1
onférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la
peinture
moderne » (30 octobre 1924)b Lundi soir, dans la salle du Lyceum,
2
Conrad Meili parla des écoles qui représentent la
peinture
française, des débuts du xixe siècle à nos jours. Partis du classici
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au. M. Meili a mis en évidence cette courbe de la
peinture
moderne avec une netteté et un relief remarquable. Les œuvres de cet
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veauté de son théâtre et de l’art qu’il défend en
peinture
, en musique. Suppression du clair-obscur et de la pénombre. Ôter la p
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lus dans l’opposition des deux mondes que dans la
peinture
elle-même de l’Orient. Tandis que s’accumulent les traits qui compose
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part je préfère la légende à l’histoire comme la
peinture
à la photographie. Une œuvre d’art est un merveilleux foyer de contag
7
s paradoxaux. Donzé n’est pas de ceux pour qui la
peinture
consiste à habiller une idée. Voyez son portrait de Meili : il ne pre
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parmi les jeunes qui vouent tout leur amour à la
peinture
pure. Je crois même que, Paul Donzé touché à son tour par la grâce dé
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de songer à la Hollande, sa seconde patrie si la
peinture
est sa première et Neuchâtel la troisième… Il y a par Eugène Bouvier
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r Eugène Bouvier quelque chose de nouveau dans la
peinture
neuchâteloise : un lyrisme un peu amer, d’une tristesse qui ne s’affi
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u’affirmer l’existence et la vitalité d’une jeune
peinture
originale dans un pays qu’on s’est trop souvent plu à dire si âpre, p
12
Rilke, trace de lui un portrait qu’on dirait, en
peinture
, très « interprété ». Non pas une photographie morale, mais une sorte
13
tion », je ne puis m’empêcher de penser que cette
peinture
d’Aden est assez faite pour y contribuer : si grande est en effet l’h
14
s inventif des artistes contemporains, avec une «
Peinture
» d’un intense lyrisme de couleurs. Zingg avec un « Enterrement au Pa
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osshardt. C’est un véritable renouvellement de la
peinture
à sujet religieux qu’annonce cette grande composition : trois longues
16
e charme profond de Selma Lagerlöf revit dans ces
peintures
d’une Laponie lointaine, où des gens simples mènent des existences bi
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arme profond de Selma Lagerlöf qui revit dans ces
peintures
d’une Laponie lointaine et d’une humanité si proche. Moins d’art peut
18
d’Épinal, malgré moi trop pareille aux innocentes
peintures
de paradis modernisé que vulgarise la propagande communiste. Mais leu
19
nt été grandes tour à tour, dans la musique ou la
peinture
, la poésie ou la philosophie. Et peut-être ne serons-nous jamais auss
20
d’Épinal, malgré moi trop pareille aux innocentes
peintures
de paradis modernisé que vulgarise la propagande communiste. Mais leu
21
rien, et personne ne saurait le démontrer. Et la
peinture
, quelle peut bien être son action ? L’architecture, au moins, nous po
22
athie est au moins la moitié moins excitée par la
peinture
du bonheur que par celle de l’infortune. » Et encore : « Une âme fait
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rien, et personne ne saurait le démontrer. Et la
peinture
, quelle peut bien être son action ? L’architecture, au moins, nous po
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athie est au moins la moitié moins excitée par la
peinture
du bonheur que par celle de l’infortune. » Et encore : « Une âme fait
