1 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
1 rançaise, des débuts du xixe siècle à nos jours. Partis du classicisme de David et d’Ingres, les peintres français ont accomp
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
2 c Orlan, un Kessel ont donné de beaux exemples du parti que peut tirer le nouveau romantisme de ce chaos. Salmon a même tenté
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
3 masses du pain quotidien de la bêtise de tous les partis , on comprendra ce que je veux dire. Il faudrait balayer, — et mettre
4 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
4 ers noirs au Cap. Sans toucher à des questions de partis , avec une passion contenue d’hommes qui ont vu, qui ont souffert, et
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
5 on plus profonde. (Il serait aisé de montrer quel parti Jouve a su tirer des complexes de famille freudiens, ou d’analyses de
6 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
6 e faiblesse, c’est toujours un peu en prendre son parti . La sincérité crée en nous un fait accompli. J’appelle hypocrisie env
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
7 ain, comme on dit. Et qui sait tirer un admirable parti littéraire de son tempérament vif, insolent et ombrageux. « J’apparti
8 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
8 ui saura s’imposer. Léon Perrin a compris tout le parti qu’on pouvait tirer des principes cubistes dans un art dont la genèse
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
9 instant, si doucement… Je me levai sans payer, je partis par les rues, une joie violente commençait à m’envahir, contre laquel
10 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
10 us désarme. Craignant qu’on ne lui fît un mauvais parti , l’ange trouva son salut dans un subterfuge : il insinua qu’il parlai
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
11 rapportent rien. En effet, je ne représente aucun parti , aucune firme. Je ne voyage pour personne. Je ne prétends pas même pa
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
12 s gobeurs et des inertes, fournit des moutons aux partis et prédispose les citoyens suisses à prendre au sérieux les innombrab
13 lus tard socialisme, morgue bourgeoise, esprit de parti , arrivisme et parlementarisme. La culture de l’esprit démocratique te
14 niversitaire, prennent leur essor de chérubins du parti au cours de ces nombreux banquets de cercles locaux où se fondent les
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
15 out jamais dans les campagnes, tirant le meilleur parti possible de l’exercice ; car il ne manque à ce système, avouez-le, qu
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
16 est un degré d’intensité dans la vie, non pas un parti . Tout extrémiste, de droite comme de gauche, se trouve être dans une
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
17 rapportent rien. En effet, je ne représente aucun parti , aucune firme. Je ne voyage pour personne. Je ne prétends pas même pa
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
18 s gobeurs et des inertes, fournit des moutons aux partis et prédispose les citoyens suisses à prendre au sérieux les innombrab
19 s tard socialisme ou morgue bourgeoise, esprit de parti , arrivisme et parlementarisme. La culture de l’esprit démocratique te
20 niversitaire, prennent leur essor de chérubins du parti au cours de ces nombreux banquets de cercles locaux où se fondent les
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
21 out jamais dans les campagnes, tirant le meilleur parti possible de l’exercice ; car il ne manque à ce système, avouez-le, qu
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
22 est un degré d’intensité dans la vie, non pas un parti . Tout extrémiste, de droite comme de gauche, se trouve être dans une
19 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
23 ndantes des auteurs et des œuvres. Délimiter un «  parti protestant » dans nos Lettres, n’était-ce point, d’abord, céder à la
20 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
24 iète ; non pas de ces questions ni de la prise de parti (antimarxiste) qu’elles déterminent chez Ramuz, mais bien au contrair
21 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
25 ui qui méritera la phrase de la Saison : « Pas de partis de salut violents. » Dès les premiers instants de son accession au mo
26 littéraires. « Bon esprit, prends garde ! Pas de partis de salut violents. Exerce-toi ». Objurgation que l’on croirait tirée
22 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
27 ilisable, si nous le jugeons du point de vue d’un parti . Il n’est pas païen, pour la raison péremptoire qu’il n’y a plus de p
28 de Goethe, s’il ne peut être un argument pour nul parti , ne saurait, pour les mêmes raisons, servir d’objet à notre jugement.
