1 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
1 di soir, dans la salle du Lyceum, M. Conrad Meili parla des écoles qui représentent la peinture française, des débuts du xixe
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
2 bre. Ce mot de grandeur revient souvent lorsqu’on parle de cette œuvre : je ne sais s’il faut en voir la raison dans la force
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
3 stes n’ont rien à dire, mais savent admirablement parler . Ils érigent donc en doctrine leur impuissance. « Il n’y a pas de pen
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
4 ulture le péril n’existe que pour autant qu’on en parle , la vraie « question asiatique » étant une question politique. On peu
5 eux, apportent des documents, savent de quoi ils parlent , ils se récusent lorsqu’il s’agit de conclure. Un écrivain grec, M. E
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
6 e 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard pour parler du Vinet de M. Seillière, de ce nouveau chapitre qu’il vient d’ajoute
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
7 des machines, un Saint-John-Perse, un Supervielle parlent avec des mots de tous les jours aux vivants et aux morts : Mère, je s
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
8 yce même… Trois noms qui permettent, je crois, de parler d’un grand siècle littéraire irlandais ; ce que d’ailleurs Mlle Simon
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
9 op tard pour les éduquer, il faudrait balayer. Je parle en général, sachant bien qu’un Romier, un Bainville, quelques autres,
9 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
10 ion de partager les conditions de vie et qui nous parlèrent l’un de la Réalité prolétarienne, l’autre de la Mentalité prolétarien
10 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
11 la fois et désinvolte de son récit. On a souvent parlé d’excès de lyrisme à propos des premiers ouvrages de Montherlant. Cet
12 . Le tragique de la vie ne lui échappe pas. Il en parle , il le chante avec pathétique. Mais c’est parce qu’il est poète : le
11 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
13 omment éviter la nôtre. » La place me manque pour parler comme j’aurais voulu le faire des deux autres parties du volume, d’un
12 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
14 é par des bœufs blancs. Comme une apparition. (Tu parlais de chromos, de romantisme… nous voici dans une réalité bien plus étra
15 te vaguement heureuse d’être pliée au vent qui ne parle jamais. Nous fûmes si près de choir dans ton silence. Nature ! qui no
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
16 de vue irréductibles, du moins M. Malraux a fait parler son Chinois de telle façon qu’ils ne le paraissent point. Et alors le
14 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
17 es. Sincérité, le mal du siècle. Tout le monde en parle , et chacun s’en autorise pour excuser sa petite faiblesse originale :
18 lui — et l’étonnement indigné du spectateur. Pour parler avec un peu de clairvoyance de ce dont nous avons vécu jusqu’à tel jo
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
19 re plaisir, un peu plus viennois que naturel s’il parle de choses d’art comme on fait dans Proust, si les passions qu’il nous
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
20 e montai. Il n’y avait que des dames. Personne ne parlait . La jeune femme qui s’était penchée vous ressemblait tant. Mais je n’
21 s couloirs implacablement brillants, je me pris à parler à haute voix, par bribes de phrases incohérentes. Je voyais avec une
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
22 uve, pour mon compte, dans le fait que je ne sais parler de lui autrement que par métaphores.) 5. M. Zimmer, dans la Gazett
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
23 idée de génie vint s’asseoir certaine nuit. Elle parla par la bouche de Lugin, sa langue dans la langue de Lugin : « Le ride
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
24 r un sens du miracle assez bouleversant. Et je ne parle pas du miracle genre conte de fée, comme le Voyage imaginaire en mont
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
25 savons… Mais pour Aragon, ce n’est point façon de parler . Son « nulle part » est sans dérobade possible par sous-entendu. Pas
26 vivante ; si je dénie à des incrédules le droit à parler des choses de la foi comme étant d’un ordre qui leur échappe ; de mêm
27 de. Aigles d’amours, oiseaux doux et cruels, nous parlerons vos langues aériennes. On n’acceptera plus que des valeurs de passion
21 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
28 en a près de 50, si les peintres dont nous allons parler méritent d’être appelés jeunes, c’est par leurs œuvres avant tout. D’