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rien, et personne ne saurait le démontrer. Et la
peinture
, quelle peut bien être son action ? L’architecture, au moins, nous po
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athie est au moins la moitié moins excitée par la
peinture
du bonheur que par celle de l’infortune. » Et encore : « Une âme fait
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qu’il jugeait aussi sévèrement que C. G. Jung la
peinture
contemporaine. Dans une lettre à Stefan Zweig datée du 20 juillet 193
28
outes nos activités. Fougueux et appliqué dans sa
peinture
, Manuel n’hésite pas un instant à planter là pinceaux et chevalet lor
29
nt été grandes tour à tour, dans la musique ou la
peinture
, la poésie ou la philosophie. Et peut-être ne serons-nous jamais auss
30
t de faire mentir les formes. À défaut donc d’une
peinture
impossible, ou trop aisément pittoresque, on tentera de décrire l’œuv
31
tiste qui a perdu son génie et ne croit plus à la
peinture
, mais qui a conservé son « métier » et l’envie d’être à l’avant-garde
32
t de faire mentir les formes. À défaut donc d’une
peinture
impossible, ou trop aisément pittoresque, on tentera de décrire l’œuv
33
tiste qui a perdu son génie et ne croit plus à la
peinture
, mais qui a conservé son « métier » et l’envie d’être à l’avant-garde
34
ive Église. Notre musique, notre sculpture, notre
peinture
sont nées dans le chœur des églises, tandis que notre poétique se com
35
t de faire mentir les formes. À défaut donc d’une
peinture
impossible, ou trop aisément pittoresque, on tentera de décrire l’œuv
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tiste qui a perdu son génie et ne croit plus à la
peinture
, mais qui a conservé son « métier » et l’envie d’être à l’avant-garde
37
ive Église. Notre musique, notre sculpture, notre
peinture
sont nées dans le chœur des églises, tandis que notre poétique se com
38
l’Américain moyen en matière d’art et surtout de
peinture
. (La fin de Fantasia, sur l’Ave Maria de Schubert, n’est qu’une suite
39
ouable… Toute la culture de l’Occident — musique,
peinture
, philosophie, littérature — est sortie des églises et des couvents. H
40
Voici le carrosse de Washington, à l’abandon. La
peinture
craquelée tombe par morceaux, les coussins de velours rouge sont mois
41
Voici le carrosse de Washington, à l’abandon. La
peinture
craquelée tombe par morceaux, les coussins de velours rouge sont mois
42
hœur des églises et des chapelles de couvents. La
peinture
et la sculpture se sont constituées sur les autels, dans les nefs, et
43
e antidote : l’exposition des chefs-d’œuvre de la
peinture
suisse du xvie siècle, repliés de Bâle à Berne, avant d’être cachés
44
outes nos activités. Fougueux et appliqué dans sa
peinture
, Manuel n’hésite pas un instant à planter là pinceaux et chevalet lor
45
cascades, comme on en voit aux tapisseries et aux
peintures
murales du xviiie . Soudain j’ai remarqué l’heure et renversé ma chai
46
Voici le carrosse de Washington, à l’abandon. La
peinture
craquelée tombe par morceaux, les coussins de velours rouge sont mois
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d’Épinal, malgré moi trop pareille aux innocentes
peintures
de paradis modernisé que vulgarise la propagande communiste. Mais leu
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e antidote : l’exposition des chefs-d’œuvre de la
peinture
suisse du xvie siècle, repliés de Bâle à Berne, avant d’être cachés
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outes nos activités. Fougueux et appliqué dans sa
peinture
, Manuel n’hésite pas un instant à planter là pinceaux et chevalet lor
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cascades, comme on en voit aux tapisseries et aux
peintures
murales du xviiie . Soudain j’ai remarqué l’heure et renversé ma chai
