1 conserver dans l’admiration son sens critique de Parisienne . C’est une sympathie malicieuse qui anime ses amusants portraits et s

2 le, que l’âme russe — cette âme russe qui pour le Parisien restera toujours « indéfinissable ». M. Walpole, dont nous commençons

3 veille de se marier, Jérôme Parseval, journaliste parisien , rencontre une femme qui incarne aussitôt à ses yeux tout ce qu’il at

4 est qu’il symbolise tout cet état d’esprit « bien Parisien  » dont de récentes statistiques de librairie montrèrent les ravages b

5 puisque nous en sommes au surréalisme, ce produit parisien qui, comme tout ce qui est parisien, hait Paris mais ne saurait vivre

6 e, ce produit parisien qui, comme tout ce qui est parisien , hait Paris mais ne saurait vivre ailleurs… Mais non, il y aurait tro

7 e semble-t-il… 3. Si nous jetons sur les lettres parisiennes un regard distrait mais circulaire, comme dirait Aragon — et je suppo

8 rtains mépris qui passent tellement la « mesure » parisienne — physiologique et morne — que le fait même de s’y essayer définit ce

9 r Ruhlmann, le photographe Kertész… L’avant-garde parisienne la plus fringante et bariolée. Il y a là quelque mystère ; demandons-

10 alité. (Et je ne parle ici à peu près que d’amis, parisiens au surplus.) Jamais, peut-être, une génération n’avait trouvé spontan

11 iguré certains aspects de ce mouvement littéraire parisien .

12 pas que nous en commettions beaucoup plus que les Parisiens  : simplement à d’autres endroits. (Exercice pour enfants des écoles d

13 10. Et parmi eux, la majorité des intellectuels parisiens de droite et de gauche, qui glorifient leur impuissance sous le nom d

14 Hitler, plusieurs fois renversé par les électeurs parisiens réunis en meeting à Bullier, pourrait bien se fâcher un jour et décré

15 je me vis obligé de traverser à pied la banlieue parisienne . C’était du côté des faubourgs qui portent ce nom étrange du Kremlin-

16  désarroi » de l’après-guerre, le grand quotidien parisien s’empressait d’ailleurs de faire suivre l’annonce du mal de celle de

17 emblent déprimer depuis deux ans l’intelligentsia parisienne , pourraient bien se résoudre, au cours de ces débats et sous la press

18 r de journaux d’opinion, peu initié aux parlottes parisiennes , aux complots de salons, de bureaux ou de cafés, à l’agitation dramat

19 un peu fourré son nez dans le monde de l’édition parisienne pour savoir que ce cas est courant, et qu’il est même tellement coura

20 cours, comme chaque jour, la plupart des journaux parisiens et méridionaux. Un vieux bonhomme au nez violacé traîne ses pantoufle

21 e chiffre des volontaires engagés par les bureaux parisiens diminue très rapidement d’une semaine à l’autre. Le plein est fait. E

22 à peu près régulièrement à l’inverse du critique parisien . Il trouve concret ce que le critique aura jugé paradoxal et gratuit,

23 renseignent pas clairement. Et que penser d’un «  Parisien  » qui manifeste l’intention de rester ici tout l’hiver ? C’est plutôt

24 renseignent pas clairement. Et que penser d’un «  Parisien  » qui manifeste l’intention de rester ici tout l’hiver ? — C’est plut

25 vre ; — s’il est moins démoralisant que le régime parisien  ; — s’il endort ou s’il excite l’esprit ; — enfin s’il rend neurasthé

26 renseignent pas clairement. Et que penser d’un «  Parisien  » qui manifeste l’intention de rester ici tout l’hiver ? C’est plutôt

27 à peu près régulièrement à l’inverse du critique parisien . Il trouve concret ce que le critique aura jugé paradoxal et gratuit,

28 rcours comme chaque jour, la plupart des journaux parisiens et méridionaux. Un vieux bonhomme au nez violacé traîne ses pantoufle

29 Troisième partieL’été parisien 2 juillet 1935 Arrivée à Paris. — Après la Beauce au grand so

30 François Porché. Mais j’avoue que cet article de Parisien est moins heureux que celui de la Romorantine. M. Porché estime que d

31 llemande comme les embouteillages de l’atmosphère parisienne . On ne se retourne même plus. 9 novembre 1935 Ville pavoisée po