29 inutilisable, certes. Mais nous ne sommes d’aucun parti et n’avons pas à utiliser qui que ce soit. Il suffit que nous puissio
23 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
30 ample et puissante respiration purificatrice, le parti de la Santé, comme l’écrivait Philippe Lamour. Peu nous chaut une pur
24 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
31 crisie, refus. Qu’on trouve donc ici une prise de parti .   Nous sommes une génération comblée. Comblée de chances de grandeur
32 ent du pouvoir sur toutes les Russies. En 1932 le parti compte deux millions de membres sévèrement contrôlés. « Mais, nous di
33 de créer une unité révolutionnaire au-dessus des partis existants. En Angleterre (New Europe Group de A. R. Orage ; New Engli
25 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
34 de l’énergie peut-être. J’ai vu des membres d’un parti national-marxiste dont le rêve est de restaurer la Prusse du grand Fr
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
35 de l’énergie peut-être. J’ai vu des membres d’un parti national-marxiste dont le rêve est de restaurer la Prusse du grand Fr
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
36 isse qu’on voit ces déchirures. J’ai donc pris le parti de circuler, malgré les résistances multipliées par une époque qui se
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
37 lus sur quel pied danser.) Pour moi, j’ai pris le parti de laisser les étrangers vanter nos vertus bien connues et découvrir
29 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
38 ce, souvent, que pour motiver l’appartenance à un parti , ou pour se fournir d’arguments précis et « sérieux » qu’on exhibera
30 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
39 elle de la bourgeoisie capitaliste. Mais c’est un parti de gens qui, ayant peut-être été chrétiens, veulent en tirer des inté
40 inent à porter un titre désormais irrecevable. Ce parti peut être aussi nombreux que l’on voudra, il peut représenter la gran
31 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
41 Non pas du point de vue de la politique, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur intelligentsia, mais du p
42 nnel, nos révoltés préfèrent l’engagement dans un parti . C’est bien plus sûr et c’est moins fatigant. « Il existe une doctrin
43 camarades qui s’excitent sur les mots d’ordre du parti , et avec pitié les idéalistes qui parlent encore de l’esprit et de la
32 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
44 e qui l’a opposé, seul ou à peu près, au puissant parti des Chrétiens allemands, fraction de l’hitlérisme qui prétend faire m
33 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
45 s journaux d’opinion, dans tous les manifestes de partis ou de ligues, une expression revient comme une véritable hantise, com
46 ne bien comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiques seraient sans force, les luttes sociales perdraient beauco
47 a jamais eu autant de ligues, de groupements, de partis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aussi jamais moins d’accord ré
48 le que nous pose l’époque. Vous avez pressenti le parti que j’embrasse. Il me reste à le définir en termes positifs, cette fo
34 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
49 vidu n’a jamais existé qu’à l’état de définition. Parti [r] des conflits quotidiens, des conflits d’intérêts et d’idéaux, des
35 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
50 conséquences de ce qu’il écrit ». Voilà pourquoi, parti de recherches d’ordre poétique sur la métaphore chez Proust, Blake et
36 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
51 ses premières œuvres, et devenu l’un des chefs du parti catholique parmi les intellectuels allemands, Scheler rompit finaleme
37 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
52 absolue de toute appréciation, de toute prise de parti , — de tout acte. C’est ce qu’on pourrait appeler la vision métaphysiq
38 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
53 emiers à dénoncer la décadence bureaucratique des partis marxistes, et à déclarer que selon lui les « petits groupes » — qu’il
39 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
54 l’action publique. On ne connaît pas en France de parti protestant comparable aux nombreux groupements catholiques à fins pol
55 , que le chrétien prenne position en présence des partis politiques. S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse
56 présence des partis politiques. S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse, à nouveau, prendre parti. Comme le
57 non pas sur une mystique de race, de classe ou de parti , mais sur un sens concret des responsabilités personnelles. Ces refus
58 nouveauté de leur point de départ. Alors que les partis aux prises dans la presse évitent avec ensemble de poser les question
59 pliqués de bien pires erreurs dans n’importe quel parti , aussi bien à gauche qu’à droite22. Avec cette différence qu’au sein
60 u’à droite22. Avec cette différence qu’au sein de partis si nombreux, sa voix n’aurait aucun effet… Dans la perspective que no
61 le : les jeunes protestants n’ont pas à fonder un parti . Leur foi n’est pas de celles que l’on met en systèmes. Le fût-elle,
62 ur très petit nombre les empêcherait d’imposer ce parti à l’ensemble de la nation. Le temps n’est pas aux rêves, et ce n’est
63 e » publiquement et en tant que chrétien, dans un parti parlementaire. Je crois que seul le lieu que nous avons choisi pour n
40 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
64 « Enterrez-le ! Enterrez Kagawa ! », proclame le parti communiste de Kobé en 1925. Et quelques années plus tard, une ligue r
41 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
65 onc renoncer à chercher dans les choses, dans les partis , dans l’État ou dans la nation un principe de grandeur qui n’est plus
66 n’en jamais avoir, qui est sans doute le pire des partis pris. La littérature romanesque décrit depuis cent ans nos mœurs et n
42 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
67 ais il y a plus. Montagnon se plaint de ce que le parti socialiste « meurt d’ignorance », et il s’écrie : « Avez-vous étudié
43 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
68 lement abêtis par l’école, par la presse, par les partis et par le cinéma. Mais croyez-vous vraiment que mon bagnolard, mon le
44 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
69 ien protestant, Camille Jullian — avait adopté un parti tout différent, et c’est peut-être le seul reproche sérieux que je me
70 persécution des protestants ne fut pas l’œuvre du parti catholique français, mais bien des conseillers étrangers des rois et
45 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
71 n intellectuel hésite à s’engager. En ce temps de partis , de faisceaux et de fronts, opposer des doctrines, ce n’est plus fair
72 fâcher un jour et décréter la dissolution de nos partis de gauche. Qu’ils y prennent garde !
