1
di soir, dans la salle du Lyceum, M. Conrad Meili
parla
des écoles qui représentent la peinture française, des débuts du xixe
2
bre. Ce mot de grandeur revient souvent lorsqu’on
parle
de cette œuvre : je ne sais s’il faut en voir la raison dans la force
3
stes n’ont rien à dire, mais savent admirablement
parler
. Ils érigent donc en doctrine leur impuissance. « Il n’y a pas de pen
4
ulture le péril n’existe que pour autant qu’on en
parle
, la vraie « question asiatique » étant une question politique. On peu
5
eux, apportent des documents, savent de quoi ils
parlent
, ils se récusent lorsqu’il s’agit de conclure. Un écrivain grec, M. E
6
e 1925)k Peut-être n’est-il pas trop tard pour
parler
du Vinet de M. Seillière, de ce nouveau chapitre qu’il vient d’ajoute
7
des machines, un Saint-John-Perse, un Supervielle
parlent
avec des mots de tous les jours aux vivants et aux morts : Mère, je s
8
yce même… Trois noms qui permettent, je crois, de
parler
d’un grand siècle littéraire irlandais ; ce que d’ailleurs Mlle Simon
9
op tard pour les éduquer, il faudrait balayer. Je
parle
en général, sachant bien qu’un Romier, un Bainville, quelques autres,
10
ion de partager les conditions de vie et qui nous
parlèrent
l’un de la Réalité prolétarienne, l’autre de la Mentalité prolétarien
11
la fois et désinvolte de son récit. On a souvent
parlé
d’excès de lyrisme à propos des premiers ouvrages de Montherlant. Cet
12
. Le tragique de la vie ne lui échappe pas. Il en
parle
, il le chante avec pathétique. Mais c’est parce qu’il est poète : le
13
omment éviter la nôtre. » La place me manque pour
parler
comme j’aurais voulu le faire des deux autres parties du volume, d’un
14
é par des bœufs blancs. Comme une apparition. (Tu
parlais
de chromos, de romantisme… nous voici dans une réalité bien plus étra
15
te vaguement heureuse d’être pliée au vent qui ne
parle
jamais. Nous fûmes si près de choir dans ton silence. Nature ! qui no
16
de vue irréductibles, du moins M. Malraux a fait
parler
son Chinois de telle façon qu’ils ne le paraissent point. Et alors le
17
es. Sincérité, le mal du siècle. Tout le monde en
parle
, et chacun s’en autorise pour excuser sa petite faiblesse originale :
18
lui — et l’étonnement indigné du spectateur. Pour
parler
avec un peu de clairvoyance de ce dont nous avons vécu jusqu’à tel jo
19
re plaisir, un peu plus viennois que naturel s’il
parle
de choses d’art comme on fait dans Proust, si les passions qu’il nous
20
e montai. Il n’y avait que des dames. Personne ne
parlait
. La jeune femme qui s’était penchée vous ressemblait tant. Mais je n’
21
s couloirs implacablement brillants, je me pris à
parler
à haute voix, par bribes de phrases incohérentes. Je voyais avec une
22
uve, pour mon compte, dans le fait que je ne sais
parler
de lui autrement que par métaphores.) 5. M. Zimmer, dans la Gazett
23
idée de génie vint s’asseoir certaine nuit. Elle
parla
par la bouche de Lugin, sa langue dans la langue de Lugin : « Le ride
24
r un sens du miracle assez bouleversant. Et je ne
parle
pas du miracle genre conte de fée, comme le Voyage imaginaire en mont
25
savons… Mais pour Aragon, ce n’est point façon de
parler
. Son « nulle part » est sans dérobade possible par sous-entendu. Pas
26
vivante ; si je dénie à des incrédules le droit à
parler
des choses de la foi comme étant d’un ordre qui leur échappe ; de mêm
27
de. Aigles d’amours, oiseaux doux et cruels, nous
parlerons
vos langues aériennes. On n’acceptera plus que des valeurs de passion
28
en a près de 50, si les peintres dont nous allons
parler
méritent d’être appelés jeunes, c’est par leurs œuvres avant tout. D’
29
comme M. Albert Muret dont le Journal de Genève
parlait
naguère, tu mangeras avec appétit une poule au riz arrosée d’un savou
30
zio, Pola Negri, Charly Clerc, Mrs. Balfour. Vous
parlez
de « procédés lassants ». Pierre Girard n’écoute plus : il pense à de
31
ce moment s’approche M. Piquedon de Buibuis, qui
