1 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
1 r de tristesse ou de sérénité qui métamorphose le paysage du passé. Ainsi de certains décors modernes : vous changez l’éclairag
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Dans le Style (janvier 1927)
2 s fragiles. L’aube tire un écran de pluies sur le paysage commercial. Terminus : Morand, s’éveillant en français, termine : … I
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
3 es exprimer seulement par un geste, une nuance du paysage , une image qu’on garde comme un pressentiment. Ce n’est qu’à force de
4 lui des campagnes désolées où ils se développent. Paysages tristes et sans violence, autour de ces êtres dont la détresse est d’
5 upé découvrant le manoir perdu, des fumées sur un paysage d’hiver et soudain sous la lueur d’un incendie, deux visages tordus d
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
6 rtigineuse, poursuivant le corbillard. Aspects du paysage urbain vu par les poursuivants, arbres au ciel renversé, maisons obli
5 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
7 . Il peignait alors des natures mortes, de petits paysages , il dessinait des nus aux crayons de fard. C’était un peu plus Blanch
6 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
8 e manque souvent à ces récits : ce n’est point un paysage d’âme qu’on y cherche, mais l’anecdote bien tournée, des noms connus.
7 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
9 e, toujours prête à épouser tout le sensible d’un paysage pour peu qu’elle y découvre une secrète parenté de l’âme. Kikou Yamat
10 s occidental dans les beaux volumes pleins de ces paysages , que dans ses dessins, dont Kikou Yamata a dit ailleurs la précision
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
11 ans sièges. Le Musée de Budapest enferme quelques paysages romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Port
9 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
12 rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses
13 s reflets fuyants de toutes sortes de faces et de paysages soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsessi
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
14 uvrir son originalité, ou comme il le dit : son «  paysage intérieur ». « Je puis dire que ce n’est pas à moi-même que je m’inté
11 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
15 jamais ne s’équilibrent, violence et mélancolie, paysages — états d’âme imposant tour à tour le cynisme ou la bonhomie, tout ce
12 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
16 ns sièges. Le Musée de Budapest enferme quelques paysages romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Port
17 rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses
18 s reflets fuyants de toutes sortes de faces et de paysages soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsessi
13 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
19 t » soudain — quelle prise ! Et combien j’aime le paysage de cette œuvre, son climat, jusqu’aux détails de l’intendance des dom
20 ! Encore un peu, qu’on me laisse au regret de vos paysages , de vos filles, qu’on me laisse au remords de vous avoir quittées pou
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
21 a rivière immobile, élargie en un lac sinueux. Un paysage peint à l’aquarelle. Le château, salmigondis de styles, résume, si l’
15 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
22 est pourquoi vos rêves composent toujours le même paysage de carte postale en couleurs, idéal inévitable de ceux qui n’ont pas
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
23 ans sièges. Le Musée de Budapest enferme quelques paysages romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Port
24 rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses
25 s reflets fuyants de toutes sortes de faces et de paysages soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsessi
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
26 a rivière immobile, élargie en un lac sinueux. Un paysage peint à l’aquarelle. Le château, salmigondis de styles, résume, si l’
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
27 t » soudain — quelle prise ! Et combien j’aime le paysage de cette œuvre, son climat, jusqu’aux détails de l’intendance des dom
28 ! Encore un peu, qu’on me laisse au regret de vos paysages , de vos filles, qu’on me laisse au remords de vous avoir quittées pou
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
29 saisit ne fut pas la grandeur presque lugubre du paysage , mais au fond de la vallée cet express obstiné dans sa vitesse réguli
30 perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un paysage immense de minéral et d’eau. La rivière sillonnée de remorqueurs tous
31 nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce paysage se transformerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
32 ais la voir… Tout d’abord je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus, médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné ci
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
33 ropice… Un bouquet pour le centenaire20, quelques paysages du souvenir… j’hésitais, j’allais me récuser. Des souvenirs ? me disa
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
34 ard embrasse et détaille à loisir. Au-delà de ses paysages et de sa proche histoire, il n’y a que l’imaginaire. Les nations, les
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
35 ne ou éteint, voilà qui satisfait comme nul autre paysage ce goût profond de composer, de contraster, de voiler puis de découvr
36 ande morte, un peu de temps diaphane à l’horizon. Paysage emphatique et sombre, tout cerné de prodiges sévères, et l’œil ne s’e
23 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
37 Paysage de tête : poème (1933)c N’attendons plus, dans cette journée viole
38 ssus des pluies qui se tirent à l’horizon dans un paysage agité de la grande puissance diluvienne où maintenant descend, suspen
39 e, l’épouvantable constatation de la mort. c. «  Paysage de tête : poème », Présence, Lausanne et Genève, n° 1, 1933, p. 53.