46 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
73 plier pour respecter en lui sa raison d’être. Les partis politiques ne possèdent, il est vrai, ni à gauche ni à droite, aucune
74 t-être une raison suffisante pour estimer que ces partis sont tous également malfaisants. Beaucoup de gens commencent à sentir
47 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
75 es écrits leur possible valeur de témoignages, de partis pris accidentels, plutôt que de leur imposer un style indépendant de
76 ogrammes hitlériens avec les objectifs actuels du parti  ! Entre les deux il y a eu le « triomphe », c’est-à-dire qu’Hitler s’
48 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
77 s journaux d’opinion, dans tous les manifestes de partis ou de ligues, une expression revient comme une véritable hantise, com
78 ne bien comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiques seraient sans force, les luttes sociales perdraient beauco
79 a jamais eu autant de ligues, de groupements, de partis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aussi jamais moins d’accord ré
80 le que nous pose l’époque. Vous avez pressenti le parti que j’embrasse. Il me reste à le définir en termes positifs, cette fo
49 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
81 , que le chrétien prenne position en présence des partis politiques. S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse
82 présence des partis politiques. S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse, à nouveau prendre parti. Comme le
50 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
83 elle de la bourgeoisie capitaliste. Mais c’est un parti de gens qui, ayant peut-être été chrétiens, veulent en tirer des inté
84 nent à porter un titre désormais irrecevable. Ce parti peut être aussi nombreux que l’on voudra, il peut représenter la gran
51 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
85 né de « sabotage idéaliste » par les camarades du parti , — ou un de ces chrétiens incertains, dont justement l’incertitude a
52 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
86 ques professeurs, peut retarder la formation d’un parti ouvertement fasciste, et c’est très bien. Il peut aussi distraire les
87 e met fin aux luttes politiques : il supprime les partis et jugule la presse. L’État fasciste enfin résume et codifie officiel
88 l’authenticité n’est établie que par le décret du Parti , c’est à peu près le contraire de l’héroïsme personnel. L’État fascis
89 ) du marxisme. Ils croient que le fascisme est le parti de l’ordre. Ils ne voient pas à quel niveau ni à quel prix s’établit
90 ent symbolisé par la substitution de l’insigne du Parti aux anciennes couleurs nationales. La croix gammée, le faisceau du li
91 réciser. 55. Je ne reviens pas sur l’aventure du parti des Deutsche Christen… À l’heure où j’écris, le schisme est imminent
53 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
92 ent du pouvoir sur toutes les Russies. En 1932 le parti ne compte encore que deux millions de membres, sévèrement contrôlés.
54 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
93 s. Bien plus, chez un même homme, ou dans un même parti , on trouve des revendications contradictoires : le réactionnaire allè
55 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
94 e prévue dans un ordre nouveau. (Condamnation des partis , du Parlement, des moyens de propagande de masses, etc. Méfiance méth
56 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
95 proprement sociaux. Il a fait de la « gauche » un parti négatif, anticlérical d’abord. Il a créé dans le pays une coupure qui
96 i explique dans une large mesure l’impuissance du parti de gauche à penser le monde moderne et la situation concrète de la Fr
97 non pas sur une mystique de race, de classe ou de parti , mais sur un sens concret des responsabilités personnelles. Ces refus
98 nouveauté de leur point de départ. Alors que les partis aux prises dans la presse évitent avec ensemble de poser les question
57 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
99 lisme ou l’État, — comme si les parlements et les partis n’avaient jamais eu d’existence que dans la cervelle d’un fou. C’est
100 rmule critique. Elle signifie la condamnation des partis , plus encore : du parti, en tant que formation d’action, sur le plan
101 ifie la condamnation des partis, plus encore : du parti , en tant que formation d’action, sur le plan politique. D’où la conda
102 e (dans le cas le plus favorable) du programme du parti , des possibilités pratiques, et des risques personnels que courent le
103 et culturel, fondement sur le plan politique, des partis , considérés comme les organes indispensables de toute « réalisation p
58 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
104 n intellectuel hésite à s’engager. En ce temps de partis , de faisceaux et de fronts, opposer des doctrines, ce n’est plus fair
59 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
105 plier pour respecter en lui sa raison d’être. Les partis politiques ne possèdent, il est vrai, ni à gauche ni à droite, aucune
106 t-être une raison suffisante pour estimer que ces partis sont tous également malfaisants. Beaucoup de gens commencent à sentir
60 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
107 es écrits leur possible valeur de témoignages, de partis pris accidentels, plutôt que de leur imposer un style indépendant de
61 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
108 s journaux d’opinion, dans tous les manifestes de partis ou de ligues, une expression revient comme une véritable hantise, com
109 ne bien comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiques seraient sans force, les luttes sociales perdraient beauco
110 a jamais eu autant de ligues, de groupements, de partis et d’associations qu’aujourd’hui, mais aussi jamais moins d’accord ré
111 le que nous pose l’époque. Vous avez pressenti le parti que j’embrasse. Il me reste à le définir en termes positifs, cette fo
62 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
112 , que le chrétien prenne position en présence des partis politiques. S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse
113 présence des partis politiques. S’il rejette les partis pris, c’est qu’il doit sans cesse, à nouveau prendre parti. Comme le
63 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
114 elle de la bourgeoisie capitaliste. Mais c’est un parti de gens qui, ayant peut-être été chrétiens, veulent en tirer des inté
115 inent à porter un titre désormais irrecevable. Ce parti peut être aussi nombreux que l’on voudra, il peut représenter la gran
64 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
116 né de « sabotage idéaliste » par les camarades du parti , — ou un de ces chrétiens incertains, dont justement l’incertitude a
65 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
117 ques professeurs, peut retarder la formation d’un parti ouvertement fasciste, et c’est très bien. Il peut aussi distraire les
118 e met fin aux luttes politiques : il supprime les partis et jugule la presse. L’État fasciste enfin résume et codifie officiel
119 l’authenticité n’est établie que par le décret du Parti , c’est à peu près le contraire de l’héroïsme personnel. L’État fascis
120 ) du marxisme. Ils croient que le fascisme est le parti de l’ordre. Ils ne voient pas à quel niveau ni à quel prix s’établit
121 ent symbolisé par la substitution de l’insigne du Parti aux anciennes couleurs nationales. 44. Voilà sans doute la raison po
122 réciser. 48. Je ne reviens pas sur l’aventure du parti des Deutsche Christen… À l’heure où j’écris, le schisme est imminent
66 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
123 nt du pouvoir sur toutes les Russies. En 1932, le parti ne compte encore que deux millions de membres, sévèrement contrôlés.