parle
toujours de Weber… Mais au fait, si vous n’aviez pas lu ce livre ? Ah
32
e mépris de la littérature (juillet 1927)o I
Parler
littérature Si je prononce le nom de tel de vos confrères, si je d
33
z-vous. Mais j’ai tué la littérature en moi, n’en
parlez
plus, j’en sors, je l’abandonne… Mais notre paysan, rusé : — Vous l’a
34
issant, à force de le crier sur les toits. Ainsi,
parler
littérature, c’est faire la part du feu. Je dis ces noms, ces opinion
35
, aujourd’hui, à ce qu’il ne tolère pas qu’on lui
parle
littérature. Mais il y a des mépris qui sont de sournoises déclaratio
36
ttératuré » des écrivains d’aujourd’hui. Quand il
parle
littérature, il a toujours l’air de mettre un peu les pieds dans le p
37
— sont du meilleur Jaloux, de ce Jaloux qui sait
parler
mieux que personne des poètes scandinaves et des romantiques allemand
38
iel du monde ; le plus riche, au point qu’il peut
parler
d’égal à égal avec beaucoup d’États ; le plus parfait aussi. Son succ
39
t rares dans son livre. En général, il se borne à
parler
de problèmes techniques où son triomphe est facile. C’est le technici
40
encore plus grand, et de meilleure qualité. Je ne
parle
pas de l’Amérique. 2. Victor Cambon, préface à Henry Ford, Ma vie et
41
us êtes tout près de comprendre… Mon voisin avait
parlé
tout haut ; personne pourtant ne se détournait. Comment pouvais-je êt
42
e de cette pêche miraculeuse — c’est une façon de
parler
— à laquelle on se livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de p
43
livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de
parler
. On dit que j’ai vécu d’illusions, avouez que les miennes étaient de
44
s des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous
parlèrent
, bientôt dissous dans le vent. Tout était reflet, passages, allusions
45
ers la simultanéité de ses manifestations. Gérard
parle
avec une liberté magnifique et angoissante. Il mêle tout dans le temp
46
sque plus rien ; à peine, de temps en temps, s’il
parlait
à voix basse à son homard, qui semblait d’ailleurs endormi. En passan
47
Écoutons Garine, l’un de ces chefs (c’est lui qui
parle
au nom de l’auteur, je pense) : « Il me semble que je lutte contre l’
48
Sachons gré à M. de Pourtalès de ce qu’il préfère
parler
d’illusion là où nos psychiatres proposeraient de moins jolis mots ;
49
ramène en soi, n’ayant plus où se prendre » comme
parle
un de nos classiques. Repoussé par le monde parce qu’il n’est pas enc
50
ans un autre souvenir. Qui parmi nous sait encore
parler
de sa mère avec cette virile et religieuse tendresse ? C’est un Chino
51
? Rendre impuissant c’est à coup sûr tuer. Or on
parle
de l’élever à la présidence de la République. Qu’un tel acte serait a
52
critique fort alerte. Jugez-en à la façon dont il
parle
de « ses quelques succès, si disproportionnés avec son mérite ». Il a
53
ransporté dans un bal costumé, parmi des gens qui
parlent
une langue totalement incompréhensible, rient et s’enivrent comme plu
54
, l’on dirait, qui ne connaît pas son auteur. Qui
parle
par sa bouche ? Il règne dans ses Hymnes une sérénité presque effraya
55
otima. » On rougirait à moins. — « Je ne puis pas
parler
de lui, ici à Francfort, écrivait Bettina, car aussitôt l’on se met à
56
emin, Hans le gardeur d’oies, le gueux Joseph qui
parle
à son chien en mourant, une fille qui chante et des enfants surtout,
57
a son salut dans un subterfuge : il insinua qu’il
parlait
au nom d’une secte orientale. Aussitôt la discussion de reprendre, et
58
ale. Aussitôt la discussion de reprendre, et l’on
parla
défense de l’Occident. L’ange s’enfuit par l’un des nombreux trous de
59
ne voyage pour personne. Je ne prétends pas même
parler
au nom de ma génération, ne m’étant pas livré à l’enquête préalable q
60
e que je dirai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va
parler
, de grâce mettez-lui les mains sur la bouche ! Donnez-lui sa choucrou
61
auvre utopiste, etc. Ce sont les positivistes qui