32 de Rougemont (8 juillet 1939)n Dans ce studio parisien , dont les larges fenêtres regardent un des boulevards les plus bruyan

33 propre ?… Le voici à Paris pour ma chance et fort Parisien , à ce qu’il me semble. Entre deux averses de cet été inclément, nous

34 ient les mystiques arabes. L’exemple du théâtre «  parisien  » détient une signification plus riche pour notre objet. La bourgeois

35 juin 1939 À Saint-Germain-des-Prés, le printemps parisien , ce soir, tourne à l’été. La lumière mûrit là-haut, sur le clocher ro

36 cisme d’un Anatole France, l’élégance d’une ligne parisienne , l’étiquette d’un bourgogne fameux présenté par le maître d’hôtel. To

37 onnue ou niée, et souvent par la faute des élites parisiennes  : le peuple de France est grave, ou plus exactement il est sérieux. I

38 etite échelle. Dans plusieurs usines de la région parisienne , ils se firent embaucher par groupes, comme manœuvres. Au bout de tro

39 existences provinciales, Londoniens, Madrilènes, Parisiens ou Romains, avec nos clans, nos écoles, nos partis et nos disputes ce

40 la seconde et dernière page de plusieurs journaux parisiens . Le censeur astucieux, possédé par l’idée d’empêcher le peuple de sav

41 ubrique « Problème allemand », nombre de journaux parisiens me semblent s’occuper principalement du statut de la Ruhr, d’alliance

42 existences provinciales, Londoniens, Madrilènes, Parisiens ou Romains, avec nos clans, nos écoles, nos partis et nos disputes ce

43 ’eau entre chaque phrase : « Il y a des gens, des Parisiens , qui trouvent que les Boches sont corrects… Well… Quand un gangster d

44 in 1939 À Saint-Germain-des-Prés, le printemps parisien , ce soir, tourne à l’été. La lumière mûrit là-haut, sur le clocher ro

45 au entre chaque phrase : — « Il y a des gens, des Parisiens , qui trouvent que les Boches sont corrects… Well… Quand un gangster d

46 taient au Paris d’avant-guerre ses plus élégantes Parisiennes . Je sais bien qu’il est agaçant de parler de Proust dès qu’il s’agit

47 cisme d’un Anatole France, l’élégance d’une ligne parisienne , l’étiquette d’un Bourgogne fameux présenté par le maître d’hôtel. To

48 onnue ou niée, et souvent par la faute des élites parisiennes  : le peuple de la France est grave. Ou plus exactement, il est sérieu

49 existences provinciales, Londoniens, Madrilènes, Parisiens ou Romains, avec nos clans, nos écoles, nos partis et nos disputes ce

50 existences provinciales, Londoniens, Madrilènes, Parisiens ou Romains, avec nos clans, nos écoles, nos partis et nos disputes ce

51 alité. (Et je ne parle ici à peu près que d’amis, parisiens au surplus). Jamais, peut-être, une génération n’avait trouvé spontan

52 vre ; — s’il est moins démoralisant que le régime parisien  ; — s’il endort ou s’il excite l’esprit ; — enfin s’il rend neurasthé

53 renseignent pas clairement. Et que penser d’un «  Parisien  » qui manifeste l’intention de rester ici tout l’hiver ? C’est plutôt

54 à peu près régulièrement à l’inverse du critique parisien . Il trouve concret ce que le critique aura jugé paradoxal et gratuit,

55 rcours comme chaque jour, la plupart des journaux parisiens et méridionaux. Un vieux bonhomme au nez violacé traîne ses pantoufle

56 Troisième partieL’été parisien 2 juillet 1935 Arrivée à Paris. — Après la Beauce au grand so

57 let, j’assistais à la naissance dans une clinique parisienne de mon fils Nicolas, je rentrais chez moi Porte d’Italie vers cinq he

58 llemande comme les embouteillages de l’atmosphère parisienne . On ne se retourne même plus. 9 novembre 1935 Ville pavoisée po

59 quant à la jeunesse intellectuelle française, la parisienne tout au moins, elle s’intéressait davantage aux finalités alléguées q

60 in 1939 À Saint-Germain-des-Prés, le printemps parisien , ce soir, tourne à l’été. La lumière mûrit là-haut, sur le clocher ro