67 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
124 s. Bien plus, chez un même homme, ou dans un même parti , on trouve des revendications contradictoires : le réactionnaire allè
68 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
125 e prévue dans un ordre nouveau. (Condamnation des partis purement électoraux, des moyens de propagande de masses, etc. Méfianc
69 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
126 proprement sociaux. Il a fait de la « gauche » un parti négatif, anticlérical d’abord. Il a créé dans le pays une coupure qui
127 i explique dans une large mesure l’impuissance du parti de gauche à penser le monde moderne et la situation concrète de la Fr
128 non pas sur une mystique de race, de classe ou de parti , mais sur un sens concret des responsabilités personnelles. Ces refus
129 nouveauté de leur point de départ. Alors que les partis aux prises dans la presse évitent avec ensemble de poser les question
70 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
130 ères. a) Elle consiste d’abord dans la lutte des partis . Pour un très grand nombre de citoyens, le but à atteindre n’est pas
131 trices. Le but est d’abord de faire triompher tel parti dont on est membre. On tient le parti pour plus grand que le tout. Ou
132 iompher tel parti dont on est membre. On tient le parti pour plus grand que le tout. Ou encore : le but est simplement de mil
133 but est simplement de militer bruyamment dans le parti , moins par amour passionné pour son idéal que par haine des autres pa
134 passionné pour son idéal que par haine des autres partis , et souvent moins par haine des autres partis que par besoin d’entret
135 res partis, et souvent moins par haine des autres partis que par besoin d’entretenir de vieux débats dont on connaît par cœur
136 assimile volontiers la France, « la vraie », aux partis de droite. À gauche, on fait volontiers passer la fidélité au parti a
137 gauche, on fait volontiers passer la fidélité au parti avant la fidélité au bien commun de la nation. Ainsi, quand tout va b
138 me, dans l’intervalle des crises économiques, les partis deviennent des académies ou des écoles de rhétorique vulgaire, et les
139 Et quand tout va mal, quand la crise est là, les partis se mettent à déchirer la nation avec une absence de scrupules qui rap
140 clarations des congrès — la moderne féodalité des partis n’agit pas autrement vis-à-vis de la nation et de ses intérêts supéri
141 et que l’ancienne féodalité des grands seigneurs. Partis  : Bastilles à démolir ! Je dis ensuite qu’un honnête homme, et, de pl
142 t, de plus, patriote, se doit de rejeter tous les partis . Prétendre entrer dans un parti — le moins mauvais ! — pour essayer d
143 rejeter tous les partis. Prétendre entrer dans un parti — le moins mauvais ! — pour essayer de le réformer ou de l’influencer
144 s canons inoffensifs : c’est l’instrument même du parti qui est meurtrier. b) On appelle aussi « politique » la rumeur confu
145 itique » la rumeur confuse des idéologies que les partis prétendent servir. Tradition républicaine conservatrice, « doctrine »
146 s du parlementarisme. Et encore moins de chefs de partis aveuglés par les intérêts peut-être valables, mais limités et proviso
147 aux efforts de tous les citoyens, par-dessus les partis et leurs pauvres vieilles idéologies. C’est-à-dire qu’ils donneront e
71 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
148 nore ou répudie la loi interne : la tactique d’un parti , par exemple. Ce n’est pas dans l’utilisation accidentelle et partisa
149 nte. Un libéral qui se soumet aux directives d’un parti ne devient pas pour si peu un penseur engagé. Et il ne faudrait pas q
150 es philosophes libéraux — fût partiale, pleine de partis pris, et même politique ! 83. Je fais exception pour deux ou trois d
72 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
151 tes au congrès de Bruxelles en 1903 (fondation du parti bolchévique, c’est-à-dire majoritaire) ; puis à se séparer de Plekhan
73 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
152 avoir d’autre que ce que l’État, la classe, ou le parti dont ils dépendent les paie pour enseigner ou leur impose de savoir (
153 onne. Car la personne est choix, et donc prise de parti  : or c’est là ce que raille l’équipe des dilettantes ; mais elle est
74 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
154 faire catholique et, mal assuré dans son nouveau parti , il voyait ses anciens amis l’abandonner. L’homme qui venait d’« apai
155  ordre » imposé brutalement de l’extérieur à deux partis , sans tenir compte des exigences spirituelles fondamentales de chacun
156 l oblige les églises réformées à se constituer en parti politique. D’autre part, limitant l’exercice du culte (qui ne peut êt
157 tion « étatiste », plus ou moins contrôlée par le parti ultramontain, et dont l’absolutisme de Louis XIV sera l’expression ac
75 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
158 prouvait à tout hasard tantôt l’un tantôt l’autre parti , émue par tant de conviction, quel que fut par ailleurs l’objet de la
76 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
159 ce que j’appellerai une politique chrétienne, un parti des chrétiens ? Telle est la première question. Et si l’on répond non