parlent
ainsi, ceux qui croient aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peu
62
ons. Revenons au civil. Au village, quand on vous
parle
avec respect et trémolo d’un môssieu très instruit, vous êtes presque
63
ible tant que la loi est la même pour tous. Je ne
parle
pas des manuels d’histoire, dont il est aujourd’hui démontré qu’ils d
64
plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y
parle
de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On remarque ch
65
ns d’enfants. On y parle de « l’enfant » comme on
parle
d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… Dans ce milieu l’e
66
ondre aux besoins de l’époque. Pauvre époque ! On
parle
sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement insat
67
la jalousie rancie armée de pédantisme, et je ne
parle
pas du décor, des odeurs, de la poussière, des petites habitudes sord
68
ire des haltères et rester pacifiste. NOTE C Vous
parlez
de la grande vulgarité de mes attaques. Ce qui est vulgaire, au plein
69
ne voyage pour personne. Je ne prétends pas même
parler
au nom de ma génération, ne m’étant pas livré à l’enquête préalable q
70
e que je dirai de plus beau… Oh ! oh ! oh ! il va
parler
, de grâce mettez-lui les mains sur la bouche ! Donnez-lui sa choucrou
71
auvre utopiste, etc. Ce sont les positivistes qui
parlent
ainsi, ceux qui croient aux faits. Je leur réponds : 1° qu’ils ne peu
72
ible tant que la loi est la même pour tous. Je ne
parle
pas des manuels d’histoire, dont il est aujourd’hui démontré qu’ils d
73
plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On y
parle
de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On remarque ch
74
ns d’enfants. On y parle de « l’enfant » comme on
parle
d’un produit chimique : On remarque chez l’enfant… Dans ce milieu l’e
75
ondre aux besoins de l’époque. Pauvre époque ! On
parle
sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement insat
76
la jalousie rancie armée de pédantisme, et je ne
parle
pas du décor, des odeurs, de la poussière, des petites habitudes sord
77
ire des haltères et rester pacifiste. NOTE C Vous
parlez
de la grande vulgarité de mes attaques. Ce qui est vulgaire, au plein
78
? ») d’aimables biographes : M. de Pourtalès, qui
parle
toujours excellemment du « cœur des autres » comme dit M. Gabriel Mar
79
rôti ce que le style à la pensée. Il arrive qu’on
parle
, en art culinaire, du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de p
80
u plat idéal : Du Bos en sauce Marthaler. Mais ne
parlons
pas de mangeaille : c’est tout de suite écœurant et prétentieux. Je s
81
remarque simplement qu’on n’est jamais mieux pour
parler
qu’en face d’une assiette pleine : l’occupation agréable et essentiel
82
mann. Mais il s’agit de les vivre plutôt que d’en
parler
vous voyez bien que j’ai quitté cette table écroulée, dans la fumée e
83
re de mon univers. La vision « autre » dont vous
parlez
traduit simplement une variation dans mes relations avec le monde. En
84
l Baba est le dernier héros musulman qui ait fait
parler
de lui en Hongrie. Il s’appelait en vérité Kehl Baba, ce qui signifie
85
ur, ce n’est pas joli, ce n’est pas fantaisie. Je
parle
simplement de vérité et de mensonge, opposant une réalité vivante à u
86
l perd le sentiment, disait-on, du temps que l’on
parlait
français. J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour ri
87
», le « prix de l’action » et leur morale qui ne
parle
que d’obligations dont on ne saurait à la légère se débarrasser sans
88
afé trop amer qui pince la gorge. Dehors, nous ne
parlons
pas : le froid paralyse la mâchoire. 6. Doutes sur la nature du Su
89
aurait l’impression que je suis zur Sache, que je
parle
de mon sujet, — étant admis que mon sujet soit la Hongrie, ce qui me
90
ce que j’« exalte les valeurs de passion » — pour
parler
comme le seul Clerc qui n’ait pas trahi — qui me paraissent être la g
91
qui passe toutes les mesures de l’esprit humain,
parle