61 ocolat pour votre femme, ça, c’est des cigarettes parisiennes , pour vous. Maintenant, écoutez. La justice militaire ne veut pas de

62 ’eau entre chaque phrase : « Il y a des gens, des Parisiens , qui trouvent que les Boches sont corrects… Well… Quand un gangster d

63 taient au Paris d’avant-guerre ses plus élégantes Parisiennes . Gratin sans titres de noblesse, sauf par alliances. Le divorce étan

64 cisme d’un Anatole France, l’élégance d’une ligne parisienne , l’étiquette d’un bourgogne fameux présenté par le maître d’hôtel. To

65 onnue ou niée, et souvent par la faute des élites parisiennes  : le peuple de la France est grave. Ou plus exactement il est sérieux

66 ficultés que rencontrent aujourd’hui les journaux parisiens  : le manque de papier tout d’abord. Il peut y avoir plus que du mauva

67 la seconde et dernière page de plusieurs journaux parisiens . Un censeur astucieux, possédé par l’idée d’empêcher le peuple de sav

68 Auden, Eliot, André Breton, et l’existentialisme parisien , non sans sévérité, malgré tant de boissons dès qu’on se rencontre… L

69 semblent. Un Chinois pensera de même que tous les Parisiens sont interchangeables. Ces ressemblances universelles n’existent que

70 ortir. C’est la lenteur américaine qui agacera le Parisien . Leur matérialisme. Ils attachent beaucoup plus d’importance que vou

71 pas que nous en commettions beaucoup plus que les Parisiens  : simplement à d’autres endroits. (Exercice pour enfants des écoles d

72 erlinoise, puis new-yorkaise, et une partie de la parisienne se crurent, au xxe siècle, et furent dans une large mesure antirelig

73 ’y sont montrés lourds et stupides, les marxistes parisiens ridicules. Mettons fin à cette comédie. Nous savons désormais que les

74 erlinoise, puis new-yorkaise, et une partie de la parisienne , au xxe siècle, se crurent et furent dans une large mesure antirelig

75 availlisme anglais et scandinave, nouvelle gauche parisienne , dissidences philosophiques, etc. Que reste-t-il ? Comment juger ? On

76 erlinoise, puis new-yorkaise, et une partie de la parisienne , au xxe siècle, se crurent et furent dans une large mesure antirelig

77 incline régulièrement ses choix. Un grand journal parisien du soir publiait l’automne dernier en première page la photo « exclus

78 vœux du Nouvel An qu’il adresse à un hebdomadaire parisien , souhaite « la paix entre les peuples et la guerre dans la littératur

79 , et Retinger y voit un trait de l’intelligentsia parisienne de cette époque. Il a rencontré Gide dans un train entre Prague et Pa

80 rit au comte Zamoyski, qui a de grandes relations parisiennes . Trois jours plus tard, le voilà libéré. Sitôt à Paris, il court chez

81 l obtient un visa britannique. Il revoit ses amis parisiens , raconte partout son aventure — comme en témoigne le Journal de Gide

82 r des érudits allemands de « petit maître d’école parisien  »90. Ce personnage obscur n’en eut pas moins le cœur de s’adresser à

83 sta point. Il ne venait à l’idée d’aucun étudiant parisien au xiie siècle de s’étonner d’avoir pour directeur l’Allemand Albert

84 hocolat pour votre femme, ça c’est des cigarettes parisiennes , pour vous. Maintenant, écoutez. La justice militaire ne veut pas de

85 ue, sont : le Nouveau Cynée d’Émeric Crucé, moine parisien , 1623 ; le Grand dessein de Sully, ministre huguenot d’Henri IV, 1638

86 iotisme foncier. Je l’avais connue cosmopolite et parisienne , au sens noble que définit la seule Société des esprits. Et j’ai vu q

87 inze ans, croyant copier les « existentialistes » parisiens . Wheeler Hall, je m’annonce au concierge et j’attends dans un corrido

88 la mode de naguère dans les revues d’avant-garde parisiennes  : faut-il brûler Ernest Ansermet ? Nul doute que la Genève de Calvin

89 ent avec les plans du xviie , dont celui du moine parisien Émeric Crucé, qui propose une série de « grands travaux européens » ;

90 d’hui sur le dogme est celle de l’existentialisme parisien . « L’existentialisme, écrit le chef de cette école, n’est pas autre c