24 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
40 d’une âme flattée de s’admirer dans l’infini d’un paysage . « Un paysage est un état d’âme », disait Amiel au comble du délire d
41 tée de s’admirer dans l’infini d’un paysage. « Un paysage est un état d’âme », disait Amiel au comble du délire d’isolement idé
42 plaçons ce capitaine qui ne voyait jamais dans un paysage que le plan d’une possible stratégie12 : nous aurons deux images d’un
25 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
43 travers une humanité vivement contrastée, et des paysages baignés d’une longue lumière boréale. Cette femme n’est pas un ange,
26 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
44 peuple de personnages vivement contrastés, et des paysages baignés d’une longue lumière boréale. Cette femme n’est pas un ange n
27 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
45 aspects différents. Supposons qu’il contemple un paysage . S’il est un grand poète, il y verra des mythes, et s’il est un litté
46 ou qu’il le voit par la portière de son wagon, le paysage n’est pas le même ; car le regard est jugement26. La vision est mé
28 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
47 qui ait jamais su faire vibrer un tel accord des paysages et des êtres — de ces vastes paysages maritimes des Charentes et de c
48 accord des paysages et des êtres — de ces vastes paysages maritimes des Charentes et de ces âmes et de ces corps tout frémissan
29 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
49 t « authentique », est microcosme d’un pays, d’un paysage et d’un ensemble de coutumes. Les rythmes du temps s’y inscrivent aus
30 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
50 ge venant, je me sens moins de curiosité pour les paysages , beaucoup moins, et si beaux qu’ils soient ; mais de plus en plus pou
31 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
51 reste un trait capital de l’histoire du roman, du paysage , du roman, pour cette tranche de siècle que meublera la génération de
32 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
52 des monticules pointus tout frisés d’oliviers, un paysage de primitifs italiens. Le mas au flanc de la colline, déjà dans l’omb
53 sbytère sur une galerie d’où l’on domine un ample paysage horizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord ju
33 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
54 e piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage desséché. Ciel gris mouvant, une barre jaune à l’horizon. Et sur le p
55 L’ensemble est imposant et comme démesuré dans ce paysage de vallons, de collines et de petits sommets rocheux. Soudain la giro
34 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
56 e province à une autre, ce n’est pas seulement le paysage qui change. N’était-ce pas là l’une des raisons qui faisait si facile
35 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
57 nt, le monde s’agrandit. Je puis encore aimer des paysages qui ne sont pas mon état d’âme, mais une parole à déchiffrer. L’humil
36 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
58 famille des romanciers du Nord ! — environnés de paysages de rêve, de superstitions folles, de folles vertus, de coutumes douce
37 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
59 e province à une autre, ce n’est pas seulement le paysage qui change. N’était-ce pas là l’une des raisons qui faisait, si facil
38 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
60 cume rousse. Une grande lumière humide baigne ce paysage horizontal. Des voiles ocrées passent au ras des dunes basses qui ond
39 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
61 nt, le monde s’agrandit. Je puis encore aimer des paysages qui ne sont pas mon « état d’âme », mais une parole à déchiffrer. L’h
62 e province à une autre, ce n’est pas seulement le paysage qui change. N’était-ce pas là l’une des raisons qui faisait si facile
63 orées : antiquité, société policée, objets d’art, paysages célèbres, tout ce qui met une certaine distance entre le lecteur et l
40 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
64 des monticules pointus tout frisés d’oliviers, un paysage de primitifs italiens. Le mas au flanc de la colline, déjà dans l’omb
65 sbytère sur une galerie d’où l’on domine un ample paysage horizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord ju
66 é piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage desséché. Ciel gris mouvant, une barre jaune à l’horizon. Et sur le p
67 L’ensemble est imposant et comme démesuré dans ce paysage de vallons, de collines et de petits sommets rocheux. Soudain la giro
41 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
68 liberté lumineuse ; tout m’accueillait, êtres et paysages , dans une vaste hospitalité qui était celle de l’été même dont Babits
42 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
69 de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le paysage des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en ses habits anci
43 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
70 au bord du précipice le touriste stupéfait par le paysage et par le danger, M. Denis de Rougemont vient de publier L’Amour et
44 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
71 ne au voyageur davantage qu’une vision intense du paysage urbain de la Hollande. Tout ce que je sais de ce pays, après deux sem