aux dieux avec orgueil, et finit par succomber à son « hybris » : il
92
ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en
parlais
… Il leur suffirait de l’image d’un bibelot d’une sorte bizarre. Alors
93
s bras en balançant vivement la tête. Quand elles
parlent
, la voix un peu rauque, voluptueuse ; quand elles chantent, les moire
94
ndonner d’une certaine manière. En France, chacun
parle
pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit caillou. Ici,
95
llectuels. Les Français aiment par goût d’en bien
parler
. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vien
96
Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles
parlent
en égyptien, « car c’est la langue qu’elles apprennent de leurs mères
97
qui lui donna sa musique nationale17. Les signes
parlent
, et certains sages : nous entrons dans une ère égyptienne. Mais que d
98
ais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais plus
parler
en vers et la prose n’indique que les choses les plus évidentes. C’es
99
x mots suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en
parle
? Tout en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des a
100
s mêmes, desséchant les sources de notre foi. Qui
parlait
donc d’un « humanisme scientifique » ? Nous avons été pris de vitesse
101
nt homme, c’est avoir accès au divin. Que sert de
parler
d’humanisme « chrétien » ? L’humanisme est de l’homme, le christianis
102
neuve perpétuellement de la vérité religieuse. Il
parle
des religions avec une incroyable légèreté, — en littérateur qui cher
103
convertir ces idolâtres, ces fétichistes, à leur
parler
de Luther et de la Vierge de Lourdes, à leur révéler les culottes de
104
, clame-t-on de toutes parts aux chrétiens. Assez
parlé
de Vérité, ce sont des réussites qu’il nous faut. Saluons enfin le rè
105
Préface d’un si brillant catalogue. Parce qu’ils
parlent
un peu pour nous et parce qu’ils nous parlent, nous avons demandé à c
106
ils parlent un peu pour nous et parce qu’ils nous
parlent
, nous avons demandé à ces artistes de venir dans notre cercle. Hériti
107
s raisonnables, nous faisions des projets dont on
parlait
, la nuit, dans les chambres où les curiosités et les enthousiasmes en
108
xistence d’un « art protestant ». En effet, on ne
parlait
ici que d’« artistes protestants ». Mais cela n’empêche pas de recher
109
tous les catholiques qu’elle rencontre et qui lui
parlent
de leur foi se distinguent par une humanité charmante, « une façon na
110
’est peut-être à l’endroit de cette œuvre où l’on
parle
le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous y s
111
aring. En voici la conclusion. (C’est Blanche qui
parle
au père Michaël.) Vous comprenez tout à présent. Je vous demande seu
112
t absurde, voire aux yeux de la foi scandaleux de
parler
de conversion d’un protestantisme au catholicisme ou l’inverse. On ne
113
laire religieux. 19. Soulignons qu’un pasteur ne
parlerait
pas autrement. 20. Pages 495-499. g. « Au sujet d’un grand roman :
114
e monde, l’énorme asile de fous dont Eiichi avait
parlé
à son père — mort maintenant —, tourmenté par l’emprise du militarism
115
bête. Il est merveilleusement intelligent. On n’y
parle
strictement que de psychologie et des ruses de l’art, sans que ne s’o
116
d, un homme qui ne vous lâche plus. Il a beaucoup
parlé
de lui-même. Mais là où d’autres produisent l’impression pénible de s
117
qu’il est un écrivain protestant est une façon de
parler
que beaucoup contesteront, Gide sans doute le premier. 27. Paul Bour
118
nnaître à ce seul philosophe le privilège d’avoir
parlé
sans complicité de ce qui nous détruit : Rudolf Kassner donne la sens
119
x — mais la biblique, qui est vivante. Ainsi tous
parlent
un même langage, qu’ils l’inscrivent sur le papier ou dans la terre.
120
tel sens de la communauté put induire certains à
parler
de l’unanimisme de Ramuz. Mais comment Ramuz croirait-il à l’être col
121
’élémentaire », écrivait-il dans ses Six Cahiers.
