1
r de tristesse ou de sérénité qui métamorphose le
paysage
du passé. Ainsi de certains décors modernes : vous changez l’éclairag
2
s fragiles. L’aube tire un écran de pluies sur le
paysage
commercial. Terminus : Morand, s’éveillant en français, termine : … I
3
es exprimer seulement par un geste, une nuance du
paysage
, une image qu’on garde comme un pressentiment. Ce n’est qu’à force de
4
lui des campagnes désolées où ils se développent.
Paysages
tristes et sans violence, autour de ces êtres dont la détresse est d’
5
upé découvrant le manoir perdu, des fumées sur un
paysage
d’hiver et soudain sous la lueur d’un incendie, deux visages tordus d
6
rtigineuse, poursuivant le corbillard. Aspects du
paysage
urbain vu par les poursuivants, arbres au ciel renversé, maisons obli
7
. Il peignait alors des natures mortes, de petits
paysages
, il dessinait des nus aux crayons de fard. C’était un peu plus Blanch
8
e manque souvent à ces récits : ce n’est point un
paysage
d’âme qu’on y cherche, mais l’anecdote bien tournée, des noms connus.
9
e, toujours prête à épouser tout le sensible d’un
paysage
pour peu qu’elle y découvre une secrète parenté de l’âme. Kikou Yamat
10
s occidental dans les beaux volumes pleins de ces
paysages
, que dans ses dessins, dont Kikou Yamata a dit ailleurs la précision
11
ans sièges. Le Musée de Budapest enferme quelques
paysages
romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Port
12
rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces
paysages
de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses
13
s reflets fuyants de toutes sortes de faces et de
paysages
soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsessi
14
uvrir son originalité, ou comme il le dit : son «
paysage
intérieur ». « Je puis dire que ce n’est pas à moi-même que je m’inté
15
jamais ne s’équilibrent, violence et mélancolie,
paysages
— états d’âme imposant tour à tour le cynisme ou la bonhomie, tout ce
16
ns sièges. Le Musée de Budapest enferme quelques
paysages
romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Port
17
rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces
paysages
de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses
18
s reflets fuyants de toutes sortes de faces et de
paysages
soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsessi
19
t » soudain — quelle prise ! Et combien j’aime le
paysage
de cette œuvre, son climat, jusqu’aux détails de l’intendance des dom
20
! Encore un peu, qu’on me laisse au regret de vos
paysages
, de vos filles, qu’on me laisse au remords de vous avoir quittées pou
21
a rivière immobile, élargie en un lac sinueux. Un
paysage
peint à l’aquarelle. Le château, salmigondis de styles, résume, si l’
22
est pourquoi vos rêves composent toujours le même
paysage
de carte postale en couleurs, idéal inévitable de ceux qui n’ont pas
23
ans sièges. Le Musée de Budapest enferme quelques
paysages
romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Port
24
rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces
paysages
de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses
25
s reflets fuyants de toutes sortes de faces et de
paysages
soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsessi
26
a rivière immobile, élargie en un lac sinueux. Un
paysage
peint à l’aquarelle. Le château, salmigondis de styles, résume, si l’
27
t » soudain — quelle prise ! Et combien j’aime le
paysage
de cette œuvre, son climat, jusqu’aux détails de l’intendance des dom
28
! Encore un peu, qu’on me laisse au regret de vos
paysages
, de vos filles, qu’on me laisse au remords de vous avoir quittées pou
29
saisit ne fut pas la grandeur presque lugubre du
paysage
, mais au fond de la vallée cet express obstiné dans sa vitesse réguli
30
perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un
paysage
immense de minéral et d’eau. La rivière sillonnée de remorqueurs tous
31
nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce
paysage
se transformerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
32
ais la voir… Tout d’abord je n’ai distingué qu’un
paysage
de toits bleus, médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné ci
33
ropice… Un bouquet pour le centenaire20, quelques
paysages
du souvenir… j’hésitais, j’allais me récuser. Des souvenirs ? me disa
34
ard embrasse et détaille à loisir. Au-delà de ses
paysages
et de sa proche histoire, il n’y a que l’imaginaire. Les nations, les
35
ne ou éteint, voilà qui satisfait comme nul autre
paysage
ce goût profond de composer, de contraster, de voiler puis de découvr
36
ande morte, un peu de temps diaphane à l’horizon.