45 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
72 e siècle. L’amour et la mort s’y marient dans un paysage artificiel et symbolique de très haute mélancolie. « L’héroïsme par a
46 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
73 de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le paysage des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en ses habits anci
47 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
74 où l’on joue le plus de théâtre. Serait-ce que le paysage lui-même invite au jeu, avec ses décors partout suspendus, pans de fo
48 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
75 e siècle. L’amour et la mort s’y marient dans un paysage artificiel et symbolique de très haute mélancolie. « L’héroïsme par a
49 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
76 de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le paysage des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en ses habits anci
50 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
77 e siècle. L’amour et la mort s’y marient dans un paysage artificiel et symbolique de très haute mélancolie. « L’héroïsme par a
51 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
78 de Nerval, l’apparition d’une noble Dame dans le paysage des souvenirs d’enfance : Blonde, aux yeux noirs, en ses habits anci
52 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
79 le œuvre ou telle action que j’aime, mais bien le paysage vital, avec ses temps voilés et ses soleils, ses parcs, ses friches e
53 1940, Articles divers (1938-1940). Les Suisses sont-ils « à la hauteur » de la Suisse ? (20 janvier 1940)
80 leil, et cherchant un témoin sublime à ce sublime paysage . Il y avait un témoin, en effet, un seul, car du reste l’esplanade ét
54 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
81 ire du grand art, pour composer des hommes et des paysages dans une architecture théologique, c’est à peu près ce que nous avons
82 de qui l’habite et l’utilise, et non point des «  paysages  » ou des « vues » que l’« Art » dissout en impressions, et que la pho
55 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
83 leil, et cherchant un témoin sublime à ce sublime paysage . Il y avait un témoin, en effet, un seul ; car du reste l’esplanade é
56 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
84 attirant les villes à soi et déplaçant de vastes paysages au gré d’une curiosité rêveuse. Mais soudain le regard est pris par u
57 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
85 défendre les profondes vallées et pour barrer le paysage des gorges étroites. Si l’ennemi est trop puissant, des renforcements
58 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
86 le œuvre ou telle action que j’aime, mais bien le paysage vital, avec ses temps voilés et ses soleils, ses parcs, ses friches e
59 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
87 e est authentique, est microcosme d’un pays, d’un paysage et d’un ensemble de coutumes. Les rythmes du temps s’y inscrivent aus
60 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le dernier des Mohicans (11 octobre 1945)
88 du dernier des Mohicans. Rien n’a changé dans le paysage depuis Cooper, lequel notait dans sa préface que tout était resté par
61 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
89 ais la voir… Tout d’abord je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus, médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné ci
62 1946, Articles divers (1941-1946). En 1940, j’ai vu chanceler une civilisation : ce que l’on entendait sur le paquebot entre Lisbonne et New York (21 septembre 1946)
90 l, la statue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un paysage plus étranger, mais plus étrangement accueillant. Tous ces arbres si
63 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
91 perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un paysage immense de minéral et d’eau. La rivière, sillonnée de remorqueurs tou
92 nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce paysage se transformerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
64 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
93 st-à-dire d’un esprit coupable. Regardons bien ce paysage imaginaire, cette composition simplifiée comme un arcane du Tarot et
65 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Souvenir d’un orage en Virginie (novembre 1946)
94 nes blanches et ces ifs dramatiques, on domine un paysage de pluies lointaines et de prairies dorées. Soudain, un coup de vent
66 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
95 et des hangars d’avions aux coupoles surbaissées. Paysage de déluge où s’enlisent, fumants, des monstres antédiluviens. Une fal
96 ’immenses parcs semés de monuments. Le site et le paysage y sont partout sensibles. Les rues montent et tournent, épousant les
97 perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un paysage immense de minéral et d’eau. La rivière, sillonnée de remorqueurs tou
98 nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce paysage se transformerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
99 sont interchangeables à tant d’autres égards.) Le paysage pourrait bien être européen : collines douces, bois et prairies, une
100 nes blanches et ces ifs dramatiques, on domine un paysage de pluies lointaines et de prairies dorées. Soudain, un coup de vent