Parlons
plutôt de son « communisme », nullement collectiviste d’ailleurs, mai
122
comme Victor Margueritte ou Barbusse. À droite on
parle
plutôt de « rigueur », en serrant les dents. Mais partout, l’élégance
123
« le devis des choses grandes et secrètes » comme
parle
Jérôme Cardan, l’on en trouve dans toutes ses œuvres assez de signes
124
minable patience. N’est-ce point ce tréfonds dont
parle
Jacob Boehme, et qui « contient l’élément pur, mais aussi l’être somb
125
l’enfant : n’est-ce point pour se défendre qu’il
parle
si fort, qu’il vante ses pouvoirs avec une étrange exagération ? Et v
126
nt place à une stupeur désolée. « Je ne sais plus
parler
. » Le renoncement dès lors est fatal. « Moi ! moi qui me suis dit mag
127
ar une cotte d’invisible silence. Vous pouvez lui
parler
sans le troubler : les mots n’atteignent plus son rêve profond. Et le
128
rature, puisque écrire signifie pour lui révéler,
parler
, crier, miraculer le réel. Au contraire l’on peut considérer sans par
129
Philosophies, ou naissants, de Réalité. (Et je ne
parle
ici à peu près que d’amis, parisiens au surplus.) Jamais, peut-être,
130
iolence » ! On songe à cette race de moutons dont
parlait
Élisée Reclus, et qui sont plus néfastes que les plus violents catacl
131
tribué de leurs aigreurs, les gigolos drogués qui
parlent
de dialectique et croient que Hegel est arrivé, tous ceux qui haïssen
132
un cours sur la technique du passage à l’absolu,
parle
de noumènes, d’immanence, de contingence, et l’on ne voit pas, dit M.
133
ssumer son bien ni son mal, — et sans cesse il en
parle
, car la Société vit sous le règne des jugements. Mais d’autre part, p
134
e règne des jugements. Mais d’autre part, peut-on
parler
réellement du mal, quand presque plus personne n’y croit avec sérieux
135
ur nous une signification précise, et que nous en
parlons
à cette place. André Bridoux, dans les remarques à mon sens si import
136
einte » un petit air anarcho ou pleurard… Et l’on
parla
pourtant de la conscience morale. On en parla, bien sûr, comme d’une
137
’on parla pourtant de la conscience morale. On en
parla
, bien sûr, comme d’une de ces célébrités respectables et séniles dont
138
t pouvoir remarquer « que l’on n’est pas ici pour
parler
de théologie et de subtile philosophie ». André Philip, défenseur de
139
is ce n’est pas ici du concept de la foi que nous
parlons
. C’est de la foi vivante. Or, cette foi, nul homme n’est capable de l
140
veux ignorer hic et nunc. Peut-être.) Je ne veux
parler
ici que du principe de notre politique ; il est bien clair qu’elle co
141
mythomanie ; les « Forces économiques », dont ils
parlent
avec tremblement, n’existent pas. Elles font partie de ces créations
142
a foi peut en donner jusqu’au bout le courage. Je
parle
de la foi chrétienne où je veux être, de ce suprême « choix » qui ne
143
e moi, mais qui soudain me choisit, me saisit. Je
parle
de cette seule chose au monde qui n’ait pas besoin d’arguments pour j
144
e prétexte d’un malentendu plus tenace. Lorsqu’on
parle
de paradoxe, Tartempion se souvient du café du Commerce, tandis que l
145
tre la passion de Kierkegaard. Mais alors M. Truc
parle
des « brumes nordiques » ! Car la métamorphose a pour effet certain d
146
es chœurs de Schubert après boire — et les hommes
parlaient
lentement, parlaient peu —, c’est le secret de votre bienveillance qu
147
après boire — et les hommes parlaient lentement,
parlaient
peu —, c’est le secret de votre bienveillance que je voudrais recherc
148
us êtes tout près de comprendre… Mon voisin avait
parlé
tout haut ; personne pourtant ne se détournait. Comment pouvais-je êt
149
e de cette pêche miraculeuse — c’est une façon de
parler
— à laquelle on se livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de p
150
livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de
parler
. On dit que j’ai vécu d’illusions, avouez que les miennes étaient de
151
s des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous
parlèrent
, bientôt dissous dans le vent. Tout n’était que reflet, passages, all
152
nsparaît au travers de ses manifestations. Gérard