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
29 comme M. Albert Muret dont le Journal de Genève parlait naguère, tu mangeras avec appétit une poule au riz arrosée d’un savou
23 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
30 zio, Pola Negri, Charly Clerc, Mrs. Balfour. Vous parlez de « procédés lassants ». Pierre Girard n’écoute plus : il pense à de
31 ce moment s’approche M. Piquedon de Buibuis, qui parle toujours de Weber… Mais au fait, si vous n’aviez pas lu ce livre ? Ah
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
32 e mépris de la littérature (juillet 1927)o I Parler littérature Si je prononce le nom de tel de vos confrères, si je d
33 z-vous. Mais j’ai tué la littérature en moi, n’en parlez plus, j’en sors, je l’abandonne… Mais notre paysan, rusé : — Vous l’a
34 issant, à force de le crier sur les toits. Ainsi, parler littérature, c’est faire la part du feu. Je dis ces noms, ces opinion
35 , aujourd’hui, à ce qu’il ne tolère pas qu’on lui parle littérature. Mais il y a des mépris qui sont de sournoises déclaratio
36 ttératuré » des écrivains d’aujourd’hui. Quand il parle littérature, il a toujours l’air de mettre un peu les pieds dans le p
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
37 — sont du meilleur Jaloux, de ce Jaloux qui sait parler mieux que personne des poètes scandinaves et des romantiques allemand
26 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
38 iel du monde ; le plus riche, au point qu’il peut parler d’égal à égal avec beaucoup d’États ; le plus parfait aussi. Son succ
39 t rares dans son livre. En général, il se borne à parler de problèmes techniques où son triomphe est facile. C’est le technici
40 encore plus grand, et de meilleure qualité. Je ne parle pas de l’Amérique. 2. Victor Cambon, préface à Henry Ford, Ma vie et
27 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
41 us êtes tout près de comprendre… Mon voisin avait parlé tout haut ; personne pourtant ne se détournait. Comment pouvais-je êt
42 e de cette pêche miraculeuse — c’est une façon de parler — à laquelle on se livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de p
43 livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de parler . On dit que j’ai vécu d’illusions, avouez que les miennes étaient de
44 s des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous parlèrent , bientôt dissous dans le vent. Tout était reflet, passages, allusions
45 ers la simultanéité de ses manifestations. Gérard parle avec une liberté magnifique et angoissante. Il mêle tout dans le temp
46 sque plus rien ; à peine, de temps en temps, s’il parlait à voix basse à son homard, qui semblait d’ailleurs endormi. En passan
28 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
47 Écoutons Garine, l’un de ces chefs (c’est lui qui parle au nom de l’auteur, je pense) : « Il me semble que je lutte contre l’
29 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
48 Sachons gré à M. de Pourtalès de ce qu’il préfère parler d’illusion là où nos psychiatres proposeraient de moins jolis mots ;
30 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
49 ramène en soi, n’ayant plus où se prendre » comme parle un de nos classiques. Repoussé par le monde parce qu’il n’est pas enc
31 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
50 ans un autre souvenir. Qui parmi nous sait encore parler de sa mère avec cette virile et religieuse tendresse ? C’est un Chino
51  ? Rendre impuissant c’est à coup sûr tuer. Or on parle de l’élever à la présidence de la République. Qu’un tel acte serait a
32 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
52 critique fort alerte. Jugez-en à la façon dont il parle de « ses quelques succès, si disproportionnés avec son mérite ». Il a
33 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
53 ransporté dans un bal costumé, parmi des gens qui parlent une langue totalement incompréhensible, rient et s’enivrent comme plu
34 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
54 , l’on dirait, qui ne connaît pas son auteur. Qui parle par sa bouche ? Il règne dans ses Hymnes une sérénité presque effraya
55 otima. » On rougirait à moins. — « Je ne puis pas parler de lui, ici à Francfort, écrivait Bettina, car aussitôt l’on se met à
35 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
56 emin, Hans le gardeur d’oies, le gueux Joseph qui parle à son chien en mourant, une fille qui chante et des enfants surtout,
36 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
57 a son salut dans un subterfuge : il insinua qu’il parlait au nom d’une secte orientale. Aussitôt la discussion de reprendre, et