51
Voici le carrosse de Washington, à l’abandon. La
peinture
craquelée tombe par morceaux, les coussins de velours rouges sont moi
52
uils cannés s’y perdent, et quelques chevalets de
peinture
. Luxe inouï de la solitude et du silence. Un rideau de pins et l’eau
53
écidé un beau jour d’abandonner définitivement la
peinture
, et cela, au moment de ses plus grands triomphes en Amérique. — Pas d
54
un peintre. Depuis la création d’un marché de la
peinture
, tout a été radicalement changé dans le domaine de l’art. Regardez co
55
la jeune littérature, la jeune musique, la jeune
peinture
, la jeune chorégraphie américaines ont traversé cette maison de Brook
56
mari. Dites. Le peintre. Vous allez régenter la
peinture
au nom de vos dogmes, nous fabriquer de l’allégorie, du bergsonisme d
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ouable… Toute la culture de l’Occident — musique,
peinture
, philosophie, littérature — est sortie des églises et des couvents. H
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l’Américain moyen en matière d’art et surtout de
peinture
. (La fin de Fantasia, sur l’Ave Maria de Schubert, n’est qu’une suite
59
vous à un étudiant en mal de poésie, de roman, de
peinture
ou de musique ? Je veux dire, non pas la question banale, doit-il ou
60
oopératives, et enfin l’art moderne tout entier :
peinture
, musique, littérature, poésie, théâtre et sculpture : presque tous le
61
oopératives, et enfin l’art moderne tout entier :
peinture
, musique, littérature, poésie, théâtre et sculpture ; presque tous le
62
oses sans lesquelles on ne crée rien de grand. La
peinture
ne se fait pas dans les musées, mais dans les villes où existe un mar
63
oopératives, et enfin l’art moderne tout entier :
peinture
, musique, littérature, poésie, théâtre et sculpture : presque tous le
64
initiative, dès qu’il s’agit d’autre chose que de
peinture
, de parfums, ou de vins du cru ? J’ai dit que nous sommes trois-cents
65
oopératives, et enfin l’art moderne tout entier :
peinture
, musique, littérature, poésie, théâtre et sculpture : presque tous le
66
n’est pas insoluble, à notre avis. La musique, la
peinture
et la littérature, comme les sciences et la philosophie, naquirent sa
67
-ci sur une doctrine. Le mal serait entré dans la
peinture
, dit-elle, avec les pommes de Cézanne, pommes de pure forme, sans con
68
réalisme socialiste, qui ne se distinguent de la
peinture
bourgeoise d’environ 1880 que par la couleur des parements. Nous atte
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de disciples, presque tout ce qui compte dans la
peinture
, dans la musique et dans l’architecture européennes. Et la majeure pa
70
ils nous parlent tantôt de musique concrète ou de
peinture
abstraite, et les deux adjectifs sont évidemment faux : on pourrait a
71
trouve justifier, par ailleurs, l’ambition d’une
peinture
dite abstraite, ambition qui n’est point ou ne doit pas être celle de
72
nité foncière de nos peuples. Ni la musique ni la
peinture
, créations typiques de l’Europe, n’ont jamais été nationales : elles
73
enaissance, au xviie siècle français, on a vu la
peinture
, la poésie, la musique et la danse prospérer sous toutes sortes de ty
74
aujourd’hui cela est possible encore. Certes, la
peinture
et la littérature sont tombées au plus bas en Russie soviétique ; mai
75
ulement de nos techniques mais de cinq siècles de
peinture
occidentale. Une exposition de photos de scène accomplissant le pèler
76
dier à cette situation, qui est aussi celle de la
peinture
et de la poésie au xxe siècle ? Il me semble que ceux qui tiennent l
77
yers de culture locaux se généralisent ; toute la
peinture
mondiale peut venir sur nos murs sous forme de reproductions « à s’y
78
ons « riantes » de la Nature dans la poésie et la
peinture