parle
avec une liberté magnifique et angoissante. Il mêle tout dans le temp
153
sque plus rien ; à peine, de temps en temps, s’il
parlait
à voix basse à son homard, qui semblait d’ailleurs endormi. En passan
154
l Baba est le dernier héros musulman qui ait fait
parler
de lui en Hongrie. Il s’appelait en vérité KehlBaba, ce qui signifie
155
ur, ce n’est pas joli, ce n’est pas fantaisie. Je
parle
simplement de vérité et de mensonge, opposant une réalité vivante à u
156
l perd le sentiment, disait-on, du temps que l’on
parlait
français. J’expliquais donc que je ne voyage qu’au hasard, et pour r
157
», le « prix de l’action » et leur morale qui ne
parle
que d’ obligations dont on ne saurait à la légère se débarrasser sans
158
afé trop amer qui pince la gorge. Dehors, nous ne
parlons
pas : le froid paralyse la mâchoire. vi Doutes sur la nature du s
159
ait-il l’impression que je suis zur Sache, que je
parle
de mon sujet, — étant admis que mon sujet soit la Hongrie, ce qui me
160
ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en
parlais
… Il leur suffirait de l’image d’un bibelot d’une sorte bizarre. Alors
161
s bras en balançant vivement la tête. Quand elles
parlent
, la voix un peu rauque, voluptueuse ; quand elles chantent, les moire
162
ndonner d’une certaine manière. En France, chacun
parle
pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit caillou. Ici,
163
Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles
parlent
en égyptien, « car c’est la langue qu’elles apprennent de leurs mères
164
qui lui donna sa musique nationale12. Les signes
parlent
, et certains sages : nous entrons dans une ère égyptienne. Mais que d
165
mais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais pas
parler
en vers et la prose n’indique que les choses les plus évidentes. C’es
166
x mots suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en
parle
? Tout en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des a
167
ce que j’« exalte les valeurs de passion » — pour
parler
comme le seul clerc qui n’ait pas trahi — qui me paraissent être la g
168
, l’on dirait, qui ne connaît pas son auteur. Qui
parle
par sa bouche ? Il règne dans ses Hymnes une sérénité presque effraya
169
otima. » On rougirait à moins. — « Je ne puis pas
parler
de lui, ici à Francfort, écrivait Bettina, car aussitôt l’on se met à
170
e lève les yeux tout droit vers moi, une seconde,
parle
vite à sa compagne, rougit. Elles rient et s’en vont, et avant de dis
171
qu’ils savent les correspondances que ce médecin
parle
avec mystère des objets que nous touchons, — ce mystique avec naturel
172
affaires locales ; mais les bourgeois de Meister
parlent
exactement comme mes hôtes, avec les mêmes tours familiers et sentenc
173
pages, à cause de toutes ces larmes. Maintenant,
parlez
-moi du modernisme éternel de cette plainte. — Des Werthers aux yeux s
174
s pâlir la jeune femme. Elle comprit que j’allais
parler
, et mit un doigt contre mes lèvres. Alors j’abaissai mes regards sur
175
que l’homme des villes a besoin de nos jours ? On
parle
toujours de son appétit du plaisir. C’est un cliché d’un autre âge, e
176
obilité dans le mouvement. Et c’est par là qu’ils
parlent
à notre âme et la retiennent, la captivent. Fin juillet 1929 Vr
177
s fausse honte. Si j’étais vraiment libre, je lui
parlerais
très doucement… La fumée des cigares lui fait peut-être mal au cœur,
178
et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes
parlent
une langue brusque et de mauvaise humeur, les yeux mornes ou trop bri
179
des folies citadines. C’est dans les villes qu’on
parle
des temps nouveaux. Et l’on voit bien pourquoi les intellectuels, les
180
rôti comme le style à la pensée. Il arrive qu’on
parle
, en art culinaire, du style d’un rôti, et en cuisine littéraire, de p
181
iterait d’être servi en sauce Marthaler ? Mais ne
parlons
pas de mangeaille : c’est tout de suite écœurant et prétentieux. Je s
182
remarque simplement qu’on n’est jamais mieux pour
parler
qu’en face d’une assiette pleine : l’occupation agréable et essentiel
183