58 ale. Aussitôt la discussion de reprendre, et l’on parla défense de l’Occident. L’ange s’enfuit par l’un des nombreux trous de
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
59 ne voyage pour personne. Je ne prétends pas même parler au nom de ma génération, ne m’étant pas livré à l’enquête préalable q
60 e que je dirai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va parler , de grâce mettez-lui les mains sur la bouche ! Donnez-lui sa choucrou
61 auvre utopiste, etc. Ce sont les positivistes qui parlent ainsi, ceux qui croient aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peu
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
62 ons. Revenons au civil. Au village, quand on vous parle avec respect et trémolo d’un môssieu très instruit, vous êtes presque
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
63 ible tant que la loi est la même pour tous. Je ne parle pas des manuels d’histoire, dont il est aujourd’hui démontré qu’ils d
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
64 plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On remarque ch
65 ns d’enfants. On y parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… Dans ce milieu l’e
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
66 ondre aux besoins de l’époque. Pauvre époque ! On parle sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement insat
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
67 la jalousie rancie armée de pédantisme, et je ne parle pas du décor, des odeurs, de la poussière, des petites habitudes sord
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
68 ire des haltères et rester pacifiste. NOTE C Vous parlez de la grande vulgarité de mes attaques. Ce qui est vulgaire, au plein
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
69 ne voyage pour personne. Je ne prétends pas même parler au nom de ma génération, ne m’étant pas livré à l’enquête préalable q
70 e que je dirai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va parler , de grâce mettez-lui les mains sur la bouche ! Donnez-lui sa choucrou
71 auvre utopiste, etc. Ce sont les positivistes qui parlent ainsi, ceux qui croient aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peu
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
72 ible tant que la loi est la même pour tous. Je ne parle pas des manuels d’histoire, dont il est aujourd’hui démontré qu’ils d
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
73 plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On remarque ch
74 ns d’enfants. On y parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… Dans ce milieu l’e
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
75 ondre aux besoins de l’époque. Pauvre époque ! On parle sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement insat
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
76 la jalousie rancie armée de pédantisme, et je ne parle pas du décor, des odeurs, de la poussière, des petites habitudes sord
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
77 ire des haltères et rester pacifiste. NOTE C Vous parlez de la grande vulgarité de mes attaques. Ce qui est vulgaire, au plein
50 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
78 ? ») d’aimables biographes : M. de Pourtalès, qui parle toujours excellemment du « cœur des autres » comme dit M. Gabriel Mar
51 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
79 rôti ce que le style à la pensée. Il arrive qu’on parle , en art culinaire, du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de p
80 u plat idéal : Du Bos en sauce Marthaler. Mais ne parlons pas de mangeaille : c’est tout de suite écœurant et prétentieux. Je s
81 remarque simplement qu’on n’est jamais mieux pour parler qu’en face d’une assiette pleine : l’occupation agréable et essentiel
82 mann. Mais il s’agit de les vivre plutôt que d’en parler vous voyez bien que j’ai quitté cette table écroulée, dans la fumée e
52 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
83 re de mon univers. La vision « autre » dont vous parlez traduit simplement une variation dans mes relations avec le monde. En
53 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
84 l Baba est le dernier héros musulman qui ait fait parler de lui en Hongrie. Il s’appelait en vérité Kehl Baba, ce qui signifie
85 ur, ce n’est pas joli, ce n’est pas fantaisie. Je parle simplement de vérité et de mensonge, opposant une réalité vivante à u
86 l perd le sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait français. J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour ri
87  », le « prix de l’action » et leur morale qui ne parle que d’obligations dont on ne saurait à la légère se débarrasser sans