médiévales concernent les vergers. Le reste était terreur. 41. L’En
79
enquêtes en commun ; — expositions itinérantes de
peinture
contemporaine et exécutions d’œuvres musicales modernes, projections
80
tes européens pouvons redouter, également, que la
peinture
inspirée par le « réalisme socialiste » n’entraîne l’adhésion soulagé
81
e succès et d’efficacité de telles expositions de
peinture
contemporaine (russe chez nous, européenne en URSS) résidera donc dan
82
tains de ses représentants les plus illustres. La
peinture
russe, même celle qui, en la personne d’un Ivanov, d’un Sourikov ou d
83
gieuses, n’a pas retrouvé le chemin de la vieille
peinture
d’icones et n’est parvenue à exprimer l’esprit national qu’à travers
84
nt encore à peine connus en France, tandis que la
peinture
et la littérature françaises y furent accueillies plus chaleureusemen
85
vgorod, Vladimir, Moscou. La « découverte » de la
peinture
française moderne rendit possible celle des icônes. Rien de ce qui fu
86
u. Il se déclare surpris par « l’uniformité de la
peinture
soviétique » (France-Soir, 19 janvier 1956). Selon lui, les peintres
87
yers de culture locaux se généralisent ; toute la
peinture
mondiale peut venir sur nos murs sous forme de reproductions « à s’y
88
es demeurés présents et actifs, tels que statues,
peintures
, monuments, rites et rêves. Et il s’agit surtout de complexes dynamiq
89
yers de culture locaux se généralisent ; toute la
peinture
mondiale peut venir sur nos murs sous forme de reproductions « à s’y
90
ons « riantes » de la Nature dans la poésie et la
peinture
médiévales concernent les vergers. Le reste était terreur. 81. « Ei
91
es disciplines de la culture. « L’évolution de la
peinture
de Giotto à Manet », « l’évolution de la science de Sumer à nos jours
92
géographie on parle aujourd’hui couramment de la
peinture
française, de la musique allemande, de la science russe, ou que sais-
93
aux. Aucune de ces choses n’existe en réalité. La
peinture
, la musique, la littérature même — qui tient pourtant de si près aux
94
sical à notre Europe de l’Ouest. Le périple de la
peinture
est à peu près le même. Vous voyez que, dans ces deux cas, l’histoire
95
nos nations actuelles n’a le droit de dire : « La
peinture
, c’est à moi, et je te laisse la musique si tu veux. » Quant aux scie
96
ns, crée des bourses, organise des expositions de
peinture
, patronne la révision des manuels d’histoire, et prépare une série de
97
estre, créations typiques de l’Europe). Prenez la
peinture
: les couleurs chantent si elles sont bien opposées dans leur pureté
98
la civilisation qui avait produit les fascinantes
peintures
rupestres de Lascaux et d’Altamira. C’est dans le Moyen-Orient qu’une
99
use, artiste érudit et précieux, s’est inspiré de
peintures
traditionnelles, fresques, mosaïques ou cratères, vases décorés ou pi
100
devienne une affaire d’ingénieurs philosophes. La
peinture
abstraite n’est pas moins puritaine, en apparence, mais on voit mieux
101
la civilisation qui avait produit les fascinantes
peintures
rupestres de Lascaux et d’Altamira. C’est dans le Moyen-Orient qu’une
102
use, artiste érudit et précieux, s’est inspiré de
peintures
traditionnelles, fresques, mosaïques ou cratères, vases décorés ou pi
103
s de scandale, ni d’écrits, ni de gravures, ni de
peintures
, etc., scandaleux mais qu’il y ait partout à profusion des symboles s
104
Je vis donc en songe ce tableau, seulement pas en
peinture
, mais comme une réalité. Je ne sais d’ailleurs pas exactement ce que
105
voyons déjà périmée. (Il déclare, en 1917, que la
peinture
de plein air — alors « moderne » — « n’est pas faite pour le peuple »
106
que le « peuple » aujourd’hui tient pour la vraie
peinture
et oppose à l’art abstrait.) D’une entreprise aussi vaste que la sien
107