Paysage
emphatique et sombre, tout cerné de prodiges sévères, et l’œil ne s’e
38
ssus des pluies qui se tirent à l’horizon dans un
paysage
agité de la grande puissance diluvienne où maintenant descend, suspen
39
e, l’épouvantable constatation de la mort. c. «
Paysage
de tête : poème », Présence, Lausanne et Genève, n° 1, 1933, p. 53.
40
d’une âme flattée de s’admirer dans l’infini d’un
paysage
. « Un paysage est un état d’âme », disait Amiel au comble du délire d
41
tée de s’admirer dans l’infini d’un paysage. « Un
paysage
est un état d’âme », disait Amiel au comble du délire d’isolement idé
42
plaçons ce capitaine qui ne voyait jamais dans un
paysage
que le plan d’une possible stratégie12 : nous aurons deux images d’un
43
travers une humanité vivement contrastée, et des
paysages
baignés d’une longue lumière boréale. Cette femme n’est pas un ange,
44
peuple de personnages vivement contrastés, et des
paysages
baignés d’une longue lumière boréale. Cette femme n’est pas un ange n
45
aspects différents. Supposons qu’il contemple un
paysage
. S’il est un grand poète, il y verra des mythes, et s’il est un litté
46
ou qu’il le voit par la portière de son wagon, le
paysage
n’est pas le même ; car le regard est jugement26. La vision est mé
47
qui ait jamais su faire vibrer un tel accord des
paysages
et des êtres — de ces vastes paysages maritimes des Charentes et de c
48
accord des paysages et des êtres — de ces vastes
paysages
maritimes des Charentes et de ces âmes et de ces corps tout frémissan
49
t « authentique », est microcosme d’un pays, d’un
paysage
et d’un ensemble de coutumes. Les rythmes du temps s’y inscrivent aus
50
ge venant, je me sens moins de curiosité pour les
paysages
, beaucoup moins, et si beaux qu’ils soient ; mais de plus en plus pou
51
reste un trait capital de l’histoire du roman, du
paysage
, du roman, pour cette tranche de siècle que meublera la génération de
52
des monticules pointus tout frisés d’oliviers, un
paysage
de primitifs italiens. Le mas au flanc de la colline, déjà dans l’omb
53
sbytère sur une galerie d’où l’on domine un ample
paysage
horizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord ju
54
e piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du
paysage
desséché. Ciel gris mouvant, une barre jaune à l’horizon. Et sur le p
55
L’ensemble est imposant et comme démesuré dans ce
paysage
de vallons, de collines et de petits sommets rocheux. Soudain la giro
56
e province à une autre, ce n’est pas seulement le
paysage
qui change. N’était-ce pas là l’une des raisons qui faisait si facile
57
nt, le monde s’agrandit. Je puis encore aimer des
paysages
qui ne sont pas mon état d’âme, mais une parole à déchiffrer. L’humil
58
famille des romanciers du Nord ! — environnés de
paysages
de rêve, de superstitions folles, de folles vertus, de coutumes douce
59
e province à une autre, ce n’est pas seulement le
paysage
qui change. N’était-ce pas là l’une des raisons qui faisait, si facil
60
cume rousse. Une grande lumière humide baigne ce
paysage
horizontal. Des voiles ocrées passent au ras des dunes basses qui ond
61
nt, le monde s’agrandit. Je puis encore aimer des
paysages
qui ne sont pas mon « état d’âme », mais une parole à déchiffrer. L’h
62
e province à une autre, ce n’est pas seulement le
paysage
qui change. N’était-ce pas là l’une des raisons qui faisait si facile
63
orées : antiquité, société policée, objets d’art,
paysages
célèbres, tout ce qui met une certaine distance entre le lecteur et l
64
des monticules pointus tout frisés d’oliviers, un
paysage
de primitifs italiens. Le mas au flanc de la colline, déjà dans l’omb
65
sbytère sur une galerie d’où l’on domine un ample
paysage
horizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord ju
66
é piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du
paysage