88 afé trop amer qui pince la gorge. Dehors, nous ne parlons pas : le froid paralyse la mâchoire. 6. Doutes sur la nature du Su
89 aurait l’impression que je suis zur Sache, que je parle de mon sujet, — étant admis que mon sujet soit la Hongrie, ce qui me
90 ce que j’« exalte les valeurs de passion » — pour parler comme le seul Clerc qui n’ait pas trahi — qui me paraissent être la g
54 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
91 qui passe toutes les mesures de l’esprit humain, parle aux dieux avec orgueil, et finit par succomber à son « hybris » : il
55 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
92 ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en parlais … Il leur suffirait de l’image d’un bibelot d’une sorte bizarre. Alors
93 s bras en balançant vivement la tête. Quand elles parlent , la voix un peu rauque, voluptueuse ; quand elles chantent, les moire
94 ndonner d’une certaine manière. En France, chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit caillou. Ici,
95 llectuels. Les Français aiment par goût d’en bien parler . Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vien
96 Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles parlent en égyptien, « car c’est la langue qu’elles apprennent de leurs mères
97 qui lui donna sa musique nationale17. Les signes parlent , et certains sages : nous entrons dans une ère égyptienne. Mais que d
98 ais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais plus parler en vers et la prose n’indique que les choses les plus évidentes. C’es
99 x mots suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en parle  ? Tout en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des a
56 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
100 s mêmes, desséchant les sources de notre foi. Qui parlait donc d’un « humanisme scientifique » ? Nous avons été pris de vitesse
101 nt homme, c’est avoir accès au divin. Que sert de parler d’humanisme « chrétien » ? L’humanisme est de l’homme, le christianis
57 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
102 neuve perpétuellement de la vérité religieuse. Il parle des religions avec une incroyable légèreté, — en littérateur qui cher
103 convertir ces idolâtres, ces fétichistes, à leur parler de Luther et de la Vierge de Lourdes, à leur révéler les culottes de
104 , clame-t-on de toutes parts aux chrétiens. Assez parlé de Vérité, ce sont des réussites qu’il nous faut. Saluons enfin le rè
58 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
105 Préface d’un si brillant catalogue. Parce qu’ils parlent un peu pour nous et parce qu’ils nous parlent, nous avons demandé à c
106 ils parlent un peu pour nous et parce qu’ils nous parlent , nous avons demandé à ces artistes de venir dans notre cercle. Hériti
107 s raisonnables, nous faisions des projets dont on parlait , la nuit, dans les chambres où les curiosités et les enthousiasmes en
108 xistence d’un « art protestant ». En effet, on ne parlait ici que d’« artistes protestants ». Mais cela n’empêche pas de recher
59 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
109 tous les catholiques qu’elle rencontre et qui lui parlent de leur foi se distinguent par une humanité charmante, « une façon na
110 ’est peut-être à l’endroit de cette œuvre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous y s
111 aring. En voici la conclusion. (C’est Blanche qui parle au père Michaël.) Vous comprenez tout à présent. Je vous demande seu
112 t absurde, voire aux yeux de la foi scandaleux de parler de conversion d’un protestantisme au catholicisme ou l’inverse. On ne
113 laire religieux. 19. Soulignons qu’un pasteur ne parlerait pas autrement. 20. Pages 495-499. g. « Au sujet d’un grand roman :
60 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
114 e monde, l’énorme asile de fous dont Eiichi avait parlé à son père — mort maintenant —, tourmenté par l’emprise du militarism
61 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
115 bête. Il est merveilleusement intelligent. On n’y parle strictement que de psychologie et des ruses de l’art, sans que ne s’o
116 d, un homme qui ne vous lâche plus. Il a beaucoup parlé de lui-même. Mais là où d’autres produisent l’impression pénible de s
62 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
117 qu’il est un écrivain protestant est une façon de parler que beaucoup contesteront, Gide sans doute le premier. 27. Paul Bour
63 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
118 nnaître à ce seul philosophe le privilège d’avoir parlé sans complicité de ce qui nous détruit : Rudolf Kassner donne la sens
64 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
119 x — mais la biblique, qui est vivante. Ainsi tous parlent un même langage, qu’ils l’inscrivent sur le papier ou dans la terre.