mann. Mais il s’agit de les vivre plutôt que d’en
parler
; vous voyez bien que j’ai quitté cette table écroulée, dans la fumée
184
e prétexte d’un malentendu plus tenace. Lorsqu’on
parle
de paradoxe, Tartempion se souvient du café du Commerce, tandis que l
185
tre la passion de Kierkegaard. Mais alors M. Truc
parle
des « brumes nordiques » ! Car la métamorphose a pour effet certain d
186
es chœurs de Schubert après boire — et les hommes
parlaient
lentement, parlaient peu, — c’est le secret de votre bienveillance qu
187
après boire — et les hommes parlaient lentement,
parlaient
peu, — c’est le secret de votre bienveillance que je voudrais recherc
188
l Baba est le dernier héros musulman qui ait fait
parler
de lui en Hongrie. Il s’appelait en vérité Kehl Baba, ce qui signifie
189
afé trop amer qui pince la gorge. Dehors, nous ne
parlons
pas : le froid paralyse la mâchoire. Les magnats en taxis La pl
190
ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en
parlais
… Il leur suffirait de l’image d’un bibelot d’une sorte bizarre. Alors
191
s bras en balançant vivement la tête. Quand elles
parlent
, la voix un peu rauque, voluptueuse ; quand elles chantent, les moire
192
ndonner d’une certaine manière. En France, chacun
parle
pour son compte, paraphe son épigramme, jette son petit caillou. Ici,
193
Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles
parlent
en égyptien, « car c’est la langue qu’elles apprennent de leurs mères
194
t qui lui donna sa musique nationale9. Les signes
parlent
, et certains sages : nous entrons dans une ère égyptienne. Mais que d
195
mais pu « déclarer » d’important ? Je ne sais pas
parler
en vers et la prose n’indique que les choses les plus évidentes. C’es
196
x mots suffiraient-ils à l’indiquer quand je m’en
parle
? Tout en donnant le change à celles de mes pensées qui exigent des a
197
ce que j’« exalte les valeurs de passion » — pour
parler
comme le seul clerc qui n’ait pas trahi — qui me paraissent être la g
198
des folies citadines. C’est dans les villes qu’on
parle
des temps nouveaux. Et l’on voit bien pourquoi les intellectuels, les
199
, l’on dirait, qui ne connaît pas son auteur. Qui
parle
par sa bouche ? Il règne dans ses Hymnes une sérénité presque effraya
200
otima ». On rougirait à moins. — « Je ne puis pas
parler
de lui, ici à Francfort, écrivait Bettina, car aussitôt l’on se met à
201
e lève les yeux tout droit vers moi, une seconde,
parle
vite à sa compagne, rougit. Elles rient et s’en vont, et avant de dis
202
qu’ils savent les correspondances que ce médecin
parle
avec mystère des objets que nous touchons, — ce mystique avec naturel
203
affaires locales ; mais les bourgeois de Meister
parlent
exactement comme mes hôtes, avec les mêmes tours familiers et sentenc
204
pages, à cause de toutes ces larmes. Maintenant,
parlez
-moi du modernisme éternel de cette plainte. — Des Werthers aux yeux s
205
s pâlir la jeune femme. Elle comprit que j’allais
parler
et mit un doigt contre mes lèvres. Alors j’abaissai mes regards sur s
206
une promenade d’après dîner avec mes hôtes, nous
parlions
de prémonitions, et je venais de raconter comment parfois j’ai su qui
207
que l’homme des villes a besoin de nos jours ? On
parle
toujours de son appétit de plaisir. C’est un cliché d’un autre âge, e
208
bilité dans le mouvement. Et c’est par là qu’ils
parlent
à notre âme et la retiennent, la captivent. Fin juillet 1929 Vr
209
s fausse honte. Si j’étais vraiment libre, je lui
parlerais
très doucement… La fumée des cigares lui fait peut-être mal au cœur,
210
et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes
parlent
une langue brusque et de mauvaise humeur, les yeux mornes ou trop bri
211
ndre résistance. Notre angoisse était de penser :
parlerons
-nous encore le même langage au jour de ce retour en France, — dans qu
212
t de main d’homme, sauf les mouettes. Qu’on ne me
parle
plus des lois économiques et de leurs fatales réalités : car ce sont
213
rs de la ville de Neuchâtel. Ce Tribunal n’est, à
parler
régulièrement, qu’une cour suprême de Justice… Le Conseil d’État sai
214