101 attirant les villes à soi et déplaçant de vastes paysages au gré d’une curiosité rêveuse. Mais, soudain, le regard est pris par
67 1946, Journal des deux mondes. Avertissement
102 s de retenir son intérêt : coutumes, anecdotes et paysages . Et c’est ce que l’on trouvera dans ce troisième volume de notes sur
68 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
103 ne au voyageur davantage qu’une vision intense du paysage urbain de la Hollande. Tout ce que je sais de ce pays, après deux sem
104 saisit ne fut pas la grandeur presque lugubre du paysage , mais au fond de la vallée cet express obstiné dans sa vitesse réguli
105 ire du grand art, pour composer des hommes et des paysages dans une architecture théologique, c’est à peu près ce que nous avons
106 de qui l’habite et l’utilise, et non point des «  paysages  » ou des « vues » que l’« Art » dissout en impressions, et que la pho
69 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
107 ait, ils sont intacts. Mais ce n’est rien dans ce paysage aux lignes doucement précises, sous un ciel et dans une lumière qui n
108 n, le convoi se remet à rouler lentement, dans un paysage africain. Et voici la frontière portugaise : une gare en faïence bleu
109 l, la statue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un paysage plus étranger, mais plus étrangement accueillant. Tous ces arbres si
70 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
110 et des hangars d’avions aux coupoles surbaissées. Paysage de déluge où s’enlisent, fumants, des monstres antédiluviens. Une fal
111 arcs semés de groupes de monuments. Le site et le paysage y sont partout sensibles. Les rues montent et tournent, épousant les
71 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
112 es blanchis, seuls ornements des grises étendues. Paysage de brumes dorées au ras des prairies nues et des eaux populeuses, où
72 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
113 n balcon d’hôtel, au haut d’une tour, dominant le paysage épique de Manhattan, il se refusait à l’interview. À Washington, il v
114 par des lagunes sinueuses qui s’avancent dans un paysage de forêts et d’îles tropicales. « Je voulais une cabane et c’est le P
73 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
115 perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un paysage immense de minéral et d’eau. La rivière, sillonnée de remorqueurs tou
116 nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce paysage se transformerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
74 1946, Journal des deux mondes. Virginie
117 forêts de chênes et de sapins. Puis lentement ce paysage intermédiaire se colore, s’illumine et prépare une mue. En atteignant
118 nes blanches et ces ifs dramatiques, on domine un paysage de pluies lointaines et de prairies dorées. Soudain, un coup de vent
75 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
119 du dernier des Mohicans. Rien n’a changé dans le paysage depuis Cooper, lequel notait dans sa préface que tout était resté par
120 sont interchangeables à tant d’autres égards.) Le paysage pourrait bien être européen : collines douces, bois et prairies, une
76 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
121 ais la voir… Tout d’abord je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus, médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné ci
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
122 jamais ne s’équilibrent, violence et mélancolie, paysages — états d’âme imposant tour à tour le cynisme ou la bonhomie, tout ce
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
123 à la rivière immobile, élargie en un lac sinueux. Paysage peint à l’aquarelle. Le château, salmigondis de styles, résume l’enqu
79 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
124 ans sièges. Le Musée de Budapest enferme quelques paysages romantiques aux ciels pleins de démesure. Et, de Giorgione, ce « Port
125 rose s’évanouit… Le train serpente dans un de ces paysages de nulle part qui sont les plus émouvants, entre des collines basses
126 s reflets fuyants de toutes sortes de faces et de paysages soudainement invisibles, je distingue le doux feu bleu de mon obsessi
80 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
127 t » soudain — quelle prise ! Et combien j’aime le paysage de cette œuvre, son climat, jusqu’aux détails de l’intendance des dom
128 ! Encore un peu, qu’on me laisse au regret de vos paysages , de vos filles, qu’on me laisse au remords de vous avoir quittées pou
81 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
129 écume rousse. Une grande lumière humide baigne ce paysage horizontal. Des voiles ocrées passent au ras des dunes basses qui ond
82 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
130 nt, le monde s’agrandit. Je puis encore aimer des paysages qui ne sont pas mon « état d’âme », mais une parole à déchiffrer. L’h
131 e province à une autre, ce n’est pas seulement le paysage qui change. N’était-ce pas là l’une des raisons qui faisait si facile
132 orées : antiquité, société policée, objets d’art, paysages célèbres, tout ce qui met une certaine distance entre le lecteur et l
83 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
133 des monticules pointus tout frisés d’oliviers, un paysage de primitif italien. Le mas au flanc de la colline, déjà dans l’ombre