120 tel sens de la communauté put induire certains à parler de l’unanimisme de Ramuz. Mais comment Ramuz croirait-il à l’être col
121 ’élémentaire », écrivait-il dans ses Six Cahiers. Parlons plutôt de son « communisme », nullement collectiviste d’ailleurs, mai
65 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
122 comme Victor Margueritte ou Barbusse. À droite on parle plutôt de « rigueur », en serrant les dents. Mais partout, l’élégance
66 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
123 « le devis des choses grandes et secrètes » comme parle Jérôme Cardan, l’on en trouve dans toutes ses œuvres assez de signes
124 minable patience. N’est-ce point ce tréfonds dont parle Jacob Boehme, et qui « contient l’élément pur, mais aussi l’être somb
125 l’enfant : n’est-ce point pour se défendre qu’il parle si fort, qu’il vante ses pouvoirs avec une étrange exagération ? Et v
126 nt place à une stupeur désolée. « Je ne sais plus parler . » Le renoncement dès lors est fatal. « Moi ! moi qui me suis dit mag
127 ar une cotte d’invisible silence. Vous pouvez lui parler sans le troubler : les mots n’atteignent plus son rêve profond. Et le
128 rature, puisque écrire signifie pour lui révéler, parler , crier, miraculer le réel. Au contraire l’on peut considérer sans par
67 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
129 Philosophies, ou naissants, de Réalité. (Et je ne parle ici à peu près que d’amis, parisiens au surplus.) Jamais, peut-être,
68 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
130 iolence » ! On songe à cette race de moutons dont parlait Élisée Reclus, et qui sont plus néfastes que les plus violents catacl
69 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
131 tribué de leurs aigreurs, les gigolos drogués qui parlent de dialectique et croient que Hegel est arrivé, tous ceux qui haïssen
70 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
132 un cours sur la technique du passage à l’absolu, parle de noumènes, d’immanence, de contingence, et l’on ne voit pas, dit M.
71 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
133 ssumer son bien ni son mal, — et sans cesse il en parle , car la Société vit sous le règne des jugements. Mais d’autre part, p
134 e règne des jugements. Mais d’autre part, peut-on parler réellement du mal, quand presque plus personne n’y croit avec sérieux
72 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
135 ur nous une signification précise, et que nous en parlons à cette place. André Bridoux, dans les remarques à mon sens si import
136 einte » un petit air anarcho ou pleurard… Et l’on parla pourtant de la conscience morale. On en parla, bien sûr, comme d’une
137 ’on parla pourtant de la conscience morale. On en parla , bien sûr, comme d’une de ces célébrités respectables et séniles dont
138 t pouvoir remarquer « que l’on n’est pas ici pour parler de théologie et de subtile philosophie ». André Philip, défenseur de
73 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
139 is ce n’est pas ici du concept de la foi que nous parlons . C’est de la foi vivante. Or, cette foi, nul homme n’est capable de l
140 veux ignorer hic et nunc. Peut-être.) Je ne veux parler ici que du principe de notre politique ; il est bien clair qu’elle co
74 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
141 mythomanie ; les « Forces économiques », dont ils parlent avec tremblement, n’existent pas. Elles font partie de ces créations
142 a foi peut en donner jusqu’au bout le courage. Je parle de la foi chrétienne où je veux être, de ce suprême « choix » qui ne
143 e moi, mais qui soudain me choisit, me saisit. Je parle de cette seule chose au monde qui n’ait pas besoin d’arguments pour j
75 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
144 e prétexte d’un malentendu plus tenace. Lorsqu’on parle de paradoxe, Tartempion se souvient du café du Commerce, tandis que l
145 tre la passion de Kierkegaard. Mais alors M. Truc parle des « brumes nordiques » ! Car la métamorphose a pour effet certain d
146 es chœurs de Schubert après boire — et les hommes parlaient lentement, parlaient peu —, c’est le secret de votre bienveillance qu
147 après boire — et les hommes parlaient lentement, parlaient peu —, c’est le secret de votre bienveillance que je voudrais recherc
76 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
148 us êtes tout près de comprendre… Mon voisin avait parlé tout haut ; personne pourtant ne se détournait. Comment pouvais-je êt
149 e de cette pêche miraculeuse — c’est une façon de parler  — à laquelle on se livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de p