160 le, qu’un chrétien entre dans l’un ou l’autre des partis existants, et fasse sienne la cause de ce parti ? Ce sera la seconde
161 partis existants, et fasse sienne la cause de ce parti  ? Ce sera la seconde question. Au sujet de la politique chrétienne, p
162 non contre les ouvriers de Vienne avec l’appui du parti clérical, — l’histoire des politiques chrétiennes se confond séculair
163 crois pas qu’il soit souhaitable que se forme un parti chrétien, opposé aux autres partis. Je crois que les églises ne peuve
164 que se forme un parti chrétien, opposé aux autres partis . Je crois que les églises ne peuvent accomplir tout leur devoir, tout
165 hrétiens, dans la cité ? Si l’Église n’est pas un parti , comment et où faut-il que nous prenions parti ? Où allons-nous nous
166 stion : celle de l’adhésion à l’un ou l’autre des partis politiques existants. Bien entendu, je ne puis songer à passer en rev
167 e ne puis songer à passer en revue les principaux partis qui constituent des forces politiques et sociales dans la cité frança
168 sens, et peut-être le plus typique : l’exemple du parti socialiste. Protestation contre la forme actuelle du monde, prédicati
169 me. Pour ma part, je confesse volontiers qu’aucun parti ne m’attire davantage, et qu’aucun ne saurait m’apparaître, à premièr
170 tiens qu’il donne à toute action dans le cadre du parti . Mais si je refuse ce parti, c’est aussi parce qu’il est un parti, pr
171 tion dans le cadre du parti. Mais si je refuse ce parti , c’est aussi parce qu’il est un parti, précisément. Tout le monde fai
172 e refuse ce parti, c’est aussi parce qu’il est un parti , précisément. Tout le monde fait aujourd’hui le procès des partis, po
173 ent. Tout le monde fait aujourd’hui le procès des partis , pour des raisons assez sérieuses et valables d’opportunité politique
174 d’une minorité infime, soit en Allemagne, où les partis de gauche, malgré leur organisation incomparable, se virent balayés e
175 ut adresser une critique encore plus grave à tout parti . L’idée même de parti paraît absolument incompatible avec l’idée de v
176 ue encore plus grave à tout parti. L’idée même de parti paraît absolument incompatible avec l’idée de vocation. Et la réalité
177 e un mensonge parce que les intérêts immédiats du parti le commandent sans discussion. C’est l’homme qui délègue à la majorit
178 Et dans ce sens précis, il faut bien dire que les partis sont les agents les plus actifs de la démoralisation des hommes moder
179 emières conclusions : ni politique chrétienne, ni parti chrétien, ni parti politique. — Pourtant, il faut agir ! Pourtant, la
180  : ni politique chrétienne, ni parti chrétien, ni parti politique. — Pourtant, il faut agir ! Pourtant, la vocation qui nous
181 on pouvoir pour réduire le scandale social. Aucun parti n’existe encore dans son pays, qui se consacre à la défense des intér
182 l mot de vocation. Il n’agit pas au bénéfice d’un parti . Il prêche et il proteste au nom d’une foi sans cesse proclamée. C’es
183 ’on transforme le monde. Ce n’est pas au nom d’un parti que Jérémie accusait publiquement son roi et l’obligeait à réparer se
184 t à réparer ses crimes ; ce n’est pas au nom d’un parti que Paul ébranle l’Empire romain, ce n’est pas au nom d’un parti que
185 ébranle l’Empire romain, ce n’est pas au nom d’un parti que Luther et Calvin déclenchent la plus grande révolution occidental
186 endiquées par le désir des hommes, à l’appui d’un parti politique. Seules, ces vocations-là ont transformé le monde, moraleme
187 es cadres simplistes ; — dénoncer la mystique des partis , cette tyrannie démocratique ; combattre et dénoncer cette autre tyra
188 est pas une politique chrétienne, ce n’est pas un parti politique. C’est un ordre, une chevalerie ! Et le principe de cet ord
189 cès même lui est subordonné. Je demande où est le parti qui peut en dire autant. Je demande où les chrétiens trouveraient une
77 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
190 ques, ce rappel d’une misère qu’ignorent tous les partis , voilà qui rend un son que nous reconnaissons. Voilà qui appelle enfi
78 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
191 deux bonnes raisons. D’abord Calvin était chef de parti  ; qui plus est, fondateur d’Église ; donc doublement conscient de la
79 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
192 les réalités immédiates ?38 Les clercs ont pris parti  : les uns avec la foule, les autres avec Pilate. Les uns trahissant g
193 qui sont bien méchants, savent à merveille tirer parti contre l’esprit de la liberté qu’il leur laisse. Ils le vénèrent offi
194 ils sont en assez grand nombre pour constituer un parti , préparent les voies d’un fascisme culturel, de droite ou de gauche,
195 vilèges pêle-mêle, entre les mains du bureau d’un parti , d’un dictateur ou d’un soviet. Cela n’est pas invraisemblable : abdi
80 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
196 politique en France (octobre 1935)o 1. — Les partis bougent Nous n’avons guère parlé de la politique des partis, dans
197 t Nous n’avons guère parlé de la politique des partis , dans cette revue : c’est le sujet le plus vain, le plus stérile et l
198 ent les derniers soubresauts d’avant la mort, les partis se mettent à bouger. Ils se divisent, se déforment et se regroupent.