e la musique allemande de Bach à Beethoven, de la
peinture
française d’Ingres à Cézanne. Là où une grande pensée est conçue, là
108
lorieux passé, des cathédrales gothiques ou de la
peinture
de la Renaissance. Nous ne pouvons que nous demander si de tous ces f
109
rien de commun avec ce que nous connaissons de la
peinture
chinoise. Non seulement les révolutions asiatiques s’opèrent sans la
110
pe de branches importantes de la culture comme la
peinture
et la musique a suivi, au cours des âges, à peu près les grands axes
111
les grands axes du commerce et de l’économie. La
peinture
et la musique qui se développent en Italie du Nord au xiv e siècle et
112
omme dit Vigny) dont ne nous restent plus que les
peintures
rupestres de Lascaux et d’Altamira, l’Europe a été lentement repeuplé
113
omme dit Vigny) dont ne nous restent plus que les
peintures
rupestres de Lascaux et d’Altamira, l’Europe a été lentement repeuplé
114
a poésie et la métaphysique. Coteaux modérés : la
peinture
et le roman. Sommets : la philosophie politique et historique, la thé
115
ble à la musique flamande de la Renaissance, à la
peinture
hollandaise ou vénitienne du xviiie siècle, et qu’elle s’est conform
116
de médiocrité dans nos productions versifiées. La
peinture
avait pris un beau départ au xvie siècle, mais l’école turbulente de
117
l, plusieurs théâtres. Les collections privées de
peinture
sont parmi les plus belles du monde, Reinhart à Winterthour et Hahnlo
118
imposant leurs œuvres à Paris… L’évolution de la
peinture
suit à peu de choses près les mêmes voies. Or ces voies, notons-le, t
119
é du nom de sa terre natale. Il n’y eut jamais de
peinture
suisse, au sens où l’on a pu parler d’une peinture vénitienne ou holl
120
einture suisse, au sens où l’on a pu parler d’une
peinture
vénitienne ou hollandaise ; ni de musique suisse, comme on parle d’un
121
imposant leurs œuvres à Paris… L’évolution de la
peinture
suit à peu de choses près les mêmes voies. Or ces voies, notons-le, t
122
uable…x Toute la culture de l’Occident — musique,
peinture
, philosophie, littérature — est sortie des églises et des couvents. H
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hœur des églises et des chapelles de couvents. La
peinture
et la sculpture se sont constituées sur les autels, dans les nefs, et
124
Land de T. S. Eliot, aux romans de Faulkner, à la
peinture
de Picasso — ces œuvres-là, dialectiquement, nostalgiquement, dans la
125
ittérature, d’un Hodler et d’un Paul Klee pour la
peinture
, d’un Alberto Giacometti pour la sculpture, d’un Dürrenmatt et d’un M
126
plongée sous-marine et l’humanité disparaît de la
peinture
de Nora Auric. Est-ce qu’il y a trop de gens sur la terre ? On le pen
127
par Simone Martini, n’ont jamais pensé faire une
peinture
« siennoise » une peinture conforme au génie du lieu. Ils s’inspiraie
128
jamais pensé faire une peinture « siennoise » une
peinture
conforme au génie du lieu. Ils s’inspiraient des Florentins. De même,
129
s mondiale, des grandes écoles d’architecture, de
peinture
, de musique et de littérature, du style roman au baroque, et de là au
130
ouvenir de Cézanne, et par le climat. Et puis, la
peinture
hollandaise doit plus au ciel et à sa lumière humide, qu’à la terre d
131
d’eaux, par l’imagerie de 1848 et par beaucoup de
peinture
éloquente, la légende helvétique s’est imposée. Trois mains levées so
132
imposant leurs œuvres à Paris… L’évolution de la
peinture
suit à peu de choses près les mêmes voies. Or ces voies, notons-le, t
133
ique de Lavater, la pédagogie de Pestalozzi et la
peinture
de Füssli sont nées dans le cercle de Bodmer. Bâle dans le même temp
134
s’il existe, entre leurs œuvres et ce pays. La
peinture
: de Nicolas Manuel à Paul Klee Elle prend en Suisse un beau dépar
135
outes nos activités. Fougueux et appliqué dans sa
peinture