150 livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de parler . On dit que j’ai vécu d’illusions, avouez que les miennes étaient de
151 s des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous parlèrent , bientôt dissous dans le vent. Tout n’était que reflet, passages, all
152 nsparaît au travers de ses manifestations. Gérard parle avec une liberté magnifique et angoissante. Il mêle tout dans le temp
153 sque plus rien ; à peine, de temps en temps, s’il parlait à voix basse à son homard, qui semblait d’ailleurs endormi. En passan
77 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
154 l Baba est le dernier héros musulman qui ait fait parler de lui en Hongrie. Il s’appelait en vérité KehlBaba, ce qui signifie
155 ur, ce n’est pas joli, ce n’est pas fantaisie. Je parle simplement de vérité et de mensonge, opposant une réalité vivante à u
156 l perd le sentiment, disait-on, du temps que l’on parlait français. J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour r
157  », le « prix de l’action » et leur morale qui ne parle que d’ obligations dont on ne saurait à la légère se débarrasser sans
158 afé trop amer qui pince la gorge. Dehors, nous ne parlons pas : le froid paralyse la mâchoire. vi Doutes sur la nature du s
159 ait-il l’impression que je suis zur Sache, que je parle de mon sujet, — étant admis que mon sujet soit la Hongrie, ce qui me
160 ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en parlais … Il leur suffirait de l’image d’un bibelot d’une sorte bizarre. Alors
161 s bras en balançant vivement la tête. Quand elles parlent , la voix un peu rauque, voluptueuse ; quand elles chantent, les moire
162 ndonner d’une certaine manière. En France, chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit caillou. Ici,
163 Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles parlent en égyptien, « car c’est la langue qu’elles apprennent de leurs mères
164 qui lui donna sa musique nationale12. Les signes parlent , et certains sages : nous entrons dans une ère égyptienne. Mais que d
165 mais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais pas parler en vers et la prose n’indique que les choses les plus évidentes. C’es
166 x mots suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en parle  ? Tout en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des a
167 ce que j’« exalte les valeurs de passion » — pour parler comme le seul clerc qui n’ait pas trahi — qui me paraissent être la g
78 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
168 , l’on dirait, qui ne connaît pas son auteur. Qui parle par sa bouche ? Il règne dans ses Hymnes une sérénité presque effraya
169 otima. » On rougirait à moins. — « Je ne puis pas parler de lui, ici à Francfort, écrivait Bettina, car aussitôt l’on se met à
79 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
170 e lève les yeux tout droit vers moi, une seconde, parle vite à sa compagne, rougit. Elles rient et s’en vont, et avant de dis
171 qu’ils savent les correspondances que ce médecin parle avec mystère des objets que nous touchons, — ce mystique avec naturel
172 affaires locales ; mais les bourgeois de Meister parlent exactement comme mes hôtes, avec les mêmes tours familiers et sentenc
173 pages, à cause de toutes ces larmes. Maintenant, parlez -moi du modernisme éternel de cette plainte. — Des Werthers aux yeux s
174 s pâlir la jeune femme. Elle comprit que j’allais parler , et mit un doigt contre mes lèvres. Alors j’abaissai mes regards sur
175 que l’homme des villes a besoin de nos jours ? On parle toujours de son appétit du plaisir. C’est un cliché d’un autre âge, e
176 obilité dans le mouvement. Et c’est par là qu’ils parlent à notre âme et la retiennent, la captivent. Fin juillet 1929 Vr
177 s fausse honte. Si j’étais vraiment libre, je lui parlerais très doucement… La fumée des cigares lui fait peut-être mal au cœur,
178 et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes parlent une langue brusque et de mauvaise humeur, les yeux mornes ou trop bri
80 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
179 des folies citadines. C’est dans les villes qu’on parle des temps nouveaux. Et l’on voit bien pourquoi les intellectuels, les
81 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
180 rôti comme le style à la pensée. Il arrive qu’on parle , en art culinaire, du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de p
181 iterait d’être servi en sauce Marthaler ? Mais ne parlons pas de mangeaille : c’est tout de suite écœurant et prétentieux. Je s
182 remarque simplement qu’on n’est jamais mieux pour parler qu’en face d’une assiette pleine : l’occupation agréable et essentiel