199 ançaise et du comte de Paris, la décomposition du parti radical, les dissidences communistes, l’apparition de formations extr
200 au sérieux par le pays. On l’a dit et redit : le parti radical, c’est la France. Il faut dire aujourd’hui : c’était la Franc
201 pôles de la nouvelle vie politique. La carte des partis parlementaires tend à recouvrir de plus en plus exactement la carte d
202 pas les leviers de l’action : c’est l’affaire du Parti communiste. Or, ce parti veut bien la liberté, mais d’une manière tan
203 ion : c’est l’affaire du Parti communiste. Or, ce parti veut bien la liberté, mais d’une manière tant soit peu différente. Il
81 1935, Présence, articles (1932–1946). Autour de Nietzsche : petite note sur l’injustice (novembre 1935)
204 ssera-t-on, chez nous, d’opposer à toute prise de parti bien franche le rappel revêche et stérilisant à la « complexité » des
82 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
205 C’est actuellement l’activité la plus visible du Parti N.-S. dans la rue. 33. ? (Réd.) 34. Je vois le sourire de mes amis
83 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
206 u ». M. Léon Pierre-Quint en prend volontiers son parti . M. Brasillach, lui, le déplore. De son temps, les jeunes parlaient d
84 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Précisions utiles sur l’industrie des navets (mars 1936)
207 tiplier des centres de propagande au service d’un parti ou d’une ligue. (Nous voyons s’amorcer ce réflexe de défense depuis u
85 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
208 l, soit comme une manifestation de puissance d’un parti , au moins superflue. Les « élections » au Reichstag du 29 mars ne con
209 currence libre de groupes ou d’opinions : un seul parti présentait des candidats, et le seul ministre de l’Intérieur était en
210 « lutte électorale » revenait ainsi à la lutte du parti au pouvoir contre l’opposition secrète, informulée, des ennemis du ré
211 aner sur ce point, encore que certains membres du parti N.-S. reconnaissent qu’on a été « un peu fort » dans l’application de
212 e contre les procédés de pression utilisés par le parti N.-S. vient d’un malentendu sur le mot élections, lié chez nous au ré
213 oulez-vous vous faire une opinion quand il y a 46 partis qui sollicitent vos suffrages ? C’est difficile de faire comprendre c
214 re comprendre complètement le programme d’un seul parti aux électeurs. Mais c’est au-dessus des forces d’un simple mortel de
215 l’opinion a été formée et disciplinée par un seul parti dirigé par un seul homme. » (Je simplifie à peine le raisonnement : o
86 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
216 ères. a) Elle consiste d’abord dans la lutte des partis . Pour un très grand nombre de citoyens, le but à atteindre n’est pas
217 trices. Le but est d’abord de faire triompher tel parti dont on est membre. On tient le parti pour plus grand que le tout. On
218 iompher tel parti dont on est membre. On tient le parti pour plus grand que le tout. On encore : le but est simplement de mil
219 but est simplement de militer bruyamment dans le parti , moins par amour passionné pour son idéal que par haine des autres pa
220 passionné pour son idéal que par haine des autres partis , et souvent moins par haine des autres partis que par besoin d’entret
221 res partis, et souvent moins par haine des autres partis que par besoin d’entretenir de vieux débats dont on connaît par cœur
222 ssimile volontiers [la] France, « la vraie », aux partis de droite. À gauche, on fait volontiers passer la fidélité au parti a
223 gauche, on fait volontiers passer la fidélité au parti avant la fidélité au bien commun de la nation. Ainsi, quand tout va b
224 me, dans l’intervalle des crises économiques, les partis deviennent des académies ou des écoles de rhétorique vulgaire, et les
225 Et quand tout va mal, quand la crise est là, les partis se mettent à déchirer la nation avec une absence de scrupules qui rap
226 larations des congrès —, la moderne féodalité des partis n’agit pas autrement vis-à-vis de la nation et de ses intérêts supéri
227 et que l’ancienne féodalité des grands seigneurs. Partis  ! Bastilles à démolir ! Je dis ensuite qu’un honnête homme, et de plu
228 politique se confond avec le jeu et la lutte des partis , il doit se déclarer de toutes ses forces antipolitique. b) On appel
229 itique » la rumeur confuse des idéologies que les partis prétendent servir. Trahison républicaine conservatrice, « doctrine »
230 , également impurs et maléfiques, des rapports de partis à partis, ou d’idéologies à idéologies, sur un plan qui n’est pas cel