134 sbytère sur une galerie d’où l’on domine un ample paysage horizontal. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises au nord ju
135 é piqué de cyprès, c’est la seule couleur vive du paysage desséché. Ciel gris mouvant, une barre jaune à l’horizon. Et sur le p
136 L’ensemble est imposant et comme démesuré dans ce paysage de vallons, de collines et de petits sommets rocheux. Soudain la giro
84 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Avertissement
137 s de retenir son intérêt : coutumes, anecdotes et paysages . Et c’est ce que l’on trouvera dans ce nouveau recueil de notes sur l
85 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
138 ne au voyageur davantage qu’une vision intense du paysage urbain de la Hollande. Tout ce que je sais de ce pays, après deux sem
139 saisit ne fut pas la grandeur presque lugubre du paysage , mais au fond de la vallée cet express obstiné dans sa vitesse réguli
140 ire du grand art, pour composer des hommes et des paysages dans une architecture théologique, c’est à peu près ce que nous avons
141 de qui l’habite et l’utilise, et non point des «  paysages  » ou des « vues » que l’« Art » dissout en impressions, et que la pho
86 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
142 ait, ils sont intacts. Mais ce n’est rien dans ce paysage aux lignes doucement précises, sous un ciel et dans une lumière qui n
143 n, le convoi se remet à rouler lentement, dans un paysage africain. Et voici la frontière portugaise : une gare en faïence bleu
144 l, la statue… Je n’ai jamais eu la sensation d’un paysage plus étranger, mais plus étrangement accueillant. Tous ces arbres si
87 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
145 et des hangars d’avions aux coupoles surbaissées. Paysage de déluge où s’enlisent, fumants, des monstres antédiluviens. Une fal
146 arcs semés de groupes de monuments. Le site et le paysage y sont partout sensibles. Les rues montent et tournent, épousant les
88 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
147 n balcon d’hôtel, au haut d’une tour, dominant le paysage épique de Manhattan, il se refusait à l’interview. À Washington, il v
148 par des lagunes sinueuses qui s’avancent dans un paysage de forêts et d’îles tropicales. — Je voulais une cabane et c’est le P
89 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
149 perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un paysage immense de minéral et d’eau. La rivière, sillonnée de remorqueurs tou
150 nous changions un jour de goûts et d’ambition, ce paysage se transformerait. Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
90 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
151 forêts de chênes et de sapins. Puis lentement ce paysage intermédiaire se colore, s’illumine et prépare une mue. En atteignant
152 nes blanches et ces ifs dramatiques, on domine un paysage de pluies lointaines et de prairies dorées. Soudain, un coup de vent
91 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
153 du dernier des Mohicans. Rien n’a changé dans le paysage depuis Cooper, lequel notait dans sa préface que tout était resté par
154 sont interchangeables à tant d’autres égards.) Le paysage pourrait bien être européen : collines douces, bois et prairies, une
155 se sentent perdus et vaguement étourdis devant un paysage comme celui-ci. À vérifier, bien entendu. 8 août 1945 Nouvelle
92 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
156 ais la voir… Tout d’abord je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus, médiéval. Et voici qu’une cloche très fine a sonné ci
93 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
157 n balcon d’hôtel, au haut d’une tour, dominant le paysage épique de Manhattan, il se refusait à l’interview. À Washington, il v
158 par des lagunes sinueuses qui s’avancent dans un paysage de forêts et d’îles tropicales. « Je voulais une cabane et c’est le P
94 1947, Articles divers (1946-1948). La lutte des classes (1947)
159 nts s’ils vont très vite ? On ne cesse de voir le paysage au travers.) Ils appartiennent au vaste monde dont je rêvais avec fiè
95 1947, Doctrine fabuleuse. Premier dialogue sur la carte postale. La pluie et le beau temps
160 e fille ! Et vos rêves composent toujours le même paysage de carte postale en couleurs, idéal inévitable de ceux qui n’ont pas
96 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
161 st-à-dire d’un esprit coupable. Regardons bien ce paysage imaginaire, cette composition simplifiée comme un arcane du Tarot et
97 1947, Vivre en Amérique. Épilogue. La route américaine
162 attirant les villes à soi et déplaçant de vastes paysages au gré d’une curiosité rêveuse. Mais soudain le regard est pris par u
98 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
163 ne ou éteint, voilà qui satisfait comme nul autre paysage ce goût profond de composer, de contraster, de voiler puis de découvr
164 ande morte, un peu de temps diaphane à l’horizon. Paysage emphatique et sombre, tout cerné de prodiges sévères, et l’œil ne s’e
99 1948, Suite neuchâteloise. II
165 propice… Un bouquet pour le centenaire, quelques paysages du souvenir… J’hésitais, j’allais me récuser. Des souvenirs ? me disa
100 1948, Suite neuchâteloise. V
166 ard embrasse et détaille à loisir. Au-delà de ses paysages et de sa proche histoire, il n’y a que l’imaginaire. Les nations, les