183 mann. Mais il s’agit de les vivre plutôt que d’en parler  ; vous voyez bien que j’ai quitté cette table écroulée, dans la fumée
82 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
184 e prétexte d’un malentendu plus tenace. Lorsqu’on parle de paradoxe, Tartempion se souvient du café du Commerce, tandis que l
185 tre la passion de Kierkegaard. Mais alors M. Truc parle des « brumes nordiques » ! Car la métamorphose a pour effet certain d
186 es chœurs de Schubert après boire — et les hommes parlaient lentement, parlaient peu, — c’est le secret de votre bienveillance qu
187 après boire — et les hommes parlaient lentement, parlaient peu, — c’est le secret de votre bienveillance que je voudrais recherc
83 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
188 l Baba est le dernier héros musulman qui ait fait parler de lui en Hongrie. Il s’appelait en vérité Kehl Baba, ce qui signifie
189 afé trop amer qui pince la gorge. Dehors, nous ne parlons pas : le froid paralyse la mâchoire. Les magnats en taxis La pl
190 ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en parlais … Il leur suffirait de l’image d’un bibelot d’une sorte bizarre. Alors
191 s bras en balançant vivement la tête. Quand elles parlent , la voix un peu rauque, voluptueuse ; quand elles chantent, les moire
192 ndonner d’une certaine manière. En France, chacun parle pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit caillou. Ici,
193 Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles parlent en égyptien, « car c’est la langue qu’elles apprennent de leurs mères
194 t qui lui donna sa musique nationale9. Les signes parlent , et certains sages : nous entrons dans une ère égyptienne. Mais que d
195 mais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais pas parler en vers et la prose n’indique que les choses les plus évidentes. C’es
196 x mots suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en parle  ? Tout en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des a
197 ce que j’« exalte les valeurs de passion » — pour parler comme le seul clerc qui n’ait pas trahi — qui me paraissent être la g
84 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
198 des folies citadines. C’est dans les villes qu’on parle des temps nouveaux. Et l’on voit bien pourquoi les intellectuels, les
85 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
199 , l’on dirait, qui ne connaît pas son auteur. Qui parle par sa bouche ? Il règne dans ses Hymnes une sérénité presque effraya
200 otima ». On rougirait à moins. — « Je ne puis pas parler de lui, ici à Francfort, écrivait Bettina, car aussitôt l’on se met à
86 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
201 e lève les yeux tout droit vers moi, une seconde, parle vite à sa compagne, rougit. Elles rient et s’en vont, et avant de dis
202 qu’ils savent les correspondances que ce médecin parle avec mystère des objets que nous touchons, — ce mystique avec naturel
203 affaires locales ; mais les bourgeois de Meister parlent exactement comme mes hôtes, avec les mêmes tours familiers et sentenc
204 pages, à cause de toutes ces larmes. Maintenant, parlez -moi du modernisme éternel de cette plainte. — Des Werthers aux yeux s
205 s pâlir la jeune femme. Elle comprit que j’allais parler et mit un doigt contre mes lèvres. Alors j’abaissai mes regards sur s
206 une promenade d’après dîner avec mes hôtes, nous parlions de prémonitions, et je venais de raconter comment parfois j’ai su qui
207 que l’homme des villes a besoin de nos jours ? On parle toujours de son appétit de plaisir. C’est un cliché d’un autre âge, e
208 bilité dans le mouvement. Et c’est par là qu’ils parlent à notre âme et la retiennent, la captivent. Fin juillet 1929 Vr
209 s fausse honte. Si j’étais vraiment libre, je lui parlerais très doucement… La fumée des cigares lui fait peut-être mal au cœur,
210 et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes parlent une langue brusque et de mauvaise humeur, les yeux mornes ou trop bri
87 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
211 ndre résistance. Notre angoisse était de penser : parlerons -nous encore le même langage au jour de ce retour en France, — dans qu
212 t de main d’homme, sauf les mouettes. Qu’on ne me parle plus des lois économiques et de leurs fatales réalités : car ce sont
88 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
213 rs de la ville de Neuchâtel. Ce Tribunal n’est, à parler régulièrement, qu’une cour suprême de Justice… Le Conseil d’État sai
89 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