desséché. Ciel gris mouvant, une barre jaune à l’horizon. Et sur le p
67
L’ensemble est imposant et comme démesuré dans ce
paysage
de vallons, de collines et de petits sommets rocheux. Soudain la giro
68
liberté lumineuse ; tout m’accueillait, êtres et
paysages
, dans une vaste hospitalité qui était celle de l’été même dont Babits
69
de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le
paysage
des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en ses habits anci
70
au bord du précipice le touriste stupéfait par le
paysage
et par le danger, M. Denis de Rougemont vient de publier L’Amour et
71
ne au voyageur davantage qu’une vision intense du
paysage
urbain de la Hollande. Tout ce que je sais de ce pays, après deux sem
72
e siècle. L’amour et la mort s’y marient dans un
paysage
artificiel et symbolique de très haute mélancolie. « L’héroïsme par a
73
de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le
paysage
des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en ses habits anci
74
où l’on joue le plus de théâtre. Serait-ce que le
paysage
lui-même invite au jeu, avec ses décors partout suspendus, pans de fo
75
e siècle. L’amour et la mort s’y marient dans un
paysage
artificiel et symbolique de très haute mélancolie. « L’héroïsme par a
76
de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le
paysage
des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en ses habits anci
77
e siècle. L’amour et la mort s’y marient dans un
paysage
artificiel et symbolique de très haute mélancolie. « L’héroïsme par a
78
de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le
paysage
des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en ses habits anci
79
le œuvre ou telle action que j’aime, mais bien le
paysage
vital, avec ses temps voilés et ses soleils, ses parcs, ses friches e
80
leil, et cherchant un témoin sublime à ce sublime
paysage
. Il y avait un témoin, en effet, un seul, car du reste l’esplanade ét
81
ire du grand art, pour composer des hommes et des
paysages
dans une architecture théologique, c’est à peu près ce que nous avons
82
de qui l’habite et l’utilise, et non point des «
paysages
» ou des « vues » que l’« Art » dissout en impressions, et que la pho
83
leil, et cherchant un témoin sublime à ce sublime
paysage
. Il y avait un témoin, en effet, un seul ; car du reste l’esplanade é
84
attirant les villes à soi et déplaçant de vastes
paysages
au gré d’une curiosité rêveuse. Mais soudain le regard est pris par u
85
défendre les profondes vallées et pour barrer le
paysage
des gorges étroites. Si l’ennemi est trop puissant, des renforcements
86
le œuvre ou telle action que j’aime, mais bien le
paysage
vital, avec ses temps voilés et ses soleils, ses parcs, ses friches e
87
e est authentique, est microcosme d’un pays, d’un
paysage
et d’un ensemble de coutumes. Les rythmes du temps s’y inscrivent aus
88
du dernier des Mohicans. Rien n’a changé dans le
paysage
depuis Cooper, lequel notait dans sa préface que tout était resté par
89
ais la voir… Tout d’abord je n’ai distingué qu’un
paysage
de toits bleus, médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné ci
90
l, la statue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un
paysage
plus étranger, mais plus étrangement accueillant. Tous ces arbres si
91
perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un
paysage
immense de minéral et d’eau. La rivière, sillonnée de remorqueurs tou
92
nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce
paysage
se transformerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
93
st-à-dire d’un esprit coupable. Regardons bien ce
paysage
imaginaire, cette composition simplifiée comme un arcane du Tarot et
94
nes blanches et ces ifs dramatiques, on domine un
paysage
de pluies lointaines et de prairies dorées. Soudain, un coup de vent
95
et des hangars d’avions aux coupoles surbaissées.