231 nt impurs et maléfiques, des rapports de partis à partis , ou d’idéologies à idéologies, sur un plan qui n’est pas celui des in
232 s du parlementarisme. Et encore moins de chefs de partis aveuglés par les intérêts peut-être valables, mais limités et proviso
233 aux efforts de tous les citoyens, par-dessus les partis et leurs pauvres vieilles idéologies. C’est-à-dire qu’ils donneront e
234 trices de ce pays. 41. Prétendre entrer dans un parti — le moins mauvais ! — pour essayer de le réformer ou de l’influencer
235 s canons inoffensifs : c’est l’instrument même du parti qui est meurtrier. 42. Le gouvernement soviétique lutte contre le di
87 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
236 nous possédons sur l’état d’esprit des membres du Parti communiste d’une part, sur la puissance de l’inquisition intellectuel
237 ntellectuelle, morale et policière exercée par ce Parti d’autre part, nous permettent d’affirmer que, de gré ou de force, le
238 appel permanent des fins dernières conçues par le Parti  : l’établissement dans cent ans ou mille ans d’un paradis universel.
239 ervateur étranger que je suis, mais aux chefs des partis dictatoriaux eux-mêmes. De là toute la passion avec laquelle ils parl
240 la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leurs luttes épuisantes et stériles. Le corps social était malade,
241 norent de n’avoir plus ni presse d’opposition, ni partis , ni civils indifférents et inutilisables, ni chômeurs de profession,
88 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
242 t du syndicalisme, et qu’il fut l’un des chefs du parti socialiste. On sait aussi quelles influences déterminantes exercèrent
243 vérité, les deux termes dont se compose le nom du parti hitlérien n’ont rien d’antinomique. Ils sont exactement complémentair
244 en montré M. André Siegfried dans son Tableau des partis en France. 54. Qui pourra nous expliquer en quoi la « nationalisatio
89 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
245 cles. Ils n’ont plus le même sens pour les divers partis intellectuels — c’est plus nouveau. Mais surtout, ils n’ont plus un s
246 s, citoyens ou hommes d’État. Les uns tiennent le parti de l’esprit et les autres celui de l’ordre, les uns le parti de la ré
247 esprit et les autres celui de l’ordre, les uns le parti de la révolution, les autres celui de la patrie… Les uns voudraient l
248 s la pratique, et pourraient définir utilement le parti , si seulement chacun de ces mots avait le même sens pour tout le mond
249 etc. D’où l’embrouillamini de la politique et des partis , et la confusion meurtrière de termes dangereusement chargés de passi
90 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
250 nal-socialisme, il n’est pas rare qu’un membre du parti d’Hitler réponde : « Vous êtes bien mal venu à critiquer ce qui se fa
251 ctionnaires, qui font passer les intérêts de leur parti ou de leurs personnes avant ceux de la nation et de son « honneur ».
252 mmun, des haines communes, et pour cela fonder un parti unitaire qui s’appuiera sur une mystique renouvelée du pangermanisme.
91 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
253 obéissance à une nouvelle vocation créatrice. Parti pris de ce livre Cette mise au point me paraît nécessaire pour sit
92 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
254 et capitalistes, ou encore ceux qui n’ont d’autre parti que celui de leurs intérêts. Mais la reconnaissance de cet unique lie
93 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
255 cles. Ils n’ont plus le même sens pour les divers partis intellectuels — c’est plus nouveau. Mais surtout, ils n’ont plus un s
256 s, citoyens ou hommes d’État. Les uns tiennent le parti de l’esprit et les autres celui de l’ordre, les uns le parti de la ré
257 esprit et les autres celui de l’ordre, les uns le parti de la révolution, les autres celui de la patrie… Les uns voudraient l
258 la pratique, et pourraient définir utilement les partis , si seulement chacun de ces mots avait le même sens pour tout le mond
259 etc. D’où l’embrouillamini de la politique et des partis , et la confusion meurtrière de termes dangereusement chargés de passi
94 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
260 nous possédons sur l’état d’esprit des membres du Parti communiste d’une part, sur la puissance de l’inquisition intellectuel
261 ntellectuelle, morale et policière exercée par ce Parti , d’autre part, nous permettent d’affirmer que, de gré ou de force, le
262 appel permanent des fins dernières conçues par le Parti  : l’établissement dans cent ans ou mille ans d’un paradis universel.