mon père indigne d’une pensée. Et certes, il n’en
parlait
jamais. Le peu que j’en dis l’eût gêné. Mais ce sens naturel du servi
215
iblit mais qui n’a pas terminé son message. Il me
parle
ce soir de plus loin, d’au-delà de mon petit pays, dans l’espace et l
216
Rousseau, Madame de Staël, Töpffer, Amiel… Je ne
parle
pas des vivants ; et je ne cite que ceux dont un homme cultivé, dans
217
ns de reprendre son Journal, pour vérifier s’il y
parlait
de Neuchâtel. Et je tombe sur ce court passage, à la date de 1913 : «
218
ver que du bonheur à ces souvenirs. Non qu’ils me
parlent
tous de jours heureux, mais la mémoire des plus amers ou des plus seu
219
colloque » sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Nous
parlons
entre nous d’un air grave, d’un air de ne pas regarder les filles qui
220
d’alterner ces agréments et ces vertus. Qui nous
parlera
des forêts ? Pour ma part, j’ai trop peu vécu sous les sapins, dans l
221
e reste un cauchemar, l’école primaire, dont j’ai
parlé
ailleurse ; l’idée que mon village ne ressemble à aucun autre ; une c
222
is attrapé, m’en souviendrais-je encore ? Je n’en
parlerais
pas ici. Des Montagnes au lac, cependant, malgré tous les contrastes
223
’opinion publique, de nos jours, veut que si l’on
parle
de son pays et de son peuple on les loue sans aucune retenue, et cett
224
ne sait pourquoi, patriotisme ; mais que si l’on
parle
de soi, on confesse uniquement ses faiblesses, et cela s’appelle sinc
225
pitié des garçons qui « raffinent », c’est-à-dire
parlent
avec un peu d’aisance. Cette émulation par le bas pourrait être arrêt
226
jourd’hui l’on va se moquer doucement de ceux qui
parlent
mal, au lieu de tourner en ridicule ceux qui essaient de bien dire, d
227
la fois plus tonifiants et plus actuels, je veux
parler
de la vogue récente des essais, genre assurément fort ancien, mais au
228
ssai sur la France, de E. R. Curtius, dont il fut
parlé
ici même, ou le Dieu est-il Français, de F. Sieburg, donneront une id
229
uerelle de personnes que je veux vous faire. Vous
parlez
au pluriel, en ce qui vous concerne, et vous n’attaquez qu’au pluriel
230
anvier une mise en question de ma bonne foi. Vous
parlez
en effet d’une « manœuvre trop claire… qui vise à établir… une confus
231
r « christianiser l’ordre social ». Certains même
parlent
déjà du devoir qu’aurait l’Église de « christianiser les mouvements r
232
hrase typique : « La grande majorité des ouvriers
parle
de Jésus-Christ et de l’Église comme de deux choses qui n’ont rien en
233
a chrétienté réside en ceci, que le christianisme
parle
sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, — et que
234
ement à l’Éternel, — et que la chrétienté ensuite
parle
de la même façon, mais pense à cette vie terrestre. Kierkegaard (Jou
235
alité n’est plus l’Église et n’a plus le droit de
parler
; elle n’est plus qu’une précieuse auxiliaire de la préfecture de pol
236
camp de l’ennemi, et depuis si longtemps qu’elles
parlent
maintenant sa langue, adoptent ses préjugés, singent ses pires faible
237
a chrétienté, ayant touché ses 30 deniers, voudra
parler
encore au nom du christianisme. ⁂ Le christianisme n’est pas une puis
238
blissement, nous trouvons ce désir trop humain de
parler
des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre. La rupture
239
nts » décorés, s’indigner de ce que les sans-Dieu
parlent
de confisquer à leur profit « la primauté du Christ et celle de l’Eur
240
ndubitable ; mais l’ordre chrétien, dont certains
parlent
, où est-il aujourd’hui ? Faudrait-il attendre qu’on l’ait trouvé ? 3
241
stre. Voici alors les chrétiens qui viennent nous
parler
d’une Révélation. Est-ce donc qu’une grande lumière leur est venue da
242
le nieront. Ils me diront que, là où le chrétien
parle
de salut, eux se bornent à revendiquer le bonheur des hommes, la just
243
s primes cervelles bourgeoises. Une revue jésuite
parlait
l’autre jour, non sans effroi, du « bolchévisme intellectuel » qu’aur
244
la jeunesse d’un pays. Ils trouveront enfin à qui
parler
. Le problème de notre attitude devant la guerre est subordonné à celu