Paysage
de déluge où s’enlisent, fumants, des monstres antédiluviens. Une fal
96
’immenses parcs semés de monuments. Le site et le
paysage
y sont partout sensibles. Les rues montent et tournent, épousant les
97
perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un
paysage
immense de minéral et d’eau. La rivière, sillonnée de remorqueurs tou
98
nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce
paysage
se transformerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
99
sont interchangeables à tant d’autres égards.) Le
paysage
pourrait bien être européen : collines douces, bois et prairies, une
100
nes blanches et ces ifs dramatiques, on domine un
paysage
de pluies lointaines et de prairies dorées. Soudain, un coup de vent
101
attirant les villes à soi et déplaçant de vastes
paysages
au gré d’une curiosité rêveuse. Mais, soudain, le regard est pris par
102
s de retenir son intérêt : coutumes, anecdotes et
paysages
. Et c’est ce que l’on trouvera dans ce troisième volume de notes sur
103
ne au voyageur davantage qu’une vision intense du
paysage
urbain de la Hollande. Tout ce que je sais de ce pays, après deux sem
104
saisit ne fut pas la grandeur presque lugubre du
paysage
, mais au fond de la vallée cet express obstiné dans sa vitesse réguli
105
ire du grand art, pour composer des hommes et des
paysages
dans une architecture théologique, c’est à peu près ce que nous avons
106
de qui l’habite et l’utilise, et non point des «
paysages
» ou des « vues » que l’« Art » dissout en impressions, et que la pho
107
ait, ils sont intacts. Mais ce n’est rien dans ce
paysage
aux lignes doucement précises, sous un ciel et dans une lumière qui n
108
n, le convoi se remet à rouler lentement, dans un
paysage
africain. Et voici la frontière portugaise : une gare en faïence bleu
109
l, la statue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un
paysage
plus étranger, mais plus étrangement accueillant. Tous ces arbres si
110
et des hangars d’avions aux coupoles surbaissées.
Paysage
de déluge où s’enlisent, fumants, des monstres antédiluviens. Une fal
111
arcs semés de groupes de monuments. Le site et le
paysage
y sont partout sensibles. Les rues montent et tournent, épousant les
112
es blanchis, seuls ornements des grises étendues.
Paysage
de brumes dorées au ras des prairies nues et des eaux populeuses, où
113
n balcon d’hôtel, au haut d’une tour, dominant le
paysage
épique de Manhattan, il se refusait à l’interview. À Washington, il v
114
par des lagunes sinueuses qui s’avancent dans un
paysage
de forêts et d’îles tropicales. « Je voulais une cabane et c’est le P
115
perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un
paysage
immense de minéral et d’eau. La rivière, sillonnée de remorqueurs tou
116
nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce
paysage
se transformerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
117
forêts de chênes et de sapins. Puis lentement ce
paysage
intermédiaire se colore, s’illumine et prépare une mue. En atteignant
118
nes blanches et ces ifs dramatiques, on domine un
paysage
de pluies lointaines et de prairies dorées. Soudain, un coup de vent
119
du dernier des Mohicans. Rien n’a changé dans le
paysage
depuis Cooper, lequel notait dans sa préface que tout était resté par
120
sont interchangeables à tant d’autres égards.) Le
paysage
pourrait bien être européen : collines douces, bois et prairies, une
121
ais la voir… Tout d’abord je n’ai distingué qu’un
paysage
de toits bleus, médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné ci
122
jamais ne s’équilibrent, violence et mélancolie,
paysages
— états d’âme imposant tour à tour le cynisme ou la bonhomie, tout ce
123
à la rivière immobile, élargie en un lac sinueux.
Paysage
peint à l’aquarelle. Le château, salmigondis de styles, résume l’enqu
124
ans sièges. Le Musée de Budapest enferme quelques
paysages
romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Port
125
rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces
paysages
de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses
126
s reflets fuyants de toutes sortes de faces et de
paysages
soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsessi
127
t » soudain — quelle prise ! Et combien j’aime le
paysage
de cette œuvre, son climat, jusqu’aux détails de l’intendance des dom
128
! Encore un peu, qu’on me laisse au regret de vos
paysages
, de vos filles, qu’on me laisse au remords de vous avoir quittées pou
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écume rousse. Une grande lumière humide baigne ce
paysage
horizontal. Des voiles ocrées passent au ras des dunes basses qui ond
130
nt, le monde s’agrandit. Je puis encore aimer des
paysages
qui ne sont pas mon « état d’âme », mais une parole à déchiffrer. L’h
131
e province à une autre, ce n’est pas seulement le
paysage