95 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
263 lecteurs, et de donner de nouveaux arguments aux partis de gauche ou de droite. Or s’il est vrai que les Soviets avaient en 1
264 a d’où qu’elle vienne et quoi qu’elle veuille. Le parti national-socialiste ne se trouvait pas devant une masse informe et ar
265 ant une masse informe et arriérée, mais devant 46 partis organisés, une économie très complexe et très malade, un territoire s
266 e qu’Hitler a compris cela qu’il a battu tous les partis adverses, et sept millions d’électeurs communistes. Il a compris que
267 es de luttes civiles que fut le régime de Weimar. Partis , régions, classes, générations, ville et campagne, Université et peup
268 mune nulle part. Hitler parut et dit : Je suis le Parti , je suis le Pays, je suis le Peuple, je suis à la fois le porteur des
269 cial et politique nouveau. » — « Le Führer est le Parti , le Parti est le Führer. » — « Parti et État sont une seule et même c
270 litique nouveau. » — « Le Führer est le Parti, le Parti est le Führer. » — « Parti et État sont une seule et même chose. » — 
271 ührer est le Parti, le Parti est le Führer. » — «  Parti et État sont une seule et même chose. » — « Hitler est l’Allemagne, l
272 -racial — populaire — unifié — comprenant un seul parti  ». En outre « le parti, le peuple et l’empire sont gouvernés et admin
273 nifié — comprenant un seul parti ». En outre « le parti , le peuple et l’empire sont gouvernés et administrés selon le princip
274 supportables. Il en résulta tout d’abord, pour le parti régnant, l’obligation de proclamer la primauté pratique de l’économie
275 tariat, c’est-à-dire, concrètement, au service du Parti , qui selon la parole du Führer est « la volonté organisée de la natio
276 ntrer que d’autant plus l’individu se sacrifie au Parti , d’autant plus il acquiert de valeur personnelle. (Caricature politiq
277 de ces deux « réalités » que les doctrinaires du Parti auront su faire admettre comme « scientifique ».   Valeur du travail
278 ielle l’incompréhension artistique des membres du Parti , ou certaines rancunes personnelles. Le moralisme le plus agressif tr
279 du prolétariat tels qu’ils sont, mais tels que le Parti les définit.   Attitude philosophique et religieuse. — Il n’est plus
280 position à tout au-delà transcendant. Bien que le parti national-socialiste prétende imposer à ses membres la dénomination de
281 des Cultes !) et bien qu’il attaque violemment le parti soviétique des sans-Dieu, on ne saurait nier que le Dieu qu’il sert e
282  entendez hors des tâches immédiates qu’impose le Parti . 46. Un moins à prolétariat et à territoire surpeuplé (la France es
283 plus à sens civique, se traduisant par un moins à partis organisés. 47. À preuve l’échec pratique de l’Action française, qui
284 bins. Et tout le reste est nationalisme. C’est le parti radical qui est national. Il l’est si bien qu’il n’a plus même l’idée
96 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
285 senberg a beau dire que les dix premiers pas d’un parti comme le sien décident de tout son avenir : l’exemple du récent chang
286 ervateur étranger que je suis, mais aux chefs des partis dictatoriaux eux-mêmes. De là toute la passion avec laquelle ils parl
287 s professoral accueille-t-elle les injonctions du Parti avec une passivité qui est la forme d’opposition la plus aiguë que to
288 la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leurs luttes épuisantes et stériles. Le corps social était malade,
97 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
289 « producteur » ou pour « l’Allemand » tels qu’un parti les définit, mais non pas pour l’homme total. Elles sont des mesures
290 sent d’un seul mot : le Plan, ou le Führer, ou le Parti . Or, tout le monde sent et sait très bien que ce mot n’est pas le der
291 er mot de notre vocation humaine. Ce qui est d’un parti est partiel. Ce qui est partiel n’a pas le droit de se vouloir totali
98 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
292 norent de n’avoir plus ni presse d’opposition, ni partis , ni civils indifférents et inutilisables, ni chômeurs de profession,
99 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
293 insi couramment du « choix » d’une carrière, d’un parti politique ou d’une épouse. Et c’est ainsi que se compose l’éthique de
294 de. Où sont les responsables ? Ce ne sont pas des partis , ce ne sont pas des classes, ni des gouvernements et autres mythes co
100 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
295 l’incarnation d’une idée ! Il faut en prendre son parti  : cet écrit n’apportera rien qui nourrisse les haut-parleurs. Mais si
296 gauche utilisent les mêmes formations de combat, partis ou ligues, les mêmes tactiques, la même démagogie, au service de doct
297 groupe, le faisceau, la troupe d’assaut, puis le Parti ou la nation organisée. On l’oppose à la masse anonyme, tout autant q
298 té profonde de la Nation, à la réalité précise du Parti . Nous n’avons pas à « corriger » de tels faits ou de telles religions
299 par ce centre (par exemple, par l’État, ou par le Parti ). Elle est le rayonnement de l’acte qui unit deux hommes par un lien
300 nt, acheter un poste de radio, s’inscrire dans un parti , parler, se taire, payer l’impôt ou frauder le fisc, fonder une banqu