileté de baser
158
n plus par la morale, mais par l’amour. 6. Les
paradoxes
de l’Occident Ces quelques remarques sur la passion et le mariage
159
d’esprit civique, pour tout dire. Par un curieux
paradoxe
, c’est le régime national-socialiste qui est en train de leur faire d
160
l ne lui déplait pas de se faire le champion d’un
paradoxe
. Tristan aime sa passion, explique-t-il. Il n’aime pas Iseut de chari
161
oyaume du Silence absolu ; et pourtant — voici le
paradoxe
—, nous voyons bien que les grands mystiques, et après eux les romant
162
ssi que s’y révèle une maladie de la personne. Le
paradoxe
de l’expression d’un Indicible est tellement essentiel au romantisme
163
difiée depuis lors. Dès les premiers instants, le
paradoxe
technique de ce drame m’était clairement apparu : il s’agissait de pe
164
sie provençale et l’arabe pour soutenir un pareil
paradoxe
. Mais Schlegel prouvait de la sorte que cette double ignorance était
165
ême s’était civilisée, dans toute la mesure où le
paradoxe
est soutenable. Le duel des chefs était fort en honneur, et suffisait
166
a part du feu, et l’on va même parfois jusqu’à ce
paradoxe
de présenter la passion amoureuse comme le couronnement d’un hymen id
167
on plus par la morale, mais par l’amour. 6.Les
paradoxes
de l’Occident Ces quelques remarques sur la passion et le mariage
168
. Ces hommes nouveaux apparaissent donc comme des
paradoxes
vivants, et cependant nous savons bien que leur libération et leur se
169
effet, la personne chrétienne était une sorte de
paradoxe
: elle unissait l’individu libre et la persona ou fonction sociale, d
170
aque homme. Notez bien que nous retrouvons ici le
paradoxe
essentiel de la personne : à la fois libre et engagée, distincte et r
171
ctrine peut-il comprendre mieux que tout autre le
paradoxe
politique du fédéralisme : la liberté de chacun dans une action commu
172
s autres, qu’ils n’ont pas encore bien compris le
paradoxe
vivant que représente, en chacun de nous, la personne : l’homme qui s
173
il a tout sacrifié au salut de la communauté. Le
paradoxe
central d’une pièce sur Nicolas, sa tension créatrice, réside donc da
174
spectaculaire de cette donnée propose un nouveau
paradoxe
: je dispose d’une scène de 30 mètres de largeur, qui ne peut être oc
175
sie provençale et l’arabe pour soutenir un pareil
paradoxe
. Mais Schlegel prouvait de la sorte que cette double ignorance était
176
Dieu — sitôt qu’on aura décidé de lui céder. (Ce
paradoxe
annonce l’amor fati de Nietzsche.) Quand Béroul limitait à trois ans
177
e la dualité, de la distinction des personnes. Ce
paradoxe
essentiellement manichéen sous-tend l’immense poème du Rhénan. Gottfr
178
même s’était civilisée dans toute la mesure où le
paradoxe
est soutenable. Le duel des chefs était fort en honneur, et suffisait
179
a part du feu, et l’on va même parfois jusqu’à ce
paradoxe
de présenter la passion amoureuse comme le couronnement d’un hymen id
180
on plus par la morale, mais par l’amour. 6.Les
paradoxes
de l’Occident Ces quelques remarques sur la passion et le mariage
181
sie provençale et l’arabe pour soutenir un pareil
paradoxe
. Mais Schlegel prouvait de la sorte que cette double ignorance était
182
Dieu — sitôt qu’on aura décidé de lui céder. (Ce
paradoxe
annonce l’amor fati de Nietzsche.) Quand Béroul limitait à trois ans
183
e la dualité, de la distinction des personnes. Ce
paradoxe
essentiellement manichéen sous-tend l’immense poème du Rhénan. Gottfr
184
même s’était civilisée dans toute la mesure où le
paradoxe
est soutenable. Le duel des chefs était fort en honneur, et suffisait
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a part du feu, et l’on va même parfois jusqu’à ce
paradoxe
de présenter la passion amoureuse comme le couronnement d’un hymen id
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on plus par la morale, mais par l’amour. 6.Les
paradoxes
de l’Occident Ces quelques remarques sur la passion et le mariage
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en a besoin plus que nul autre. Sa devise est un
paradoxe
qu’il n’a pas toujours bien compris. Elle exclut en principe toute do
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. Ces hommes nouveaux apparaissent donc comme des
paradoxes
vivants, et cependant nous savons bien que leur libération et leur se
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effet, la personne chrétienne était une sorte de
paradoxe
: elle unissait l’individu libre et la persona ou fonction sociale, d
190
s Son plan. Notez bien que nous retrouvons ici le
paradoxe
essentiel de la personne : à la fois libre et engagée, distincte et r
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ctrine peut-il comprendre mieux que tout autre le
paradoxe
politique du fédéralisme : la liberté de chacun dans une action commu
192
t les autres, qu’ils n’ont encore rien compris au
paradoxe
vivant que représente en chacun de nous, la personne : l’homme qui sa