91 éflexion, la décision. Je me mets dans la peau du Parisien , du Viennois ou du Bruxellois, candidats naturels ou déjà désignés à

92 où les petits nègres apprenaient dans les manuels parisiens que leurs ancêtres étaient gaulois et blonds. Et l’on sait ce qu’a pr

93 ni ses fautes (pas plus nombreuses que celles des Parisiens , mais faites à d’autres endroits) ni son accent (qui est dur et sec à

94 flexion, la décision. Je me mets dans la peau du Parisien , du Viennois ou du Bruxellois, candidats naturels ou déjà désignés à

95 gnit, très gentiment, de ce que durant nos années parisiennes , nous n’ayons pu, ou cru pouvoir, nous rencontrer. « Ce sont de ces c

96 rs de guerre, et de l’évocation d’une adolescence parisienne à celle d’une inénarrable incorporation comme volontaire cycliste en

97 te, qui sont triples : l’élocution bien déliée du Parisien , la chaleur drôle du Méridional et la retenue parfois un peu rêveuse

98 gnit, très gentiment, de ce que durant nos années parisiennes nous n’ayons pu, ou cru pouvoir, nous rencontrer. « Ce sont de ces co

99 s graves méfaits des bureaucrates et technocrates parisiens et parmi les plus lourdes conséquences de l’exploitation abusive de l

100 itation abusive de la province par le centralisme parisien , on compte le sous-développement de plus en plus accentué de vastes r

101 s graves méfaits des bureaucrates et technocrates parisiens et parmi les plus lourdes conséquences de l’exploitation abusive de l

102 itation abusive de la province par le centralisme parisien , on compte le sous-développement de plus en plus accentué de vastes r

103 açade trompeuse ? Ou simplement parce que la mode parisienne veut qu’on essaie de « démystifier » à n’importe quel prix n’importe

104 incline régulièrement ses choix. Un grand journal parisien du soir publiait l’automne dernier en première page la photo « exclus

105 le jour : le Nouveau Cynée d’Émeric Crucé, moine parisien , en 1623 ; le « Grand Dessein » du duc de Sully, ministre huguenot d’

106 s graves méfaits des bureaucrates et technocrates parisiens et parmi les plus lourdes conséquences de l’exploitation abusive de l

107 itation abusive de la province par le centralisme parisien , on compte le sous-développement de plus en plus accentué de vastes r

108 e tenir son rôle convenu dans le rite des émeutes parisiennes . L’acte politique par excellence va consister à prendre, au nom de l’

109 ournal et celles de l’automne 32 dans la banlieue parisienne surprend, déroute. Le ton, peut-être. Le fond demeure ce qu’il était,

110 a vie ; et j’entends un jeune professeur de lycée parisien dire de ses confrères : « Ils ont choisi l’enseignement pour fuir, di

111 répression que l’on sait, royaliste, étatique et parisienne . Mais les suites politiques de la pensée de Calvin n’ont pas à être i

112 it de ce que pense un vain peuple d’intellectuels parisiens , voici l’état du groupe ON en 1933 : Rops et Jardin (et peut-être Dup

113 Bohême Georges Podiebrad au xve siècle, du moine parisien Émeric Crucé au xvie siècle, du duc de Sully, de Comenius, et de Wil

114 tous ces réfugiés italiens, lorrains, dauphinois, parisiens , exilés dans maints pays d’Europe par la révocation de l’édit de Nant

115 ours quelque part (on cherche même dans la région parisienne ) : mais à quel prix ? Épuisé ou inutilisable, le résultat est le même

116 les quelque dix millions d’habitants de la région parisienne  ? les 12 ou 13 millions d’habitants de New York ou de Tokyo ? Un mair

117 plus payer. 14. Un jour, le préfet de la région parisienne eut l’idée, quelque peu subversive, de convoquer une conférence de to

118 te si on les voyait marcher. Un chauffeur de taxi parisien me dit : — Je ne comprends plus les jeunes. Mon fils s’est acheté une

119 la papauté, non du roi de France ni de la Commune parisienne . Quant aux autorités choisies pour chaque commune ou compagnie, elles

120 tenir son rôle convenu dans les rites des émeutes parisiennes . L’acte politique par excellence va consister à prendre, au nom de l

121 des types à manches de lustrine dans des bureaux parisiens ou londoniens, à la fin du xixe siècle, et qui ne tiennent compte d’