, Manuel n’hésite pas un instant à planter là pinceaux et chevalet lor
136
r et de l’École suisse de Bodmer à Zurich, met en
peinture
le Serment du Grütli, puis émigre à Londres où il dirigera l’Académie
137
lotte Bonaparte. Arnold Böcklin, Bâlois, fait en
peinture
de la littérature symboliste. Voilà une gloire — due à l’Allemagne su
138
Londres ou de Munich, cela ne fait pas encore une
peinture
suisse. Quel est le plus grand poète français ? « Hugo, hélas ! », ré
139
ncontestables réussites de l’art total — musique,
peinture
, poésie, danse — à la fois populaire et d’allègre avant-garde. Qu’il
140
ger ou Paul Klee, mais en prose, en musique ou en
peinture
. Faut-il penser que la cité suisse est trop bien ordonnée pour un poè
141
de des civilisations un peu connues et qui va des
peintures
de Lascaux, pièges magiques, jusqu’aux pièges cosmiques de nos labora
142
ès particulièrement de l’histoire des arts, de la
peinture
et de la musique. Au risque d’empiéter sur le domaine de MM. Weidlé e
143
imposant leurs œuvres à Paris… L’évolution de la
peinture
suit à peu de choses près les mêmes voies. Or ces voies, notons-le, t
144
cles après sa mort. Qu’il s’agisse de musique, de
peinture
, d’architecture, de philosophie ou de science, pour ne rien dire de l
145
de nos nations actuelles. Il n’y a pas plus de «
peinture
française » que de « chimie allemande » ou de « mathématiques soviéti
146
Tout le monde n’a pas besoin de se consacrer à la
peinture
ou à la musique ou à la littérature et d’en faire sa carrière, mais t
147
utes les figures de la rhétorique. (De même qu’en
peinture
, le tableau, le portrait, l’exposition, le musée ; ou en musique l’ha
148
de ces styles et mouvements dans tous les arts :
peinture
, sculpture, architecture, musique. Là encore, l’unité nationale joue
149
existe plus au xxe siècle : l’École de Paris, en
peinture
, n’est pas « française », et le style dodécaphonique ou sériel n’est
150
uils cannés s’y perdent, et quelques chevalets de
peinture
. Luxe inouï de la solitude et du silence. Un rideau de pins et l’eau
151
écidé un beau jour d’abandonner définitivement la
peinture
, et cela, au moment de ses plus grands triomphes en Amérique. — Pas d
152
un peintre. Depuis la création d’un marché de la
peinture
, tout a été radicalement changé dans le domaine de l’art. Regardez co
153
On a fabriqué le nationalisme au xixe siècle. En
peinture
, voyez comme l’École de Paris est peu française en vérité : Picasso,
154
e la sculpture religieuse dans les temples, de la
peinture
religieuse. Ce n’est qu’en Europe que l’on a utilisé tous ces procédé
155
ureaucratie ; et enfin l’art moderne tout entier,
peinture
, musique, poésie, essai, théâtre et sculpture : presque tous leurs gr
156
ion sur une doctrine. Le mal serait entré dans la
peinture
, dit-elle, avec les pommes de Cézanne, pommes de pure forme, sans con
157
réalisme socialiste, qui ne se distinguent de la
peinture
bourgeoise d’environ 1880 que par la couleur des parements. Nous prop
158
On a fabriqué le nationalisme au xixe siècle. En
peinture
, voyez comme l’École de Paris est peu française : Picasso, Chagall, V
159
ès particulièrement de l’histoire des arts, de la
peinture
et de la musique. Je voudrais proposer ici un seul exemple : celui de
160
ur tour la musique occidentale. L’évolution de la
peinture
suit à peu de chose près les mêmes voies, qui traversent avec une glo
161
lle il s’est formé. Qu’il s’agisse de musique, de
peinture
, d’architecture, de philosophie ou de science, pour ne rien dire de l
162
de nos nations actuelles. Il n’y a pas plus de «
peinture
française » que de « chimie allemande » ou de « mathématiques soviéti
163
Tout le monde n’a pas besoin de se consacrer à la
peinture
ou à la musique ou à la littérature et d’en faire sa carrière, mais t