214 mon père indigne d’une pensée. Et certes, il n’en parlait jamais. Le peu que j’en dis l’eût gêné. Mais ce sens naturel du servi
90 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
215 iblit mais qui n’a pas terminé son message. Il me parle ce soir de plus loin, d’au-delà de mon petit pays, dans l’espace et l
91 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
216 Rousseau, Madame de Staël, Töpffer, Amiel… Je ne parle pas des vivants ; et je ne cite que ceux dont un homme cultivé, dans
217 ns de reprendre son Journal, pour vérifier s’il y parlait de Neuchâtel. Et je tombe sur ce court passage, à la date de 1913 : «
92 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
218 ver que du bonheur à ces souvenirs. Non qu’ils me parlent tous de jours heureux, mais la mémoire des plus amers ou des plus seu
219 colloque » sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Nous parlons entre nous d’un air grave, d’un air de ne pas regarder les filles qui
93 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
220 d’alterner ces agréments et ces vertus. Qui nous parlera des forêts ? Pour ma part, j’ai trop peu vécu sous les sapins, dans l
221 e reste un cauchemar, l’école primaire, dont j’ai parlé ailleurse ; l’idée que mon village ne ressemble à aucun autre ; une c
222 is attrapé, m’en souviendrais-je encore ? Je n’en parlerais pas ici. Des Montagnes au lac, cependant, malgré tous les contrastes
223 ’opinion publique, de nos jours, veut que si l’on parle de son pays et de son peuple on les loue sans aucune retenue, et cett
224 ne sait pourquoi, patriotisme ; mais que si l’on parle de soi, on confesse uniquement ses faiblesses, et cela s’appelle sinc
225 pitié des garçons qui « raffinent », c’est-à-dire parlent avec un peu d’aisance. Cette émulation par le bas pourrait être arrêt
226 jourd’hui l’on va se moquer doucement de ceux qui parlent mal, au lieu de tourner en ridicule ceux qui essaient de bien dire, d
94 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
227 la fois plus tonifiants et plus actuels, je veux parler de la vogue récente des essais, genre assurément fort ancien, mais au
228 ssai sur la France, de E. R. Curtius, dont il fut parlé ici même, ou le Dieu est-il Français, de F. Sieburg, donneront une id
95 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
229 uerelle de personnes que je veux vous faire. Vous parlez au pluriel, en ce qui vous concerne, et vous n’attaquez qu’au pluriel
230 anvier une mise en question de ma bonne foi. Vous parlez en effet d’une « manœuvre trop claire… qui vise à établir… une confus
96 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
231 r « christianiser l’ordre social ». Certains même parlent déjà du devoir qu’aurait l’Église de « christianiser les mouvements r
232 hrase typique : « La grande majorité des ouvriers parle de Jésus-Christ et de l’Église comme de deux choses qui n’ont rien en
97 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
233 a chrétienté réside en ceci, que le christianisme parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, — et que
234 ement à l’Éternel, — et que la chrétienté ensuite parle de la même façon, mais pense à cette vie terrestre. Kierkegaard (Jou
235 alité n’est plus l’Église et n’a plus le droit de parler  ; elle n’est plus qu’une précieuse auxiliaire de la préfecture de pol
236 camp de l’ennemi, et depuis si longtemps qu’elles parlent maintenant sa langue, adoptent ses préjugés, singent ses pires faible
237 a chrétienté, ayant touché ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le christianisme n’est pas une puis
238 blissement, nous trouvons ce désir trop humain de parler des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre. La rupture
239 nts » décorés, s’indigner de ce que les sans-Dieu parlent de confisquer à leur profit « la primauté du Christ et celle de l’Eur
240 ndubitable ; mais l’ordre chrétien, dont certains parlent , où est-il aujourd’hui ? Faudrait-il attendre qu’on l’ait trouvé ? 3
98 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
241 stre. Voici alors les chrétiens qui viennent nous parler d’une Révélation. Est-ce donc qu’une grande lumière leur est venue da
99 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
242 le nieront. Ils me diront que, là où le chrétien parle de salut, eux se bornent à revendiquer le bonheur des hommes, la just
100 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
243 s primes cervelles bourgeoises. Une revue jésuite parlait l’autre jour, non sans effroi, du « bolchévisme intellectuel » qu’aur
244 la jeunesse d’un pays. Ils trouveront enfin à qui parler . Le problème de notre attitude devant la guerre est subordonné à celu