qui change. N’était-ce pas là l’une des raisons qui faisait si facile
132
orées : antiquité, société policée, objets d’art,
paysages
célèbres, tout ce qui met une certaine distance entre le lecteur et l
133
des monticules pointus tout frisés d’oliviers, un
paysage
de primitif italien. Le mas au flanc de la colline, déjà dans l’ombre
134
sbytère sur une galerie d’où l’on domine un ample
paysage
horizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord ju
135
é piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du
paysage
desséché. Ciel gris mouvant, une barre jaune à l’horizon. Et sur le p
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L’ensemble est imposant et comme démesuré dans ce
paysage
de vallons, de collines et de petits sommets rocheux. Soudain la giro
137
s de retenir son intérêt : coutumes, anecdotes et
paysages
. Et c’est ce que l’on trouvera dans ce nouveau recueil de notes sur l
138
ne au voyageur davantage qu’une vision intense du
paysage
urbain de la Hollande. Tout ce que je sais de ce pays, après deux sem
139
saisit ne fut pas la grandeur presque lugubre du
paysage
, mais au fond de la vallée cet express obstiné dans sa vitesse réguli
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ire du grand art, pour composer des hommes et des
paysages
dans une architecture théologique, c’est à peu près ce que nous avons
141
de qui l’habite et l’utilise, et non point des «
paysages
» ou des « vues » que l’« Art » dissout en impressions, et que la pho
142
ait, ils sont intacts. Mais ce n’est rien dans ce
paysage
aux lignes doucement précises, sous un ciel et dans une lumière qui n
143
n, le convoi se remet à rouler lentement, dans un
paysage
africain. Et voici la frontière portugaise : une gare en faïence bleu
144
l, la statue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un
paysage
plus étranger, mais plus étrangement accueillant. Tous ces arbres si
145
et des hangars d’avions aux coupoles surbaissées.
Paysage
de déluge où s’enlisent, fumants, des monstres antédiluviens. Une fal
146
arcs semés de groupes de monuments. Le site et le
paysage
y sont partout sensibles. Les rues montent et tournent, épousant les
147
n balcon d’hôtel, au haut d’une tour, dominant le
paysage
épique de Manhattan, il se refusait à l’interview. À Washington, il v
148
par des lagunes sinueuses qui s’avancent dans un
paysage
de forêts et d’îles tropicales. — Je voulais une cabane et c’est le P
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perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un
paysage
immense de minéral et d’eau. La rivière, sillonnée de remorqueurs tou
150
nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce
paysage
se transformerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
151
forêts de chênes et de sapins. Puis lentement ce
paysage
intermédiaire se colore, s’illumine et prépare une mue. En atteignant
152
nes blanches et ces ifs dramatiques, on domine un
paysage
de pluies lointaines et de prairies dorées. Soudain, un coup de vent
153
du dernier des Mohicans. Rien n’a changé dans le
paysage
depuis Cooper, lequel notait dans sa préface que tout était resté par
154
sont interchangeables à tant d’autres égards.) Le
paysage
pourrait bien être européen : collines douces, bois et prairies, une
155
se sentent perdus et vaguement étourdis devant un
paysage
comme celui-ci. À vérifier, bien entendu. 8 août 1945 Nouvelle
156
ais la voir… Tout d’abord je n’ai distingué qu’un
paysage
de toits bleus, médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné ci
157
n balcon d’hôtel, au haut d’une tour, dominant le
paysage
épique de Manhattan, il se refusait à l’interview. À Washington, il v
158
par des lagunes sinueuses qui s’avancent dans un
paysage
de forêts et d’îles tropicales. « Je voulais une cabane et c’est le P
159
nts s’ils vont très vite ? On ne cesse de voir le
paysage
au travers.) Ils appartiennent au vaste monde dont je rêvais avec fiè
160
e fille ! Et vos rêves composent toujours le même
paysage
de carte postale en couleurs, idéal inévitable de ceux qui n’ont pas
161
st-à-dire d’un esprit coupable. Regardons bien ce
paysage
imaginaire, cette composition simplifiée comme un arcane du Tarot et
162
attirant les villes à soi et déplaçant de vastes
paysages
au gré d’une curiosité rêveuse. Mais soudain le regard est pris par u
163
ne ou éteint, voilà qui satisfait comme nul autre
paysage
ce goût profond de composer, de contraster, de voiler puis de découvr
164
ande morte, un peu de temps diaphane à l’horizon.
Paysage
emphatique et sombre, tout cerné de prodiges sévères, et l’œil ne s’e
165
propice… Un bouquet pour le centenaire, quelques
paysages
du souvenir… J’hésitais, j’allais me récuser. Des souvenirs ? me disa
166
ard embrasse et détaille à loisir. Au-delà de ses
paysages
et de sa proche histoire, il n’y a que l’imaginaire. Les nations, les